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MICRO ENTREPRISE 17p
MICRO ENTREPRISE 17p
Sans oublier qu’une meilleur méthode d’évaluation des risques conduira à une
gestion efficace des ressources disponibles. Des nombreuses banques ou établissement
financières conscientes de l’utilité d’avoir des méthodes adaptés pour évaluer les risques aux
bénéficiaires même au sein d’une institution de micro finance car l’importance de cela permet
à ces derniers de prendre des stratégies efficaces et efficientes auprès des bénéficiaires qui
n’ont pas la possibilité de rembourser la dette.
Tout ceci a suscité notre intérêt de voir de près de coté les méthodes de gestion
des risques dans une micro finance.
Ce nous a incité à opter comme thème : « Analyse de gestion de risque dans une
micro finance ».
- La première partie
- La deuxième partie
- La troisième partie
PARTIE I
L’activité de micro finance est exercée par des sociétés de droit privé ayant titre
d’institutions financières décentralisées qui se divise en trois catégories (du moins jusqu’à
l’application de la nouvelle loi 2005 – 2006 qui catégorise les institutions de micro finance en
niveau) à savoir :
Les institutions de base de mouvement mutualistes sont constituées par des caisses
primaires rurales ou villageoises pratiquant la collecte de l’épargne et l’octroi des crédits aux
membres. Les caisses de base sont gérées par les membres eux-mêmes par la constitution des
structures de gestion qui sont l’Assemblée générale et le comité de gestion. Lors des
assemblées, la règle d’or lors des votes est une personne de voix. Les résultats des exercices
des institutions de base ne sont pas redistribués sous forme de dividendes mais réincorporé
afin d’augmenter les moyens d’auto financement et rendre pérenne l’activité financière.
La SNMF doit en outre être articulée notamment avec les stratégies suivantes
visant :
La micro finance a pris véritablement son essor dans les années 1980, bien que les
premières expérimentations remettent au début des années 1970 au Bangladesh en particulier
et dans quelques autres pays. Par rapport à la situation antérieure qui se caractérisait grosso
modo par l’octroi de crédits subventionnés effectués le plus souvent par des non spécialistes,
la différence tient à l’importance accordée au remboursement, à la fixation d’un taux d’intérêt
couvrant le coût de la prestation du crédit et au ciblage de groupes de clients n’ayant le plus
souvent pour seule autre source de crédit que le secteur informel. L’accent est donc mis
aujourd’hui sur la création d’institutions locales pérennes destinées à savoir les pauvres.
En Afrique, les pratiques de la micro finance sont encore plus anciennes, surtout
celle qui relèvent de la collecte de petite épargne. Dans les pays comme Burkina Faso ou le
Cameroun par exemple, les premiers coopératives d’épargne et de crédit ont eu le jour au
cours des années 60.
C’est surtout au niveau du crédit que la micro finance montre ses limites. En effet,
tel qu’il pratiqué aujourd’hui, le micro crédit comme tout crédit d’ailleurs, doit être
remboursé. Il nécessite donc au niveau de l’emprunteur une bonne capacité de
remboursement, attitude que bien attendu s’amoindri si la personne est très pauvre, sans
revenus fiables pour lui permettre de rembourser un prêt. Octroyer un prêt à des tels individus
risquerait plutôt d’aggraver leur situation d’endettement et de pauvreté si le projet a échoué.
Le micro crédit se révèle par contre le plus utile pour ceux qui ont identifié une
opportunité économique et qui sont en situation de faire fructifier cette opportunité s’ils ont la
possibilité de se procurer une petite somme d’argent au moment où ils ont besoin. Ainsi les
personnes pauvres qui travaillent dans des économies stables ou en croissance, qui ont
démontré leur capacité à conduire les activités proposées dans un esprit d’entreprise et leur
engagement à rembourser leur dette, sont les meilleurs candidats pour le micro crédit.
a. Axes stratégiques
Ce produit est proposé dans le cadre d’un partenariat avec l’ONG ENDA Océan
Indien.
Le taux d’intérêt est de 2,5% dégressif par mois. L’emprunteur doit constituer une
épargne préalable (dont le montant dépend de chaque famille) et d’avoir un garant moral. Ces
prêts ne sont accordés que pour financer la réhabilitation ou la construction d’une habitation.
Les prêts sont d’un montant moyen de 900 000 Ariary et durent en moyenne 40 mois.
CEFOR se démarque de ses concurrents par les services non financiers proposés à
ses bénéficiaires. Les services non financiers sont gérés par un département spécifique, animé
par 9 formateurs et un coordonateur. Il ya trois domaines d’intervention : les formations
théoriques (obligatoires et facultatives), les formations pratiques et le suivi individualisé.
e. La formation professionnelle
La collaboration avec les autres institutions est nécessaire pour vérifier si l’un des
bénéficiaires a déjà fait des prêts auprès de ces différentes institutions.
On peut dire aussi que la reconnaissance en tant qu’IMF 1 est un des opportunités
pour CEFOR ainsi que la politique de l’Etat en faveur de micro crédit.
Menaces
Les menaces sont les problèmes, obstacles ou limitation extérieure qui peuvent
empêcher ou limiter le développement du pays ou d’un secteur. Elles sont souvent hors du
champ d’influence de l’institution.
La politique fiscale de l’Etat qui porte sur les impôts (une prestation pécuniaire,
requise par l’autorité publique, des personnes physiques et morales d’après leurs facultés
contributives sans contre partie pour les couvertures de charges publiques) et les taxes, la
redevance, la parafiscale et les cotisations sociales constituent des charges très importantes
pour l’institution.
L’année 2009-2010, ont été marqué par une nouvelle et profonde crise politique
dont les conséquences néfastes ont amplifiés celle de la crise financière mondiale ; le taux de
croissance du PIB a diminuer. Le changement du pouvoir considéré comme non démocratique
a été condamné par la Communauté Internationale et l’aide extérieur a en partie été gelée. Or,
la croissance est principalement tirée par les investissements publics, eux-mêmes financés par
les ressources extérieures. A partir de la crise politique dans le pays de Madagascar, les
organismes étrangers ne financent que des aides humanitaires. A partir de la crise donc, les
nombres de partenaires étrangers réduisent en matière de financement par contre la majorité
du budget de fonctionnement de CEFOR est subventionné par les bailleurs de fonds étrangers,
donc cette situation représente une grande menace sur la réduction du montant que les
bailleurs versent à l’institution.
I 3. L’environnement économique
Opportunités
Menaces
I 4. L’environnement technologique
Un accès plus facile à l’information permet des décisions plus précises et plus
complètes et œuvres de nouvelles perspectives. Les principales technologies liées à la
communication sont liées au développement de l’informatique, mais également à la
téléphonie mobile, le scanner, la photocopieuse, le vidéo projecteur , l’ordinateur et le réseau.
L’environnement écologique