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E XERCICE 1 3 points
Commun à tous les candidats
1.
2. a.
b.
3.
E XERCICE 2 3 points
Commun à tous les candidats
1.
Ãp p !
p 2 2 p π p π
Solution : 1 + i = 2 +i = 2ei 4 et 1 − i = (1 + i) = 2e−i 4
2 2
2. a.
³ ´n
Solution : Posons Z = (1 + i)n alors Z = (1 + i)n = 1 + i = (1 − i)n
donc ∀n ∈ N , S n = Z + Z = 2Re(Z )
³p π ´n ¡p ¢n ³ nπ ´ p ³ ³ nπ ´ ³ nπ ´´
∀n ∈ N , Z = 2ei 4 = 2 ei 4 = 2n cos + i sin
³ nπ ´ 4 4
p
n
donc ∀n ∈ N , S n = 2 2 cos
4 ¡ ¢
Il faut donc étudier le signe de cos n π4 :
• Si n = 8k, k ∈ N,
¡ ¢ ¡ ¢
cos n π4 = cos 8k π4 = cos 2kπ = 1.
¡p ¢8k ¡ ¢
On a donc S 8k = 2 2 cos 8k π4 = 2×24k = 24k+1 = 24k+1 (cos 0 + i sin 0) .
• Si n = 8k + 1, k ∈ N,
p
¡ π¢ ¡ π
¢ ¡ π
¢ ¡π¢ 2
cos n 4 = cos (8k + 1) 4 = cos 2kπ + 4 = cos 4 = .
2 p
¡p ¢8k+1 ¡ π
¢ 4k
p 2
On a donc S 8k+1 = 2 2 cos (8k + 1) 4 = 2 × 2 × 2 × =
2
24k+1 = 24k+1 (cos 0 + i sin 0) .
• Si n = 8k + 2, k ∈ N,
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢
cos n π4 = cos (8k + 2) π4 = cos 2kπ + π2 = cos π2 = 0.
S 8k+2 = 0 : il n’a pas d’écriture trigonométrique.
• Si n = 8k + 3, k ∈ N, p
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ ¡ 3π ¢ 2
cos n π4 = cos (8k + 3) π4 = cos 2kπ + 3π 4 = cos 4 ³ = − 2 .
¡p ¢8k+3 ¡ ¢ p p ´
S 8k+3 = 2 2 cos (8k + 3) π4 = 2 × 24k+1 × 2 × − 22 = −24k+2.
• Si n = 8k + 7, k ∈ N,
¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ ¡ ¢ p2
cos n π4 = cos (8k + 7) π4 = cos 2kπ + 7π4
= cos 7π
4 ³
= 2 .
¡p ¢8k+7 ¡ ¢ p p ´
S 8k+7 = 2 2 π
cos (8k + 7) 4 = 2 × 24k+3
× 2 × 22 = 24k+4 .
b.
Solution :
Affirmation A : Vraie car ∀n ∈ N , S n = 2Re(Z ) ∈ R
Affirmation B : Vraie car pour tout entier naturel k,
³ nπ ´ ³ π´
n = 4k + 2 =⇒ cos = cos kπ + =0
4 2
E XERCICE 3 4 points
Commun à tous les candidats
1. a.
b.
2.
3.
102
z 1 (t ) = z 2 (t ) ⇐⇒ −170 − 30t = −68 − 60t ⇐⇒ t =
= 3,4
30
Donc les deux sous-marins sont à la même profondeur après 3 min 24 s.
E XERCICE 4 5 points
Commun à tous les candidats
1.
2.
³ 1´
1 1
³ 1 ³ 1´
1
´ ln e n
Solution : f n′ (x) = 0 ⇐⇒ ln(x) = ⇐⇒ x = e n et f n e n = = ln e n A n
µ n ³ ´¶ e1 e
1 1 1
est donc de coordonnées e n ; ln e n .
e
Donc tous les points A n appartiennent à une même courbe Γ d’équation
1
y= ln(x).
e
3. a.
Solution :
1 6 x 6 5 =⇒ 0 6 ln(x) 6 ln(5) car x 7−→ ln(x) est croissante sur [1 ; 5]
en divisant membre à membre par x n > 0, on obtient bien pour tout entier
n > 1 et tout réel x de l’intervalle [1 ; 5] :
ln(x) ln(5)
06 6 n .
xn x
b.
Solution :
Z5 Z5
1
Pour tout entier n > 1 , dx = x −n dx
1 xn 1
1 £ −n+1 ¤5
= x
−n + 1 1
1 ¡ −n+1 ¢
= 5 −1
−n + 1µ ¶
1 1
= 1 − n−1
n −1 5
c.
Solution :
Z5
f n (x) > 0 sur [1 ; 5] donc l’aire cherchée est donnée par f n (x) dx
1
on sait que pour tout entier n > 1 et tout réel x de l’intervalle [1 ; 5] :
ln(x) ln(5)
06 6 n .
xn x
Z5 Z5
ln(5)
or l’intégrale conserve l’ordre donc 0 6 f n (x) dx 6 dx
xn
Z5 Z5 µ 1 ¶ 1
ln(5) 1 ln(5) 1
n
dx = ln(5) n
dx = 1 − n−1
1 x 1 x n −1 5
ln(5)
lim 5n−1 = +∞ car 5>1 et lim =0 donc par opération sur les limites
n→+∞ n→+∞ n − 1
Z5
ln(5)
on a lim dx =0
n→+∞ 1 xn
Z5
D’après le théorème des gendarmes on en déduit que lim f n (x) dx =0
n→+∞ 1
la limite de l’aire est donc de 0 quand n tend vers +∞
E XERCICE 5 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
1.
1 ³ ´ 1 1
Solution : l’énoncé donne p Gn (G n+1 ) = et p G G n+1 = donc p G (G n+1 ) =
´ 4 2 2
n n
³
p 2 = p (G 2 ) = p (G 2 ∩G 1 ) + p G 2 ∩G 1 d’après les probabilités totales
³ ´
= p G1 (G 2 ) × p (G 1 ) + p G (G 2 ) × p G 1
1
1 1¡ ¢
= p1 + 1 − p1
4 2
1 3 7
= + =
16 8 16
2.
3.
¡ ¢
Solution : Il semblerait que p n converge vers 0,4
4. a.
Solution :
2
∀n ∈ N∗ , u n+1 = p n+1 −
5
1 1 2 1 1
= − pn + − = − pn +
4 2 5 4 10
µ ¶
1 2 1
=− pn − = − un
4 5 4
1
On en déduit que (u n ) est géométrique de raison q = − et de premier terme
4
2 3
u1 = p 1 − = −
5 20
b.
µ ¶n−1
∗ 3
n−1 1
Solution : ∀n ∈ N , u n = u 1 × q =− × − .
20 4
µ ¶n−1
2 ∗ 2 3 1
Or u n = p n − donc on a bien ∀n ∈ N , p n = − × − .
5 5 20 4
c.
¯ ¯ µ ¶n−1
¯ 1¯ 1
¯ ¯
Solution : −1 < ¯− ¯ < 1 donc lim − =0 et par opération sur les
4 n→+∞ 4
limites,
2
lim p n = .
n→+∞ 5
On en déduit qu’après un grand nombre de parties, la probabilité de gagner
2
se stabilise aux alentours de
5
E XERCICE 5 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
1.
Solution :
1 A←0
2 B ←1
3 Pour i allant de 1 à n :
4 C ← A +B
5 A← B
6 B← C
7 Fin Pour
2.
Solution :
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
1 1 2 2 1 3 3 2 4 5 3 5 8 5
A= donc A = ,A = ,A = et A =
1 0 1 1 2 1 3 2 5 3
3. a.
µ ¶ µ ¶
p a p+1 ap q a q+1 aq
Solution : A = et A =
ap a p−1 aq a q−1
µ ¶
a p+q+1 a p+q
A p × A q = A p+q =
a p+q a p+q−1
b.
c.
Solution :
Initialisation : pour n = 1
a p divise évidemment a 1×p
Hérédité : Soit n un entier naturel non nul tel que a p divise a np donc il existe
un entier k tel que a np = k × a p alors
a (n+1)p = a np+p = a np × a p+1 + a np−1 × a p
¡ ¢
= a p × k × a p+1 + a np−1 d’après l’hypothèse de récurrence.
¡ ¢
Or k × a p+1 + a np−1 ∈ Z
On en déduit que a p divise a (n+1)p
La propriété est donc héréditaire à partir du rang n = 1 or elle est vérifiée à
ce rang 1 donc par le principe de récurrence on vient de montrer que pour
tous entiers naturels non nuls n et p, a p divise a np .
4. a.
Solution :
Si n > 5 n’est pas premier alors il existe deux entiers naturels
m > 3 et p > 2 tels que n = mp alors a n = a mp est divisible par a m d’après
la question précédente.
Or pour tout entier m > 3, a m > 1 donc a n n’est pas premier car divisible
par a m qui est un entier supérieur strictement à 1
Finalement si n > 5 n’est pas premier alors a n n’est pas premier.
b.
Solution : 4 181 n’est pas un nombre premier mais 19 est premier donc si a n
n’est pas premier, n peut l’être.
On peut conclure que la réciproque de la propriété précédente est fausse.