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Trieste (/tri.ˈɛs.te/ ; anciennement Tergeste en latin, en croate et
en slovène : Trst ; en frioulan et en allemand : Triest, en hongrois : Trieste
Trieszt) est une ville italienne située au pied des Alpes dinariques sur
la mer Adriatique au bord du golfe de Trieste et de la baie de
Muggia, à proximité de la frontière italo-slovène. Elle est le chef-lieu
de la région autonome de Frioul-Vénétie Julienne et de la province
de Trieste et compte environ 200 000 habitants, appelés les Triestins.
Noms
Nom
Triest
allemand
Nom frioulan Triest
Nom slovène Trst
Administration
Sommaire
Pays Italie
Géographie
Région Frioul-Vénétie Julienne
Localisation et topographie
Province Trieste
Communes limitrophes
Lieux-dits et quartiers Maire Roberto Dipiazza (Forza
Italia)
Climat 2016-
La bora
Code postal 34100
Histoire Code ISTAT 032006
Période pré-romaine
Code
Période romaine L424
cadastral
Moyen Âge Préfixe tel. 040
Période moderne : de la Renaissance au
Démographie
Risorgimento
Période contemporaine Gentilé (it) Triestini
(fr) Triestin
Politique et administration
Administration municipale Population 204 338 hab.
(1er janvier 2018 1 )
Jumelages
Densité 2 418 hab./km2
Population et société
Démographie Géographie
Communauté slovène Coordonnées 45° 39′ nord, 13° 46′ est
Enseignement Altitude Min. 2 m
Enseignement primaire et secondaire Max. 2 m
Enseignement supérieur et recherche à Trieste Superficie 8 449 ha = 84,49 km2
Langues Divers
Religion
Saint patron Saint Juste
Franc-maçonnerie triestine
Fête
Économie 3 novembre
patronale
Le port
Localisation
Transports
Culture locale et patrimoine
Monuments
Phares de Trieste
Théâtres et opéras de Trieste
Cafés et pâtisseries de Trieste
Dialecte triestin
Bains de mer
Littérature
Légende de la hallebarde ou de la lance de saint
Serge
Héraldique
Médias
Géolocalisation sur la carte : Frioul-Vénétie
Personnalités liées à la ville
Julienne
Sciences et technique
Théâtre et musique
Beaux-arts
Politique et religion
Médecine
Sport
Autre
Dans la fiction
Notes et références
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes Trieste
Trieste
Localisation et topographie
Trieste
Liens
Site web www.comune.trieste.it (htt
p://www.comune.trieste.it)
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes
Lieux-dits et quartiers
1. Altipiano Ovest : Borgo San Nazario, Contovello (Kontovel), Prosecco (Prosek), Santa Croce (Križ)
2. Altipiano Est : Banne (Bani), Basovizza (Bazovica), Gropada (Gropada), Opicina (Opčine), Padriciano
(Padriče), Trebiciano (Trebče)
3. Barcola (Barkovlje), Cologna (Kolonja), Conconello (Ferlugi), Gretta (Greta), Grignano (Grljan),
Guardiella (Vrdela), Miramare, Roiano (Rojan), Scorcola (Škorklja)
4. Barriera Nuova, Borgo Giuseppino, Borgo Teresiano, Città Nuova, Città Vecchia, San Vito, San
Giusto, Campi Elisi, Sant'Andrea, Cavana
5. Barriera Vecchia (Stara mitnica), San Giacomo (Sv. Jakob), Santa Maria Maddalena Superiore
6. Cattinara (Katinara), Chiadino (Kjadin), San Luigi, Guardiella (Vrdela), Longera (Lonjer), San
Giovanni (Sv. Ivan), Rozzol (Rocol), Melara
7. Chiarbola (Čarbola), Coloncovez (Kolonkovec), Santa Maria Maddalena Inferiore (Sv. Marija
Magdalena Spodnja), Raute (Rovte), Santa Maria Maddalena Superiore (Sv. Marija Magdalena
Zgornja), Servola (Škedenj), Poggi Paese, Poggi Sant'Anna (Sv. Ana), Valmaura, Altura, Borgo San
Sergio
Climat
Le climat de Trieste est selon la classification de Köppen de type Cfa
(subtropical humide, sans sécheresse estivale). En ce qui concerne les trois
décennies de référence mondiale de climatologie officiels (GIEC / OMM)
1971-2000, la température moyenne annuelle à la station météorologique de
Trieste était de 15 °C, les températures moyennes du mois le plus froid
(janvier), s'élevaient à quelque 6 °C, tandis que le mois le plus chaud (juillet)
était légèrement au-dessus de 24 °C. En hiver, les températures descendent
rarement, du moins sur la côte, en dessous de zéro, à l'inverse, dans les
localités du Karst triestin, il y a souvent des nuits au minimum négatif. Rares
sont aussi le long de la côte, les jours de neige, le brouillard ou la grêle.
L'humidité moyenne annuelle est de 64 % tandis que l'amplitude journalière
est de 4,5 °C : les deux sont parmi les plus basses en Italie.
Les sept arrondissements de Trieste.
Étant donné les particularités du territoire de sa province, il peut être dit que,
1. Altipiano Ovest
tandis que le centre de Trieste développe le long de la côte, des températures
relativement douces et un bon ensoleillement, les villages et localités 2. Altipiano Est
karstiques subissent, sur le plateau arrière à une hauteur de deux cents à cinq 3. Barcola
cents mètres d’altitude, un climat beaucoup plus continental. À Basovizza, 4. Barriera Nuova
située à environ 370 mètres d’altitude, la température moyenne annuelle est 5. Barriera Vecchia
d'environ 11 °C, avec une moyenne du mois le plus froid (janvier) de 1,5 °C
6. Cattinara
et du mois le plus chaud (juillet) de 20,6 °C.
7. Chiarbola
À cause des effets de relief, un peu de pluie peut se produire tout au long de
l'année (il s'agit d'une particularité par rapport au climat typiquement
méditerranéen), mais au cours des mois d'été la pluviométrie est néanmoins rare et se manifeste le plus souvent par des
orages (juillet est généralement le mois le plus sec). La pluviométrie atteint son apogée en fréquence et intensité en
novembre et en avril à cause des perturbations d’origine atlantique.
La bora
À ce climat généralement doux font exception les journées de bora (fort vent froid en rafales, dont le nom vient du
grec Boréos : le Nord), qui pénètre du nord-est par l'arrière-pays le long de vallées qui s'ouvrent dans les montagnes
de l’arrière-pays, débouchant sur Trieste et sur le golfe. Ce vent violent peut atteindre les 180 km/h avec des rafales
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extrêmes à 212 km/h . Par effet de la compression adiabatique la température du vent qui descend sur la ville gagne
de trois à quatre degrés mais les rafales augmentent considérablement sur la peau une sensation de froid, même avec
des températures relativement douces. Exceptionnellement il y a même en été des coups de bora pour des périodes très
courtes avec parfois une augmentation des températures supérieure à 35 degrés. Les rafales d'air d'origine continentale
d’Est-Nord-Est gagnent à l'embouchure de l'Adriatique une vitesse supplémentaire et peuvent dans des cas
exceptionnels en haute mer atteindre plus de 50 nœuds, comme enregistré en décembre 1996. Dans certaines régions,
la bora est plus forte et plus fréquents que dans d'autres, et seule la région de la côte qui va de Miramare à Sistiana, est
totalement à l'abri de l'effet du vent. Très intéressante est la tendance de la fréquence des vents d'est et de la bora en
général qui, au cours des 100 dernières années, a diminué de 28 jours, tandis que les vents provenant du sud-est et du
sud comme le sirocco, ont augmenté leur fréquence de 18 jours par an.
Histoire
Période pré-romaine
Les origines de la cité de Trieste remontent à la plus haute antiquité. Au IIe millénaire av. J.-C., la région s’étendant du
7, 8
plateau à la mer a accueilli divers peuplements d’origine indo-européenne : Vénètes, Illyres, Celtes... . Une légende
locale y fait débarquer Jason et ses Argonautes, recherchant la toison d’or à l’embouchure du fleuve Timavo. À
l’époque romaine, un bois sacré au pied du mont Hermada était voué au culte des héros Anténor et Diomède. Des
fouilles archéologiques en 1976 ont mis au jour une grotte dédiée à Mithra dans la localité de San Giovanni al
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Timavo (it) .
Période romaine
L’ancienne Tergeste est sous contrôle romain depuis -177. En -52, le petit village de
pêcheurs devient une importante colonie romaine sous Jules César, qui mentionne sa
population dans la Guerre des Gaules (VIII, 24). La ville vit alors s’élever
d’importants bâtiments comme le forum romain et le théâtre, dont les vestiges sont
encore visibles sur la colline de San Giusto. À noter l’arc romain appelé Arc de
Riccardo, du IIIe siècle av. J.-C., qui date de l’époque de la construction des murs de
la cité par l’empereur Auguste. La ville romaine était alimentée par deux aqueducs
importants : le plus long partait de la Val Rosandra et mesurait 17 km de long. Depuis
le début du IIIe siècle de notre ère, l’Urbe Tergestina a été maintes fois soumise aux
invasions barbares. Après avoir fait partie de l’Italie byzantine, la ville échoit
finalement au royaume lombard au VIIIe siècle, sous le règne du roi Aistolf, puis aux
Francs en 788. Vers 850, l’évêque Jean de Trieste acquiert de Lothaire, roi des
Francs, le pouvoir séculier sur sa ville de Tergestum. Arc romain de Trieste
appelé Arc de Riccardo.
Moyen Âge
Diocèse épiscopal en 1098, Trieste devint au XIIe siècle une ville libre, rivale de la
république de Venise (qui l'occupe de 1369 à 1372).
Vestiges de l'aqueduc
Période moderne : de la Renaissance au Risorgimento romain (Val Rosandra).
Au XVIe siècle, après un bref passage sous juridiction espagnole, Trieste retourne à la maison d'Autriche (1552). Le
passage à une Trieste moderne se fait en 1719, lorsque l'empereur Charles VI décrète la liberté de navigation. Cet édit
ouvre ainsi les portes au commerce en donnant à la ville le privilège de port franc, seul débouché maritime de l'Empire
autrichien.
Occupée par les Français en 1797, 1805 et 1809, elle est intégrée aux Provinces illyriennes (1809–1814), puis
redevient autrichienne et connaît une période de grande prospérité, particulièrement après la construction de la ligne de
chemin de fer Vienne-Trieste (terminée en 1857). À la fin du XIXe siècle, Trieste, capitale du Littoral autrichien, est une
grande cité cosmopolite austro-hongroise qui accueille des artistes comme James Joyce et Italo Svevo. La domination
austro-hongroise sur les habitants italiens et slaves leur est défavorable, et ils aspirent respectivement à rejoindre l'Italie
ou un État slave du Sud : c'est ce que l'on appelle l'irrédentisme.
Période contemporaine
À l'issue de la Première Guerre mondiale qui aboutit à la dislocation de l'Autriche-Hongrie, Trieste est également
revendiquée par l'Italie et le royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes (future Yougoslavie). Conformément au
pacte de Londres de 1915, la ville devient italienne, en même temps que la plupart des terres irrédentes.
Économiquement, l'Italie n'a pas spécialement besoin de Trieste : le port périclite. Sinistré, il sert de base à la naissance
du Parti national fasciste (en proportion, le plus grand nombre d'adhérents sont de Trieste et de sa région en 1922). Le
13 juillet 1920, les fascistes incendient la Narodni Dom (« maison du peuple »), le palais culturel de la communauté
slovène de Trieste. En octobre de la même année, les squadristes incendient le siège du journal socialiste, il
Lavoratore, dirigé par Ignazio Silone.
Lorsque le 1er octobre 1943 l'Italie quitte l'Axe, la ville est occupée par l'Allemagne nazie qui en fait la capitale d'une
nouvelle province administrée directement par le Reich l’Adriatische Küstenland (« côte adriatique »). Ils y ouvrent le
tristement célèbre camp (de transit mais plus tard aussi d'extermination) de la Risiera di San Sabba où furent
emprisonnées, avant d'être transférées, de 12 000 à 15 000 personnes : des Juifs, des Slaves et des résistants italiens.
Le 1er mai 1945, les partisans communistes de Tito (IVe armée yougoslave) entrent à Trieste aux cris de Trst je naš
(« Trieste est à nous »). Le lendemain, 2 mai, la 2e division néo-zélandaise du général Bernard Freyberg entre
également en ville. Les communistes yougoslaves y restent néanmoins pendant 40 jours et, sous l'œil désapprobateur
mais expectatif des Alliés, supervisent la sanglante épuration de la société triestine. Les fascistes sont
systématiquement exécutés, ainsi que, selon leur attitude, leurs familles et de nombreux autres Italiens refusant que
Trieste ne passe à la Yougoslavie. Parfois, l'exécution est précédée d'un procès expéditif et d'une condamnation à mort.
L'« extermination de la vermine fasciste » et des résistants irrédentistes est appelée « massacres des foibe » (du nom de
ces cavités naturelles) mais peut aussi se dérouler en pleine nature ou dans le camp, créé par les nazis, de Risiera di
San Sabba.
En 1947, le traité de Paris crée un « Territoire libre de Trieste » sous contrôle de l'ONU, coupé en deux zones, l'une
anglo-américaine (zone A), avec 311 000 habitants en grande majorité italiens et comprenant la ville de Trieste, l'autre
yougoslave (zone B), avec 54 000 habitants en grande majorité slovènes et croates, comprenant la ville de Capodistria
(Koper). La plus grande partie de la population de la zone B (40 000 Italiens, mais aussi des Croates et Slovènes)
abandonne cette région entre 1947 et 1956, poussée par la terreur communiste et les massacres des foibe. Par le
protocole d'accord du 26 octobre 1954, le territoire « libre » est partagé : la zone A au nord retourne à l'Italie, tandis
que la zone B au sud va définitivement à la Yougoslavie et, au sein de celle-ci, est partagée entre la Croatie et la
Slovénie.
Ce n'est qu'avec l'entrée en vigueur officielle le 11 octobre 1977 du traité d'Osimo signé le 10 novembre 1975 par
l'Italie et la Yougoslavie, que cette dernière reconnait l'appartenance de Trieste et de son territoire à l'Italie, qui, de son
côté, renonce à revendiquer l'ancienne zone B. Trieste perd ainsi définitivement une grande partie de son ancienne
province de l'Istrie au profit de l'ancienne Yougoslavie. L'émergence des nouveaux États voisins (Slovénie et Croatie)
rend ce traité caduc et, en Italie, des voix s'élèvent pour la renégociation d'un nouveau traité, mais leur intégration dans
l'Union européenne respectivement en 2004 et 2013 ouvre les frontières à partir du 21 décembre 2007 (adhésion de
fait de la Slovénie au traité de Schengen). Trieste est donc « réunie » à son arrière-pays pour un temps, mais la crise
migratoire de 2015 et celle de Covid-19 de 2020 ont amené l’Italie et la Slovénie à refermer temporairement leur
frontière.
Politique et administration
Administration municipale
Jumelages
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La ville de Trieste a depuis plusieurs dizaines d'années engagé des processus de jumelages avec :
Population et société
Démographie
Habitants recensés
Communauté slovène
[réf. nécessaire]
À travers le vaste territoire communal de Trieste, qui s'étend jusqu'à la frontière avec la Slovénie, on rencontre aussi
des faubourgs et des localités du haut-plateau karstique dans lesquels vit une communauté de langue et de culture
slovènes (5 % de la population communale suivant le recensement de 1971), qui dispose de son propre réseau
scolaire.
Il faut par ailleurs noter que de l'autre côté de la frontière se trouve une communauté italienne istrienne qui
maintient des liens avec l'Italie, et plus particulièrement avec Trieste qui a accueilli après la Seconde Guerre
mondiale près de 40 000 réfugiés italiens (profughi, esuli) d'Istrie et de Dalmatie, des régions devenues yougoslaves
en 1945.
Enseignement
Trieste était siège depuis 1877 d’une célèbre école supérieure de commerce,
la Scuola superiore di commercio ainsi que d’une école d’architecture. La
Scuola superiore di commercio, fondée par le baron Pasquale Revoltella, est
instituée par dotation privée durant l'administration des Habsbourg. Le
souhait de Trieste d’accéder au statut universitaire fut l’objet d’âpres tensions
entre l’administration autrichienne qui refusait cette création et la composante
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italienne de l’élite intellectuelle de la ville qui désirait cette ouverture . Après Université de Trieste.
le rattachement de Trieste au royaume d'Italie, la fusion de l’école supérieure
et d'autres instituts est effective dès 1919. Le décret royal du 8 août 1924 dote
Trieste d’une université appelée tout d’abord Regia Università degli studi economici e commerciali. Après la Seconde
Guerre mondiale et au retour de Trieste à l'Italie, l'université de Trieste prend le nom d’Università degli studi di Trieste
et intègre de nouvelles facultés comme celles de pharmacie, de médecine, de
chirurgie et plus tard de sciences politiques. Les dernières créations de
l’université sont un institut de langues pour traducteurs et interprètes, un
institut de psychologie (1997) et un institut d’architecture (1998). Peu à peu
l’Université de Trieste gagne en prestige et accueille de nombreuses unités de
recherche scientifique.
13, 14
Trieste est devenue « Cité de la Science », accueillant le principal parc
scientifique italien et des chercheurs du monde entier. Université de Trieste (façade
principale).
L’Università degli Studi se compose de douze instituts : architecture,
économie, pharmacie, jurisprudence et droit, ingéniérie, lettres et philosophie,
médecine et chirurgie, psychologie, sciences politiques, sciences de l'éducation et de la formation, sciences
mathématiques, physiques et naturelles, langues modernes pour interprètes et traducteurs. Ils sont constitués de vingt
départements de recherches thématiques.
En 2009, Trieste est notée comme accueillant la deuxième meilleure université d’Italie (selon une classification établie
18
par Il Sole 24 Ore ) ; en 2013, selon le Classement mondial des universités QS elle apparaît dans les 500 meilleures
19
universités mondiales . En 2013, selon un autre classement global elle est au nombre des 250 premières universités
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mondiales .
Langues
La ville de Trieste dispose de lieux de culte de la plupart des religions. Trieste était au tournant du XXe siècle, une ville
ayant de fortes communautés religieuses minoritaires : orthodoxes grecs et serbes, arméniens, protestants (luthériens,
réformés, vaudois et anglicans) et surtout la communauté juive, d'influence économique, politique et culturelle notable.
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La communauté juive de Trieste comptait en 1900 entre 5 000 et 7 000 membres , installés là depuis le Moyen
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Âge au sein d'un ghetto créé vers 1690 autour du Corte Trauner , et ayant un rôle économique et culturel majeur
pour la ville. De 1908 à 1912 fut édifiée une vaste synagogue dans le centre-ville, via San Francesco sur les plans des
architectes Ruggero et Arduino Berlam qui la construiront dans un style rappelant les églises syriennes datant de
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l'Empire romain . Inaugurée en 1912, elle constitue la plus grande synagogue d'Europe avec celle de Budapest,
selon que l'on considère la surface ou le volume.
En 1938, avec la promulgation des lois raciales fascistes, la communauté en majorité ashkénaze émigra massivement
dans le reste de l'Europe et aux États-Unis. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'extermination de la communauté
juive dans les camps d'Europe centrale et surtout dans l'un des seuls camps italiens de concentration dénommé la
Risiera di San Sabba réduisit fortement la population juive de Trieste. De nos jours, la communauté hébraïque de
23
Trieste compte environ 700 personnes .
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Les baha'is disposent d'un centre, l’Assemblea spirituale locale Baha'i di Trieste, où ils organisent des conférences
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et participent à des réunions interreligieuses .
Église anglicane de
Trieste
Franc-maçonnerie triestine
L'implantation de la Franc-maçonnerie à Trieste remonte au XVIIIe siècle [réf. nécessaire]. Ses premiers membres se
réunissaient au Casino San Pietro. En 1774 une première loge régulière est fondée sous le nom de Alla Concordia
dans le Borgo Teresiano. Son grand-maître était le consul général des Pays-Bas à Trieste, Emilio Baraux [réf. nécessaire].
Interdite pendant le règne de l'empereur François II, la maçonnerie triestine
connaît une période de renaissance sous les occupations françaises de 1797,
1805 et 1809. Une loge maçonnique est érigée Via Commerciale sous le nom
de La Vedovella (la petite veuve). En 1816, le retour des Autrichiens rétablit
l'interdiction de la maçonnerie qui rentre dans la clandestinité [réf. nécessaire].
Les sous-sols de la Rotonda Pancera, une construction néo-classique située
via San Michele, servent alors de lieu de réunion aux francs-maçons de
Trieste et une loge y est aménagée.
Économie
Le port
Trieste, en tant que ville frontière et ouverte sur la mer, fut durant de
nombreuses années une ville d'échanges commerciaux portuaires importants,
et un des plus grands ports de la Méditerranée. L'activité portuaire s'est
fortement réduite durant l'entre-deux-guerres mais reste très présente au
niveau de la gare maritime et des différentes installations portuaires du nord et
du sud de la ville.
Transports
La ville possède deux importantes gares, l'une au nord, la gare centrale de Trieste, accueillant le trafic en provenance
de l'Italie et du reste de l'Europe occidentale, l'autre au sud-ouest, la gare de Trieste Campo Marzio, qui était tournée
vers la côte dalmate et l'Europe centrale. Cette dernière gare est aujourd'hui transformée en un musée ferroviaire.
En 1899, la ville de Trieste adopta le projet de tramway de l'ingénieur-architecte Eugenio Geiringer pour la
construction de la ligne Trieste-Opicina, qui impliquait du fait de la forte déclivité du terrain (une différence de 348 m
et une pente moyenne de 8 % pouvant atteindre ponctuellement 26 %) une attention tout à fait particulière. C’est un
système mixte combinant tram à traction électrique et crémaillère (système Strubb), remplacée en 1928 par un
funiculaire, qui fut choisi et qui n'a pas son équivalent ailleurs dans le monde. La ligne part de la piazza Caserma
(aujourd’hui piazza Oberdan) et gravit ensuite la pente raide de Scorcola et circule à travers les bourgades de Cologna,
Conconello et Banne avant d’atteindre Opicina, le tout à 7 km/h. La mise en œuvre et la gestion des travaux est
confiée à la Società Anonima delle Piccole Ferrovie di Trieste, établie en 1901 avec un capital privé. Le concepteur du
projet Eugenio Geiringer en exerça les fonctions de directeur. La société obtint une concession pour 50 ans qui fut
prolongée jusqu'en 1961. Les travaux durèrent un an et l’ouvrage fut achevé à la fin de l’été 1902. Le tram fut
inauguré le 10 septembre 1902 dans un grand élan de joie par la population triestine. Mais l'enthousiasme ne dura pas
longtemps : dans les premières heures du 10 octobre 1902 et ce à peine un mois après sa mise en exploitation, un
accident se produisit : par un jour de fort vent (la bora), l'une des motrices se mit à dévaler la colline à toute vitesse et
heurta une maison. Heureusement, il n'y eut pas de victimes, mais le tramway fit l'objet de critiques acerbes sur la
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sécurité des systèmes, que l'on s'empressa de renforcer .
Cet incident inspira une célèbre chanson populaire triestine el tram di Opcina ou encore appelée la Bora et qui est
toujours très en vogue en Italie et à Trieste [réf. nécessaire].
Ce tramway est toujours en fonction et relie Trieste à Opicina sur une ligne historique constituant le dernier exemple
en Europe de traction mixte (électrique dans les parties normales et à fumiculaire dans les fortes pentes). Cette ligne est
aujourd'hui devenue touristique en montant sur les hauteurs de la ville et offrant un panorama unique sur le golfe.
De plus, la ville de Trieste possède aussi un réseau de bus moderne bien développé, ce transport est le plus utilisé dans
la région Frioul-Vénétie Julienne et comporte 51 lignes.
Monuments
La ville s'organise autour du port, du Grand Canal et de la place centrale ouverte sur la mer, appelée piazza Unità
d'Italia.
Les restes de la présence romaine sont visibles avec le théâtre romain qui pouvait accueillir 6 000 spectateurs et l'arc
de Ricardo datant tous deux du Ier siècle av. J.-C., le forum romain avec vestiges d'une basilique civile, ainsi que les
restes de deux aqueducs romains dont le plus long mesurait 17 kilomètres, ainsi qu'un lapidarium.
Parmi les principaux lieux de culte de la ville se trouvent la cathédrale catholique de San Giusto, la basilique de San
Sivestro (culte vaudois), l'église catholique Santa Maria Maggiore, l'église catholique Sant'Antonio Taumaturgo, le
Temple luthérien, l'église orthodoxe serbe San Spiridone et l'église orthodoxe grecque San Nicolò, ainsi que la
synagogue de Trieste qui est l'une des deux plus grandes d'Europe et rappelle l'important passé hébraïque attaché à la
ville.
La ville présente aussi de belles places, parcs et jardins, palais, théâtres, villas, fontaines et monuments divers, ainsi
que plusieurs châteaux.
C'est la place principale de Trieste autour de laquelle toute la vie de la ville s'organise. Appelée à l'origine Piazza San
Pietro ou Piazza Grande, puis Piazza Francesco Giuseppe (du nom de l'empereur François Joseph d'Autriche), elle prit
le nom de Piazza Unità d'Italia en 1918 à la suite du rattachement de Trieste à l'Italie. Elle se trouve au pied de la
colline de San Giusto, entre le quartier construit par l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche (Borgo Teresiano) et le
quartier construit à l'époque de l'empereur Joseph II de Habsbourg-Lorraine (Borgo Giuseppino). La place planifiée
dès 1788 par l'architecte Domenico Corti, de plan rectangulaire
est encadrée de nombreux édifices publics et palais. De par sa
superficie (10,368 m2) elle est la plus vaste place d'Europe qui
s'ouvre sur la mer. Elle est prolongée par un quai au nom
célèbre : le Molo Audace.
Légende
Creusé de 1754 à 1756 à l'emplacement d'anciens marais sur un projet de l'architecte vénitien Matteo Pirona, il
permettait aux navires d'entrer au cœur de la cité. Il se situe au cœur du Borgo Teresiano, quartier construit sous
l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. À l'origine sa longueur arrivait jusqu'à hauteur de l'église Saint-Antoine-le-
Thaumaturge. Cette dernière partie fut comblée pour permettre la construction d'une place. De nos jours la
construction d'un pont fixe appelé Ponterosso et qui donne le nom au quartier, ne permet plus aux voiliers d'aborder.
Seules de petites embarcations y ont accès. Sur ses rives s'élèvent l'église San Spiridone ainsi que les palais : le
Palazzo Carciotti (1805 - architecte Matteo Pertsch) siège de la capitainerie du port de Trieste, le Palazzo Genel (1873
- architecte Domenico Monti), le café historique Stella Polare, le Palais Gopcevich, aujourd'hui musée (1850 –
architecte Giovanni Andrea Berlam), le Palais Aedes appelé aussi le « gratte-ciel rouge » (1928 - architecte Arduino
Berlam). À noter aussi sur l'un des ponts construit en 1832 du Canal Grande appelé Ponterosso, la statue en bronze de
l'écrivain James Joyce (1882-1941) qui habitait le quartier. Au bord du Canal Grande, sur la petite place homonyme
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appelée Piazzetta Ponterosso se trouve une belle fontaine avec une statue, construite en 1753 par Mazzoleni .
Elle se trouve située sur la colline homonyme. Elle présente le plan d'une
basilique paléochrétienne à cinq nefs, avec presbytère en abside et sol en
mosaïques. Quelques vestiges antiques sont insérés dans la construction. Elle
a été construite au Ve siècle sur le site d’une basilique civile et d’un ancien
temple romain dédié à la triade Jupiter, Junon et Minerve. Au cours des
siècles l'église primitive à trois nefs a subi de nombreux et substantiels
changements pour des raisons inconnues de nous. Une première restauration La cathédrale San Giusto.
a lieu en 547 par le premier évêque de Trieste connu répondant au nom de
Frugifero. Deux autres édifices religieux lui ont été rajoutés : une petite
cathédrale dédiée à la Vierge puis au Xe siècle, la chapelle destinée à recueillir les reliques de saint Juste (san Giusto).
Des trois nefs de l'ancienne cathédrale, ne subsiste aujourd'hui que la nef centrale le long de laquelle il y a deux
rangées de colonnes d’origine byzantine. Du presbytère subsiste la magnifique mosaïque du XIIe siècle représentant le
Christ, saint Giusto et saint Servolo, œuvre probable de maîtres originaires de Vénétie, ainsi qu’en abside la chapelle
dédiée à saint Apollinaire. À noter également un baptistère d’origine romane. La nef de la cathédrale actuelle vit le
jour au XIVe siècle, à la suite de la fusion de l'ancienne cathédrale et de la chapelle par la volonté de l’évêque Roberto
Pedrazzani de Robecco. Le bâtiment est orné d'une magnifique rosace gothique en calcaire triestin, insérée dans le
grès de la façade. Le clocher est construit sur un propylée du Ier siècle et comporte divers vestiges antiques. Une statue
de saint Juste y figure en bonne place. Le clocher de San Giusto et ses cloches ont été longtemps un symbole
irrédentiste pour les patriotes de toute l’Italie. Une célèbre chanson italienne porte le nom « les cloches de San
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Giusto » et a été interprétée notamment par Luciano Pavarotti. La cathédrale a le statut de basilique . L'homme
politique français Fouché, « régicide » de Louis XVI, « conventionnel » en mission de répression à Moulins et Nevers
en 1793 et ministre de la police de Napoléon Ier et, brièvement, du roi Louis XVIII, y a été inhumé dans la crypte à
son décès à Trieste en exil, en 1820. Il fut plus tard inhumé en 1875 par son fils à Ferrières (Seine-et-Marne).
Basilique catholique Santa Maria Maggiore (Sainte-Marie-Majeure, dite dei Gesuiti - des Jésuites)
C'est l'une des grandes églises de Trieste, construite de 1627 à 1682 en style
baroque, surplombant la scénique Scalinata delle Medaglie d’Oro. Sa façade
est attribuée à l'architecte jésuite Andrea Pozzo (1647-1709). Son plan
librement inspiré de celui de l'église du Gesù de Rome est celui d'une vaste
croix latine. La basilique est divisée en trois nefs par deux rangées de piliers.
La nef centrale est surmontée d'une vaste coupole. Le transept gauche abrite
un autel dédié à saint Ignace de Loyola et celui de droite, un autel dédié à
saint François Xavier, à la fois le fondateur et l'un des premiers disciples de
l'ordre des jésuites. L'un des autels majeurs est dédié au Christ crucifié.
D'autres autels historiques ornent l'église comme celui offert par le baron La basilique Santa Maria Maggiore.
Pasquale Revoltella et dédié à la Madonne des Grâces. Une des chapelles de
droite est dédiée à la Madonne della Salute, le tableau qui s'y trouve est
attribué au peintre Sassoferrato ou à son école. L'autel majeur de la chapelle est consacré à la Madonne della Salute et
reste un lieu de pèlerinage privilégié des Triestins. Cette dévotion se rattache à la fin d'une épidémie de choléra
survenue en 1849 et Trieste fête depuis la Madonne della Salute le 21 novembre. Les grandes orgues de la basilique
ont été restaurées en 2009. Dans la basilique repose également la dépouille du bienheureux Monaldo de Capodistria,
décédé en 1278. La basilique est aussi connue pour ses souterrains.
Érigée en 1786, elle a été rénovée par l'architecte Matthias Pertsch en 1819.
Elle se présente comme une construction avec deux campaniles et héberge
une importante iconostase.
La tradition rapporte qu'elle fut érigée sur les fondations de la maison natale de deux martyres (en 254) : sainte Thècle
et sainte Euphémie. Elle fut plus tard dédiée à saint Sylvestre, pape à l'époque de l'empereur Constantin le Grand. Elle
a conservé son aspect antique primitif, malgré l'ajout de baies gothiques à côté du clocher dans sa structure romane du
e
XI siècle. En raison de ses caractéristiques remarquables, elle est classée comme monument national.
La petite basilique Saint-Sylvestre abrite de nos jours la communauté évangélique réformée, réunissant la communauté
de confession helvétique et de la communauté vaudoise.
Situé via delle Monache, le monastère Saint-Cyprien est occupé depuis 1426
par des moniales bénédictines. La façade de la chapelle abbatiale, à triple
portique d'entrée, est du XVIIIe siècle. L'intérieur de la nef unique héberge des
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autels de style rococo .
Cette monumentale église de Trieste fut projetée en 1825 en style néo- La cathédrale Sant'Antonio Nuovo vu
classique par l'architecte Pietro Nobile et fut terminée en 1849. Sa façade du Canal Grande.
principale est marquée par six imposantes colonnes et offre une belle
perspective au bout du Grand Canal. Elle est surmontée d'une coupole. Deux
clochers encadrent sa façade arrière. L'intérieur présente une fresque du peintre Sébastiano Santi. Le décor du maître-
autel est de l'artiste Alessandro Longhi.
Église du Christ (Christchurch) de la communauté anglicane
Elle se trouve via San Michele. Elle fut construite en 1829 en style néo-classique par la grande communauté de
commerçants britanniques résidant alors à Trieste. Acquise en 1985 par la ville et complètement restaurée, elle dessert
une fois par mois la communauté anglicane actuelle de Trieste.
Construite par les architectes Giovanni Berlam et Giovanni Scalmanini sur un projet de l'architecte Zimmermann de
Breslau, elle fut inaugurée en 1874. Elle est de style néogothique et la hauteur de son clocher est de 50 mètres.
Capella Civica Madonna del Rosario (chapelle civique catholique de la Madonne du Rosaire)
Elle est l'une des petites églises anciennes de la ville. Au XVIIe siècle, les nobles triestins avaient l'habitude de s'associer
en congrégations religieuses et créèrent en 1613 à la suite de la bataille de Lépante (7 octobre 1571) une fraternité de
dévotion mariale dédiée au Rosaire. Dans l'ancien centre-ville, Piazza Vecchia, ils décidèrent de construire cette
chapelle civique qui fut bâtie en vingt ans de 1631 à 1651. De discrets ornements baroques agrémentent sa façade.
Aussi appelé Temple de Montegrisa, il est érigé à près de 350 mètres au-
dessus du golfe de Trieste et est entouré d'une vaste pinède. C'est un édifice
moderne (haut de 45 mètres) construit sur projet de l'ingénieur Antonio
Guacci et de l'architecte Nordio par volonté de l'archevêque de Trieste,
Monseigneur Santin, de 1959 à 1966.
Cette petite église est située dans le parc naturel de la Val Rosandra (au Sud- Sanctuaire de Montegrisa.
35
Est de Trieste). Elle date probablement du XIIIe siècle .
Ce prestigieux bâtiment fut construit Piazza Unità d'Italia de 1880 à 1882 par
l'architecte viennois Heinrich von Ferstel. Le maître d'œuvre en était un autre
architecte viennois Josef Horwath, assisté dans la construction de l'ouvrage
par les architectes Geiringer, Vallon, Fumis et Jessersitz de Trieste.
Le Palazzo della Banca d’Italia se situe au 141, via Cavour. Il fut construit en
style néo-Renaissance italienne par l'architecte triestin Eugenio Geiringer et
l’architecte austro-hongrois Müller tout au début du XXe siècle. Il se présente
comme un bâtiment massif et très richement orné à trois étages avec un rez-
de-chaussée surélevé. L’entrée principale est surmontée d’un balcon
d'honneur représentatif.
Palais Gopčević
La construction rouge et blanche située le long du Grand Canal est conçu par
l’architecte Giovanni Andrea Berlam en 1850. Le palais est le siège du musée
théâtral Carlo-Schmidl.
La Grande Poste et la place Vittorio
Palais Genel
Veneto.
Le palais est l'œuvre de l'architecte Domenico Monti qui le réalise près du
Grand Canal en 1873, la façade principale donnant sur la Piazza Ponterosso.
Maison Smolars
Cette maison de cinq étages est construite en 1906, via Dante, dans le style
« Liberty » (correspondant à l'Art nouveau en Italie).
Palais Leo
Palais Modello
Le palais est construit de 1871 à 1873 en lieu et place des anciennes églises
Saint-Pierre et Saint-Roch sur un projet de l'architecte Giuseppe Bruni.
Palais Carciotti
Il fut construit à partir de 1798 dans le style néo-classique d'après les plans de
Matthias Pertsch pour le négociant grec Demetrios Karkiotis établi à Trieste
en 1775. Après des modifications dues à l'architecte Giovanni Righetti, le
bâtiment est achevé en 1803.
Cette demeure hébergea le commandement de la Troisième Armée durant la Première Guerre mondiale, assuré par le
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général Emanuele Filiberto, duc d'Aoste .
Maison Stratti
La façade de la Casa Stratti, qui donne sur la piazza Unità d'Italia, fut bâtie en 1872 sur le projet des architectes
Eugenio Geiringer et Domenico Righetti qui représente la dernière phase du style néo-classique triestin.
Le Palais de la Bourse
Le château fortifié est édifié sur la colline de San Giusto qui surplombe
Trieste. Il a été bâti en deux siècles de 1470 à 1630 à proximité du Forum
romain. À l'intérieur se trouve le Musée municipal du Château, hébergeant
principalement une grande collection d'armes anciennes (et une salle
d'instruments de musique anciens). On peut y voir aussi une Allégorie de
Venise, datant de la fin du XVIIe siècle par le peintre baroque vénitien Andrea
Celesti.
Château de Miramare
Villa Fausta
Eugenio Geiringer agrandit et modifia cette villa construite au no 5, Salita di Gretta, en 1855 par l’ancien maire de
Trieste Muzio Giuseppe Spirito de’Tommasini (1794-1879), qui était aussi un célèbre botaniste. Le nom de villa
Fausta a pour origine le prénom de Livia Fausta Veneziani qui fut plus tard propriétaire des lieux et l’épouse du
célèbre écrivain Italo Svevo (1861-1928). Italo Svevo résida quelque temps dans cette villa.
Villa Engelmann
Située au cœur d'un parc, elle fut conçue par volonté de Francesco Ponti en 1840 avant de devenir la propriété de
Frida Engelmann en 1888. Elle fait face à l'église Beata Vergine delle Grazie.
Construite sur projet de l'architecte Friedrich Hitzig et réalisée par Giuseppe Sforzi de 1856 à 1858 dans un style
Renaissance tardif en l'honneur de l'empereur d'Autriche Ferdinand I. Elle abrite aujourd'hui un institut post-
universitaire. Elle est entourée d'un vaste parc.
Villa Necker
Maison domaniale d'un riche commerçant nommé Antonio Strohlendorf et embellie par l'architecte français Champion
en 1784. Elle sera acquise par le comte d'origine égyptienne Cassis Faraone en 1790. Le comte Cassis Faraone lui
adjoindra une orangerie et aménagera le parc. La villa servira de refuge et d'habitation à Jérôme-Napoléon Bonaparte
(1805-1870). Elle est de style néoclassique.
Villa Murat
Appelée aussi Villa di Campo Marzio, elle était de style néoclassique et ressemblait à la Villa Necker. Elle appartint au
Vice-Roi de Naples, Joachim Murat et fut habitée par Caroline Bonaparte et Elisa Baciocchi. La villa été démolie au
début du XXe siècle pour faire place à une unité de traitement du riz, également abandonnée puis démolie. Dans son
parc, s'élevait un petit théâtre construit en 1830, également démoli en même temps que la Villa Murat.
Situé piazza della Libertà, il se compose de la statue en bronze de l'impératrice d'Autriche Élisabeth de Wittelsbach
(1837-1898) dite Sissi et d'un monument en marbre blanc de Carrare (Italie). Il marque l'hommage du peuple
triestin [réf. nécessaire] à la souveraine décédée de mort violente à Genève le 10 septembre 1898. Le monument fut érigé
par souscription publique en 1912 par le sculpteur et architecte Francesco Seifert [réf. nécessaire]. En 1921 le monument
fut entreposé pour raisons politiques dans un local du château de Miramare et remis en place en 1997 par le chargé
38
aux affaires culturelles Roberto Damiani après maintes polémiques .
La statue de Maximilien Ier, réalisée par le sculpteur Johann Schilling, a été inaugurée à son actuel emplacement
piazza Giuseppina le 3 avril 1875 en présence de l'empereur François-Joseph d'Autriche [réf. nécessaire]. Déposée pour
raisons politiques dès la fin de la Première Guerre mondiale, puis remontée dans le parc du château de Miramare en
39
39
1961, elle a regagné son emplacement d'origine le 19 décembre 2008 .
Situé Piazza San Giovanni, il a été éalisé en deux étapes par le sculpteur Alessandro Laforet en 1906 et
1920 [réf. nécessaire].
Cet hôtel quatre étoiles a été construit en 1911 par l'architecte Autrichien Ladislas Fiedler. Des sculptures et des
colonnes en décorent la façade. Il se situe près de la piazza Unità d'Italia donnant sur le golfe de Trieste.
Phares de Trieste
Dès l’époque romaine, le port de Trieste s’est doté d’un phare attesté par des écrits du XVIIe siècle signalant l’existence
de vestiges d’un phare de cette époque à l’emplacement actuel du phare Lanterna. Ce phare avait comme fonction de
signaler aux marins l’écueil nommé Scoglio dello Zucco et d’éviter les échouages. Au XVIIe siècle un capitaine nommé
Cesareo fait ériger, à la suite d'une grâce obtenue, une chapelle dédiée à saint Nicolas de Myre qui avait fonction de
signal et d’accueillir une lanterne perpétuelle. Tombée à l’abandon, cette chapelle est remplacée en 1744 par un phare
plus puissant par volonté spéciale de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Ce projet coûteux dote le port de Trieste
d’un phare important qui attire des visiteurs. En 1797, Napoléon souhaite le visiter lors de son séjour à Trieste. Ce
phare fonctionne jusqu’en 1833 et est alors remplacé par le phare Lanterna sur un projet de l’architecte Matteo
Pertsch. Sa portée était à l’origine de 12 milles marins portés plus tard à 16 milles, ce qui était considérable pour
l’époque. L’agrandissement du port de Trieste rend nécessaire la construction en 1927 d’un autre phare bien plus
important, le phare de la Victoire. Sa portée est de 35 milles marins.
Le phare est situé sur le site d'un ancien fort militaire désaffecté du molo
43
Fratelli Bandiera, dédié aux frères Bandiera . Le phare est construit de
1831 à 1833 en pierre calcaire du karst en provenance d’Aurisina par le
maître d’œuvre Valentino Valle sur projet de l’architecte Matteo Pertsch
(1769-1834) approuvé par le conseiller et architecte Pietro Nobile (1776-
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1854) . Il est inauguré le 12 février 1833 et fonctionne jusqu’en 1969. Sur
sa base fortifiée surmontée de créneaux était placé un canon dont le tir
signalait midi, ce qui constituait une attraction pour les Triestins. Après une
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période de total abandon, il est restauré et devient en 1992 siège de la
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Ligue navale de Trieste .
Construit au XIXe siècle par l'architecte Nicolò Bruno, c'est l'un des plus
importants théâtres d'Italie. Il comportait à l'origine plus de 5 000 places
assises. Son aspect actuel est dû à des restaurations entreprises en 1928 puis
en 1969 par Umberto Nordio qui portèrent le nombre de places assises à Politeama Rossetti.
1 531 places. Les dernières restaurations (1999-2001) sont l'œuvre des
architectes Luciano Celli et Marina Cons.
Teatro romano
Théâtre romain dont la construction remonte au Ier ou IIe siècle, il a été
restauré en 1938 et accueille de nos jours des spectacles estivaux de plein-air.
Il a été fondé le 22 avril 1976 grâce à l'initiative des acteurs Orazio Bobbio,
Ariella Reggio, Lidia Braico et du régisseur Francesco Macedonio.
Se situe Piazza Duca degli Abruzzi. Il a été créé par la coopérative culturelle Sala Tripcovich.
Bonawentura en 1990.
Se situe Via Edoardo Weiss. Sa restauration a débuté vers 1990 mais c'est seulement en 2008 qu'il a pu à nouveau
accueillir son public. Sa capacité maximale est de 250 sièges.
Teatro la Barcaccia
Se situe Via dell'Istria. C'est un groupe théâtral qui s'est constitué en 1977.
Se situe Via Ananian. Son activité est variée: théâtre, événements divers, danse et cinéma.
Se situe Via San Cilino. A été fondé en septembre 2000. Son répertoire intègre des œuvres en dialecte triestin.
Sala Tripcovich
Elle est conçue par l'architecte triestin Umberto Nordio en 1935 comme gare routière et transformée en théâtre. La
salle comporte près de 1 000 places assises. Elle porte le nom du Baron Raffaello de Banfield Tripcovich (1922-
2008), directeur du théâtre Verdi de Trieste.
Se situe Via Petronio. Il a été créé en 1907. Détruit par un incendie criminel en 1920, il est recréé en 1945.
Caffè Tommaseo
Le caffè Tommaseo a été ouvert en 1830. Il est le plus ancien café de Trieste et a été nommé d'après l'écrivain dalmate
Niccolò Tommaseo (1802-1874). Les décorations du café sont l'œuvre du peintre Gatteri. Les miroirs ont été
spécialement conçus et fabriqués en Belgique. Le café Tommaseo a été restauré en 1997. Il est également célèbre pour
avoir introduit au début du siècle, la crème glacée.
Caffè Tergesteo
Il se trouve aujourd'hui à l'intérieur de la galerie couverte homonyme et est connu pour ses verrières qui narrent des
épisodes de la vie triestine d'alors. Fondé en 1863 il se situait tout d'abord face au théâtre lyrique Giuseppe Verdi avec
des terrasses ouvertes. Localisé également près de la Bourse, il était un traditionnel point de rencontre fréquenté par les
hommes d'affaires et l'élite culturelle de la ville. L'écrivain triestin Umberto Saba (1883-1957) lui dédia un couplet
dans son œuvre (« Café Tergeste, tu réconcilies l'Italien et le Slave dans la nuit tardive, le long de ton billard »).
Bar Cattaruzza
Situé dans l'ancien « gratte-ciel » en style Art nouveau construit de briques et en pierre d'Istrie par l'architecte Arduino
Berlam, il conserve son aménagement d'intérieur d'époque et ses belles mosaïques.
Pâtisserie Pirona
Fondé en 1900 par Alberto Pirona sur via della Barriera Vecchia,
l'établissement est de style Art Nouveau. Fréquentée par la noblesse, la
bourgeoisie et l'élite intellectuelle de Trieste, dont James Joyce qui a vécu au
no 32 de la même rue et passait des heures dans cette pâtisserie. À la fin des
années 1980, la famille De Marchi acquiert la pâtisserie d'Oscar Pirona,
dernier propriétaire de la famille fondatrice. Depuis 1991, la pâtisserie Pirona
fait partie de l'association « Locali Storici d’Italia » qui regroupe les locaux
chargés d’histoire de l'Italie et dont l’objectif est d'améliorer la qualité du
La pasticceria Pirona.
tourisme historique et culturel relativement à ces lieux qui ont réussi à
préserver intact le mobilier et l'atmosphère du passé.
Pâtisserie La Bomboniera
Cette pâtisserie, fondé en 1850 par la famille d'origine hongroise Eppinger, compte parmi les plus anciennes d'Italie.
C'est la dernière pâtisserie de Trieste en style Art nouveau demeurée intacte depuis plus d'un siècle. L'établissement a
pour spécialités les pâtisseries d'Europe centrale d'origine austro-hongroise (strudel, kugelhopf, dobos…) et spécialités
triestines (putizza, presnitz…), de tradition cachère et dans un four à bois qui date de 1850.
Dialecte triestin
Au XVIIIe siècle, le dialecte triestin (dialecte de type vénète) a remplacé le tergestino, le vieux type local dialectal rhéto-
roman frioulan. Le triestin également parlé par des écrivains et des philosophes, reste la langue la plus largement
utilisée dans la famille et dans de nombreux contextes sociaux d'un caractère informel et parfois formel, en parallèle,
en situation de diglossie, à l'italien, la langue et administrative, qui reste principal vecteur de communication dans les
relations d'un caractère public.
Parmi les écrivains ayant écrit en dialecte triestin peuvent être cités :
Bains de mer
De fin mai à septembre, une immense partie de la population de Trieste répond à l'appel des bains de mer, dans un des
établissements balnéaires privés (bagno) ou sur une des plages publiques qui se succèdent entre Muggia et Sistana.
Cette tradition multiséculaire a notamment laissé dans le patrimoine de la ville le Bagno Lanterna, construit sous
l'empire austro-hongrois et qui présente encore aujourd'hui la particularité de séparer les hommes et les femmes sur la
plage. À côté se trouve entre autres le Bagno Ausone, dont l'architecture est marquée par les années 1930.
La plage publique de Trieste à proprement parler est Barcola, dont la pinède et la promenade en béton transformées en
plage improvisée sont prises d'assaut en haute saison.
Littérature
Trieste est et a toujours été une pépinière d'écrivains du fait de son multiculturalisme et cosmopolitisme. Son université
est renommée et ses cafés littéraires sont célèbres.
Vladimir Bartol
Jovan Vesel Koseski
Boris Pahor, un Triestin appartenant à la communauté slovène de la ville
(qui a écrit notamment Quand Ulysse revient à Trieste)
Alojz Rebula
Marko Sosic (http://editions-franco-slovenes-cie.e-monsite.com/pages/nos
-auteurs/sosi-marko.html) James Joyce (1882-
1941).
Écrivains de langue française
Theodor Däubler
Veit Heinichen
Julius Kugy, alpiniste humaniste de culture slovène (1858-1944)
Claudio Magris (*1939), écrivain, germaniste
Rainer Maria Rilke
Richard Francis Burton, qui a vécu à Trieste de 1871 jusqu'à sa mort en 1890
James Joyce, écrivain (1882-1941), qui résidera durablement à Trieste à partir de 1905 et y
enseignera l'anglais pendant la majeure partie des dix années suivantes
Écrivain en langue hébraïque
[réf. nécessaire]
Serge de Rome était un tribun militaire du IIe siècle qui appartenait à la quinzième
Légion Apollinaire mais qui avait séjourné pour un temps à Trieste où il avait
rencontré de nombreux chrétiens qui étaient devenus ses amis et où il s’était converti
au christianisme. Comme prévu, il fut rappelé à Rome à cause de ses sentiments
chrétiens et condamné. Mais, tandis que ses amis pleuraient, il les rassurait en disant
que Dieu ferait un miracle comme une démonstration que la religion chrétienne est la Le roman Mathias
seule foi vraie et qu’un signe leur serait envoyé à l’heure de sa mort. Il fut jugé par le Sandorf (1885) de Jules
cruel empereur Antiochus qui le condamna avec brutalité à porter des clous aux pieds Verne commence à
et de se rendre aux castrums de Saura, Tetrapirgius et de Rosapha. Il souffrait Trieste
beaucoup mais fut secouru la nuit par une armée d'anges qui s'approchèrent de lui et il
fut complètement guéri. Furieux, Antiochus décida alors de le faire disparaître et le
condamna à être mis à mort à Rosapha (actuelle Syrie) le 7 octobre 303 par
décapitation. Il tomba alors d’un ciel limpide sur le forum Trieste cette hallebarde
encore conservée dans le trésor de la cathédrale. La hallebarde ne rouille pas et
semble incorruptible. Sa représentation figure sur le blason de Trieste.
Sur son lieu de martyre fut construite une église pour recueillir sa dépouille. Puis au
e
V siècle on bâtit une grande basilique à Frigia en son honneur autour de laquelle se
développa une ville que l’empereur Justinien appela Sergiopoli. Saint Serge est l’un
des saints patrons protecteurs de la ville de Trieste et sa fête a lieu le 7 octobre de
chaque année. La hallebarde de saint Serge reste le symbole le plus marquant de la
ville. En son honneur on nomma une bourgade du territoire de Trieste en son nom.
Aujourd’hui cette bourgade s’appelle Črni Kal et se trouve en Slovénie. Un quartier
de la ville de Trieste porte depuis 1956 le nom de «borgo San Sergio».
Héraldique
Médias
Journaux et médias distribués à Trieste :
Quotidiens Périodiques Éditeurs TV Radio Internet
Sciences et technique
Georgio Aidinian, architecte
Arduino Berlam (1880-1946), architecte
Vinzenz Bronzin (1872-1970), mathématicien
Giuseppe Bruni (1827-1877), architecte
F. Bruyn, architecte de Trieste d'origine belge
Richard Francis Burton (1821-1890), explorateur mort à Trieste le 20 octobre 1890
Louis Cobai (1885-1942), maître d'œuvre, étudia l'architecture à Trieste
Walter Freiherr von Czoernig-Czernhausen (1883-1945), spéléologue
Eugenio Geiringer (1844-1904), architecte
Louis-Salvador de Habsbourg-Lorraine (1847-1915), géographe autrichien (résidence estivale
1876-1914 à Trieste)
Umberto De Mola né à Trieste, créateur de l'Alfa Romeo 6C 2500 De Mola
Richard Mollier (1863-1935), physicien
Silvio Polli (1904-1990), savant météorologue, climatologue, spéléologue, mathématicien, directeur
de l’Institut de géophysique de Trieste et académicien
Mutius von Tommasini (1794-1879), botaniste
Johann Joachim Winckelmann archéologue découvreur de Pompéi, mort à Trieste
Auguste Piccard (1884-1962) Trouva à Trieste des financements pour son second bathyscaphe qu'il
baptisa Trieste.
Théâtre et musique
Claudio Abbado, musicien et directeur d'orchestre, débuta à Trieste en
1959
Baron Raffaello de Banfield Tripcovich (1922-2008), directeur du théâtre
Verdi de Trieste
Fedora Barbieri (1920-2003), chanteuse
Roberto Benzi, chef d'orchestre
Piero Cappuccilli (1929-2005), chanteur
Giuliano Carella, directeur musical, a produit des réalisations au Teatro
Verdi
Violaine Corradi, compositrice et directrice musicale née à Trieste
Paul Henreid (1908-1992), acteur (Casablanca) et réalisateur
Franz Lehar, chef d'orchestre à Trieste, compositeur
Charlotte de Belgique,
Paolo Longo, maestro et chef d'orchestre impératrice du Mexique.
Josip Mandic (1883-1959), musicien
Mauro Maur, clarinettiste (*1958)
Alexander Moissi (1879-1935), acteur
Lorenzo Pilat, chanteur
Victor de Sabata (1892-1967), chef d'orchestre, compositeur et musicien né à Trieste
Mike Sponza, bluesman de Trieste
Giorgio Strehler (1921–1997), acteur, metteur en scène
Christine Turellier, première flûte solo de l'orchestre symphonique du Teatro Verdi de Trieste
Luca Turilli, né à Trieste, guitariste du groupe de métal Rhapsody Of Fire
Umberto Lupi, pianiste et musicien
Gutavo Adolfo Wieselberger, chef d'orchestre
Beaux-arts
Angelo Battista (né en 1927), peintre
Politique et religion
Andrea Bartolomasi, évêque
Gianni Bartoli (1900-1973), ancien maire de Trieste
Eugenio Geiringer, architecte, ingénieur, et homme politique
Charlotte de Belgique
Napoléon Joseph Charles Paul Bonaparte (1822 - 1891)
Jérôme Napoléon Charles Bonaparte (1814-1847), prince de Montfort
Luigi Fogar, évêque
Joseph Fouché (1759-1820), homme politique français mort à Trieste
Riccardo Illy (1955), ancien député, ancien maire de Trieste, ancien
président de région
Andrea Karlin, évêque
Maximilien Ier du Mexique (1832-1867), archiduc et empereur. Résida en
son château de Miramare (Trieste)
Guglielmo Oberdan (1858 - 1882), irrédentiste italien
Antonio Santin, archevêque Maximilien de
Georges-Alexandre Sarrejani (1878 - 1934), avocat d'affaires, escroc et Habsbourg, empereur du
un assassin Mexique (1863).
Raymond von Thurn und Taxis (1907-1986), prince della Torre e Tasso et
duc du Castel de Duino,
Renzo Tondo, homme politique, ancien président de la région
Médecine
Edoardo Weiss (1889-1970), médecin et psychanalyste
Franco Basaglia, médecin et psychiatre alternatif
Marie Bonaparte (1882-1962), pionnière de la psychanalyse qui séjourna à Duino.
Sport
Domenico Barzelato (1915-1983), champion de natation
Luigi Carnera (1875-1962), boxeur
Andrea De Adamich (1941-), pilote automobile
Ilario Di Buò, archer né à Trieste
Maurizio Fondriest (1965-), cycliste italien originaire du Trentin-Haut-Adige, dont le patronyme est
47
dérivé de Von Triest
Margherita Granbassi, escrimeuse née à Trieste
Cesare Maldini, footballeur
Giorgio Oberweger (né le 23 décembre 1913 à Trieste et décédé le 14 octobre 1998), athlète
médaille de bronze olympique (1936)
Max Tonetto, né à Trieste, footballeur à l'AS Roma
Autre
Mathilde-Létizia Bonaparte (1820-1904)
Paolo Petrini, cuisinier, chef de cuisine né à Trieste.
Bianca Maria Piccinino, journaliste et animateur de télévision, née à Trieste
Dans la fiction
Mort à Trieste de Bernard Poche.
Je m'en vais à Trieste de Nicole Brossard (2003) (poésies).
Classé sans suite de Claudio Magris, écrivain (1939), principalement sur la Risiera di San Sabba.
Le Stade de Wimbledon de Daniele Del Giudice.
Mathias Sandorf de Jules Verne.
Notes et références
1. « Popolazione Residente al 1° Gennaio 2018 » (http://demo.istat.it/pop2018/index3.html), Istituto
nazionale di statistica (consulté le 16 mars 2019)
2. Prononciation en italien standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
3. Antoine de GAUDEMAR, « Le Trieste de Svevo et Joyce », Libération, 19 octobre 2001 (lire en ligne
(https://www.liberation.fr/culture/2001/10/19/le-trieste-de-svevo-et-joyce_381106/))
4. Trieste città della scienza. Un sistema d'eccellenza-Trieste city of science. A system of excellence, éd.
Zar Federica, 2007.
5. (it) Trieste batte Aosta: è prima nella qualità della vita (http://www.ilsole24ore.com/art/SoleOnLine4/It
alia/2009/12/qualita-vita-2009.shtml?uuid=8055d2d4-ec79-11de-8611-3bf5bd190b43&DocRulesView
=Libero) dans Il Sole 24 Ore du 19 décembre 2009.
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[précision nécessaire].
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
Trieste (https://commons.wikimedia.org/wi
Trieste dai palazzi : vedute dai palazzi delle ki/Category:Trieste?uselang=fr), sur
Assicurazioni Generali Vincent Brunot et Isabella Wikimedia Commons
Bembo (Edition Generali, 2000)
Les Palais de Venise et Trieste vus des toits, Trieste, sur Wikivoyage
Vincent Brunot (Editoriale Generali, 2001)
Teatro Verdi : un teatro, una storia : stagione lirica
2004-2005 (Le Théâtre lyrique de Trieste), Vincent Brunot et Isabella Bembo, (Fondazione Teatro
Lirico "Giuseppe Verdi" (https://web.archive.org/web/20141021205700/http://www.teatroverdi-trieste.
com/verdi2009a/0.Home/indexHome.html), 2005)
David Do Paço, « Trieste au XVIIIe siècle : port franc, ville monde » (https://www.lhistoire.fr/et-le-moy
en-age-inventa-le-couscous), L'Histoire n°471, mai 2020, p. 72-77.
Articles connexes
Tergeste (cité antique) (it)
Territoire libre de Trieste
Liens externes
(it) Site officiel (http://www.retecivica.trieste.it/) de la ville de Trieste
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