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Les origines de la prière

A l’origine, la prière est un appel ; c’est un cri d’angoisse, un appel à l’aide d’une puissance
supérieure, quelle que soit cette puissance ; c’est l’acte primitif par lequel l’homme reconnaît
n’être rien ou très peu de chose dans la création.
La prière a d’abord été un appel individuel puis, dans le clan, la tribu ou la famille, cet appel s’est transformé
en quelque chose de plus concret, ainsi certains peuples primitifs qui imploraient le génie des eaux ou de la
terre, le dieu du soleil, etc... et offraient des holocaustes afin de se concilier les bonnes grâces de ce génie ou de
ce dieu.

La prière répond donc d’abord à un besoin concret ; elle est le résultat de l’instinct de conservation, de ce désir
de vivre instinctif. L’homme se sent un jouet des forces de la nature et essaie de se concilier ces forces. Telle
est, primitivement, la nécessité de la prière ; l’homme prie pour détourner un danger de mort ou de mutilation,
pour écarter un orage, pour s’assurer l’avantage d’une bonne récolte, pour demander la pluie, contre les dan-
gers du feu ou de l’inondation.
L’homme prie donc pour se préserver lui, sa tribu ou sa famille.
Quand il n’y a pas de danger immédiat ou nécessité absolue, l’homme prie pour demander l’augmentation de
ses biens matériels, la réussite de ses affaires ou de ses entreprises.
L’homme exaucé une fois a confiance en son ou ses dieux ; certain que son dieu le considère avec faveur, il
prend l’habitude de le prier quotidiennement.
La prière n’est plus alors le résultat d’un danger ou d’un besoin immédiat ; elle est l’expression de la confiance
de l’homme en son dieu et il lui demande protection pour lui, sa famille ou son clan à toutes les heures du jour
et de la nuit.
La prière n’est encore que matérielle, mais elle est déjà régulière.
En même temps que ce processus de prière individuelle, se développent dans la famille, la tribu ou le clan, des
prières communes qui deviennent rituelles et qui constituent pour cette famille, cette tribu ou ce clan
l’armature de leur religion.
L’homme prie également après la réalisation d’une de ses demandes, quand le danger s’est écarté de lui ou
pour tout autre raison après avoir été exaucé : sa prière est alors une action de grâces.

Nous voyons par là que c’est l’intérêt qui est à l’origine de la prière, que celle-ci soit une demande ou un
remerciement.
La prière de ces peuples primitifs est une prière libre, c’est-à-dire l’expression immédiate de l’émotion de
l’âme. Cette prière jaillit spontanément du coeur de l’homme et ne se plie pas à des formules rituelles telles
qu’elles apparaissent déjà dans les prières communes de la tribu.
Nous avons là un rapide aperçu de l’origine de la prière chez les peuples primitifs.

Mais quoique nous soyons éloignés de ces hommes par des siècles de civilisation, nous sommes pourtant fort
près d’eux en ce sens que la majorité de l’humanité prie encore par intérêt. Et, quoique nous ayons à notre dis-
position des cultes bien établis et des formules rituelles qui répondent à tous nos besoins, lorsque nous sommes
dans la détresse, nous prions d’abord avec notre coeur, c’est-à-dire que nous formulons des prières libres qui
jaillissent de nous et ne se plient pas à des rituels.

La prière libre ne peut être qu’individuelle car elle correspond très exactement au besoin de l’individu qui prie
et s’exprime alors suivant l’émotion de son âme avec les mots qui lui paraissent les plus propres à traduire son
état d’âme.
Dès qu’un groupe d’hommes se réunit pour prier, il ne peut plus être question de prière libre, mais seulement
de formules rituelles qui permettent à ces hommes de prier d’une même voix suivant des paroles fixées par le
rite.

Qu’est ce que la prière ? Pourquoi prier ?


La prière peut être une demande, un cri, une supplique, une offrande, une louange adressée à Dieu.
La prière est toujours écoutée de Dieu. On obtient pas systématiquement ce que nous voudrions
du moins sous la forme que nous désirons.

Il est cependant légitime de demander ce dont nous avons besoin, surtout si nous sommes dans
une peine cruelle. L’important est de rester dans des dispositions d’âme qui laisse la place à une vraie et
confiante soumission à la Volonté du Seigneur, celui-ci voyant plus loin que nous, est capable de nous exaucer
au-delà du visible. Même lorsque tout paraît désespéré et que le Ciel nous semble fermé, nous devons
croire que Dieu dispose, pour l’Au-delà des ressources en particulier de conversion qui dépassent
ce que nous pouvons imaginer.
C’est pourquoi nous ne désespérons pas lorsque l’épreuve donne toutes les apparences d’être
absolue. Bien que nous devrions demander à Dieu d’abord les biens spirituels qui nous préparent à l’autre vie,
nous faisons un acte bon en le priant avec confiance à propos de nos soucis d’ici bas. Jésus d’ailleurs n’a pas mé-
prisé de telles demandes et y a parfois répondu par des miracles ; bienfaits simplement matériel comme à Cana ;
don exceptionnel de la vue rendue , guérison de paralytiques….

Dans tous les cas de figure Dieu seul décide. Encore une fois, nous n’obtenons pas forcément ce que nous voulons
sous la forme que nous voulons, mais nous obtenons toujours un résultat;
Résultat par rapport aux desseins que Dieu a pour nous. Il faut bien savoir que ce n’est pas notre volonté qui doit
se faire ; c’est Sa Volonté.
Une chose est indubitable : la prière peut influer sur le cour de notre destin; elle peut changer et détourner
beaucoup de choses, quelle soit collective ou personnelle.
La loi du Talion existe, et tous les êtres humains y sont assujettis ; les chrétiens n’y font pas exception. Le Talion
est le salaire du péché et tôt ou tard, nous récoltons toujours ce que nous avons semé. Mais par sa Crucifixion
Jésus est venu lui apporter un additif monumental. Jésus Christ en donnant Sa vie pour le rachat des péchés de
l’humanité (c’est-à-dire de chacun d’entre-nous) nous permet par la prière associée à la pénitence, à la prise de
bonne résolution, des sacrifices de soi, au renoncement peut atténuer, amoindrir, annuler la loi du Talion.

Elle influe d’une manière bénéfique également sur les âmes qui sont en Purgatoire ; en effet, ces âmes sont en
Purgatoire à cause de leur comportement lors de leur vie terrestre. Elle doivent se ‘purifier’ pour accéder en
Paradis. Paul dans 2 corinthiens 5/10 dit:
il faut que tous nous soyons mis à découvert devant le tribunal du Christ, pour que chacun recouvre ce qu'il aura
fait pendant qu'il était dans son corps, soit en bien, soit en mal .
Ce qui veut dire "Tous, il nous faudra comparaître devant le tribunal du Christ afin que chacun soit rétribué pour
ce qu’il a fait de bien ou de mal pendant sa vie corporelle."

(Plusieurs grands saints en ont eu la connaissance : Il est certain que dans le purgatoire qui est plus un état intermédiaire
plutôt qu’un lieu ou un temps, les âmes conservent la forme d’un corps humain ; cette forme corporel brûle littéralement
comme un intense brasier. Les parties de leurs formes humaines souillées par tels ou tels péchés non expiés deviennent
incandescentes, dans le feu de la purification. C’est ainsi qu’après avoir été entrevues totalement incandescentes, certaines
âmes après plusieurs années de Purgatoire, se sont montrées avec la mains embrasées des voleurs ou la langue en feu des
médisants…).
il est donc absolument nécessaire pour les aider, que le rachat des péchés commis sur la terre se fasse par la terre, que
l’intercession monte de la terre jusqu’au Ciel. Ainsi les prières et les messes dites sur la terre en leur faveur, accélèrent
grandement leur étape de purification voir même la terminer dans la mesure où DIEU le permet car au Purgatoire ce n’est
plus le règne de la Miséricorde Divine mais celui de la Justice Divine.
Si on peut prier n’importe quel jour pour les âmes du Purgatoire, les fêtes du calendrier religieux sont des jours propices pour
apaiser la justice Divine surtout, notamment au dimanche de la Pâques, Noël (25 décembre), la Toussaint (1er novembre), la
commémoration de tous les fidèles défunts (2 novembre).
lorsque nous prions pour les âmes du Purgatoire, il est bon de rajouter cette doxologie : et pour tous ceux qui sont morts sans
prières (pour ceux qui sont morts seuls, isolés, abandonnés, oubliés).

Existe-t-il une prière type ?


La seule prière laissez par le Jésus-Christ, est le Notre Père. C’est la prière parfaite. Elle recèle huit demandes.
A travers de la lente codification de l’Église chrétienne, et au regard les siècles, des formules d’usages sont
apparues devenant ainsi avec le temps et par les récitations de puissantes formules d’intercession : Ave Maria ;
Confiteor, Credo….
Les Psaumes sont les prières (de l’Ancien Testament), où Dieu à Lui même inspiré les sentiments que ses enfants
doivent avoir à Son égard et les paroles dont ils doivent se servir en s’adressant à Lui.

Y a-t-il une prière ‘meilleure’ que d’autres ?


Non. La prière est avant tout une démarche personnelle et intime envers Dieu. Le plus important est l’intensité
que nous mettons dans notre coeur quand nous nous adressons à notre Créateur. Nous devons être dans un état
d’esprit d’humilité. C’est plus l’intensité du coeur qui fait élevé la prière que les mots. Le prière n'est pas de
l'ordre du "comprendre" mais du "ressentir" , ressentir avec son âme.
Pourquoi s’adresser à un Saint ou une Sainte ?
Est appelé sainte ou saint une personne qui, par les mérites et les vertus dont il ou elle a fait preuve
durant sa vie terrestre est reconnue après sa mort par l’église catholique comme tel.
Les Saints et Saintes sont des modèles à suivre pour nous dans notre vie de tous les jours.
En adressant une prière à une sainte ou un saint, on lui demande d’intercéder pour nous auprès de Dieu.
Nous, pauvres pécheurs d’ici bas que nous sommes, on espère ainsi que Dieu sera plus ‘enclin’ à écouter notre
prière avec un tel ‘avocat’

Qu’est-ce qu’un miracle ?


Il y a miracle quand Dieu suspend le jeu normal des lois qu’il a lui-même édictées.
Le miracle est assez rare et toujours accordé dans le but précis d’ouvrir les yeux de ses enfants à Sa présence
Miséricordieuse, comme par exemples les guérisons miraculeuses...
La plupart du temps c’est Sa Providence ou Sa Miséricorde qui interviennent ; celles-ci s’exercent d’une manière
‘moins surnaturel’ -

Qu’est-ce qu’une doxologie ?


Une doxologie est une formule de louange ouvrant ou terminant un texte (traditionnellement, il le termine).

Qu’est ce que : faire dire une Messe ?


C’est le fait d’aller trouver le prêtre avant (traditionnellement la veille) la célébration de la Messe pour qu’il
associe dans le sacrifice de la messe (au moment de l’Eucharistie) l’objet de notre demande.
D’une manière générale, on fait dire une Messe pour une personne décédée. Le prêtre, au moment opportun
nommera le nom de la personne pour qui on aura fait dire la Messe.
Cette démarche est payante (pas très chère) et est codifié par l’église.

Comment demander qu'une messe soit célébrée à une intention particulière ?


La façon la plus simple consiste à vous adresser au prêtre de votre paroisse ou à un prêtre de votre connaissance.
Vous lui indiquez l'intention ou vous lui dites " pour une intention particulière ", vous lui donnez votre offrande,
et vous convenez éventuellement de la date à laquelle elle sera célébrée afin que vous puissiez y participer et (ou)
vous y unir par la prière.
faire dire une messe à l'intention de … " consiste à demander qu'une messe soit célébrée pour une intention
spéciale. On joint une offrande ou " honoraire " de messe pour le prêtre.
Vous pouvez le faire en vous adressant directement à un prêtre que vous connaissez (le curé de votre paroisse par
exemple) ou en envoyant l'intention et l'offrande à l'OS qui les fera suivre à un prêtre qui en a besoin.
On distingue l'intention : " pour tel défunt ", " en action de grâce "…
L'intention
On peut célébrer des messes pour des jeunes mariés, pour des nouveaux prêtres, pour un défunt, pour un malade,
pour un parent, pour un ami, pour soi-même, pour la vie du monde…pour la vie de l'Église…
Action de grâce
On célèbre aussi des messes d'action de grâces - noces d'or ou d'argent - jubilé sacerdotal, guérison,
paix retrouvée…
Il suffit d'indiquer en quelques mots au prêtre l'intention. Si on préfère garder la discrétion on peut indiquer :
" pour une intention particulière ".
Pour une intention de messe, le montant de l'Offrande est fixé par l'Assemblée des Évêques. la participation
financière qui a pour but de subvenir aux besoins du prêtre.
Le fidèle peut spécifier la date à laquelle il souhaiterait que la messe soit célébrée, ceci très particulièrement afin
de s'y unir par sa présence et sa prière. La date, l'heure ou le lieu " doivent être raisonnables et ne pas entraîner
trop de charges pour le prêtre " (doc. Épiscopat N°6).

Qu’est-ce qu’une Neuvaine ?


A l’origine, une neuvaine est la célébration de 9 messes consécutives (9 jours).
De nos jour une neuvaine est une prière particulière que l’on adresse à un saint.
Par la Neuvaine, nous demandons au saint qu’il intercède pour nous auprès de Dieu. Par les mérites qui lui ont fait
obtenir la sainteté, le fait qu’il intercède pour nous peut faire « fléchir plus facilement » la Grâce de Dieu.
Il n’y a pas de saint plus ‘important’ ou plus ‘fort’ qu’un autre.
Avant d’effectuer un Neuvaine, Il est essentiel d'aller se confesser afin de "mettre toutes les chances de notre
Côté". Aller communier lors de la messe, le dimanche suivant, cela bien sur dans la mesure du possible.
Une neuvaine se récite sur une période de neuf jours. Cela peut être une prière simple qu’il faut réciter chacun des
neuf jours ou une prière comportant neuf oraisons dans ce cas il faut lire l’oraison attribuée au jour.
Ne pas oublier de remercier le Saint ou la Sainte après …

Qu’est-ce qu’un trentain ou trentain Grégorien?


A l’origine, c’est le fait de faire dire une messe (et d’y assister) chaque jour pendant trente jours,
Pour une personne décédée.
Le Trentain, comme la Neuvaine, exige du prêtre attention et fidélité : il réserve une période appropriée où il
n'aura pas à célébrer de messe " pro populo " ou à une autre intention. C'est pourquoi les diocèses confient souvent
cette charge spirituelle aux prêtres âgés de leurs diocèse
Un Trentain - ou Trentain grégorien - est la célébration de 30 messes consécutives (30 jours).
Origine du trentain Grégorien
Le Trentain grégorien est une des plus anciennes pratiques de dévotion en faveur des âmes du Purgatoire, et certainement
une des plus bénies de Dieu.
A la fin du sixième siècle, saint Grégoire le Grand, Pape de 590 à 604, raconte lui-même l'origine de cette dévotion. Un
moine de son monastère, nommé Justus, exerçait la médecine avec la permission de ses supérieurs. A sa mort, on trouve dans
sa cellule trois écus d'or qu'il avait gardé malgré ses voeux de pauvreté.
Saint Grégoire voulut inspirer à tous les frères une juste horreur de ce manquement. Il fut enterré à l'écart, près de l'endroit
où l'on déposait les immondices, et l'on mit les écus sur son corps. Les religieux répétaient : Maudit sois-tu avec ton argent,
que ton argent périsse avec toi.( Actes 8/20). Mais peu après le saint Abbé, se sentant touché par la compassion, fit appeler
l'économe du monastère et lui dit: Il y a longtemps que notre frère défunt est torturé par les flammes du Purgatoire. Nous
devons, par charité, nous efforcer de l'en délivrer. Offrez pour lui le Saint Sacrifice pendant trente jours. N'en laissez aucun
sans que l'hostie de propitiation soit immolée pour sa délivrance. L'économe se mit aussitôt en devoir d'obéir, et une nuit, le
défunt apparut à un des moines : Eh! quoi, c'est vous, comment vous trouvez-vous à cette heure ? Jusqu'à présent, j'étais très
mal, répondit l'apparition, mais maintenant je suis heureux, je suis admis dans la société des élus. Et on compta que ce jour
était bien le trentième jour depuis le début des messes.
Enflammé d'une chaleur ardente pour les âmes des défunts, saint Grégoire se plaignait auprès de Dieu qu'après sa mort il ne
pourrait plus rien pour elles. « Mon ami, lui dit le Seigneur, je veux bien accorder en ta faveur un privilège qui sera unique.
C'est que toute âme du Purgatoire pour laquelle seront offertes trente messes en ton honneur et sans interruption, sera immé-
diatement délivrée quelle que soit sa dette envers moi ».
Cette dévotion a été approuvée par l'Église.
La Sacrée Congrégation des Indulgences a précisé le 15 mars 1884 que la confiance des fidèles regardant la célébration des
trente messes dites grégoriennes, est pieuse et raisonnable et que l'usage de célébrer ces messes est approuvé par l'Église.
Cet usage du Trentain Grégorien se répandit dans toute la chrétienté, et il est inscrit dans les Constitutions de nombreuses
Congrégations religieuses. Saint Vincent Ferrier vit sa soeur délivrée du Purgatoire, à la fin d'un trentain.
Conditions: Les trente messes doivent être célébrées pour une seule âme du Purgatoire. Les trente messes sont à dire pendant
trente jours consécutifs, mais il n'est pas requis que ce soit par le même prêtre.

Recommandations :
Le fait de faire un jeûne et (ou) quelques sacrifices personnels tels de s’abstenir de tels ou tels petits plaisirs que
nous aimons, ou d’effectuer des tâches qui nous rebutes, ou prendre de bonnes résolutions, etc … apporte plus de
‘poids’ à notre prière.
Quand Dieu exauce notre demande, ne pas oublier de Le remercier. Se souvenir.
Demander l’aide de la Miséricorde Divine ou de la Providence et que nous soyons exaucé sous-entendant que
nous mettions tout en oeuvre, par la suite, à nous conformer à une vie plus saine et droite afin que Dieu puisse
s’établir en notre âme.
Jésus-Christ a guérit de nombreuses personnes au cours de sa vie terrestre. Il n’a pas rendu la santé à ces
malades pour leur rendre le péché plus facile, mais guérir les corps afin de sauver et de racheter les âmes.
Ne pas retomber dans nos travers, car en faisant cela, les maux futurs seraient bien pires.

Rappel :
Il est bon de rappeler que Dieu ne nous impose rien ; que Dieu nous à donné la liberté de choisir. En effet nous
possédons un pouvoir décisionnaire appelé libre arbitre.
C’est au moyen de notre libre arbitre (notre capacité de choisir) que nous gouvernons notre propre vie au moyen
des décisions que nous prenons dans notre quotidien de tous les jours.
Nous employons notre libre arbitre par l’intermédiaire d’un ‘philtre’ appelé : discernement (la capacité de
reconnaître ce qui est bien ou ne l’est pas).
Ce ‘philtre’ suite à nos péchés, fonctionne de moins en moins bien.. A la longue, il s’encrasse d’où la nécessité de
le nettoyer par la confession.
Pour qui voudrait implorer la Providence ou la Miséricorde Dieu, il est essentiel d’aller auparavant se confesser
devant un prêtre puis communier le dimanche à la messe afin de nous laver de tous péchés ; ceux-ci pouvant
être de redoutables freins à l’élévation de notre prière
Toute personne qui est allé en confession vous dira, après, qu’elle s’est sentie comme libérée et ‘plus légère’.

Document :
Ce document est tiré de : La Douloureuse Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, (tome 3, quatrième chapitre), ra-
conté par soeur Anne Catherine Emmerich 1774/1824, mystique allemande stigmatisée (béatifiée le 3 octobre
2004 par Jean-Paul II): Elle se demandait pourquoi elle revoyait parfois les personnes atteintes de maladies
mais qui avaient été guérit une première fois par Jésus.

Une explication me fut donnée à ce sujet : ces malades sont les âmes tièdes, inconstantes, paresseuses,
lesquelles se convertissent plus difficilement que les grands pécheurs à passions violentes. Madeleine ne se
convertit qu'à grand peine après plusieurs rechutes, mais alors elle déploya une grande énergie.
La conversion de Dina fut rapide : celle de Marie la Suphanite fut précédée de désirs persévérants et
s'accomplit tout à coup.
Celle de toutes les grandes pécheresses fut prompte et complète : de même pour l'énergique Paul, ce fut
comme un coup de foudre. Judas fut toujours indécis et finit par se perdre.
Il en est de même pour certains maux terribles et violents, que je vois Jésus, dans sa sagesse, faire disparaître
instantanément, parce que ceux qui en sont affectés, ou sont entièrement privés de l'exercice de leur volonté,
comme les possédés dans leurs accès, ou sont irrésistiblement dominés par leurs souffrances,
comme dans quelques maladies très graves.
Quand à d'autres gens valétudinaires (personnes maladives), que leurs souffrances empêchent
seulement de pécher aussi facilement et qui ne sont pas véritablement convertis, je vois souvent,
ou qu'il les renvoie en les exhortant à se corriger, ou qu'il se borne à les soulager un peu, afin
que leur âme s'assouplisse davantage sous le poids des chaînes qu'ils portent. Jésus pourrait les
guérir tous immédiatement, mais il ne guérit que ceux qui croient et qui font pénitence, et souvent
il les avertit de prendre garde aux rechutes.
Souvent aussi je l'ai vu guérir promptement des gens atteints de maladies légères, quand cela était profitable
pour leur âme. Il n'est pas venu rendre la santé aux malades pour leur rendre le péché plus facile, mais guérir
les corps afin de sauver et de racheter les âmes.

Je vois toujours dans chaque espèce de maladie une disposition divine et l'image symbolique d'une dette
personnelle ou étrangère pesant sur l'individu, et qu'il doit payer sciemment ou à son insu, ou bien encore un
capital d'épreuves, qui lui est alloué et qu'il doit faire fructifier par la patience, en sorte qu'à proprement
parler, personne ne souffre sans l'avoir mérité. Car nul homme ne peut se dire innocent, puisque le Fils de
Dieu a dû prendre sur lui les péchés du monde pour qu'ils fussent effacés, et puisque nous devons porter notre
croix à sa suite afin de l'imiter en tout.
La patience poussée jusqu'à la joie au milieu des afflictions et l'union de nos souffrances avec celles de
Jésus-Christ faisant partie des conditions de la perfection, le désir de ne pas souffrir est déjà en lui-même une
imperfection. Or, nous avons été créés parfaits et nous devons renaître parfaits. C'est pourquoi toute
guérison est pure grâce et miséricorde gratuite envers les pauvres pécheurs qui ont mérité plus que la
maladie, car ils ont mérité la mort dont le Seigneur, en mourant lui-même, a sauvé ceux qui croient en
lui et qui agissent conformément à leur foi.

Qu’est-ce que la confession?


La confession fait partie intégrante du Sacrement de Pénitence.
Allez en confession, c’est ce réconcilier avec Dieu.
Aller se confesser, c’est reconnaître tous les péchés que nous avons commis devant un prêtre. Quand le prêtre
nous donne l’absolution nos péchées sont effacés.
Le prêtre ne pardonne pas par lui-même nos péchés; c’est au Nom de Jésus-Christ. et par Jésus-Christ que le
prêtre à se pouvoir. C’est le Christ qui pardonne nos péchés à travers le prêtre. Jésus-Christ s’est laissé crucifié
afin que chacun d’entre-nous puisse être racheté de ses péchés et de retrouver ainsi la dignité d’être appelé
‘enfant de Dieu’.
Le prêtre n’est qu’un médiateur, qu’un instrument, c'est par son canal que passe la Miséricorde Divine.
Le Sacrement de la confession passe obligatoirement par un prêtre car le prêtre à reçu le pouvoir de
pardonner par et au nom de Jésus Christ.
Qu’entend-on par péchés?
Par péchés, on entend le fait de désobéir à Dieu. Les dix commandements étant la base
(la références) qu’Il nous a donné de suivre. D’une manière simple et dans le concret de la vie,
cela correspond aux tords, aux préjudices que l’on a pu commettre par paroles (critiques, mensonges,
médisances, insultes…) par pensées ( jugement sommaires, scénarios, intentions…) par actions (coups de poing,
gestes déplacés…), par omissions ( garder caché une connaissance en vue d’une satisfaction personnelle) à
autrui.
Chaque fois que nous commettons un péché, c’est comme si nous donnions un coup de marteau sur les clous dans
les pieds et les mains du Christ sur la croix.

A quoi cela sert de se confesser?


La confession à pour but de nous laver intérieurement. Elle nettoie notre âme salie par les péchés que l’on a
commis, nous rendant ainsi ‘propre’ devant notre créateur. Nous pouvons mourir du jour au lendemain; il nous
faudra alors comparaître devant le tribunal du Christ afin que chacun soit rétribué pour ce qu’il a fait de bien ou de
mal pendant sa vie corporelle."
Les termes exactes dans la Bible sont : Car il faut que tous nous soyons mis à découvert devant le tribunal du
Christ, pour que chacun recouvre ce qu'il aura fait pendant qu'il était dans son corps, soit en bien, soit en mal. (2
corinthiens 5/10)

Notre confession doit être sincère et accompagné d’une sincère contrition (regrets).
Il est très important de se confesser régulièrement car les péchés accumulés, deviennent peu à peu comme une
couche de sédiments, empêchant ainsi la lumière de passer, annihilant petit à petit notre capacité de
discernement et par de là notre libre arbitre.
Le prêtre sait qu’il n’est impliqué dans la confession qu’à titre de signe et d’instrument: il écoute mais en sachant
que ce qui lui est dit est d’abord adressé à Dieu. Il ne fait aucun effort pour mémoriser ce qu’il entend, cela ne le
regarde que comme témoin du don de la miséricorde et pour aider sur le moment la personne qui vient à lui, car la
confession est un secret de conscience.

Comment confesser ?
Bien souvent, au cours de la confession, il nous arrive d'oublier de dire certains péchés ou de se sentir bloqué.
Avant d'aller devant le prêtre, il est judicieux de faire ce que l’on appelle un examen de conscience.
L’examen de conscience c'est de rechercher dans sa mémoire tout ce que l'on a pu faire comme péchés. Ne pas
hésiter à se munir d’un papier et d’un crayon pour noter.
Lors de la confession , si nous éprouvons une gêne, une honte, si même éventuellement nous avons des larmes
nous venant aux yeux devant le prêtre (qui est un homme avant tout), c'est très bon signe, c'est le début de ce que
l'on nomme l'humilité. Surtout ne pas chercher à omettre volontairement des péchés, sans quoi la confession serait
caduque.
Nota:
Réfléchissons également sur l’incidence ou l’impact qu’à pu avoir l’une de nos parole, l’un de nos gestes, l’une
de nos décisions ou l’un de nos choix sur le déroulement de la vie d’autrui

Quand se confesser ?
De nos jours, beaucoup néglige d’aller en confession, ou certains préfèrent « confesser leurs péchés tout seul à
Dieu » : grave erreur; très grave erreur.
Aller en confession est une démarche indispensable sur le chemin de la réconciliation avec Dieu.
Aller en confession est avant tout une démarche personnelle et intime. C’est un dialogue entre nous et Dieu seul.
Ce n’est pas de l’ordre du ‘comprendre’ mais du ‘ressentir’.
Le plus simple est de prévoir une démarche de réconciliation à l’approche de chaque grande fête chrétienne. Donc
au moins quatre fois dans l’année. Chacun peut constater qu’il est plus facile de se confesser quand on le fait régu-
lièrement que de manière occasionnelle (quand on en éprouve le besoin, ou par simple acquis de conscience). En
fait, c’est à chacun de ressentir selon sa Foi le besoin de se confesser

L'absolution collective
Dans certaines situations d’urgence, plus ou moins prévues par l’Église, à titre exceptionnel, le prêtre accorde le
pardon « collectivement », c’est-à-dire à des fidèles réunis dans ce but mais n’ayant pas la possibilité de faire la
démarche individuelle normale. Cependant chacun doit chercher à compléter cette démarche dès que possible.
Entamer la démarche d’aller en confession nécessite une volonté, un besoin de vouloir changer quelque chose en nous.

Pour les personnes qui ne sont jamais aller en confession, ou il y a longtemps, il est nécessaire de bien se préparer en
prenant le temps de s’isoler et de bien réfléchir et de chercher dans ses souvenirs les préjudices, les comportements, les
paroles, les pensées, les gestes... que nous estimons avoir été préjudiciables pour autrui.
On peut éventuellement les écrire sur une feuille de papier afin de ne pas les oublier et la lire devant le prêtre (Brûler
ensuite la feuille de papier quand la confession est faite car cette feuille ne représentera plus rien).

En confession nous sommes en présence du Christ. Nous sommes face à face devant le Christ. Lui qui a donné sa vie en
se faisant crucifier, il est là, nous écoute. Lui dire sincèrement en toute humilité tout ce que nous avons sur le coeur. Ne
rien omettre. Si des larmes nous viennent, ne pas s’empêcher de les laisser couler. Rappelons que prêtre qui nous écoute
attentivement ne nous juge pas il est « l’instrument » par lequel s’opère la Miséricorde Divine. Il nous donnera des actes
de pénitence à faire. Quand nous sortirons de la confession, nous nous sentirons propre. Le Christ nous a racheté au prix
fort.

Ce tableau est donné à titre indicatif. C’est à chacun de l’affiner.

1) Les péchés capitaux 2) La vérité


J’ai été orgueilleux… J’ai menti
J’ai été gourmand… J’ai dit du mal des autres…
Je me suis réjoui du malheur des autres… J’ai mal parlé aux autres…
J’ai été avare… J’ai dit du mal des autres qui n'était pas vrai…
J’ai été jaloux… J’ai... (autres)...
J’ai été paresseux à l'étude, au travail…
J’ai... (autres)... 4) L'amour du prochain
Je me suis mis en colère contre untel…
3) La pureté J’ai souhaité du mal aux autres…
J’ai pris plaisirs à des pensées impures… J’ai porté, incité les autres au mal ( dire l'exemple...)
J’ai parlé ou écrit des choses inconvenantes… Je me suis moqué de mon prochain (handicapé, obèse, autres…
J’ai fait de mauvaises lectures… J’ai injurié.... j'ai frappé...
J’ai regardé des images ou des actions indécentes… J’ai nui à ma santé (drogue, alcool, autres ...)
J’ai écouté des mauvaises conversations… J’ai fait souffrir des animaux…
J’ai regardé des films immoraux… J’ai... (autres)...
J’ai commis des actions impures, seul…
J’ai commis … (adultère, homosexualité, autres…) 6) Le respect du nom de Dieu et de ses engagements moraux
J’ai... (autres)... J’ai prononcé le nom de Dieu sans respect
J’ai juré ; j'ai blasphémé…
5) Le bien du prochain J’ai prononcé de faux serments…
J’ai volé (quoi ? - à qui ?) J’ai fait des serments sans raisons…
J’ai causé du dommage aux autres (précisez !) Je n'ai pas tenu des promesses…
J’ai cherché à m'accaparer (quoi ? - à qui ?) J'ai manqué un vœux…
Je n'ai pas restitué des objets trouvés, volés, prêtés, ... J’ai renié mes promesses…
J’ai fraudé, fait de la fraude, ... J’ai manqué à mes devoirs envers (femme, enfants, travail, …
J’ai... (autres)... J’ai... (autres)...

7) La prière et la religion 8) Le jour du Seigneur


J’ai douté de certaines vérités de la religion… Je suis arrivé à la messe en retard…
J’ai écouté des propos contraire à la foi… J’ai manqué à la messe parce que.... (dire les raisons)
J’ai manqué à mes prières quotidiennes… Je me suis mal tenu à l'église…
J’ai dit mes prière sans attention… J’étais distrait à la messe…
J’ai eu honte de me montrer chrétien… J’ai travaillé le dimanche sans nécessité…
J'ai eu honte de parler de Dieu… J’ai... (autres)...
J’ai cru aux pratiques superstitieuses…
J’ai lu des journaux et des livres malsains… 10) Les commandements de l'Eglise
J’ai négligé l'étude de la religion… Je me suis confessé et je n'ai pas communié…
J’ai... (autres)... J’ai mangé de la viande les jours défendus…
J’ai fréquenté les bals (autres) pendant l'avent ou le Carême…
9) Les parents et les supérieurs J’ai communié sans me confesser…
J’ai désobéi à mes parents… J’ai mangé de la viande les jours défendus…
J’ai causé de la peine à mes parents… J’ai ..autres …
J’ai manqué de respect à l'égard de personnes plus âgées…
J’ai désobéi à mes supérieurs, maîtres...
J’ai manqué de respect envers mes parents (paroles, gestes…)
J’ai ...(autres)...

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