Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
tunisienne
d’exploitation
pétrolière
Rapport de
stage
De 25/10/2017 à
08/11/2017
2016/2017
REMERCIEMENT
Page 1 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 2 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 3 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE
SITEP
I. Historique de la SITE :
La société Italo-Tunisienne d’Exploitation Pétrolière (SITEP) est une société anonyme
d’économie mixte. Les parts sont réparties entre l'État Tunisien et l’ENI.
Elle a été créée conventionnellement le 10 juin 1960 et constitutionnellement le 24 Janvier
1961. L’exploitation effective a commencé en 1966.
Le gisement d’El Borma est situé dans le Sud Ouest de la Tunisie dans le gouvernorat de
Tataouine, à 185 Km au sud de Remada sur la frontière Tuniso-Algérienne, il fait parti,
géologiquement, du bassin triasique Nord Saharien, et couvre une superficie de 160 Km².
La signature de la convention entre l'État Tunisien et AGIP filiale de l’ENI Italie s'est faite le
10 Juin 1960 donnant ainsi naissance à la SITEP, qui fut constituée sous forme d’une société
anonyme au capital de 20.000 DT qui a augmenté graduellement pour atteindre 5.000.000
DT.
Le 24 Janvier 1961 s'est établi l’accord octroyant à la Société Italo-Tunisienne d’Exploitation
Pétrolière SITEP le permis d’El Borma dont l’exploitation effective a commencé en 1966,
année du 1er chargement du brut vers la station de pompage SP4 puis vers SKHIRA en Juillet
[1].
Page 4 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Comparé aux autres sources d’énergie utilisées par l’homme avant la découverte du
pétrole, c’est d’abord une source d’énergie dense : elle offre une grande quantité d’énergie
pour un faible volume. C’est aussi une source d’énergie liquide : facile à pomper, à stocker, à
transporter et à utiliser. Ces qualités lui permettront de détrôner rapidement le charbon
pendant la première moitié du XXe siècle dans tous ses grands domaines d’utilisation :
industriel, domestique et, par-dessus tout, dans le domaine des transports.
Page 5 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Le pétrole est devenu, à partir des années 50, la première source d'énergie dans le
monde. Sa forte densité énergétique en fait la matière première des carburants qui alimentent
les transports (voitures, camions, avions, etc.).
C'est aussi une matière première irremplaçable utilisée par l'industrie de la pétrochimie
pour un nombre incalculable de produits de la vie quotidienne : matières plastiques, peintures,
colorants, cosmétiques, etc. Le pétrole sert aussi comme combustible dans le chauffage
domestique et comme source de chaleur dans l'industrie, mais dans une moindre mesure, en
raison des chocs pétroliers de 73 et 79 et de la montée en puissance du nucléaire, et du gaz
naturel, pour la production d'électricité. On assiste également aujourd'hui à un recours accru
au charbon pour la production d'électricité.
3) Comment se forme le pétrole ?
Page 6 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
4) Comment le trouve-t-on ?
C’est la première étape, qui permet de repérer les zones sédimentaires méritant d’être étudiées
(plissements, failles…). Les géologues utilisent des photographies aériennes et des images
satellites puis vont sur le terrain examiner les affleurements. Ces derniers peuvent en effet
renseigner sur la structure en profondeur. Ensuite l’analyse en laboratoire d’échantillons de
roche prélevés permet de déterminer l’âge et la nature des sédiments afin de cerner les zones
les plus prometteuses. Cette étape représente 5 % du budget consacré à la prospection.
Son objectif : donner le maximum d’informations pour que les forages soient entrepris ensuite
avec le maximum de chance de succès. Il s’agit essentiellement d’accumuler des données
sismiques riches en informations, grâce à une sorte d’"échographie" du sous-sol ou "sismique
réflexion". Ces données sont obtenues à l’aide de vibreurs pneumatiques (ou autres) qui
génèrent de mini-ébranlements du sous-sol. Les signaux recueillis en surface sont traités par
de puissants logiciels de calcul qui reconstituent l’image du sous-sol. Les pièges possibles mis
en évidence sont classés selon leur probabilité d’existence et leur volume
prévisionnel.kkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk
Cette étape représente 15 % du budget consacré à la prospection.
Page 7 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
C’est l’étape du forage d’exploration qui seule permet de certifier la présence de pétrole.
On perce la roche à l’aide d’un trépan.gggggggggggggggggggggggggggggggggggggg
À terre, l’ensemble du matériel est manipulé à partir d’un mât de forage. En mer, l'appareil de
forage doit être supporté au-dessus de l'eau par une plateforme métallique spécialement
conçue. Le coût du forage d’exploration varie de 500 000 euros à terre, à 15 millions d’euros
pour les puits en mer. Cette étape qui dure de 2 à 6 mois est la plus lourde dans le budget
d’exploration : 60 % en moyenne.
Page 8 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 9 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
La SITEP est née suite à la convention signée le 10 juin 1960 entre l’État Tunisien et
la société AGIP Miner aria.
Le 27 mars 1961, la SITEP a déposé auprès du Service des Mines du Secrétariat d’État à
l’industrie et aux Transport la demande pour l’octroi d’un permis de recherche et de
concessions d ‘exploitations relatives aux zones A, B, C, D et E. Le 4 septembre 1961, le
permis d’El-Borma a été attribué à la SITEP.
Afin d’exécuter la convention, le 3-11-1961, un accord a été passé entre l’État
Tunisien, la Société AGIP MINERARIA et la SITEP. Les travaux de recherches et
d’exploitation de substances minérales du second groupe menés par la SITEP dans les zones
couvertes par le permis de recherche sont assujettis aux dispositions de l’accord régissant ledit
permis, de la convention et du cahier des charges.
L’État Tunisien confère à la SITEP la charge d’exécuter pour son compte toutes les
opérations de recherches, d’exploitation et de développement nécessaires pour réaliser la
production de substances minérales du second groupe.
2) Recherche et découverte
Page 10 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Niveau « A » qui est le plus étendu et représente 57% des réserves d’huile du gisement.
Niveau « B » qui représente environ 20% des réserves.
Niveau « C+D » qui représentent des réserves comparables à celles de «B »
Niveau « E » et « F » qui représentent environ 3% des réserves d’huile du gisement.
Page 11 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Avec le temps les puits producteur de brut deviennent de plus en plus non éruptifs à
cause de la diminution de la pression dans le gisement. Face a ce problème, la SITEP a jugée
nécessaire de trouver des moyens de récupération secondaires. Elle s’ est mise a utiliser des
pompes submersibles au fond des puits pour faire parvenir le pétrole jusqu’ a la surface (puits
en pompages). Il était aussi nécessaire d’utiliser certains puits arrêtes (qui ont cesse de
produire du pétrole en éruptif) pour l’injection de l’eau dans le gisement, afin de balayer le
pétrole résiduel et augmenter la pression au fond des puits producteurs (puits injecteurs
d’eau). De suite, dans une dernière étape, la SITEP a mis on œuvre la technologie la
production de pétrole par injection du gaz (puits gaz lift).
Page 12 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 13 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 14 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
1) Le mécanisme du feu :
3) Extincteur de feu :
Il y a 4 types d’extincteurs :
- Extincteur à poudre
- Extincteur à eau pulvérisée
- Extincteur à CO2
- Extincteur à mousse
Page 15 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
4) Classification du feu :
5) Circuit anti-incendie :
Les extincteurs portatifs sont destinés à la 1ére intervention pour les petites surfaces.
Pour les grandes interventions le service sécurité dispose de grands moyens fixe tel
que des lances et des canons anti-incendie installés au alentour des installations de traitement
des hydrocarbures.
En cas d’insuffisance de ces moyens, la sécurité dispose aussi de moyen mobile tel
que les camions anti-incendie.
Les puits sont forés dans des différents points du champ, pour véhiculer le liquide vers
la station Centre Huile, il est économiquement plus rentable de regrouper les lignes de
Page 16 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
production des puits situés dans une même zone dans une même conduite dite dorsale au
niveau d’une station de collecte dite Satellite.
a) Puits éruptif :
Ils sont les puits qui produisent, par éruption naturelle, le pétrole brut.
b) Puits en pompages (lifting) :
Les puits en pompages sont les puits (qui étaient éruptifs) dont la pression est devenue
faible. La SITEP les a, alors, équipés de pompes submersibles appelées pompes de fond.
La pompe submersible de type ‘REDA’ est composée de quatre éléments :
Ils sont des puits qui alimentent la station d’injection d’eau, la station de purification
d’eau (IONIX) et les diverses conduites d’eau industrielle (à utilisation industrielle telle que
lavage bonification etc.
Cette eau provient d’une nappe souterraine située à 700 m de profondeur.
Ils sont, souvent, des puits producteurs de pétroles arrêtés (qui ont cessé de produire
du pétrole en éruptif) que SITEP transforme pour les utiliser à injecter de l’eau dans le
gisement. Cette injection d’eau augmente la pression du gisement et balaye le pétrole résiduel
de manière à la pousser vers les puits producteurs.
a) But de l’injection :
Page 17 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
L’eau provenant des puits producteurs se collectent dans un collecteur piqué à l’entrée
d’un réservoir vertical (Q2001) de hauteur de 12m et de capacité de1356m3 et pressurisé par
du gaz naturel. Il sert à stabiliser l’eau et recevoir le recyclage aussi bien des hauts niveaux
des procès que celui de démarrage des pompes WEIR. Au collecteur de sortie du Q2001 est
connectée l’aspiration de cinq pompes centrifuges Booster (P2015A/E) pour élever la
pression à l’ordre de 8kg/cm2. débit unitaire 378m3/h et un prévalence de 7kg/cm2 qui
Page 18 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
refoulent dans des filtres à sable(M2001A/E) qui comporte cinq couches filtrantes dont le
degré de filtrage maximum est de 2µ et ce, pour éviter le colmatage de la roche poreuse au
niveau gisement dont leurs pores ont un diamètre de 3 à 4µ . La capacité de chaque filtre est
de 5000m3/j et la pression maximale est de 10kg/cm2. Ces filtres débouchent sur trois
réservoirs horizontaux appelés ballon de débit pressurisés par du gaz pour stabiliser l’eau et
assurer un débit constant pour les pompes principales d’injection WEIR (P2014A/D), ces
pompes sont centrifuges à 7 étages, débit 278m3/h et une pression de refoulement maximale
de 250 kg/cm2, entraînée par un moteur électrique de capacité de 2.6MW et 11000V. Ces
pompes refoulent vers les puits injecteurs à une pression maximale de 160kg/cm2 réglée par
une vanne régulatrice FRCV11 placée au refoulement des pompes.
Remarque
1) Pour éviter le colmatage des filtres à sable un système de lavage est disposé pour
enclencher automatiquement et systématiquement le lavage selon l’heure désiré ou en cas de
haute ∆P.
2) Pour protéger les conduites de corrosion un système d’injection de produit chimique
est effectué quotidiennement avec l’inhibiteur de corrosion et hebdomadaire pour les
bactéricides. Schéma synoptique 3ème PHASE
Page 19 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 20 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Les puits producteurs de pétrole sont dispersés dans des différentes zones du champ.
La production des puits de chaque zone est acheminée vers des centres de collectes appelés
Satellite.
La production regroupée au niveau de chaque satellite est acheminée par des conduites
de larges diamètres, appelées dorsales, vers un manifold situé à l’entrée du Centre Huile.
Par suite, il est dérivé vers le séparateur d’eau libre.
Page 21 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Le séparateur d’eau libre est un cylindre horizontal divisé en deux compartiments par
un groupe de chicanes. Le fluide à traiter entre dans le premier compartiment puis il passe à
travers les chicanes au deuxième compartiment. Ce dernier est suffisamment long et large
pour permettre à l’eau de se décanter par gravité. L’eau est évacuée par une conduite munie
d’une vanne régulatrice mue par un régulateur chargé de maintenir le niveau d’interface eau
huile à une certaine hauteur. L’huile et le gaz, mélangés, sont évacués par le haut librement
vers les batteries de séparateurs triphasiques. L’eau évacuée par le bas du séparateur est
découlé vers le dégazeur d’eau.
Au centre huile, il y a trois séparateurs d’eau libre (dont un réinstallé au satellite S2).
Toute l’eau, sortie des équipements du centre huile, passe par le WD puis par le
SKIMMER.
Le dégazeur fonctionne selon le même principe que le séparateur d’eau libre. Le
dégazeur comporte une sortie eau munie d’une vanne régulatrice mue par un régulateur
chargé de maintenir le niveau d’eau à une certaine hauteur et une sortie gaz munie d’une
vanne régulatrice mue par un régulateur chargé de maintenir la pression à l’intérieur de
dégazeur.
Page 22 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Le séparateur tri phasique est un cylindre horizontal divisé en trois compartiments par
un groupe de chicanes et une plaque de séparation entre huile et eau. Il comporte trois sorties
munies chacune d’une vanne régulatrice comportant un positionneur et actionnée par un
servomoteur pneumatique.
Le fluide à traiter est stabilisé par le déflecteur et les chicanes dans le premier
compartiment; dans le deuxième compartiment l’eau, plus dense que l’huile, décante en bas et
est évacuée à travers une vanne régulatrice mue par un régulateur chargé de maintenir le
niveau d’interface eau huile en dessous du bord supérieur de la plaque de séparation. L’huile
anhydre dont le niveau dépasse ce bord passe dans le troisième compartiment.
Elle est aussi évacuée à travers une vanne régulatrice mue par un régulateur chargé de
maintenir un certain niveau d’huile au-dessus de la génératrice inférieure du séparateur pour
éviter le passage du gaz dans le circuit d’huile. Le gaz, plus léger pupe les liquides est évacué
à travers un extracteur de brouillard qui retient les éventuelles gouttelettes d’huile par une
conduite, branchée au-dessus du séparateur, comportant une vanne régulatrice mue par un
régulateur chargé de maintenir la pression à l’intérieur du séparateur.
Au centre huile, il y a trois batteries de séparateurs tri phasiques composées chacune
de trois séparateurs en série pouvant ainsi séparer successivement le gaz à trois niveaux de
pression différents.
A la sortie des trois batteries, l’huile est véhiculée vers le dégazeur d’huile.
Page 23 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
7. Le skimmer :
L’huile déshydratée est acheminée vers 3 bacs de stockage. Ces trois bacs de stockage
sont des réservoirs cylindriques verticaux à toit flottant de capacité 15000 m3 et de 36.5 m de
Page 24 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
diamètre. Lorsque l’un est en production (remplissage), le 2ème est en expédition et le 3ème
en attente. Ils permettent ainsi à l’huile de se décanter pendant au moins 24 heures.
9. L’expédition :
- D’un réducteur de vitesse : c’est une boite d’engrenage jouant le rôle d’un réducteur
de vitesse 4850/3000 [tr /min].
- D’un moteur DIESEL de lancement : Son rôle est de lancer la rotation de la turbine
jusqu'à que cette dernière atteint ça vitesse d’auto suffisance.
Turbine à gaz
Page 25 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 26 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Après le forage, les agents de la section de wire line font descendre des outils
d’analyse moyennant des câbles électriques « wire line » pour relever les propriétés physiques
de la roche réservoir tels que porosité, densité, radioactivité, et pression. En fonction de ces
paramètres, ils décident de la mise ou non en production du puits. De même s’il s’agit d’un
ancien puits ils décident la nécessité de l’intervention de work over ou non.
Aussi les agents de cette section sont menés de faire un profil sur un tel puit que se
soit un profil statique (au repos) ou un profil dynamique (en production
Page 27 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Unité de pompage
Page 28 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
3) Contrôle et mesure :
A. Bureau de jauge :
Les agents dans ce bureau s’intéressent au comportement des puits (par connaissance
des débits de tous les constituants), au calcul des débits du gaz injecté, à la jauge avant et
après expédition.
B. Laboratoire d’analyse :
C. Contrôle champs :
Le work over est un service de forage dont le travaille est les interventions aux puits et forage
de puits
En général le programme d’intervention est comme le suivant :
Page 29 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 30 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
5) La Division Maintenace :
La Section Lignes aériennes et pompes de fond est appelée à travailler jours et nuits,
elle a pour tâches :hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
L’exploitation et l’entretien du réseau électrique depuis les disjoncteurs des départs 11
KV jusqu’aux puits en pompage et dans les différentes stations, soit environ 110 km de
lignes électrique aériennes, 8 portiques de départs et 700 pylônes.
L’entretien et la maintenance des transformateurs, des tableaux et des boites de
jonctions de 64 puits.
L’alimentation électrique des nouveaux puits mis en pompage.hhhhhhhhhhhhhh
Les travaux électriques des installations et des réinstallations unités de pompage.
Tirage câble avec son balisage s’il est Loin de la ligne, réalisation descente M.T…etc.
Les tournées de contrôles visuels des lignes aériennes : contrôle fondations ;
isolateurs ; parafoudres, mesure de terre, chaque ligne est contrôlée tous les 3 mois.
Page 31 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Contrôle nocturne des lignes aériennes après les tempêtes de sable pour détecter
d’éventuelles étincelles pour intervenir avant déclenchement et arrêt des puits.
Le Contrôle et inspection visuelle des équipements de surface des puits en pompage.
L’exploitation et l’entretien du système télémesure.
La réparation et le contrôle des câbles de fond.
Les relevées et calculs consommation énergie électrique des sociétés contractantes.
Les travaux d’installation et de réinstallation des unités de pompage pour les autres
sociétés tel que ENI; SODEPS ; WIN STAR.
B. Instrumentation :
En instrumentation on s’intéresse à sauvegarder les instruments de mesure et de
régulation en bon fonctionnement par un contrôle direct sur champs, ainsi que leurs rôles
d’exactitude pour régulation.
La régulation a pour ambition de garantir un fonctionnement du procédé conforme à
l’objectif final, en imposant des ajustements suivant des lois d’évolutions choisis par le
concepteur lorsqu’un écart par apport à cet objectif est détecté.
Page 32 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
E. Section Electricité :
La section électricité a pour rôle la maintenance des installations de basse tension des
équipements des stations de la base d’El Borma : Station centre huile et station de zone Nord
d’injection d’eau :
- Entretien des armoires électriques.
- Entretien des tableaux généraux de basse station.
- Entretien des cellules de mise en service des machines (compresseur, électropompe,
éclairage industriel)
- Entretien des tableaux et des commandes des machines.
Page 33 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
En maintenance corrective, l'activité est souvent soumise à des rythmes et des horaires
d'intervention liés aux impératifs de la production. Les horaires sont généralement réguliers
bien qu'il existe parfois des services d'astreintes, un travail de nuit ou posté.
Le déplacement et la manipulation de charges sont parfois nécessaires.
Pendant mon intégration comme étant un mécanicien sur machine au sein de la SITEP,
j’ai effectué plusieurs travaux sur les machines installées au champ d’EL BORMA. Parmi ses
machines il y a les pompes centrifuges qui sont les plus utilisées dans les installations
industrielles. (Mono étagée et Multi étages)
Page 34 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 35 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
a. Les pompes :
Les pompes sont des appareils qui génèrent une différence de pression entre les
tubulures d’entrée et de sortie.
Suivant les conditions d’utilisation, ces machines communiquent au fluide, de l’énergie
potentielle (par accroissement de la pression en aval) soit de l’énergie cinétique par la mise en
mouvement du fluide.
Ainsi, on peut vouloir augmenter le débit (accroissement d’énergie cinétique) ou/et
augmenter la pression (accroissement d’énergie potentielle) pour des fluides gazeux, liquides,
visqueux, très visqueux….C’est pourquoi la diversité des pompes est très grande.
On distingue deux grandes catégories de pompes :
Page 36 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Ce sont les pompes à piston, à diaphragme, à noyau plongeur…et les pompes rotatives
telles que les pompes à vis, à engrenages, à palettes, péristaltiques….Lorsque le fluide
véhiculé est un gaz, ces pompes sont appelées « COMPRESSEURS»
- Les turbopompes :
Elles sont toutes rotatives. Ce sont les pompes centrifuge, à hélice, hélico-centrifuge.
Les domaines d’utilisation de ces deux grandes catégories sont regroupés dans le tableau ci
dessous :
REMARQUE :
Page 37 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
On désigne par compresseurs les machines dont la pression de sortie (pression en aval)
est supérieure à la pression atmosphérique, et par pompes à vide les machines dont la pression
de sortie est égal à la pression atmosphérique. Mais la pression en aval, est dans tous les cas
supérieure à la pression en amont.
La chaîne énergétique d’une pompe est représentée par le diagramme :
Page 38 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Par contre, si le volume aspiré ne peut s’évacuer dans la canalisation de sortie (vanne
fermée, ou canalisation obstruée) l’augmentation de pression aboutirait soit à l’éclatement de
la conduite, soit au blocage du moteur d’entraînement de la pompe. C’est pourquoi une
soupape de sûreté doit être impérativement montée à la sortie de la pompe.
1. Pompe à piston :
Les pompes à piston sont robustes et ont de bons rendements au-dessus d’une certaine
taille.
Page 39 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Elles peuvent être utilisées comme pompes doseuses, on les trouve d’ailleurs assez
souvent avec des pistons à course réglables.
L’étanchéité de ce type de pompes ne leur permet pas de travailler avec des fluides
possédant des particules solides.
2. Pompes à diaphragme :
Dans les pompes à diaphragme, appelées aussi pompes à membrane, le fluide n’entre
pas en contact avec les éléments mobiles de la machine. Ces pompes sont donc bien adaptées
au pompage des liquides corrosifs ou/et chargés de particules solides.
4. Pompes à engrenages :
Page 40 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Deux pignons tournent en sens inverse dans un carter. Le fluide situé entre les dents et la
paroi du carter est contraint d’avancer au cours de la rotation, tandis qu’au centre, le contact
permanent entre les deux pignons empêche le retour du fluide vers l’amont malgré la
différence de pression et le déplacement des dents qui se fait en direction de l’entrée.
Ces pompes peuvent fournir un débit de l’ordre de 80 à 100 m3/h et des pressions
maximales de l’ordre de 10 à 15 bars.
Le point faible de ces pompes est l’usure des dents qui se traduit par des fuites.
C’est le classique « pompe à vide ». Un rotor excentré tourne dans un cylindre fixe. Sur
ce rotor, des palettes, libres de se mouvoir radialement, et poussées par des ressorts
s’appliquent sur la face intérieure du cylindre fixe. Les espaces ainsi délimités varient au
cours de la rotation et créé les dépressions nécessaires au fonctionnement d’une pompe
volumétrique.
Ces pompes conviennent bien aux gaz.
6. Pompes péristaltiques :
Son principe de fonctionnement est plutôt simple : un tuyau souple est écrasé par des
galets, le fluide est alors repoussé sans turbulence, ni cisaillement. Il n’y a pas non plus de
Page 41 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
contact entre le fluide et les pompes mécaniques. Son débit est limité à des valeurs de l’ordre
de 60 à 80 m3/h. Par contre, le rendement est de 100 % et elle est la pompe doseuse par
excellence.
Page 42 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
LES TURBO-POMPES :
Les pompes hydrodynamiques sont de construction très simple : en version de base,
elles sont essentiellement constituées d’une pièce en rotation, le rotor appelé aussi roue ou
hélice qui tourne dans un carter appelé corps de pompe.
Une certaine vitesse est ainsi communiquée au fluide.
La différence entre les pompes centrifuge hélico-centrifuge et à hélice porte
essentiellement sur la direction de la vitesse donnée au fluide.
Page 43 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
IMPORTANT : On ne peut faire varier la vitesse de la pompe que sur un faible intervalle,
c’est pourquoi, le débit est réglé par une vanne placée sur la conduite de refoulement, ou un«
By-pass » sorte de court-circuit par lequel une partie du fluide sortant de la pompe est
renvoyée vers l’entrée.
Pour les avantages, ce sont des machines de construction simple, sans clapet ou
soupape, d’utilisation facile et peu coûteuse.
à caractéristiques égales, elles sont plus compactes que les machines volumétriques
leur rendement est souvent meilleur que celui des « volumétriques »
elles sont adaptées à une très large gamme de liquides
leur débit est régulier et le fonctionnement silencieux
en cas de colmatage partiel ou d’obstruction de la conduite de refoulement, la pompe
centrifuge ne subit aucun dommage et l’installation ne risque pas d’éclater. La pompe
se comporte alors comme un agitateur…
Du côté des inconvénients :
impossibilité de pomper des liquides trop visqueux
production d’une pression différentielle peu élevée (de 0,5 à 10 bar)
elles ne sont pas auto-amorçantes
Page 44 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
à l’arrêt ces pompes ne s’opposent pas à l’écoulement du liquide par gravité (donc,
vannes à prévoir….)
Les pompes centrifuges sont les plus utilisées dans le champ d’ELBORMA, et par la
suite il y aura des exemples d’interventions qui expliqueront les différents problèmes eux
pendant mes séjours effectués.
Page 45 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
La pompe Booster est une pompe d’alimentation, on peut dire aussi de gavitation dont
son rôle est l’alimentation en brut les pompes d’expédition MP4, 5, 6, 7 et 8 en débit.
Le groupe Booster est composé par un moteur électrique ERCOLE MARELLI spa et
d’une pompe NUOVO PIGNONE.
Année 1969
Puissance 90 KW
Page 46 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Composition de la garniture
mécanique
pompe BOOSTER
Parmi les pompes Booster installées, j’ai effectué une intervention sur l’EP3 :
Chemise d’arbre
Suite fuite importante garniture mécanique pompe
Bague stationnaire en charbon
Bague tournante en carbure
Révision garniture mécanique pompeJoint de chemise
Pièces à remplacer : Deux bagues en téflon
Coupelle
- Chemise arbre Vis de fixation
- Bague stationnaire Ressort de rappel
Bride Garniture mécanique
- Bague tournante
- Joint de chemise
- Deux bagues en téflon
- Joint de corps
Entretien extérieur de la pompe
Remontage de la pompe
Mise en service pour essai => rien à signaler
NB : équipements utilisés
Grue télescopique
Un camion
Page 47 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Amorçage
par gravité
c. P2035 :
Page 48 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
La pompe P2035 située à la station d’injection d’eau 3éme phase joue pour rôle
d’alimenter le mélangeur avec de l’eau, cette quantité sera mélangée avec l’inhibiteur. Le
produit obtenu sera injecté dans les puits producteur d’eau.
Parmi les défauts vus pour cette pompe la vibration ainsi que le bruit anormal au
niveau du corps et la défaillance de la garniture mécanique.
Ces défauts sont dues à :
- La pompe ou la conduite d’aspiration n’a pas été remplie et purgée suffisamment
- La pompe ne fonctionne pas au point de régime correct
- La pompe et le moteur n’ont pas été alignés exactement
- Les surfaces de roulements de la garniture mécanique sont usées ou endommagées.
Voici un exemple d’intervention sur la P2035A
Problèmes : Suite fuite garniture mécanique pompe
Diagnostic :
– Démontage pompe : Garniture mécanique
– Bague en charbon stationnaire => Usure importante face frottement
– Orings => Défectueux
– Chemise d’arbre => Partie fonctionnelle corrodée
– Bague en carbure mobile => Présence rayure face frottement
Remèdes :
Pièces à remplacer :
– Bague en charbon et bague en carbure
Page 49 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 50 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
l’intermédiaire des diffuseurs et en même temps la pression augmente jusqu'à elle atteint au
refoulement les 216 bars.
e. Les compresseurs :
Page 51 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
- * Le clapet et son siège constituent une soupape. Le clapet est la partie mobile, le siège la
partie fixe. Dans le langage courant, on utilise souvent le mot clapet au lieu de soupape pour
désigner l'ensemble (c'est l'inverse dans le langage automobile).
- Les soupapes sont contenues dans la culasse qu'on appelle plus généralement boîte à clapets.
Compresseur de base
1. Compresseurs mono étagé
Fonctionnement
Page 52 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Lorsque le volant tourne, entraîné lui-même par une machine électrique ou thermique,
le piston est animé d’un mouvement alternatif quasi sinusoïdal.
Lorsqu’il descend, la pression dans le cylindre diminue. Dès qu'elle est inférieure à
celle en amont du clapet d’aspiration, celui-ci s'ouvre, laissant l'air entrer à l'intérieur.
(Aspiration)
Lorsqu’il monte, la pression dans le cylindre augmente. Dès qu'elle dépasse la pression
au-dessus du clapet de refoulement, celui-ci s’ouvre et laisse échapper l’air vers la sortie.
(Échappement)
Ici, les clapets sont actionnés par des différences de pression et non par un arbre à
cames comme dans les moteurs de voiture.
Cycles de compression
Les cycles de compression représentés dans la figure suivante montrent l'évolution de
la pression en fonction des déplacements du piston.
Le cycle idéal
Compression : Le piston amorce son mouvement vers les clapets. L'air contenu dans le
cylindre est comprimé, sa pression et sa température augmentent. Cette phase correspond à
l'arc de courbe AB.
Refoulement
Au moment où la pression dans le cylindre atteint la pression P2, le clapet de
refoulement s'ouvre et l'air est évacué vers l’utilisation sous la pression P2, jusqu'au moment
ou le piston atteint la fin de sa course. Cette phase est représentée par la droite BC. Nous
supposons qu'en fin de course le piston vient exactement toucher le bas de la culasse et donc
qu'il n'y a plus d'air dans le cylindre.
Aspiration
Le piston amorce son retour en s'éloignant des clapets. Comme, en théorie, il n'y a pas
d'air résiduel dans le cylindre, on a simultanément et instantanément : fermeture du clapet de
refoulement, chute de la pression de P2 à P1 et ouverture du clapet d'aspiration.
Cette phase est représentée par la droite CD. Ceci fait, de D en A, c'est-à-dire pendant
la totalité de la course du piston, l'air pénètre dans le cylindre. Arrivé en A, le piston amorce
son mouvement de retour, le clapet d'aspiration se ferme et un nouveau cycle commence.
Page 53 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Cycles de compression
Cycle théorique
En fait : les clapets présentent une certaine résistance à l'ouverture, due aux ressorts de
rappels dont ils sont munis. Leur ouverture ne s'effectue donc que lorsque la pression aval est
légèrement inférieure à la pression amont.
Pour la même raison, la fermeture se fait avec une légère avance. Il s'ensuit que la
phase d'aspiration "DA" s'effectue, pour une pression dans le cylindre légèrement inférieure à
la pression atmosphérique P1 et que la phase de refoulement BC s'effectue pour une pression
dans le cylindre légèrement supérieure à P2.
Par ailleurs, le passage de l'air à travers les clapets crée une légère perte de charge dont
l'effet s'ajoute au précédent.
De plus, contrairement à l'hypothèse précédente, il existe toujours un volume résiduel
appelé "espace mort" entre le piston et la culasse (la distance étant de 0,5 à 1mm). Pour que le
clapet d'aspiration s'ouvre, il faut que le piston redescende suffisamment de façon que la
pression à l'intérieur du cylindre tombe en dessous de la pression en amont.
Le cycle réel
Page 54 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 55 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Il existe des craies dont la couleur change avec la température et qui peuvent être
utilisée pour surveiller le fonctionnement d’un compresseur (Craies "Thermo chrome" au
chlorure de cobalt qui sont bleues et virent au noir au-dessus de 200° C).
Production de particules métalliques
Les frottements, métal contre métal, libèrent des particules métalliques.
Production d'huile
L’utilisation d’un lubrifiant permet de réduire les frottements donc la production de
particules métalliques et de participer au refroidissement des différentes pièces.
Mais, l'addition d'huile dans le circuit d'air du compresseur implique que l'on en
retrouve à la sortie, sous différentes formes : vapeur, aérosol ou liquide. Or l'huile, quelle
qu'elle soit, est toxique. De plus, une certaine partie, en brûlant forme des dépôts de calamine
sur les clapets et les parties les plus chaudes des boîtes à clapets. L'huile est ainsi le principal
polluant dans un compresseur.
Production d'eau
La compression de l'air, surtout suivie d'un refroidissement, provoque la condensation
de la vapeur d'eau qui y est contenue.
Il est bon de rappeler les inconvénients de la présence d'eau dans l'air comprimé :
o L'eau produite étant incompressible, risque de provoquer des dégâts mécaniques
dans le compresseur. Ce n’est pas une pompe hydraulique.
o Détérioration par corrosion des tuyauteries et des volumes de stockage.
o Détérioration des bouteilles par oxydation. L'eau augmente, par catalyse,
l'oxydation de l'acier en modifiant les règles électrochimiques de surface. De plus,
bien que distillée, elle est légèrement acide ; elle contient des impuretés (SO2,
NO2, CO2) qui ont une action d'acidification de l'eau par création des acides
correspondants (H2SO4, H2NO3…) Elle a ainsi un effet oxydant néfaste si elle se
retrouve dans les bouteilles de plongée.
o Pertes de charge supplémentaires.
o Risque de gel et d'obstruction des tuyaux, par temps froid.
o Gel par combinaison détente/froid, dans les détendeurs de plongée.
Page 56 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
La quantité d'eau qui s'élimine par condensation dépend de l'humidité relative de l'air
prélevé. Celle-ci peut aller de 40 à 100%. Elle dépend aussi du taux de compression et du
refroidissement. La quantité d'eau produite est inversement proportionnelle à la température
en Kelvin.
Les condensats
L'eau, l'huile, les poussières forment une émulsion de couleur laiteuse qu'on appelle
condensats. On les retrouve après les différents étages et il est nécessaire de les éliminer.
Le compresseur est un appareil qui sert à comprimer le gaz à une pression voulue. Il
est généralement composé d’un moteur d’entrainement accouplé d’un assemblage de
plusieurs organes permettant l’exécution de la compression du gaz.
Page 57 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 58 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Le gaz traite arrive de la station STEG a une pression de 60Bars, il passe directement
dans des Gaz Scrubber pour extraire les impuretés et les molécules de gazoline en suspension
avant d’entrer au compresseur a piston (le gaz comprime devrait être sec afin d’éviter la
détérioration du cylindre et du piston ainsi les garnitures).
A la sortie du compresseur la pression sera de l’ordre de 110Bars et la T°C aux
alentours de 140°C, pour le refroidir, un aéro est installe sur la ligne de refoulement du
compresseur. Apres refroidissement, le gaz passera dans un gaz scrubber avant d’êtres
achemine vers les puits.
Page 59 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Diagnostic :
Localisation de la panne qui se trouve au niveau d’accouplement élastique entre moteur et
l’attelage mobile (Accouplement élastique détruite).On a procéder au changement de
l’accouplement
Remèdes :
- Démontage de l’accouplement détruit
- Montage du nouvel accouplement
- Mise en service du compresseur C2 => Rien à signaler
Page 60 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Diagnostic :
- Démontage soupape sureté pression huile bâti
- Défectueux Orings
- Usure piston et traces usure bille (ø piston)
Remèdes :
- Remplacement jeu orings, piston et bille de soupape
- Mise du compresseur en service et contrôle paramètres compresseur (Rien à signaler)
Diagnostic :
- Démontage ensemble espace mort
- Défectueux garniture étanchéité
Remèdes :
- Remplacement ensemble des joints de garnitures
- Montage ensemble et contrôle étanchéité avec assistance agent sécurité après
ouverture norme aspiration gaz compresseur
- Mise en service et essai concluant
Diagnostic :
- Démontage cache accouplement
- Démontage accouplement élastique moteur compresseur
- Accouplement défectueux
Remèdes :
- Contrôle alignement
- Remplacement accouplement
Page 61 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Diagnostic :
- Démontage clapet aspiration
- Cassure des lamelles et doigt système de décompression
Remèdes :
- Récupération ancien lamelles et polissage de cette dernières
- Assemblage clapet aspiration et essai étanchéité => Rien à signaler
- Montage clapet
- Mise en service compresseur
Diagnostic :
- Chute de pression au niveau du pompette (Déclanchement compresseur)
Remèdes :
- Remplacement pompette de sécurité compresseur
- Mise en marche => Rien à signaler
Remèdes :
- Remplacement joint à lèvres pompe à huile principale
- Renouvellement joints des différentes portes de visite compresseur
- Visite 4000 heures
- Vidange et renouvellement huile bâti
- Remplacement cartouche filtre à huile
- Nettoyage fond bâti
Page 62 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Diagnostic :
- Portée garniture mécanique corrodée
- Usure bague charbon garniture mécanique
- Roulements palier pompe => Usure excessive chemin des billes
Remèdes :
- Confection axe pompe (atelier construction mécanique)
- Remplacement garniture mécanique
- Remplacement roulements pompe
- Entretient extérieur pompe
- Remontage de la pompe
- Mise en service => Rien a signalé
Page 63 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
OPERATION DE SLICKLINE:
Utilisé pour placer et récupérer l'équipement de puits de forage, tels que les bouchons, les
jauges et les vannes, les slicklines sont des câbles non électriques à simple brin descendus
dans des puits de pétrole et de gaz à partir de la surface. Les slicklines peuvent également être
utilisés pour ajuster les vannes et les manchons situés au fond de puits, ainsi que pour réparer
les tubes dans le puits de forage.
Enroulé autour d'un tambour à l'arrière d'un camion, le slickline est soulevé et abaissé dans le
puits en enroulant hydrauliquement le fil.
La ligne tressée peut contenir un noyau interne de fils isolés qui fournit de l'énergie à
l'équipement situé à l'extrémité du câble, normalement appelée ligne électrique, et fournit une
voie de télémétrie électrique pour la communication entre la surface et l'équipement et
l'extrémité du câble.
D'un autre côté, les câbles sont des câbles électriques qui transmettent des données sur le
puits. Composé de torons simples ou de torons multiples, le câble métallique est utilisé à la
fois pour l'intervention sur puits et pour les opérations d'évaluation de la formation. En
d'autres termes, les lignes filaires sont utilisées pour la collecte de données sur le puits dans
les activités de journalisation, ainsi que dans les travaux de reconditionnement qui nécessitent
la transmission de données.
On a assisté à une opération de slickline sur le puits EB34 pendant une semaine à partir de 27
octobre 2017.
L’opération slickline consiste à :
1. Drift run
2. LIB
3. Blaned Box
4. Collar stop
5. Swabbing
Page 64 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Page 65 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
27-oct-17
07 :40 Start rig up,PCE and swabbing package
07 :55 Rig up 4 section lubricators,made up 7/32 “ braided line socket and
pull test up to 4000 psi good test
Connect 1.7” gauge cutter take zero at TH flange,open the well
WHP=0 psi
08 :00 RIH With 1.7 ‘’ gauge cutter
Pick up weight ever 500m.
Tag at 2331m TH
10 :00 POOH
At surface , removed the gauge cutter,connect 1.6 LIB
09 :30 RIH With 1.6 ‘’ LIB to get impression of the obstruction
At 2300 PW=920 LBS SW=880 LBS
9:30 Tagged at 2331m THF jarred down 1 time
Page 66 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
10 :00 POOH
10 :20 At surface,removed the LIB,connect 1.9’’ gauge cutter
10 :30 RIH with 1.9’’ GC to tag SSD for depth correlation
10 :55 Tagged at 2301m THF
11 :00 POOH
11 :30 At surface, removed the gauge cutter,connect 1.76’’ blind box
13 :45 RIH with 1.76’’ blin box
Tag at 2331m TH, jarred down 30 times
14:10 POOH
14:40 At surface
15:20 POOH
16:00 At surface
Initial fluid level Final fluid level QTY fluid Nature of fluid
recovered
1150 1400 140 Water
1250 1600 80 Water
1300 1550 170 Water
28-oct-17
07:00 At well site WHP=0
07:40 Resume swabbing
operation
Initial fluid level Final fluid level QTY fluid Nature of fluid
recovered
1250 1600 240 Water + oil
1350 1750 150 Water + oil
1500 1900 120 Water oil
1650 2000 170 Water oil
1650 2050 200 Water oil
1800 2100 250 Water oil
1800 2200 200 Water oil
Page 67 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
Initial fluid level Final fluid level QTY fluid Nature of fluid
recovered
1350 1800 530 oil
1800 2200 300 Oil
1900 2200 250 90% water
1650 2000 170 Water oil
30-oct-17
7:00 WHP= 10kg/cm²
08:35 Start swabbing
31-oct-17
7:00 WHP=13kg/cm²
08:35 Start swabbing
Page 68 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
01-nvb-17
7:00 WHP=15kg/cm²
08:35 Start swabbing
02-nvb-17
7:00 WHP=23kg/cm²
08:35 Start swabbing
Page 69 sur 73
C.S.F bâtiment et forage à Gabès
VIII. CONCLUSION :
Ce stage m’a été d’une grande utilité car il m’a offert un vrai contact avec la vie
professionnel, une occasion de découverte de nouvelles technologies et invention dans le
domaine pétrolier ainsi que d’enrichir mes connaissances techniques et pratiques et d’élargir
mon expérience.
Page 70 sur 72