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Après le village des animaux, le conteur nous fait visiter le royaume des
hommes entre eux. Ici aussi, comme pour un souci d’équilibre, Amadou Koné
nous raconte autour d’un feu nocturne imaginaire, les histoires de l’humanité.
Comme un tisserin habile, il tisse ce deuxième pagne fabuleux en commencent
par une vieille dame édentée qui dévorait ses propres enfants, ensuite il parle
d’une autre femme marginalisée, d’un jeune homme poursuivit par le spectre de
la malchance, du miracle d’un prince têtu et finit par l’histoire palpitante de trois
frères… le procès de la société humaine est fait dans ces passages avec une dose
de subtilité et de délicatesse, ce qui met en exergue l’aspect satirique du conte…
Pour finir, le sage Amadou Koné, file un pagne kita n’zassa pour effiler
l’écheveau de l’ennui et de l’ignorance. Dans cette troisième partie où cinq
autres histoires se chevauchent allègrement, l’anecdotier met en scène des
hommes, des animaux et des objets. Il illustre parfaitement un autre Amadou,
son aîné, Hampaté Ba qui stipule que la beauté d’un tapis réside dans la diversité
de ses couleurs…
Abdal’Art