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Rapport Observatoire Tchad 2011 PDF
Rapport Observatoire Tchad 2011 PDF
Une étude de
l’Office Tchadien de Régulation des Télécommunications
réalisée par Clarity Telecom
Une étude réalisée par Clarity Telecom www.clarity.fr 2
PLAN
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
• A JOUR
• PERTINENTES
• EXHAUSTIVES
• DISPONIBLES (dans la limite du secret des affaires)
L’OBSERVATOIRE
LE REGULATEUR
L’objectif fixé pour cette étude était de donner les moyens à l’OTRT d’assurer
sa mission d’information sur le marché des télécommunications afin de favoriser
le développement de ce secteur clé de l’économie nationale:
Nous devions :
Collecter les informations quantitatives et qualitatives nécessaires à l’observatoire
Analyser la situation actuelle, identifier les freins au développement des marchés du
secteur des télécommunications au Tchad
Janvier 2012 :
• Rendez-vous avec les Opérateurs et les FAI
• Collecte des données et étude de marché des cybercafés et des revendeurs
• Collecte des données utilisateurs via un sondage réalisé par l’OTRT
Source : http://www.cefod.org/
2Logone oriental 796 453 332 774
3Mayo Kébbi Est 769 198 333 231
4Ouaddaï 731 679 283 649
5Logone occidental 683 293 299 305
6Région de la Tandjilé 682 817 289 360
7Mandoul 637 086 270 956
8Chari-Barguirmi 621 785 267 256
9Mayo Kébbi Ouest 569 087 237 239
10Hadjer Lamis 562 955 239 133
11Guéra 553 793 239 451
12Moyen-Chari 538 284 259 063
13Batha 527 031 221 810
14Ouaddi-Fira 494 933 159 417
15Lac 451 369 194 211
16Kanem 354 603 157 264
17Salamat 308 605 130 155
18Sila 289 776 98 333
19Barh El Gazal 260 865 111 278
20l’Ennedi 173 666 70 730
21Borkou 97 251 47 285
22Tibesti 21 970 10 837
1% 20%
Commerçants
Débrouillards
Employé société
9% Employé maison gardiennage
5% Enseignants
3%
Etudiants
Fonction publique
7% 11%
Sportifs
Hommes d'affaires
11% Indépendant
Militaire
14% 7%
Non défini
Les opérateurs ont tous, pour autant, bien accueilli le principe de l’Observatoire.
Ils ont tous également émis le souhait que les résultats de l’étude leur soient communiqués
Ils souhaitent également qu’un point focal soit désigné au sein de l’OTRT pour la collecte de
l’information car ils sont sollicités par plusieurs directions pour les même données.
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
Tigo
Un tel écart et la multitude de technologies mises 150
en œuvre au sein du groupe Sotel ne permettent
pas à ce dernier de devenir compétitif et de se 100 75
67
développer face à ses concurrents 57
50
23 17 13
Le partage des infrastructures est très peu
développé : 0
- 5 pylônes en accès partagés entre les Total Région de
N'Djamena
deux opérateurs privés
- Salam utilise les infrastructures Le taux de couverture de la population n’a
développées pour Tawali été communiqué que par Celtel.
Le partage des infrastructures ne donne lieu Il serait de 75%
à aucune facturation.
2% 1% 2011 2011
Celtel
1 697 509
Tigo
1 894 278
Salam
73 874
Celtel
Tchad
Sotel
Tawali
30 688
46% Tigo FAI
167
La progression est
remarquable : Progression Progression Progression Progression
+ 131% en 3 ans 2008 - 2009 2009 - 2010 2010 - 2011 2008 - 2011
TOTAL
42% 27% 28% 131%
de 1,6 M en 2008 à 3,6 M Celtel
17% 15% 22% 64%
La progression vient des Tigo
88% 41% 33% 250%
réseaux mobiles. Le fixe stagne Sotel
Salam
140% 117% 42% 639%
(voire même décroit selon la
validité des données)
2 000 000
Malgré sa forte croissance 1 800 000
1 894 278
affichée, le réseau SALAM reste 1 600 000
1 697 509
Total cumulé de 3 696 516 lignes, dont 3 665 661 pour les opérateurs mobiles
2 236 983
Le nombre de clients fixe, non significatif, n’a pas été pris en compte dans le calcul
Réserves concernant le parc de clients fixes actifs communiqué
Les ménages dotés d’une ligne fixe ont probablement aussi des téléphones mobiles et
il en va, bien sur de même pour le parc entreprise
Absence de centre communautaire de téléphonie (téléboutiques)
Base de calcul : Nombre de clients identifiés comme ayant une SIM: 3 696 516
Avec la pondération estimée par Celtel : 2 565 963
Avec la pondération calculée suite à l’enquête de l’OTRT : 2 236 983
Tchad 33%
Guinée 38%
Cameroun 39%
Kenya 55%
Nigéria 60%
Sénégal 77%
Maroc 112%
Gabon 133%
Total déclaré
2 236 983
531 150
15 799 167
Fin 2011
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
Sur la base des déclarations du Groupe Sotel la télédensité du fixe serait de 0,258%
L’évolution du nombre de clients est faible d’une année sur l’autre. Par ailleurs, les
données déclarées n’ont pas pu être vérifiées. L’analyse effectuée sur des tickets d’appels
« CDR » laisse penser que le nombre d’abonnés actifs est très inférieur.
3
Burkina Faso
2,5
Tchad
2 Côte d'Ivoire
Congo Brazza
1,5
Gabon
Guinée
1
Mali
0,5 Niger
0,258
Sénégal
0
pour 100 habitants (2011)
7%
31%
69%
93%
Le nombre d’abonnés total déclarés pour Sotel fixe et Tawali est de 31 205 fin 2011
• 11 298 pour le fixe filaire
&
• 20 451 pour le CDMA
Le groupe (hors Salam) réalise un CA de 6 372 353 794 FCFA en 2011
Internet représente seulement 7% de son chiffre d’affaire
La téléphonie reste largement dominante, ce qui est très préoccupant pour la survie du
fixe
9% 6% Communications intra-
réseau nationales
16% Interconnexion nationale
International
Abonnements
69%
Les appels « on-net » avec les abonnements, qui sont « le produit dominant », ne
représentent que 15% du chiffre d’affaire
Ceci souligne la fragilité et la grande dépendance du groupe vis-à-vis d’activités avec des
opérateurs tiers (nationaux et internationaux)
Tarifs#Publics#TTC
de#\#vers Celtel Tigo Salam Sotel
Celtel
HP 75
180 180 180
HC 45
Tigo
HP 90
180 180 180
HC 60
Sotel
HP 50 250
165 165 165
HC 50 125
Salam
HP 75
125 125 125
HC 45
Les tarifs publics de l’opérateurs du fixe pour les appels locaux et pour les appels vers les
autres réseaux sont plus avantageux que ceux des mobiles dominants.
Le positionnement tarifaire est donc adapté et n’explique pas la désaffection des usages
qu’il faut chercher dans d’autres raisons : réseau, distribution…
Privé
Les usages communautaires de la téléphonie 61%
ont disparus des grandes villes
A N'Djamena, il n’existe plus de téléboutiques:
• Avec la baisse des prix des cartes SIM et des montants minimum des recharge, les tchadiens
avaient commencé à préférer utiliser leurs mobiles;
• L’obligation d’identifier la personne émettant l’appel (pour raison de sécurité nationale) a
convaincu les derniers revendeurs de fermer boutiques.
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
Le revenu moyen par utilisateur « ARPU » (Average Revenu per User) est très bas
(ARPU = chiffre d’affaire / nombre de clients)
Avec un ARPU mensuel moyen de 2 493 FCFA (US$ 4,96) le Tchad se situe dans le bas
de la fourchette des opérateurs mobiles africains.
Pour les pays cherchant à augmenter leur ARPU, la clé de leur succès réside
dans l’exploitation des revenus potentiels des services mobiles de données : SMS,
l’Internet mobile et services à valeur ajoutée.
Avec un ARPU moyen de 3 000 FCFA (US$ 3,50) le Tchad se situe dans le bas de la
fourchette des opérateurs mobiles africains.
Au cours des cinq dernières années, l’ARPU en Afrique est passé de US$ 10 – US$ 20 $US
à US$ 5 – US$ 8.
Pour les pays cherchant à augmenter leur ARPU, la clé de leur succès réside
dans l’exploitation des revenus potentiels des services mobiles de données : SMS,
l’Internet mobile et services à valeur ajoutée.
2011
0,35%
Prepaid
Postpaid
100%
En moyenne, d’après les opérateurs, 40% des clients envoient au moins 1 SMS par mois
le ratio nombre « sms / nombre d’appels » reste très faible. Il est de 1 sur 7
Les Tarifs et les promotions sont susceptibles de générer des usages alternatifs à un appel
L’usage du SMS n’est pas encore rentré dans les pratiques des Tchadiens.
Vraisemblablement ce constat est lié au taux d’alphabétisme
(50% officiellement, mais 11% selon d’autres sources, dont l’UNICEF)
Le constat qui s’applique aux SMS est également important pour tenter d’anticiper le
potentiel d’Internet au Tchad
Un service dont l’accès est malgré tout, pour partie lié à l’analphabétisme majoritaire
de la population.
internet
5%
8% CA téléphonie on-net
Les services à valeur ajoutée sont
CA téléphonie off-net
encore peu développés 8%
CA International sortant
70000000 5E+09
60000000
4E+09
50000000
Celtel
40000000 3E+09
Tigo
30000000
2E+09 Salam
20000000
10000000 1E+09
0
0
70 FCFA/min
60 FCFA/min
50 FCFA/min
40 FCFA/min Celtel
Tigo
30 FCFA/min
20 FCFA/min
10 FCFA/min
0 FCFA/min
janv. févr. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
Le réseau des agences des opérateurs reste très limité. Les opérateurs ont
recours à des grossistes qui eux-mêmes s’appuient sur des distributeurs
Il y a près de 10 grossistes majeurs
Les grossistes sont sous contrat parfois exclusif de chaque opérateur mobile. Toutefois,
cette exclusivité n’est souvent qu’une façade, les distributeurs commercialisant les offres
des trois opérateurs mobiles.
Le réseau de distribution est ainsi très éclaté. Le « pouvoir » reste aux opérateurs qui
accordent au réseau une commission de l’ordre de 11% du Chiffre d’Affaire.
Opérateurs
TAWALI Celtel TIGO SALAM
Grossistes
Distributeurs&
Revendeurs
multicartes
3 grossistes
• BENANA
• BACHAR
• CHOUI
6 détaillants
• 3 dans le 2ème arrondissement (dont 2 avenue CDG)
• 1 dans le 4ème arrondissement
• 1 dans le 8ème arrondissement
• 2 dans le 10ème arrondissement
Les 6 grossistes et les détaillants proposent tous des carte SIM et transferts Tigo et Celtel
et Tawali ou Salam (sauf 1 détaillant le plus petit dans le 10ème arrondissement).
Les informations communiquées par les grossistes et les détaillants ont permis
de valider la justesse des évaluations de part de marché réalisées sur la base des
déclarations des opérateurs
Elles confirment aussi que Celtel est mieux implanté dans les zones plus prospères et
Tigo dans les zones plus défavorisées.
2ème rond point avenue CDG 200 000 150 000 10 000
8ème (vend aussi des mobiles) 100 000 150 000 20 000 5 000
• Tigo et Celtel : pour 100 000 FCFA, ils ont un crédit de 106 000FCFA
pour 50 000 FCFA , ils ont un crédit de 53 000FCFA
Les grossistes reçoivent en plus des bonus liés à l’atteinte d’objectif de volume
• Les grossistes se rémunèrent sur les bonus
Malgré les plus fortes marges laissées aux détaillants pour les recharges de Salam et
Tawali, les réseaux de distribution vendent beaucoup moins pour ces opérateurs :
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Le trafic international
Cybercafés
Les tarifs vers les réseaux des opérateurs dominants devraient être plus bas
Au Tchad, c’est exactement l’inverse, les tarifs vers les réseaux mobiles sont les
plus élevés
Tarifs HT commission distribution déduite Presque tous les tarifs publics on-net
de \ vers Celtel Tigo Salam Sotel des opérateurs sont inférieur à
Celtel l’interconnexion
HP 57
137 137 148 Davantage que des pratiques de
HC 34
Tigo dumping, il semble plus
HP 69 vraisemblable que les tarifs
137 137 153
HC 46
Sotel d’interconnexion ne sont pas
HP 42 180 orientés vers les coûts
119 119 119
HC 42 90
Salam
HP 58
97 97 97
HC 35
70 FCFA/min
60 FCFA/min
50 FCFA/min
Celtel
40 FCFA/min Tigo
Interco fixe<->mobile
interco mobile<->mobile
30 FCFA/min
20 FCFA/min
10 FCFA/min
0 FCFA/min
janv. févr. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc.
14,8$FCFA HP$local
7,9$FCFA HC$local
21,9$FCFA FCFA$HP$simple$transit
Gambia 9 FCFA Senegal 23,4 FCFA 32,0 FCFA
15$FCFA HC$simple$transit
26$FCFA HP$double$transit
18,3$FCFA HC$double$transit
Guinea-Bissau 45 FCFA
4 000 000
Les écarts entre les flux
entrants et sortants des deux
3 500 000 Celtel - Interco
entrant plus gros opérateurs
3 000 000
Tigo - Interco
semblent logiques pour Tigo.
2 500 000 entrant
2 000 000 Celtel - Interco Ils présentent en revanche
sortant
1 500 000 pour Celtel un écart
Tigo - Interco
1 000 000 sortant important difficilement
500 000 explicable, fonction des tarifs
0
publics et donc des logiques
de consommation.
0'
janv.
févr.
mars
avr.
mai
juin
juil.
sept.
oct.
nov.
déc.
août
Les flux de Tigo semblent normaux, avec des
Tigo ratios entrant sur sortant ou sortant sur
On-net 776 035 952 ' entrant raisonnables
Entrant interconnexion 22 374 598 '
Le fait que le trafic d’interconnexion national
Sortant interconnexion 30 019 506 '
soit inférieure au trafic d’interconnexion
Entrant International 47 891 329 ' international est une anomalie, signe d’une
Sortant international 20 181 455 ' interconnexion bridée par les tarifs
janv.
févr.
avr.
mai
juin
juil.
sept.
oct.
nov.
déc.
mars
août
Les flux de Celtel semblent normaux, avec des
Celtel ratios entrant sur sortant ou sortant sur
On-net 544 588 979 ' entrant qui restent dans des limites
Entrant interconnexion 43 778 702 ' raisonnables
Sortant interconnexion 16 705 390 '
Le fait que le trafic d’interconnexion national
Entrant International 47 296 232 ' soit inférieur au trafic d’interconnexion
Sortant international 33 165 784 ' international est une anomalie, signe d’une
interconnexion bridée par les tarifs
0'
Ratio avec Celtel 40,9 : 1 38,0 : 1 45,3 : 1 40,0 : 1 39,7 : 1 32,6 : 1 32,3 : 1 25,8 : 1 21,4 : 1 19,4 : 1 9,4 : 1 13,0 : 1
Ratio avec Tigo 23,5 : 1 26,3 : 1 23,5 : 1 24,0 : 1 24,2 : 1 24,0 : 1 26,2 : 1 21,7 : 1 24,1 : 1 21,7 : 1 21,7 : 1 53,4 : 1
Ratio avec international 3,8 : 1 3,0 : 1 2,8 : 1 1,8 : 1 4,1 : 1 6,5 : 1 7,4 : 1 14,1 : 1 2,9 : 1 3,3 : 1 2,8 : 1 8,1 : 1
mai-11
juin-11
août-11
septembre-11
octobre-11
novembre-11
juillet-11
mars-11
sortantes vers
janvier-11
février-11
mars-11
avril-11
mai-11
juin-11
août-11
octobre-11
novembre-11
décembre-11
juillet-11
septembre-11
Tigo
dont minutes entrantes
reçues de Tigo
L’Observation plus fine des flux d’interconnexion de Celtel laisse apparaitre que:
L’équilibre entre les flux entrants / sortants entre Tigo et Celtel est significatifs du
resserrement d’un équilibre croissant des parts de marché entre les deux opérateurs, ce
que reflètent l’évolution de leurs chiffres d’affaires. Cet équilibre induit la neutralité du
tarif d’interconnexion (netting quasi nul) pour ces deux opérateurs
Les flux Sotel/Tawali vers Celtel sont quasiment aussi importants que ceux de Tigo vers
Celtel. La spécificité des clients du fixe par rapport à ceux du mobile (administrations et
entreprises pour le fixe impliquent des durées d’appels plus longs). Il n’y aurait donc rien
de surprenant à ce stade de l’analyse.
0 200 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 0
Les écarts de flux entrants et sortants sont significatifs entre les deux opérateurs mobiles et Sotel/
Tawali :
Celtel reçoit 2 fois plus de trafic entrants de Sotel/Tawali que Tigo, alors que Tigo dispose d’une
part de marché plus importante que Celtel.
Les flux sortants vers Sotel/Tawali des deux opérateurs sont en revanche du même ordre
Il est possible que les administrations et les entreprises aient une flotte mobile plutôt « Celtel » que
« Tigo »
Les fluctuations du trafic international entrant de Tigo sur la période considérée sont à
rapprocher des très importants écarts observés sur l’interconnexion nationale Tawali vers
Tigo.
Il est possible que ces fluctuations anormales soient liées à du by-pass sur le trafic
international entrant qui emprunterait le réseau de Tawali pour entrer chez Tigo.
L’absence de statistiques, de suivi des flux de trafic et d’outils de contrôle du by-pass dans
le groupe Sotel sont de nature à faciliter la fraude.
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Le trafic international
Cybercafés
Tarifs obtenus en janvier 2012, d’un opérateur de wholesale européen, spécialiste de la revente de
terminaison à des opérateurs du monde entier.
Ils indiquent les tarifs auxquels les opérateurs nationaux tchadien vendent normalement leur
terminaison aux opérateurs internationaux, toutefois, il se peut que des routes de by-pass existent.
Auquel cas, les tarifs de benchmark ci-dessus, refléteront le prix des routes de by-pass.
Il semblerait que Celtel maitrise correctement ses routes internationales et évite le by-pass car les
tarifs du benchmark indique des prix cohérent avec ceux indiqués par l’opérateur lors de la collecte
d’information
Les tarifs de Tigo sont, en revanche, légèrement inférieur dans ce benchmark. Il est possible que des
routes de by-pass existent.
Les tarifs de Sotel et de Salam sont bien inférieurs au tarif pratiqués, signe de l’importance du by-pass
vers ce réseau (ou d’exactitude des tarifs qui nous ont été rapportés par l’opérateur).
Alors que les volumes internationaux entrants semblent refléter les parts de marchés, les
volumes sortants, notamment de Celtel, infirment cet équilibre.
Les clients de Celtel sont nettement plus encline à générer des appels internationaux
sortant que ceux de Tigo. Ceci confirme les analyses qui tendent à démontrer que la base
clients de Celtel est globalement plus urbaine et plus riche.
Cet écart devrait se refléter sur le trafic international entrant. Or ce n’est pas le cas.
Une partie du trafic international entrant vers Celtel serait il terminé en by-pass via Sotel.
Ceci expliquerait le flux entrant d’interconnexion nationaux anormalement élevé de Sotel /
Tawali vers Celtel. Il est possible que cette situation existe depuis longtemps.
Une analyse détaillée des tickets d’appels « CDR » permettrait de faire la démonstration
de ces suppositions.
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
82%
mobile
87%
à l'école
15% 14%
Internet - Usage
7%
7%
6%
Celtel Lent
Tigo OK
Tawali Rapide
34% 55%
Sotel
80%
VSAT
Les opérateurs mobiles (hors Salam qui n’a pas ouvert ce services) sont cités dans près de
90% des cas, comme solution pour l’accès.
Aucun FAI traditionnel n’est cité, car ils adressent exclusivement le parc entreprises.
Sotel et Tawali dont les parcs restent très limités comme le confirme cette enquête sont
juste mentionnés.
Moins de 15% des utilisateurs sont satisfaits par la qualité du service rendu.
Avec le tarif, la très grande lenteur est le frein principal au développement des usages.
Fin 2011 le Tchad compte 5 d’abonnés à des offres d’accès Internet pour cent
habitants. 11% si l’on ne considère que les plus de 18 ans.
Depuis le début de l’année 2009, la progression de la pénétration s’accélère, mais le pays
reste très en dessous de la moyenne Africaine.
Cyber 52 %
Bureau 15 %
Maison 14 %
Ecole ou Université 4%
*données IUT 2008
Offre CDMA
600 000
0
2009 2010 2011
Le Tchad est réellement rentré dans l’ère Internet suite au lancement des offres Internet
GPRS/EDGE, de Celtel et de Tigo qui ont bouleversé la donne.
Sotel
Abideynet
Clients Internet - 2011 PrestaBist
63% Saonet
Celtel 343 224 63%
Tigo 187 926 34%
Sotel 15 799 3%
Abideynet 26 0,00%
PrestaBist 85 0,02%
Saonet 56 0,01%
547 116
Tigo
3%
CA Internet 2011 Sotel
4% Albideynet
Celtel 1 068 135 248 36%
PrestaBist
Tigo 816 490 167 28%
Saonet
10%
Sotel 277 825 258 9%
Albideynet 127 800 000 4%
28%
PrestaBist 96 000 000 3%
Saonet 571 629 824 19%
2 957 880 497
16%
Rares sont ceux qui offrent des services dans d’autres localité.
Ceux qui le font, le font pour servir de grands clients et le font via Vsat
Les clients résidentiels ont un pouvoir d’achat trop faibles, sont confrontés aux
délestages fréquents/permanents du réseau électrique et se tournent vers les
solutions des opérateurs mobiles
Confrontées aux problèmes de qualité, les entreprises qui devraient être les clients
naturels des FAI les by-passent. Elles opèrent elles-mêmes
• des VSAT
• des réseaux privés BLR
Les FAI ne peuvent capitaliser sur des clients potentiels à haut pouvoir
d’achat pour développer les infrastructures de transport de donnée
Les délestages permanents des réseaux électriques qui privent foyer et entreprises
d’énergie
• Les clients qui n’ont pas un besoin impératif d’Internet résilient les abonnements
et demandent aux FAI de les dédommager pour les jours durant lesquels ils n’ont
pas pu utiliser Internet
La concurrence de fournisseurs camerounais « illégaux »
Le brouillage des fréquences utilisées pour la BLR
Le coût très élevé de la bande passante satellite
• Sous dimensionnement des artères de transmission
• Réseau International
• Internet nécessite beaucoup de bande passante
• Impacte de façon très significative le prix de vente
L’absence de politique d’aide au développement des TIC, les taxes qui grèvent de
façon importante les ordinateurs et matériels de télécommunication
FAI
Tous les acteurs rencontrés, sans exception, se sont plaints des transmissions satellite:
Coût élevé
Au coût de la bande passante internationale, il convient d’ajouter les taxes perçues sur les
fréquences satellites et les fréquences BLR.
Les opérateurs des pays enclavés qui souvent opèrent dans des pays très pauvres, sont
souvent pénalisés par les coûts les plus élevés…
Les opérateurs n’ont pas mis en place d’offres commerciales structurées et pratiquent
par SWAP (échange d’infrastructures).
• Fausse le développement de la compétition
• Les petits n’ayant rien à échanger n’ont pas accès aux offres
• Eviction de Chiffre d’Affaire, donc manque à gagner pour l’Etat
Dans le groupe Sotel, Salam utilise « gratuitement » les pylônes déployés pour Tawali
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
Une enquête terrain a été menée du 09 au 13 janvier 2012 par Clarity auprès de 13
Cybercafés à N’Djamena.
Lors de cette enquête nous avons constaté que plusieurs cybercafés avaient cessé
d’exister après quelques mois d’activité seulement.
Plus de la moitié des exploitants de cybercafés estiment que l’activité n’est pas rentable.
Tous survivent grâce aux activités annexes (photocopie, scan, secrétariat et formation).
Les Cybercafés sont situés principalement dans le 2ème, 3ème, 4ème, 5ème et 6ème
arrondissements du fait de la présence de lycées, universités et écoles supérieures .
Les clients fréquentant les cybercafés sont pour la plupart des lycéens, des étudiants, des
habitants du quartier. On compte aussi des professionnels et des commerçants.
L’usage le plus courant est le mail, la navigation sur le Web et les réseaux sociaux.
Facebook semble très utilisé.
Offres Tarifaires :
3 offres:
⇒ 1 heure = 500 FCFA (2 cybercafés)
⇒ 1 heure = 1 000 FCFA (9 cybercafés)
⇒ 1 heure = 2 000 FCFA (2 cybercafés, dont un avec VSAT)
Equipements :
L’étude a montré que pour tous les cybercafés, l’activité télécommunication (accès à Internet)
n’est plus la seule activité.
Ces CA peuvent intégrer les activités annexes comme les photocopies et scan.
3 ans d’ancienneté
Effectif : 4 personnes
Parc: 10 PC
Bande Passante: 128 kbits
Coût bande passante : 146 600 FCFA / mois
Loyer : 300 000 FCFA
Energie : 15l/jour à 500 FCFA soit 225 000 FCFA / mois
CA / mois : 1.2 Mio FCFA
Offre tarifaire: 1000 FCFA / heure
Activités annexes :
formation saisie/traitement texte : 4 semaines 30 000 FCFA
Formation Excel : 5 semaines 30 000 FCFA
Parc: 17 PC (2 en panne)
Bande Passante: VSAT
Le propriétaire se plaint du coût de la VSAT (4.7 Mio FCFA)
Offre tarifaire: 2 000 FCFA / heure
Ouverture il y a 3 ans.
Il a une bonne réputation dû à sa très bonne connexion.
CA / mois : 2.1 Mio FCFA
Investissement : 25 Mio FCFA
Parc: 17 PC
Bande Passante: 512 Kbits partagée
Coût bande passante : 600 000 FCFA / mois
Offre tarifaire: 1000 FCFA / heure
Pour la plupart des responsables des cybercafés, ces recettes ne permettent pas de
couvrir l’ensemble des charges.
Frais d’accès des fournisseurs FAI élevés: les frais mensuels varient selon la bande
passante et le fournisseur;
Prix élevé de la
Connexion de connexion
mauvaise qualité
Connexion lente
Introduction
Vue d’ensemble
Le fixe
Les Mobiles
L’Interconnexion
Cybercafés
Marché centré sur la téléphonie, encore très peu ouvert aux nouveaux services, SMS
par exemple mais aussi Internet
Fragilité des acteurs Fournisseurs d’Accès à Internet
Les résultats présentés aujourd’hui seront mis en ligne sur le site web de l’OTRT
L’Observatoire des marchés devra vivre au-delà de cette première étude. Des grilles de
collecte ont été préparées pour le suivi par l’OTRT et la mise à disposition de tous des
informations consolidées de base sur le marché.
Une collecte trimestrielle
Nous espérons que la démarche sera ainsi mieux comprise et qu’elle permettra de faciliter
le travail de la régulation que l’ensemble des acteurs rencontrés réclame.
Il est important que l’ensemble des acteurs coopère à cette démarche.
La loi et les cahiers des charges signés par les opérateurs imposent la mise à
disposition du régulateur des données dont il a besoin pour l’exercice de ses missions.
• ÊTRE À JOUR :
- Mise à jour mensuelle (optimal)
- Mise à jour trimestrielle (standard)
• ÊTRE PERTINENTES
- Les données collectées doivent évoluer avec le marché
• EXHAUSTIVES
- Tous les acteurs doivent contribuer
• Être disponibles
- Site web mis à jour
Afin d’encourager les opérateurs dans leur contribution et donner de la visibilité au travail
de l’OTRT, il nous parait important :
De former cette équipe à la collecte et surtout à l’ANALYSE des données brutes que
les opérateurs transmettent
• Clarity propose de réaliser une formation d’une semaine pour l’équipe qui aura
été désignée pour l’Observatoire
Modalités de mise à disposition des données, une foi les grilles remplies:
Communication par courrier signé par le DG de l’opérateur ou du FAI
• Données imprimées et pages paraphées /et
• Communication format électronique tableur permettant le retraitements
Relance des acteurs par l’équipe de l’Observatoire jusqu’à l’obtention des données
L’OBJECTIF
LA REALITE
Une fois les données reçues, l’équipe de l’observatoire a 1 MOIS pour les analyser et
poser des questions aux opérateurs en cas d’anomalies détectées.
Au terme du mois, les données doivent être utilisées et le site web de l’Observatoire mis
à jour
Les données annuelles agrégées sont disponibles en février pour l’année précédente.
responsable de la mission
Antoine Barba
Associé
Clarity Telecom
T: +33 6 07 72 36 89
antoine.barba@clarity.fr
www.clarity.fr