Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
Direction Recherche et Ingénierie de la Formation
CONTENU DU MODULE
Page 1 sur 81
Document élaboré par :
Équipe du CDC-GM
Page 2 sur 81
MODULE 14 : ELABORATION D'UN DOSSIER DE FABRICATION
Page 3 sur 81
14.5. Détermination des temps de fabrication
- Les temps de fabrication : définitions
- Calcul des temps technologiques
- Temps de préparation
- Temps unitaire
- Temps standards de fabrication
- Etude de phases
14.6. Établissement du prix de revient d’une pièce simple et élaboration d’un devis
- Modes d’estimation d’un devis
- Étude détaillée
- Étude simplifiée
- Étude pifométrique
- Étude par fonctions groupées
- Étude par comparaison
- Choix du mode adapté d’estimation
- Des pièces similaires ont déjà été réalisées par l’entreprise
- Les pièces proposées n’ont aucune antériorité
- Mise en œuvre du devis détaillé en relation avec quelques dossiers traités dans le module
Page 4 sur 81
SOMMAIRE
CHAPITRE 1
Considérations générales 7
1. Fonction production mécanique 7
1 .1 Documents techniques 9
1.1.2 Dessin d’ensemble 10
1.1.3 Nomenclature 12
1.1.4. Dessin de definition 12
1.1.5. Avant-projet d’étude de fabrication 13
1.1.5.1. Méthodes de recherche d’un avant-projet d’étude de fabrication 13
1.1.5..2. Cahier des charges de production : incidence sur le choix 14
1.1.5..3. Principaux termes utilisées dans un APEF. Opérations élémentaires 14
1.1.5..3.1. d’usinage
Définitions et commentaires 14
1.1.5..3.2. Nature, rôle et caractéristiques générales des opérations élémentaires 16
1.1.5..3.3. d’usinage
Critères à prendre en compte pour déterminer le nombre d’opérations 16
1.6. élémentaires. des phases
Nomenclature 19
1.7. Contrat de phase 19
CHAPITRE 2
2. Interprétation du dessin de définition 20
2.1. Décodage des formes obtenues par usinage 20
2.2. Décodage des formes obtenues par moulage 22
2.3. Décodage des spécifications 23
2.4. Exemple 24
CHAPITRE 3
3.1 Définition des différents types d’opérations de tournage 25
3.2. Définition des différents types d’opérations en fraisage 25
CHAPITRE 4
4. Rappelle de notion de référentiel/surface de référence 28
CHAPITRE 5
5. Etude de l’isostatisme 30
5.1. Mise en position de la pièce 30
5.1.1. Principe 30
5.1.2. Equivalences isostatiques 30
5.1.3. Règles pour choisir la mise en position 30
5.1.4. Réalisation et caractéristiques des montages porte-pièces 33
5.1.5. Notions de déterminations du référentiel pièce et du repérage isostatique 36
CHAPITRE 6
6. Gestion de l’usinage 41
6.1. Opérations d’usinage 41
6.2. Décomposition de l’usinage 42
6.3. Exemple de décomposition de l’usinage 44
6.4. Groupement de surfaces 45
6.5. Tableau des opérations élémentaires 46
CHAPITRE 7
7. Les contraintes d’antériorité 47
7.1. Contraintes technologiques 47
7.2. Contraintes géométriques et dimensionnelles 49
7.3. Contraintes économiques 50
Page 5 sur 81
CHAPITRE 8
8. Cotations de fabrications 52
8.1. Transfert de cotes 54
CHAPITRE 9
Méthodes de détermination des processus 57
9.1. Démarche 57
9.2. Exemple 1. Centreur 57
9.3. Exemple 2. Support 60
CHAPITRE 10
Etude et analyse des portes pièces
10.1 Fonction des portes pièces
10.2 Relation pièce-porte pièce-machine
10.3 Portes pièces polyvalents
10.4 Portes pièces spécifiques
10.5 Etudes de cas
CHAPITRE 11
Détermination des temps de fabrication
11.1 Les temps de fabrication : définitions
11.2 Calcul des temps technologiques
11.3 Temps de préparation
11.4 Temps unitaire
11.5 Temps standards de fabrication
11.6 Etude de phases
CHAPITRE 12
Établissement du prix de revient d’une pièce simple et élaboration d’un
devis
Page 6 sur 81
CHAPITRE 1
Considérations générales
Page 7 sur 81
Figure 1 – Structure générale d’une entreprise
de l’industrie manufacturière
Page 8 sur 81
Tableau 2.Organisation d’un processus d’industrialisation
Exemple :
Page 9 sur 81
Page 10 sur 81
1.1.3Nomenclature
La nomenclature precise :
- l’identification (répere, désignation)
- la matière
- le nombre
- les observationsde chaque des pièces
Page 11 sur 81
1.1.4.Dessin de definition
Page 12 sur 81
Le dessin de definition est un dessin extrait du dessin d’ensemble . Il precise toutes les
tolerances (ou spécifications)dimenssionnelle et géometriques (cotation fonctionnelle)nécesaires
au bonne fonctionnement de la pièce dans l’ensemble.
Dossier prévisionnel évolutif élaboré au bureau des méthodes consignant tout ou parties des
informations suivantes:
- phases, sous- phases, opérations classées dans l’ordre d’usinage,
- croquis de phase où figurent:
- la mise en position de la pièce (symbolisation géométrique ou de préférence technologique),
- la cotation de fabrication,
- la visualisation des surfaces usinées
-machines-outils utilisées,
-outillages de coupe utilisés.
Méthode générale : L’analyse est basée sur l’étude du cahier de charge, du dessin de définition
du produit et sur une large expérience professionnelle acquisse en analyse de fabrication.
Données :
Principe :
Cette méthode consiste à appliquer des règles de décision permettant l’élaboration d’un avant-
projet puis d’un projet d’étude de fabrication bâti sur une parfaite connaissance des moyens de
fabrication et sur le savoir-faire du gammiste.
Méthode groupement en familles et gamme-type : L’analyse est basée sur la connaissance des
gammes de fabrication stabilisée (gamme type) répondant à des problèmes semblables (familles
fondamentales de pièces).
Données :
- dessin de définition du produit,
-cahier des charges (programme et moyens),
-système de codification morpho dimensionnel (OPITZ, OlR, TNO, COPIC - BRISCH, CETIM-
PMG...),
- banque de données de “gammes type”.
Principe
Cette méthode consiste, dans un premier temps, à déterminer le code d’une nouvelle pièce à
étudier puis à rechercher (manuellement ou informatiquement) la gamme type associée à ce code.
Dans un deuxième temps, le gammiste modifie cette gamme pour l’adapter aux spécificités de la
pièce considérée.
Page 13 sur 81
1.1.5..2.Cahier des charges de production : incidence sur le choix
Programme de fabrication
Quantité de pièces (série) nombre de séries : Le cahier des charges fixe le nombre de pièces
dans la série et le nombre de séries envisagées dans le temps (ex : 50 pièces/mois/3 ans).Ces
données ont une influence directe sur le choix des moyens de fabrication (MO et outillages).
Elles conditionnent l’investissement.
Délais : Les délais sont fixés de manière précise dans le cahier des charges. Ils ont également une
incidence sur le choix des moyens de fabrication. L’augmentation de la cadence et/ou
l’augmentation du nombre des postes et/ou l’augmentation des temps de production sont des
moyens de réduire les délais.
Cadence : Elle résulte de la quantité de pièces à produire dans un temps donné (délais). Elle doit
également prendre en compte les coûts de stockage et les taux horaires des moyens qu’elle induit.
Moyens de production
Parc machines : Le parc MO peut être imposé (atelier intégré) et/ou à définir (acquisition de
nouveaux moyens ou appel à la sous-traitance). Les machines sont identifiées par:
- les possibilités cinématiques,
- les capacités limites,
- les capabilités en termes de volumes usinables et de précisions possibles.
L’implantation des machines et leur taux global de charge dans l’atelier sont à prendre en compte
dans la mise en œuvre des moyens de production.
Outillages de coupe et de contrôle : Le choix des outillages de coupe est également lié à la
qualité des pièces à obtenir. Il a une influence directe sur le temps d’usinage et sur les coûts
d’usinage (optimisation des conditions de coupe).
Moyens humains : La qualification des opérateurs est étroitement liée à la complexité des
machines et équipements. Le taux horaire des machines-outils prend en compte les moyens
humains. Le choix des moyens matériels est par conséquent lié à l’existence et à la disponibilité
des moyens humains correspondants.
Page 14 sur 81
Les phases sont généralement désignées à partir du type de machine- outil sur laquelle sont
réalisées les différentes opérations.
Exemple:
phase 10 : TOURNAGE
phase 20: PERÇAGE
Exemple:
Page 15 sur 81
1.1.5..3.2. Nature, rôle et caractéristiques générales des opérations élémentaires d’usinage
Ebauche (E)
• Présence d’une couche superficielle brute comportant des défauts physiques et géométriques
liés au procédé d’élaboration moulage, forgeage, laminage.
• Présence d’une surépaisseur d’usinage dont la valeur est fonction de la gamme d’usinage et des
différentes contraintes technologiques du processus d’élaboration des bruts.
b) Prépare la finition.
• Grâce à une meilleure tenue des outils (homogénéisation des caractéristiques du matériau).
• Grâce à une première correction des gros écarts de forme (régularité des surépaisseurs
d’usinage) et de position.
a) On corrige les défauts, résultant d’une “grosse” ébauche. En assurant une surépaisseur
constante et faible pour la finition.
b) On réalise une partie des spécifications liées à une surface en assurant la précision
géométrique de position (cas d’un alésage).
Finition F
On termine toutes les spécifications imposées par le dessin de définition du produit et on permet
d’obtenir, pour la surface usinée:
-la forme,
-la rugosité
-la dimension
et dans certains cas l’orientation et la position.
Page 16 sur 81
Exemple d’avant-projet d’étude de fabrication
Page 17 sur 81
1.6. Nomenclature des phases
Page 18 sur 81
CHAPITRE 2
2. Interprétation du dessin de définition
L’élaboration d’une gamme commence par une analyse géométrique du dessin de définition de la
pièce à produire.
Décodage du dessin technique
Page 19 sur 81
Décodage des formes obtenues par usinage
Page 20 sur 81
2.2. Décodage des formes obtenues par moulage
Page 21 sur 81
2.3. Décodage des spécifications
Contenu de la
cotation
Page 22 sur 81
2.4. Exemple :
AXE
Dessin de
définition
Page 23 sur 81
CHAPITRE 3
Page 24 sur 81
Surfaçage, fraisage d’épaulements et fraisage axial
Operations de fraisage (suite)
Page 25 sur 81
Page 26 sur 81
CHAPITRE 4
-3DL en rotation
Rx,Ry,Rz
-2DL en translation
Tx, Tz
-3 DL en rotation
Rx,Ry,Rz
Page 27 sur 81
Référence contre le mors fixe
Serrage dans étau avec face de référence ((4)/référence pièce) contre le mors fixe
(référence porte- pièce)
Ce montage assure la condition de perpendicularité (équerrage) entre la surface 3 (à
usiner) et la face de référence ((4)/référence pièce qui coïncide avec référence porte-
pièce/face mors fixe)
Serrage dans étau avec face de référence ((4)/référence pièce) contre le fond
(référence porte- pièce) par l’intermédiaire des cales.
Ce montage assure la condition de parallélisme entre la surface 3 (à usiner) et la face
de référence ((4)/référence pièce qui coïncide avec référence porte- pièce/fond de
l’étau)
Page 28 sur 81
CHAPITRE 5
5.Etude de l’isostatisme
Le montage d’usinage doit remplir plusieurs rôles :
• Positionner toutes les pièces d’une série de la même façon,
• Maintenir la pièce pendant l’usinage (l’empêcher de se déplacer, de fléchir ou de vibrer).
Un solide dans l’espace peut se déplacer suivant 6 directions. L’objectif du montage est donc de bloquer
(positionner) ces 6 mouvements : 3 rotations et 3 translations.
Représentation avec des normales de repérage (correspondant à des liaisons ponctuelles).
5.1.1. Principe
Page 29 sur 81
Page 30 sur 81
La mise en position et le maintiene en position dans le cas d’un centrage court
Page 31 sur 81
5.1.4 .Réalisation et caractéristiques des montages porte-pièces
Page 32 sur 81
Page 33 sur 81
Les technologies de maintien en position
Page 34 sur 81
Symboles de mise en position et de bridage (norme NF E 04-013)
Premier cas
Page 35 sur 81
Critères de classification F1 F2
C'est le cas le plus simple. Le choix de F1 comme appui principal (surface utilisée à son maximum isostatique plan - 3DL) s'impose
naturellement.
Deuxième cas
a)Détermination du référentiel pièce
Page 36 sur 81
b) Définition et modélisation géométrique du repérage isostatique
Critères de classification F1 F2
1 ère option :
appui principal sur F2 pour respecter directement Cf1=30±0,05
(voir Fig.1) Solution déconseillée : peu stable avec usinage en porte-à-faux.
Fig.1
2 e option :
appui principal sur F1 (comme 1er cas) (Fig. 2) La rotation Ry n'étant pas supprimée
par la liaison linéaire rectiligne sur F2, tout défaut de perpendicularité entre F2 et F1,
influencera directement le respect de C f1 (∆). Pour assurer la faisabilité de cette
solution il faudra imposer une tolérance sur cette perpendicularité () qui sera déduite
de la tolérance initiale de Cf1.
Fig.2
Page 37 sur 81
Remarque :
cette option n'est possible que si les conséquences sur les tolérances sont économiquement faisables et
acceptables, ce qui est le cas dans cet exemple (voir répartition ci-contre)
Cf1 maxi – Cf1 mini =∆ (dispersion de positionnement dans l’étau ou dans le montage
d’usinage)
IT Cf1 initial (tolérance initiale de la cote de fabrication Cf1)
IT Cf1 résultant (tolérance résultante de la cote de fabrication Cf1)
IT Cf1 initial = ∆ + IT Cf1 résultant
IT Cf1 initial = ±0,05=0,1 ;
∆ =IT/5=0,1/5=0,02(conclusion du chapitre dispersions Conclusion : On admet que la
somma de toutes les dispersions (aléatoires, systématiques géométriques)
est égale(ou bien doit être égale ou inférieure) à la tolérance de la pièce sur 5(Tp/5)
IT Cf1 résultant= IT Cf1 initial - ∆
IT Cf1 résultant =0,1 -0,02 =0,08
IT F2/F1 = ∆ x40/20=0,02x40/20=0,04=0,1%
Exemple de matérialisation du repérage isostatique
Page 38 sur 81
CHAPITRE 6
6. Gestion de l’usinage
Ebauche E
Finition F
Page 39 sur 81
6.2. Décomposition de l’usinage
Démarches
courantes
Critères de choix de
la démarche
Page 40 sur 81
Critères
de choix
de la
démarche
Page 41 sur 81
6.3.
Exemple de
décomposition
de l’usinage
Page 42 sur 81
6.4.Groupement de surfaces
Définition
Critères
de
détermination
Page 43 sur 81
6.5. Tableau des opérations élémentaires
Ce tableau permet d’une part une bonne analyse du dessin de définition ; la définition de
chaque surface à usiner imposé par le bureau d’étude et d’autre part la détermination des
opérations élémentaires nécessaires pour chaque surface
10
11
12
13
14
15
16
17
18
Page 44 sur 81
CHAPITRE 7
7.LES CONTRAINTES D’ANTERIORITE
L'ordre des opérations d'usinage doit répondre à des impératifs que l'on désigne sous
le nom de contraintes et qui sont d'ordre :
Technologique ;
Géométrique et dimensionnel ;
Economique.
Ordre
Croquis Explications des opérations
Perçage 2
Gorge 1
Un filetage ne peut être entrepris qu'après finition
du diamètre enveloppe correspondant et des Filetage 2
gorges de tombée d'outil surtout s'il s'agit d'un
filetage intérieur non débouchant.
Gorge de dégagement
Perçage 2
Lamage 1
Si l'on prévoit d'utiliser une fraise à lamer, il est
nécessaire de guider le pilote dans le trou percé. Filetage 2
Lamage
Finition de 1
Gorge profonde
Page 45 sur 81
Deux cas : Usinage de 1
• 1 2, on réalise d'abord l'alésage le plus
Usinage de 1
précis.
Ex.: 1 =12H8 , 2 =11H10
Usinage de 2
• 1 beaucoup plus grand que 2 , on réalise
Alésages sécants d'abord le plus petit diamètre. Usinage de 1
Moletage
REMARQUES:
Certaines surfaces ne peuvent être usinées qu'associées avec
leurs voisines, c'est le cas des épaulements, des gorges, des
rainures. Les surfaces associées porteront le même nombre .Ex :
Voir fig.
Explications Ordre
Croquis
des opérations
Page 46 sur 81
Afin de laisser à la fabrication une Usinage de B
tolérance de perpendicularité la plus Usinage de A
grande possible, on réalise la plus
grande surface en priorité.
prévoir : Ébauche de 3
Page 47 sur 81
7.3. CONTRAINTES ECONOMIQUES
Elles sont liées aux impératifs de réduction des coûts d'usinage.
Explications
Croquis Ordre
La finition coûte cher, il faut donc réaliser le
des opérations
maximum d'ébauche avant de l'engager. Fraisage 1
Perçage alésage 2
Réduction de la durée de
l'usinage précis.
Règle 1 : L'ordre des opérations d'usinage doit être défini en tenant compte simultané-
ment de toutes les contraintes.
8 .COTATIONS DE FABRICATIONS
COTATIONS DE FABRICATIONS
REGLES
Caractéristiques
Exemple de
dessin de
définition
Phase 30 : Tournage
-Dressage de F3 en finition
Cf4 : à calculer
Cf4=49,90+0,2
-Chariotage cylindrique et dressage
combinée de ΦC1 et F2 :
En ébauche (E)
Cf5 E à calculer
Cf6(E) (voir page
suivante)
+0,3
Cf5 ( E ) =40,20 Cf6 ( E ) =15,50+0,2
En finition
Cf5 F Donnée directement
Cf6(F) sur le dessin de définition
Cf5 ( F ) Cf6 ( F ) = Φ 150+0,05
=40,±0,1
Page 49 sur 81
Page 50 sur 81
8.1.Transfert de cotes
Les cotes fonctionnelles sont inscrit dans le dessin de définition de « Bureau étude » (B.E.)
tenir en compte de critères de fonctionnalité de la pièce.
Dans le cadre du « Bureau méthodes » (B.M.) on élabore des documents comme :
mode opératoire, contrats de phases ou gamme d’usinage qui opère /travaille/ avec cotes de fabrication.
Les cotes de fabrication sont inscrit par rapport au « surfaces de référence pièce »
Les surfaces de référence pièce sont des surfaces qui viennent en contact avec les « surfaces
de référence porte-pièce »/mors du mandrin ,mors de l’étau ,butées/ .Souvent les cotes de fabrication
n‘apparaisse pas inscrit dans le dessin de définition .Les « méthodistes/gemmistes »doivent trouver une
solution pour cette situation. Une méthode est le « transfert des cotes ».Si cette méthode ne marche pas,
les cotes de fabrication sont établis par « décision du B.M./bureau méthodes »
Page 51 sur 81
Page 52 sur 81
CHAPITRE 9
Page 53 sur 81
Méthodes de détermination des processus
9.1. 1 -Analyse du dessin de definition (tableau des opérations élémentaires)
Démarche - Analyse du brute
-Identification des surfaces de départ
2
2.1.
2.2.
3
9.2.
Exemple 1
CENTRUR
-Pièce de
révolution
-Brute
débité dans
la barre
Page 54 sur 81
1. Tableau des opérations élémentaires
Pièce : CENTREUR
N° Diam Cotes de liaison au surf Spécifications IT Ra Operations Machine Outil
Brut Usinée géométriques Ql Elémentaire Et Outil de
coupe
F1 surépai 3,2 E+F
C1 F
C2 F
C3 F
Page 55 sur 81
Axes Analyse du brute Identification des surfaces de depart
Nature IT eco Repère P Cyl Co Longueur Dp C Dn
utile
Etirage Qualité Φd
11 x ≈ 35
Exemple 1 2
CENTREUR
Page 56 sur 81
Exercices : Déterminer les croquis des phases avec isostatisme et cotation de fabrication
9.3.
Exemple 2
SUPPORT
Pièce
moulée
Page 57 sur 81
1. Tableau des opérations élémentaires
Pièce :SUPPORT
N° Diam Cotes de liaison au surf Spécifications IT Ra Operations Machine Outil
Brut Usinée géométriques Ql Elémentaire Et Outil de
coupe
+0,5
F1 200 / 0,5 F
B1
F2 80+0,2/F2 0,2 E+F
Page 58 sur 81
Exemple 2
SUPPORT
Pièce
moulée
Exercices : Déterminer les croquis des phases avec isostatisme et cotation de fabrication
Page 59 sur 81
CHAPITRE 10 Les porte-pièces
Figure 10.1 : Position du porte-pièce par rapport aux autres éléments d'un usinage
- S'adapter à la machine-outil choisie et aux outils utilisés. Cette adaptation doit se traduire, d'une part, par
une mise en œuvre aisée du porte-pièce sur la machine et, d'autre part, par des dispositions constructives
évitant toute collision (dite « interférence ») entre le porte-pièce et les outils lors de leurs déplacements.
Page 60 sur 81
- Garantir la précision du positionnement dans le temps, par un dimensionnement suffisant des
éléments, un choix judicieux des matériaux, une fabrication de qualité, des facilités de réglage et
d'interchangeabilité des éléments exposés.
- Maîtriser les risques pour les opérateurs et respecter les règles de base de l'ergonomie.
- Porte-pièces polyvalents
Pour les fraiseuses et les perceuses, ce sont les étaux et les éléments de bridage standard utilisés lorsqu'une pièce est
positionnée directement sur la table de la machine, ce qui est souvent le cas pour des travaux unitaires ou lorsque les
pièces sont de grande taille
Pour les tours, il s'agit principalement des mandrins. Ces porte-pièces garantissent une coaxialité satisfaisante entre la
pièce et la broche et sont équipés de mors interchangeables ou de pinces suivant la géométrie de la pièce à positionner.
- Porte-pièces spécifiques
Ils sont construits pour une pièce, une machine et une phase donnée. Suivant leur mode de fabrication, on en distingue
trois types :
- les porte-pièces modulaires, constitués d'éléments standardisés permettant un éventuel démontage en vue d'une
réutilisation des éléments;
- les porte-pièces fabriqués, conçus selon les règles classiques de la construction mécanique, assemblés de
manière définitive et usinés de façon traditionnelle. Ils ne peuvent être démontés, ont un coût d'étude et de
fabrication élevé et ne se justifient économiquement que si le montage est très simple ou la série très importante ; -
les montages mixtes, qui utilisent, en fonction des problèmes à résoudre, des composants standard et fabriqués.
Cette solution permet de diminuer le coût global en fabriquant les pièces du bâti et en achetant, par exemple,
les éléments standard de positionnement et de bridage.
Les montages modulaires et mixtes peuvent être stockés montés ou démontés, la décision étant prise après une
analyse technico-économique.
10.2.1. Etaux
Ils sont très utilisés en fraisage et perçage.
La figure 10.3 illustre les positionnements habituels en étau ainsi que le principal inconvénient de ce type de
porte-pièce : le non-respect du positionnement isostatique sous l'effort de serrage.
Page 61 sur 81
Pour réduire ce risque, les constructeurs augmentent la qualité de fabrication (diminution des jeux, précision dans les
positions des surfaces) et proposent des mors interchangeables spéciaux adaptés aux différentes formes de pièces à
bloquer (voir figure 10.4).
Figure 10.4 : Etau de précision à embase tournante et étau vertical 4 faces pour centre d'usinage
10.2.2. Mandrins
Ils font partie de l'équipement de base de tous les tours (voir figure 10.5).
* Mandrins courants
Ils comportent trois mors permettant un serrage concentrique de la pièce, qui sont interchangeables pour s'adapter
aux formes et aux dimensions à serrer (voir figure 10.6).
Page 62 sur 81
Page 63 sur 81
On distingue deux catégories de mors :
- les mors durs, destinés à serrer des pièces brutes lors d'une première opération. La coaxialité obtenue entre la
pièce et l'axe de la broche du tour est moyenne compte tenu des jeux interne:, entre le mandrin et les mors ;
- les mors usinables, dits « doux ». On les utilise lors des opérations de reprise exigeant une bonne coaxialité entre
la surface usinée et la surface cylindrique de prise de pièce dans le mandrin. Les mors sont montés sur le mandrin
et usinés, maintenus en position par un appareil spécifique, de manière à annuler l'effet des jeux internes. De plus,
ils offrent une grande surface de contact avec la pièce, ce qui réduit les pressions de contact, n'endommage pas la
surface en prise et diminue les déformations.
+ Mandrins expansibles
Ils permettent de prendre une pièce dans un alésage en dégageant complètement sa surface extérieure.
Différentes solutions sont utilisées :
- expansion d'une douille fendue ou de rondelles élastiques coniques sous l'action mécanique d'un système vis-
écrou (voir figure 10.7) ;
- expansion de la surface extérieure d'un cylindre à paroi mince sous l'action d'une pression hydraulique.
Figure 10.9 (ci-dessus et ci-contre) : Entraîneur frontal dans une prise de pièce entre pointes.
Page 64 sur 81
10.2.3. Eléments standard
Ce sont des dispositifs de bridage (ou d'ablocage) mis en œuvre lorsque la table de la machine est utilisée
directement comme élément porte-pièce. Ils se fixent sur la table par l'intermédiaire des rainures en té et
permettent de bloquer la pièce. Une telle configuration est évidemment toujours démontée et est réservée aux
fabrications unitaires (voir figure 10.10 et, plus loin, la figure 10.17 sur les fonctions de maintien).
Page 65 sur 81
Un dispositif peut aider au maintien en position de la pièce contre les butées, en évitant à la pièce d'être mal
positionnée lors de son posage.
- Elle permet le blocage en position de la pièce sur ses appuis, en interdisant tout déplacement sous
l'action des efforts de coupe. Le technicien devra donc apprécier les directions et les sens des efforts de
coupe s'exerçant sur la pièce pour choisir un dispositif de maintien adéquat.
Page 66 sur 81
Fonction principale de liaison avec la machine
Le contrat de phase imposant d'orienter la pièce par rapport à la machine, la pièce étant fixée sur le porte-pièce,
il convient d'orienter ce dernier par rapport à la machine. Pour éviter de se livrer à une opération d'orientation
longue à chaque installation du porte-pièce, on prévoit de le positionner de manière stable et répétitive par
rapport à la machine (utilisation de lardons fixés sur le porte-pièce s'ajustant dans une rainure de la table,
centrage conique, etc.). Il reste à fixer le montage sur la machine par l'intermédiaire d'éléments filetés.
- Fonctions annexes
Elles viennent en complément des fonctions principales et doivent permettre de répondre aux contraintes
suivantes :
- limiter les risques et garantir le respect des règles d'ergonomie en vigueur (fiabilité des systèmes de serrage,
conception de dispositifs de manutention, etc.) ;
- faciliter l'évacuation des copeaux et le nettoyage des surfaces d'appui avant chargement;
- éviter une mauvaise mise en position de la pièce par la mise en place de dispositifs de détrompage ;
- améliorer le comportement mécanique du porte-pièce par l'utilisation de dispositifs antivibratoires ;
- diminuer les temps de réglage par la mise en place de dispositifs de préréglage dans le cas de porte-pièces de
fraisage traditionnel. Une touche de « self-réglage », associée à une cale d'épaisseur connue, permet de placer le
montage dans la bonne configuration d'usinage en venant faire tangenter la fraise sur la cale posée sur la touche de self-
réglage.
Les photos 10.12 et 10.13 présentent deux exemples de porte-pièces de fraisage, le premier réalisé en éléments
modulaires, le second fabriqué selon les méthodes de la fabrication mécanique unitaire.
L'exemple traité en fin de chapitre approfondit les deux démarches et propose des éléments économiques
pouvant aider au choix de l'une ou l'autre des solutions
Page 67 sur 81
CHAPITRE 11 Détermination des temps de fabrication
Page 68 sur 81
ou pour étudier, critiquer, comparer plusieurs modes opératoires et «construire» la
meilleure méthode au moment donné dans des conditions données.
3. PRINCIPAUX TYPES DE TEMPS
Le temps d’occupation d’une machine pour la réalisation d’une phase d’usinage, comprend :
un ou plusieurs temps technologiques : Tt ;
des temps humains : Tm ;
des temps technico-humains : Ttm ;
des temps masqués Tz ;
des temps fréquentiels : Tf ;
parfois, un ou plusieurs temps d’équilibrage Te ;
un temps de préparation Ta.
4. DÉFINITIONS DES TEMPS CLASSES EN FONCTION DE LA NATURE DES ACTIVITES
4.1 Temps technologique : Tt
C’est le temps pendant lequel la machine travaille sans l’aide de l’opérateur. Sa durée dépend
uniquement des conditions techniques d’exécution.
Les paramètres de coupe (Vc, f,...) étant fixés, la longueur à usiner étant connue, donnent :
Tt (mm) = Lc (mm) / Vf (mm/min)
4.2 Temps humain : Tm.
C’est le temps correspondant à un travail humain physique ou mental qui dépend uniquement
de l’action de l’opérateur.
Dans le cadre d’un travail physique, c’est le temps pendant lequel le travail réalisé résulte
uniquement de l’action de l’opérateur aidé ou non d’un moyen inerte.
La détermination des temps humains doit être faite avec prudence et compétence, car ils sont
sujets à tous les aléas de la réalisation : interviennent l’habileté et la qualification ouvrière, le
degré de stabilisation du poste, la connaissance exacte et le respect du mode opératoire,
l’influence de l’environnement, l’ambiance, la monotonie, etc.
Exemple : Recherche des conditions de coupe, réglage de la machine, mise en position de la
pièce dans le porte-pièce.
4.3 Temps technico-humain : Ttm.
C’est le temps de travail pendant lequel la machine transforme la matière avec l’assistance de
l’opérateur.
Exemple : Perçage sans avance automatique, tronçonnage avec avance manuelle, etc.
Cas particulier : temps homme-machine, qui est le temps pendant lequel opérateur et la machine
travaillent conjointement.
4.4 Temps fréquentiel : Tf.
C’est le temps correspondant à un travail répété toutes les n unités de production au cours de
l’exécution d’une opération.
Exemples : vérifier une pièce sur cinq, approvisionner le poste périodiquement : lot de 50
pièces...
5. TEMPS CLASSE D’APRES SA POSITION RELATIVE DANS LE CYCLE DE TRAVAIL
Page 69 sur 81
5.1 Temps masqué : Tz.
C’est le temps d’un travail accompli pendant l’exécution d’un autre travail dont la durée est seule
prise en considération.
Exemple : contrôler, ébavurer une pièce pendant l’usinage automatique de la pièce suivante ;
ébavurer une pièce dans les mêmes conditions...
5.2 Temps d’équilibrage : Te.
C’est un temps complémentaire destiné à réaliser la synchronisation de plusieurs cycles.
Envisagé, en particulier pour l’organisation du travail à plusieurs machines taillage d’engrenages, tours
automatiques travaillant dans la barre, machines à rectifier Centerless à l’enfilade ...
Cycle. Suite d’actions comprises dans une période et qui se reproduisent dans un ordre
déterminé.
5.3 Période : P.
Représentée par le temps qui s‘écoule entre deux instants successifs pour lesquels les mêmes
conditions de travail se retrouvent identiquement à elles-mêmes.
La somme des temps nécessaires à l’accomplissement d’un cycle de travail Tt, Tm, Ttm, Tf,
donne la période du cycle.
6. TEMPS CLASSES EN FONCTION DE LEUR FREQUENCE
6.1 Temps de préparation : Ts.
C’est le temps correspondant à des travaux exécutés une seule fois par série lancée d’unités
de production (temps pour régler la machine ou le poste de travail en vue d’une fabrication de
série).
Exemple : Réglage du porte-pièce, réglage des outils, réglage des butées de fin de course, etc.
Ce temps peut se situer au début et/ou à la fin de la série.
6.2 Temps unitaire : Tu
Temps nécessaire à l’usinage d’un élément appartenant à une série de n éléments.
Page 70 sur 81
7.4 Simogramme ou « graphique du cycle de travail ».
Est la représentation graphique des événements simultanés ou successifs dans
l’accomplissement d’un travail. Il comporte toujours une échelle des temps écoulés.
Il met en évidence la répartition des temps d’occupation de la machine et d’intervention de
l’opérateur pendant la durée de la phase (tableau 2, page 25).
Tableau 1. Extrait d’un dossier de temps élémentaires de manipulations sur une fraiseuse
Hernault-Somua type Z 1 C.
Page 71 sur 81
8. EXEMPLE DE REDACTION D’UNE FICHE DE CALCUL DE TEMPS (tableau 2)
Calcul du temps unitaire de réalisation de la sous-phase 22 (fig. ci-dessous).
Page 72 sur 81
Tableau 2
Page 73 sur 81
Étude de phase
L’étude de phase est une étude détaillée qui consiste à définir avec précision les moyens
techniques et économiques à mettre en oeuvre en fonction des résultats à obtenir.
Remarques :
L’étude de phase complète est relativement longue à établir et ne se justifie que pour des
fabrications sérielles importantes. Les entreprises établissent, en fonction de leurs besoins,
des études de phases plus ou moins simplifiées. C’est ce qui explique, notamment, la
diversité matérielle des présentations et même les appellations données à ces documents.
Afin de déterminer le temps d’exécution le plus faible entre divers procédés d’usinage, des
projets d’études de phase sont parfois réalisés.
Établissement d’une étude de phase
Le document comporte essentiellement :
la désignation des sous-phases, les opérations et les éléments de travail successifs,
la désignation des outillages et des montages employés, les vérificateurs à utiliser,
les éléments de coupe et les éléments de passe, les temps de fabrication,
le croquis de phase.
Il doit indiquer en outre :
les références de la pièce (nom et numéro), la matière utilisée, le nombre de pièces à
usiner, la désignation de la phase et son numéro, la machine utilisée.
Conseils préalables :
1° Prendre connaissance des documents du dossier (dessin de définition, gamme d’usinage,
simulation d’usinage, dossier machine).
2° Réaliser à partir de la gamme et de la simulation d’usinage un croquis préparatoire
(numéroter les surfaces à usiner, tracer les différentes passes et définir leurs longueurs et leurs
profondeurs).
3° Étudier le dossier machine et imaginer les gestes de l’opérateur.
4° Rédiger au crayon, en laissant quelques lignes pour les opérations d’usinage, les opérations
élémentaires effectuées par l’opérateur.
5° Choisir, pour chaque opération d’usinage, les éléments de coupe et les éléments de passe :
vitesse de coupe vc en mètre par minute (m/min),
avance par tour f en millimètre par tour (mm/tr),
fréquence de rotation n en tours par minute (tr/min),
profondeur de passe ap en millimètre (mm),
nombre de passes np,
vitesse d’avance Vf en millimètre par minute (mm/min),
longueur usinée l en millimètre (mm),
longueur totale usinée L en millimètre (mm).
6° Déterminer les temps de fabrication.
Page 74 sur 81
TEMPS DE FABRICATION
Page 75 sur 81
Page 76 sur 81
CHAPITRE 12
Établissement du prix de revient d’une pièce simple et élaboration d’un devis
1.1. DEFINITION
Le devis c’est l’ensemble des calculs qui concerneront le coût d’un produit. Il
permettra d’établir une proposition, avec un prix pour un délai et une qualité définis, qui
remet le consulte (sous-traitant ) au consultant (donneur d’ordre ), concernant l’éventuelle
fourniture d’un produit non élaboré.
Si la proposition est acceptée elle devient alors une commande ferme pour le consulté.
Les devis ne concernent pas uniquement les relations entre entreprises mais peut être
également appliqués aux échanges interservices au sein d’une même société.
Or l'estimation des coûts permettant ce profit est souvent réalisée rapidement de façon
" pifométrique "parfois empirique.
Il on résulte alors des différences importantes entre les estimations et les coûts de réalisation.
Ceci est très préjudiciable à l’entreprise. Dans ce cas, trois situations sont répertoriées:
Conséquence:
L'entreprise a des grandes chances d'obtenir le marché mais le réalisera à pertes.
Si la situation se reproduisait en de nombreuses occasions, la santé financière de
l'entreprise pourrait en être gravement affectée.
Prolongement logique : le dépôt de bilan.
Conséquence:
L'entreprise enregistre de nombreuses commandes qui lui permettront de dégager les profits
escomptés qui la feront prospérer.
Page 77 sur 81
c) Le prix estimé est sensiblement supérieur au coût de réalisation.
Conséquence:
L'entreprise à peu de chance d’enregistrer de nombreuses commandes car ses prix ne sont
pas compétitifs. Si la situation se perpétuait, une sous activité se générerait entraînant
généralement des licenciements.
La conséquence ultime serait la cessation totale d’activité. Des trois situations la dernière
est la plus inquiétante pour l'entreprise
Les devis étant des opérations indispensables, mais risquées, ils demandent la mise en
place d'une méthodologie souvent absente. Leurs objectifs se définissent souvent en deux mots
bien connus: vite et bien.
Pour essayer de réaliser ces deux impératifs pourtant difficilement conciliables, quatre
qualités sont indispensables:
- la fidélité
- la justesse
- la précision
- la rapidité
1.3.1. - La fidélité
1.3.2. - La justesse
C'est la capacité d'une entreprise à calculer des estimations le plus prés possible de leurs
valeurs réelles.
1.3.3. - La précision
1.3.4. - La rapidité
Page 78 sur 81
a) Rapidité de réponse:
C'est une qualité qui est grandement appréciée par les donneurs d'ordres. Elle est
conditionnée par la réaction et l'organisation de nombreux services de l'entreprise:
* Prise en compte et enregistrement de la demande par le service commercial
* Délais d'acheminement inter services
* Délais d'attente de chiffrage au service" devis"
* Temps de rédaction de la proposition par le service commercial
* Délais d'acheminement chez le donneur d'ordres (Courrier, Fax, etc....).
b) Rapidité de l'exécution :
C'est la capacité du technicien devis, pour un travail donné, de passer le moins de temps
possible, à la réalisation du devis. Ce temps est d’ailleurs plus lié aux conditions d’organisation
des banques de données qu’à la rapidité de chiffrage du technicien.
2.4. DOCUMENTS OBLIGATOIRES
Emise par le donneur d'ordres, cette opération appelée aussi "appel d'offres" n’est qu'un
premier contact entre les partenaires. Elle permettra de recueillir un ou plusieurs prix pour la
prestation proposée.
Elle peut s'effectuer :
- nominativement (d’entreprise à entreprise) et seules les entreprises sollicitées peuvent
répondre.
- globalement par intermédiaire de publications spécialisées et toutes les entreprises
peuvent répondre.
NOTA: Le premier cas est essentiellement utilisé pour les démarches privées, l'autre étant
réservé au secteur public.
C'est la réponse du sous-traitant. Elle est informelle pour une demande de prix nominative,
officielle avec un cadre juridique pour une demande globale.
C'est à partir de ce document que le donneur d'ordres effectuera son choix. Il est
généralement admis qu'une entreprise sous-traitante économiquement saine enregistre 33
commandes pour cent propositions.
2.4.3. La commande
Pour le secteur privé c'est le premier document contractuel .11 définit précisément la
nature du travail que devra effectuer le sous-traitant et les conditions de sa mise en place, de son
prix, de son traitement, de sa h et de son règlement.
Celles-ci sont:
- particulières et définies au coup par coup avec la description précise du travail à effectuer.
- générales et sont souvent données en annexe ou au dos de la commande.
Ce sont ces conditions qui serviront de références juridiques lors des éventuels différents
qui pourraient survenir entre les partenaires.
Page 79 sur 81
2. 4.4. L'accusé de réception
C'est l’acceptation officielle de la commande que le sous-traitant fait parvenir au donneur
d’ordres. C'est à partir de ce document que la procédure de réalisation peut effectivement
débuter.
Il est établi par le sous-traitant et marque la fin officielle du travail confié. C'est la date
figurant sur celui-ci qui servira de référence notamment dans le cas ou des pénalisations de
retard, prévues sur la commande, devraient être appliquées.
2.4.6. La facture
Envoyée par le sous-traitant au donneur d'ordres, elle indique le montant à payer pour la
prestation fournie. Sans accord de révision de prix ou d'avenant complémentaire de commande
(pour des travaux supplémentaires passés par le donneur d'ordres pendant l'exécution du travail),
le prix de facturation devra correspondre à celui figurant sur la commande.
2.4.7. Le paiement
Dans ce domaine tout est possible et doit être précisé sur la commande ou son annexe.
Pour des marchés importants et longs, avec études et matière d'oeuvre conséquente, il peut-
être prévu un échelonnement du paiement.
Exemple :
- 20 % à la fin des études
- 10 % au début de la fabrication
- 30 % à 30 à la livraison
- 40 % à 90 jours après la livraison
Page 80 sur 81
BIBLIOGRAPHIE :
Manuels de référence
Guide du dessinateur industriel, A. Chevalier
Guide du technicien en productique, A. Chevalier, J. Bohan
Précis/ Méthodes d’usinage/Méthodologie, Production et normalisation, R Dietrich &
Précis/Construction mécanique Tome 2, Projet méthodes, production, normalisation,
J-P. Trotignon &
Page 81 sur 81