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- Fonction Politique : transmettre un ensemble de choix politiques et les grandes orientations politiques.
- Fonction Economique & sociale : favoriser certain secteur par rapport aux autres.
3) Autonomie Budgétaire :
- Le faite d’élaborer et de décider de son propre budget.
- # Autonomie financière : Est-ce que le budget vous suffit ou pas ?
- Au Maroc, il n y’a pas d’autonomie budgétaire, par ce qu’il ne décide pas librement de son budget, et l’autonomie financière non plus
(théoriquement oui).
1) Annualité :
- Cette règle signifie que l’autorisation de recettes et de dépenses donnée par le parlement n’est valable que pour une année.
- Donc, l’exercice budgétaire commence au 1er Janvier et se termine le 31 Décembre de la même année.
Justification du principe :
- Des raisons politiques :
- Cette règle permet un contrôle régulier des finances publiques.
- Il permet une certaine liberté d’action au parlementaire.
- Faire participer le peuple à travers ses représentants.
- Des raisons techniques :
- Cette règle oblige les administrations à produire leurs comptes avec une périodicité assez rapprochée.
- Il serait difficile aux experts et techniciens chargés d’élaborer le budget d’effectuer leur travail avec précision si leurs prévisions
étaient posées pour une période dépassant un an.
- Des raisons économiques & financières :
- Cette règle correspond avec le rythme de vie sociale.
- La comptabilité des Sociétés, Administrations & Instituions.
- Pas de risque d’erreur.
DROIT BUDGETAIRE
La portée du principe :
Rattacher à l'année toutes les R&D qui ont pris naissance au cours de cette année, mm si
elles sont soldées aprés l'expiration de l'an budgétaire.
Système de
C'est un systéme qui laisse les portes ouvertes, jusqu'à ce que tous les R&D soit couvert.
l'exercice
La clôture se fait après avoir gaspiller ts le budget, mm si ça passe à l'année prochaine.
La portée du
principe le Maroc n'opte pas pour ce systéme, mais pour l'autre, car il ne respecte pas l'annualité.
2) L’unité :
Signification du principe :
Prévu par l’art 8 Al 2 de LOLF : «ttes les R et ttes les D sont imputées au budget général».
Signifie que l’ensemble des finances publiques fait l’objet d’une présentation dans un seul document budgétaire.
Grâce à ce principe le parlement peut apprécier le budget, est ce qu’il est en équilibre, excédentaire ou déficitaire.
Permet au parlement d’exercer un réel contrôle sur le gouvernement.
Facilite le rapprochement entre l’exécution et les prévisions de la loi de finances.
Dérogations :
a) Diversité des lois de finances :
- Si l’unité budgétaire était respectée, tous les éléments relatifs aux finances de l’Etat seraient regroupés dans un seul document.
b) Diversité des comptes de l’Etat :
Le budget général :
- C’est le compte le plus important de la loi de finances, à la fois au niveau quantitatif et qualitatifs.
La Débudgétisation (SEGMA + CST) : Gérer des R&D de l’Etat en dehors de la loi de finances.
- SEGMA : Il s’agit de services de l’Etat non dotés de la personnalité morale, leur activité tend à produire des biens ou
à rendre un service donnant lieu à rémunération.
- CST : - Ensemble des opérations financière à caractère temporaire.
- On ne peut pas les mettre dans le budget général de l’Etat.
- Il représente une alternative quasi-budgétaire et pourrait constituer un élément de relance de l’économie.
Taxes parafiscales :
- Sont des taxes mise hors de budget, c’est-à-dire que ce n’est pas l’Etat qui bénéfice de ces taxes mais autre
département concerné. Ex : (Hôtel, Billet de Cinéma, Casino…).
DROIT BUDGETAIRE
3) L’universalité :
Signification du principe :
- L’Ensemble des recettes assurant l’exécution de l’ensemble des dépenses.
- Eviter que le montant de l’autorisation parlementaire ne puisse pas être dépassé.
- Cette règle se justifie par 2 raisons :
Raisons financières : puisqu’elle permet d’éviter les gaspillages et les dépenses inutiles.
Raisons politiques : car elle facilite le contrôle parlementaire puisque les documents sont plus complets.
Justification du principe :
- Ce principe est composé de 2 règles qui garantissent une unité financière de l’Etat et de toutes les personnes publiques :
La règle du produit brut (ou de non contraction) : faire figurer au budget toutes les recettes et toutes les dépenses
pour leur montant intégral, aucune omission ni dissimulation n’est permise.
La règle de la non affectation : toutes les R. publiques qu’elles soient fiscales ou non fiscales doivent être inscrites
dans un seul compte afin de garantir le financement de toutes les dépenses sans aucune distinction.
Dérogations :
Fonds de concours : Il s’agit de fonds à caractère non fiscal versés par des personnes morales ou physiques pour concourir
avec l’Etat à des dépenses d’intérêt public.
Taxes parafiscales : Ils portent également affectation comme les prélèvements sur recettes mais en dehors du budget de
l’Etat.
4) L’équilibre budgétaire :
Signification du principe :
C’est un principe budgétaire rationnel qui postule une égalité parfaite entre les ressources et les charges de la loi de F.
Le gouvernement est tenu de présenter au parlement un budget ou l’équilibre entre les recettes et les dépenses.
En réalité, le budget est en équilibre réel lorsque la section de fonctionnement et la section d’investissement sont
respectivement votées en équilibre.
Justification du principe :
Ce principe obéit à 2 approches :
Approche économique : l’équilibre est admis en période d’expansion car la constitution de l’excédent permet de
dégager des marges de manœuvres en cas de dégradation de la conjoncture.
Approche politique : La volonté de tenir et de contenir les déficits budgétaires.
Dérogations :
Selon KEYNS, l’équilibre serait maléfique et le déficit serait bénéfique :
Maléfique : car l’équilibre financier interdit l’équilibre économique en période de dépression, puisque les recettes diminueraient plus
vite que les dépenses et donc le déficit serait souhaitable car il pourrait contribuer à la relance et permettre à l’économie de décoller.
Bénéfique : est toléré en période de crise mais durant la phase d’expansion.
LF de LF Loi de
l'année rectificatives règlement
- L’Article 2 de la LOLF dispose : « Au sens de la présente loi organique, on entend par loi de finance :
La loi de finances de l’année.
Les lois de finances rectificatives.
La loi de règlement de la loi de finances. »
1) La loi de finances de l’année :
Appelée encore loi de finances initiale, sa définition est donnée par l’article 3 al 1er de la LOLF :
« La loi de finances de l’année prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année budgétaire, l’ensemble des ressources et des
charges de l’Etat… »
Elle comprend deux parties :
La 1ére partie (Il a un caractère juridique) : Elle fixe les conditions générales de l’équilibre financier.
La 2éme partie (Analytique) : Elle prévoit les moyens mis à la disposition des différents ministères et services pour
subvenir à leurs besoins de financement.
2) Les lois de finances rectificatives :
Selon l’article 4 de la LOLF : « Seules les lois de finances rectificatives peuvent, en cours de l’année, modifier les dispositions de la
loi de finances de l’année ».
Elles permettent de rectifier les prévisions du budget en les actualisant et de réviser certaines opérations.
3) La loi de règlement :
Selon l’article 64 de LOLF : « La loi de règlement constate les résultats financiers de chaque année civile et approuve les différences
entre les résultats et les prévisions de la loi de finances de l’année complétée. »
Cette loi permet au parlement d’exercer un contrôle sur l’exécution de la loi de finances.
1) Le budget général :
- Il regroupe toutes les opérations de la loi de finances de l’année, qui ne bénéficient pas d’un régime juridique dérogatoire au droit commun.
- Il comporte 2 parties :
1er partie : regroupe toutes les ressources prévisionnelles. Elles sont présentées par chapitres, articles et paragraphes.
2éme partie : groupe sous trois titres toutes les catégories de dépenses :
Les dépenses de fonctionnement : Dépenses de personnel, de matériel et diverses.
Les dépenses d’investissement :
Les dépenses de la dette : la dette à long terme et la dette flottante.
2) Les SEGMA :
- La loi de finances créant les SEGMA, prévoit les recettes de ces services et fixe le montant maximum des dépenses qui peuvent être
imputées sur leurs budgets.
- Le budget de chaque SEGMA comporte 2 Parties :
Les recettes et les dépenses d’exploitation.
Les dépenses d’investissement et les ressources affectées.
3) Les CST :
- Ils sont de 5 catégories :
Comptes d’affectation spéciale
Comptes d’adhésion aux organismes internationaux
Comptes de financement
Comptes d’opérations monétaires
Comptes de dépenses sur dotations
DROIT BUDGETAIRE
CHAPITRE 2 : Préparation du projet de loi de finances :
SECTION 1 : Les acteurs de la préparation :
Le droit budgétaire marocain donne compétence exclusive au gouvernement pour préparer le projet de loi de finances dans la mesure
où il dispose d’experts qui doivent tenir compte des objectifs économiques à long terme.
Le gouvernement dispose également de moyens à la fois juridiques et matériels qui lui permettent d’avoir une certaine suprématie de
droit et de fait par rapport au pouvoir législatif.
La préparation du budget au Maroc est un jeu qui s’opère entre le ministre des finances et les ministres dépensiers :
Le ministre des finances :
Il ne bénéfice d’aucune prépondérance de droit par rapport aux autres ministres (égale théoriquement).
Il occupe une position de supériorité par rapport aux autres ministres.
Il se trouve au centre de la procédure d’élaboration de la loi de finances même si elle se déroule sous l’autorité du Chef du G.
Tout décret ou arrêté ayant une incidence financière directe ou indirecte doit prévoir le contreseing (visa) du MF.
Les ministres dépensiers :
Sont tous les ministres à l’exception du ministre des finances.
Les ministres dépensiers est une appellation qui signifie que ces ministres ont pour vocation de consommer les crédits ouverts
par la loi de finances.
Ils agissent collectivement et individuellement :
o Collectivement : dans la mesure où le gouvernement se réunit pour discuter les directives dans lesquelles doit
s’orienter la préparation du projet de loi de finances.
o Individuellement : par ce que seuls les ministres peuvent évaluer les besoins de leurs services en crédits et que ce soit
au niveau des services centraux ou des services extérieurs.
1) L’encadrement strict des délais : Cette question peut être appréhendée à travers trois moments très importants :
2) Organisation de la discussion budgétaire : Cette organisation est marquée par deux traits dominants :
A/ Examen du projet par les commissions parlementaires :
La commission des finances.
Le travail de la commission des finances passe par 3 phases :
1er phase : les parlementaires intervient sur la politique du gouvernement en matière financière et sur les effets positifs ou négatifs
que pourraient produire la mise en œuvre de la loi de finance.
2éme phase : On procède à l’examen approfondi du projet de loi de finances article par article.
3éme phase : Il est demandé aux chefs des groupes parlementaires de faire des propositions d’amendements en vue d’améliorer et
d’enrichir le projet du gouvernement.
Les autres commissions.
Chaque ministre est donc tenu de présenter le projet de budget du département qu’il dirige devant la commission intéressée.
Le ministre est tenu de mettre à la disposition du président de la commission un dossier contenant :
Le projet détaillé du budget sectoriel en matière de fonctionnement et d’équipement.
L’exposé sur la présentation du budget faite par le ministre concerné.
Autres documents dont la présentation est exigée par les membres de la commission.
B/ La discussion en séance publique :
Discussion de la 1ère partie :
1. Le MF fait un exposé sur le PLF qui traite d’abord la situation économique et financière du pays et les difficultés rencontrées.
2. Ensuite traiter les orientations générales de la politique financière que le gouvernement compte adopter pour parer aux difficultés.
3. La présentation par le rapporteur général de la CF d’un rapport comportant :
La discussion générale (telle qu’elle a eue lieu au sein de la CF).
La discussion des articles du PLF.
La discussion des amendements proposés et les résultats des votes.
Discussion de la 2éme partie :
La chambre des conseillers dispose d’un délai de 22 js pour se prononcer sur le projet.
Dans le cas contraire, La Ch. Des représentants statuent en dernier ressort sur le projet à travers un vote à la majorité absolue des
membres présents.