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BSP 200.

19

DESCRIPTION DES ÉQUIPEMENTS


ET DES MATÉRIELS UTILISABLES
PAR LES SAPEURS-POMPIERS
BRIGADE de SAPEURS-POMPIERS de PARIS
1, place Jules Renard
BP 31
75 823 PARIS Cedex 17

ÉDITION : Août 2009

Dernière mise à jour : août 2016

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citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 11 mars
1957 art. 40 et 41 et Code pénal art. 425) ».

Copyright BSPP
BSP 200.10 : concept d'engagement sur incendie et
manœuvres individuelles et collectives

BSP 200.11 : reconnaissances

BSP 200.12 : sauvetages et mises en sécurité

BSP 200.13 : établissements

BSP 200.14 : ventilation

BSP 200.15 : attaque

BSP 200.16 : protection

BSP 200.17 : déblai, dégarnissage et surveillance

BSP 200.18 : feu et incendies

BSP 200.19 : description des équipements et des


matériels utilisables par les sapeurs-pompiers

BSP 200.20 : matériels et manœuvres NRBC à l’usage


des SP non spécialistes (à paraître)
Généralités Description Utilisation Vérification Entretien


Sommaire
Appareil respiratoire isolant (ARI)......................................................................6
Instrument de contrôle et de sécurité (ICS) ......................................................10
Ventilateurs opérationnels ..............................................................................12
Dispositif Ouverture de Porte (DOP) modèle « HOLMATRO ».............................. 16
Outil de forcement « HALLIGAN TOOL » ................................................................. 20
Caméras thermiques......................................................................................26
Détecteur portatif de monoxyde de carbone......................................................30
Détecteur multigaz type « ALTAIR 4X » .........................................................32
Lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC)...............................34
Lances..........................................................................................................40
Tuyaux.........................................................................................................42

Sommaire
Échelles Portables..........................................................................................46
Dévidoirs......................................................................................................50
Matériels et outils divers.................................................................................64
Matériels de déblai et d'opérations diverses.......................................................74
Définitions....................................................................................................78

5
Appareil respiratoire isolant 4
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Masque de protection respiratoire

Il se compose d’un écran


sangle d'attente

Généralités panoramique offrant un grand Kit de


champ de vision. Une surpres- liaison F1
Les appareils respiratoires isolants (ARI) ont pour but de sion est assurée en perma- oculaire

créer et de maintenir une atmosphère respirable isolée nence dans le masque par la
SAD (2.9 mbar environ) membrane phonique
de l’air extérieur infecté.
Bouton rouge de
Les ARI mono-bouteilles « MSA AirGo BSPP» équipent Le masque type mise en veille
les engins du départ normal et les camionnettes de réserve "araignée" :
Il équipe les BA/CA, Bouton by-pass
d’air comprimé.
BEM, RPOU, ELD
et les personnels 5 Soupape à la demande (SAD)
Description féminins.
La soupape à la demande, à pression po-
Il se compose de 6 parties principales
sitive, est un système de dosage à la de-
Poignée d'extraction mande commandé par la respiration
1 Dossard
Sangle d'épaule Sangle d'accroche
réglable pour la
Gaine de protection Flexible Joint à lèvre d'étanchéité
bouteille
Il est composé de : thermique amovibles Moyenne
- une plaque dorsale pression
- un harnais (MP)
- un système pneumatique de
détente
Flexible
Flexible
2 Haute
Moyenne
Raccord Témoin de contrôle
Instrument de contrôle et pression "Push-pull" annuel
pression (MP)
de sécurité (boitier ICS) (HP)

Le boitier ICS est un équipement auxiliaire


qui indique au porteur : Support
Ceinture Enveloppe
‒ pression de la bouteille SAD
‒ autonomie restante ventrale
‒ température interne du boitier
‒ capacité de la pile
Il comprend un capteur d’immobilité qui Occulaire
émet un signal sonore et lumineux en cas
Clé d'activation
d’immobilité du porteur Sifflet de fin de
charge
Flexible
Robinet avec MP
volant de Bouton vert de
manœuvre défilement et de
Indicateur rétro-éclairage Détendeur haute/
de pression moyenne pression

Bouton rouge de Bouton jaune de 6 Cordon d'étenchéité


déclenchement Cagoule d’évacuation
réinitialisation et
3 manuel de l'alarme d'acquittement des
Bouteille Destinée uniquement à des fins de sauvetage, elle convient à
alarmes
toutes les tailles de têtes. L'air est fourni par le biais d'un flexible
Avec un volume de 6,8 l de 1,5 m dont l'extrémité est munie d'un silencieux a l’intérieur
et une pression maximale de de la cagoule. L'autre extrémité est munie d'un connecteur mâle
service de 300 bars, la bouteille a Manomètre
mécanique qui doit être raccordé à la seconde connexion d'un Ari AIRGO
une autonomie supérieure à 40 min Sabot de protection
BSPP pour fournir un débit de 50 l/min
6
Vérifications

Vérification journalière réalisée à la prise de garde

Appareil respiratoire isolant (ARI)


1 2 3 4

État général de la bouteille et la pré- Pression au moyen de l'indicateur situé Bonne fixation de la bouteille par sa État général du dossard. Les flexibles ne
sence de l'étiquette de validité sur la bouteille sangle ainsi qu'au niveau du raccord doivent pas se trouver dans les sangles
Alpha-click par simple traction des boucles d'attente du masque

5 6 7 8

Flexible de la SAD correctement La SAD et son joint d'étanchéité, ain- État général du masque, notamment la Réglage du casque et test d'étanchéité
raccordé sur la sortie principale si que l'état du support sur la ceinture présence du "clip d'inviolabilité" situé à du masque
(bretelle de droite ARI porté) ventrale la base du masque

9 10

t bo n

!
C ’e s

à sa
À l'issue de la vérification journalière, l'atelier
gaz comprimés peut préconiser temporairement de
v oi r

laisser la SAD connectée au masque, le tout rangé


dans la housse de protection.

État général du boitier ICS, en État général de la Cagoule pour les ARI
particulier le niveau de charge de sa qui en sont dotés
pile et du contrôle des alarmes
7
Utilisation
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Après Utilisation
L’appareil est endossé à bord du véhicule au cours du déplacement ou mis sur ‒ nettoyer les matériels en tenant compte des prescriptions pour chaque
ordre du chef d’agrès. Le personnel, ainsi protégé, opère en binôme. élément
Dans tous les cas, l’ajustement correct au corps est réalisé hors véhicule ‒ remplacer la bouteille si nécessaire
après l’arrivée sur les lieux d’intervention. ‒ contrôler les matériels conformément à la visite à la prise de garde
‒ effectuer un test d’étanchéité sous la responsabilité d’un personnel de
La mise en œuvre s’effectue suivant l’ordre chronologique suivant : la remise

1 2

Serrer les bretelles Boucler la ceinture ventrale

3 4

Desserrer légèrement les bretelles Faire ouvrir lentement et complètement Entretien


(couche d’air contre brûlure thermique) la bouteille par le binôme et vérifier la
pression par lecture au manomètre
Niveau utilisateur
5 6

Après utilisation de l’ARI, l’utilisateur doit procéder au nettoyage et


au contrôle selon les prescriptions d’un personnel de remise qualifié
conformément au RECOMAT.

Mettre en place le masque respira- Encliqueter la soupape à la demande


toire sur la cagoule
8
9

Appareil respiratoire isolant (ARI)


Instrument de contrôle et de sécurité (ICS)
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Généralités
•led : pour les alarmes
Le boitier ICS est un équipement auxiliaire pour les utilisateurs d’appareils visuelles
respiratoires isolants à air
comprimé. •bouton jaune :
• bouton rouge :
réinitialisation et
déclanchement manuel d'acquittement des
Il indique au porteur :
de l'alarme alarmes
• pression de la bouteille
• autonomie restante
• température interne du boitier
• capacité de la pile

Il comprend un capteur d’immobilité qui émet un signal sonore et lumineux Utilisation


en cas d’immobilité du porteur.Il est relié en permanence au flexible haute Avec clé sur le boitier
pression de l'ARI. Il permet d'alerter le responsable d'une intervention et ‒ le manomètre mécanique indique la pression
le binôme de reconnaissance lorsque : ‒ l’écran digital de l’ICS reste éteint
• le porteur de l'appareil est en détresse ‒ un « Bip » est émis toutes les 10 secondes, pour avertir l’utilisateur
• ou lors de l'immobilité prolongée de celui-ci que le détecteur d’immobilité est inactif
‒ L’alarme manuelle est fonctionnelle

Description Après retrait de la clé


‒ le manomètre mécanique indique la pression
‒ l’alarme d’immobilité est active
‒ l’écran s’allume et affiche par défaut :
• pression de la bouteille
• un bouton vert : • pictogramme de charge de la bouteille
• clef
défilement avec rétro • niveau de charge de la pile
d'activation
éclairage de l'écran
Après 3 min 30 de consommation :
L’écran affiche automatiquement l’autonomie restante jusqu’au
• un écran digital : déclenchement de l’alarme de retour en zone saine (55bar).
- jauge de capacité de la bou-
teille • manomètre Pré alarme et alarme d’immobilité :
- jauge de batterie mécanique Dès que le porteur reste immobile pendant 40 secondes environ, l’ICS
- pression, autonomie ou tem- émet 3 pré alarmes d’une durée de 5 secondes.
pérature
Alarme de retour en zone saine :
Réglée à 55 bars.

Alarme de température :
Dès que la température interne du boitier atteint 80°C, l'ICS arrive au
bout de ses capacités de résistance.
10
Instrument de contrôle et de sécurité
Vérifications
Signal de retrait :
Réglé à 90 bars, il donne l’indication au binôme de se désengager.
À la prise de garde
L’appareil est situé sur le
fléxible haute pression de l'ARI. S’assurer :
Il doit être armé avant tout
engagement du personnel
• de la présence de la clé
(ARI coiffé ou non) en retirant
d’activation
la clé d’armement de l'appareil.

Détection d'immobilité

Pré alarme et alarme d’immobilité :

Dès que le porteur reste immobile pendant 40 secondes environ, l’ICS émet
trois pré alarmes d’une durée de 5 secondes chacune qui peuvent être • de son bon fonctionnement
acquittées par simple mouvement du porteur. L’alarme principale de 95 lors du retrait de la clé (signaux
décibels lorsqu’elle est déclenchée peut être acquittée par deux pressions sonores et visuels)
successives sur le bouton jaune.

Bouton rouge de détresse à déclenchement manuel :


Entretien
Si le porteur est en difficulté, il peut déclencher manuellement Cet appareil ne nécessite pas d’entretien particulier.
l'alarme principale (sonore et visuelle). Il suffit d'appuyer sur le bouton
rouge de déclenchement de l'alarme situé sur la face avant. Si l’appareil est très sale, il doit être nettoyé avec de l’eau tiède et un savon
doux non abrasif.
Arrêt de l'appareil
La pile est remplacée uniquement par les personnels de la remise.
Seules les piles prévues par le fabricant sont homologuées. Elles sont
distribuées par le magasin de la section télécommunication et informatique
‒ dépressuriser l’appareil
‒ remettre la clé en place
‒ presser 2 fois en 2 secondes le bouton jaune

(ICS)
Lorsque l’appareil s’arrête, un signal sonore retentit et l’afficheur
Clé d'ouverture/
LCD et les LED s’éteignent. L’ICS est considéré comme dépressurisé fermeture du
quand la pression mesurée est inférieure à 10 bars. boîtier

Piles
11
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Ventilateurs opérationnels Sa mise en œuvre

!
Généralités s'effectue sur ordre
Utilisation du chef de garde
En dotation sur les MEA, les ventilateurs
opérationnels sont destinés à la mise en œuvre de 4
la ventilation opérationnelle (VO) telle que définie Mise en route moteur
dans le BSP 200.14.
1
2 modèles de ventilateurs sont en service :
● les ventilateurs opérationnels éléctriques
● le ventilateur opérationnel thermique type "TEMPEST®"

Description du ventilateur thermique


Mettre l’interrupteur du moteur sur la
Équipe les MEA de réserve. position « ON »

Tuyère avec grille de Placer le robinet d’essence sur la posi-


Débit : 43 000 M3/h
Châssis protection tion « ON » (ouvert : déplacer le levier 5
vers la droite)

2
Roues et Réservoir 6 l, soit
poignées 1h30 d'autonomie
facilitant le
déplacement et
le transport

Tirer doucement la poignée du lanceur


corde jusqu’à obtenir une résistance puis
Moteur 4 temps tirer d’un coup sec pour démarrer le mo-
teur
Hélice avec arbre
d'entraînement Mettre la tirette du starter sur la posi-
tion de fermeture (tirer le levier vers la 6
gauche). Ne pas utiliser le starter si le
Horamètre moteur (à la moteur est chaud
Pieds d'appui assurant mise en route, affichage
Dispositif d'inclinaison
la stabilité du régime moteur)
(-7°, 0°, +7 ° +12°)

Cet appareil n'est


!

pas antidéflagrant. Lorsque le moteur commence à


chauffer, mettre graduellement la tirette
du starter sur la position d’ouverture
(vers la droite) et mettre le levier des gaz
Nourrice de 20 l et sur la position souhaitée. Pour obtenir le
un entonnoir Sac de cales en bois
(blocage des portes) Déplacer le levier des gaz légèrement débit maximum, placer le levier des gaz
vers la gauche sur la position maxi
12
t bo n Entretien du ventilateur thermique

!
Le complément de carbu-

C ’e s

à sa
rant se réalise dans un endroit

Ventilateur opérationnel thermique


Nettoyage du filtre à air
v oi r
aéré, moteur arrêté.

Une fois par mois ou après chaque utilisation importante, agir comme suit :
Il doit être effectué après chaque
utilisation avant de quitter les lieux 1 Déposer le filtre et retirer délicatement le manchon mousse autour
d’intervention. du filtre

2 Souffler de l’air comprimé de l’intérieur du filtre vers l’extérieur


(éliminer les poussières et le noir de fumée)
Ne pas laisser la poignée de lancement
!
revenir brutalement contre le moteur (retour 3 Assurer la même action pour le manchon
lent pour éviter tout dommage au lanceur).
4 Replacer le manchon autour du filtre et remonter l’ensemble

Vérifications du ventilateur thermique

À la prise de garde

Le niveau d'huile moteur


Ventilateur posé sur un sol horizontal, cadre non incliné.

1 Appareil à l’horizontal et moteur


Arrêté

2 Desserrer vis de remplissage



3 Retirer la jauge

4 Vérifier niveau de remplissage :
visible en haut de la tubulure de remplissage au niveau du filetage

Le niveau carburant

1 Retirer le bouchon du réservoir de carburant

2
Ajouter le carburant jusqu’à 25 mm sous l’indicateur du maximum
(permettre la dilatation du carburant)

3
Refermer complètement le bouchon du réservoir

13
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Description des ventilateurs opérationnels électriques Groupe Électrogène Élévateur Aérien (GEME)

Ventilateur Maître (VM) Réservoir


d'essence
Lanceur

Poignée de transport
Doigt indexable

- débits : de 0 à 41 500 m3/h


- poids : 53 kg
- inclinaison : entre 10° et 20
Niveau d'huile
Arceau moteur

Capot

Accélérateur Interrupteur
Grille avant
fixe on/off
Robinet d'arrivée d'essence

Roue increvable
Starter - moteur 4 temps
Butée cylindrique
- poids : 71 kg
Vérins compression - carburant : essence sans plomb 95
- capacité du réservoir : 7 litres
- autonomie : 2h

Prise maréchal Disjoncteur différentiel


25A VM haute sensibilité 30 mA

Grille arrière Prise maréchal


12A VAR

Potentiomètre
Horamètre moteur

Vérin de
compression

Disjoncteur thermique

Prise électrique
Rallonges électriques

Ventilateur Auxiliaire de Relais (VAR)


Rallonge VAR
Rallonge VM
Interruption
marche/arrêt

Poignée de transport

LED verte
- débit : 13 000 m3/h
- poids : 17 kg - VM : enrouleur 50 m - 2,5 mm2
- inclinaison : 360° (axe horizontal) - VAR : rallonge 100 m - 1,5 mm2
Adaptateur prise
maréchal/prise secteur
Molette latérale

Grille avant
Prise électrique

Interdit d'utiliser toute autre rallonge que celle qui


!
est fourni dans l'UC.
La totalité des rallonges doit être déroulée pour éviter
tout risque rapide d'échauffement.
14
Ventilateurs opérationnels électriques
Utilisation Le GEME est exclusivement prévu pour alimenter :
● 1 seul ventilateur maître
L'emplacement des ventilateur par rapport au GEME est limité ● et/ou 1 VAR
de par la longueur de leur rallonge respective. ● éventuellement un moyen d’éclairage ou d’aspiration (1
Seul le VAR peut-être branché sur une prise secteur de projecteur 500 w, 1 aspirateur à eau ou 1 pompe immergée) sur la
220 V au moyen de l'adaptateur et être utilisable prise domestique
à plus de 100 m du GEME. Il peut également
être utlisé seul ou couplé à un Mise en route moteur
ventilateur thermique.
- Ventilateur Maître
Positionnement Après s’être assuré que le ventilateur est dans une position stable et que le
GEME est démarré :
- Ventilateur Maître
● tourner le potentiomètre sur la position « 1 »
● incliné à 10°: ● régler le potentiomètre sur le débit désiré de 0% à 100 %
▪ distance optimale est comprise entre 4 m et 5 m
● incliné à 20°: - Ventilateur Auxiliaire de Relais
▪ de 4 m à 6 m de l’ouvrant
Après s’être assuré que le VAR est dans une position stable, appuyer sur
l’interrupteur du moteur. Une LED verte va alors s’allumer
t bo n

! Dans 90% des cas, l’inclinaison optimale est


C ’e s

à sa

- Groupe électrogène
v oi r de 10°. Il suffit pour cela de relever la poignée
de transport du ventilateur. Il est alors incliné au- 1
2 3
tomatiquement de 10°.

- Ventilateur Auxiliaire de Relais

● distance de 1 m à 4 m du sortant.

Par défaut, le VAR a une inclinaison standard à 10%.


Cette position est matérialisée par les 2 points de
mettre le commutateur ouvrir l’arrivée mettre le starter si le
couleur jaune.
moteur sur la position d’essence moteur est froid
Cependant le VAR peut pivoter sur 360° par rapport à « I » ou « ON »
son axe horizontal :
● desserrer les molettes latérales ● tirer légèrement sur la corde du lanceur jusqu’au point de compression
● faire pivoter le ventilateur sur son axe ● remettre la corde en position initiale
jusqu’à l’inclinaison Recherchée ● tirer fermement sur la corde (ne pas tirer entièrement dessus)
● resserrer la molette ● raccompagner la poignée jusqu’au lanceur
Une forte inclinaison peut déséquilibrer le VAR. ● recommencer l’opération jusqu’au démarrage
● enlever le starter dès que le moteur est chaud
- Groupe électrogène ● brancher la VE
Le groupe électrogène autorégulé est fixé sur le ● surveiller
plateau de l’échelle.
t bo n

!
Il est donc prévu de le faire fonctionner en le L’autorégulation implique que l’on ne doit pas régler la
C ’e s

à sa

laissant dessus. v oi r vitesse : ne jamais dérégler le levier d’accélérateur qui a


été réglé en usine.
15
Dispositif Ouverture de Porte (DOP) modèle « HOLMATRO »
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Généralités
En dotation sur les MEA, ce dispositif est destiné uniquement à l'ouverture
des portes dans un cadre opérationnel.

Ce matériel, très sensible, doit être rangé à l'abri


!
des regards dans les coffres et doit faire l'objet
d'une surveillance toute particulière.

Description
Ce matériel est conditionné dans un sac de transport uniquement dédié à
l’appareil. La disposition du rangement est imposée de manière à éviter la
détérioration des flexibles.

Le sac de transport comporte des codes couleurs pour identifier le rangement


des différents éléments.

Poids 29 kg
1 Rallonge : 43,5 cm
Pression
500 bars
d'utilisation 2 Vannes de commandes pour vérins « écarteur » et
« pousseur »

3 Double flexible haute pression : 5 m

4 Vérin « pousseur » avec un coin cranté et une cale de


poussée : 50 cm

Noir Rallonge
5 Pompe hydraulique manuelle avec poignée : 58 cm

Bleu Pompe manuelle 6 Vérin « écarteur » avec son coin cranté : 56 cm

Vert Vérin « pousseur » 7 Sac muni d’une bandoulière de transport, taille sac ouvert :
longueur 80 cm, largeur 110 cm

Rouge Vérin « écarteur »


8 Clé de purges en cas de blocage sous pression de l’appareil

16
Raccorder le vérin « écarteur » au vérin « pousseur » de manière à
obtenir un coin cranté à chaque extrémité

Dispositif ouvre-porte «Holmatro®»


Arrivée d’huile depuis la
pompe manuelle

Distributeur pour vérin


« écarteur »
(flèche bleue)
Distributeur pour vérin
« pousseur » Coins crantés
(flèche rouge) Régler la largeur du vérin « écarteur » au moyen du dispositif ci-dessous

4 longueurs sont possibles sans


la rallonge

Les flexibles hydrauliques sont


!

placés à demeure sur cet organe et


ne doivent pas être désaccouplés par
les utilisateurs. SÉCURITÉ. S’assurer que la molette soit bien calée dans

!
son logement pour éviter une détérioration lors de la mise
Utilisation sous pression de l’appareil. Vérifier que les 2 coins crantés
soient strictement identiques.
Préparation de l'appareil
Raccorder le double flexible hydraulique aux 2 vérins
En fonction du type de porte à ouvrir, le dispositif sera muni ou non de sa
rallonge.

Le flexible destiné au vérin « écarteur » est plus


long de part la disposition du système en lui-même.

(DOP)
Les 2 raccords sont de modèles et de couleurs
différents afin d’éviter les confusions

Sans rallonge Avec rallonge

17
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Préparation de la pompe manuelle Manœuvre

Mettre en place le dispositif sur la porte à ouvrir, en prenant soin de placer


1 Exercer une pression Crochet le vérin « pousseur » sur le côté le plus fragile de l’ouvrant
sur le levier pour libérer le
crochet de maintien de la
pompe manuelle

Simple vantail Double vantaux


Assurer la mise sous pression du vérin « écarteur » en premier, de
manière à caler le dispositif le plus fermement possible.

1 Ouvrir la vanne du vérin « écarteur »


et actionner la pompe manuelle jusqu’à
obtention d’une résistance au levier.
Les 2 extrémités du dispositif prennent alors
appui sur les montants de la porte à ouvrir

2 Fermer la vanne d’écartement

2 Ouvrir légèrement le bouchon 3 Serrer la vis de purge pour


de niveau d’huile pour la mise à la permettre la mise sous pression du
pression atmosphérique système

3 Ouvrir la vanne de poussée et actionner


à nouveau la pompe manuelle

4 Mettre le vérin « pousseur » en


position de travail (perpendiculaire à
l’axe du vérin « écarteur »
Le vérin « pousseur » exerce alors une
pression importante sur l’ouvrant

t bo n

! En cas de travail sur une porte qui comporte plusieurs


C ’e s

à sa

v oi r points de verrouillage, le dispositif peut être déplacé de


manière à agir au plus près des points de résistance.
18
Retrait du matériel
t bo n

Dispositif ouvre-porte «Holmatro®»


Si l’appareil est utilisé pour une intervention autre qu’un

C ’e s

à sa
Une fois la porte ouverte (ou pour déplacer le matériel), retirer le dispositif
de l’ouvrant avant que les personnels ne s’engagent. Pour ce faire, placer
v oi r incendie, les personnels seront porteurs au minimum
les deux vannes en position ouverte (le « pousseur » puis l’« écarteur ») de gants, du casque lunettes baissées et d’un vêtement à
puis desserrer la vis de purge de manière à libérer la pression de l’appareil. manches longues.

Afin d’éviter la chute et la détérioration


! du dispositif, un personnel soutient le
Vérifications
système avant la purge.
À la prise de garde

Ne pas oublier de fermer le bouchon de niveau


!

S’assurer de la présence de tous les éléments du dispositif.


d’huile avant le reconditionnement afin d’éviter
les écoulements dans le sac de transport.
Entretien

Blocage de l'appareil sous pression Le matériel doit faire l’objet d’une maintenance selon les prescriptions du
RECOMAT.
En cas de blocage complet de l’appareil sous pression, utiliser la clé de
purge sur les raccords hydrauliques, l’huile se trouve alors évacuée vers
l’extérieur, l’appareil sera alors indisponible et présenté aux services
Les compléments d’huile sont effectués

!
techniques dans les plus brefs délais.
par le BMCO.
Il est absolument nécessaire de bien refermer ces purges à la fin de cette
opération sous peine d’écoulement d’huile dans le sac.

(DOP)
19
Outil de forcement « HALLIGAN TOOL »
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Généralités Utilisation

Ce dispositif est destiné à l'ouverture de portes, portières et coffre de Conseil de sécurité


véhicule, trouée d'extinction, dans un cadre opérationnel.
● Port des lunettes et gants obligatoire
La barre Halligan est associée à la masse (type merlin 4 kg). ● Vérifier la coupure d’alimentation des organes électriques
● Vérifier l’usure de l’outil
Description

Poids 4,3 kg

Taille 91 cm

Manche en fibre de verre,


isolant et anti vibrations
Fourche
Dans ce cas : RAS Exemple après un choc électrique :
Pointeau Provoquer l’échange
Liseret noir symbolisant ● L’outil doit être nettoyé après utilisation
le fait qu’il s’agit d’un
● Si l’outil est endommagé, provoquer l’échange
manche plein
● L’entretien approprié augmente la durée de vie
● L’Halligan ne remplace pas l’ouvre porte hydraulique (DOP)
Sangle de
portage
Test de résistance de la porte
Herminette
!

ou plat ou semelle Déterminer le nombre de points d'accroche


Respecter la position
d’attente au sol

t bo n

!
C ’e s

à sa

v oi r

Afin de minimiser le risque de


heurter le chef avec la masse,
le servant se place à genou à
hauteur de l'outil.

20
Méthode sur porte qui s'ouvre en poussant

Outil de forcement «Halligan Tool®»


Méthode de la "Fourche" 1 équipe
Méthode du "Plat" 1 personnel

1 1
Chef :

Insérer le "plat" dans l'espace Insère la "fourche" dans l'espace


entre la porte et le montant entre la porte et le montant

Servant :

Tape sur ordre "au coup par


coup" avec le merlin afin de faire
2 pénétrer la "fourche" 2

Faire levier sur l'outil (de haut


en bas) Chef et servant :

Font levier en poussant l'outil


vers la porte

Méthode du "Plat" 1 équipe


Méthode du "Baseball" 1 personnel

Chef : 1 1

Insère le "plat" dans l'espace Insérer en force la "pointe"


créé entre le montant et la porte
dans un mouvement type
Servant : "baseball"

Tape sur ordre "au coup par


coup" avec le merlin afin de faire
pénétrer le "plat"
2 2

Chef :
Faire levier sur l'outil en se
Pivote l'outil vers le bas pour servant de l'appui du "plat"
faire levier et ouvrir

21
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Méthode sur porte qui s'ouvre en tirant

Méthode du "Plat" 1 équipe 1 Méthode de la "Fourche" 1 équipe

1
Chef : Chef :

Insère le "plat" dans l’espace Insère la "fourche" dans l'espace


entre la porte et le montant entre la porte et le montant

2
2
Servant :
Servant :
Tape sur ordre au "coup par
coup" avec le merlin afin de Tape sur ordre "au coup par
faire pénétrer le "plat" coup" avec le merlin afin de faire
pénétrer la "fourche"

3 3

Chef : Chef :

Pivote le "plat" vers le bas Fait levier sur l'outil pour ouvrir
entre chaque coup afin de créer la porte
un espace entre la porte et le
montant

Chef :

Fait levier avec l’outil lorsque


que celui-ci est assez enfoncé
pour ouvrir la porte

22
Méthode sur porte métallique Charnières de porte

Outil de forcement «Halligan Tool®»


Méthode du "Plat" 1 équipe 1 Dégondage de porte

Porte partiellement ouverte,


Chef : insèrer le "plat" de l'outil dans
Évalue la résistance aux chocs le jour entre le montant et la
et insère le "plat" entre le porte, sous la charnière et faire
montant et la porte levier vers la haut ou le bas

Commencer toujours par la


charnière inférieure afin de
Servant : 2 créer un volet de cantonnement
Tape sur ordre au "coup par avec la porte limitant ainsi le
coup" avec le merlin afin de passage de la fumée au risque
faire pénétrer le "plat" sinon d’enfumer les couloirs,
cage d’escalier...
Chef :
Pivote le "plat" vers le bas Insèrer la "fourche" sous la
entre chaque coup afin de créer partie basse de la porte et faitre
un espace entre la porte et le levier vers le bas
montant

3
Chef : Arrachage de charnières :
Insère la "fourche" dans
l’espace créé
Placer l'extrémité de la
Servant : "fourche" sous la charnière
Tape sur ordre au "coup par supérieure et faire levier vers le
coup" avec le merlin afin de haut ou vers le bas
faire pénétrer la "fourche"

4
Méthode sur verrou
Chef :
Pivote l’outil vers l’extérieur
entre chaque coup Viser le verrou avec la "pointe"

S’arrête lorsque la "fourche" Taper sur ordre pour l'éjecter


est suffisamment enfoncée et
fait levier

23
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Autres cas

Ouvrir une portière de


voiture

Ouvrir un coffre de voiture

Soulever une plaque


d'égout

Soulever un rideau de fer

24
25

Outil de forcement «Halligan Tool®»


Caméras thermiques
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers • zone de mesure
de la température
• date • heure •"bargraph" des
températures de visée

Généralités
Les caméras thermiques permettent,
malgré les fumées, de localiser les
victimes, repérer le foyer, les points • témoin de
• témoin de charge
chauds et la propagation du feu. fonctionnement
de la batterie

Elles peuvent être utilisées pour toutes les


phases de la MGO. • température
ambiante • température au
4 modèles sont en service :
centre de l'image
• la caméra thermique "ARGUS IV®"
• la caméra thermique "DRAGER UCF 1 600®" • bouton prise • bouton
• la caméra thermique "FLIR K 45®" de photos marche/arrêt
• la caméra thermique "DRAGER UCF 9 000®" • bouton zoom x 2

Description de la caméra thermique "ARGUS IV"® Dispositifs installés et possibilités


Elle possède les accessoires suivants : • Colorisation dynamique de l’écran
• Mesure directe de la température ;
• sacoche de • Enregistrement et stockage d’images numériques
transport
• 3 gammes de sensibilité thermique
• logiciel de transfert des
photos à un ordinateur
• Mesure de la température ambiante
• poignée
démontable
• Zoom X2
• Date et heure
• Télécommande
• chargeur de
batteries avec • sangle de
adaptateur 220 V sécurité anti-
Signification des couleurs en fonctionnement usuel
chute

• télécommande

• 2 batteries
rechargeables • câble USB
• courroies En rouge : ce qu’il y a de plus chaud dans le champ de vision de la caméra
Ni-MH pour liaison à un
latérales En noir : ce qu’il y a de plus froid dans le champ de vision de la caméra
ordinateur
26
Description de la caméra thermique "DRAEGER UCF 1600®" Fonctionnalités

Elle possède les accessoires suivants : • 2 modes d'utilisation "recherche" • Fonction "ThermalScan"
• valise de
transport
et "feu" • Mesure de la température
• Un zoom numérique • Mode stand-by
• Une palette de choix de couleurs • Poignée de manipulation

• notice Description de la caméra thermique "FLIR K 45®"


d'utilisation
Elle est destinée à remplacer les 2 modèles précédents (Argus IV et
Draëger UCF 1 600 ) afin d'harmoniser le parc à terme.
• chargeur de
batterie Fonctionnalités
• 2 batteries
• 1 chargeur de bureau 220 V
• poignée de • 1 valise rigide de transport
manipulation
• 1 housse textile de transport
• cordon et

Caméras thermiques
• 2 sangles rétractables
prises de courant
secteur • 1 cordon USB

• batterie rechargeable • caméra thermique


avec sangles latérales Mode "Feu"
Sensibilité haute : Mode "Recherche"
0 à 650° C Sensibilité plus fine :
pour observer l'évolution - 20 à 150° C
thermique pour la recherche de point chaud
• bouton fonctions : ou de personne
- ThermalScan
- Températures
seuils

Sélection mode
• bouton fonctions : • bouton fonctions :
Marche/Arrêt Prise de photos (et consultation des photos)
- Zoom - Marche/arrêt
- Choix de palette de couleurs - Voyant activation "Stand-By" et zoom

Ces 3 caméras thermiques


!

ne sont pas antidéflagrantes


27
Description de la caméra thermique "DRAGER UCF 9000"® Fonctionnalités
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Elle possède les accessoires suivants :
• Viseur laser
t bo n

!
• Zoom numérique : x2 et x4
• valise de

C ’e s

à sa
transport • Fonction « Freeze »
• Enregistrement sonore et vidéo
v oi r
La DRAEGER UCF 9000
• Lecteur vidéo
peut être utilisée dans une
atmosphère explosive. • 9 modes d’utilisation :
- STANDARD
- application CORPS
- application FEU
• caméra thermique - utilisation THERMAL SCAN
• cordon USB - utilisation EXTERIEUR
avec fusible
- application CHIMIQUE
- application SCAN PLUS
- application IMAGE NORMALE
• dragonne - application PERSO 1

• chargeur
Particularités des caméras
• tournevis six
pans mâle Le rayonnement Infra-Rouge ne traverse pas :

• le verre : on ne voit pas derrière une vitre ;


• l’eau : on ne voit pas un corps au fond d’un lac ou sous la neige ;
• le béton.

t bo n

C ’e s

à sa
• chargeur v oi r Le rayonnement Infrarouge est reflété par toutes les
surfaces brillantes : vitres, surfaces métalliques, surfaces po-
lies .
Il faut donc s’assurer qu’il s’agit bien d’un réel point chaud et
écran
non de son reflet.
microphone pointeur laser
capteur de luminosité fenêtre IR
bouton de commande
bouton marche/arrêt interface USB
réinitialisation
poignée
pied
point de fixation pour
sangle

28
Entretien des caméras 4 5

En cas de salissure Pour l’objectif :


utiliser impérativement un
La caméra doit être nettoyée à chiffon propre
l’aide d’un chiffon doux imbibé
d’eau savonneuse.

Heure : 16.28.19 Heure : 16.29.43


Ne pas utiliser de solvant, Température Spot : 382°C Température Spot : 241°C
!
ni de matière abrasive. Température ambiante : 39°C Température ambiante : 39°C

Exemples d'images de la caméra thermique "ARGUS IV"®

1 2 La température spot correspond à l'objet


visé situé au centre de l'image. Elle n'indique
donc pas forcément le point le plus chaud.

Caméras thermiques
Mode de colorisation de l'écran :

Heure : 16.10.10 Heure : 16.10.42


Température Spot : 61°C Température Spot : 88°C Le plus froid
Le plus chaud
Température ambiante : 35°C Température ambiante : 37°C
t bo n

!
C ’e s

à sa
v oi r Échelle en température auto-ajustable en fonction des
3 températures de la scène de visée.

ROUGE : Pour connaître


il est rela- la température
tif. C'est le la plus chaude :
point le PLUS positionner le carré
chaud dans situé au centre de
le champ de l'écran (matérialisé
vision de la par 4 marqueurs)
caméra. sur la couleur
Il ne corres- rouge : la valeur
Heure : 16.16.57 pond jamais à de la température
la même tem- du point de visée
Température Spot : 36°C
pérature. s'affiche alors à
Température ambiante : 40°C droite de l'écran.

29
Détecteur portatif de monoxyde de carbone
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Dispositif
Généralités « pince crocodile »

Le détecteur portatif de monoxyde de carbone Le CO est un gaz

!
(CO) est un appareil mis en place dans les engins incolore, inodore,
insipide, très toxique Ecran d'affichage
de première intervention (VSAV, AR, engins
et explosif.
pompes, VID et VEC, moyens associatifs). Signaux
visuels
Portable, antidéflagrant et autonome, il est
destiné à la détection de CO dans l'atmosphère. Touche test
Il permet de surveiller et d'indiquer en temps
réel la concentration de ce gaz.
Alarme Capteur
Il affiche les concentrations en gaz sur un sonore
afficheur à cristaux liquides en PPM (Particules
Par Million). En cas d'alarme ou d'anomalie,
l'appareil active un signal lumineux (de couleur
rouge) et un signal sonore et vibrant.
o
tb n Face avant Face arrière

!
Cet un appareil totalement étanche aux

C ’e s

à sa
poussières et pouvant supporter une immersion v oi r
à 1 m de profondeur pendant 1 heure.
Dès le déclenchement de l’appareil le personnel doit :
• rendre compte ;
Description • se protéger (ARI, ventilation, évacuation…).

Alimenté par pile testée automatiquement toutes les 2 heures, le détecteur


fonctionne automatiquement dès sa mise en fonction pour une durée de 24 Utilisation
à 36 mois.
Cet appareil doit être porté lors de chaque intervention (à
L’appareil dispose de : l’exception des feux).
• alarme basse sonore, visuelle et vibrante quand la concentration de
gaz de 50 ppm est atteinte. Cette indication alerte le porteur de Il doit de préférence être porté au plus près des orifices respiratoires
l’imminence du danger du porteur. Pour cela, il est recommandé de le fixer sur le haut du sac de
prompt secours des VSAV et des engins pompes. Pour les autres engins,
• alarme haute sonore, visuelle et vibrante quand la concentration de l’appareil peut-être fixé sur le porte radio. Pour une détection optimum, la
gaz de 100 ppm est atteinte
cellule ne doit pas être obstruée.
• touche « test » pour effectuer l’auto test journalier et afficher les
paramètres internes de l’appareil Étalonné volontairement sur des seuils bas, il peut se déclencher dans des
• horloge de durée de vie indiquant la durée de fonctionnement ambiances riches en CO (trafic routier dense ou sur incendie).
restant
au détecteur. Une alarme de « fin de vie » sonore, visuelle et vibrante En revanche, il est utile de s’en munir lors des rondes et de la surveillance.
retentie 8 heures avant l’arrêt de l’appareil Pour les opérations de déblai, il est conseillé de se munir du détecteur de
gaz « ALTAIR 4 » qui permet la mesure d’un taux de CO sur une durée
• rétro éclairage de l’écran d’affichage
d’exposition.
• pince d’accroche type « crocodile »
30
Au cours de sa progression, le porteur est averti sans délai de la présence
t bo n

!
en monoxyde de carbone grâce à des seuils d’alerte programmés dans

C ’e s

à sa
l’appareil :

Détecteur portatif de monaxyde de


v oi r
Si le matériel présente un dysfonction-
• 50 PPM : déclenchement de l’alarme basse (1 bip et 1 flash nement quelconque, transmettre l’informa-
rouge par seconde + vibrations lentes tion au service de la remise qui fera le nécessaire
auprès des services techniques pour échange.
• 100 PPM : déclenchement de l’alarme haute (2 bips et 2 flashs
par seconde + vibrations rapides

Retour en veille : l’appareil cesse d’émettre les signaux d’alarme dès


Vérifications
que la teneur en CO de l’air au contact de sa cellule de mesure repasse en
dessous des seuils fixés. À la prise de garde :

ATTENTION : • Effectuer un test de bon fonctionnement :

- se placer dans une atmosphère dépourvue de gaz résiduel


• toute lecture présentant une rapide augmentation, suivie d’une
baisse ou d’une lecture fantaisiste, peut indiquer une concentration - maintenir enfoncée la touche « test » bleue pendant une seconde
de gaz au-delà de la limite d’échelle supérieure, risquant d’être
dangereuse Le détecteur fait défiler les alarmes basse et haute ainsi que la durée de
détection cumulée. Cette étape dure environ 45 secondes.
• une lecture élevée hors échelle de la Limité Inférieure d’Explosibilité
(LIE) peut indiquer la présence d’une concentration explosive.
Si l’auto test a réussi :
• densité/air : 0,96 Il est ab-

!
• le détecteur émet 1 bip bref et vibre 1 fois ; solument
• LIE : 12,5% interdit de
• LSE : 74,2% ( Limite Supérieure d’Explosivité) • le symbole √ s’affiche pour confirmer et tester l’appareil
valider le test ; au moyen d’une
Remarque : l’affinité « hémoglobine / monoxyde de carbone » est une cigarette ou de
• la mention « test » apparaît à nouveau sur gaz d’échappe-
relation complexe.
l’écran d’affichage 20 heures après l’auto
ment d’un véhi-
test.
cule. Ces utilisa-
Pourcentage de Dangers consécutifs
PPM Si l’auto test a échoué : tions détériorent
CO dans l'air à la présence de CO
la cellule de
• le détecteur émet 5 bips brefs ; mesure et dimi-
0.01 % 100 Maux de tête à la longue
nuent considéra-

carbone
• l'écran s’affiche à nouveau avec le blement la durée
0.05 % 500 Violents maux de tête, bourdonnements, message « test ». de vie de l’appa-
vertiges
reil.
Recommencer l’opération, au bout de 3 échecs,
0.1 % 1 000 Syncope le détecteur s’éteint.

0.2 % Coma, mort Entretien


Cet appareil ne nécessite pas d’entretien particulier.
0.5 % Mort foudroyante
S’il est souillé, nettoyer l’appareil sans démontage avec un chiffon
légèrement humide, non pelucheux.
31
Détecteur multigaz type « ALTAIR 4 X »
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Il affiche les concentrations en gaz sur un afficheur à cristaux liquides. En
Généralités
cas d’alarme ou d’anomalie, l’appareil active un signal lumineux (de couleur
Le détecteur multigaz « ALTAIR 4X » est un appareil portable et autonome rouge), sonore et vibrant. L’utilisateur dispose de touches pour arrêter ou
destiné à la détection de gaz dans l’atmosphère. mettre en fonctionnement l’appareil, éclairer l’afficheur, réarmer les alarmes
Il permet la détection simultanée de quatre gaz : et afficher les paramètres internes de l’appareil.

• le méthane (CH4) ; Equipé d’un système de pompage manuel et d’un capot d’injection de gaz,
l’ALTAIR 4X peut contrôler la teneur en gaz dans des endroits difficilement
• le monoxyde de carbone (CO) ;
accessibles.
• l’oxygène (O²) ; Utilisation
• l’hydrogène sulfuré (H2S). Mis en œuvre sous la responsabilité du chef de garde, il est porté autour du
cou ou accroché à la tenue d’intervention par une agrafe.
Cet appareil équipe tous les engins pompes chef de garde, les VLR officier
de garde compagnie et certains véhicules spéciaux. Après toute mise en œuvre, les appareils sont rechargés dans le PVO à
proximité des radios, au moyen du chargeur fourni à cet effet.
Description
L’appareil antidéflagrant, totalement étanche aux poussières et pouvant Fonctionnement
supporter une immersion à un mètre de profondeur pendant une heure, est
alimenté par une batterie au lithium polymère rechargeable. Mise en « arrêt/marche »

La mise en marche/arrêt se fait en appuyant sur la touche :


• Orifices des
cellules • LED verte de bon
fonctionnement L’afficheur indique OFF accompagné d’un long bip sonore après
un maintien appuyé de 3s.

Eclairage
• Alarme
sonore Pour activer le rétro-éclairage du détecteur, appuyer brièvement sur une
des touches. L’intensité lumineuse de l’afficheur redevient normale au bout
de dix secondes environ.

• Bouton de
sélection des • Bouton de Système de prélèvement
menus mise en marche Le système de prélèvement manuel se compose d’un tuyau souple muni
d’une poire et d’une coiffe « clipsée » sur l’appareil.
Pomper au moins 4 fois pour déclencher l’alarme si la teneur l’exige et au
moins 8 fois pour lire une mesure fiable.

• Indicateur
• Relevés de charge Attendre la stabilisation des mesures avant de les confirmer.
instantanés

Ne jamais oublier de retirer la coiffe d’introduction


!

de gaz après utilisation du système de prélèvement.


32
Détecteur multigaz type «ALTAIR 4X»
Les alarmes "GAZ" se déclenchent selon les seuils suivants :
Alarmes
Dès qu’une mesure au moins dépasse un Alarme basse Alarme haute
des seuils préréglés, l’appareil déclenche
l’alarme sonore, visuelle et vibrante. Oxygène (% VOL) 19 % 23 %
L’affichage correspondant à la mesure
considérée clignote indiquant la valeur. Explosimétrie (% LIE) 20 % 40 %

L’acquittement des alarmes se fait en CO (ppm) 50 ppm 100 ppm


appuyant momentanément sur la touche :
H2S (ppm) 5 ppm 10 ppm

Vérifications
Précautions d'emploi Un test d’alarme et de contrôle de charge électrique est effectués tous les
matins à la prise de garde en allumant l’instrument et en vérifiant que :
Afin de pouvoir effectuer leurs mesures correctement, les cellules de l’ALTAIR
4X ne doivent pas être obstruées. Dans le cas contraire, une sous estimation
• tous les segments LCD sont activés momentanément
des teneurs en gaz pourrait être fatale à l’utilisateur.
• les LED d’alarme (rouge) clignotent
Bien qu’averti par un signal sonore puissant de bon fonctionnement, il est
primordial que l’utilisateur puisse surveiller aisément les voyants d’alarme
• l’avertisseur sonore retentit brièvement
générale et d’alarme spécifique.
• l’alarme vibrante se déclenche brièvement.
Il est formellement interdit d’injecter un gaz dans
!

l’appareil (exemple : test du briquet) sous peine de


détériorer les cellules.
Entretien
Alimentation et recharge des batteries L’appareil ne nécessite pas d’entretien particulier. Cependant, en cas de
souillure, nettoyer l’appareil sans démontage avec un chiffon légèrement
L’autonomie est d’environ 16 heures à température humide, non pelucheux.
ambiante. Un avertissement de batterie faible indique qu’il
reste 30 minutes d’autonomie avant que la batterie ne soit o
tb n

!
déchargée.
C ’e s

à sa
v oi r En cas de défaut de fonctionnement, ne jamais
Le rechargement s’effectue en insérant l’appareil
ouvrir le détecteur, mais le mettre en réparation aux
directement dans le chargeur pour une durée de 4 heures
services techniques.
environ.

Afin de sauvegarder une durée de vie maximale des


batteries, il est préconisé, en moyenne une fois par mois,
d’effectuer une décharge complète et de les recharger au
maximum.
33
Lots de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC)
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Généralités
Les lots de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC) sont des
matériels destinés aux sauvetages, aux explorations en profondeur et à la
protection contre les chutes tant en intervention qu’au cours des manœuvres.

Ces matériels équipent les engins-pompe (30 m) et les MEA (60 m).

Description

LSPCC ENGIN-POMPE
LSPCC MEA
jaune Sac de transport bleu

30 m Corde Ø 12,5 mm 60 m
résistance à la rupture
≈ 3 000 kg

2 Harnais bicolores (rouge & bleu) 2


dont 1 « XL »
résistance à la rupture ≈ 1 500 kg

2 Connecteurs de sécurité 2
« demi-lune »

Protection de corde
1 (morceau de tuyau, 60 cm 1
environ)

Mousqueton
1 à verrouillage 1
automatique double
sécurité

1 Descendeur 1
type « huit »

Poulie
1 aluminium 1
Ø 13 mm

Mousqueton à
6 virole à vis 9

3 Anneaux de sangle bleue 6


de 0,80 m
t bo n

!
C ’e s

à sa

Les éléments ci- 3 Anneaux de sangle rouge 3 Lors de la constitution

!
v oi r
dessus ont une résistance de 1,50 m
des dispositifs, la limite
à la rupture ≈ 2 000 Kg sauf de rupture est celle de
ceux déjà mentionnés.
1 Housse pour harnais XL 1 l’élément le moins résistant.
34
Les sangles supérieures, Les sangles s’ajustent en bretelles sur les
Harnais épaules et se rejoignent dans le dos du
de couleur rouge, sont
Dans chaque lot de sauvetage, il existe 2 équipées d’un dispositif porteur pour former à partir d’une plaque le
harnais : de réglage et de boucles point d’accrochage dorsal. Celui-ci permet
• 1 monoplace situées au niveau de l’ab- uniquement la fixation d’une commande afin
domen constituant le point de guider la victime
• 1 « XL » conditionné dans sa housse d’accrochage dans la montée ou
ventral dans la descente
Cet harnachement en tissu synthétique
est constitué d’éléments disposés et ajustés
de manière appropriée sur le corps d’un ou
deux individu(s), selon le modèle, pour le(s)
retenir lors d’une chute Le connecteur de sécurité
demi-lune est monté en
Il peut être utilisé pour transporter une permanence sur le harnais
victime à dos d’homme ( cf BSP 200.12)
Les sangles inférieures, de
Dans ce cas, le harnais « XL » est em-
couleur bleue, maintiennent
ployé. Il est repéré avec des indices
la victime au niveau du
jaunes au niveau des boucles et avec une
bassin. 2 dispositifs de réglage
plaque bleue au niveau du point d’accro-
permettent d’ajuster le harnais
chage dorsal

Poulie La poulie est reliée aux différents dispositifs au


Descendeur
moyen d’un mousqueton à virole à vis placé dans
Pièce métallique en forme de huit. La les trous des flasques
plus petite boucle du huit est placée du
côté point fixe, la plus grosse est utilisée
pour y faire passer et coulisser la corde.
En aucun cas le descendeur de type huit
ne doit être placé sur le harnais

Corde Elle est constituée :

Son allongement normal, Elle sert à réaliser : • 2 flasques percées


non permanent, peut aller
jusqu’à 4 % • un mouflage lors des sauvetages en

LSPCC
excavation • 1 réa

Elle permet de supporter


le sauveteur et la victime. • un renvoi pour éviter la détérioration de la
corde souvent soumise à des frottements • espace interdit à la corde ou
Une des extrémités de
aux mousquetons
la corde est toujours
• le passage de la corde lors de son utilisation
terminée par un nœud de • 1 entretoise
pour la protection contre les chutes
double huit

35
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Anneaux de sangle
Connecteur de sécurité Monté en permanence sur le harnais, il permet
Ces anneaux en tissu synthétique sont utilisés pour réaliser demi-lune de relier le harnais aux autres éléments du LSPCC
les points fixes, les points de renvoi et le renforcement du
harnais
Ils ne peuvent être reliés à la poulie ou à un descendeur type
« huit » qu’au moyen d’un mousqueton à virole à vis

Position du connecteur demi- Position du connecteur demi-


lune pour le verrouillage lune après verrouillage

Mousqueton à vérouillage au-


tomatique double sécurité
Les anneaux de sangle ne doivent
!
Cette pièce est utilisée pour relier la
jamais être reliés entre eux, il faut
corde au harnais. Il est nécessaire d’agir
pour cela les raccorder au moyen d’un
sur une barrette moletée (pousser,
mousqueton à virole à vis. Eviter de travailler
tourner d’un quart de tour pour ouvrir
sur la couture de l’anneau de sangle.
ainsi le mousqueton)

Cette pièce métallique est utilisée en position La fermeture du mousqueton


Mousqueton
verrouillée une fois les différents éléments du lot (réarmement des deux sécurités)
à virole à vis
de sauvetage reliés entre eux. Les mousquetons intervient automatiquement lorsqu’on
s’utilisent dans le sens longitudinal, ils possèdent une lâche la barrette
faible résistance dans le sens transversal

Principe de fonctionnement de l'ouverture du mousqueton à verrouillage automatique

1 2 4

Barrette
moletée

3
Position fermée Pousser la barette jusqu'à la butée Faire pivoter la barette d'1/4 de tour Appuyer sur la barette pour ouvrir
pour débloquer la 1re sécurité pour débloquer la 2e sécurité le mousqueton
36
Utilisation
Avec 2 points fixes Avec 1 point fixe
Précautions à prendre pour
l'emploi du LSPCC
maxi. 90°
• Pour exécuter les manœuvres, le
2e anneau de 2 anneaux
personnel doit être muni de gants de sangle de sangle
1er anneau
travail de sangle
t bo n Mousqueton

!
• Les points fixes sont choisis en fonction à virole à vis

C ’e s
Mousqueton à

à sa
virole à vis Toutefois l’angle
de la disposition des locaux et de leur solidité v oi r constitué entre les
2 anneaux avec pour Descendeur
• Lors de la réalisation d’un dispositif, une attention toute particulière doit Descendeur sommet le mousqueton à type « 8 »
type « 8 » virole à vis ne doit pas être
être portée sur les coutures des sangles. Celles-ci doivent toujours rester
supérieur à 90°.
libres de tout frottement Corde
Corde

Ne pas procéder à des essais de chute avec le lot de


!

sauvetage au risque d’entraîner sa mise en réforme.

• Les mousquetons à virole à vis doivent toujours être revissés à fond


lorsqu’ils sont utilisés dans les amarrages

• Le mousqueton à verrouillage automatique double sécurité doit, en


principe, être utilisé uniquement pour relier la corde au connecteur
de sécurité demi-lune. Seul le cas de mouflage autorise sa fixation au
dispositif d’amarrage

• Ne pas marcher sur les cordes et éviter les frottements sur les rebords
tranchants qui risqueraient de détériorer la gaine protectrice

• Une corde ne doit jamais frapper un


angle vif ou une arête, lorsqu’elle est en
tension

• L’emploi d’une protection de corde


(morceau de tuyau de LDT) est impératif

LSPCC
afin d’éviter une usure prématurée.
Rechercher des emplacements moins
contraignants et moins dangereux ou
placer des protections supplémentaires

• Privilégier l’installation du dispositif de descente à la verticale de la


corde. On évitera ainsi des frottements sur une arête vive

37
Vérifications
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Corde

Matériels spécifiques • La corde doit être lovée en spirale au fond du sac de transport,
extrémité avec double huit apparente
• Pour exécuter les manœuvres, le
personnel doit être muni de gants • État de la gaine de la corde :
de travail ; mousqueton à verrouillage
automatique double sécurité doit être monté - la gaine présente une trame de repère d’usure en fil de couleur
en permanence sur le brin libre de la corde de
sécurité au moyen d’un nœud double huit - lorsque cette trame repère sera coupée
ou usée au point de disparaître en certains
• Pour exécuter les manœuvres, le personnel doit être muni de gants endroits, la corde sera renvoyée aux services
de travail ; vérifier l’usure ou les défauts des mousquetons et notamment le techniques pour contrôle
retour en position initiale de la barrette
• État de l’âme de la corde :
• Pour exécuter les manœuvres, le personnel doit être muni de gants
de travail ; un mousqueton à virole à vis doit équiper en permanence le - l’état de l’âme sera contrôlé de manière
descendeur de type « huit » tactile sur toute la longueur

Anneaux de sangle

Entretien
• Vérifier visuellement sur chaque face
l’absence de détérioration visible des coutures, • Après emploi, lorsqu’ils sont souillés, les matériels doivent être
d’amorce de brûlure, de coupure, de tâche de lavés à grande eau (température inférieure à 30°) sans détergent
rouille ou de vrillage de la sangle puis séchés à plat et à l’ombre

• Laver à grande eau avec un peu de savon, • Avant stockage, ils sont, au besoin, brossés afin d’éliminer le
sécher à plat, pas d’exposition au soleil sable et les petits cailloux

• Ne reconditionner les matériels en sac qu’après s’être assuré qu’ils sont • Défaire les nœuds après chaque utilisation, vérifier la corde,
parfaitement secs la détordre et refaire le nœud double huit à l’extrémité qui n’a pas
servi

Harnais • La durée de vie des agrès en fibres synthétiques est directement


liée aux conditions d’emploi et d’entretien
• Les sangles supérieures et inférieures
des harnais sont toujours desserrées
• Contrôler l’absence d’usure, de corrosion, de déformation et
de distorsion

38
Causes de réforme immédiate

• Arrêt d’une chute d’une hauteur supérieure à 5 m (sauveteur et/ou


victime)

• Emploi exceptionnel au voisinage de la limite élastique (3 000 kg)

• Parties brûlées ou fondues sur la corde et les anneaux de sangle

• Contact avec des produits caustiques ou avec des hydrocarbures

• Gaine coupée ou usée et laissant apparaître l’âme de la corde

• Réduction de diamètre ou perte de souplesse localisée

• Allongement permanent à partir de 1%

LSPCC
39
Lances
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
LDMR 500 dite : «lance à pression régu-
Brigamatic lée » pour ligne d'attaque
de 500 l/min.
Généralités
Définition : Matériel relié aux établissements de tuyaux souples qui Lance à débit et jet réglables.
permet de projeter un agent extincteur en utilisant un jet et un débit
adaptés à une situation. En dotation dans tous les engins-pompes, elle
équipe obligatoirement et en permanence la ligne
En dotation dans tous les engins du départ normal, elles sont de plu- d’attaque.
sieurs types.
Poignée ouverture/fermeture
Description et sélecteur de débit

lance du dévidoir LDMR 500 Lance à diffuseur mixte


tournant (LDT) réglable de 500 l/min. Raccord

Lance à débit et jet réglables. Lance à débit et jet réglables.


Elle est située sur les tuyaux du dévidoir
tournant dans tous les engins-pompe. Si les En dotation dans tous les engins du départ nor-
modèles diffèrent en fonction des constructeurs, mal, elle peut être stockée dans les coffres ou pla-
les fonctions restent identiques pour toutes les cée sur un tuyau souple 45 x 20 m d’un dévidoir. Poignée de
lances. Si les modèles diffèrent en fonction des construc- préhension
teurs, les fonctions restent identiques pour toutes
Lance G-Force Multiforce les lances. Sélecteur mode basse
Sélecteur de
pression, mode 6 bars et
modes Sélecteur de jet purge
Équipe tous les Poignée
dispositifs LDT 35 mm sur ouverture/fermeture
les engins-pompes.
Cette lance est reliée à un tuyau souple de 45
Constitue le moyen le
x 20m/40 m par le biais d’un raccord de 50 mm.
plus adapté pour fournir Raccord
au porte-lance un débit Particularité
de 500 l/min. Elle permet
également d’obtenir 250 l/min par impulsions (à Cette lance est équipée
6 bars). Poignée de préhension d’une grille située juste
Le mode « AUTO 500 » : obtention de 500 l/min après le demi-raccord de 50
à 6 bars. qui permet d’arrêter d’éven-
Le mode « LOW » : augmentation du débit de tuels corps étrangers.
la lance (› à 200l/min) avec une perte importante Sélecteur de débit
de pression (› à 2 bars) et une perte de portée
conséquente. Mode régulation basse pression
Le mode « PURGE » : évacuation d'un corps Sélecteur de jet Ce mode de fonctionnement correspond à un
étranger qui viendrait limiter le débit et/ou
mode dégradé. Dès que le porte-lance constate
perturber la qualité du jet diffusé.
Ce type de lance est relié à un tuyau souple une baisse anormale de pression à la lance, il bas-
Possibilité de pivotement à 360° sans incidence
de 45 x 20 m/40 m par le biais d’un raccord de cule le sélecteur sur cette position afin d’obtenir
sur le débit ou le type de jet utilisé.
50 mm. un débit optimal.
40
LDMR 1 000 Utilisation t bo n

!
Lance à diffuseur mixte

C ’e s

à sa
réglable de 1 000 l/min. Le changement de débit est effec-
Les lances sont utilisées en fonction du type v oi r
d’établissement et des capacités hydrauliques de tué selon les indications du devoir du
Lance à débit et jet réglables. porte-lance ou les conditions particulières
l’engin qui alimente l’établissement.
d’emploi pour la lance Brigmatic.
Cette lance permet un fort débit hydraulique,
Les lances à débit réglable seront positionnées
elle est en dotation dans les engins type fourgons.
systématiquement dans la position de débit Les robinets ouverture/fermeture des lances
maximal. Soit 150 l/min pour la LDT, 500 l/min permettent d’obtenir, en fonction de la technique
Poignées de pour la LDMR 500 classique et Brigmatic, 1000 l/ d’extinction choisie (cf. 200.15), des quantités
préhension Poignée ouverture/ min pour les LDMR 1000. d’eau plus ou moins importantes.
fermeture
Le sélecteur de jet permet d’obtenir les types de jets suivants :

Raccord
Sélecteur Sélecteur
de débit de jet Jet droit Jet diffusé d'attaque Jet diffusé de protection

Cette lance est reliée à un tuyau souple de 70 mm


par le biais d’un raccord. La pression à la lance nécessaire pour obtenir un débit optimum est de 6 bars.

Vérification
Lance 50/25 Lance à débit fixe grande
puissance 50 / 25 À la prise de garde, le personnel utilisateur
veillera au bon état général de la lance, à la
Cette lance n’est pas réglable dans la fonction possibilité de manipuler les organes mobiles,
débit et jet. au placement du sélecteur de jet en position jet
bâton.

Lances
Elle est reliée à un tuyau souple de 70 mm par
le biais d’un raccord. Entretien
Les personnels de remise chargés de la maintenance au sein des remises suivront les indications
données par le RECOMAT.

41
Tuyaux
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Petits
tuyaux
Tuyau semi-rigide de 35 mm (SRV 35)

Généralités
Les tuyaux servent à transporter l’eau en pression ou Il mesure 20 m et est muni d'un demi-raccord de 40 mm. Il permet
non selon leur utilisation vers la pompe ou les lances. d'alimenter la lance auto-régulée G-Force Multiforce 500 pulsing. Il est roulé
sur le tambour de la LDT des engins-pompe. Dans le cadre de la LDT, il est
Description associé à un tuyau de 45 mm x 40 m chaussé d’un demi raccord de 40 mm
d’un côté et d’un demi raccord de 50 mm de l’autre, puis un tuyau de 45 mm
Il existe 3 sortes de tuyaux : x 20 m.

Tuyaux de refoulement

En dotation à la Brigade, ils sont synthétiques à Paroi Interne Lisse (PIL)


et à Surface Externe Protégée (SEP).

Gros • raccords de 50 mm (70 x 20 m, 70 x 40 m)


tuyaux • raccords de 100 mm (110 x 20 m, 110 x 40 m)

Tuyau de LDT semi-rigide de 35 mm

Tuyaux de 45 mm

Les tuyaux de 45 mm de diamètre ont la même constitution que les gros


tuyaux. Ils mesurent 20 m ou 40 m (échelles) et sont munis à chacune de
leurs extrémités d’un raccord symétrique de 50 mm. Ils sont équipés d’une
courroie coulissante analogue à celle des gros tuyaux.
Tuyau de 70 x 20 m Tuyau de 70 x 40 m

Tuyau de 45 mm x
Tuyau de 45 mm
40 m
x 20 m roulé en
simple

Tuyau de 45 mm x 20 m
Tuyau de 110 x 20 m Tuyau de 110 x 40 m roulé en double
42
Utilisation
Tuyaux d'alimentation

Tuyaux de refoulement
Les tuyaux d’alimentation sont les tuyaux de 110 mm x 20 m et les tuyaux
70 mm x 40 m. Ils ont la même constitution que les tuyaux de refoulement. Ils sont destinés à conduire l’eau aux
lances.

Tuyaux d'alimentation

Ils sont utilisés pour raccorder une bouche, un poteau


d’incendie à un engin-pompe.
Tuyau de 110 x 20 m Tuyau de 70 x 40 m

Tuyaux d'aspiration
Tuyaux d'aspiration
Les tuyaux d’aspiration sont semi-rigides, en toile caoutchoutée sur
armature ou autre produit synthétique translucide sur armature. Tuyaux de 70 mm

Les tuyaux d’aspiration de 70 mm ont une longueur de 2 m en principe Ils sont destinés à l’alimentation des engins-pompe de 1 000 l/min.
avec des raccords symétriques de 50 mm.

Tuyaux de 100 mm

Ils sont destinés à l’alimentation des


engins-pompe de 1 000 l/min. (le tuyau
d’aspiration est doublé pour l’alimen-
Tuyau d'aspiration de 70 mm tation des engins-pompes de 2 000 l/
min.).

Les tuyaux d’aspiration de 100 mm ont une longueur de 2 m avec des


t bo n

Tuyaux
!
raccords de 100 mm. Chaque tuyau souple est muni d’une
C ’e s

à sa

v oi r courroie permettant son maintien


une fois roulé.
Elle se présente sous la forme d’une
sangle de largeur de 3 cm, 3 mm d’épaisseur
et d’une longueur allant de 85 cm à 1.10 m
suivant le type et la longueur du tuyau.
Tuyau d'aspiration de 100 mm Elle est munie d’une boucle demi-lune pour
réaliser le serrage.
43
Vérification
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Séchage

Gros et petits tuyaux On suspend les tuyaux par le


milieu dans le séchoir, de manière
Les tuyaux placés sur les dévidoirs sont déroulés 2 fois l’an, examinés et qu’aucune partie n’en touche les
enroulés à nouveau dans leurs plis initiaux. parois.
Un même tuyau ne doit pas être enroulé deux fois de suite directement
sur l’âme du tambour. Les tuyaux peuvent être utilisés
à nouveau sans avoir été séchés s’ils
Les tuyaux des fourgons, des camions ou berces d’accompagnement ont été égouttés pendant 4 heures
sont dépliés 2 fois par an, repliés différemment (pli transversal seulement) ou passés en machine de sèchage.
et en sens inverse.

1 fois par an, les tuyaux sont essayés en eau en montant progressivement
la pression jusqu’à 12 bars. Une mise en œuvre sur feu, suivie d’une
vérification sous pression, compte comme essai annuel.

Les tuyaux d’aspiration sont vérifiés après chaque utilisation.


Réparation des fuites
Entretien
Cette opération est effectuée par
Gros et petits tuyaux les services techniques.

Les tuyaux envoyés en réparation


Nettoyage
doivent être parfaitement secs.

Après chaque mise en œuvre


et dans les 24 heures, les tuyaux
sont nettoyés par les soins
des compagnies auxquelles ils
appartiennent. Les tuyaux sont
nettoyés à la lance.

Le nettoyage des tuyaux peut


être complété par un brossage
lorsque celui-ci est nécessaire.
Précautions
L’emploi des solvants est interdit.

Il faut avoir soin de placer en


Seule l’utilisation d’un savon
priorité les tuyaux les plus anciens
liquide largement dilué est tolérée.
sur les dévidoirs pour une usure
régulière de l’ensemble de la
dotation en tuyaux d’une unité.

44
45

Tuyaux
2e plan
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Échelles Portables
crochets

entretoise
Charnière et
dispositif de
Échelles à crochets verrouillage

griffes
Généralités 1er plan

Mises en œuvre individuellement, elles sont


utilisées pour monter d’étage en étage par
l’extérieur des habitations en accrochant chaque Utilisation
fois les crochets à l’étage supérieur à l’intérieur L’utilisation de l’échelle en prolonge-
du balcon ou directement sur les griffes. Leur ment d'un MEA ou d’échelle à coulisses
emploi est réservé, en principe aux sauvetages. reste exceptionnelle et plus particu-
lièrement réservée au sauvetage de
Entièrement métallique, elles n’ont pas de personnes et à condition que la façade
résistance horizontale. Elles ne peuvent supporter du bâtiment s’y prête.
qu’un homme lorsqu’elles sont accrochées. Elles
équipent tous les engins-pompe.

Le modèle à 2 plans permet plus d’aisance dans


certains escaliers ou passages étroits.

Description

Modèles Reployée Déployée Poids

1 plan / 4, 25 m 8 kg
ABA
Pliable 2, 40 m 4, 25 m 9 kg Vérification

Audinnov Pliable 2, 40 m 4, 25 m 9 kg Avant utilisation Après utilisation

• Vérifier l’état général • Vérifier l’état général


Sabots

• Vérifier le bon serrage des • Vérifier le bon serrage des


griffes d’appui griffes d’appui
échelons

montants

Entretien
crochets Nettoyer si nécessaire à l’eau savonneuse et rincer obligatoirement.

46
Échelles à coulisses petit & grand modèles

Généralités Tous les engins-pompes sont équipés PM GM


Les échelles à coulisses servent à accéder aux 1er d'échelle GM. Les fourgons possèdent
et 2e étages des constructions et sur les toits de en plus une échelle PM.
cette hauteur pour effectuer des sauvetages, des re-
connaissances ou établir des lances. Les échelles à coulisses peuvent sup-
porter 2 hommes, 1 par plan.

Description
Une échelle à coulisses se compose de 2 plans,
coulissant l’un dans l’autre .
Utilisation
CF. 200.10 : « manœuvres
Le 1 plan porte
er des échelles portables »
les parachutes et la poulie
3 Plans

Vérification

Échelles portables
Contrôler visuellement l’état les :

• montants et échelons
Le 2nd
plan est manœuvré à
l’aide d’une corde attachée à la • cordelette, points d’accroche, poulies
partie inférieure
• sabots

• échelons et parachutes
Modèles Reployée Déployée Poids

Petit modèle 3, 60 m 5, 60 m 23 kg
Entretien
ABA Grand modèle 5, 00 m 9m 34 kg
CF. RECOMAT.
Grand modèle / CCR 4, 60 m 8, 00 m 30 kg

Petit modèle 3, 30 m 5, 60 m 20 kg

Audinnov Grand modèle 4, 90 m 9, 00 m 34 kg

Grand modèle / CCR 4, 50 m 8, 00 m 30 kg


À la base et au sommet de l’échelle, on trouve les sabots
47
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Échelles à coulisses 3 plans

Généralités
Cette échelle permet d’accéder aux 3e et Des arcs boutants assurent
4e étages des constructions pour réaliser l’équilibre de l’échelle développée
principalement des sauvetages en courette et mise en appui.
intérieure.

Utilisation
Description CF. 200.10 : « manœuvres des
échelles portables »
Modèles Reployée Déployée Poids

Poulie Fixation sur le toit


ABA 5, 60 m 14, 30 m 90 kg
du véhicule porteur
Parachutes
Audinnov 6, 00 m 14, 50 m 90 kg
Pour éviter que les arcs boutants ne
Cordes
se détachent lors des déplacements
(vibrations du véhicule), les conducteurs
doivent s’assurer que les goupilles
Arcs boutants d’arrêt des dispositifs d’allongement
sont engagées du haut vers le bas.

Échelons

Vérification
Contrôler visuellement l’état des :

• montants et échelons

• cordelette, points d’accroche, poulies

• sabots et pointes

• échelons et parachutes

Entretien
CF. RECOMAT.

48
49

Échelles portables
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Dévidoirs Dévidoirs des PS Bus

Généralités
Les dévidoirs sont des engins mobiles Traverse
«dévidoir» ou placés à demeure «dévidoir Flèche
tournant» équipés de tuyaux servant à
réaliser des établissements. Ils sont montés
sur les engins d’incendie.

Bouchon de
Description fixation
Plusieurs modèles existent en fonction des
types d’engins d’incendie.
Cadre

Chaînette ou
Dévidoir tournant sandow

C’est un matériel fixé sur les engins


Panier
d’incendie avec des tuyaux semi-rigides de
DN 35 mm équipé d’une lance pulsing à son
extrémité.

Dévidoirs mobiles

Traîné à bras par le personnel, ils


permettent d’effectuer les établissements Tambour avec
de 70 mm. Flasques
Roue pleine

Chaque type de dévidoir a son propre


système d’accrochage ou de verrouillage
sur l’EP.
Emplacement du
Les dévidoirs des engins-pompe de demi-raccord
dernière génération sont équipés de freins.
Bandage
Équipements caoutchouc

Le nombre de tuyaux équipant le dévidoir est fonction du type d’engin.


Chaque premiers secours est équipé de 1 dévidoir de 160 m (droite) et de 1
dévidoir de 120 m (gauche), alors que les fourgons sont équipés de 2 dévidoirs
de 200 m de tuyaux souples. Fourchettes
Le dernier tuyau enroulé peut être muni d’une division 50/2 x 50.

50
Dévidoirs des PS 4G - 5G Dévidoirs mobiles FM, FA et PST

Bobine

Tuyaux et lances
maintenus dans
leurs logements par
une chaînette ou un
sandow

Bouchon de
fixation

2 paniers avec
supports de lance

Chaînette

Panier

Cadre avec fourchettes

Dévidoirs
d'accrochage à argots anti-
décrochement
Flèche

Roues à bâtons et bande


Système de verrouillage en caoutchouc
sur véhicule Immobilisation du
tambour par des
chaînettes ou des Traverse
sandows

51
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Dévidoirs mobiles des FPT n° 1 à 15
Panier support de tuyau permettant le
stockage d’une longueur de 20 m de tuyau
Cadre avec
d’incendie aplatissable de diamètre 45 mm et
système Commande de frein avec
d'arrimage pattes de blocage et
d’une lance d’incendie.
patins

Système de blocage en rotation


Bobine de la bobine par sauterelle et
tampon en caoutchouc spécial

Timon largement dimensionné


permettant une traction manuelle Un système de freinage de
aisée du dévidoir type « au lâcher »

Crochets
d’arrimage
Un bouchon fixé
sur le cadre, destiné
Patin de à recevoir le demi-
blocage raccord d’extrémité
Fourchettes
du tuyau d’incendie
pour l’empêcher de se
débobiner
Béquilles de
stabilisation Roues à bâtons et
bandage caoutchouc
Une bobine destinée
à recevoir les tuyaux
d’incendie

Support amovible de division


comportant un bouchon DSP DN 65
à verrou. Se fixe sur le timon par vis
et écrous

Poignée de la
Balisage latéral jaune rétro- sauterelle
Béquilles permettant le
réfléchissant destiné à renforcer la
maintien du dévidoir à l’arrêt
signalisation, tant de jour que de nuit
52
Dévidoirs mobiles des FPT n° 16 et + et des CCR

Système de freinage Patte de frein


de type "relâcher"

Support division
et tuyaux

Patin de freinage

Support division
et tuyaux

Patte de support
au sol

Commande de
blocage dévidoir

Dévidoirs
Carré de manœuvre
pour rouler le dévidoir

Bandes auto
Fourchette de réfléchissantes
verrouillage
53
Utilisation
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Manœuvres de descente des dévidoirs mobiles

Pour la manœuvre de descente des dévidoirs mobiles, exécuter les FPT n° 1 à 15


manœuvres prévues à chaque dévidoir :

Appuyer sur le bouton «


PSE 4G - 5G montée-descente »

Appuyer sur la poignée


située sur le timon pour le
déverrouillage

Une fois le dévidoir amené au


sol, main droite posée au milieu
du cadre, lever la barre de
commande de déverrouillage

Maintenir fermement le dévidoir


dans sa descente et ce jusqu’au
sol

Main gauche maintenant le


timon, tirer le dévidoir vers soi

Lâcher la barre de commande


de déverrouillage

S’il y a rupture de câble ou de


ressorts de serrure : soulever
le doigt à travers la serrure au Basculer le dévidoir pour le
moyen de la polycoises pour un déposer sur le sol (béquilles au
déverrouillage de secours sol)

54
FPT n° 16 et + CCR

Actionner l'interrupteur de Actionner l'interrupteur de sélection du


sélection du support dévidoir support dévidoir (droite ou gauche ou les deux
(droite ou gauche ou les deux simultanément) à descendre
simultanément) à descendre

Appuyer sur le bouton


Appuyer sur le JOYSTICK pour
"descente"
descendre le ou les support(s)
dévidoir

Descendre le ou les support(s)


Descendre le ou les support(s)
dévidoir à la hauteur voulue
dévidoir à la hauteur voulue

Dévidoirs
Pour ne pas exercer une
Pour ne pas exercer une
pression trop forte sur la
pression trop forte sur la
poignée, il est préconisé de
poignée, il est préconisé de
pousser légèrement la flèche du
pousser légèrement la flèche du
dévidoir afin de déverrouiller ce
dévidoir afin de déverrouiller ce
dernier
dernier

55
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Roulage et freinage du dévidoir Remontée des dévidoirs
des FPT et CCR

FA

Amener la commande de frein


contre le timon pour libérer la Pas d'observation particulière.
rotation des roues

PSE 4G - 5G

Positionner les fourchettes du


dévidoir sur leur emplacement

Lâcher la commande, les


patins viennent en contact avec
les roues et freinent le dévidoir

Soulever le dévidoir jusqu’en


butée en position verrouillée

Une légère traction sur la


commande de frein permet de Vérifier le verrouillage des 2
contrôler l’effort de freinage côtés du dévidoir

56
FPT n° 1 à 15 FPT n° 16 et +

Positionner les fourchettes des


dévidoirs sur leur emplacement
Positionner les fourchettes des
dévidoirs sur leur emplacement

Soulever le dévidoir jusqu’en


butée sur sa position verrouillée

Attendre le « clic » de
verrouillage

Attendre le « clic » de
verrouillage

Soulever le JOYSTICK pour


remonter le support dévidoir
après l’avoir sélectionné

Dévidoirs
Appuyer sur le bouton
« montée-descente »
Vérifier le bon verrouillage
du dévidoir en secouant la
flèche, et en regardant le bon
accrochage des crochets de
fixation en partie basse du
dévidoir

57
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Manœuvre manuelle de descente des dévidoirs du CCR
CCR

En cas de panne totale, il est possible de descendre les dévidoirs


Positionner les fourchettes des
manuellement de leurs supports l'un après l'autre.
dévidoirs sur leur emplacement
La manœuvre s'effectue par le conducteur aidé d'un personnel.

Pour descendre le 1er dévidoir :

1
Le conduc-
teur ferme
Soulever le dévidoir jusqu’en l'alimentation
butée sur sa position verrouillée en air des
servitudes
Attendre le « clic » de ver-
rouillage

2
Il dévisse ensuite le by-pass du dévidoir
concerné et appuie sur l'électrovanne

Actionner l’interrupteur de sé-


lection du support dévidoir à re-
monter et appuyer sur le bouton
«montée» 3
Il engage le levier et pompe afin
de débloquer les crochets qui sont
libérés par un second personnel

En fin de manœuvre, bien at-


tendre la descente des dévidoirs
sur le support

4
Le conducteur tire ensuite sur
l'électrovanne, le dévidoir concerné
descend alors par simple gravité

Procéder de même pour descendre le second dévidoir.


58
Vérification
Méthode pour rouler un dévidoir sur les FPT 16 et +
et sur les CCR Vérifier la bonne fixation (accrochage ou verrouillage) du dévidoir sur le
véhicule ainsi que la fixation des tuyaux et lances.
Utiliser impérativement le support de gauche pour le FPT (positionnement
de l'échelle de toit).
Mettre le dévidoir à hauteur
voulue et s'assurer du bon
verrouillage de celui-ci

Tourner les roues pour accéder


au carré de manœuvre

Mettre en place les manivelles


en quinconce

Dévidoirs
Rouler les tuyaux

59
Accessoires hydrauliques et pièces de jonction
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Généralités À vis
L’ensemble de ces matériels permet de réaliser les
établissements Ils se composent de :

Description • une partie mâle (filetage) ;

Raccords • une partie femelle constituée par une douille Le filetage est à filet rond
filetée à molette munie d’un joint, qui se pour le raccord de 20 mm
visse sur la partie mâle.
Symétriques

Intermédiaires et de réduction

Ce sont des pièces de jonction comportant deux pièces d’un modèle


différent, montées sur un même corps.
20 mm 50 mm 100 mm
Chaque raccord est monté suivant la manœuvre qui lui est propre.

Aspiration - Refoulement (AR)

100 mm
Partie mâle 20 / 50 40 / 50 65 / 50 100 / 50
Non symétriques (raccord Keyser
à vis papillon monté sur le coude
d'alimentation) Douille à Raccords Y
rebord saillant Raccord AR de 2 tubulures munies
chacune d'un raccord
Ils se composent d’une douille 100 mm

cylindrique à rebord saillant (partie 100/2 x 50 symétrique de 50


avec virole
Partie femelle
mâle) et du raccord proprement dit
Il sert à alimenter par 2 tuyaux
(partie femelle).
de 70 mm soit un engin en relais,
soit une colonne sèche de 100
La douille équipe les bouches
mm. Bouchon raccord DSP placé sur l’un des raccords
d’incendie de 100 mm et certains la vis de serrage et qui n’est enlevé que lorsque les deux tubulures
raccords intermédiaires, elle est type papillon. sont utilisées.
d’une manière générale en bronze.
le renfort avec
100/2 x 100
La partie femelle sert à monter sa gorge
Il se monte sur un coude
la retenue, le coude d’alimentation d’alimentation de 100 mm pour 3 tubulures munies
et le pèse-bouche sur les bouches alimenter un fourgon par une
la feuillure et son joint en d'un raccord AR de
d’incendie de 100 mm, elle est bouche d’incendie de 100 mm très 100 mm
caoutchouc
presque toujours en alliage léger. bien alimentée.
60
Accessoires hydrauliques et pièces de
Retenue 100 /3 x 50
En alliage léger, elle permet l’alimentation de 3 établissements de 70
C'est une pièce de jonction qui se monte sur une
mm par une seule ligne de tuyaux de 110 mm.
bouche d’incendie de 100 mm.

2 tubulures sont normalement utilisées. La 3e, gardée en réserve, donne


On peut y raccorder 2 gros tuyaux ou 1 division
au COS la possibilité de faire face rapidement à une aggravation de la
et 1 gros tuyau.
situation.

Division
Ce type de division équipe les lignes de 110 mm des fourgons.
Simples à robinets vannes ou
50 /2 x 50 boisseaux
Corps avec 3 robinets
En alliage léger (2,3kg), elle se monte sur une retenue, un gros tuyau ou vannes munis de volants, 3 tubulures avec
ou de poignées raccord symétrique
un raccord intermédiaire de 65/50 mm pour être adaptée sur une colonne
avec virole de 50 mm
sèche et y raccorder deux petits tuyaux.

Raccord AR
Montée également sur au moins un des 2 dévidoirs de chaque engin-
de 100 mm Poignée de transport en forme
pompe, elle permet l’établissement de 2 grosses lances.
de « T » (éventuellement).
Raccord symétrique de 50 mm
et sa virole de serrage
Avec vannes purgeurs
Robinet à boisseau ou
à clapet avec volant de
manœuvre 50 /2 x 50 avec robinets à boisseaux
Indispensables pour les établissements verticaux, les vannes purgeurs
2 tubulures, chacune permettent de vidanger l’eau restant dans le ou les tuyaux situés en
comportant un raccord
symétrique de 50 amont, sans démonter l’établissement en aval de la division.

Division à robinets à Division de 50/2 x 50 Elles évitent ainsi que le personnel chargé de la manœuvre ne soit as-
boisseaux 50/2 x 50 en à robinets vannes en
alliage léger alliage léger pergé.

100 /2 x 50
Elle se monte sur un tuyau de 110 mm. Elle sert à raccorder à un tuyau Robinet à boisseau ou
à clapet avec volant de

jonction
de 110 mm soit : Raccord symétrique
manœuvre
• 2 tuyaux de 70 mm ; • 2 divisions de 50/2 x 50. de 50 mm et sa virole
de serrage

Raccord AR
de 100 mm
2 tubulures avec Petit robinet de purge
raccord symétrique avec placé sur le côté
2 tubulures, chacune
virole de 50 mm de chaque vanne
comportant un raccord
et diamétralement
Corps avec 2 robinets symétrique de 50 mm
opposés entre-eux
vannes munis de volants, ou
de poignées pour les modèles
à boisseaux
61
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
50 /2 x 50 avec robinets vannes 100 / 100 / 2 x 50

En alliage léger, elle permet d’alimenter un établissement pendant que En alliage léger, elle permet l’alimentation d’une lance à grande puissance
le porte-lance assure sa sécurité. Elle facilite également la vidange de la puis d’une ou de deux grosses lances avec un seul établissement de
partie verticale ou rampante d’un établissement. 110 mm, sans interrompre l’alimentation en eau.

Son emploi se justifie quand une lance est établie : Elle supprime l’emploi de l’étrangleur pour le remplacement des tuyaux
situés en aval, facilite les prolongements, diminue le temps nécessaire
• sur une MEA pour les remplacements.

• à la partie supérieure d’un immeuble Après la manœuvre de remplacement d’une lance à grande puissance
par 1 ou 2 grosses lances, elle permet de maintenir la lance à grande
• d’une façon générale en un point dont l’accès présente des difficultés puissance en attente.
particulières
Raccord AR de 100 mm
Poignée de 2 tubulures munies chacune :
Robinets manœuvre
vannes
• 1 raccord symétrique de 50
mm avec ou sans virole ;

• 1 robinet vanne manœuvrable


à l’aide d’un volant ou d’une
poignée pour les modèles à
Robinets boisseaux.
purgeurs

2 tubulures avec
raccords de 50 mm

Tubulure centrale munie :

• d’un raccord A.R. sans virole ;

• d’un robinet vanne manœuvré à l’aide


d’une manivelle ou d’une poignée
La division "pocket wide" équipe la ligne d'attaque pour les modèles à boisseaux.

La division mixte 100/100/2 x 50 est montée à demeure à l’extrémité du


premier tuyau de 110 mm des CA ou BA.

Elle se trouve donc systématiquement à l’extrémité d’un établissement


de tuyaux de 110 mm.

62
Accessoires hydrauliques et pièces de
Le corps de l’injecteur et le raccord d’injection sont pourvus à chaque
Coude d'alimentation
extrémité, d’un raccord symétrique de 50 mm.
Le coude d’alimentation de 100 mm en alliage léger sert à brancher les
tuyaux d’aspiration ou d’alimentation sur une B.I. de 100 mm. Sur le dessus de l’appareil, une flèche indique le sens de montage.
(flexible canne plongeuse côté engin).

Partie Les injecteurs doivent-être munis de chaque côté d’un tuyau de 70 x 20


Sortie symétrique
coudée m permettant un minimum de perte de charge et un mélange suffisant de
auto-étanche AR de
100 mm la solution moussante.
Raccord KEYSER à
vis papillon Chaque injecteur permet le réglage du mélange par une vanne 1/4 de
tour indiquant les valeurs suivantes : 3 et 6 %.

Injecteur Procéder au rinçage interne de l’injecteur et de la canne plongeuse à la fin


de leur utilisation.
Appareil intercalé dans un établissement de tuyaux qui permet sous
une pression donnée (10 bars) d’incorporer à l’eau la dose convenable
d’émulseur.

Canne plongeuse

Vanne
1/4 de tour Flèche pour sens de montage

Injecteur 400 litres PONS avec son flexible et


Vanne 1/4 de tour sa canne plongeuse

Injecteur 500 litres SAVAS avec son flexible et Flèche pour sens de
sa canne plongeuse montage

L’eau en pression, animée d’une certaine vitesse dans la traversée de Injecteur 400 l POK®
l’injecteur, crée une dépression qui provoque, par effet de succion la montée
de l’émulseur dans un tube plongeur relié à l’injecteur.

jonction
Vérifier que le robinet doseur n'est pas
A son débouché dans le corps de l’injecteur, l’émulseur est entraîné par en position "OFF". Le positionner sur
l’eau et se mélange à elle. une graduation indiquant le pourcentage
d'aspiration d'émulseur (de 1% à 6%).

Pression à l'entrée de l'injecteur


10 bars.

Principe de fonctionnement d’un injecteur


63
t bo n

!
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Matériels et outils divers

C ’e s

à sa
v oi r La traverse de la clé, avec son ex-
trémité recourbée munie d’un cro-
Généralités chet, peut servir à compléter le serrage
L’ensemble de ces matériels permet : des raccords (pèse-bouche avec raccord in-
termédiaire, pèse-poteau, etc.).
• la mise en œuvre des moyens d’extinction ;

• d’assurer la protection des établissements ou du personnel. Clé de fontainier

Description Elle permet l’ouverture des bouches d’arrosage.


Plusieurs modèles existent en fonction des types d’engins d’incendie.

Clés Clés de serrage

Clés de barrage
Clés de serrage et polycoises
pour raccords de 20 à 100.
Elle servent à manœuvrer la bouche d’incendie
et le barrage sous tampon des bouches d’arrosage.

t bo n Clé polycoise

!
C ’e s

à sa

v oi r
Seule la clé en fonte permet le soulèvement Elle sert principalement à compléter le serrage des raccords et à ouvrir le
d’une plaque d’égout. couvercle des bouches d’incendie.

Elle possède plusieurs dispositifs qui permettent :


Clés pour poteau d'incendie
• le serrage des rac- • l’ouverture et la fermeture des coffres
Traverse cords et bouchons symé- et des prises d’incendie des colonnes
triques de 20 à 100 mm sèches et des colonnes en charge (carré
femelle de 12,5 mm)
• l’ouverture des
fenêtres à bascule
Tige Évidements • la commande
carrés équipant de nom-
prioritaire des as-
breux bâtiments
Elles servent à : censeurs dans les
modernes (triangle
immeubles d’habi-
mâle)
• ouvrir et fermer le coffre des poteaux d’incendie tation de la 4e fa-
équipés de ce dispositif de protection
• la fermeture des mille et les I.G.H.
coffrets à gaz, l’ou- (carré mâle en
verture des portes tronc de pyramide
• démonter et remonter les bouchons obturateurs
d’intérieur sans bec de 5 à 8 mm de
de 100 mm et 65 mm
de canne côté)
• manœuvrer le carré du régulateur du poteau • l’ouverture des dispositifs de protection des poteaux-relais installés dans
d’incendie les ensembles sur dalles
64
Crépines d'aspiration Ètrangleur

Les crépines servent à empêcher l’introduction de corps solides dans les L’étrangleur permet d’arrêter momentanément l’eau dans les tuyaux de
tuyaux d’aspiration. 70 mm sans avoir besoin de fermer ni la retenue, ni la bouche, ni la sortie
de refoulement.
Les crépines pour motopompes portatives sont munies de raccords
symétriques de 50 mm. Il est surtout employé lorsque les établissements ont une grande longueur.

Les crépines des autres engins sont munies d’un raccord de 65 mm pour
les PSE ou 100 mm pour les autres engins ou MPR. Elles comportent 1 ou 2
anneaux d’accrochage de la commande.
Vis avec son côté
Il en existe plusieurs modèles : mobile Presse

Matériels et outils divers


• crépine LAVERGNE
Patin Etrier avec son côté
• crépine à clapet mobile

• crépine flottante Etrangleur de 70 mm

• crépines pour aspiraux :


Seau pompe

Cet appareil est constitué par l’assemblage fixe d’un seau et d’une pompe
à main. Il est utilisé pour éteindre les feux de conduits, les feux de plan-
chers, de cloisons. La pompe peut être munie d’un dispositif de pulvérisa-
tion pour l’extinction des feux de cheminée.

Pompe

100 mm 100 mm 65 mm 50 mm
ancien modèle nouveau modèle ancien modèle nouveau
Dispositif de pulvérisation
modèle
qui se compose d’un tube Seau
métallique, portant à une
extrémité un demi-rac-
Obturateur cord à montage instanta-
né partie femelle; à l’autre Tuyau de refoule-
ment terminé par un
Les obturateurs servent à aveugler les fuites sur les tuyaux. extrémité est fixé l’orifice
pulvérisateur monté sur un raccord à montage
flexible permettant de diri- instantané, partie
Il existe un seul type d'obturateur pour tuyaux de 45 mm, 70 mm et 110 mm. ger le jet mâle formant orifice
de 5 mm
Ils sont constitués d’une bande «d’auto-agrippant» de 5 cm de large sur
50 cm de long.
65
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Crochet d'amarre réglable
Le ceinturon d’intervention est constitué des éléments suivants :
Il est utilisé pour amarrer les tuyaux de tous diamètres et principalement
des établissements verticaux. • 1 dosseret de confort

Un crochet d’amarre est placé à demeure sur la ligne d'attaque (L.A.). • 1 sangle de maintien et de réglage

Les échelles sont munies de deux crochets d’amarre. • 1 dispositif de fermeture indémontable

Pièce coulissante • 2 dispositifs de réglage
Crochet de serrage
métallique
• 3 éléments d’accrochage
Sangle en tuyau de

45 cm de long • 1 élément de visualisation de nuit rétro réfléchissant

Courroie d'amarre Boucle à griffes • 1 longe de maintien au travail équipée de 2 connecteurs et


1 gaine coulissante de protection
Elle sert principalement à
Sangle tressée : • 1 dispositif de traçabilité et d’identification du ceinturon
amarrer les établissements.
L = 1,20 m ;
l : 3 cm ;
Epaisseur = 3 mm

Longe de maintien
Ceinturon d'intervention et longe de maintien pour MEA
Connecteurs et gaine
Dispositif de fermeture coulissante
indémontable
Le ceinturon d’intervention
disponible en 3 tailles et la Dosseret Eléments
réfléchissant
longe de maintien au travail
sont des équipements de
protection individuelle de la 3e
catégorie.

Ils sont destinés à maintenir


en toute sécurité l’utilisateur à Dispositifs de Eléments
son poste de travail (maintien réglage d'accrochage Sangle de maintien
au travail sur les échelons de et de réglage
l’échelle aérienne ou dans la Dispositif d'identification
nacelle).
Ces matériels sont placés en dotation collective dans les unités. Chaque
La longe permet d’évoluer dans une zone de travail de 60 centimètres
ceinturon et longe portent un numéro d’EPI afin de permettre une traçabilité
environ de rayon autour du porteur.
permanente.

Les EPA sont dotées de 3 ceinturons et de 2 longes et les EPAN de 4


ceinturons et 3 longes, les BEAA de 5 ceinturons et 5 longes.
66
Ligne Guide Dispositif de franchissement de tuyaux (DFT)

D’une longueur de 50 m, « la ligne guide »


Ces matériels sont utilisés pour permettre de franchir les tuyaux sans
est équipée de plusieurs groupes d’olives
les détériorer, aux endroits où les établissements coupent les voies de
luminescentes, disposés sur toute sa longueur.
circulation.
Elles permettent de donner un repère de
direction.

Voir BSP 200.11

Matériels et outils divers


Liaison personnelle

La « liaison personnelle » est constituée d’une


sangle de 1.25 m de long, non extensible, et de
2 mousquetons fixés chacun à une extrémité. En aluminium ces trois éléments sont de plusieurs dimensions (pour
tuyaux de 70 ou 110 mm).
Voir BSP 200.11

Tableau de gestion des reconnaissances (TGR)

En dotation dans chaque engin-


pompe, le tableau de gestion des
reconnaissances (TGR) fait partie des
matériels de base à emporter sur feu.

Il est systématiquement renseigné pour


toute intervention nécessitant l’engagement
de binômes en reconnaissance.

Il est amené au niveau du premier point d’accès, puis le cas échéant, sur
ordre du COS, vers un autre point d’accès désigné.

Voir BSP 200.11

67
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Projecteur portatif Écope

Réceptacle en acier, dont la forme permet


Lampe rechargeable "Fire Vulcan" : d’enlever en petite quantité l’eau d’un local
inondé.
Elle est équipée d’une puissante
ampoule LED C4 pour éclairer la zone
dans laquelle évolue le pompier et de
deux LEDS bleues ultra lumineuses sur
l’arrière afin d’être visible des autres. Faubert

Matériel confectionné pour délimiter ou


diriger un flux d’eau afin de protéger la zone
non sinistrée.

Bâches

Il existe 2 modèles de bâches plastiques (petit et grand modèle). Paire de bottes cuissardes

De taille 43 à 44 et d’une hauteur de 82 cm,


En matière polyester, elles sont soit :
elles sont utilisées pour cheminer dans un
espace rempli d’eau notamment lors de
• rouges et mesurent 3 m de large, 4 m de long
fuite d’eau importante.
(PM)

• bleues et mesurent 4 m de large, 6 m de


long (GM)

Elles permettent le bâchage de toitures


endommagées, la protection de machines,
Raclette pour feu de cheminée
de matériels informatiques de meubles
ou d’œuvres d’art.
Matériel léger et très maniable munie
d’une poignée, d’une tige et d’un rabat.
Elles sont munies d’œillets permettant de les fixer.
Cet outil est utilisé lors des feux de cheminée
pour retirer les matériaux en ignition du foyer
entreposés dans l’âtre.
Civière souple

Constituée de toile et munie de poignées


de transport, elle sert à transporter
ponctuellement une victime pour permettre
son évacuation.

68
Utilisation
Crépines
Clés Clé de barrage
Les crépines doivent être
correctement fixées (serrage
1 et amarrage) et suffisam-
Coiffer le carré de l’appareil
à manœuvrer et tourner à ment immergées pour éviter
droite ou à gauche suivant toute prise d’air. Il faut tou-
le cas. tefois éviter un enfoncement
trop important (vase).

Assurer une surveillance régulière pour éviter toute obstruction.

Matériels et outils divers


Pour soulever une plaque de regard d’égout (clé de barrage en fonte) : Obturateur Conformément au BSP 200.10

t bo n

!
2
Le tuyau de 45 mm étant

C ’e s

à sa
Engager la traverse dans v oi r d’une circonférence plus
le trou de la plaque. faible, il est nécessaire d’ef-
fectuer un demi-tour à la bande
d’auto-agrippant en fin de course
pour assurer un accrochage satis-
faisant.

Seau pompe
3
Faire effort pour tirer vers
1 2
soi en soulevant et en tour-
nant la plaque.

Maintenir le seau en plaçant le Saisir la poignée de la pompe, ac-


pied dans l’évidement aménagé à tionner le piston et diriger le jet sur
la partie basse du corps. le foyer.
69
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Ètrangleur Crochet d'amarre Conformément au BSP 200.10
réglable pour tuyaux

1 2

Entourer le tuyau (vide ou


plein) à amarrer puis introduire
le crochet dans la pièce coulis-
sante et serrer la sangle.

Abattre le côté mobile. Engager le tuyau dans la presse.

Accrocher l’accessoire à un
échelon ou à une partie ho-
rizontale de faible largeur en
3 4
soulevant légèrement le tuyau
pour faciliter l’opération.

Courroie d'amarre

Relever le côté mobile. Maintenir l’étrangleur en position


en plaçant le pied sur le patin.
Emportée par le personnel,
elle sert à amarrer tout type
5 d’établissement.
t bo n

! Avoir soin de placer le


C ’e s

à sa

v oi r tuyau à étrangler dans


l’axe de la presse pour
éviter qu’il ne soit détério-
ré. S’assurer également que le
côté mobile est enclenché cor-
rectement pour ne pas fausser
l’étrier.
Tourner la manivelle pour com-
primer le tuyau.

70
Ceinturon d'intervention et longe de maintien pour MEA Dispositif de franchissement de tuyaux

Le personnel de l’échelle procède au choix et au réglage du ceinturon le Disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée.
plus adapté à sa taille lors de la vérification du matériel.

Il passe la longe de maintien Placer les éléments et régler leur


autour d’un échelon et attache les écartement en fonction de la voie
deux mousquetons de la longe de des véhicules.
maintien sur un ou deux anneaux
du ceinturon.

Le point d’amarrage de la longe de

Matériels et outils divers


maintien doit se situer légèrement Bâches Pour éviter les
au-dessus du niveau du ceinturon. détériorations, les
bâches doivent être manipulées
avec soin. Il est interdit de les
traîner et de les jeter sur le sol.

La longe de maintien est accrochée en permanence au ceinturon


d’intervention, de préférence dans le dos.
Enlever les clous sur les charpentes avant la mise en place des bâches.
Il est interdit de réaliser un nœud sur la corde de la longe de maintien. Ne pas exposer les bâches sur des bords tranchants ou sur des pièces
saillantes qui pourraient les détériorer.
L’utilisation du ceinturon d’intervention muni de la longe de maintien au
travail est obligatoire pour toutes les manœuvres pratiquées sur les échelles Ne pas les faire reposer sur des parties brûlantes et éviter leur contact
aériennes. avec des produits chimiques.

Dans l’EPAN et le BEAA, les 2 ou 3


utilisateurs doivent obligatoirement
connecter leur longe de maintien Civière souple
aux crochets prévus à cet effet Installer la victime sur la
dans le panier ou dans la nacelle civière en la plaçant au centre
. de la toile et assurer son
transport en prenant toutes
les précautions nécessaires
lors de son relevage.
t bo n

!
C ’e s

Ce ceinturon ne rem-
à sa

v oi r place pas la mise en


place du LSPCC notamment
pour les passages de vide.
71
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Faubert Seau pompe
Le bon coulissement du piston et de la sortie du jet d’eau à l’extrémité du
Avant son utilisation, le dispositif de pulvérisation.
faubert doit absolument être t bo n

!Aucun démontage ne doit être effectué par les uti-

C ’e s
trempé dans l’eau pour que

à sa
son efficacité soit optimale. lisateurs. Lubrifier légèrement la tige du piston.
v oi r
S’il est nécessaire d’utiliser
plusieurs fauberts juxtaposés,
s’assurer des bons chevau- Crochet d'amarre réglable
chements entre eux pour
éviter tout passage d’eau. État des rivets de fixation.

Courroie d'amarre

Projecteur portatif État de la sangle tressée, de la boucle et de son attache.

Dispositif de franchissement de tuyaux


L’interrupteur à bascule
permet de passer rapidement État des emboîtements.
d’un mode stroboscopique à
un mode continu pour ac- Bâches et civière souple
croitre la visibilité sur les
lieux d’un incendie ou d’un Avant et après chaque utilisation, vérifier l’absence de déchirure ou de
accident ou pour émettre un coupure de la toile ou des poignées de transport.
signal de détresse.
Ceinturon d'intervention et longe de maintien pour échelle

Vérification Ces EPI sont contrôlés :

Clés • à la prise de garde par les utilisateurs ;

L’état général de la clé et notamment l’articulation. • annuellement par le référent SSH de l’unité ;

Crépines • lors des revues effectuées par le SSH.

La présence et l’état des joints et des tenons. Le ceinturon et la longe sont immédiatement retirés de l’échelle et ren-
voyés au SSH dans les cas suivants :
Obturateur • arrêt brutal suite à une chute ;
L’état du velcro et de son attache.
• parties brûlées ou fondues ;
Étrangleur • contact avec des produits caustiques ou avec des hydrocarbures ;

L’état de la tige filetée et de la manivelle. • présence de coupures ;


72
• partie du ceinturon décousue ;

• usure des repères (en fil de couleur) de la longe ;


Clé à gaz
• mauvais fonctionnement du dispositif de fermeture du ceinturon et/ou
des connecteurs de la longe.
Généralités
Projecteur portatif Cette clé adaptable sert à assurer le barrage
des conduites alimentées en gaz possédant un
• à pile : vérifier avant chaque utilisation l’état général de la lampe et robinet équipé d’un carré de manœuvre de 14
l’intensité de l’éclairage ; à 50 mm. Elle équipe tous les engins-pompe.

• rechargeable antidéflagrant : Lorsque la charge restante estimée est


de 1 à 2 heures, la lumière clignote à intervalles de 15 secondes. Description

Matériels et outils divers


Entretien D’un poids de 9 kg
environ, elle mesure 1.40
Ceinturon d'intervention et longe de maintien pour échelle m de hauteur.

Le ceinturon et la longe sont nettoyés à l’eau savonneuse après utilisation, Elle possède, à sa partie
si nécessaire. inférieure, des mors 1, 40 m
permettant l’adaptation
L’emploi d’eau sous haute pression est proscrit. au carré de manœuvre et
à sa partie supérieure, un
Le système de fermeture du ceinturon peut être légèrement huilé une fois bouton moleté permettant
par mois. l’ouverture ou la fermeture
de ces mors. Poids : 9 kg

Les pièces métalliques peuvent être nettoyées par soufflage d’air comprimé,
Utilisation
mais ne sont pas graissées.
Après avoir accédé au carré de manœuvre du robinet de gaz, agir sur
Ces équipements doivent être séchés, rangés ou stockés dans un endroit le bouton moleté afin de permettre l’ouverture des mors à la dimension
sec, ventilé, et à l’abri de la lumière. correspondante au carré. Placer la clé sur ce dernier et la tourner
généralement dans le sens des aiguilles d’une montre (sauf exception
Projecteur portatif mentionnée sur le coffret).
Après la fermeture, retirer la clé et mettre en place l’étiquette adéquate ou
• aucun démontage n’est autorisé. inscrire la mention « Gaz barré » à proximité. Ensuite, il faut rendre compte
Lors d’un dysfonctionnement le projecteur est envoyé à l’échange au demandeur de la réalisation du barrage.
aux ST.
Vérification
Bâches
À la prise de garde, s’assurer de la présence et du bon fonctionnement de
Après usage, les bâches doivent être lavées à l’eau savonneuse, brossées la clé.
et séchées à l’air libre.
Entretien
Les bâches déchirées ou coupées sont échangées aux ST. Après chaque utilisation, assurer son nettoyage et vérifier le bon
fonctionnement du système d’ouverture et de fermeture des mors. 73
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers Matériels de déblai et d'opérations diverses
Généralités
Ces matériels sont principalement utilisés pour réaliser le déblai ou assurer Petite pince et sa gaine
des opérations diverses tels que les reconnaissances, le dégarnissage, le
forcement… Elle se compose d’une tige se terminant
d’un côté en biseau et de l’autre côté en
Description pied de biche à 2 pattes.

Outil de forcement et de déblai (OFD) et sa gaine - Poids : 1, 150 kg


- Longueur : 60 cm
Cet outil fait office de hache, marteau, - largeur : 1,8 cm

arrache-clous et pince.
Grande pince

Il est équipé d’une dragonne pour Elle se compose d’une tige se terminant
- Poids : 8, 2 kg
fixation au poignet. Le manche est d’un côté en biseau et de l’autre côté en - Longueur : 1,5 m
recouvert d’une gaine isolante. pied de biche. - largeur : 3 cm

Poids : 1 kg Dragonne

Longueur : 45 cm
Coupe boulon

Il se compose de 2 bras, protégés par


Gaine isolante une bande en caoutchouc, articulés
autour d’un axe et possédant 2 mâchoires - Poids : 8, 5 kg
Outil brise-vitre (FLÉAU) de coupe à son extrémité pouvant assurer
- De 4,5 à 10,5 cm de longueur
une coupe jusqu’à 20 mm.
Cet outil est un matériel de forcement en dotation dans tous les MEA.

L’outil en forme de béquille est constitué des éléments suivants :


Gaffe

• La chaîne et sa masse qui permettent d’effectuer le bris de vitre ; Elle se compose d’une perche de 2
• Le pic qui permet de compléter le bris ; éléments prolongée d’une ferrure à double
• La poignée et le bras soudé qui permettent un bon maintien pour crochets.
une manœuvre efficace ; - De 3,5 m ou 4 m de longueur

• La sangle de portage qui facilite le transport du matériel.


Pic de dégarnissage
Son portage se réalise avec la chaîne rentrée.
Il se compose d’un élément en acier
Longueur reployée : 1,22 m en forme de pic muni d’un crochet
Longueur déployée : 1,71 m monté sur un manche en bois.
Poids : 3,1 kg
74
Merlin Massette et ciseau de trouée

Il se compose d’un manche en fibre de Elle se compose d’un manche en bois

Matériels de déblai et d’opérations


verre anti-vibration. munie d’une partie en fer accompagnée
de son ustensile de coupe.
- Poids : 4 kg
Poids : 1, 2 kg

Hache et la hachette
Scie à buche
Elles se composent d’un fer avec pic
tranchant et d’un élément de coupe en Elle se compose d’une lame métallique à
acier fixé sur un manche en bois. dents montée sur une armature métallique
ou en plastique.
La hache a une longueur de 85 cm, Lame : 76 cm

largeur de 37 cm et poids de 2.2 kg.

La hachette se trouve dans une gaine de


protection. Cordage de manutention

Il se compose d’un assemblage de


fibres en polypropylène de couleur noire
Pioche de terrassier présentant une résistance à la rupture de
3 Tonnes.
Elle se compose d’un socle tranchant et
perforant monté sur un manche en bois.
Utilisation

Outil brise-vitre (FLÉAU)


Fourche droite et
Il constitue le moyen le plus adapté pour assurer un bris de vitre ou de
Fourche recourbée
glace permettant une pénétration, une attaque de lance ou le désenfumage
d’un volume avec un maximum de sécurité pour les intervenants.
Elles se composent d’une fourche
adaptée à son utilisation montée sur La structure de l’échelle aérienne, le panier de l’EPAN ou la nacelle du

diverses
un manche en bois. BEAA doivent être développés à environ 1,50 m du point à atteindre.
L’intervenant se positionne de façon à ne pas s’exposer au danger et
s’amarre.
La mise en œuvre est détaillé dans la NT N° 87/ST du 07/10/2009.
Pelle de terrassier

Elle se compose d’un élément en acier en Outil de forcement et de déblai (OFD) et sa gaine
forme de col de cygne muni d’un manche
en bois. Il permet de réaliser des forcements aisés par percussion, de dégarnir ou
de mâter des canalisations de plomb.
Il peut être utilisé pour la désincarcération.
75
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Petite pince et sa gaine Pioche de terrassier

Elle sert à forcer les portes, briser des vitres ou écarter des pièces mé- Elle sert à creuser un sol meuble, trancher ou perforer divers matériaux.
talliques.

Elle est portée en bandoulière dans une gaine. Fourche droite, Fourche recourbée
et pelle de terrassier
Grande pince

Elles servent à ramasser divers éléments notamment ceux provenant du


Elle sert à forcer les portes, faire des trouées, soulever, riper ou déplacer déblai.
des masses pesantes.
Massette et ciseau de trouée
Coupe boulon
Ils servent à perforer ou à découper des matériaux.
Il sert à couper des boulons ou des barres en fer rondes d’un diamètre
n’excédant pas 20mm.
Scie à buche
Gaffe
Elle sert à couper des éléments en bois.
Elle sert à faire tomber les gravats ou les matériaux en équilibre ins-
table par exemple faux plafonds, à effectuer des recherches dans les puits, Cordage de manutention
nappes d’eau, excavations et à repêcher en cours d’eau
Il sert à assurer l’amarrage d’éléments divers .
Pic de dégarnissage

Il sert à réaliser des ouvertures situées généralement en partie haute et à Vérification


repêcher en cours d’eau.
À la prise de garde, vérifier l’état général du matériel.
Masse
Le contrôle de l’état du matériel doit se réaliser aussi bien à la fin qu’au
Elle est utilisée pour enfoncer une porte, faire des trouées dans un mur ou début de chaque utilisation.
un plancher, enfoncer un piquet ou une fiche.

Hache Entretien
Ces outils ainsi que leur protection doivent être maintenus en parfait état
Elle sert à couper les pièces de bois importantes (charpente, poutre, soli- de propreté. Les parties métalliques de certains outils doivent être protégés
ves, etc…) à faire des trouées, à soulever des lames de parquet et de revê- d’une fine pellicule d’huile.
tement divers, éventuellement à forcer une porte.
Pour le cordage de manutention, s’assurer de l’absence de coupure,
Hachette et son étui d’usure et de nœud.

Elle sert à couper les pièces de menuiserie, à soulever des revêtements


divers, à faire des trouées, à dégarnir des murs ou des pièces en bois, à
briser des vitrages épais.
76
Matériels de déblai et d’opérations
77

diverses
Définitions
Équipements et matériels utilisables
par les sapeurs-pompiers
Dans ce chapitre sont regroupées toutes les définitions des BSP 200.10 à 200.19.

ARI EN POSITION D’ATTENTE : • cas particulier : d’une équipe de


après avoir effectué le contrôle croisé des circonstance DÉBLAI :
EPI, l’ARI est dit en « position d’attente » opération qui consiste à déplacer les
lorsque le micro régulateur est encliqueté, BINÔME SOUS ARI : décombres et les objets qui pourraient
le masque non coiffé et la bouteille fermée. un binôme sous ARI a le masque coiffé. cacher des foyers pour en achever
l’extinction et écarter tout risque de
ASSÈCHEMENT : BINÔME PORTEUR DE L’ARI : reprise de feu. Le déblai peut être mené
opération qui consiste à rendre un sol dans un binôme porteur de l’ARI ne coiffe pas le conjointement à l’attaque pour faciliter
son état initial en enlevant un liquide par masque. l’extinction.
un oyen manuel ou mécanique.
COMBURANT : DÉGARNISSAGE :
BALISAGE : corps dont la nature chimique et la présence opération qui consiste à gratter les éléments
ensemble des me- permettent à un corps de brûler. de construction, murs, poutres et planchers
sures prises pour pour en retirer la couche de résidus de
marquer et repé- COMBUSTIBLE : combustion afin de s’assurer de l’extinction
rer un itinéraire corps solide, liquide ou gazeux, susceptible au cœur du matériau et de prévenir une
ou une zone. de brûler. reprise de feu.
Balisage

BINÔME D’ATTAQUE : COMBUSTION :


équipe de deux sapeurs-pompiers combinaison d’un corps com- DÉSENFUMAGE MÉCANIQUE :

n
tio
composée d’un chef et d’un servant ayant bustible avec un corps com- terme de prévention désignant les dispositifs

va

Co
cti
les fonctions de porte-lance et de double burant en présence d’une initialement prévus par les dispositions

m
d'a

bu
gie

st
porte-lance. énergie d’activation. Elle constructives permettant l’évacuation

ib
er

le
En
s'effectue uniquement rapide des fumées et gaz chauds au cours
BINÔME DE RECONNAISSANCE : en phase gazeuse. Comburant d’un sinistre. Il est éventuellement asservi
composé d’un chef et d’un servant, il est La combustion s’accompagne d’un dégage- à la détection automatique incendie.
chargé de la conduite de la reconnaissance. ment de chaleur accompagné d’une émis-
sion de flammes et/ou de fumées. DOUBLE PORTE-LANCE :
Il peut être constitué : second élément du binôme d’attaque
CONDUCTION : désigné pour faciliter et aider le porte-
• cas général : d’une équipe organique ; phénomène de transmission de chaleur au lance à la manœuvre de la lance et à la
• cas particulier : d’une équipe de sein même d'un matériau. progression de l’établissement.
circonstance.
CONVECTION : ÉPUISEMENT :
BINÔME DE SÉCURITE : phénomène de transport de chaleur par le opération qui consiste à évacuer par un
composé d’un chef et d’un servant, il est en mouvement ascendant d’un fluide. moyen mécanique une quantité importante
mesure d’intervenir sans délai au profit du de liquide répandue accidentellement ou
binôme engagé en « reconnaissance d’attaque CONFINEMENT : pas.
» ou en « reconnaissance périphérique ». opération visant à ordonner à des personnes
Il peut être constitué : de se maintenir à l’abri d’un danger ÉNERGIE D’ACTIVATION :
ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des source de chaleur nécessaire pour activer
• cas général : d’une équipe organique locaux dans lesquels elles se trouvent. une combustion.
78
ÉQUIPE ORGANIQUE : ÉVACUATION : INCENDIE :
équipe d’un engin-pompe. opération visant à ordonner préventivement feu violent qui échappe au contrôle et à la
à des personnes de se déplacer hors des maîtrise de l’homme dans l’espace et dans
limites d’un périmètre de sécurité, au le temps.
besoin en les accompagnants, afin qu’elles
ne se trouvent pas exposées aux effets INERTAGE :
d’un danger évolutif. conséquence d'une action du binôme
d’attaque destinée à rendre inoffensif le
ENTRANT : plafond de fumées par impulsion ou par
ouverture du contenant permettant l’arrivée la technique du crayonnage.
d’air frais. Dans le cadre de la « ventilation
opérationnelle », l’entrant correspond à INONDATION :
l’emplacement où se situe le ventilateur. écoulement important d’eau envahissant
plusieurs locaux ou étages, suite à une
EXUTOIRE : cause naturelle ou accidentelle.
terme utilisé en prévention qui correspond LIGNE DE VIE :
au dispositif d’évacuation de fumées et
Équipe organique de chaleur intégré dans un élément de
construction séparant l’intérieur du bâtiment
de l’extérieur. Selon les circonstances il peut
ÉQUIPE DE CIRCONSTANCE : faire office de « sortant » ou « d’ouvrant ».
toute équipe constituée d’un dradé et d’un
sapeur. FLAMME :
manifestation visible de la combustion ca-
ÉTAIEMENT : ractérisée par une émission de chaleur et
opération qui consiste à soutenir un de lumière.
bâtiment ou certains de ses éléments
au moyen d’étais, pour empêcher son FUITE D'EAU :
effondrement. écoulement anormal d’eau sur une surface re-
lativement réduite dans un ou plusieurs locaux.
Explosion de fumée : BACKDRAFT :

Définitions
Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport d’air,
des fumées et des gaz combustibles accu- FUMÉES :
mulés dans le volume, si celui est clos. particules visibles solides et/ou liquides,
* Définition GNR et BSP 118.1 en suspension dans les gaz résultant d’une
combustion et/ou d’une pyrolyse. Le plus Inondation
souvent, les fumées d’incendie comportent
Embrasement généralisé éclair : des particules de carbone imbrulées composée de la ligne guide et de la liaison
FLASH OVER : Il s’agit d’un embrasement entrainées par les courants de tirage. personnelle, la ligne de vie permet au binôme
généralisé et instantané des matériaux engagé en « reconnaissance d’attaque »
combustibles présents dans le volume, si FEU DE CONTENANTS : et éventuellement en « reconnaissance
celui-ci est partiellement ouvert. feu de locaux (appartement, bureau, cave, périphérique » de rester indissociable, de
* Définition GNR et BSP 118.1 magasin, parc de stationnement …), ou s’orienter en direction, et de conserver un
d’éléments constitutif de bâtiment (cage lien avec l’extérieur.
d’escalier, mur, gaine, terrasse…).
79
Équipements et matériels utilisables LIMITE INFÉRIEURE D’INFLAMMABI- MISE EN SÉCURITÉ : POINT ÉCLAIR :

par les sapeurs-pompiers LITÉ (LII) ou D’EXPLOSIBILITÉ (LIE) :


on appelle LII ou LIE d’un mélange, la
action visant à extraire, en l’accompagnant,
une personne menacée par un danger
température minimale à laquelle un ma-
tériau combustible émet suffisamment
concentration minimale du combustible auquel elle ne peut se soustraire d’elle- de vapeurs pour former avec l’air un mé-
dans l’air en dessous de laquelle la même. lange gazeux dont l’inflammation se pro-
combustion ne peut ni s’entretenir ni se duit au contact d’une énergie d’activation
propager. PHASE D’ATTAQUE : et s'éteint au retrait de celle-ci.
Les valeurs des limites s’expriment en % moment à partir duquel un binôme muni
des vapeurs du produit dans l’air. du moyen d’extinction adapté procède à POINT FEU :
l’attaque du sinistre. quelques degrés au-dessus du point éclair
LIMITE SUPÉRIEURE D’INFLAMMABI- les gaz s'enflamment au contact de l'énergie
LITÉ (LSI) ou D’EXPLOSIBILITÉ (LSE) : PLAFOND DE FUMÉES : d'activation et se maintiennent au retrait de
on appelle LSI ou LSE d’un mélange, la couches successives de fumées et de gaz celle-ci.
concentration maximale du combustible potentiellement inflammables, accumulées
dans l’air au dessus de laquelle la en partie haute d’un contenant. PORTE-LANCE :
combustion ne peut ni s’entretenir ni se premier élément du binôme d’attaque dési-
propager. PLAGE D’EXPLOSIBILITÉ : gné pour manœuvrer la lance.
Les valeurs des limites s’expriment en % intervalle compris entre la LIE et le LSE dans
des vapeurs du produit dans l’air. lequel la concentration du mélange gazeux
dans l’air ambiant explose en présence
MOYEN ÉLÉVATEUR AÉRIEN (MEA) : d’une énergie d’activation.
On entend par moyen élévateur aérien (MEA)
les échelles motorisées (EPA, EPSA, EPAN) et PLAGE D’INFLAMMABILITÉ :
les bras élévateurs articulés (BEA). intervalle compris entre la LII et la LSI dans
lequel la concentration du mélange gazeux
dans l’air ambiant brule en présence d’une
énergie d’activation.

POINT D’ATTAQUE :
désigné initialement par le chef d’agrès,
le point d’attaque est l’emplacement du Porte-lance
porte-lance à partir duquel il procède à
l’attaque du sinistre. Le point d’attaque, qui PLAFOND DE FUMÉES :
peut varier au cours du sinistre, est choisi couches successives de fumées et de gaz
de manière à pouvoir attaquer le foyer potentiellement inflammables, accumulés
principal et/ou couper les propagations. en partie haute d’un contenant.
POINT D’AUTO-INFLAMMATION :
température à laquelle un mélange PROTECTION :
gazeux combustible peut s’enflammer opération qui consiste à limiter le plus
spontanément du fait de sa chaleur sans possible les dégâts occasionnés par les
la présence de flamme ou d’étincelle. On eaux d’extinction, la chaleur et les fumées
parle aussi de « point d’auto-ignition » ou lors d’un incendie puis à protéger les
Moyen élévateur aérien de « point d’auto-combustion ». biens d’intempéries extérieures. Pour être
efficace, la protection est mise en œuvre le
plus tôt possible.
80
PYROLYSE : RECONNAISSANCE PÉRIPHÉRIQUE : ROLL-OVER :
processus de dégradation irréversible de la lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit langue de feu et/ou rouleau de flammes
matière sous l’effet de la chaleur avec ou une mission de reconnaissance où les apparaissant dans le plafond de fumées en
sans présence de comburant. conditions d’engagement supportables partie haute d’un feu de contenant en lien
n’entament que modérément ses capacités direct avec le foyer d’origine.
RAYONNEMENT : de résistance et d’endurance physique, il
phénomène de transmission de chaleur s’agit d’une reconnaissance périphérique. SAUVETAGE :
par ondes électromagnétiques émises dans action visant à soustraire d’un péril immédiat
toutes les directions par un corps chauffé. une personne qui, sans aide extérieure,
serait vouée à une mort certaine.
RECONNAISSANCE À VUE :
lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit SIGNAL D’ALERTE :
une mission de reconnaissance dans transmis sur ordre et sous la responsabilité
un périmètre éloigné du sinistre afin de du COS quand la situation évolue
concourir au tour du feu effectué par le chef défavorablement pour les équipes engagées
de garde, dans des conditions d’engagement en reconnaissance, le « signal d’alerte »
n’entamant pas ses capacités de résistance permet de désengager rapidement toutes
et d’endurance physique, il s’agit d’une les équipes. Il se compose de deux séries
reconnaissance à vue. de signaux successifs :

RECONNAISSANCE D’ATTAQUE : Reconnaissance périphérique 1. émission sur le ou les canaux


lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une tactiques utilisés du message « Alerte repli,
mission de reconnaissance où les conditions RELÈVE : alerte repli, alerte repli » ;
d’engagement sont pénibles, laborieuses remplacement d’un détachement engagé
ou menaçantes, de par la proximité immé- dans l’accomplissement d’une mission 2. mise en œuvre de l’ensemble des
diate du sinistre, de ses effets directs ou de depuis un certain temps par un autre moyens sonores disponibles sur le site de
conditions de progression particulièrement détachement apte à poursuivre la même l’intervention (corne de brume, sirène de
éprouvantes, il s’agit d’une reconnaissance mission. porte-voix, sifflet) pendant la durée d’une
d’attaque. minute jusqu’au retour effectif de tous les
  RELÈVE D’ATTAQUE : binômes alertés.
phase au cours de laquelle un binôme est

Définitions
désigné pour relever un binôme engagé SORTANT :
en phase d’attaque afin de poursuivre la ouverture(s) située(s) dans le volume en
mission. feu ou proche de celui-ci afin de permettre
l’évacuation des fumées et gaz chauds, le
RONDE : sortant est existant ou est créé par une
opération programmée qui consiste à action volontaire des sapeurs-pompiers.
poursuivre par intermittence le service de Afin d’obtenir un rendement maximum sa
surveillance, à chaque fois que le COS le surface doit être au moins d’un mètre carré.
juge nécessaire, notamment à l’issue des
grands feux, d’opérations délicates ou en SUIES :
présence de lieux complexes et imbriqués. particules charbonneuses finement
divisées, produites et/ou déposées au cours
Reconnaissance d’attaque de la combustion de matériaux organiques.
81
Équipements et matériels utilisables SURVEILLANCE : • la ventilation par surpression qui

par les sapeurs-pompiers opération qui consiste à empêcher tout


risque de reprise de feu par la mise en place
consiste à envoyer une grande quantité
d’air à l’intérieur d’un volume. On parle
d’un détachement de sapeurs-pompiers une de ventilation opérationnelle séquentielle
fois le message « feu éteint ! » transmis. quand celle-ci est mise en œuvre pour
ventiler un volume par compartimentage
TIRAGE : (pièce par pièce) ;
mouvement des masses gazeuses, créé
au cours de l’incendie par la différence de • la ventilation par dépression qui
température et de pression entre le volume consiste à aspirer l’air contenu dans un
n feu et l’extérieur. volume.

TRANSFERT DE MASSES : VENTILATION D’ATTAQUE :


mouvement aéraulique induit par une c’est l’effet offensif de la ventilation
différence de densité entre deux matières opérationnelle qui consiste à créer un tirage
au moins. Par exemple : apport d’air et favorable aux porte-lance.
sortie de fumées.
VENTILATION DE PROTECTION :
TROUÉE : c’est l’effet défensif de la ventilation opéra-
ouverture pratiquée dans un mur ou un tionnelle, qui consiste à mettre un compar-
plancher au cours d’une intervention, timent en surpression afin de le protéger
destinée selon les cas à atteindre des fumées et des gaz chauds.
directement le foyer, à évacuer les fumées
et les gaz chauds. VENTILATION NATURELLE :
courant d’air obtenu sans moyen mécanique,
elle consiste en un balayage de l’air.

VENTILATION MÉCANIQUE :
courant d’air obtenu avec des moyens
mécaniques, elle consiste à créer une
surpression ou une dépression. Elle
regroupe le désenfumage mécanique et la
ventilation opérationnelle.

ZONE DE SOUTIEN :
interdite au public de manière à ne pas
entraver l’action des secours, il s’agit d’une
zone qui ne nécessite cependant pas de
Trouée
protection particulière. S’y trouvent toutes
les structures de soutien nécessaires au bon
VENTILATION OPERATIONNELLE : déroulement de l’intervention (ZDI, PMA,
c’est la technique mise en place par PCP, zone de remise en condition etc.).
les sapeurs pompiers au moyen de
ventilateur(s).
Elle comprend :
82
Diffusion : SAPEUR

Édition : août 2009

1er modificatif : janvier 2013

Dernière mise à jour : août 2016

Approuvé par le Général le 25 juin 2009

Conception & réalisation : BEP


Dessins : René Dosne
Crédit Photos : BSPP

Dépôt légal : août 2009


ISBN N° 978-2-901 945-17-8 BSPP
BP N° 31
75 823 PARIS CEDEX 17

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