BSP-200.19-Materiels Utilisables Par Les Sapeurs-Pompiers

BSP 200.
19
MATÉRIELS
UTILISABLES PAR LES
SAPEURS-POMPIERS
BRIGADE de SAPEURS-POMPIERS de PARIS
1, place Jules Renard
BP 31
75 823 PARIS Cedex 17
Édition : Août 2009
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antérieure à la parution de ce BSP présente des divergences, le BSP 200.19 fait foi.
Suivi des modifications du BSP 200.19
Description des équipements et des matériels utilisables par les sapeurs-pompiers
Date de mise en
Date de parution Date de mise à jour
Références application des Modificatifs
de la note du BSP par le BEP modifications
► Titre 17 « Matériels et outils divers »

• page 79 : ajout de la description du «
NE n° 507 030
Projecteur portatif »
2 septembre
-19/BSPP/BPO/ 24 juin 2019 3 juillet 2019 2019 • page 83 : ajout de l'utilisation du « Projecteur
SDR/TXR
portatif »
► « Définitions »
• page 98 : « Temps de vulnérabilité »
► Modifications infographiques
/ / 02/09/2019 /
• passage du format paysage au format portrait
► Titre 3 ajout « Sangle Rhinoevac »

NE n° 501 073 • page 17
-20/BSPP/BPO/ 27 janvier 2020 30 janvier 2020 27 janvier 2020
SDR/TXR ► Titre 53 ajout « Lot de sécurisation MEA »
• page 53
► Titre 9 le détecteur multi gaz ALTAIR 4X

NE n° 504840-
20/BSPP/BPO/ 2 juin 2020 9 juin 2020 2 juin 2020
• chapitre 3 utilisation / tableau alarme GAZ
SDR/LMD page 46
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6 Matériels et équipements utilisables par les sapeurs-pompiers Édition août 2019
Table des matières
Titre 1 - Appareil respiratoire isolant (ARI)�� 11
1. Généralités��11
2. Description��11
3. Vérifications��13
4. Utilisation��14
5. Entretien��14
Titre 2 - Instrument de contrôle et de sécurité (ICS)��15
Titre 3 - Sangle RHINOEVAC��17
3. Conditions d'emploi��17
Titre 4 - Ventilateurs opérationnels��23
2. Description du ventilateur thermique��23
4. Vérifications du ventilateur thermique��25
5. Entretien du ventilateur thermique��25
6. Description des ventilateurs opérationnels électriques��26
Titre 5 - Dispositif Ouverture de Porte (DOP) modèle « HOLMATRO »��29
4. Vérification��32
Titre 6 - Outil de forcement « HALLIGAN TOOL »��33
Titre 7 - Caméras thermiques��37
2. Caméra thermique "ARGUS® IV"��37
3. Caméra thermique "DRAGER UCF 1600®"��38
4. Caméra thermique " FLIR K 45® "��39
5. Caméra thermique "DRAGER UCF 9000 ®"��40
6. Entretien des caméras��41
7. Exemples d'images de la caméra thermique " ARGUS IV® "��41
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Édition août 2019 Matériels et équipements utilisables par les sapeurs-pompiers
7
Titre 8 - Détecteur portatif de monoxyde de carbone��43
Titre 9 - Détecteur multigaz type "ALTAIR 4 X"��45
Titre 10 - Lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC)��47
Titre 11 - Lot de sécurisation MEA��53
3. Restrictions d'emploi��53
4. S'équiper du harnais��54
5. Principe de la manœuvre��55
6. Préconisations d'emploi des points d'ancrage��57
Titre 12 - Lances��59
Titre 13 - Tuyaux��61
Titre 14 - Échelles portables��65
1. Échelles à crochets��65
2. Échelles à coulisses petit et grand modèles��66
3. Échelles à coulisses 3 plans��67
Titre 15 - Dévidoirs��69
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Titre 16 - Accessoires hydrauliques et pièces de jonction��75
Titre 17 - Matériels et outils divers��79
Titre 18 - Clés à gaz��89
Titre 19 - Matériels de déblai et d'opérations diverses��91
Titre 20 - Définitions��95
Dans ce chapitre sont regroupées toutes les définitions des BSP 200.10 à 200.19.��95
Index et glossaire��99
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9
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TITRE 1 - APPAREIL RESPIRATOIRE ISOLANT (ARI)
1. GÉNÉRALITÉS
Les ARI ont pour but de créer et de maintenir une atmosphère respirable isolée de l’air extérieur infecté.
Les ARI mono-bouteilles « MSA AirGo BSPP » équipent les engins du départ normal et les camionnettes de réserve
d’air comprimé.
2. DESCRIPTION
Il se compose de 6 parties principales
2.1 DOSSARD
ll est composé de :
► une plaque dorsale
► un harnais
► un système pneumatique de détente
❸
❺ ❺
❶
❹
❷
❽
⓫
⓫
❺ ❻
⓬
❼
⓭
❾ ❾
❶ Gaine de protection thermique amovible ❼ Ceinture ventrale

❷ Sangle d'épaule ❽ Raccord "Push-pull"
❸ Poignée d'extraction ❾ Sifflet de fin de charge
❹ Sangle d'accroche réglable pour la bouteille ❿ Détendeur haute/moyenne pression
❺ Flexible moyenne pression (MP) ⓫ Flexible haute pression (HP)
❻ Support SAD ⓬ Instrument de contrôle et de sécurité (ICS)
⓭ Clé d'activation
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Édition août 2019
2009 Matériels et équipements utilisables par les sapeurs-pompiers
11
2.2 INSTRUMENT DE CONTRÔLE ET 2.4 MASQUE DE PROTECTION
DE SÉCURITÉ (BOITIER ICS) RESPIRATOIRE
Le boitier ICS est un équipement auxiliaire qui indique Il se compose d’un écran panoramique offrant un
au porteur : grand champ de vision. Une surpression est assurée
► pression de la bouteille en permanence dans le masque par la SAD (2.9 mbar
environ).
► autonomie restante
► température interne du boitier ❸ ❶ Kit de liaison F1
► capacité de la pile ❷ Bouton rouge de mise

en veille
Il comprend un capteur d’immobilité qui émet un signal ❹
sonore et lumineux en cas d’immobilité du porteur. ❶ ❸ Sangle d'attente
❶ ❹ Oculaire
❶ Clé d'activation
❷ ❺ ❺ Membrane phonique
❹ ❷ Bouton vert de
❷ ❻ Bouton by-pass
défilement et de rétro-
éclairage ❻
Masque type "araignée"
❸ ❸ Bouton rouge de
déclenchement manuel Il équipe les CA, BEM,
de l'alarme RPOU, ELD et les
❹ Bouton jaune personnels féminins.
de réinitialisation et
❺ d’acquittement des
alarmes
❺ Manomètre
mécanique
2.5 SOUPAPE À LA DEMANDE (SAD)
2.3 BOUTEILLE La soupape à la demande, à pression positive, est un

système de dosage à la demande commandé par la
Avec un volume de 6,8 l et une pression maximale respiration.
de service de 300 bars, la bouteille a une autonomie
supérieure à 40 min. ❶ Joint à lèvre
d'étanchéité
❷ ❷ Témoin de contrôle
❶ Indicateur de pression annuel
❶
❶ ❷ Robinet avec volant de ❸ Flexible moyenne
manœuvre pression
❸ Sabot de protection
2.6 CAGOULE D’ÉVACUATION
Destinée uniquement à des fins de sauvetage, elle
convient à toutes les tailles de têtes. L'air est fourni par le
biais d'un flexible de 1,5 m dont l'extrémité est munie d'un
silencieux a l’intérieur de la cagoule. L'autre extrémité
est munie d'un connecteur mâle qui doit être raccordé à
la seconde connexion d'un Ari AIRGO BSPP pour fournir
un débit de 50 l/min.
❸
❶ Enveloppe
❷ ❷ Oculaire
❸ Cordon d'étanchéité
❹
❹ Flexible moyenne
❶
pression
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3. VÉRIFICATIONS
3.1 VÉRIFICATION JOURNALIÈRE

RÉALISÉE À LA PRISE DE GARDE
État général de la bouteille et la Pression au moyen de l'indicateur Bonne fixation de la bouteille par sa
présence de l'étiquette de validité. situé sur la bouteille. sangle ainsi qu'au niveau du raccord
Alpha-click par simple traction.
État général du dossard. Les Flexible de la SAD correctement La SAD et son joint d'étanchéité,
flexibles ne doivent pas se trouver raccordé sur la sortie principale ainsi que l'état du support sur la
dans les sangles des boucles (bretelle de droite ARI porté). ceinture ventrale.
d'attente du masque.
État général du masque, notamment Réglage du casque et test d'étan- État général du boitier ICS, en
la présence du "clip d'inviolabilité" chéité du masque. particulier le niveau de charge de sa
situé à la base du masque. pile et du contrôle des alarmes.
’e s t
!
oir C
bon
à sav À l'issue de la vérification journalière,

l'atelier gaz comprimés peut préconiser
temporairement de laisser la SAD
connectée au masque, le tout rangé dans la
housse de protection.
État général de la cagoule pour les

ARI qui en sont dotés.
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13
4. UTILISATION
L’appareil est endossé à bord du véhicule au cours du Dans tous les cas, l’ajustement correct au corps est réalisé
déplacement ou mis sur ordre du chef d’agrès. Le personnel, hors véhicule après l’arrivée sur les lieux d’intervention.
ainsi protégé, opère en binôme.
La mise en œuvre s’effectue suivant l’ordre chronologique
suivant :
❶ ❷
Serrer les bretelles. Boucler la ceinture ventrale.

❸ ❹
Desserrer légèrement les bretelles (couche d’air Faire ouvrir lentement et complètement la bouteille
contre brûlure thermique). par le binôme et vérifier la pression par lecture au
manomètre.
❺ ❻
Mettre en place le masque respiratoire sur la Encliqueter la soupape à la demande.

cagoule.
4.1 APRÈS UTILISATION ► contrôler les matériels conformément à la visite à la

prise de garde
► nettoyer les matériels en tenant compte des ► effectuer un test d’étanchéité sous la responsabilité
prescriptions pour chaque élément d’un personnel de la remise
► remplacer la bouteille si nécessaire
5. ENTRETIEN
5.1 NIVEAU UTILISATEUR au nettoyage et au contrôle selon les prescriptions

d’un personnel de remise qualifié conformément au
Après utilisation de l’ARI, l’utilisateur doit procéder RECOMAT.
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TITRE 2 - INSTRUMENT DE CONTRÔLE ET DE SÉCURITÉ (ICS)
1. GÉNÉRALITÉS
Le boitier ICS est un équipement auxiliaire pour les Il comprend un capteur d’immobilité qui émet un signal
utilisateurs d’ARI à air comprimé. sonore et lumineux en cas d’immobilité du porteur. Il est
relié en permanence au flexible haute pression de l'ARI.
Il indique au porteur :
Il permet d'alerter le responsable d'une intervention et le
► pression de la bouteille binôme de reconnaissance lorsque :
► autonomie restante ► le porteur de l'appareil est en détresse
► température interne du boitier ► ou lors de l'immobilité prolongée de celui-ci
► capacité de la pile
2. DESCRIPTION
❶
❺
❹ Manomètre mécanique
❶ Bouton vert :
❻ ❺ LED
• défilement avec rétro- ❷ ❸
éclairage de l'écran • pour les alarmes
❼ visuelles
❷ Clé d'activation
❻ Bouton jaune :
❸ Écran digital :
• réinitialisation et
• jauge de capacité de d'acquittement des
la bouteille alarmes
❹
• jauge de batterie
❼ Bouton rouge :
• pression, autonomie
ou température • déclenchement
manuel de l'alarme
3. UTILISATION
Avec clé sur le boitier zone saine (55 bar)
► le manomètre mécanique indique la pression Pré-alarme et alarme d’immobilité

► l’écran digital de l’ICS reste éteint ► dès que le porteur reste immobile pendant 40 s environ,
► un « Bip » est émis toutes les 10 secondes, pour l’ICS émet 3 pré-alarmes d’une durée de 5 s
avertir l’utilisateur que le détecteur d’immobilité est
inactif Alarme de retour en zone saine
► l’alarme manuelle est fonctionnelle ► réglée à 55 bars
Après retrait de la clé Alarme de température :
► le manomètre mécanique indique la pression ► dès que la température interne du boitier atteint 80° C,
l'ICS arrive au bout de ses capacités de résistance
► l’alarme d’immobilité est active
► l’écran s’allume et affiche par défaut : Signal de retrait :
• pression de la bouteille ► régléà 90 bars, il donne l’indication au binôme de se

désengager
• pictogramme de charge de la bouteille
• niveau de charge de la pile
! L'appareil est situé sur le flexible haute pression
Après 3 min 30 de consommation
de l'ARI. Il doit être armé avant tout engagement
► L’écran affiche automatiquement l’autonomie restante du personnel (ARI coiffé ou non) en retirant la clé
jusqu’au déclenchement de l’alarme de retour en d'armement de l'appareil.
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3.1 DÉTECTION D'IMMOBILITÉ 3.2 ARRÊT DE L'APPAREIL
Pré alarme et alarme d’immobilité ► dépressuriser l’appareil

► remettre la clé en place
Dès que le porteur reste immobile pendant 40 s
environ, l’ICS émet 3 pré-alarmes d’une durée de 5 s ► presser 2 fois en 2 s le bouton jaune
chacune, qui peuvent être acquittées par simple Lorsque l’appareil s’arrête, un signal sonore retentit et
mouvement du porteur. L’alarme principale de 95 db l’afficheur LCD et les LED s’éteignent. L’ICS est considéré
lorsqu’elle est déclenchée peut être acquittée par 2 comme dépressurisé quand la pression mesurée est
pressions successives sur le bouton jaune. inférieure à 10 bars.
Bouton rouge de détresse à déclenchement manuel
Si le porteur est en difficulté, il peut déclencher

manuellement l'alarme principale (sonore et visuelle).
Il suffit d'appuyer sur le bouton rouge de déclenchement
de l'alarme situé sur la face avant.
4. VÉRIFICATIONS
À LA PRISE DE GARDE
S'assurer :
► de la présence de la clé d'activation
► de son bon fonctionnement lors du retrait de la clé
(signaux sonores et visuels)
5. ENTRETIEN
Cet appareil ne nécessite pas d’entretien particulier.
Si l’appareil est très sale, il doit être nettoyé avec de l’eau
tiède et un savon doux non abrasif.
La pile est remplacée uniquement par le personnel de la
remise.
Seules les piles prévues par le fabricant sont
homologuées. Elles sont distribuées par le magasin de
la section télécommunication et informatique
❷
❶ Clé d'ouverture/ fermeture du boîtier
❷ Piles
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TITRE 3 - SANGLE RHINOEVAC
1. GÉNÉRALITÉS
En dotation collective sur les ARI dans tous les La sangle RHINOEVAC permet donc de :
engins-pompe, la sangle RHINOEVAC est un outil ► réaliser le sauvetage d’une personne inconsciente
complémentaire à disposition du porteur. Elle ne change
en aucun cas les méthodes d’engagement. ► faciliter
les nombreuses techniques de sauvetage de
sauveteur
Le cadre d’emploi de la sangle RHINOEVAC concerne
principalement les techniques de sauvetage. Elle permet De plus, elle permet l’amarrage rapide, sécurisé, ainsi
d’améliorer la préhension de victimes inanimées ou que le transport facile de tout dispositif incendie (combiné
impotentes lors des opérations de sauvetage. Elle est cisaille/écarteur HOLMATRO, lance, tuyau, échelle…).
donc tout à fait utilisable dans le cadre du sauvetage d’un
sapeur-pompier de Paris (SPP).
2. DESCRIPTION
Elle est composée de :
❶ Poignée de traction • L = 1,65 m
❷ Mousqueton • tension maximale d’utilisation : 250 kg
❸ Came à griffe
3. CONDITIONS D'EMPLOI
3.1. TRACTION À 1 SAUVETEUR
Placer le SPP victime en position assise, saisir la bretelle ou les 2 bretelles dorsales de l’ARI en passant la sangle
sous celles-ci et en venant coiffer le mousqueton sur la poignée de traction.
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3.2. TRACTION À 2 SAUVETEURS
Placer le SPP « victime » en position assise, chaque sauveteur saisit une bretelle dorsale de l’ARI en passant la
sangle, venir coiffer le mousqueton sur la poignée de traction. La traction se fera simultanément.
3.3. TRACTION À 1 SAUVETEUR DEBOUT (MAINS LIBRES)
Placer le SPP « victime » en position assise, positionner la sangle entre le dos et la bouteille d’ARI du sauveteur.
Saisir d’une main la poignée de traction et de l’autre le mousqueton, passer le mousqueton sous les 2 bretelles
d’ARI du SPP « victime », coiffer le mousqueton sur la poignée de traction se relever en gardant le dos droit et en
forçant sur les cuisses.
Lorsqu’il n’y a pas de remontée d’escalier à effectuer et en l’absence de sangle RHINOEVAC, les techniques
classiques suivantes restent efficaces, rapides et simples à mettre en œuvre :
► tirage par sangle d’ARI ou bretelles ARI
► tirage par dossard d’ARI
3.4. TRACTION EN MILIEU CONFINÉ ET ÉTROIT
Placer le SPP victime en position assise.

Le 1er sauveteur passe sa sangle sous les bretelles d’ARI du SPP « victime » et le 2e sauveteur vient se raccorder
sur la came à griffe du 1er sauveteur.
Cela permet aux 2 sauveteurs dans le couloir étroit d’être déportés et de ne pas se gêner.
La traction se fera simultanément.
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3.5. MONTÉE D'ESCALIERS À 2 SAUVETEURS
Placer le SPP « victime » en position assise, positionner la sangle entre le dos et la bouteille d’ARI du 1er sauveteur.
Saisir d’une main la poignée de traction et de l’autre le mousqueton, passer le mousqueton sous les 2 bretelles
d’ARI du SPP « victime », coiffer le mousqueton sur la poignée.
Se relever en gardant le dos droit et en forçant sur les cuisses.
Le 2e sauveteur place les jambes du SPP « victime » sur ses épaules et se relève. La montée se fera de manière
coordonnée.
3.6. TRACTION SAUVETAGE VICTIME N°1
Placer la victime en position assise, transformer la sangle en anneau en coiffant le mousqueton sur la poignée de
traction.
Positionner la sangle sous les aisselles de la victime en passant l’anneau dans le 1er bras puis le 2e, saisir le brin
du bas en laissant le brin du haut contre la nuque.
3.7. TRACTION SAUVETAGE VICTIME N°2 (TÊTE D'ALOUETTE)
Placer la victime en position assise, transformer la sangle en anneau en coiffant le mousqueton sur la poignée de
traction. Positionner la sangle sous les aisselles de la victime en passant l’anneau dans le 1er bras puis le 2e et
effectuer une tête d’alouette.
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3.8. EXTRACTION VICTIME À 2 SAUVETEURS
Placer la victime sur le ventre, et passer la sangle sous la victime. Raccorder la came à griffe au mousqueton et
serrer la came à griffe. Saisir la victime de chaque côté en prenant sous les cuisses et au niveau de la sangle.
Installer la victime sur le rebord de la fenêtre et la transmettre au SPP positionné sur l’échelle afin d’engager la
descente.
Cette technique permet à un binôme de sortir une victime inanimée au moyen d’une échelle. Elle ne se substitue pas
à la manœuvre réglementaire de sauvetage au moyen du LSPCC, mais peut le cas échéant être utilisée à défaut.
3.9. MAINTIEN DE LA LANCE SEUL EN LIMITANT SON EFFORT
Faire une tête d’alouette sur le tuyau à l’aide de la poignée de traction, passer la sangle en bandoulière et coiffer
le mousqueton sur la sangle. Se relever en effectuant un demi-tour et saisir la lance.
! NE PAS UTILISER CETTE TECHNIQUE POUR UNE PROGRESSION DANS UN VOLUME CLOS.
3.10. AMARRAGE RAPIDE D'UN TUYAU
Saisir le mousqueton d’une main et de l’autre la came à griffe, entourer le point fixe et le tuyau, coiffer le mousqueton
sur la came à griffe. Visser la virole du mousqueton puis serrer la sangle.
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3.11. AMARRAGE RAPIDE D'ÉCHELLE
Saisir le mousqueton d’une main et de l’autre la came à griffe, entourer le point fixe et l’échelle, coiffer le mousqueton
sur la came à griffe. Visser la virole du mousqueton puis serrer la sangle.
PAS D'AMARRAGE D'ÉCHELLE EN SITUATION D'URGENCE (L'ÉCHELLE DOIT POUVOIR ÊTRE

! DÉPLACÉE RAPIDEMENT POUR UN SAUVETAGE).
3.12. TRANSPORT DE MATÉRIEL (MAINS LIBRES)
Faire une tête d’alouette sur la 1re poignée et fixer sur la 2e poignée le mousqueton directement coiffé sur la sangle
ou sur la came à griffe ce qui permet un réglage de la sangle pour toutes les morphologies. Enfiler la bandoulière
pour porter le matériel.
Permet une progression avec les 2 mains totalement libres.
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TITRE 4 - VENTILATEURS OPÉRATIONNELS
1. GÉNÉRALITÉS
En dotation sur les MEA, les ventilateurs opérationnels 2 modèles de ventilateurs sont en service :
sont destinés à la mise en œuvre de la ventilation
opérationnelle (VO) telle que définie dans le BSP 200.14. ► le ventilateur opérationnel thermique type
« TEMPEST® »
► les ventilateurs opérationnels électriques
2. DESCRIPTION DU VENTILATEUR THERMIQUE

Équipe les MEA de réserve.
Débit : 43 000 M3/h
❷
❶
❾
❸
❺
❷ ❼
❻
❹
❶ Châssis
❷ Roues et poignées facilitant le déplacement et le
transport
❸ Hélice avec arbre d'entraînement
❹ Pieds d'appui assurant la stabilité
❺ Horamètre moteur (à la mise en route, affichage du
régime moteur)
❻ Dispositif d'inclinaison (- 7°, 0°, + 7 ° + 12°)
❼ Moteur 4 temps
Nourrice de 20 l et un entonnoir
❽ Tuyère avec grille de protection
❾ Réservoir 6 l, soit 1 h 30 d'autonomie
! Cet appareil n'est pas antidéflagrant.
! Sa mise en oeuvre s'effectue sur ordre du chef

de garde.
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3. UTILISATION
❶ ❷
Placer le robinet d’essence sur la position « ON » Mettre la tirette du starter sur la position de
(ouvert : déplacer le levier vers la droite) fermeture (tirer le levier vers la gauche). Ne pas
utiliser le starter si le moteur est chaud
❸ ❹
Déplacer le levier des gaz légèrement vers la Mettre l’interrupteur du moteur sur la position « ON »
gauche
❺ ❻
Tirer doucement la poignée du lanceur corde Lorsque le moteur commence à chauffer, mettre
jusqu’à obtenir une résistance puis tirer d’un coup graduellement la tirette du starter sur la position
sec pour démarrer le moteur d’ouverture (vers la droite) et mettre le levier des
gaz sur la position souhaitée. Pour obtenir le débit
maximum, placer le levier des gaz sur la position maxi
’e s t
!
oir C
bon
à sav Le complément de carburant se réalise dans ! Ne pas laisser la poignée de lancement revenir
un endroit aéré,
brutalement contre le moteur (retour lent pour
moteur arrêté.
éviter tout dommage au lanceur).
Il doit être effectué
après chaque utilisation
avant de quitter les
lieux d’intervention.
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4. VÉRIFICATIONS DU VENTILATEUR THERMIQUE
4.1 À LA PRISE DE GARDE
Le niveau d'huile moteur Le niveau carburant

Ventilateur posé sur un sol horizontal, cadre non incliné. ❶ Retirer le bouchon du réservoir de carburant
❶ Appareil à l’horizontal et moteur arrêté ❷ Ajouter le carburant jusqu’à 25 mm sous l’indicateur
❷ Desserrer vis de remplissage du maximum (permettre la dilatation du carburant)
❸ Retirer la jauge ❸ Refermer complètement le bouchon du réservoir
❹ Vérifier niveau de remplissage : visible en haut de la

tubulure de remplissage au niveau du filetage
5. ENTRETIEN DU VENTILATEUR THERMIQUE
5.1 NETTOYAGE DU FILTRE À AIR

Une fois par mois ou après chaque utilisation importante,
agir comme suit :
❶ Déposer le filtre et retirer délicatement le manchon
mousse autour du filtre
❷ Souffler de l’air comprimé de l’intérieur du filtre vers
l’extérieur (éliminer les poussières et le noir de fumée)
❸ Assurer la même action pour le manchon
❹ Replacer le manchon autour du filtre et remonter
l’ensemble
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6. DESCRIPTION DES VENTILATEURS OPÉRATIONNELS ÉLECTRIQUES
6.1 VENTILATEUR MAÎTRE (VM) 6.2 VENTILATEUR AUXILIAIRE DE

RELAIS (VAR)
❶ Doigt indexable
Débits (m3/h) de 0 à 41 500
❷ Arceau ❶ Interrupteur marche/arrêt
Poids (kg) 53
❸ Grille avant ❷ Led verte
Inclinaison (°) entre 10 et 20
❹ Butée cylindrique ❸ Grille avant
❺ Poignée de transport ❹ Prise électrique
❻ Capot ❺ Poignée de transport
❼ Roue increvable ❻ Molette latérale
❽ Vérins compression ❺
❶
❺ ❷
❻
❻
❶
❸
❷ ❹
❸
Débits (m3/h) 13 000
Poids (kg) 17
Inclinaison (°) 360 (axe horizontal)
❼
6.3 GROUPE ÉLECTROGÈNE POUR
❹ MOYEN ÉLÉVATEUR AÉRIEN (GEME)
❽ ❶ Lanceur
❷ Accélérateur fixe
❸ Robinet d'arrivée d'essence
❾ Grille arrière
❹ Starter
❿ Vérin de compression
❺ Réservoir d'essence
⓫ Prise électrique
❻ Interrupteur on/off
⓬ Potentiomètre
❼ Niveau d'huile moteur
❾
❺
❶
⓬ ❼
❿
❷ ❻
⓫
❸
❹
BSP 200.19
❶ Prise maréchal 25A VM 6.4 RALLONGES ÉLECTRIQUES
❷ Prise maréchal 12A VAR
❶ Rallonge VAR : 100 m - 1,5 mm²
❸ Disjoncteur thermique
❷ Rallonge VM : 50 m - 1,5 mm²
❹ Disjoncteur différentiel haute sensibilité 30 mA
❸ Adaptateur prise maréchal/prise secteur
❺ Horamètre moteur
❶ ❷
❹
❸
❺
❸
❸
Moteur 4 temps
Poids (kg) 71 Kg
!Interdit d'utiliser toute autre rallonge que
Carburant essence sans plomb 95 (E10) celle qui est fournie dans l'UC. La totalité des
Capacité rallonges doit être déroulée pour éviter tout risque
7l
réservoir rapide d'échauffement.
Autonomie 2h
7. UTILISATION
L'emplacement des ventilateurs par rapport au GEME ’e s t
!
oir C
est limité de par la longueur de leur rallonge respective.

bon
Dans 90 % des cas, l’inclinaison optimale

Seul le VAR peut-être branché sur une prise secteur de à sav est de 10°. Il suffit pour cela de relever la
220 V au moyen de l'adaptateur et être utilisable à plus poignée de transport du ventilateur. Il est alors
de 100 m du GEME. Il peut également être utilisé seul ou incliné automatiquement de 10°.
couplé à un ventilateur thermique.
7.1 POSITIONNEMENT Ventilateur Auxiliaire de Relais

► distance de 1 m à 4 m du sortant
Ventilateur Maître
Par défaut, le VAR a une inclinaison standard à 10
► incliné à 10°: %. Cette position est matérialisée par les 2 points de
• distance optimale est comprise entre 4 m et 5 m couleur jaune. Cependant le VAR peut pivoter sur 360°
par rapport à son axe horizontal :
► incliné à 20°:
► desserrer les molettes
• de 4 m à 6 m de l’ouvrant latérales
► faire pivoter le ventilateur
sur son axe jusqu’à
l’inclinaison recherchée
► resserrer la molette
Une forte inclinaison peut
déséquilibrer le VAR.
BSP 200.19
27
Groupe électrogène dessus)
Le groupe électrogène autorégulé est fixé sur le plateau ❼ Raccompagner la poignée jusqu’au lanceur
de l’échelle. ❽Recommencer l’opération jusqu’au démarrage
Il est donc prévu de le faire fonctionner en le laissant ❾ Enlever le starter dès que le moteur est chaud
dessus.
❿ Brancher la VE
⓫ Surveiller
’e s t
!
oir C
bon
à sav L’autorégulation implique que l’on ne doit pas
régler la vitesse : ne jamais dérégler le levier
d’accélérateur qui a été réglé en usine.
Le GEME est exclusivement prévu pour alimenter :

► 1 seul ventilateur maître
► et/ou 1 VAR
► éventuellement un moyen d’éclairage ou d’aspiration
(1 projecteur 500 w, 1 aspirateur à eau ou 1 pompe
immergée) sur la prise domestique
7.2 MISE EN ROUTE MOTEUR
Ventilateur Maître
Après s’être assuré que le ventilateur est dans une

position stable et que le GEME est démarré :
► tourner le potentiomètre sur la position « 1 »
► régler le potentiomètre sur le débit désiré de 0 % à
100 %
Ventilateur Auxiliaire de Relais
Après s’être assuré que le VAR est dans une position

stable, appuyer sur l’interrupteur du moteur. Une LED
verte va alors s’allumer.
Groupe électrogène
❶ ❷ ❸
Mettre le Ouvrir l’arrivée Mettre le starter

commutateur d’essence si le moteur est
moteur sur la froid
position « I » ou
« ON »
❹ Tirer légèrement sur la corde du lanceur jusqu’au
point de compression
❺ Remettre la corde en position initiale
❻ Tirer fermement sur la corde (ne pas tirer entièrement
BSP 200.19
TITRE 5 - DISPOSITIF OUVERTURE DE PORTE (DOP)
MODÈLE « HOLMATRO »
1. GÉNÉRALITÉS
En dotation sur les MEA, ce dispositif est destiné uniquement à l'ouverture des portes dans un cadre opérationnel.
! Ce matériel, très sensible, doit être rangé à l'abri

des regards dans les coffres et doit faire l'objet
d'une surveillance toute particulière.
2. DESCRIPTION
Ce matériel est conditionné dans un sac de transport uniquement dédié à l’appareil. La disposition du rangement est
imposée de manière à éviter la détérioration des flexibles.
Le sac de transport comporte des codes couleurs pour identifier le rangement des différents éléments.
Poids 29 kg
Pression
500 bars
d'utilisation
Noir Rallonge
Bleu Pompe manuelle
Vert Vérin « pousseur »
Rouge Vérin « écarteur »
Rallonge : 43, 5 cm
Vannes de commandes pour vérins « écarteur » et « pousseur »
Double flexible haute pression : 5 m
Vérin « pousseur » avec un coin cranté et une cale de poussée : 50 cm
Pompe hydraulique manuelle avec poignée : 58 cm
Vérin « écarteur » avec son coin cranté : 56 cm
Sac muni d’une bandoulière de transport, taille sac ouvert : longueur 80 cm, largeur 110 cm
Clé de purges en cas de blocage sous pression de l’appareil
BSP 200.19
29
! Les flexibles hydrauliques sont placés à demeure
sur cet organe et ne doivent pas être désaccouplés
par les utilisateurs.
❸
❶ Distributeur pour vérin « écarteur »(flèche bleue)
❷ Distributeur pour vérin « pousseur » (flèche rouge)
❸ Arrivée d’huile depuis la pompe manuelle
❶
3. UTILISATION
3.1 PRÉPARATION DE L'APPAREIL

! SÉCURITÉ. S’assurer que la molette soit
En fonction du type de porte à ouvrir, le dispositif sera bien calée dans son logement pour éviter
muni ou non de sa rallonge. une détérioration lors de la mise sous pression de
l’appareil. Vérifier que les 2 coins crantés soient
strictement identiques.
Raccorder le double flexible hydraulique aux 2 vérins.

Le flexible destiné au vérin
Avec rallonge « écarteur » est plus long
de part la disposition du
système en lui-même.
Les 2 raccords sont de

Sans rallonge modèles et de couleurs
différents afin d’éviter les
confusions
Raccorder le vérin « écarteur » au vérin « pousseur »
de manière à obtenir un coin cranté à chaque extrémité.
Coins crantés
Régler la largeur du vérin « écarteur » au moyen du

dispositif ci-dessous :
4 longueurs sont possibles sans la rallonge.
BSP 200.19
3.2 PRÉPARATION DE LA POMPE 3.3 MANŒUVRE
MANUELLE
Mettre en place le dispositif sur la porte à ouvrir, en
prenant soin de placer le vérin « pousseur » sur le côté
❶
le plus fragile de l’ouvrant
Simple vantail Double vantaux

Assurer la mise sous pression du vérin « écarteur »
en premier, de manière à caler le dispositif le plus
Exercer une pression sur le levier pour libérer le crochet fermement possible
de maintien de la pompe manuelle
❷ ❶
Ouvrir la vanne du vérin « écarteur » et actionner

la pompe manuelle jusqu’à obtention d’une
résistance au levier
Ouvrir légèrement le bouchon de niveau d’huile pour la Les 2 extrémités du dispositif prennent alors
mise à la pression atmosphérique appui sur les montants de la porte à ouvrir
❸ ❷
Fermer la vanne d’écartement

❸
Serrer la vis de purge pour permettre la mise sous
pression du système
❹
Ouvrir la vanne de poussée et actionner à

nouveau la pompe manuelle
Le vérin « pousseur » exerce alors une pression
importante sur l’ouvrant.
’e s t
!
Mettre le vérin « pousseur » en position de travail
oir C
bon
(perpendiculaire à l’axe du vérin « écarteur »

à sav En cas de travail sur une porte qui
comporte plusieurs points de verrouillage, le
dispositif peut être déplacé de manière à agir au plus
près des points de résistance.
BSP 200.19
31
3.4 RETRAIT DU MATÉRIEL 3.5 BLOCAGE DE L'APPAREIL SOUS
PRESSION
Une fois la porte ouverte (ou pour déplacer le matériel),
retirer le dispositif de l’ouvrant avant que le personnel En cas de blocage complet de l’appareil sous pression,
ne s’engage. Pour ce faire, placer les 2 vannes en utiliser la clé de purge sur les raccords hydrauliques,
position ouverte (le « pousseur » puis l’« écarteur ») l’huile se trouve alors évacuée vers l’extérieur, l’appareil
puis desserrer la vis de purge de manière à libérer la sera alors indisponible et présenté aux services
pression de l’appareil. techniques dans les plus brefs délais.
Il est absolument nécessaire de bien refermer ces purges
! à la fin de cette opération sous peine d’écoulement
Afin d’éviter la chute et la détérioration du d’huile dans le sac.
dispositif, un personnel soutient le système avant
la purge.
!
Ne pas oublier de fermer le bouchon de
niveau d’huile avant le reconditionnement afin
d’éviter les écoulements dans le sac de transport.
’e s t
!
oir C
bon
à sav Si l’appareil est utilisé pour une intervention
autre qu’un incendie, le personnel sera
porteur au minimum de gants, du casque écran
occulaire baissé et d’un vêtement à manches longues.
4. VÉRIFICATION
4.1 À LA PRISE DE GARDE

S’assurer de la présence de tous les éléments du
dispositif.
5. ENTRETIEN
Le matériel doit faire l’objet d’une maintenance selon
les prescriptions du RECOMAT.
! Les compléments d’huile sont effectués par le

BMCO
BSP 200.19
TITRE 6 - OUTIL DE FORCEMENT "HALLIGAN TOOL"
1. GÉNÉRALITÉS
Ce dispositif est destiné à l'ouverture de porte, portière La barre Halligan est associée à la masse (type merlin
et coffre de véhicule, trouée d'extinction, dans un cadre 4 kg).
opérationnel.
Ensemble Halligan et merlin
2. DESCRIPTION
❶ Herminette ou plat ou semelle ’e s t
!
oir C
bon
❷ Pointeau Poids 4.3 kg Afin de minimiser le risque de heurter le
Taille 91 cm
à sav chef avec la masse, le servant se place à
❸ Sangle de portage genou à hauteur de l'outil.
❹ Liseré noir symbolisant le fait qu'il s'agit d'un manche plein
❺ Fourche
❻ Manche en fibre de verre, isolant et anti-vibrations
❺
❻ ❹
❷
❸
! Respecter la position d'attante au sol.
❶
3. UTILISATION
3.1 CONSEILS DE SÉCURITÉ 3.2 TEST DE RÉSISTANCE DE LA

PORTE
► ports des lunettes et gants obligatoires
► vérifier la coupure d’alimentation des organes Déterminer le nombre de points d'accroche
électriques
► vérifier l’usure de l’outil
► l’outil doit être nettoyé après utilisation
► si l’outil est endommagé, provoquer l’échange
► l’entretien approprié augmente la durée de vie
► l’Halligan ne remplace pas l’ouvre porte hydraulique
(DOP)
Dans ce cas RAS Exemple après un choc

électrique
BSP 200.19
33
3.3 MÉTHODES SUR PORTE QUI 3.4 MÉTHODES SUR PORTE QUI
S'OUVRE EN POUSSANT S'OUVRE EN TIRANT
Méthode du "plat" 1 personnel Méthode du "Plat" 1 équipe
❶ ❷ ❶ Chef : Insére le "plat"

dans l'espace entre la
porte et le montant
Insérer le "plat" dans Faire levier sur l'outil

❷ Servant : Tape sur ordre
l'espace entre la porte (de haut en bas)
"au coup par coup" avec
et le montant
le merlin afin de faire
pénétrer le "plat"
Méthode du "plat" 1 équipe
❶ ❷
❸ Chef : Pivote le "plat"

vers le bas entre chaque
coup afin de créer un
espace entre la porte et
❶ Chef : Insère le "plat" dans l'espace créé le montant
Servant : Tape sur ordre "au coup par coup" avec
le merlin afin de faire pénétrer le "plat"
❷ Chef : Pivote l'outil vers le bas pour faire levier
et ouvrir ❹ Chef : Fait levier avec
l’outil lorsque que celui-ci
est assez enfoncé pour
Méthode de la "fourche" 1 équipe ouvrir la porte
❶ ❷
Méthode du "Fourche" 1 équipe
❶ Chef : Insère la "fourche"

❶ Chef : Insère la "fourche" dans l'espace entre la dans l'espace entre la
porte et le montant porte et le montant
Servant : Tape sur ordre "au coup par coup" avec le
merlin afin de faire pénétrer la "fourche"
❷ Chef et servant : Font levier en poussant l'outil
vers la porte
❷ Servant : Tape sur ordre
Méthode du "Baseball" 1 personnel "au coup par coup" avec
❶ ❷ pénétrer la "fourche"
❸ Chef : Fait levier sur

l'outil pour ouvrir la porte
Insérer en force la Faire levier sur l'outil
"pointe" entre le en se servant de
montant et la porte l'appui du "plat"
dans un mouvement
type "baseball"
BSP 200.19
3.5 MÉTHODE SUR PORTE 3.6 CHARNIÈRE DE PORTE
MÉTALLIQUE
Dégondage de porte
Méthode du "Plat" 1 équipe
❶ Porte partiellement
❶ Chef : Évalue la ouverte, insèrer le "plat"
résistance aux chocs et de l'outil dans le jour
insère le "plat" entre le entre le montant et la
montant et la porte porte, sous la charnière
et faire levier vers la haut
ou le bas
Commencer toujours par
la charnière inférieure
afin de créer un volet
de cantonnement avec
❷ Servant : Tape sur ordre la porte limitant ainsi le
au "coup par coup" avec passage de la fumée au
le merlin afin de faire risque sinon d’enfumer
pénétrer la "fourche" les couloirs, cage
d’escalier...
Chef : Pivote le "plat"
❷ Insèrer la "fourche" sous
vers le bas entre chaque
la partie basse de la
coup afin de créer un
porte et faire levier vers
espace entre la porte et
le bas
le montant
❸ Chef : Insère la "fourche"

dans l’espace créé
Servant : Tape sur ordre
au "coup par coup" avec
pénétrer la "fourche"
Arrachage de charnières
Placer l'extrémité de
❹ Chef : Pivote l’outil vers la "fourche" sous la
l’extérieur entre chaque charnière supérieure et
coup faire levier vers le haut ou
S’arrête lorsque vers le bas
la "fourche" est
suffisamment enfoncée
et fait levier
3.7 MÉTHODE SUR VERROU
Viser le verrou avec la

"pointe"
Taper sur ordre pour
l'éjecter
BSP 200.19
35
3.8 AUTRES CAS
Ouvrir une portière de

voiture
Ouvrir un coffre de
voiture
Soulever une plaque

d'égout
Soulever un rideau de
fer
BSP 200.19
TITRE 7 - CAMÉRAS THERMIQUES
1. GÉNÉRALITÉS
Les caméras thermiques permettent, malgré les fumées, de localiser les victimes, repérer le foyer, les points chauds
et la propagation du feu.
Elles peuvent être utilisées pour toutes les phases de la MGO.
4 modèles sont en service :
► la caméra thermique "ARGUS IV®"
► la caméra thermique "DRAGER UCF 1600®"
► la caméra thermique "FLIR K 45®"
► la caméra thermique "DRAGER UCF 9000®"
2. CAMÉRA THERMIQUE "ARGUS® IV"

Elle possède les accessoires suivants :
❶ Sacoche de transport
❶ ❷ Logiciel de transfert des photos à un ordinateur

❸ Chargeur de batteries avec adaptateur 220 V
❷
❹ 2 batteries rechargeables Ni-MH
❼
❺ Courroies latérales
❸ ❺ ❻ Câble USB pour liaison à un ordinateur
❽ ❼ Poignée démontable
❹ ❾ ❽ Sangle de sécurité antichute
❻ ❾ Télécommande
❶ Date
❷ Heure
❸ "Bargraph" des températures de visée
❶ ❷ ❹ Témoin de charge de la batterie
⓫
❺ Température au centre de l'image
❸
❻ Bouton zoom x 2
❿ ❼ Bouton marche/arrêt
❾ ❺
❹ ❽ Bouton prise de vue
❻ ❾ Témoin de fonctionnement
❽
❼ ❿ Température ambiante
⓫ Zone de mesure de la température
BSP 200.19
37
2.1 DISPOSITIFS INSTALLÉS ET 2.2 SIGNIFICATION DES COULEURS
POSSIBILITÉS EN FONCTIONNEMENT USUEL
► colorisation dynamique de l’écran
► mesure directe de la température
► enregistrement et stockage d’images numériques
► 3 gammes de sensibilité thermique
► mesure de la température ambiante
► zoom X2
► date et heure
► télécommande
► en rouge : ce qu’il y a de plus chaud dans le champ
de vision de la caméra
► en noir : ce qu’il y a de plus froid dans le champ de
vision de la caméra
3. CAMÉRA THERMIQUE "DRAGER UCF 1600®"

Description de la caméra thermique " DRAGER UCF
1600® "
❶ Valise de transport
❷
❷ Notice d'utilisation
❸ Poignée de manipulation
❼
❹ Caméra thermique avec sangles latérales
❹ ❺ Batterie rechargeable
❸ ❻ Cordon et prises de courant secteur
❼ Chargeur de batterie
❻
❶ Bouton fonctions :
► thermalScan
► températures seuils
❷ Bouton fonctions
► zoom
❶
► choix de palette de couleurs
❸ Bouton fonctions
❷ ► marche/arrêt
❸
► voyant activation "Stand-by"
BSP 200.19
FONCTIONNALITÉS
► 2 modes d'utilisation "recherche" et "feu"
► zoom numérique
► palette de choix de couleurs
► Fonction "ThermalScan"
► mesure de la température
► mode stand-by
► poignée de manipulation
4. CAMÉRA THERMIQUE " FLIR K 45® "

Elle est destinée à remplacer les 2 modèles précédents
(Argus IV® et Draëger UCF 1600®) afin d'harmoniser le
parc à terme.
FONCTIONNALITÉS
► 2 batteries
► 1 chargeur de bureau 220 V
► 1 valise rigide de transport
► 1 housse textile de transport
► 2 sangles rétractables
► 1 cordon USB
❺ ❹
❶
❷ ❸
❶ Marche/Arrêt
❷ Prise de photos
❸ Sélection mode (et consultation des photos) et zoom
❹ Mode "Recherche" Sensibilité plus fine : - 20 à 150° C
pour la recherche de point chaud ou de personne
❺ Mode "Feu" Sensibilité haute : 0 à 650° C pour
observer l'évolution thermique
! Ces 3 caméras thermiques ne sont pas

antidéflagrantes
BSP 200.19
39
5. CAMÉRA THERMIQUE "DRAGER UCF 9000 ®"
Elle possède les accessoires suivants :
’e s t
!
oir C
bon
La DRAGER UCF 9000 peut être utilisée
à sav dans une atmosphère explosive.
❶
❶ Valise de transport
❷ Caméra thermique
❻ ❸ Chargeur
❹
❹ Cordon USB avec fusible
❺ Tournevis six pans mâle
❼ ❸
❻ Dragonne
❼ Chargeur de batterie
❺
❶
❶ Écran
❷ ❷ Microphone
❸ ❸ Capteur de luminosité
❹ Bouton de commande
❹
❺ Bouton marche/arrêt réinitialisation
❻ Poignée
❻
❼ Point de fixation pour sangle
❺
❶ Pointeur laser
❷
❷ Fenêtre IR
❸ ❸ Interface USB
❹ Pied
BSP 200.19
FONCTIONNALITÉS
► 9 modes d’utilisation :
► viseur laser
• STANDARD
► zoom numérique : x2 et x4
• application CORPS
► fonction « Freeze »
• application FEU
► enregistrement sonore et vidéo
• utilisation THERMAL SCAN
► lecteur vidéo
• utilisation EXTERIEUR
• application CHIMIQUE
• application SCAN PLUS
• application IMAGE NORMALE
• application PERSO 1
’e s t
!
oir C
bon
à sav Particularités des caméras

Le rayonnement Infra-Rouge ne traverse pas : Le rayonnement Infrarouge est reflété par toutes
► le verre : on ne voit pas derrière une vitre les surfaces brillantes (vitres, surfaces métalliques,
surfaces polies). Il faut donc s’assurer qu’il s’agit
► l’eau : on ne voit pas un corps au fond d’un lac ou
sous la neige bien d’un réel point chaud et non de son reflet.
► le béton
6. ENTRETIEN DES CAMÉRAS
EN CAS DE SALISSURE
La caméra doit être nettoyée à l’aide d’un chiffon doux
imbibé d’eau savonneuse
Pour l’objectif : utiliser impérativement un chiffon
! Ne pas utiliser de solvant, ni de matière
abrasive
propre
7. EXEMPLES D'IMAGES DE LA CAMÉRA THERMIQUE " ARGUS IV® "
Heure : 16.29.43
Heure : 16.10.10 Heure : 16.10.42
Température Spot : 241°C
Température Spot : 61°C Température Spot : 88°C
Température ambiante : 39°C
Température ambiante : 35°C Température ambiante : 37°C
La température spot correspond à l'objet visé situé au
centre de l'image. Elle n'indique donc pas forcément le
point le plus chaud.
Mode de colorisation de l'écran :
Heure : 16.16.57 Heure : 16.28.19

Le plus chaud Le plus froid
Température Spot : 36°C Température Spot : 382°C
Température ambiante : 40°C Température ambiante : 39°C
BSP 200.19
41
’e s t
!
oir C
à sav bon Échelle en température auto-ajustable en fonction des températures de la scène de visée.
ROUGE : il est relatif. C'est le point le PLUS chaud dans le champ de vision de la caméra. Il ne correspond
jamais à la même température.
Pour connaître la température la plus chaude : positionner le carré situé au centre de l'écran (matérialisé par 4
marqueurs) sur la couleur rouge : la valeur de la température du point de visée s'affiche alors à droite de l'écran.
BSP 200.19
TITRE 8 - DÉTECTEUR PORTATIF
DE MONOXYDE DE CARBONE
1. GÉNÉRALITÉS
Le détecteur portatif de monoxyde de carbone (CO) en PPM (Particules Par Million). En cas d'alarme ou
est un appareil mis en place dans les engins de d'anomalie, l'appareil active un signal lumineux (de
première intervention (VSAV, AR, engins-pompe, VID couleur rouge), un signal sonore vibrant.
et VEC, moyens associatifs). Portable, antidéflagrant
C’est un appareil totalement étanche aux poussières et
et autonome, il est destiné à la détection de CO dans
pouvant supporter une immersion à 1 m de profondeur
l'atmosphère. Il permet de surveiller et d'indiquer en
pendant 30 min.
temps réel la concentration de ce gaz. Il affiche les
concentrations en gaz sur un afficheur à cristaux liquides
! Le CO est un gaz incolore, inodore,
insipide, très toxique et explosif.
2. DESCRIPTION
Alimenté par pile testée automatiquement toutes les 24 ❻
heures, le détecteur fonctionne dès sa mise en fonction
pour une durée de 24 à 36 mois. ❻
❺ ❻
L’appareil dispose :
► d’une alarme basse quand la concentration de 50 ppm
est atteinte, un signal sonore retentit et un flash rouge
apparaît. ❹ ❶
► d’une alarme haute quand la concentration de 100 ppm
est atteinte, le clignotement et la fréquence du signal ❷
sonore s’accélèrent.
► d’une alarme OL (out limite) si la concentration de
gaz ne respecte pas la plage du capteur
► d’une touche « test » pour effectuer l’auto test ❸
hebdomadaire et afficher les paramètres internes de ❼
l’appareil
► d’une horloge de durée de vie indiquant la durée de
fonctionnement restant au détecteur. L’avertissement
et le symbole « EXPIRY » apparaissent une fois en ❽
fin de vie
► d’un rétro éclairage de l’écran d’affichage
e s t
’► d’une pince d’accroche type « crocodile »
!
oir C
bon
à sav Dès le déclenchement de l’appareil le personnel doit :

► rendre compte ❾
► se protéger (ARI, ventilation, évacuation…)
Numéros Description Fonctions

❶ Touche bleue Allumage de l’appareil
❷ Capteur et grille du capteur Zone d’introduction du gaz
❸ Étiquette identification du produit et type de gaz analysé Identification du modèle appareil
❹ Alarme sonore Zone audibilité alarme sonore
❺ Écran LCD Affichage des données
❻ Alarmes visuelles Voyant alarmes
❼ Port infrarouge Branchement informatique (lecture)
❽ Pince crocodile Emport de l’appareil
❾ Étiquette du produit Identification du produit
BSP 200.19
43
3. UTILISATION
Cet appareil doit être porté placé sur le porte radio du Retour en veille : l’appareil cesse d’émettre les signaux
TPH 700 du chef d’agrès lors de chaque intervention (à d’alarme dès que la teneur en CO de l’air au contact de
l’exception des feux). sa cellule de mesure repasse en dessous des seuils
fixés.
Il doit de préférence être porté au plus près des orifices
respiratoires du porteur. Pour cela, il est recommandé ATTENTION ! :
de le fixer sur le haut du sac de prompt secours des VSAV
► toute lecture présentant une rapide augmentation,
et des engins pompes. Pour les autres engins, l’appareil
suivie d’une baisse ou d’une lecture fantaisiste, peut
peut-être fixé sur le porte radio. Pour une détection
indiquer une concentration de gaz au-delà de la limite
optimum, la cellule ne doit pas être obstruée.
d’échelle supérieure, risquant d’être dangereuse
Étalonné volontairement sur des seuils bas, il peut se
► une lecture élevée hors échelle de la Limité Inférieure
déclencher dans des ambiances riches en CO (trafic
d’Explosibilité (LIE) peut indiquer la présence d’une
routier dense ou sur incendie).
concentration explosive
En revanche, il est utile de s’en munir lors des rondes et
► densité/air : 0, 96
de la surveillance. Pour les opérations de déblai, il est
conseillé de se munir du détecteur de gaz « ALTAIR 4 » ► LIE : 12, 5 % (Limite Inférieure d’Explosivité)
qui permet la mesure d’un taux de CO sur une durée
► LSE : 74, 2 % (Limite Supérieure d’Explosivité)
d’exposition.
Remarque : l’affinité « hémoglobine / monoxyde de
Au cours de sa progression, le porteur est averti sans
carbone » est une relation complexe.
délai de la présence en monoxyde de carbone grâce à
des seuils d’alerte programmés dans l’appareil : Pourcentage de Dangers consécutifs à la
PPM
CO dans l'air présence de CO
► 50 PPM : déclenchement de l’alarme basse (1 bip et
1 flash rouge par seconde + vibrations lentes) 0.01 % 100 Maux de tête à la longue
Violents maux de tête,
► 100 PPM : déclenchement de l’alarme haute (2 bips 0.05 % 500
bourdonnements, vertiges
et 2 flashs par seconde + vibrations rapides)
0.1 % 1000 Syncope
► 300 PPM : déclenchement de l’alarme OL (2 bips et
0.2 % Coma, mort
2 flashs par seconde + vibrations rapides)
0.5 % Mort foudroyante
4. VÉRIFICATIONS
À la prise de garde :
’e s t
!
► effectuer un test de bon fonctionnement :
Si le matériel présente un dysfonctionnement
oir C
bon
• se placer dans une atmosphère dépourvue de gaz quelconque, transmettre l’information au

à sav
service de la remise qui fera le nécessaire
• résiduel auprès des services techniques pour échange.
• maintenir enfoncée la touche « test » bleue pendant
1 seconde
Le détecteur fait défiler les alarmes basse et haute ainsi
que la durée de détection cumulée. Cette étape dure ! Il est absolument interdit de tester l’appareil au
environ 45 secondes. moyen d’une cigarette ou de gaz d’échappement
d’un véhicule. Ces utilisations détériorent la cellule de
Si l’auto test a réussi : Si l’auto test a échoué : mesure et diminuent considérablement la durée de vie
► le détecteur émet 1 bip ► le détecteur émet 5 bips de l’appareil.
bref et vibre 1 fois brefs
► le symbole √ s’affiche ► l'écran s’affiche à
pour confirmer et valider nouveau avec le
le test message « test »
► la mention « test » Recommencer l’opération,
apparaît à nouveau sur au bout de 3 échecs,
l’écran d’affichage 20 le détecteur s’éteint.
heures après l’auto test
5. ENTRETIEN
Cet appareil ne nécessite pas d’entretien particulier.
S’il est souillé, nettoyer l’appareil sans démontage avec un chiffon légèrement humide, non pelucheux.
BSP 200.19
TITRE 9 - DÉTECTEUR MULTIGAZ TYPE "ALTAIR 4 X"
1. GÉNÉRALITÉS
Le détecteur multigaz "Altair 4X" est un appareil Cet appareil équipe tous les engins-pompe chef de
portable et autonome destiné à la détection de gaz dans garde, les VLR officier de garde compagnie et certains
l’atmosphère. véhicules spéciaux.
Il permet la détection simultanée de quatre gaz :
► le méthane (CH4)
► le monoxyde de carbone (CO)
► l’oxygène (O²)
► l’hydrogène sulfuré (H2S)
2. DESCRIPTION
L'appareil antidéflagrant, totalement étanche aux poussières et pouvant supporter une immersion à 1 m de profondeur
pendant une heure, est alimenté par une batterie au lithium polymère rechargeable.
❷
❶
❶ Orifices des cellules
❶ ❶
❷ LED verte de bon fonctionnement
❸
❸ Alarme sonore
❼ ❼
❹ Bouton de mise en marche
❹
❺ ❺ Indicateur de charge
❻ Relevés instantanés
❻ ❼ Boutons de sélection des menus
Il affiche les concentrations en gaz sur un afficheur l’afficheur, réarmer les alarmes et afficher les paramètres
à cristaux liquides. En cas d’alarme ou d’anomalie, internes de l’appareil.
l’appareil active un signal lumineux (de couleur rouge), Équipé d’un système de pompage manuel et d’un capot
sonore et vibrant. L’utilisateur dispose de touches pour d’injection de gaz, l’ALTAIR 4X peut contrôler la teneur
arrêter ou mettre en fonctionnement l’appareil, éclairer en gaz dans des endroits difficilement accessibles.
3. UTILISATION
Mis en œuvre sous la responsabilité du chef de garde, Éclairage
il est porté autour du cou ou accroché à la tenue
Pour activer le rétro-éclairage du détecteur, appuyer
d’intervention par une agrafe.
brièvement sur une des touches. L’intensité lumineuse
Après toute mise en œuvre, les appareils sont rechargés de l’afficheur redevient normale au bout de dix secondes
dans le PVO à proximité des radios, au moyen du environ.
chargeur fourni à cet effet.
Système de prélèvement
3.1 FONCTIONNEMENT Le système de prélèvement manuel se compose d’un
tuyau souple muni d’une poire et d’une coiffe « clipsée »
Mise en « arrêt/marche » sur l’appareil.
La mise en marche/arrêt se fait Pomper au moins 4 fois pour déclencher l’alarme si la

en appuyant sur la touche : teneur l’exige et au moins 8 fois pour lire une mesure fiable.
L’afficheur indique OFF Attendre la stabilisation des mesures avant de les

accompagné d’un long bip confirmer.
sonore après un maintien
appuyé de 3s. ! Ne
jamais oublier de retirer la coiffe
d’introduction de gaz après utilisation du
système de prélèvement.
BSP 200.19
45
Alarmes Précautions d'emploi
Dès qu’une mesure au moins Afin de pouvoir effectuer leurs mesures correctement, les
dépasse un des seuils préréglés, cellules de l’ALTAIR 4X ne doivent pas être obstruées.
l’appareil déclenche l’alarme Dans le cas contraire, une sous estimation des teneurs
sonore, visuelle et vibrante. en gaz pourrait être fatale à l’utilisateur.
L’affichage clignotant indique la
Bien qu’averti par un signal sonore puissant de bon
valeur correspondant à la mesure.
fonctionnement, il est primordial que l’utilisateur puisse
L’acquittement des alarmes se fait surveiller aisément les voyants d’alarme générale et
en appuyant momentanément sur la d’alarme spécifique.
touche :
Les alarmes "GAZ" se déclenchent selon les

seuils suivants : ! Il est formellement interdit d’injecter un gaz
dans l’appareil (exemple : test du briquet)
Alarme Alarme VLEP-CT1 VLEP2 sous peine de détériorer les cellules.
basse haute sur 15 min sur 8h
Oxygène Alimentation et recharge des
19 % 23 % / /
(% VOL)
batteries
Explosimétrie
20 % 40 % / /
(% LIE) L’autonomie est d’environ 16 heures à température
CO (ppm) 50 ppm 100 ppm 100 ppm 20 ppm ambiante. Un avertissement de batterie faible indique
qu’il reste 30 min d’autonomie avant que la batterie ne
H2S (ppm) 5 ppm 10 ppm 10 ppm 5 ppm
soit déchargée.
1 Le rechargement s’effectue en
La Valeur Limite d’Exposition professionnelle de courte durée insérant l’appareil directement
(VLEP-CT) correspond à une moyenne glissante sur 15 minutes sur
la voie équipée d’une cellule CO/H²S (symbole STEL).
dans le chargeur pour une
2 durée de 4 heures environ.
La Valeur Moyenne d’Exposition professionnelle(VLEP) à une
moyenne glissante sur 8 heures par jour sur la voie équipée d’une Afin de sauvegarder une durée
cellule CO/H²S (symbole « TWA » ). de vie maximale des batteries, il
est préconisé, en moyenne une
fois par mois, d’effectuer une
décharge complète et de les
recharger au maximum.
4. VÉRIFICATIONS
Un test d’alarme et de contrôle de charge électrique est
effectué tous les matins à la prise de garde en allumant
l’instrument et en vérifiant que :
► tous les segments LCD sont activés momentanément

► les LED d’alarme (rouge) clignotent
► l’avertisseur sonore retentit brièvement
► l’alarme vibrante se déclenche brièvement
5. ENTRETIEN
L’appareil ne nécessite pas d’entretien particulier.
Cependant, en cas de souillure, nettoyer l’appareil sans
démontage avec un chiffon légèrement humide, non
pelucheux.
’e s t
!
oir C
bon
En cas de défaut de fonctionnement, ne

à sav jamais ouvrir le détecteur, mais le mettre en
réparation aux services techniques.
BSP 200.19
TITRE 10 - LOT DE SAUVETAGE ET DE
PROTECTION CONTRE LES CHUTES (LSPCC)
1. GÉNÉRALITÉS
Les lots de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC) sont des matériels destinés aux sauvetages, aux
explorations en profondeur et à la protection contre les chutes tant en intervention qu’au cours des manœuvres.
Ces matériels équipent les engins-pompe (30 m) et les MEA (60 m).
2. DESCRIPTION
Matériel Quantité
Sac de transport 1
LSPCC Corde Ø 12. 5 mm

30 m
résistance à la rupture = 3 000 kg
ENGIN-POMPE
Harnais bicolores (rouge & bleu)
2
dont 1 "XL"
Protection de corde
1
(morceau de tuyau, 60 cm environ)
Connecteurs de sécurité « demi-lune » 2
Mousqueton à verrouillage automatique

1
double sécurité
Descendeur type « huit » 1
Poulie aluminium
1
Ø 13 mm
Mousqueton à virole à vis 6
Anneaux de sangle bleue de 0,80 m 3
Anneaux de sangle rouge de 1,50 m 3
Housse pour harnais XL 1
BSP 200.19
47
Matériel Quantité
Sac de transport 1
LSPCC Corde Ø 12.5 mm

60 m
résistance à la rupture = 3 000 kg
MEA
Harnais bicolores (rouge & bleu)
2
dont 1 "XL"
Protection de corde
1
(morceau de tuyau, 60 cm environ)
Connecteurs de sécurité « demi-lune » 2
Mousqueton à verrouillage automatique

1
double sécurité
Descendeur type « huit » 1
Poulie aluminium
1
Ø 13 mm
Mousqueton à virole à vis 9
Anneaux de sangle bleue de 0,80 m 6
Anneaux de sangle rouge de 1,50 m 3
Housse pour harnais XL 1
’e s t
!
oir C
Les éléments ci-dessus ont une résistance

!
bon
à sav à la rupture ≈ 2 000 Kg sauf ceux déjà Lors de la constitution des dispositifs, la limite de
mentionnés. rupture est celle de l’élément le moins résistant.
BSP 200.19
2. HARNAIS 2.2 DESCENDEUR TYPE "8"
Pièce métallique en forme de 8. La plus petite boucle
Dans chaque lot de sauve-
du huit est placée du côté point fixe, la plus grosse est
tage, il existe 2 harnais :
utilisée pour y faire passer et coulisser la corde. En
► 1 monoplace aucun cas le descendeur de type "8" ne doit être placé
sur le harnais.
► 1 « XL » conditionné
dans sa housse
2.3 CORDE
Cet harnachement en tissu
synthétique est constitué Son allongement normal,
d’éléments disposés et non permanent, peut aller
ajustés de manière appro- jusqu’à 4 %.
priée sur le corps d’un ou
deux individu(s), selon le Elle permet de supporter
modèle, pour le(s) retenir le sauveteur et la victime.
lors d’une chute. Une des extrémités de
la corde est toujours
Il peut être utilisé pour terminée par un nœud de
transporter une victime double huit.
à dos d’homme (cf. BSP
200.12). 2.4 POULIE
Dans ce cas, le harnais
« XL » est employé. Il Elle sert à réaliser :
est repéré avec des in-
► un mouflage lors des sauvetages en excavation
dices jaunes au niveau
des boucles et avec une ► un renvoi pour éviter la détérioration de la corde
plaque bleue au niveau du souvent soumise à des frottements
point d’accrochage dorsal.
► le passage de la corde lors de son utilisation pour la
Les sangles supérieures, protection contre les chutes
de couleur rouge, sont
équipées d’un dispositif
de réglage et de boucles
situées au niveau de l’ab-
domen constituant le point
d’accrochage ventral. Elle est constituée :
Les sangles s’ajustent en ► 2 flasques percées
bretelles sur les épaules
et se rejoignent dans le ► 1 réa
dos du porteur pour for- ► un espace interdit
mer à partir d’une plaque à la corde ou aux
le point d’accrochage dor- mousquetons
sal. Celui-ci permet uni-
► 1 entretoise
quement la fixation d’une
commande afin de guider
la victime dans la montée
ou dans la descente.
Le connecteur de sécurité demi-lune est monté en

permanence sur le harnais.
Les sangles inférieures, de couleur bleue,
maintiennent la victime au niveau du bassin.
2 dispositifs de réglage permettent d’ajuster le harnais.
BSP 200.19
49
2.5 ANNEAUX DE SANGLE 2.7 CONNECTEUR DE SÉCURITÉ
DEMI-LUNE
Ces anneaux en tissu
synthétique sont utilisés Monté en permanence sur le harnais, il permet de relier
pour réaliser les points le harnais aux autres éléments du LSPCC.
fixes, les points de renvoi
et le renforcement du
harnais.
Ils ne peuvent être
reliés à la poulie ou à un
descendeur type "8" qu’au
moyen d’un mousqueton à Position du connecteur demi- Position du connecteur demi-
virole à vis. lune pour le verrouillage lune après verrouillage
2.8 MOUSQUETON À VERROUILLAGE

AUTOMATIQUE DOUBLE SÉCURITÉ
Cette pièce est utilisée

pour relier la corde au
harnais. Il est nécessaire
d’agir sur une barrette
moletée (pousser, tourner
d’un quart de tour pour ou-
vrir ainsi le mousqueton).
La fermeture du mousque-
ton (réarmement des 2 sé-
curités) intervient automa-
tiquement lorsqu’on lâche
la barrette.
Principe de fonctionnement de
! Les anneaux de sangle ne doivent jamais être
l'ouverture du mousqueton à
verrouillage automatique
reliés entre eux, il faut pour cela les raccorder
au moyen d’un mousqueton à virole à vis. Eviter de
❶ Barrette ❷
travailler sur la couture de l’anneau de sangle. moletée
2.6 MOUSQUETON À VIROLE À VIS
Cette pièce métallique

est utilisée en position Position fermée Pousser la barette
verrouillée une fois les jusqu'à la butée
pour débloquer la 1re
différents éléments du lot sécurité
de sauvetage reliés entre
eux. Les mousquetons ❸ ❹
s’utilisent dans le sens
longitudinal, ils possèdent
une faible résistance
dans le sens transversal.
Faire pivoter la Appuyer sur la

barette d'1/4 de tour barette pour ouvrir le
pour débloquer la 2e mousqueton
sécurité
BSP 200.19
3. UTILISATION
PRÉCAUTIONS À PRENDRE POUR

L'EMPLOI DU LSPCC
► pour exécuter les manœuvres, le personnel doit être
muni de gants de travail
► les points fixes sont choisis en fonction de la
disposition des locaux et de leur solidité
► lors de la réalisation d’un dispositif, une attention
toute particulière doit être portée sur les coutures des
sangles. Celles-ci doivent toujours rester libres de
tout frottement
! Ne pas procéder à des essais de chute avec le

lot de sauvetage au risque d’entraîner sa mise
en réforme.
► les mousquetons à virole à vis doivent toujours

être revissés à fond lorsqu’ils sont utilisés dans les
amarrages
► le mousqueton à verrouillage automatique double
sécurité doit, en principe, être utilisé uniquement
pour relier la corde au connecteur de sécurité demi-
lune. Seul le cas de mouflage autorise sa fixation au
dispositif d’amarrage
► ne pas marcher sur les cordes et éviter les frottements
sur les rebords tranchants qui risqueraient de
détériorer la gaine protectrice
► une corde ne doit jamais frapper un angle vif ou une
arête, lorsqu’elle est en tension
► l’emploi d’une protection de corde (morceau de
tuyau de LDT) est impératif afin d’éviter une usure
prématurée. Rechercher des emplacements moins
contraignants et moins dangereux ou placer des
protections supplémentaires
► privilégier l’installation du dispositif de descente à la
verticale de la corde. On évitera ainsi des frottements
sur une arête vive
Avec 2 points fixes
Avec 1 point fixe
maxi. 90°
2 anneaux de 1er anneau de 2e anneau de

sangle sangle sangle
Mousqueton à
virole à vis Mousqueton à
virole à vis
Descendeur
type « 8 »
Descendeur
type « 8 »
Corde
t bo n
!
Corde
C ’e s
à sa
Toutefois l’angle constitué entre les 2

v oi r anneaux avec pour sommet le mousqueton
à virole à vis ne doit pas être supérieur à 90°.
BSP 200.19
51
4. VÉRIFICATIONS
4.1 MATÉRIELS SPÉCIFIQUES 4.2 ANNEAUX DE SANGLE

► pour exécuter les manœuvres, le personnel doit être ► vérifier visuellement sur chaque face l’absence
muni de gants de travail ; mousqueton à verrouillage de détérioration visible des coutures, d’amorce de
automatique double sécurité doit être monté en brûlure, de coupure, de tâche de rouille ou de vrillage
permanence sur le brin libre de la corde de sécurité au de la sangle
moyen d’un nœud double 8
► laver à grande eau avec un peu de savon, sécher à
plat, pas d’exposition au soleil
► ne reconditionner les matériels en sac qu’après s’être
assuré qu’ils sont parfaitement secs
4.3 HARNAIS
► les sangles supérieures et inférieures des harnais sont
toujours desserrées
4.4 CORDE
► la corde doit être lovée en spirale au fond du sac de
transport, extrémité avec double "8" apparente
► pour exécuter les manœuvres, le personnel doit ► état de la gaine de la corde :

être muni de gants de travail ; vérifier l’usure ou les • la gaine présente une trame de repère d’usure en fil de
défauts des mousquetons et notamment le retour en couleur
position initiale de la barrette
• lorsque cette trame repère sera coupée ou usée
► pour exécuter les manœuvres, le personnel doit au point de disparaître en certains endroits, la
être muni de gants de travail ; un mousqueton à corde sera renvoyée aux services
virole à vis doit équiper en permanence le descendeur techniques pour contrôle
de type « 8 »
► état de l’âme de la corde :
• l’état de l’âme sera contrôlé de
manière tactile sur toute la longueur
5. ENTRETIEN
► après emploi, lorsqu’ils sont souillés, les matériels Causes de réforme immédiate
doivent être lavés à grande eau (température
inférieure à 30°) sans détergent puis séchés à plat et ► arrêtd’une chute d’une hauteur supérieure à 5 m
à l’ombre (sauveteur et/ou victime)
► avant stockage, ils sont, au besoin, brossés afin ► emploi exceptionnel au voisinage de la limite
d’éliminer le sable et les petits cailloux élastique (3 000 kg)
► défaire les nœuds après chaque utilisation, vérifier
► partiesbrûlées ou fondues sur la corde et les
la corde, la détordre et refaire le nœud double "8" à
anneaux de sangle
l’extrémité qui n’a pas servi
► la durée de vie des agrès en fibres synthétiques est avec des produits caustiques ou avec des
► contact
directement liée aux conditions d’emploi et d’entretien hydrocarbures
► contrôler l’absence d’usure, de corrosion, de ► gaine coupée ou usée et laissant apparaître l’âme
déformation et de distorsion de la corde
► réduction de diamètre ou perte de souplesse

localisée
► allongement permanent à partir de 1 %
BSP 200.19
TITRE 11 - LOT DE SÉCURISATION MEA
1. GÉNÉRALITÉS
Il est destiné à maintenir en toute sécurité l’utilisateur à son poste de travail (maintien au travail sur les échelons de
l’échelle aérienne ou dans la nacelle). De plus, il permet aussi le franchissement de vide à partir d'un MEA.
2. DESCRIPTION
1 longe de maintien
1 harnais de sécurité 1 longe de maintien réglable
à rappel automatique
❶ ❹
❷ ❸
❷
Résistance statique = 1 500 kg Résistance : 140 kg Résistance statique : 1 500 kg
Se compose de : L : 1.8 m L : 47 à 70 cm en position de travail
► sangles Se compose de : Se compose de :
► bouclerie ► 1 boitier absorbeur de chute ❶ ► 1 mousqueton asymétrique à
boucles verrouillage automatique ❶
► ► 1 ligne de vie en sangle
► autres éléments enroulée ❷ ► 1 connecteur à œil ❷
► 1 mousqueton en aluminium ► 1 longe de 90 cm équipée
pour échafaudage ❸ d’un régleur de longe et d’une
protection de corde ❸
► 1 régleur ❹
3. RESTRICTIONS D'EMPLOI
Il est interdit de :
► associer tout autre matériel déjà en service avec le L’utilisation du harnais muni d’une des 2 longes, selon
matériel le type d’intervention, est obligatoire pour toutes les
► mettre ce matériel sur une victime pour franchir le manœuvres pratiquées sur les échelles aériennes et le
vide (sécurité du sauveteur engagée) bras élévateur aérien.
► attacher une victime au dispositif de franchissement La longe de maintien (bleue) ne doit jamais être utilisée
pour franchir le vide avec le sauveteur (résistance pour franchir un passage de vide. Elle ne doit pas
100 ou 140 kg dépassée, etc.) être utilisée seule ni même hors tension. Enfin elle est
► réaliser un nœud sur la corde de la longe de maintien systématiquement associée au harnais complété par un
ou sur la sangle de la longe de maintien à rappel amarrage ou ancrage.
automatique Toute intervention ou manœuvre nécessitant une
progression sur les toits au-delà des possibilités du
lot de sécurisation implique l’utilisation du LSPCC
conformément au BSP 200.10.
BSP 200.19
53
4. S'ÉQUIPER DU HARNAIS
4.1. FIXATION PECTORALE
4.2. FIXATION AUX PLIS DE L'AINE
4.3. POSITIONS D'ATTENTE DU HARNAIS
Le chef d’agrès du MEA doit s’équiper du harnais par- Les 2 longes de maintien peuvent être placées sur la
dessus ses EPI lors de tout départ MEA. Les 2 longes de boucle dorsale ou sa rallonge pour travailler.
maintien sont en position d’attente sur la boucle sternale..
Position d'attente avec ARI.
BSP 200.19
5. PRINCIPE DE LA MANŒUVRE
5.1. ASSOCIATION DU HARNAIS 5.1.2. Amarrage dans la nacelle BEA

ET DE LA LONGE DE MAINTIEN et dans le panier EPAN
RÉGLABLE POUR LA MAINTENANCE Le chef d’agrès équipé du harnais s’amarre au moyen de
AU TRAVAIL la longe de maintien réglable au point d’ancrage définis
dans le panier ou dans la nacelle.
5.1.1. Amarrage sur MEA type EPA/
EPAN
Le chef d’agrès équipé du harnais s’amarre au moyen
de la longe de maintien réglable à un échelon et attache
les mousquetons entre eux ou sur le régleur. Le point
d’amarrage de la longe de maintien doit se situer
légèrement au-dessus du niveau du point d’ancrage du
harnais. Dans le cas de l’utilisation du régleur, régler la
longe de façon à travailler en tension.
Nacelle BEA.
Sans utilisation du régleur.
Panier EPAN.
Cette association permet d’évoluer dans une zone de

travail de 0,5 à 0,7 m environ de rayon autour du porteur.
Avec utilisation du régleur.
BSP 200.19
55
5.2. ASSOCIATION DU HARNAIS
ET DE LA LONGE DE MAINTIEN À
RAPPEL AUTOMATIQUE POUR LE
FRANCHISSEMENT DE VIDE
5.2.1. Amarrage sur la structure MEA

types EPA, EPAN
de la longe de maintien à rappel automatique aux points Amarrage sur la structure.
d’ancrage définis dans le panier ou sur la structure de
l’échelle. Dans le cas d’une reconnaissance d’appartement,
le porteur peut se détacher et amarrer son mousqueton à ! Les anneaux présents en bout de
un point fixe une fois le franchissement du vide effectué structure sont interdits en point d'ancrage
(balcon ou intérieur d’appartement). Il doit également pour le personnel et sont strictement réservés
s’assurer que l’échelier ne manœuvre pas son MEA. pour l’utilisation des haubans.
L’enrouleur doit se situer côté porteur.
5.2.2. Amarrage dans la nacelle BEA
et dans le panier EPAN
de la longe de maintien à rappel automatique au point
d’ancrage définis dans le panier ou dans la nacelle.
Il peut ainsi franchir le vide en toute sécurité.
Amarrage boucle dorsale.
Amarrage dans la nacelle.
Amarrage boucle sternale.
Amarrage dans le panier.
Cette association permet d’évoluer dans une zone de travail

de 1.8 m environ de rayon autour du porteur. Dans le cas
d’une reconnaissance d’appartement (photo ci-dessus), le
porteur peut se détacher et amarrer son mousqueton à un
point fixe une fois le franchissement du vide effectué (balcon
ou intérieur d’appartement). Il doit également s’assurer que
l’échelier ne manœuvre pas son MEA.
Amarrage sur la structure.
BSP 200.19
6. PRÉCONISATIONS D'EMPLOI DES POINTS D'ANCRAGE
Les longes associées à un harnais complet requièrent 6.2. EPA, EPAN SÉRIE D & E (SANS
une fixation sur le MEA. La diversité des modèles de MEA PANIER) ET EPSA
en service implique le recensement des points de fixation
listés ci-dessous. Ils font l’objet d’une validation de la part
de la société RIFFAUD/GIMAEX pour les EPSA, EPA et L’ancrage de la longe de maintien à rappel automatique
EPAN et de la part de la société METZ pour les BEA. avec absorbeur d’énergie intégré est autorisé1 sur les
échelons y compris en bout de structure.
6.1. EPAN SÉRIE F
Points d'ancrage existants sur EPAN série F.
Les 2 points d’ancrage existants dans le panier des

EPAN série F (repérés en jaune 2 x 200 daN) sont
certifiés conformes1 pour réaliser le maintien au travail
et assurer l’antichute lors du franchissement de vide.
! Les anneaux présents en bout de

structure sont interdits en point d'ancrage
pour le personnel et sont strictement réservés
1 - Après confirmation et en appui des écrits des sociétés GIMAEX et pour l’utilisation des haubans.
METZ, le chef BMCO autorise les manœuvres mentionnées en respectant
scrupuleusement l’ensemble des préconisations.
BSP 200.19
57
6.2. BEA
L’ensemble des points d’ancrage existants (repérés

en rouge 10 kN) sont certifiés conformes2 pour le
maintien au travail et le franchissement de vide.
! Dans tous les cas, l’utilisation d’un système

anti-chute lors du franchissement de vide
impose à l’échelier le respect au minimum de la zone
2 hommes pour le travail de la structure extensible
lorsque celle-ci n’est pas en appui.
2 - Après confirmation et en appui des écrits des sociétés GIMAEX et

METZ, le chef BMCO autorise les manœuvres mentionnées en respectant
scrupuleusement l’ensemble des préconisations.
BSP 200.19
TITRE 12 - LANCES
1. GÉNÉRALITÉS
Définition : Matériel relié aux établissements de tuyaux souples qui permet de projeter un agent extincteur en
utilisant un jet et un débit adaptés à une situation.
En dotation dans tous les engins du départ normal, elles sont de plusieurs types.
2. DESCRIPTION
2.1 LANCE DU DÉVIDOIR TOURNANT 2.2 LDMR 500

(LDT)
Lance à débit et jet réglables.
Lance à débit et jet réglables. En dotation dans tous les engins du départ normal, elle
Elle est située sur les tuyaux du dévidoir tournant peut être stockée dans les coffres ou placée sur un tuyau
dans tous les engins-pompe. Si les modèles différent souple 45 x 20 m d’un dévidoir. Si les modèles diffèrents
en fonction des constructeurs, les fonctions restent en fonction des constructeurs, les fonctions restent
identiques pour toutes les lances. identiques pour toutes les lances.
Lance G-Force Multiforce Lance à diffuseur mixte réglable de 500 l/min.
Sélecteur de modes Raccord
Poignée ouverture/fermeture
Sélecteur de jet
Sélecteur de débit
Équipe tous les dispositifs LDT 35 mm sur les engins- Poignée de préhnsion
pompe.
Constitue le moyen le plus adapté pour fournir au porte-
Ce type de lance est relié à un tuyau souple de
lance un débit de 500 l/min. Elle permet également
45 x 20 m/40 m par le biais d’un raccord de 50 mm.
d’obtenir 250 l/min par impulsions (à 6 bars).
Le mode « AUTO 500 » : obtention de 500 l/min à 6 bars. 2.3 LDMR 500 BRIGAMATIC
Le mode « LOW » : augmentation du débit de la lance
(> à 200l/min) avec une perte importante de pression
(> à 2 bars) et une perte de portée conséquente. En dotation dans tous les engins-pompe, elle équipe
obligatoirement et en permanence la ligne d’attaque.
Le mode « PURGE » : évacuation d'un corps étranger
qui viendrait limiter le débit et/ou perturber la qualité du « lance à pression régulée » pour ligne d'attaque
jet diffusé. de 500 l/min.
Possibilité de pivotement à 360° sans incidence sur le Raccord
débit ou le type de jet utilisé. Poignée ouverture/fermeture et
sélecteur de débit
Sélecteur de jet
Sélecteur mode basse pression,

mode 6 bars et purge
Pognée de préhension
Cette lance est reliée à un tuyau souple de 45 x 20m/40 m

par le biais d’un raccord de 50 mm.
BSP 200.19
59
Particularité 2.4 LDMR 1000
Cette lance est équipée Lance à diffuseur mixte réglable de 1 000 l/min
d’une grille située juste
après le demi-raccord de
50 qui permet d’arrêter Cette lance permet un fort débit hydraulique, elle est en
d’éventuels corps étran- dotation dans les engins type fourgons.
gers.
Sélecteur de jet
Mode régulation basse pression

Sélecteur de débit
Ce mode de fonctionnement correspond à un mode
Poignée de préhension
dégradé. Dès que le porte-lance constate une baisse
anormale de pression à la lance, il bascule le sélecteur
sur cette position afin d’obtenir un débit optimal. Poignée ouverture/fermeture
2.5 LANCE 50/25 Raccord
Lance à débit fixe grande puisance 50/25 Cette lance est reliée à un tuyau souple de 70 mm par le
Cette lance n’est pas réglable dans la fonction débit et biais d’un raccord.
jet.
! La pression à la lance nécessaire pour obtenir un débit
optimum est de 6 bars.
Elle est reliée à un tuyau souple de 70 mm par le biais

d’un raccord.
3. UTILISATION
Les lances sont utilisées en fonction du type Le sélecteur de jet permet d'obtenir les types de jets
d’établissement et des capacités hydrauliques de l’engin suivants :
qui alimente l’établissement.
Les lances à débit réglable seront positionnées
systématiquement dans la position de débit maximal.
Soit 150 l/min pour la LDT, 500 l/min pour la LDMR 500
classique et Brigmatic, 1000 l/min pour les LDMR 1000.
’e s t
! Le changement de débit est effectué selon
oir C
bon
à sav les indications du devoir du porte-lance ou les

conditions particulières d’emploi pour la lance
Brigmatic.
Les robinets ouverture/fermeture des lances permettent

d’obtenir, en fonction de la technique d’extinction Jet droit Jet diffusé Jet diffusé de
choisie (cf. 200.15), des quantités d’eau plus ou moins d'attaque protection
importantes.
4. VÉRIFICATION
À la prise de garde, le personnel utilisateur veillera au bon état général de la lance, à la possibilité de manipuler les
organes mobiles, au placement du sélecteur de jet en position jet bâton.
5. ENTRETIEN
Le personnel de remise chargé de la maintenance au sein des remises suivra les indications données par le
RECOMAT.
BSP 200.19
TITRE 13 - TUYAUX
1. GÉNÉRALITÉS
Les tuyaux servent à transporter l’eau en pression ou non selon leur utilisation vers la pompe ou les lances.
2. DESCRIPTION
Il existe 3 sortes de tuyaux : Petits tuyaux
2.1 TUYAUX DE REFOULEMENT Tuyaux semi-rigide de 35 mm (SRV 35)
En dotation à la Brigade, ils sont synthétiques à Paroi Il mesure 20 m et est muni d'un demi-raccord de 40 mm.
Interne Lisse (PIL) et à Surface Externe Protégée (SEP). Il permet d'alimenter la lance auto-régulée G-Force
Multiforce 500 pulsing. Il est roulé sur le tambour de la
Gros tuyaux LDT des engins-pompe. Dans le cadre de la LDT, il est
associé à un tuyau de 45 mm x 40 m chaussé d’un demi
► raccords de 50 mm (70 x 20 m ; 70 x 40 m) raccord de 40 mm d’un côté et d’un demi raccord de
50 mm de l’autre, puis un tuyau de 45 mm x 20 m.
► raccords de 100 mm (110 x 20 m ; 110 x 40 m)
Tuyaux de 70 x 20 m Tuyau de LDT semi-rigide

de 35 mm
Tuyaux de 45 mm
Les tuyaux de 45 mm de diamètre ont la même constitution que

les gros tuyaux. Ils mesurent 20 m ou 40 m (échelles) et sont
munis à chacune de leurs extrémités d’un raccord symétrique
de 50 mm. Ils sont équipés d’une courroie coulissante analogue
à celle des gros tuyaux.
Tuyau de 110 x 20 m
45 mm x 20 m 45 mm x 20 m 45 mm x 40 m
roulé en simple roulé en double
Tuyau de 70 x 40 m
Tuyau de 110 x 40 m
BSP 200.19
61
2.2 TUYAUX D'ALIMENTATION 2.3 TUYAUX D'ASPIRATION
Les tuyaux d’alimentation sont les tuyaux de 110 mm Les tuyaux d’aspiration sont semi-rigides, en toile
x 20 m et les tuyaux 70 mm x 40 m. Ils ont la même caoutchoutée sur armature ou autre produit synthétique
constitution que les tuyaux de refoulement. translucide sur armature.
Les tuyaux d’aspiration de 70 mm ont une longueur de
2 m en principe avec des raccords symétriques de 50 mm.
Tuyau d'aspiration de 70 mm
Les tuyaux d’aspiration de 100 mm ont une longueur
Tuyau de 110 x 20 m Tuyau de 70 x 40 m de 2 m avec des raccords de 100 mm.
Tuyau d'aspiration de 100 mm
3. UTILISATION
3.1 TUYAUX DE REFOULEMENT 3.3 TUYAUX D'ASPIRATION
Ils sont destinés à Tuyaux de 70 mm

conduire l’eau aux lances.
Ils sont destinés à l’alimentation des engins-pompe de
1 000 l/min.
Tuyaux de 100 mm
Ils sont destinés à

3.2 TUYAUX D'ALIMENTATION l’alimentation des engins-
pompe de 1000 l/min (le
Ils sont utilisés pour tuyau d’aspiration est
raccorder une bouche, doublé pour l’alimentation
un poteau d'incendie à un des engins-pompes de
engin-pompe 2 000 l/min.).
’e s t
! Chaque tuyau souple est muni d’une
oir C
bon
à sav courroie permettant son maintien une fois

roulé. Elle se présente sous la forme d’une
sangle de largeur de 3 cm, 3 mm d’épaisseur et d’une
longueur allant de 85 cm à 1,10 m suivant le type et la
longueur du tuyau.
Elle est munie d’une boucle demi-lune pour réaliser
le serrage.
4. VÉRIFICATION
4.1 GROS ET PETITS TUYAUX d’accompagnement sont dépliés 2 fois par an, repliés
différemment (pli transversal seulement) et en sens inverse.
Les tuyaux placés sur les dévidoirs sont déroulés 2 fois Une fois par an, les tuyaux sont essayés en eau en
l’an, examinés et enroulés à nouveau dans leurs plis montant progressivement la pression jusqu’à 12 bars.
initiaux. Une mise en œuvre sur feu, suivie d’une vérification
Un même tuyau ne doit pas être enroulé deux fois de sous pression, compte comme essai annuel.
suite directement sur l’âme du tambour. Les tuyaux d’aspiration sont vérifiés après chaque
Les tuyaux des fourgons, des camions ou berces utilisation.
BSP 200.19
5. ENTRETIEN
5.1 GROS ET PETITS TUYAUX Réparation des fuites
Cette opération est effectuée par les services techniques.

Nettoyage
Les tuyaux envoyés en réparation doivent être
Après chaque mise en œuvre et dans les 24 heures, parfaitement secs.
les tuyaux sont nettoyés par les soins des compagnies
auxquelles ils appartiennent. Les tuyaux sont nettoyés à
la lance.
Le nettoyage des tuyaux peut être complété par un
brossage lorsque celui-ci est nécessaire. L’emploi des
solvants est interdit.
Seule l’utilisation d’un savon liquide largement dilué est
tolérée
Précautions
Il faut avoir soin de placer en priorité les tuyaux les plus

anciens sur les dévidoirs pour une usure régulière de
l’ensemble de la dotation en tuyaux d’une unité.
Séchage
On suspend les tuyaux par le milieu dans le séchoir, de

manière qu’aucune partie n’en touche les parois.
Les tuyaux peuvent être utilisés à nouveau sans avoir
été séchés s’ils ont été égouttés pendant 4 heures ou
passés en machine de sèchage.
BSP 200.19
63
BSP 200.19
TITRE 14 - ÉCHELLES PORTABLES
1. ÉCHELLES À CROCHETS
1.1 GÉNÉRALITÉS
Mises en œuvre individuellement, elles sont utilisées pour
monter d’étage en étage par l’extérieur des habitations en
accrochant chaque fois les crochets à l’étage supérieur
à l’intérieur du balcon ou directement sur les griffes. Leur
emploi est réservé, en principe aux sauvetages.
Entièrement métallique, elles n’ont pas de résistance
horizontale. Elles ne peuvent supporter qu’un homme
lorsqu’elles sont accrochées. Elles équipent tous les
engins-pompe.
Le modèle à 2 plans permet plus d’aisance dans certains
escaliers ou passages étroits.
1.2 DESCRIPTION
Modèles Reployée Déployée Poids

1 plan / 4,25 m 8 kg
ABA
Pliable 2,40 m 4,25 m 9 kg
Audinnov Pliable 2,40 m 4,25 m 9 kg
Sabots
Échelons
Montants
Crochets
Crochets
Charnière et dispositif de verrouillage 2e plan
Entretoise
1er plan Griffes
BSP 200.19
65
1.3 UTILISATION 1.4 VÉRIFICATION
L’utilisation de l’échelle en prolongement d'un MEA Avant utilisation
ou d’échelle à coulisses reste exceptionnelle et plus
particulièrement réservée au sauvetage de personnes et ► l’état général
à condition que la façade du bâtiment s’y prête. ► le bon serrage des griffes d’appui
Après utilisation
► l’état général
► le bon serrage des griffes d’appui
1.5 ENTRETIEN
Nettoyer si nécessaire à l’eau savonneuse et rincer
obligatoirement.
2. ÉCHELLES À COULISSES PETIT ET GRAND MODÈLES
2.1 GÉNÉRALITÉS Tous les engins-pompe sont équipés d'échelle GM. Les
fourgons possèdent en plus une échelle PM.
Les échelles à coulisses servent à accéder aux 1er et 2e Les échelles à coulisses peuvent supporter 2 hommes,
étages des constructions et sur les toits de cette hauteur 1 par plan.
pour effectuer des sauvetages, des reconnaissances ou
établir des lances.
2.3 UTILISATION
2.2 DESCRIPTION Cf. 200.10 : « Manœuvres des échelles portables »
Une échelle à coulisses se compose de 2 plans,

2.4 VÉRIFICATION
coulissant l’un dans l’autre.
Contrôler visuellement l’état des :
► montants et échelons
► le 1 plan porte les
er
► cordelette, points d’accroche, poulies
parachutes et la poulie
► sabots
► échelons et parachutes
2.5 ENTRETIEN
► le 2nd plan est
manœuvré à l'aide
Cf. RECOMAT
d'une corde attachée à
la partie inférieure

Petit
3,60 m 5,60 m 23 kg
modèle
Grand
5,00 m 9,00 m 34 kg
ABA modèle
Grand
modèle / 4,60 m 8,00 m 30 kg
CCR
Petit
3,30 m 5,60 m 20 kg
modèle
Grand
Audin- 4,90 m 9,00 m 34 kg
modèle
nov
Grand
modèle / 4,50 m 8,00 m 30 kg
CCR
BSP 200.19
3. ÉCHELLES À COULISSES 3 PLANS
3.1 GÉNÉRALITÉS 3.3 UTILISATION

Cette échelle permet d’accéder aux 3e et 4e étages Cf. 200.10 : « manœuvres des échelles portables »
des constructions pour réaliser principalement des
sauvetages en courette intérieure. Fixation sur le toit du véhicule porteur
Pour éviter que les arcs boutants ne se détachent lors des

déplacements (vibrations du véhicule), les conducteurs
doivent s’assurer que les goupilles d’arrêt des dispositifs
d’allongement.
3.4 VÉRIFICATION
Contrôler visuellement l’état des :
► montants et échelons
► cordelette, points d’accroche, poulies
► sabots et pointes
► échelons et parachutes
3.2 DESCRIPTION 3.5 ENTRETIEN

Cf. RECOMAT.
ABA 6,00 m 15,00 m 90 kg
Audinnov 6,00 m 14,50 m 90 kg
❶ Poulie
❷ Parachutes
❸ Cordes
❹ Arcs boutants
❺ Échelons
❶
❷
❸
❸
❹ ❹
Des arcs boutants

assurent l’équilibre de
l’échelle développée et
mise en appui.
BSP 200.19
67
BSP 200.19
TITRE 15 - DÉVIDOIRS
1. GÉNÉRALITÉS
Les dévidoirs sont des engins mobiles « dévidoir » ou
placés à demeure « dévidoir tournant » équipés de
tuyaux servant à réaliser des établissements. Ils sont
montés sur les engins d’incendie.
Équipements
Le nombre de tuyaux équipant le dévidoir est fonction

du type d’engin. Chaque premiers secours est équipé
de 1 dévidoir de 160 m (droite) et de 1 dévidoir de 120 m
1.1 DESCRIPTION (gauche), alors que les fourgons sont équipés de 2
dévidoirs de 200 m de tuyaux souples. Le dernier tuyau
Plusieurs modèles existent en fonction des types enroulé peut être muni d’une division 50/2 x 50.
d’engins d’incendie.
Dévidoirs tournants
C’est un matériel fixé sur les engins d’incendie avec des

tuyaux semi-rigides de DN 35 mm équipé d’une lance
pulsing à son extrémité.
Dévidoirs mobiles
Traînés à bras par le personnel, ils permettent d’effectuer

les établissements de 70 mm. Chaque type de dévidoir
son propre système d’accrochage ou de verrouillage
sur l’EP. Les dévidoirs des engins-pompe de dernière
génération sont équipés de freins.
BSP 200.19
69
Dévidoirs des PS Bus Dévidoirs mobiles des FPT n°1 à 15
❷ ❶ Flèche ❶ Commande de frein

❶ avec pattes de
❷ Traverse
❼ blocage et patins
❸ Bouchon de fixation ❶
❸ ❷ Bobine
❹ Panier
❿ ❸ Crochets d'arrimage
❹ ❺ Roue pleine
❹ ❹ Fourchettes
❻ Bandage caoutchouc ❷ ❺ Béquilles de
❼ Fourchettes stabilisation
❾ 8 ❽ Emplacement du ❻ Patins de blocage
❺ demi-raccord 6
❼ Cadre avec systeme
❻ ❾ Tambour avec d'arrimage
flasques ❸
❼ ❿ Chaînette ou sandow ❺ ❹
Dévidoirs des PS 4G - 5G ❶ Un système de

freinage de type
❶ Tuyaux et lances dans « au lâcher »
leurs logements par
❻ ❶ ❷ Un bouchon fixé sur
une chaînettes ou un
sandow le cadre, destiné à
recevoir le demi-
❷ Immobilisation du raccord d'extremité
❶ tambour par des du tuyau d'incendie
❹ ❷
chaînettes ou des pour l'empecher de se
sandows débobiner
❸ Système de 3 ❸ Une bobine destinée
❷ verrouillage sur
4 à recevoir les tuyaux
véhicule d'incendie
❹ 2 paniers avec ❺
❹ Béquilles permettant
supports de lance le maintien du
❸ ❹
dévidoir à l'arrêt
❺ Roues à bâtons et
bandage caoutchouc
Dévidoirs mobiles FM, FA et PST
❻ Timon largement
❶ Bobine dimensionné
permettant une
❷ Panier traction manuelle
❸ Traverse aisée du dévidoir
1
❹ Cadre avec
6 fourchettes
❷ d'accrochage à argots
anti-décrochement
❺ ❹
❺ Roues à bâtons
et bandes en
caoutchouc
❸
❻ Bouchon de fixation
BSP 200.19
Balisage latéral Support amovible de Système de blocage Panier support de Poignée de la
jaune rétro- division comportant en rotation de la tuyau permettant sauterelle
réfléchissant destiné un bouchon DSP DN bobine par sauterelle le stockage d’une
à renforcer la 65 à verrou. Se fixe et tampon en longueur de 20 m
signalisation, tant de sur le timon par vis caoutchouc spécial de tuyau d’incendie
jour que de nuit et écrous aplatissable de
diamètre 45 mm
et d’une lance
d’incendie.
Dévidoirs mobiles des FPT n°16 et + et des CCR
❶ ❶ Système de freinage de type

« relâcher »
❷ Fourchette de verrouillage
❹
❸ Carré de manœuvre pour rouler
le dévidoir
❺
❹ Support division et tuyaux
❺ Support division et tuyaux
❻ ❻ Patte de support au sol
❸
❷
Commande de blocage Patin de freinage Patte de frein Bandes auto

dévidoir réfléchissantes
BSP 200.19
71
2. UTILISATION
2.1 MANŒUVRES DE DESCENTE DES

DÉVIDOIRS MOBILES
Pour la manœuvre de descente des dévidoirs mobiles, exécuter les manœuvres prévues à chaque dévidoir :
PSE 4 G - 5 G
1 2 3
Appuyer sur la poignée située sur le timon pour Maintenir fermement le dévidoir dans sa S’il y a rupture de câble ou de ressorts de
le déverrouillage descente et ce jusqu’au sol serrure : soulever le doigt à travers la serrure au
moyen de la polycoises pour un déverrouillage
de secours
FPT n°1 à 15
1 2 3 4
Appuyer sur le bouton Une fois le dévidoir amené au sol, Main gauche maintenant le Basculer le dévidoir pour le déposer
« montée-descente » main droite posée au milieu du timon, tirer le dévidoir vers soi. sur le sol (béquilles au sol)
cadre, lever la barre de commande Lâcher la barre de commande de
de déverrouillage déverrouillage
FPT n°16 et +
1 2 3 4
Actionner l'interrupteur de sélection Appuyer sur le JOYSTICK pour Descendre le ou les support(s) Pour ne pas exercer une pression
du support dévidoir (droite ou descendre le ou les support(s) dévidoir à la hauteur voulue trop forte sur la poignée, il est
gauche ou les deux simultanément) dévidoir préconisé de pousser légèrement
à descendre la flèche du dévidoir afin de
déverrouiller ce dernier
CCR
1 2 3 4
Actionner l'interrupteur de sélection Appuyer sur le bouton « descente » Descendre le ou les support(s) Pour ne pas exercer une pression
du support dévidoir (droite ou dévidoir à la hauteur voulue trop forte sur la poignée, il est
gauche ou les deux simultanément) préconisé de pousser légèrement
à descendre la flèche du dévidoir afin de
déverrouiller ce dernier
BSP 200.19
2.2 ROULAGE ET FREINAGE DU
DÉVIDOIR DES FPT ET CCR
1 2 3
Amener la commande de frein contre le timon Lâcher la commande, les patins viennent en Une légère traction sur la commande de frein
pour libérer la rotation des roues contact avec les roues et freinent le dévidoir permet de contrôler l’effort de freinage
2.3 REMONTÉE DES DÉVIDOIRS
PSE 4 G - 5 G
1 2 3
Positionner les fourchettes du dévidoir sur leur Soulever le dévidoir jusqu’en butée en position Vérifier le verrouillage des 2 côtés du dévidoir
emplacement verrouillée
FPT n°1 à 15
1 2 3
Positionner les fourchettes du dévidoir sur leur Attendre le « clic » de verrouillage Appuyer sur le bouton « montée-descente »
emplacement
FPT n°16 et +
1 2 3 4
Positionner les fourchettes des Soulever le dévidoir jusqu’en butée Soulever le JOYSTICK pour Vérifier le bon verrouillage du
dévidoirs sur leur emplacement sur sa position verrouillée remonter le support dévidoir après dévidoir en secouant la flèche, et en
Attendre le « clic » de verrouillage l’avoir sélectionné regardant le bon accrochage des
crochets de fixation en partie basse
du dévidoir
BSP 200.19
73
CCR
1 2 3 4
Positionner les fourchettes des Soulever le dévidoir jusqu’en butée Actionner l’interrupteur de sélection En fin de manœuvre, bien attendre
dévidoirs sur leur emplacement sur sa position verrouillée du support dévidoir à remonter et la descente des dévidoirs sur le
Attendre le « clic » de verrouillage appuyer sur le bouton « montée » support
2.4 MANŒUVRE MANUELLE DE

DESCENTE DES DÉVIDOIRS DU CCR
En cas de panne totale, il est possible de descendre les dévidoirs manuellement de leurs supports l'un après l'autre.
La manœuvre s'effectue par le conducteur aidé d'un personnel.
Pour descendre le 1er dévidoir :
1 2 3 4
Le conducteur ferme l'alimentation Il dévisse ensuite le by-pass du Il engage le levier et pompe afin Le conducteur tire ensuite sur
en air des servitudes dévidoir concerné et appuie sur de débloquer les crochets qui sont l'électrovanne, le dévidoir concerné
l'électrovanne libérés par un second personne descend alors par simple gravité
2.5 MÉTHODE POUR ROULER UN

DÉVIDOIR SUR LES FPT 16 ET + ET
SUR LES CCR
Utiliser impérativement le support de gauche pour le FPT (positionnement de l'échelle de toit).
1 2 3 4
Mettre le dévidoir à hauteur voulue Tourner les roues pour accéder au Mettre en place les manivelles en Rouler les tuyaux
et s'assurer du bon verrouillage de carré de manœuvre quinconce
celui-ci
3. VÉRIFICATION
Vérifier la bonne fixation (accrochage ou verrouillage) du dévidoir sur le véhicule ainsi que la fixation des tuyaux et
lances.
BSP 200.19
TITRE 16 - ACCESSOIRES HYDRAULIQUES ET
PIÈCES DE JONCTION
1. GÉNÉRALITÉS
L’ensemble de ces matériels permet de réaliser les établissements
2. DESCRIPTION
2.1 RACCORDS ❶ Partie mâle
❶ Douille à rebord saillant

Symétriques
Partie femelle
❷ La vis de serrage type

papillon
❷ ❸ Le renfort avec sa gorge
20 mm 50 mm ❹ La feuillure et son joint en

❸ caoutchouc
❹
À vis
Ils se composent :
❶ D’une partie mâle

❷ (filetage)
❷ D’une partie femelle
100 mm constituée par une douille
filetée à molette munie
Aspiration - Refoulement (AR)* ❶ d’un joint, qui se visse sur
la partie mâle
Le filetage est à filet rond pour le raccord de 20 mm
Intermédiaires et de réduction
Ce sont des pièces de jonction comportant 2 pièces d’un
modèle différent, montées sur un même corps.
Chaque raccord est monté suivant la manœuvre qui lui
100 mm est propre.
Non symétriques (raccord Keyser

à vis papillon monté sur le coude
d'alimentation)
Ils se composent d’une douille cylindrique à rebord
saillant (partie mâle) et du raccord proprement dit (partie
femelle). 20/50 40/50
La douille équipe les bouches d’incendie de 100 mm et
certains raccords intermédiaires, elle est d’une manière
générale en bronze.
La partie femelle sert à monter la retenue, le coude
d’alimentation et le pèse-bouche sur les bouches
d’incendie de 100 mm, elle est presque toujours en
alliage léger.
65/50 100/50
BSP 200.19
75
Raccord Y ❶ Raccord symétrique
❷
❶ de 50 mm et sa virole de
100 / 2 x 50 serrage
Il sert à alimenter par 2 tuyaux de 70 mm soit un engin en ❷ Robinet à boisseau ou
relais, soit une colonne sèche de 100 mm. à clapet avec volant de
manœuvre
❸ 2 tubulures, chacune
❸ comportant un raccord
❷
symétrique de 50
50/2 x 50 à robinets à boisseaux
❸ en alliage léger
❶ ❶ Raccord symétrique
❶
de 50 mm et sa virole de
❷
serrage
❶ Raccord AR de 100 mm
❷ Robinet à boisseau ou
❷ 2 tubulures munies chacune d'un raccord symétrique à clapet avec volant de
de 50 avec virole manœuvre
❸ Bouchon raccord DSP placé sur l’un des raccords et ❸ 2 tubulures, chacune
qui est enlevé lorsque les deux tubulures sont utilisées ❸ comportant un raccord
symétrique de 50
100 / 2 x 100
50/2 x 50 à robinets vannes
Il se monte sur un coude d’alimentation de 100 mm pour en alliage léger
alimenter un fourgon par une bouche d’incendie de 100 mm
100 / 2 x 50
très bien alimentée.
Elle se monte sur un tuyau de 110 mm. Elle sert à
► 3 tubulures munies
raccorder à un tuyau de 110 mm soit :
d'un raccord AR de 100 mm
► 2 tuyaux de 70 mm
► 2 divisions de 50/2 x 50
❶ ❸ ❶ Raccord AR de 100 mm
❷ 2 tubulures avec
2.2 RETENUE raccord symétrique avec
virole de 50 mm
C'est une pièce de ❸ Corps avec 2 robinets
jonction qui se monte sur ❷ vannes munis de volants,
une bouche d’incendie de ou de poignées pour les
100 mm. modèles à boisseaux
On peut y raccorder 2 gros 100 / 3 x 50
tuyaux ou 1 division et 1
gros tuyau. En alliage léger, elle permet l’alimentation de 3
établissements de 70 mm par une seule ligne de tuyaux
de 110 mm. 2 tubulures sont normalement utilisées. La
2.3 DIVISIONS
3e, gardée en réserve, donne au COS la possibilité de
faire face rapidement à une aggravation de la situation.
Simples à robinets vannes ou
boisseaux Ce type de division équipe les lignes de 110 mm des
fourgons.
50 / 2 x 50 ❶ Corps avec 3 robinets
vannes munis de volants,
En alliage léger (2,3 kg), elle se monte sur une retenue,
ou de poignées
un gros tuyau ou un raccord intermédiaire de 65/50 mm
pour être adaptée sur une colonne sèche et y raccorder ❷ Raccord AR de 100 mm
deux petits tuyaux. ❸ 3 tubulures avec
❶
raccord symétrique avec
Montée également sur au moins un des 2 dévidoirs de
virole de 50 mm
chaque engin-pompe, elle permet l’établissement de 2 ❸
grosses lances. ❷ Poignée de transport
en forme de « T »
(éventuellement).
BSP 200.19
Avec vannes purgeurs Après la manœuvre de remplacement d’une lance à
grande puissance par 1 ou 2 grosses lances, elle permet
50 / 2 x 50 avec robinets à boisseaux de maintenir la lance à grande puissance en attente.
Indispensables pour les établissements verticaux, les

vannes purgeurs permettent de vidanger l’eau restant ❶
dans le ou les tuyaux situés en amont, sans démonter
l’établissement en aval de la division.
Elles évitent ainsi que le personnel chargé de la
manœuvre ne soit aspergé. ❷
❶ Robinet à boisseau ou ❸
à clapet avec volant de
❶ manœuvre
❸ ❶ Raccord AR de 100 mm
❷ 2 tubulures, chacune
comportant un raccord ❷ 2 tubulures munies chacune :
symétrique de 50 mm ► 1 raccord symétrique de 50 mm avec ou sans virole
❸ Raccord symétrique ► 1 robinet vanne manœuvrable à l’aide d’un volant ou
❹ de 50 mm et sa virole de d’une poignée pour les modèles à boisseaux
❷ serrage
❸ Tubulure centrale munie :
❹ Petit robinet de
purge placé sur le côté ► d’un raccord A.R. sans virole
de chaque vanne et ► d’un robinet vanne manœuvré à l’aide :
diamétralement opposés
• d’une manivelle ou d’une poignée
entre-eux
• pour les modèles à boisseaux
50 / 2 x 50 avec robinets vannes
La division mixte 100/100/2 x 50 est montée à demeure à
En alliage léger, elle permet d’alimenter un établissement l’extrémité du premier tuyau de 110 mm des CA.
pendant que le porte-lance assure sa sécurité. Elle facilite Elle se trouve donc systématiquement à l’extrémité d’un
également la vidange de la partie verticale ou rampante établissement de tuyaux de 110 mm.
d’un établissement.
Son emploi se justifie quand une lance est établie : 2.4 COUDE D'ALIMENTATION
► sur une MEA Le coude d’alimentation de 100 mm en alliage léger sert
► à la partie supérieure d’un immeuble à brancher les tuyaux d’aspiration ou d’alimentation sur
une B.I. de 100 mm.
► d’une façon générale en un point dont l’accès
présente des difficultés particulières ❶ Sortie symétrique auto-
❷ étanche AR de 100 mm
❸ ❶ Robinets vannes
❶ ❷ Partie coudée
❷ 2 tubulures avec ❶
raccords de 50 mm ❸ Raccord KEYSER à
❹ vis papillon
❷ ❸ Poignée de
manœuvre
❹ Robinets purgeurs
❸
2.5 INJECTEUR
La division "pocket wide" équipe la ligne d'attaque
Appareil intercalé dans un établissement de tuyaux qui
100 / 100 / 2 x 50 permet sous une pression donnée (10 bars) d’incorporer
à l’eau la dose convenable d’émulseur.
En alliage léger, elle permet l’alimentation d’une lance à
grande puissance puis d’une ou de deux grosses lances ❶ ❶ Canne plongeuse
avec un seul établissement de 110 mm, sans interrompre
l’alimentation en eau. ❷ Vanne 1/4 de tour
Elle supprime l’emploi de l’étrangleur pour le

remplacement des tuyaux situés en aval, facilite les ❷
prolongements, diminue le temps nécessaire pour les
remplacements. Injecteur 500 litres SAVAS avec son flexible et sa canne plongeuse
BSP 200.19
77
L’eau en pression, animée d’une certaine vitesse dans
la traversée de l’injecteur, crée une dépression qui
provoque, par effet de succion la montée de l’émulseur
dans un tube plongeur relié à l’injecteur.
À son débouché dans le corps de l’injecteur, l’émulseur
est entraîné par l’eau et se mélange à elle.
eau eau + émulseur
émulseur
Principe de fonctionnement d’un injecteur
Le corps de l’injecteur et le raccord d’injection sont

pourvus à chaque extrémité, d’un raccord symétrique de
50 mm.
Sur le dessus de l’appareil, une flèche indique le sens
de montage (flexible canne plongeuse côté engin). Les
injecteurs doivent-être munis de chaque côté d’un tuyau
de 70 x 20 m permettant un minimum de perte de charge
et un mélange suffisant de la solution moussante.
Chaque injecteur permet le réglage du mélange par une
vanne 1/4 de tour indiquant les valeurs suivantes : 3 et
6 %.
Procéder au rinçage interne de l’injecteur et de la canne
plongeuse à la fin de leur utilisation.
Vanne 1/4 de tour Injecteur 400 litres Flèche pour sens de

PONS avec son montage
flexible et sa canne
plongeuse
Flèche pour sens

Vérifier que le robinet de montage
doseur n'est pas en
position « OFF ». Le
positionner sur une
graduation indiquant le
pourcentage d'aspiration
d'émulseur (de 1 % à 6 %).
Pression à l'entrée de
l'injecteur 10 bars. Injecteur 400 l POK®
BSP 200.19
TITRE 17 - MATÉRIELS ET OUTILS DIVERS
1. GÉNÉRALITÉS
L’ensemble de ces matériels permet :
► la mise en œuvre des moyens d’extinction
► d’assurer la protection des établissements ou du
personnel
2. DESCRIPTION
Plusieurs modèles existent en fonction des types d’engins d’incendie.
2.1 CL
CLÉ
ÉS Clé de fontainier
Elle permet l’ouverture

CLÉS DE BARRAGE des bouches d’arrosage.
Elle servent à manœuvrer
la bouche d’incendie et le
barrage sous tampon des Cles de serrage
bouches d’arrosage.
’e s t
!
oir C
bon
Seule la clé en fonte permet le soulèvement

à sav d’une plaque d’égout.
Clés de serrage et polycoises pour raccords de 20 à 100.
Clés pour poteau d'incendie

Clés polycoise
traverse
Elle sert principalement à compléter le serrage des
raccords et à ouvrir le couvercle des bouches d’incendie.
tige
évidements
carrés
Elle possède plusieurs dispositifs qui permettent :
Elles servent à :
► ouvrir et fermer le coffre
des poteaux d’incendie
équipés de ce dispositif
de protection
► l’ouvertureet la fermeture des coffres et des prises
► démonter et remonter
les bouchons d’incendie des colonnes sèches et des colonnes en
obturateurs de 100 mm charge (carré femelle de 12,5 mm)
et 65 mm ► leserrage des raccords et bouchons symétriques de
► manœuvrer le carré du
20 à 100 mm
régulateur du poteau ► la commande prioritaire des ascenseurs dans les
d’incendie immeubles d’habitation de la 4e famille et les I.G.H.
(carré mâle en tronc de pyramide de 5 à 8 mm de côté)
’e s t
!
oir C
La traverse de la clé, avec

bon
► l’ouverture
des fenêtres à bascule équipant de
à sav son extrémité recourbée nombreux bâtiments modernes (triangle mâle)
munie d’un crochet, peut
servir à compléter le serrage ► la fermeture des coffrets à gaz, l’ouverture des portes
des raccords (pèse-bouche avec d’intérieur sans bec de canne
raccord intermédiaire, pèse-poteau,
etc.). ► l’ouverture des dispositifs de protection des poteaux-
relais installés dans les ensembles sur dalles
BSP 200.19
79
Crépines d'aspiration Étrangleur
Les crépines servent à empêcher l’introduction de corps L’étrangleur permet d’arrêter momentanément l’eau dans
solides dans les tuyaux d’aspiration. les tuyaux de 70 mm sans avoir besoin de fermer ni la
retenue, ni la bouche, ni la sortie de refoulement.
Les crépines pour motopompes portatives sont munies
de raccords symétriques de 50 mm. Il est surtout employé lorsque les établissements ont une
grande longueur.
Les crépines des autres engins sont munies d’un raccord
de 65 mm pour les PSE ou 100 mm pour les autres engins ❶ Vis avec son côté
ou MPR. Elles comportent 1 ou 2 anneaux d’accrochage mobile
de la commande. ❶
❷ Patin
Il en existe plusieurs modèles : ❹
❸ Étrier avec son côté
► crépine LAVERGNE ❷ mobile
❸
► crépine à clapet Étrangleur de 70 mm ❹ Presse
► crépine flottante
Seau pompe
► crépines pour aspiraux :
Cet appareil est constitué par l’assemblage fixe d’un
seau et d’une pompe à main. Il est utilisé pour éteindre
les feux de conduits, les feux de planchers, de cloisons.
La pompe peut être munie d’un dispositif de pulvérisation
pour l’extinction des feux de cheminée.
❶ Pompe ❸ Seau
❷ Dispositif de ❹ Tuyau de
❶
pulvérisation refoulement
qui se compose terminé par
100 mm ancien modèle 100 mm nouveau modèle d’un tube un raccord
métallique, ❷ à montage
portant à une instantané,
extrémité un partie mâle
demi-raccord formant orifice
à montage de 5 mm
instantané
partie femelle; à
l’autre extrémité
est fixé l’orifice ❹
pulvérisateur
monté sur ❸
65 mm ancien modèle 50 mm nouveau modèle
un flexible
permettant de
Obturateurs
diriger le jet
Les obturateurs servent à aveugler les fuites sur les
tuyaux. Crochets d'amarre réglable
Il est utilisé pour amarrer les tuyaux de tous diamètres et
principalement des établissements verticaux.
Un crochet d’amarre est placé à demeure sur la ligne
d'attaque (L.A.).
Il existe un seul type d'obturateur pour tuyaux de 45 mm, Les échelles sont munies de 2 crochets d’amarre.
70 mm et 110 mm.
❶ Crochet métallique
Ils sont constitués d’une bande « d’auto-agrippant » de 5 cm
de large sur 50 cm de long. ❷ ❷ Sangle en tuyau de
45 cm de long
❶
❸ ❸ Pièce coulissante de
serrage
BSP 200.19
Courroie d'amarre Dispositif d'identification
Elle sert principalement à amarrer les établissements. Ces matériels sont placés en dotation collective dans
❶ Boucle à griffes les unités. Chaque ceinturon et longe portent un numéro
d’EPI afin de permettre une traçabilité permanente.
❷ ❷ Sangle tressée :
Les EPA sont dotées de 3 ceinturons et de 2 longes
• L = 1,20 m et les EPAN de 4 ceinturons et 3 longes, les BEA de 5
❶ • l : 3 cm ceinturons et 5 longes.
• épaisseur = 3 mm
Ligne Guide
Ceinturon d'intervention et longe de
D’une longueur de 50 m,
maintien pour MEA « la ligne guide » est équipée
Le ceinturon d’intervention disponible en 3 tailles et la de plusieurs groupes d’olives
longe de maintien au travail sont des équipements de luminescentes, disposés
protection individuelle de la 3e catégorie. sur toute sa longueur. Elles
permettent de donner un repère
Ils sont destinés à maintenir en toute sécurité l’utilisateur de direction.
à son poste de travail (maintien au travail sur les échelons
de l’échelle aérienne ou dans la nacelle). cf. BSP 200.11
La longe permet d’évoluer dans une zone de travail de Liaison personnelle

60 cm environ de rayon autour du porteur.
La « liaison personnelle »
est constituée d’une sangle de
1.25 m de long, non extensible,
et de 2 mousquetons fixés
chacun à une extrémité.
cf. BSP 200.11
Tableau de gestion des

reconnaissances (TGR)
En dotation dans chaque

engin-pompe, le TGR fait
partie des matériels de base
Le ceinturon d’intervention est constitué des éléments à emporter sur feu.
suivants :
Il est systématiquement
► 1 dosseret de confort renseigné pour toute
► 1 sangle de maintien et de réglage intervention nécessitant
l’engagement de binômes en
► 1 dispositif de fermeture indémontable reconnaissance.
► 2 dispositifs de réglage Il est amené au niveau du premier point d’accès, puis
► 3 éléments d’accrochage le cas échéant, sur ordre du COS, vers un autre point
d’accès désigné.
► 1 élément de visualisation de nuit rétro réfléchissant
cf. BSP 200.11
► 1 longe de maintien au travail équipée de 2
connecteurs et 1 gaine coulissante de protection
Dispositif de franchissement de
► 1 dispositif de traçabilité et d’identification du ceinturon
tuyaux (DFT)
longe de maintien Ces matériels sont utilisés pour permettre de franchir

les tuyaux sans les détériorer, aux endroits où les
connecteurs et gaine
coulissante établissements coupent les voies de circulation.
dispositif de fermeture
indémontable éléments
dosseret réfléchissant
éléments
dispositifs d'accrochage Existes en 2 modèles composés chacun de 3 éléments permettant le
de réglage sangle de maintien passage de tuyaux de 70 et 110 mm).
et de réglage
BSP 200.19
81
Projecteur portatif Écope
Lampe rechargeable Réceptacle en acier, dont

« Fire Vulcan » la forme permet d’enlever
en petite quantité l’eau d’un
Elle est équipée d’une local inondé.
puissante ampoule LED C4
pour éclairer la zone dans Faubert
laquelle évolue le pompier
et de 2 Leds bleues ultra Matériel confectionné pour
lumineuses sur l’arrière afin délimiter ou diriger un flux
d’être visible des autres. d’eau afin de protéger la
zone non sinistrée.
Projecteur autonome K9 Paire de bottes cuissardes
Il est équipé d’un De taille 43 à 44 et d’une

phare de 30 leds hauteur de 82 cm, elles sont
d’une puissance utilisées pour cheminer
de 30 watts pour dans un espace rempli
éclairer la zone de d’eau notamment lors de
travail. Il peut être fuite d’eau importante.
utilisé à une hauteur
comprise entre 0,82 m Raclettes pour feu de cheminée
et 1,8 m.
Matériel léger et très
maniable munie d’une
poignée, d’une tige et d’un
rabat. Cet outil est utilisé
Bâches
lors des feux de cheminée
Il existe 2 modèles de pour retirer les matériaux
bâches plastiques (petit et en ignition du foyer
grand modèle). entreposés dans l’âtre.
En matière polyester, elles

sont soit :
► rouges et mesurent 3 m
de large, 4 m de long
(PM)
► bleues et mesurent 4
m de large, 6 m de long
(GM)
Elles permettent le bâchage de toitures endommagées,
la protection de machines, de matériels informatiques de
meubles ou d’œuvres d’art.
Elles sont munies d’œillets permettant de les fixer.
Civière souple
Constituée de toile et
munie de poignées de
transport, elle sert à
transporter ponctuellement
une victime pour permettre
son évacuation.
BSP 200.19
3. UTILISATION
2.1 CLÉS 2.3 OBTURATEUR

Cf. BSP 200.10
Clé de barrages
’e s t
! Le tuyau de 45
oir C
bon
à sav mm étant d’une
Coiffer le carré de l’appareil circonférence plus
à manœuvrer et tourner à faible, il est nécessaire
droite ou à gauche suivant d’effectuer un demi-tour à la
le cas. bande d’auto-agrippant en
fin de course pour assurer
Pour soulever une plaque de regard d’égout (clé de un accrochage satisfaisant.
barrage en fonte) :
❶ 2.4 SEAU POMPE
Engager la traverse dans le ❶

trou de la plaque.
Faire effort pour tirer vers soi

en soulevant et en tournant
Maintenir le seau en plaçant le pied dans
la plaque.
l’évidement aménagé à la partie basse du corps.
❷
2.2 CRÉPINES
Les crépines doivent être correctement fixées (serrage et
amarrage) et suffisamment immergées pour éviter toute
prise d’air. Il faut toutefois éviter un enfoncement trop
important (vase).
Saisir la poignée de la pompe, actionner le piston
et diriger le jet sur le foyer.
Assurer une surveillance régulière pour éviter toute

obstruction.
BSP 200.19
83
2.5 ÉTRANGLEUR 2.6 CROCHET D'AMARRE RÉGLABLE
POUR TUYAUX
❶
Cf. au BSP 200.10
Abattre le côté mobile

❷
Entourer le tuyau (vide ou plein) à amarrer puis

introduire le crochet dans la pièce coulissante et
serrer la sangle
❷
Engager le tuyau dans la presse et relever le côté

mobile
❸
Accrocher l’accessoire à un échelon ou à une

partie horizontale de faible largeur en soulevant
légèrement le tuyau pour faciliter l’opération
2.7 COURROIE D'AMARRE
Maintenir l’étrangleur en position en plaçant

le pied sur le patin
❹
Tourner la manivelle pour comprimer le tuyau

’e s t
! Avoir soin de placer le tuyau à étrangler
oir C
bon
à sav dans l’axe de la presse pour éviter qu’il ne

soit détérioré. S’assurer également que le
côté mobile est enclenché correctement pour
ne pas fausser l’étrier. Emportée par le personnel, elle sert à amarrer tout type
d’établissement
BSP 200.19
2.8 CEINTURON D'INTERVENTION ’e s t
ET LONGE DE MAINTIEN POUR MEA
!
oir C
bon
Ce ceinturon ne
remplace pas la
à sav
Le personnel de l’échelle procède au choix et au réglage mise en place du
du ceinturon le plus adapté à sa taille lors de la vérification LSPCC notamment pour les
du matériel. passages de vide.
2.9 DISPOSITIF DE
FRANCHISSEMENT DE TUYAUX
Disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la
chaussée.
Il passe la longe de maintien autour d’un échelon

et attache les 2 mousquetons de la longe de
maintien sur 1 ou 2 anneaux du ceinturon
❷
Placer les éléments et régler leur écartement en

fonction de la voie des véhicules
2.10 BÂCHES
Pour éviter les détériorations, les bâches doivent être
Le point d’amarrage de la longe de maintien doit manipulées avec soin. Il est interdit de les traîner et de
se situer légèrement au-dessus du niveau du les jeter sur le sol.
ceinturon
La longe de maintien est accrochée en permanence
au ceinturon d’intervention, de préférence dans le dos.
Il est interdit de réaliser un nœud sur la corde de la
longe de maintien.
L’utilisation du ceinturon d’intervention muni de la longe
de maintien au travail est obligatoire pour toutes les
manœuvres pratiquées sur les échelles aériennes.
Enlever les clous sur les charpentes avant la mise en

place des bâches.
Ne pas exposer les bâches sur des bords tranchants ou
sur des pièces saillantes qui pourraient les détériorer.
Ne pas les faire reposer sur des parties brûlantes et
éviter leur contact avec des produits chimiques.
Dans l’EPAN et le BEA, les 2 ou 3 utilisateurs doivent

obligatoirement connecter leur longe de maintien aux
crochets prévus à cet effet dans le panier ou dans la
nacelle.
BSP 200.19
85
2.11 CIVIÈRE SOUPLE 2.12 PROJECTEUR PORTATIF
Installer la victime sur la civière en la plaçant au centre L’interrupteur à bascule permet de passer rapidement
de la toile et assurer son transport en prenant toutes d’un mode stroboscopique à un mode continu pour
les précautions nécessaires lors de son relevage. accroitre la visibilité sur les lieux d’un incendie ou d’un
accident ou pour émettre un signal de détresse.
2.11 FAUBERT
Projecteur autonome K9
Avant son utilisation, le faubert doit absolument être
trempé dans l’eau pour que son efficacité soit optimale.
S’il est nécessaire d’utiliser plusieurs fauberts
juxtaposés, s’assurer des bons chevauchements entre
eux pour éviter tout passage d’eau.
Il peut-être utilisé de deux

façons-portable et travail
sur trépied-avec une
puissance de réglage de
6 niveaux. Sa puissance
permet d’identifier
facilement un point
d’accès.
4. VÉRIFICATION
3.1 CLÉS ’e s t
! Aucun démontage ne doit être effectué par
oir C
bon
L’état général de la clé et notamment l’articulation. à sav les utilisateurs. Lubrifier légèrement la tige
du piston.
3.2 CRÉPINES
La présence et l’état des joints et des tenons. 3.6 CROCHET D'AMARRE RÉGLABLE
3.3 OBTURATEUR État des rivets de fixation.
L’état du velcro et de son attache.

3.7COURROIE
3.7COURROIE D'AMARRE
3.4 ÉTRANGLEUR État de la sangle tressée, de la boucle et de son attache.
L’état de la tige filetée et de la manivelle.
3.8 DISPOSITIF DE
3.5 SEAU POMPE FRANCHISSEMENT DES TUYAUX
Le bon coulissement du piston et de la sortie du jet d’eau État des emboîtements.
à l’extrémité du dispositif de pulvérisation.
BSP 200.19
3.9 BÂCHES ET CIVIÈRES SOUPLE 3.11 PROJECTEUR PORTATIF
Avant et après chaque utilisation, vérifier l’absence de ► àpile : vérifier avant chaque utilisation l’état général
déchirure ou de coupure de la toile ou des poignées de de la lampe et l’intensité de l’éclairage
transport.
► rechargeable antidéflagrant : Lorsque la charge
restante estimée est de 1 à 2 heures, la lumière
3.10 CEINTURON D'INTERVENTION clignote à intervalles de 15 secondes
ET LONGE DE MAINTIEN POUR
ECHELLES
Ces EPI sont contrôlés :
► à la prise de garde par les utilisateurs
► annuellement par le référent SSH de l’unité
► lors des revues effectuées par le SSH
Le ceinturon et la longe sont immédiatement retirés de
l’échelle et renvoyés au SSH dans les cas suivants :
► arrêt brutal suite à une chute
► parties brûlées ou fondues
► contact avec des produits caustiques ou avec des
hydrocarbures
► présence de coupures
► partie du ceinturon décousue
► usure des repères (en fil de couleur) de la longe
► mauvais fonctionnement du dispositif de fermeture
du ceinturon et/ou des connecteurs de la longe
5. ENTRETIEN
4.1 CEINTURON D'INTERVENTION

ET LONGE DE MAINTIEN POUR
ÉCHELLES
Le ceinturon et la longe sont nettoyés à l’eau savonneuse
après utilisation, si nécessaire.
L’emploi d’eau sous haute pression est proscrit.
Le système de fermeture du ceinturon peut être
légèrement huilé une fois par mois.
Les pièces métalliques peuvent être nettoyées par
soufflage d’air comprimé, mais ne sont pas graissées.
Ces équipements doivent être séchés, rangés ou stockés
dans un endroit sec, ventilé, et à l’abri de la lumière.
4.2 PROJECTEUR PORTATIF

Aucun démontage n’est autorisé. Lors d’un dysfonction-
nement le projecteur est envoyé à l’échange aux ST.
4.3 BÂCHES
Après usage, les bâches doivent être lavées à l’eau
savonneuse, brossées et séchées à l’air libre.
Les bâches déchirées ou coupées sont échangées aux ST.
BSP 200.19
87
BSP 200.19
TITRE 18 - CLÉS À GAZ
1. GÉNÉRALITÉS
Cette clé adaptable sert à assurer le barrage des
conduites alimentées en gaz possédant un robinet
équipé d’un carré de manœuvre de 14 à 50 mm. Elle
équipe tous les engins-pompe.
2. DESCRIPTION
D’un poids de 9 kg environ, elle mesure 1.40 m de
hauteur.
Elle possède, à sa partie inférieure, des mors permettant
l’adaptation au carré de manœuvre et à sa partie
supérieure, un bouton moleté permettant l’ouverture ou
la fermeture de ces mors.
3. UTILISATION
Après avoir accédé au carré de manœuvre du robinet
de gaz, agir sur le bouton moleté afin de permettre
l’ouverture des mors à la dimension correspondante
au carré. Placer la clé sur ce dernier et la tourner
généralement dans le sens des aiguilles d’une montre
(sauf exception mentionnée sur le coffret).
Après la fermeture, retirer la clé et mettre en place
l’étiquette adéquate ou inscrire la mention « Gaz barré »
à proximité. Ensuite, il faut rendre compte au demandeur
de la réalisation du barrage.
4. VÉRIFICATION
À la prise de garde, s’assurer de la présence et du bon
fonctionnement de la clé.
5. ENTRETIEN
Après chaque utilisation, assurer son nettoyage et
vérifier le bon fonctionnement du système d’ouverture et
de fermeture des mors.
BSP 200.19
89
BSP 200.19
TITRE 19 - MATÉRIELS DE DÉBLAI ET
D'OPÉRATIONS DIVERSES
1. GÉNÉRALITÉS
Ces matériels sont principalement utilisés pour réaliser
le déblai ou assurer des opérations diverses tels que les
reconnaissances, le dégarnissage, le forcement…
2. DESCRIPTION
2.1 OUTIL DE FORCEMENT ET DE 2.3 PETITE PINCE ET SA GAINE

DÉBLAI (OFD) ET SA GAINE
Elle se compose d’une tige se terminant d’un côté en
Cet outil fait office de hache, biseau et de l’autre côté en pied de biche à 2 pattes.
marteau, arrache-clous et
pince.
Il est équipé d’une dragonne
pour fixation au poignet. Le
manche est recouvert d’une
gaine isolante.
❶ Gaine isolante
❷ Dragonne
❷ Longueur (cm) 60
Largeur (cm) 1,8
Longueur (cm) 45
Poids (kg) 1,150
❶ Poids (kg) 1
2.4 GRANDE PINCE
2.2 OUTILS BRISE-VITRE (FLÉAU)
Elle se compose d’une tige se terminant d’un côté en
Cet outil est un matériel de forcement en dotation dans biseau et de l’autre côté en pied de biche.
tous les MEA.
L’outil en forme de béquille est constitué des éléments
suivants : Longueur (m) 1,5
❶ Chaîne et sa masse qui permettent d’effectuer le Largeur (cm) 3
bris de vitre Poids (kg) 8,2
❷ Pic qui permet de compléter le bris
2.5 COUPE BOULON
❸ Poignée et bras soudés qui permettent un bon
maintien pour une manœuvre efficace
Il se compose de 2 bras, protégés par une bande en
❹ Sangle de portage qui facilite le transport du caoutchouc, articulés autour d’un axe et possédant 2
matériel mâchoires de coupe à son extrémité pouvant assurer
une coupe jusqu’à 20 mm.
❷
❹
❶
Longueur (cm) de 4,5 à 10,5
❸ Poids (kg) 8,5
Son portage se réalise avec la chaîne rentrée.
Longueur réployée (m) 1,22

Longueur déployée (m) 1,71
Poids (kg) 3,1
BSP 200.19
91
2.6 GAFFE 2.11 FOURCHE DROITE ET FOURCHE
RECOURBÉE
Elle se compose d’une perche de 2 éléments prolongée
d’une ferrure à double crochets. Elles se composent d’une fourche adaptée à son
utilisation montée sur un manche en bois.
2.12 PELLE DE TERRASSIER

Longueur (m) 3,5 ou 4
Elle se compose d’un élément en acier en forme de col
de cygne muni d’un manche en bois.
2.7 PIC DE DÉGARNISSAGE
Il se compose d’un élément

en acier en forme de pic
muni d’un crochet monté
sur un manche en bois.
2.8 MERLIN
2.13 MASSETTE ET CISEAU DE
Il se compose d’un TROUÉE
manche en fibre de verre
anti-vibration. Elle se compose d’un
Poids (kg) 4 manche en bois munie
d’une partie en fer
accompagnée de son
2.9 HACHE ET HACHETTE ustensile de coupe.
Elles se composent d’un Poids (kg) 1,2

fer avec pic tranchant et
d’un élément de coupe en 2.14 SCIE À BUCHE
acier fixé sur un manche
en bois. Elle se compose d’une lame métallique à dents montée
La hache : sur une armature métallique ou en plastique.
Longueur (cm) 85
Largeur (cm) 37
Poids (kg) 2,2 Lame (cm) 76
La hachette se trouve dans
une gaine de protection.
2.15 CORDAGE DE MANUTENTION
2.10 PIOCHE DE TERRASSIER
Il se compose d’un assemblage de fibres en
Elle se compose d’un socle tranchant et perforant polypropylène de couleur noire présentant une
monté sur un manche en bois. résistance à la rupture de 3 Tonnes.
BSP 200.19
3. UTILISATION
3.1 OUTIL BRISE-VITRE (FLEAU) 3.8 MASSE

Il constitue le moyen le plus adapté pour assurer un bris Elle est utilisée pour enfoncer une porte, faire des trouées
de vitre ou de glace permettant une pénétration, une dans un mur ou un plancher, enfoncer un piquet ou une
attaque de lance ou le désenfumage d’un volume avec fiche.
un maximum de sécurité pour les intervenants.
La structure de l’échelle aérienne, le panier de l’EPAN 3.9 HACHE
ou la nacelle du BEA doivent être développés à environ
1,50 m du point à atteindre. Elle sert à couper les pièces de bois importantes
(charpente, poutre, solives, etc.) à faire des trouées, à
L’intervenant se positionne de façon à ne pas s’exposer soulever des lames de parquet et de revêtement divers,
au danger et s’amarre. éventuellement à forcer une porte.
La mise en œuvre est détaillé dans la NT N° 87/ST du
07/10/2009. 3.10 HACHETTE ET SON ÉTUI
3.2 OUTIL DE FORCEMENT ET DE Elle sert à couper les pièces de menuiserie, à soulever
des revêtements divers, à faire des trouées, à dégarnir
DÉBLAI (OFD) ET SA GAINE des murs ou des pièces en bois, à briser des vitrages
épais.
Il permet de réaliser des forcements aisés par percussion,
de dégarnir ou de mâter des canalisations de plomb.
3.11 PIOCHE DE TERRASSIER
Il peut être utilisé pour la désincarcération.
Elle sert à creuser un sol meuble, trancher ou perforer
3.3 PETITE PINCE ET SA GAINE divers matériaux.
Elle sert à forcer les portes, briser des vitres ou écarter 3.12 FOURCHE DROITE, FOURCHE
des pièces métalliques. RECOURBÉE ET PELLE DE
Elle est portée en bandoulière dans une gaine. TERRASSIER
3.4 GRANDE PINCE Elles servent à ramasser divers éléments notamment

ceux provenant du déblai.
Elle sert à forcer les portes, faire des trouées, soulever,
riper ou déplacer des masses pesantes. 3.13 MASSETTE ET CISEAU DE
TROUÉE
3.5 COUPE BOULON
Ils servent à perforer ou à découper des matériaux.
Il sert à couper des boulons ou des barres en fer rondes
d’un diamètre n’excédant pas 20 mm. 3.14 SCIE À BUCHE
3.6 GAFFE Elle sert à couper des éléments en bois.
Elle sert à faire tomber les gravats ou les matériaux en 3.15 CORDAGE DE MANUTENTION
équilibre instable par exemple faux plafonds, à effectuer
des recherches dans les puits, nappes d’eau, excavations Il sert à assurer l’amarrage d’éléments divers.
et à repêcher en cours d’eau.
3.7 PIC DE DÉGARNISSAGE

Il sert à réaliser des ouvertures situées généralement en
partie haute et à repêcher en cours d’eau.
4. VÉRIFICATION
À la prise de garde, vérifier l’état général du matériel.
Le contrôle de l’état du matériel doit se réaliser aussi
bien à la fin qu’au début de chaque utilisation.
BSP 200.19
93
5. ENTRETIEN
Ces outils ainsi que leur protection doivent être maintenus
en parfait état de propreté. Les parties métalliques de
certains outils doivent être protégés d’une fine pellicule
d’huile.
Pour le cordage de manutention, s’assurer de l’absence
de coupure, d’usure et de nœud.
BSP 200.19
TITRE 20 - DÉFINITIONS
DANS CE CHAPITRE SONT REGROUPÉES TOUTES LES DÉFINITIONS

DES BSP 200.10 À 200.19.
ARI EN POSITION D’ATTENTE : COMBUSTION :
Après avoir effectué le contrôle croisé des EPI, l’ARI est Combinaison d’un corps combustible avec un corps
dit en « position d’attente » lorsque le micro régulateur est comburant en présence d’une énergie d’activation. Elle
encliqueté, le masque non coiffé et la bouteille fermée. s'effectue uniquement en phase gazeuse. La combustion
s’accompagne d’un dégagement de chaleur accompagné
ASSÈCHEMENT : d’une émission de flammes et/ou de fumées.
Opération qui consiste à rendre un sol dans son état CONDUCTION :
initial en enlevant un liquide par un moyen manuel ou
mécanique. Phénomène de transmission de chaleur au sein même
d'un matériau.
BACKDRAFT :
CONFINEMENT :
Il s’agit de l’explosion, lors de l’apport
d’air, des fumées et des gaz combustibles Opération visant à ordonner à des personnes de se
accumulés dans le volume, si celui est clos.* maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant
Définition GNR et BSP 118.1 à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.
BALISAGE : CONVECTION :
Ensemble des mesures prises pour marquer et repérer Phénomène de transport de chaleur par le mouvement
un itinéraire ou une zone. ascendant d’un fluide.
BINÔME D’ATTAQUE : DÉBLAI :
Équipe de 2 sapeurs-pompiers composée d’un chef et Opération qui consiste à déplacer les décombres et les
d’un servant ayant les fonctions de porte-lance et de objets qui pourraient cacher des foyers pour en achever
double porte-lance. l’extinction et écarter tout risque de reprise de feu. Le
déblai peut être mené conjointement à l’attaque pour
BINÔME DE RECONNAISSANCE : faciliter l’extinction.
Composé d’un chef et d’un servant, il est chargé de la DÉGARNISSAGE :
conduite de la reconnaissance.Il peut être constitué :
• cas général : d’une équipe organique Opération qui consiste à gratter les éléments de
• cas particulier : d’une équipe de circonstance construction, murs, poutres et planchers pour en retirer
la couche de résidus de combustion afin de s’assurer
BINÔME DE SÉCURITE : de l’extinction au cœur du matériau et de prévenir une
reprise de feu.
Composé d’un chef et d’un servant, il est en mesure
d’intervenir sans délai au profit du binôme engagé en DÉSENFUMAGE MÉCANIQUE :
« reconnaissance d’attaque » ou en « reconnaissance
périphérique ». Il peut être constitué : Terme de prévention désignant les dispositifs initialement
prévus par les dispositions constructives permettant
• cas général : d’une équipe organique
l’évacuation rapide des fumées et gaz chauds au cours
• cas particulier : d’une équipe de circonstance d’un sinistre. Il est éventuellement asservi à la détection
BINÔME PORTEUR DE L’ARI : automatique incendie.
Un binôme porteur de l’ARI ne coiffe pas le masque. DOUBLE PORTE-LANCE :
BINÔME SOUS ARI : Second élément du binôme d’attaque désigné pour

faciliter et aider le porte-lance à la manœuvre de la lance
Un binôme sous ARI a le masque coiffé. et à la progression de l’établissement.
COMBURANT : ÉNERGIE D’ACTIVATION :
Corps dont la nature chimique et la présence permettent Source de chaleur nécessaire pour activer une
à un corps de brûler. combustion.
COMBUSTIBLE :
Corps solide, liquide ou gazeux, susceptible de brûler.
BSP 200.19
95
ÉPUISEMENT : FUMÉES :
Opération qui consiste à évacuer par un moyen Particules visibles solides et/ou liquides, en suspension
mécanique une quantité importante de liquide répandue dans les gaz résultant d’une combustion et/ou d’une
accidentellement ou pas. pyrolyse. Le plus souvent, les fumées d’incendie
comportent des particules de carbone imbrulées
ÉQUIPE DE CIRCONSTANCE : entrainées par les courants de tirage.
Toute équipe constituée d’un gradé et d’un sapeur. INCENDIE :
ÉQUIPE ORGANIQUE : Feu violent qui échappe au contrôle et à la maîtrise de
l’homme dans l’espace et dans le temps.
Équipe d’un engin-pompe.
INERTAGE :
ÉTAIEMENT :
Conséquence d'une action du binôme d’attaque destinée
Opération qui consiste à soutenir un bâtiment ou certains
à rendre inoffensif le plafond de fumées par impulsion ou
de ses éléments au moyen d’étais, pour empêcher son
par la technique du crayonnage.
effondrement.
INONDATION :
ENTRANT :
Écoulement important d’eau envahissant plusieurs locaux
Ouverture du contenant permettant l’arrivée d’air frais.
ou étages, suite à une cause naturelle ou accidentelle.
Dans le cadre de la « ventilation opérationnelle », l’entrant
correspond à l’emplacement où se situe le ventilateur. LIGNE DE VIE :
ÉVACUATION : Composée de la ligne guide et de la liaison personnelle,
la ligne de vie permet au binôme engagé en
Opération visant à ordonner préventivement à des
« reconnaissance d’attaque » et éventuellement en
personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre
« reconnaissance périphérique » de rester indissociable,
de sécurité, au besoin en les accompagnant, afin qu’elles
de s’orienter en direction, et de conserver un lien avec
ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger
l’extérieur.
évolutif.
LIMITE INFÉRIEURE D’INFLAMMABILITÉ (LII) ou
EXUTOIRE :
D’EXPLOSIBILITÉ (LIE) :
Terme utilisé en prévention qui correspond au dispositif
On appelle LII ou LIE d’un mélange, la concentration
d’évacuation de fumées et de chaleur intégré dans un
minimale du combustible dans l’air en dessous de
élément de construction séparant l’intérieur du bâtiment
laquelle la combustion ne peut ni s’entretenir ni se
de l’extérieur. Selon les circonstances il peut faire office
propager. Les valeurs des limites s’expriment en % des
de « sortant » ou « d’ouvrant ».
vapeurs du produit dans l’air.
FEU DE CONTENANTS :
LIMITE SUPÉRIEURE D’INFLAMMABILITÉ (LSI) ou
Feu de locaux (appartement, bureau, cave, magasin, D’EXPLOSIBILITÉ (LSE) :
parc de stationnement...), ou d’éléments constitutif de
On appelle LSI ou LSE d’un mélange, la concentration
bâtiment (cage d’escalier, mur, gaine, terrasse...).
maximale du combustible dans l’air au dessus de laquelle
FLAMME : la combustion ne peut ni s’entretenir ni se propager. Les
valeurs des limites s’expriment en % des vapeurs du
Manifestation visible de la combustion caractérisée par produit dans l’air.
une émission de chaleur et de lumière.
MISE EN SÉCURITÉ :
FLASH-OVER :
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une
Il s’agit d’un embrasement généralisé et instantané personne menacée par un danger auquel elle ne peut se
des matériaux combustibles présents dans le soustraire d’elle-même.
volume, si celui-ci est partiellement ouvert.*
Définition GNR et BSP 118.1. MOYEN ÉLÉVATEUR AÉRIEN (MEA) :
FUITE D'EAU : On entend par moyen élévateur aérien (MEA) les échelles
motorisées (EPA, EPSA, EPAN) et les bras élévateurs
Écoulement anormal d’eau sur une surface relativement articulés (BEA).
réduite dans un ou plusieurs locaux.
PHASE D’ATTAQUE :
Moment à partir duquel un binôme muni du moyen

d’extinction adapté procède à l’attaque du sinistre.
BSP 200.19
PLAFOND DE FUMÉES : RAYONNEMENT :
Couches successives de fumées et de gaz Phénomène de transmission de chaleur par ondes

potentiellement inflammables, accumulées en partie électromagnétiques émises dans toutes les directions
haute d’un contenant. par un corps chauffé.
PLAGE D’EXPLOSIBILITÉ : RECONNAISSANCE À VUE :
Intervalle compris entre la LIE et le LSE dans lequel la Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission
concentration du mélange gazeux dans l’air ambiant de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre
explose en présence d’une énergie d’activation. afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de
garde, dans des conditions d’engagement n’entamant
PLAGE D’INFLAMMABILITÉ : pas ses capacités de résistance et d’endurance physique,
il s’agit d’une reconnaissance à vue.
Intervalle compris entre la LII et la LSI dans lequel la
concentration du mélange gazeux dans l’air ambiant RECONNAISSANCE D’ATTAQUE :
brule en présence d’une énergie d’activation.
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de
POINT D’ATTAQUE : reconnaissance où les conditions d’engagement sont
pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité
Désigné initialement par le chef d’agrès, le point d’attaque
immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de
est l’emplacement du porte-lance à partir duquel il
conditions de progression particulièrement éprouvantes,
procède à l’attaque du sinistre. Le point d’attaque, qui
il s’agit d’une reconnaissance d’attaque.
peut varier au cours du sinistre, est choisi de manière
à pouvoir attaquer le foyer principal et/ou couper les RECONNAISSANCE PÉRIPHÉRIQUE :
propagations.
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission
POINT D’AUTO-INFLAMMATION : de reconnaissance où les conditions d’engagement
supportables n’entament que modérément ses capacités
Température à laquelle un mélange gazeux combustible
de résistance et d’endurance physique, il s’agit d’une
peut s’enflammer spontanément du fait de sa chaleur
reconnaissance périphérique.
sans la présence de flamme ou d’étincelle. On parle
aussi de « point d’auto-ignition » ou de « point d’auto- RELÈVE :
combustion ».
Remplacement d’un détachement engagé dans
POINT ÉCLAIR : l’accomplissement d’une mission depuis un certain
temps par un autre détachement apte à poursuivre la
Température minimale à laquelle un matériau combustible
même mission.
émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air
un mélange gazeux dont l’inflammation se produit au RELÈVE D’ATTAQUE :
contact d’une énergie d’activation et s'éteint au retrait de
celle-ci. Phase au cours de laquelle un binôme est désigné pour
relever un binôme engagé en phase d’attaque afin de
POINT FEU : poursuivre la mission.
Quelques degrés au-dessus du point éclair les gaz ROLL-OVER :
s'enflamment au contact de l'énergie d'activation et se
maintiennent au retrait de celle-ci. Langue de feu et/ou rouleau de flammes apparaissant
dans le plafond de fumées en partie haute d’un feu de
PORTE-LANCE : contenant en lien direct avec le foyer d’origine.
Premier élément du binôme d’attaque désigné pour RONDE :
manœuvrer la lance.
Opération programmée qui consiste à poursuivre par
PROTECTION : intermittence le service de surveillance, à chaque fois
que le COS le juge nécessaire, notamment à l’issue des
Opération qui consiste à limiter le plus possible les
grands feux, d’opérations délicates ou en présence de
dégâts occasionnés par les eaux d’extinction, la chaleur
lieux complexes et imbriqués.
et les fumées lors d’un incendie puis à protéger les
biens d’intempéries extérieures. Pour être efficace, la SAUVETAGE :
protection est mise en œuvre le plus tôt possible.
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une
PYROLYSE : personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une
mort certaine.
Processus de dégradation irréversible de la matière sous
l’effet de la chaleur avec ou sans présence de comburant.
BSP 200.19
97
SIGNAL D’ALERTE : TROUÉE :
Transmis sur ordre et sous la responsabilité du COS Ouverture pratiquée dans un mur ou un plancher au
quand la situation évolue défavorablement pour les cours d’une intervention, destinée selon les cas à
équipes engagées en reconnaissance, le « signal d’alerte » atteindre directement le foyer, à évacuer les fumées et
permet de désengager rapidement toutes les équipes. les gaz chauds.
Il se compose de 2 séries de signaux successifs : VENTILATION D’ATTAQUE :
❶ émission sur le ou les canaux tactiques utilisés du
C’est l’effet « offensif » de la ventilation opérationnelle
message « Alerte repli, alerte repli, alerte repli »
qui consiste à créer un tirage favorable aux porte-lances.
❷ mise en œuvre de l’ensemble des moyens
sonores disponibles sur le site de l’intervention (corne VENTILATION DE PROTECTION :
de brume, sirène de porte-voix, sifflet) pendant la
C’est l’effet « défensif » de la ventilation opérationnelle,
durée d’une minute jusqu’au retour effectif de tous les
qui consiste à mettre un compartiment en surpression
binômes alertés.
afin de le protéger des fumées et des gaz chauds.
SORTANT :
VENTILATION MÉCANIQUE :
Ouverture(s) située(s) dans le volume en feu ou proche
Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques, elle
de celui-ci afin de permettre l’évacuation des fumées et
consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle
gaz chauds, le sortant est existant ou est créé par une
regroupe le désenfumage mécanique et la ventilation
action volontaire des sapeurs-pompiers. Afin d’obtenir un
opérationnelle.
rendement maximum sa surface doit être au moins d’un
mètre carré. VENTILATION NATURELLE :
SUIES : courant d’air obtenu sans moyen mécanique, elle
consiste en un balayage de l’air.
particules charbonneuses finement divisées, produites
et/ou déposées au cours de la combustion de matériaux VENTILATION OPERATIONNELLE :
organiques.
C’est la technique mise en place par les sapeurs-
SURVEILLANCE : pompiers au moyen de ventilateur(s).
Opération qui consiste à empêcher tout risque de reprise Elle comprend :
de feu par la mise en place d’un détachement de sapeurs- • la ventilation « par surpression » qui consiste à
pompiers une fois le message « feu éteint ! » transmis. envoyer une grande quantité d’air à l’intérieur d’un
volume. On parle de ventilation opérationnelle
TEMPS DE VULNERABILITE :
séquentielle quand celle-ci est mise en œuvre
Le temps de vulnérabilité est la période durant laquelle les pour ventiler un volume par compartimentage
intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO (pièce par pièce)
sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manœuvre sur • la ventilation « par dépression » qui consiste à
le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants aspirer l’air contenu dans un volume.
sur intervention. Durant le temps de vulnérabilité,
seules les opérations de sauvetage réalisés sur ordre ZONE DE SOUTIEN :
autorisent l’engagement du ou des binômes dans la zone Interdite au public de manière à ne pas entraver l’action
d’exclusion sans moyen hydraulique et sans provoquer des secours, il s’agit d’une zone qui ne nécessite
de modification aéraulique volontaire dans les volumes cependant pas de protection particulière. S’y trouvent
concernés. toutes les structures de soutien nécessaires au bon
TIRAGE : déroulement de l’intervention (ZDI, PMA, PCP, zone de
remise en condition, etc.).
Mouvement des masses gazeuses, créé au cours de
l’incendie par la différence de température et de pression
entre le volume en feu et l’extérieur.
TRANSFERT DE MASSES :
Mouvement aéraulique induit par une différence de

densité entre 2 matières au moins. Par exemple : apport
d’air et sortie de fumées.
BSP 200.19
INDEX ET GLOSSAIRE
BSP 200.19
99
Index
A F O
Altair 4X 45 Faubert 82, 86 Obturateurs 80, 83, 86
ARI 11 Fléau 91, 93 OFD 91, 93
Fourche Outil brise vitre 91
B
droite 92, 93 Outils divers 79
Bâches 82, 85, 87
Bottes 82 recourbée 92, 93 P
G Pelle 92, 93
C
Gaffe 92, 93 Petite pince 91, 93
Cagoule d'évacuation 12
GEME 26 Pic de dégarnissage 92, 93
Caméras thermiques 37
Grande pince 91, 93 Pioche 93
Argus IV 37
Groupe électrogène MEA 26 Polycoise 79
Drager UCF 1600 38 Projecteurs portatifs 82, 86, 87
Drager UCF 9000 40 H
K9 82, 86
Flir K 45 39 Hache 92, 93
Hachette 92, 93 R
Ceinturon MEA 81, 85, 87
Halligan tool 33 Raccords 75
Ciseau de trouée 92, 93
Raclette feu de cheminée 82
Civière souple 82, 86, 87 I
Rallonges électriques 27
Clés 79, 83, 86 ICS 15
Retenue 76
à gaz 89 Injecteur 77
barrage 79, 83 S
L
fontainier 79 SAD 12
Lances 59
Scie à bûche 92, 93
polycoise 79 50/25 60
Seau-pompe 80, 83, 86
poteau 79 G-Force multiforce 59
serrage 79 LDMR 500 59 T
Cordage manutention 92, 93 Brigmatic 59 TGR 81
Coude d'alimentation 77 LDMR 1000 60 Tuyaux 61
Coupe boulon 91, 93 LDMR 500 59 alimentation 62
Courroie d'amarre 81, 86 LDT 59 aspiration 62
Crépines 80, 83, 86 Liaison personnelle 81 refoulement 61
Crochets d'amarre réglable 80, Ligne guide 81
84, 86 Longe de maintien MEA 81, 85, V
CTHE 37 87 VAR 26
Cuissardes 82 Lots de sauvetage 47 Ventilateurs opérationnels 23
LSPCC 47 auxiliaire de relais 26
D
Détecteur CO 43 M électriques 26
Détecteur multigaz Masse 93 maître 26
Altair 4 X 45 Massette 92, 93 thermiques 23
DFT 81, 85, 86 Matériels déblai 91 VM 26
Divisions 76 Matériels divers 79
DOP 29 Merlin 92
E
Etrangleur 80, 84, 86
BSP 200.19
Glossaire
A F
AR ambulance de réanimation FA fourgon d'appui
AR aspiration-refoulement FPT fourgon pompe tonne
ARI appareil respiratoire isolant G

groupe électrogène pour moyen
B GEME aérien
BEA bras élévateur articulé GM grand modèle
bureau maintien en condition

BMCO opérationnelle H
BI bouche incendie HP haute pression
C I
CA camion d'appui ICS instrument de contrôle et de sécurité
CCR camion citerne rural IGH immeuble de grande hauteur
camion étaiement sauvetage

CESD déblaiement
L
CTHE caméra thermique LA ligne d'attaque
dispositif d'affichage à critaux

CO monoxyde de carbone LCD liquides
commandant des opérations de
COS secours LDMR lance à débit mixte réglable
D LDT lance du dévidoir tournant
dispositif de franchissement de
DFT tuyaux LED diode électroluminescente
DN diamètre nominal LIE limite inférieure d'explosibilité
DOP dispositif d'ouverture de porte LSE limite supérieure d'explosibilité
lot de sauvetage et de protection

E LSPCC contre les chutes
EP engin-pompe M
échelle pivotante automatique à
EPAN nacelle
MEA moyen élévateur aérien
EPI équipement de protection individuelle MP moyenne pression
MPR moto-pompe remorquable
BSP 200.19
101
O VM ventilateur maître
OFD outil de forcement et de déblai VME valeur moyenne d'exposition
P VO ventilation opérationnelle
PIL paroi interne lisse VOE ventilation opérationnelle électrique
PM petit modèle VSAV véhicule de secours à victime
PPM particules par million
PSE premier secours évacuation
premier secours évacuation 5e

PSE 5G génération
PVO poste de veille opérationelle
R
fiche registre d'entretien et de
RECOMAT contrôle des matériels
SAD soupape à la demande
SEP surface externe protégée
tuyau semi-rigide pour dévidoirs de

SRV véhicules incendie
ST services techniques
T
tableau de gestion des
TGR reconnaissances
TPH radio portative TPH 700
UC unité collective
VAR ventilateur auxiliaire de relais
VEC véhicule équipe cynotechnique
VID véhicule d'interventions diverses
VLE valeur limite d'exposition
BSP 200.19
Achevé d’imprimer en 2019 sur les presses de
L’IMPRIMERIE DE LA BRIGADE de SAPEURS-POMPIERS de PARIS
1, place Jules Renard
75 017 PARIS
Dépôt légal : Mai 2017

ISBN N°9782901945628

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BSP 200.

Édition : Août 2009

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Afin de garantir la cohérence de la documentation opérationnelle, dès lors qu’une note

► Titre 17 « Matériels et outils divers »

► Titre 3 ajout « Sangle Rhinoevac »

► Titre 9 le détecteur multi gaz ALTAIR 4X

❶ Gaine de protection thermique amovible ❼ Ceinture ventrale

► capacité de la pile ❷ Bouton rouge de mise

2.3 BOUTEILLE La soupape à la demande, à pression positive, est un

3.1 VÉRIFICATION JOURNALIÈRE

à sav À l'issue de la vérification journalière,

État général de la cagoule pour les

Serrer les bretelles. Boucler la ceinture ventrale.

Mettre en place le masque respiratoire sur la Encliqueter la soupape à la demande.

4.1 APRÈS UTILISATION ► contrôler les matériels conformément à la visite à la

5.1 NIVEAU UTILISATEUR au nettoyage et au contrôle selon les prescriptions

► le manomètre mécanique indique la pression Pré-alarme et alarme d’immobilité

► l’alarme manuelle est fonctionnelle ► réglée à 55 bars

Après retrait de la clé Alarme de température :

• pression de la bouteille ► régléà 90 bars, il donne l’indication au binôme de se

Pré alarme et alarme d’immobilité ► dépressuriser l’appareil

Si le porteur est en difficulté, il peut déclencher

3.1. TRACTION À 1 SAUVETEUR

3.3. TRACTION À 1 SAUVETEUR DEBOUT (MAINS LIBRES)

3.4. TRACTION EN MILIEU CONFINÉ ET ÉTROIT

Placer le SPP victime en position assise.

3.6. TRACTION SAUVETAGE VICTIME N°1

3.7. TRACTION SAUVETAGE VICTIME N°2 (TÊTE D'ALOUETTE)

3.9. MAINTIEN DE LA LANCE SEUL EN LIMITANT SON EFFORT

3.10. AMARRAGE RAPIDE D'UN TUYAU

PAS D'AMARRAGE D'ÉCHELLE EN SITUATION D'URGENCE (L'ÉCHELLE DOIT POUVOIR ÊTRE

3.12. TRANSPORT DE MATÉRIEL (MAINS LIBRES)

2. DESCRIPTION DU VENTILATEUR THERMIQUE

! Sa mise en oeuvre s'effectue sur ordre du chef

4.1 À LA PRISE DE GARDE

Le niveau d'huile moteur Le niveau carburant

❸ Retirer la jauge ❸ Refermer complètement le bouchon du réservoir

❹ Vérifier niveau de remplissage : visible en haut de la

5. ENTRETIEN DU VENTILATEUR THERMIQUE

5.1 NETTOYAGE DU FILTRE À AIR

6.1 VENTILATEUR MAÎTRE (VM) 6.2 VENTILATEUR AUXILIAIRE DE

❺ Poignée de transport ❹ Prise électrique

❻ Capot ❺ Poignée de transport

❼ Roue increvable ❻ Molette latérale

est limité de par la longueur de leur rallonge respective.

Dans 90 % des cas, l’inclinaison optimale

7.1 POSITIONNEMENT Ventilateur Auxiliaire de Relais

Le GEME est exclusivement prévu pour alimenter :

7.2 MISE EN ROUTE MOTEUR

Après s’être assuré que le ventilateur est dans une

Ventilateur Auxiliaire de Relais

Après s’être assuré que le VAR est dans une position

Mettre le Ouvrir l’arrivée Mettre le starter

! Ce matériel, très sensible, doit être rangé à l'abri

3.1 PRÉPARATION DE L'APPAREIL

Raccorder le double flexible hydraulique aux 2 vérins.

Les 2 raccords sont de

Régler la largeur du vérin « écarteur » au moyen du

Simple vantail Double vantaux

Ouvrir la vanne du vérin « écarteur » et actionner

Fermer la vanne d’écartement

Ouvrir la vanne de poussée et actionner à