Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MODULE INCENDIE
FORMATION A DISTANCE
Fascicule stagiaire
Version 01
Page 1 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Page 2 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
SOMMAIRE
Page 3 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Page 4 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
La combustion
La combustion :
Réaction exothermique (qui dégage de la chaleur) entre
l’oxygène de l’air et certaines substances (solides, liquides,
gazeuses) appelées combustibles.
Le feu :
Combustion d’un corps combustible, avec un corps
comburant en présence d’une énergie d’activation.
□ lente: réaction entraînant un faible dégagement calorifique conséquence d’une faible élévation
de température. Il peut y avoir de faibles manifestations lumineuses mais absence totale de
flamme.
□ vive: réaction qui entraîne un dégagement calorifique important ayant pour conséquence une
forte élévation de température ainsi qu’une manifestation lumineuse. Elle consomme
rapidement la quantité en O2 qui lui est nécessaire. La combustion vive se présente sous forme
d’incandescence ou de flammes.
□ très vive: est un embrasement du volume entier et ce, dans un temps très court. Cette
combustion se produit lorsque le mélange gaz/air est dit stœchiométrique. L’augmentation
volumique du mélange combustible, exerce des pressions considérables sur les parois du
contenant.
□ spontanée: dont l’oxygénation commence lentement, dégage un peu de chaleur cause d’une
accélération de la réaction et d’une élévation de la température. Elle peut également se
développer sous forme explosive pour les corps contenant un excès d’oxygène et au sein
desquels il y a rupture d’équilibre.
Page 5 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Les combustibles
Combustibles solides
Exemples : Charbon, bois, paille
Les combustibles solides sont caractérisés par leur pouvoir calorifique, c'est-à-dire la quantité de
chaleur dégagée lors de la combustion complète d’un kilogramme du matériau (unité : Kilo Joules
/ Kilo).
Combustibles liquides
Exemples : GPL, fioul, acétone
Combustibles gazeux
Exemples : Butane, propane, ammoniac, hydrogène
La combustion d’un gaz peut être explosive si la concentration du mélange air/gaz est comprise entre
certaines limites : la limite inférieure d’explosivité (LIE) et la limite supérieur d’explosivité (LSE).
En dessous de la LIE la quantité de gaz dans l'air ambiant est trop pauvre pour déclencher une réaction,
et au dessus de la LSE le mélange est trop riche en gaz et ne contient pas assez d’oxygène.
Le butane a une limite d’inflammabilité dans l’air comprise entre 1,8% et 8,4%.
C'est le gaz que nous trouvons en bombonne pour les habitations.
Les comburants
Le principal comburant existant est l'OXYGENE (O²) présent dans l’air ambiant.
Composition de l’air :
Les peroxydes, les sels oxygénés ou l’ozone sont d’autres comburants existants,
mais plus rares.
Sels oxygénés : les chlorates présents dans le désherbant ou les nitrates présents
dans les engrais.
Page 7 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
La conduction
Par exemple : en chauffant une conduite métallique à son extrémité, on peut enflammer un carton qui
toucherait cette conduite à son autre extrémité.
Page 8 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
La convection
C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire des gaz et des fumées produits par la combustion qui,
chauds, vont s’élever et rencontrer des obstacles froids.
Par exemple : lors d’un incendie dans la cave d’un immeuble, les étages sont épargnés mais, la fumée
chaude montant jusqu’au toit de l’immeuble, va l’embraser en ce point.
Le rayonnement
C’est le phénomène qui fait que lorsqu’on est face à un feu, le côté exposé est chaud alors que le côté
opposé est froid.
Par exemple : On ressent la chaleur à plusieurs mètres du foyer d’un feu de cheminée. Si cette chaleur
est très élevée, elle peut propager l’incendie en enflammant les autres combustibles présent.
La projection
C'est un transfert de chaleur par l'intermédiaire de particules incandescentes. Des objets enflammés ou
incandescents voyagent dans l’air, soit par le vent s’ils sont légers, soit projetés par une explosion. Ils
vont créer de nouveaux foyers distants.
Par exemple : lors d’un feu en forêt, une feuille d’arbre enflammée est projetée à distance par le vent,
et embrase un nouvel arbre.
L'épandage
Se fait par l’intermédiaire de la combustion d’un liquide inflammable qui va s’écouler le long du sol et
enflammer les combustibles présent sur son passage.
Par exemple : un fut enflammé voit son liquide s’écouler et rencontrer d’autres combustibles.
Page 9 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
L’environnement joue un rôle essentiel quant au risque et à la vitesse de propagation d’un incendie.
Page 10 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
L’incendie
Un incendie est un feu échappant au contrôle de l’homme, il est non maîtrisable dans le temps et dans
l’espace.
Humaines : l’imprudence des fumeurs (l’extrémité d’une cigarette allumée atteint plus de 700°c),
l’ignorance, la négligence et la malveillance.
Page 11 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Les feux d’origine ELECTRIQUE sont hors-classement car ils peuvent être associés à toutes les
classes de feu, tout dépend du support sur lequel ils ont lieux.
Recouvrir une friteuse en feu d’un chiffon mouillé après avoir coupé la source de
chaleur permet de stopper la combustion. C'est la meilleure méthode d'extinction
existante.
Page 12 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Directs
Il s’agit de la brûlure, provoquée par les flammes ou les
matériaux en ignition, ou de l’intoxication, provoquée par le
gaz résultant de la combustion.
Indirects
Allant de la destruction des biens des particuliers à la perte d’outils de production qui ont, la plupart du
temps, des répercussions économiques (disparition des entreprises, chômage…) ou écologiques
(pollution, destruction de forêts…) dramatiques ou historiques (perte de patrimoine).
Page 13 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Les fumées
Elle peut-être de couleur blanche, grise ou noire selon la combinaison des trois états de la matière qui
la compose. C’est donc la composition de la fumée qui fait sa couleur, non pas sa température.
La fumée est à l’origine de 5 dangers majeurs vis-à-vis des personnes et des biens :
Toxicité
Opacité
Inflammabilité
Chaleur
Mobilité
Toxicité
Les éléments qui composent la fumée sont toxiques pour le corps humain (monoxyde de carbone CO,
dioxyde de carbone CO²) : suffocation, hyper-sécrétion, irritations, larmoiements, brûlures
pulmonaires, toxicité sanguine et musculaire voire cellulaire. Encore plus directement, la combustion
consomme l’oxygène de l’air ambiant, élément vital pour l’homme.
Dans un espace clos, la chute du pourcentage d’oxygène peut ne pas excéder quelques minutes. Passer
de 21% (air ambiant) à 17% va entrainer une incoordination motrice qui va empêcher la victime de
réagir et de s’échapper, à 10% c’est la syncope et à 6% la mort.
Opacité
Les particules de carbone (suies) présentes dans la fumée lui donne une couleur foncée pouvant aller
jusqu’au noir le plus intense : panique pour les occupants, gêne pour évacuer et retardement de l’action
des services de secours en sont les conséquences directes.
S’y ajoute des dégâts matériels dus au dépôt de suie, des risques de chutes (suie glissante au sol) et
l’augmentation du phénomène de propagation par rayonnement thermique (couleur noire).
Page 14 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Inflammabilité
Soumise à de fortes températures, dans un espace clos ou semi-clos, la fumée peut à tout moment
s’enflammer : on parle d’Embrasement Généralisé Eclair (EGE). Toujours dans la même situation et
suite à l’arrivée brutale d’air, on peut risquer une Explosion des Fumées (EF).
Chaleur
La chaleur des fumées peut être à l’origine de brûlures et de dégâts matériels importants.
Mobilité
Il est possible de calculer le temps mis par des fumées pour envahir un local, la vitesse horizontale d’un
front de fumées est comprise généralement entre 0,20cm et 1m/sec.
Les fumées d'incendie montent toujours, étant plus chaudes que l'air et plus légères.
Ainsi lorsqu’une combustion a lieu dans un local, celui-ci va peu à peu se remplir de fumée, d’abord en
partie haute puis de plus en plus bas, pour finir par être entièrement enfumé.
Au début d’un incendie, l’air le plus respirable se situe donc au niveau du sol.
Page 15 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
80% des décès lors d’incendies, sont en relation avec l’inhalation des fumées.
C’est dans les incendies d’habitations et d’immeubles qu’apparaissent la majorité des victimes.
En France il y à environ 12.000 victimes d’inhalation des fumées par an.
Une manière de s’en prémunir : installer des détecteurs de fumée. Aussi, la Loi Morange obligera
chaque foyer à partir du 8 Mars 2015 à installer au moins un détecteur de fumées par habitation
(DAAF).
Page 17 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
La plupart des informations de base figurent dans la notice, comme le nombre de détecteurs
recommandés dans un logement, l’installation, la vérification du bon fonctionnement de l’appareil, la
gestion des alarmes intempestives, l’entretien et la procédure de remplacement des piles (avec test de
contrôle).
Installer un détecteur dans la cuisine ou la salle de bains est inutile : il risque de se déclencher de
manière intempestive à cause des particules de condensation. Il faut éviter également la buanderie, les
espaces frais (selon les fabricants, un détecteur fonctionne correctement entre 4 et 38 °C) ainsi que le
voisinage d’une fenêtre ou d’un système de ventilation, car la fumée risque de ne pas atteindre le
détecteur.
L’installation, au plafond, n’est pas compliquée : deux trous et deux vis suffisent. Un signal lumineux à
intervalle régulier signale son fonctionnement. Un signal de défaut (bip sonore) est émis en cas de
batterie faible, parfois pendant plusieurs jours.
Un bouton test permet de déclencher l’alarme pour la vérifier. Levez la tête de temps en temps pour
vérifier que le bip lumineux fonctionne, et déclenchez l’alarme test régulièrement.
Pour l’entretien, attention à bien dépoussiérer le détecteur avec un chiffon humide ou une brosse souple
de l’aspirateur. Mal entretenu, le Daaf peut se déclencher sans raison ou tardivement.
Page 18 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
La règlementation sur le comportement au feu est le fruit de la capacité humaine à établir d’importants
retours d’expériences sur les évènements du passé.
Les buts recherchés étant de limiter la propagation du feu dans le bâtiment et vis-à-vis des tiers ainsi
que de permettre l’évacuation rapide et sûre des occupants.
Le comportement au feu des matériaux est apprécié d’après deux critères : la réaction au feu
(contribution au feu et au développement de l’incendie) et la résistance au feu (temps pendant lequel
les éléments de construction peuvent résister au feu)
La réaction au feu
Les matériaux concernés sont tous les matériaux de « seconde-œuvre » : destinés à l’aménagement, au
confort, à la décoration des locaux ainsi que certains produits de construction tels que les matériaux
d’isolation, de revêtements de façades ou de couvertures.
Page 19 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Afin d’éviter le développement rapide d’un incendie dans un local ou dans un dégagement accessible
au public, ce qui aurait des conséquences dévastatrices sur l’évacuation des occupants, il existe 2 «
règles » en matière de réaction au feu :
La règle du 421, qui s’applique dans les locaux à risques normaux : M4 pour les revêtements de sols,
M2 pour les revêtements de muraux, M1 pour les revêtements de plafonds.
La règle du 311, qui s’applique dans les escaliers encloisonnés : M3 pour les revêtements de sols, M1
pour les revêtements de muraux, M1 pour les revêtements de plafonds.
► Les critères de résistance et de réaction au feu sont attribués par des laboratoires agréés, ils vont
réaliser des essais sur les matériaux et éléments pour leurs apposer un procès-verbal de classement.
Il existe plusieurs laboratoires agréés, comme le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB),
le Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP) ou le Laboratoire National d’Essais (LNE).
Test de vitrages
Page 20 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
La résistance au feu
En plus de la solidité à froid, le règlement de sécurité impose un degré de résistance au feu aux
éléments porteurs pour éviter les risques d’effondrement dans un temps définit, c’est ce qu’on appel la
résistance au feu des structures.
A l’intérieur d’un bâtiment, certains éléments de construction doivent eux-aussi présenter des qualités
de résistance au feu : les cages d’escaliers, des parois délimitant les circulations, l’enveloppe des
locaux abritant un risque particulier, des murs ou encore des portes.
La résistance au feu, c’est donc le temps pendant lequel les éléments jouent le rôle qui
leur est dévolu malgré l’action d’un incendie.
On parle de « degrés » de résistance au feu, ils sont attribués à l’élément en fonction de deux critères :
Un critère qualitatif, de l’élément vis-à-vis du feu.
Un critère quantitatif, c'est-à-dire le temps pendant lequel l’élément va conserver cette
propriété qualitative.
Page 21 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Page 22 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Attention : Le degré retenu pour un classement est le temps immédiatement inférieur au temps réel.
Par exemple :
Un élément qui perd sa qualité de résistance mécanique au bout de 44 minutes sera classé SF
1/2h.
Ou
Un élément qui perd son isolation thermique au bout de 2h15 sera classé CF 2h.
Eléments porteurs
Page 23 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Le fer et l’acier
L’acier se dilate sous l’action de la chaleur et offre une mauvaise résistance et stabilité au feu. A partir
de 200°C, la résistance au feu commence à diminuer. Elle devient nulle au-delà de 500° à 800°C. Cette
température est rapidement atteinte en cas d’incendie.
Les pièces d’acier se déforment et cèdent sous l’action de la chaleur, provoquant l’effondrement total
ou partiel du bâtiment. Les poutres métalliques en se dilatant, peuvent disloquer les murs et les
planchers.
Le bois
Le comportement du bois en cas d’incendie varie en fonction de ses dimensions, de son essence et de
son taux d’humidité. Les bois durs et denses comme le chêne s’enflamment plus difficilement que les
bois tendres comme le sapin. Les bois à forte section (plus de 60 mm) brûlent lentement sans se
déformer et conservent plus longtemps une bonne résistance au feu.
Page 24 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Plastiques
La majorité des plastiques brûlent en dégageant des vapeurs et fumées toxiques.
Les toitures
Le feu dans une toiture peut entraîner :
La transmission du feu à l’ensemble de la toiture avec un risque d’effondrement de celle-ci
La transmission du feu à une structure porteuse avec un risque d’effondrement total
La transmission du feu à des bâtiments voisins par rayonnement ou transport de particules
enflammées
Page 25 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Le classement euroclasse est plus précis, il admet ainsi l'existence d'éléments classés E ou EI.
E correspond à un élément qui possèdera l'étanchéité aux flammes, aux fumées et aux gaz chauds mais
pas de fonction porteuse (pas de résistance mécanique, donc pas de R). Un élément classé EI possèdera
l'étanchéité aux flammes, aux fumées et gaz chauds ainsi que des propriétés d'isolations thermiques,
mais ce sans résistance mécanique.
Plus complet, ce classement prend en compte l’opacité des fumées dégagées (lettre S) ainsi que la
projection d’éventuelles gouttelettes et débris enflammés (lettre D), distinguant les matériaux de sols
des autres éléments de construction. Ainsi, les lettres « fl » signifient que le classement s’applique à un
matériau du sol (pour "floor").
Page 26 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
La MGO n’impose pas un ordre chronologique mais une série de phases à réaliser pour
mener à bien une intervention.
La reconnaissance
La reconnaissance consiste à explorer les endroits exposés à l’incendie et aux fumées. Elle doit
permettre au chef de détachement d’ordonner immédiatement les sauvetages, de déterminer les points
d’attaque et les moyens d’extinction à employer.
Les sauvetages
Les sauvetages sont effectués en priorité, avec les
moyens disponibles. Ils ont pour objet de mettre en
sécurité les personnes, voire les animaux, menacés par
les flammes.
Les établissements
Les établissements sont destinés à alimenter les lances.
Ils doivent être exécutés avec rapidité dans le cadre
d’une procédure opérationnelle prédéfinie.
Page 27 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
L’attaque
L’attaque est la phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du
feu et aboutir à l’extinction du foyer. Tous les efforts doivent tendre à circonscrire le feu, avec un
nombre suffisant de lances, pour qu’il ne puisse se propager.
La protection
La protection est destinée à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par l’eau, le feu, la chaleur
ou la fumée. Pour être, efficace, elle doit être réalisée le plus rapidement possible sans attendre
l’arrivée des engins spécialisés.
La protection se déroule simultanément à l’attaque.
Le déblai
Au cours de l’attaque, le déblai a pour objet de déplacer les décombres qui pourraient encore cacher
des foyers et d’écarter ainsi tout risque de reprise de feu.
Dans les cas ou il y a un amas considérable de décombres à déplacer, le maire (ou la police ou la
gendarmerie) doit faire appel à une entreprise
Lorsque la police ou la gendarmerie font état d’une enquête judiciaire, le déblai est retardé jusqu’à
l’arrivée de la personne qualifiée pour ordonner sa reprise. Si les opérations d’extinction le nécessitent,
il sera réalisé un déblai sommaire.
La surveillance
Le service de surveillance a pour objet de maintenir du personnel et du matériel sur les lieux de
l’intervention après un sinistre important afin d’empêcher toute reprise du feu.
L’effectif de ce service varie suivant l’étendue des locaux à surveiller et le nombre des lances encore
utiles. Il doit être aussi réduit que possible.
Page 28 sur 29
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU VAR - GROUPEMENT FORMATION
Rédaction
Eric ULRICH / Sébastien IGLESIA
et mise en forme
Version 01
Page 29 sur 29