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Définition de budget de L’état

Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses annuelles de l’état ou des autres services que les lois assujettissent
aux mêmes règles. Cette définition purement comptable met l’accent sur les
notions de prévisions, d’autorisation préalable et d’annualité  : la forme de
l’acte budgétaire n’est pas précisée  : le décret de 1862 ayant été publié
pendant le second empire.

Les types de budget de l’état


1. Le principe de l’unité  : il signifie que le budget doit contenir toutes
les recettes et toutes les dépenses de l’état et que celles-ci doivent être
retracées dans un documents unique .il s’agit d’une règle d’ordre et de
clarté permettant d’avoir une vue d’ensemble du projet financier du
Gouvernement pour l’année à venir , d’apprécier l’importance relative des
diverses recettes et diverses dépenses et de faire apparaitre un solde
général . la division du budget en budget général, budgets annexes et
comptes spéciaux du trésor  ; ne constitue pas une véritable entorse au
principe de l’unité mais un simple aménagement de celui-ci car ces trois
catégories de comptes sont regroupées dans la loi de finances. Mais la
portée d ce principe est cependant limitée par le fait qu’il ne concerne que
les finances publiques englobant les recettes et les dépenses des
collectivités locales , des établissements publics administratifs, industriels
ou commerciaux et des administrations de sécurité sociale .d’autre part, au
niveau meme des finances de l’état ,on notera que la règle de l’unité
connait certaines exceptions, principalement avec les opérations de
trésorerie qui ;en dépit de leur ressemblance avec les opérations
temporaires, ne sont pas inscrites dans a loi de finances, et les
modifications temporaires,ne sont pas inscrites dans la loi de finances, et
les modifications inévitables, et parfois considérables, apportées au
budget .
2. le principe de l’annualité
Selon ce principe, le budget doit être préparé et voté chaque année  ; les
autorisations de dépenses et de recettes données par le parlement dans le
cadre de la loi de finances de l’année ne sont valables que pour un an  ;
l’exécution du budget (perception des recettes et paiement des dépenses)
doit se dérouler au cours de l’année pour laquelle celui-ci a été voté. En
France, l’année budgétaire coïncide avec l’année civile, mais ceci n’est pas
le cas dans tous les pays. Cette règle de l’annualité se justifie à la fois par le
souci d’assurer un contrôle régulier par le parlement des finances de l’état,
par l’intérêt pour le gouvernement de prévoir ses recettes et ses dépenses
sur une durée qui ne soit ni trop longue ni trop courte et par le fait que la
périodicité annuelle correspond au rythme de la vie économiques et
sociale.Mais elle constitue un cadre très rigide  ; elle est donc assortie
d’assouplissement importants.
3. Le principe de l’universalité
Il comporte deux règles complémentaires : la règle du produit brut et la règle
de non-affection des recettes.
A. La règle du produit brut
Elle signifie que toutes les recettes et toutes et les dépenses de l’état
doivent être inscrites dans le budget , sans aucune compensation entre elles qui
ne ferait apparaitre que leur solde .Elle a pour but de donner une vision claire
et complète des opérations budgétaires et d’éviter que certaines dépenses
soient dissimulées si elles sont comptabilisées directement en déduction de
certaines recettes .
B. La règle de non-affectation des recettes
Selon cette règle, c’est l’ensemble des recettes qui doit assurer le
financement de l’ensemble des dépenses ; certaines recettes ne doivent donc
pas être affectées à la couverture de certaines dépenses. A l’appui de cette
règle , on peut invoquer des arguments d’ordre pratique et d’ordre politique .
Sur le plan pratique , elle évite les risques de gaspillage  ,dans le cas où le
rendement d’un impôt serait supérieur au montant de la dépense à laquelle il
est affecté ou, au contraire, les risques d’exécution incomplète des dépenses qui
ne seraient pas complètement couvertes par le produit des impôts destinés à
les financer  .

4. Le principe de la spécialité
Il signifie que l’autorisation d’effectuer des dépenses  ,donnée par le
parlement au Gouvernement, n’est pas globale, mais détaillée par
catégories de crédits. Cela suppose que ceux-ci soient répartis en
catégories homogènes et que le Gouvernement respecte cette répartition
au cours de l’exécution du budget. C’est le chapitre qui est l’unité
budgétaire de base du point de vue de la gestion des crédits et de
l’application du principe de la spécialité. En raison du nombre élevé des
chapitres  ,le vote du budget s’effectue par ministères et par titres
mais  ,comme on l’a déjà indiqué, une répartition des crédits par chapitre
est effectuée par le Gouvernement ; d’abord dans le cadre des annexes
explicatives du projet de budget, puis de manière définitive , tenant compte
des modifications apportées à ce projet au cours des débats
parlementaires, avec les décrets de répartition(annexes vertes).Ainsi
affectées (spécialisées),les dépenses budgétaires doivent être effectuées
conformément à leur répartition par chapitres.

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