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Peeters Félix. Le culte de Jupiter en Espagne d'après les inscriptions. In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 17, fasc.
1-2, 1938. pp. 157-193;
doi : https://doi.org/10.3406/rbph.1938.1242
https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1938_num_17_1_1242
I. Répartition géographique.
(1) 5948.
(2) 1965, 2008.
(3) 661, 728, 2350, 3078, 5289, 5291-92, 5568, E.E., 9, 305 ; 9, 143 ;
8, 286 ; 8, 290 ; 8, 109 ; 8, 165.
(4) 2661, 6296.
(5) E.E., 8, 210.
(6) 8.
(7) A.E., 1928, 162.
(8) 172, 1963, 1964, 5439.
(7) LE CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE 163
ter s. p. C), 2635 (ante 315 p. C), 2661 (216-217 p. C), 2850 (post 305 p.
C.), 4076 (début IIIe s. p. C), 5439 (post 43 a. C).
(1) 32, 170, 177, 435, 1424, 2187, 2415, 2525, 2598, 2599, 2817, 3227,
3327, 3335, 4052, 5496, 5644, 6183 ; Dessau, 9239.
(2) 661, 1015, 2394a, 2400, 2406, 2407, 2414, 2466, 2495, 2571, 2608,
2613, 3063, A.E., 1928, 177.
(3) 744, 745, 755, 926, 2350, 2385 (= 5557), 2467, 2692, 2693, 2697, 2702,
2774, 2775, 2832, 2851, 3215, 3376, 3729, 5031-32 ( = 5305-06), 5290, 5565,
5948, 6287, 6296, E.E., 9, 96 ; 8, 210, 107, 108, 109 ; 9, 160, 135 ; 2, 313 ;
8, 202 ( = R. E., 1894, 10), R. E., 1916, 274 ; A.E., 1924, 11, soit 36 inscr.
(4) 8, 420, 428, 459, 606, 675, 728, 743, 752, 860, 944, 1164, 1358,
1661, 1965, 2376, 2386, 2388, 2599, 2468 (= 5615), 2537, 2634, 2695, 3779,
4077, 4078, 4079, 4442, 5289, 5291-92, 5339, 5566, 5567, 5568, 5640, 5641,
5665, 6184; R.E., 1909, 83; 1917, 11 ; E.E., 8, 165, 114, 286, 290; 9,
276, 274, 142, 143, 156, 268, 271, 305 ; A.E., 1928, 162, 169, soit 55 inscr.
(9) LE CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE 165
(1) 1661, 2104, 2386, 5565, 5566, 5568, 5640, 5641, 5665, 2693, 2695,
2702, 2851, 3327, 3376, 4077, 4079 ; E.E., 9, 271, 276, 274, 305, 156, 160,
190; 8, 114, 202; R. E, 1917, 11.
(2) 926, 5339, 1358, 2376, 6296.
(3) 435, 728, 752, 860, 944, 1965, 2187 (citoyen et esclave), 5496,
1406, 2525, 2537, 2598, 2850, 3335 (affranchi devenu sévir), 3779, 4052.
4442; A. E., 1928, 169; E. E., 8, 165.
(4) 420, 428, 606, 675, 744, 745, 755, 5031-32 (= 5305-06), 1164, 2785
(= 5557), 2388, 2394a, 2467, 2468 (= 5615), 5567, 2608, 2613, 2817,
2832 ; E. E., 8, 286 ; 9, 41, 135, 268 ; R. E., 1909, 83.
(5) 661, 1015, 1424, 2495, 2571, 2599, 3063 ; E. E., 2, 313 ; R. E. 1916,
274.
(6) 170, 459, 6287, 2697.
(7) 8, 177, 5289-92, 2350, 2400, 2407, 2414, 2466, 2774, 2775, 3215,
3729, 4078; A. E., 1924, 11; 1928, 177; E. E., 9, 143.
(8) 743, 5948, 2399 ; E .E. , 9, 96 ; 8, 210 ; 8, 107.
(13) LE CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE 169
V. Esclaves
VI. Affranchis.
(1) 435, 728, 860, 5496, 2537, 2850, 3335, 3779, 4442 ; A. E., 1928,
169.
(2) 752, 944, 1965, 2187, 2406, 2525, 2598, 4052 ; E. E., 8, 165.
(15) LE CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE 171
(1) M. Toutain (Cultes..., t. III, pp. 184 sqq. et pp. 191 sqq.) a déjà
fait remarquer cette stricte localisation des cultes indigènes dans le
N.-O. de la péninsule. Il en conclut qu'ils se maintinrent plus longtemps
dans cette région qu'ailleurs, particulièrement dans les campagnes.
M. Gumont (Revue d'histoire des religions, t. 85, 1922, pp. 88 sqq.)
n'a pas admis cette conclusion, et attribue l'absence de documents dans
les autres provinces exclusivement à l'insuffisance de l'exploration
archéologique. Il peut y avoir du vrai dans ces réserves mais il y a lieu de
faire observer que nous nous trouvons en présence de résultats
absolument nets. Dans les trois conventus d'Augusta Emerita (11/20) des Astu-
ries (5/18) et de Bracara Augusta (1/31), sur un total de 69 inscriptions,
17 joignent au nom de Jupiter celui d'une divinité nationale. Des 11
autres conventus, sur 75 inscriptions, aucune ne présente cette
particularité. Même dans notre ignorance relative, un fait aussi frappant reste
significatif, d'autant plus que les 17 inscriptions émanent toutes de la
partie montagneuse des districts en question, la plus propre au maintien
des usages ancestraux.
172 F. PEETERS (16)
VIL Natifs.
(1) Lusitanie (10) : 420, 428, 606, 675, 744, 745, 755, 5305-06 (5031
32) ; E. E., 9. 41.
Bétique (2) : 1164 ; R. E., 1909, 83.
Asturie et Galice (9) : 2835 (= 5557), 2388, 2394 a, 2467, 2468 (= 5615),
5507, 1608, 2613 ; E.E. 9, 268.
Tarraconnaise (4) : 2817, 2832 ; E. E., 8, 286 ; 9, 135.
(2) Cf. Marquardt, Roemische Staatsverwaltung, t. IV, I, pp. 99-109
(Handbuch de Mommsen, Leipzig, Ie éd., 1873). Cf. aussi Huebner,
Introduction au C.J.L., t, II, 2 et notre note 2, p. 160.
(17) LE CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE (173)
(1) 661, 1015, 1424, 1495, 2571, 2599, 3063 ; E.E., 2, 313 ; R.E., 1916,
274.
(19) LE CULTE DÉ JUPITER EN ESPAGNE 175
3729, 4078, 743, 2399, 5958 ; A.E., 1924, 11 ; 1928, 177 ; E.E., 9, 143,
96; 8, 210, 107.
(21) LE CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE 177
(1) 172 (Lusitanie) ; 9163, 1964, 5439 (Bétique) ; 2415, 2634 (Mithra),
2635, 2661 (Asturie et Galice); 3335, 4076 (Tarraconnaise).
180 f. peeterS (24)
2*
nuit) Cf. Cumont, Les mystères de Mithra (Paris, éd., iÔ02), p. 128.
(2) Les cultes militaires comprenaient celui de l'aigle et celui des signa
(cf. 2552-56), celui de l'empereur et de sa famille, celui des dii militares :
Mars et la triade capitoline surtout. Les camps contenaient des temples
permanents et des autels (cf. Gagnât, art. Legio, pp. 1065-1066 du D.S.).
(3) 151, 2389, 2552-56, 5644, 2692, 3227, 6183, 6184 ; R. E., 1910, 1-2 ;
E. E., 8, 108-109 ; A. E., 1928, 162 ; Dessau, 9239.
(25) LE CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE 181
(1) A l'appui du fait que des cohortes alliées conservaient parfois non
seulement leur armement, mais encore des signa barbares, Marquardt
(Organisation militaire des Romains, éd. fr. p. 191) cite un passage de
Tacite rapportant qu'un corps, jusque là armé selon ses usages nationaux, reçut
des armes et des signa, nostro more. Cf. aussi Cagnat, art. Legio du D.-S.
182 F, PEjETERS (26)
(1) Aucune des listes d'épithètes dont nous nous sommes servi ne
donne ni Augustus ni Ultor. Les médaillons seuls signalent l'existence
d'un temple de Jupiter Ultor à Rome, sous Alexandre- Sévère (Donald-
son (cf art. Heuten), p. xxvn n° VIII, pp. 35-36, planche, p. 32).
(2) Nous ne pouvons être d'accord ici avec M. Toutain (Cultes..., t.
I, p. 209) qui dit que ία bourgeoisie provinciale a mieux aimé adresser ses
(29) U3 CULTE ΡΕ JUPITER EN ESPAGNE 185
hommages à la divinité impériale alors que, nous l'avons vu, 2,75 °/0 de
nos inscriptions viennent des collectivités, 6,25 °/°, de natifs romanisés
et 13,25 °/° de particuliers, citoyens romains, dont plusieurs étaient sans
doute d'origine espagnole.
(1) C. Jullian, Histoire de la Gaule, t. VI, p. 45, note 3.
(2) 661, 675, 728, 744, 745, 944, 5339, 5305-06 (5031-32), 5289, 2525,
2598-99, 2695, 5290, R.E, 1910, 1 à 2.
(3) Cf. n. 1, p. 171.
186 F, PEETERS (30)
(1) 6 61, 675, 728, 744, 745, 944, 5339, 5305-06 (= 5031-32), 5289,
5290 ; R. E., 1910, 1-2.
(2) O. Keller, Zur lateinischen und griechischen Sprachgeschichte, p. 698
(Jahrbuegher fuer Philologie, t. 133, 1886).
(3) Cf. Pline, H. N., III, 2.
(4) Cf. Toutain, Cultes..., t. III, p. 161.
(5) Cf. Toutain, Cultes.., t. III, p. 161 et Steuding : art, Aracus,
p. 469 du Roscher.
(31) hV CULTE DE JUPITER EN ESPAGNE 187
XXI. Syncrétisme.
XXÎÎ. Conclusion.
(Oxford, 3e éd., 1914), p. 35, citant StRàbon, Géogr., IV, 1, 11. Cf. aussi
Bouchier : Spain under the Roman Empire (Oxford, 1914), p. 57.
(1) Dion Cassius, Hist., 54, 4, apud Usener, p. 335.
(2) Cf. Toutain, Cultes, t. 1, p. 71.
(3) Sur la richesse de ce pays, cf. Arnold : Op. cit., p. 37.
(4) Strabon (Géogr., III, V) parlant des habitants de la Bétique (Iles,
p. C.) nous dit que : « adeo in romanum immutati morem, ut ne sui qui-
dem sermonis meminerint ».
(5) Cf. Bouchier, Op. cit., p. 38. citant Pline, Ep., 3, 4 et 9.
192 F. PEETERS (36)
(à suivre) F. PeèterS*
R. B. Ph. et H. —