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NOTES

D'INFORMATIONS

TECHNIQUES
____________________________
LES TESTS DIELECTRIQUES
ETUDE DES FACTEURS D'INFLUENCE
SUR LES ESSAIS DE
RIGIDITE
__________________________________________________________________

efelec
Parc d'Activités du Mandinet - 19, rue des Campanules
77185 -LOGNES - MARNE LA VALLEE

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Télécopie : 16 (1) 60.17.35.01

DIELECTRIQUES-E1.doc
SEFELEC LES TESTS DIELECTRIQUES
ETUDE DES FACTEURS D'INFLUENCE

SOMMAIRE PAGE

INTRODUCTION ......................................................................... 1

CHAPITRE I

1- PRESENTATION ....................................................................................... 2

1-1- LES FACTEURS D'INFLUENCE SUR LES TESTS DIELECTRIQUES 2

1-2- FACTEURS DETERMINANTS en TESTS INDUSTRIELS ................... 3

CHAPITRE II

2- LES ESSAIS DE RIGIDITE DIELECTRIQUE ...................... 4

2-1- FACTEURS D'INFLUENCE -GENERALITES ..................... 4

2-2- INFLUENCE DU MILIEU ..................................................... 7

2-3- INFLUENCE DE LA TEMPERATURE ................................ 8

2-4- INFLUENCE DE LA PRESSION ........................................... 13

2-5- INFLUENCE DE L'HYGROMETRIE ................................... 16

édition
2002

NOTES D’INFORMATIONS TECHNIQUES édition 2002


SEFELEC LES TESTS DIELECTRIQUES
ETUDE DES FACTEURS D'INFLUENCE

INTRODUCTION

Les tests diélectriques sont mis en œuvre dans l'industrie pour le contrôle de produits, appareils ou
équipements d'une très grande diversité.

Ils ont pour but soit l'étude des propriétés de tenue aux tensions élevées et d'isolement de matériaux
isolants, soit la vérification de la conformité aux normes de sécurité des composants ou équipements
électromécaniques et électroniques.

En milieu industriel et dans une moindre mesure en laboratoire, il est parfois difficile d'interpréter
les résultats et principalement lorsque ceux-ci sont en dehors des limites souhaitées ou incohérents
et conduisent à un refus du produit testé par un service vérificateur.

Lorsque le défaut n'est pas répétitif ou que les résultats sont très proches des valeurs limites
autorisées cela entraîne généralement des litiges.
Les tests diélectriques représentés par les essais de rigidité et les mesures de résistance d'isolement
nécessitent un mode opératoire et des conditions parfaitement définies pour être valables, répétitives
et non contestables.
En milieu industriel, ces conditions de test sont souvent négligées et les phénomènes qui s'y
rattachent mal connus ou interprétés.

Ce document a pour but de sensibiliser les personnes concernées par les essais de rigidité
diélectriques sur certains facteurs d'influence agissant d'une façon non négligeable sur les résultats
de ces essais.

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CHAPITRE I

1- PRESENTATION

1-1- LES FACTEURS D'INFLUENCE SUR LES TESTS DIELECTRIQUES

De très nombreux phénomènes physiques, électriques et chimiques déterminent les propriétés


diélectriques des isolants et des composants ou équipements qui les utilisent.
On appelle facteurs d'influence sur les essais de rigidité et d'isolement, tous les éléments qui peuvent
modifier ces propriétés.

Parmi les facteurs d'influence on peut citer :

a) les facteurs physiques : - température,


- humidité,
- contraintes mécaniques :
vibrations, chocs, déformations,
pression...
b) les facteurs électriques : - tensions,
- courant continu : polarité,
- courant alternatif: fréquence,
- chocs électriques : impulsions,
c) les facteurs chimiques : - impuretés,
- oxydation,
- etc..

Il est important de noter qu'en pratique ses facteurs n'agissent jamais seuls (sauf en laboratoire au
cours d'expériences spécialement mises en œuvre pour étudier un facteur particulier), bien souvent
ils interagissent en modifiant les lois qui les caractérisent et rendent ainsi plus complexes leurs
analyses.

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1-2- FACTEURS DETERMINANTS EN TESTS INDUSTRIELS

Ce document traite d'une façon succincte et non exhaustive les facteurs d'influence

TEMPERATURE

PRESSION

HYGROMETRIE

car dans les tests industriels classiques, ces facteurs sont parmi les plus variables et les plus
importants pour l'interprétation des tests.

La TEMPERATURE est un élément non négligeable dans les conditions d'essais de rigidité et de
mesure d'isolement.
Si des températures assez constantes et connues sont respectées dans la plupart des laboratoires
d'études et de recherches (+15°C à +35°C) ou dans les salles de métrologie (+20°C ou +23°C),
il n'en est pas de même dans les lieux de production généralement non climatisés soumis à de
grandes variations (exemple: +5°C à +55°C).

La température ambiante n'est pas la seule à prendre en considération car un équipement testé en
fonctionnement peut présenter, sur des parties soumises aux contraintes, des "points chauds" qui
modifient localement les propriétés diélectriques des isolants.

La PRESSION a une influence très variable suivant la nature du milieu isolant.


Il faut également, pour ce facteur, distinguer l'influence autour de la pression atmosphérique, aux
basses pressions (allant vers le vide) et aux hautes pressions (normales ou accidentelles).

L'HYGROMETRIE est un troisième facteur important et parfois déterminant sur les résultats des
tests diélectriques.
C'est le plus difficile à quantifier et celui dont l'influence est la plus délicate à interpréter.
Ces effets peuvent être rapides (effet de surface, condensation) ou lents et pernicieux (imprégnation,
réaction avec le milieu isolant).

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CHAPITRE II

2- LES ESSAIS DE RIGIDITE DIELECTRIQUE

Il faut distinguer les essais effectués afin de déterminer la tension de rupture (ou claquage) d'un
milieu isolant, des essais normatifs qui sont utilisés pour détecter d'éventuels défauts sur un produit.
Au cours de ces essais normatifs les isolants sont soumis à des tensions généralement très en
dessous de leurs limites de rupture: le rapport entre les deux tensions représente en quelque sorte le
coefficient de sécurité demandé pour la conception du matériel.

Il existe plusieurs types d'essais de rigidité diélectrique.


Ils se distinguent principalement par la nature des tensions d'épreuves et des conditions
d'applications (durée, vitesse d'évolution, forme, etc..).

2-1- FACTEURS D'INFLUENCE - GENERALITES

Pour comprendre les rôles respectifs de la température, de la pression et de l'hygrométrie sur la


tenue en tension des isolants il est nécessaire de faire un rappel sur le mécanisme du claquage
diélectrique.

LA RUPTURE DIELECTRIQUE

Un claquage n'est jamais la conséquence directe du champ électrique appliqué au milieu isolant
(contrairement à l'extraction des électrons par exemple ).
Ce phénomène est dû à l'accumulation d'énergie (thermique, cinétique, élastique) que le matériau ne
peut compenser.

L'étude de la rupture diélectrique étant très complexe puisqu'elle fait appel à des lois fondamentales
sur la matière, on ne regarde dans ce qui suit que les phénomènes disruptifs en tension continue
(certains comportements aux fréquences industrielles pouvant être très proches).

On distingue généralement le CLAQUAGE ELECTRONIQUE et le CLAQUAGE THERMIQUE tout en


notant que la distinction n'est pas forcement évidente car un claquage électronique conduit toujours
à une destruction locale du matériau par fusion thermique et inversement un claquage thermique est
principalement la conséquence d'un phénomène d'injection et / ou de conduction de nature
électronique.

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LE CLAQUAGE ELECTRONIQUE

La condition nécessaire mais non suffisante pour que ce type de claquage se produise est la présence
dans la matière isolante d'électrons de conduction pouvant être accélérés pour atteindre l'énergie
d'ionisation des atomes (soit 5 à 10 eV).

Le critère de claquage par avalanche

Pour produire une avalanche il faut qu'un nombre suffisant d'électrons soit produit.
Chaque ionisation produit 2 électrons, une avalanche de m générations donne 2m électrons.
F. SEITZ a montré que la destruction du matériau par avalanche électronique nécessite
40 générations soit 240 électrons (≈1012).
Pour un champ supérieur au seuil, une collision ionisante est précédée de n(E) collisions avec les
phonons.
Si on appelle λph (= Wph /eE) la distance moyenne parcourue par l'électron dans la direction du
champ, entre 2 interactions avec des phonons, le critère des 40 générations donne la relation :

L= 40 [ λI + n(E) λph ] avec λI : distance moyenne pour


acquérir l'énergie ionisante.
ou

L= 40 [ I + n(E) Wph] avec L : épaisseur de l'échantillon


eE E : champ électrique
I : énergie ionisante

Expérimentalement on montre que le champ diminue quand l'épaisseur de l'échantillon augmente et


que l'on peut utiliser la relation simplifiée suivante :

E ≈ 3 / Log10 (104 L) avec E : champ électrique en MV/cm


L : épaisseur de l'échantillon en cm
pour L> 10-4 cm .

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LE CLAQUAGE THERMIQUE

Un matériau isolant présente toujours une légère conduction, le courant engendré par l'application
d'une tension entraîne donc un échauffement par effet joule.
La conductivité augmente avec la température et le phénomène d'échauffement tend vers un
emballement thermique si l'évacuation de la chaleur n'est pas suffisante :
on atteint la destruction du matériau par "claquage thermique".

Pour simplifier le problème, en considérant un échantillon isotherme et en utilisant l'approximation


de Wagner pour exprimer les bilans énergétiques, il est possible de déduire la relation suivante :

Vc = (2 Γ θ L / σο e )1/2 avec Vc : tension critique


e : 2,7182818......
θ : température
Γθ : "puissance" calorique
L : épaisseur du matériau
σο : constante de conductibilité
électrique

Dans la réalité un échantillon est rarement isotherme et la relation donnant la tension critique dans
un échantillon non isotherme est plus complexe.
La tension est fonction de la température T par l'intermédiaire de la profondeur ce qui conduit à une
expression du type :

V2(T) = (2 K / σο ) { e[ (T0-T) / θ ] -e[ (T0-Tm) / θ]


}

Le potentiel critique Vc est une fonction du coefficient γ = Γ L / 4 K .


On note que Vc dépend de L0,5 pour γ << 1 (cas isotherme) à ( 4 K θ / σο )0,5 pour γ  ∞
( conductibilité thermique élevée ).

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2-2- INFLUENCE DU MILIEU SUR LA TENSION DE RUPTURE

L'étude entreprise dans ce document, dans un souci de simplification, prend en considération


séparément les 3 états dans lesquels sont utilisés couramment les isolants :

- gazeux,

- liquides,

- solides.

Le comportement d'un milieu hétérogène ou du passage d'un état à un autre n'est pas traité.

Un isolant gazeux est assez fortement influencé par les 3 facteurs avec une prédominance pour la
température et la pression qui en modifiant la densité ont un rôle direct et antagoniste: le champ
électrique de rupture augmente avec la pression et diminue avec la température.

L'hygrométrie a une influence sur le seuil du claquage et sur la tension d'apparition de la décharge
couronne.
Son influence exacte est difficile à apprécier: Si dans une atmosphère contrôlée en laboratoire on
peut parfaitement lier par exemple l'humidité absolue de l'air et le seuil de la tension de rupture il est
plus difficile de le faire en pratique dans un milieu industriel ou les impuretés (taux et nature) jouent
un rôle important.

Un isolant liquide est peu perturbé par les variations de la pression atmosphérique mais peut l'être
pour des écarts importants de l'ordre de quelques dizaines de Bars.
La température, en modifiant la viscosité des liquides, a une influence très variable selon leurs
natures: Elle peut-être de l'ordre de 10 % pour -20 °C < t < + 60 °C.

Un isolant solide peut être influencé par les températures qui s'écartent sensiblement de l'ambiance,
assez peu par la pression (sauf pour les hautes pressions) et de façon très variable par l'hygrométrie
suivant la nature de l'isolant et la durée d'application de ce facteur.

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2-3- INFLUENCE DE LA TEMPERATURE

La température est un facteur qui a une importance non négligeable pour tous les types de
matériaux et un de ceux qui changent le plus dans les phases de contrôles industriels.

2-3-1- INFLUENCE DANS LES MILIEUX GAZEUX

La tension de claquage d'un gaz varie avec la densité qui dépend elle-même de la température.
Un certain nombre de relations ont été proposées par différents auteurs sur la base de résultats
expérimentaux. L'une d'elle est la relation de RITZ valable pour l'air :

Vc = 24,55 ρ d + 6,66 ( ρ d )0,5 avec Vc : tension de claquage dans l'air en kV


d : distance entre électrodes en cm
ρ : densité relative par rapport à l'air
à 20°C et 760 mm Hg variant avec
la température  ρ = 273 + to . P_
273 + t 760
avec t en °C et P en mmHg.

D'autres expressions valables également dans l'air conduisent à une relation plus directe de la
forme :
Vc = Ec0 . d . k avec Ec0 représentant le champ de rupture
(Ec0 = 31 kV/cm dans l'air)
et k un facteur de correction dépendant de la
densité de l'air.

En prenant en référence la norme C.E.I. 60-1 (1989) sur les "Techniques des essais à haute
tension ", le facteur de correction k peut être défini par la fonction k = ( ρ )m ou m est un
exposant généralement égal à 1 mais pouvant prendre dans certains cas des valeurs inférieures
(exemple : 0,5 < m < 1 ).
_______________________________________
courbe de Vc = f (t)
RIGIDITE DIELECTRIQUE
Facteur de correction de densité

1,2
1,1
1
k1

0,9
0,8
0,7
-20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
t (°C)

k1 (m=1)

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2-3-2- INFLUENCE DANS LES MILIEUX LIQUIDES

Le claquage aux champs électriques élevés dans les liquides peut s'expliquer par plusieurs théories,
les théories électroniques très voisines des mécanismes de décharges électriques dans les gaz, les
théories des bulles et la théorie des particules.

L'expérience a montré que la rigidité diélectrique varie peu en fonction de la température.


Elle agit indirectement par la modification de la permittivité, de la résistivité et du facteur de
dissipation diélectrique entraînant très probablement un phénomène du type claquage thermique.

Sur un liquide diélectrique pur, si on utilise une onde de choc de courte durée (1 < t < 50 µs) pour
éviter le claquage thermique, on observe que l'augmentation de la température provoque en général
une diminution de la valeur du champ de claquage (avec une chute brutale au voisinage de la
température d'ébullition).
Ce phénomène s'explique entre autre par la diminution de la densité et de la viscosité du liquide qui
augmente la mobilité des ions et des électrons.
La plupart des alcanes suivent approximativement une loi du type:

log E ≈ T-1

On peut citer, à titre d'exemple, l'hexane dont le champ de claquage est de 900 kV/cm à 5°C et de
500 kV/cm à 60°C .

D'après la théorie de I. ADAMCZEWSKI, les phénomènes de ralentissement des électrons dans les
liquides sont différents de ceux observés dans les gaz (densité x 1000). La structure moléculaire du
liquide devient un facteur important pour la valeur du champ de claquage. Une bonne corrélation
entre les résultats expérimentaux et cette théorie a permis d'établir (pour les alcanes) des relations
entre Ec (champ de claquage), m (nombre de ramifications latérales C-C ) et, n (nombre d'atomes de
carbone) du type :

Ec (MV/cm) = 1,60 106 ( 2,45 + 0,35 m ) ( n - m - 1 )


n + 2,27

 avec n = 5 et m = 0 pour le pentane Ec=1,44 MV/cm

ou pour les hydrocarbures,

Ec (MV/cm) = 1,06 106 ( 4,24 + 0,35 m ) ( n - m - 4 )


n + 0,427

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Sur les mêmes bases il a établi des relations du type :

Ec (MV/cm) = K1 106 ( n - 1 ) 1 avec K1 et K2


( n + 2,27 ) (1+ K2 T ) des constantes
n+8 dépendantes du liquide .

qui permettent une évaluation théorique de l'influence de la température sur des liquides
diélectriques.

CHAMPS DE RUPTURE
dans les liquides (Adamczewski)
Delta Ec%
40,00%

30,00%
20,00%

10,00%

0,00%
-10,00%

-20,00%
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
T(°C)

Les principaux isolants liquides utilisés dans l'industrie sont des huiles minérales, mélanges
d'hydrocarbures paraffiniques, naphténiques et aromatiques. Ses huiles ne sont jamais pures, mais
contiennent des résidus de distillation ou des additifs utilisés pour stabiliser ou améliorer leurs
caractéristiques.
La quantité de gaz dissous augmente avec la température provoquant des décharges partielles et des
réactions chimiques avec le milieu. Les gaz le plus souvent rencontrés sont :
l'hydrogène, le méthane, l'éthane, l'éthylène, l'acétylène, etc..
La concentration d'un gaz dans l'huile et sa pression dans la phase gazeuse satisfont la loi de
HENRY dépendante de la température :

Ci = ki pi avec ki = Ai e(Bi / T)

Ci : concentration du gaz (en µg/g) Ai : constante (µ moles/g/atm)


pi : pression (en mm Hg) Bi : constante (en Kelvin)
T : température (en Kelvin)

On peut aussi noter que la température peut accélérer des réactions chimiques avec le milieu
ambiant (oxygène de l'air) ou avec des impuretés présentes dans le liquide et ainsi diminuer la durée
de vie (performance pour un critère donné, exemple: tenue en tension).

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2-3-3-INFLUENCE DANS LES MILIEUX SOLIDES

La grande diversité des matériaux utilisés comme isolants solides ne permet pas de dégager une loi
générale sur leurs comportements en température.
Pour les polymères, les rigidités diélectriques en courant continu sont de l'ordre de 1 à 9 MV/cm à
20°C.
C'est aux basses températures que l'on trouve les valeurs maximales, de l'ordre de 10 MV/cm pour
les composées polaires. Aux températures élevées, elles décroissent rapidement.

Rigidité diélectrique du polyéthylène


en fonction de la température
MV/cm
8,00
7,00
6,00
5,00
4,00
3,00
2,00
1,00
0,00
-150 -50 50 150
T(°C)

- Variation de la rigidité diélectrique de - Rigidité diélectrique du polyéthylène


polymères polaires (- - - ) et non polaires ( ). en fonction de la température.
en fonction de la température. courbe moyenne selon plusieurs auteurs

a) PPMA b) alcool polyvinylique


c) Acétate de polychlorure de vinyle
d) P.E. chloré à 55 % e) polystyrène atactique
f) P.E. basse densité g) polyisobutylène
h) polybutadiène. (J. K. Nelson, 1983).

Pour certains isolants tel que les polyéthylènes la présence de charges d'espace modifie sensiblement
la rigidité diélectrique: Cela peut s'expliquer par le fait que la formation des charges d'espace
dépend fortement de la température (Perret, Jocteur, Fallou 1972).

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La température agit également sur les conditions d'apparition du claquage thermique. Dans ce cas on
peut prendre la relation suivante pour une bonne approximation du phénomène:

Voc2 ≈ ( 8 χ0 k T02 / σ0 W )0,5 e( W / 2 k T0) pour W >> k T et une


avec température critique au
Voc : tension critique, centre Tmc > T0
T0 : température ambiante,
χ0 : conductivité thermique, σ0 : constante de conductivité électrique,
W : énergie d'activation, k : constante de Boltzmann.

En simplifiant l'expression on peut mettre Voc = f(T) sous la forme :

Voc ≈ [ A T e( B/T ) ] 1/2 avec Voc en MV et T en °C


en posant A=0,00025 et B= 2100
on obtient une bonne simulation du PPMA
(polymère polaire) pour 20°C <T<100°C

CLAQUAGE PAR RUPTURE THERMIQUE


POLYMERES POLAIRE (INFLUENCE DE T)
MV /cm
12
10
8
6
4
2
0
20 30 40 50 60 70 80 90 100
T (°C)

(PMMA)

La rigidité diélectrique dans les milieux cristallins est spécifique.


Généralement elle augmente en fonction de la température depuis les basses températures jusqu'à
l'ambiance (ou légèrement au-dessus ) et redescend rapidement pour les températures élevées.
Dans ces milieux cristallins il semble que l'interaction électrons /phonons soit prépondérante: dans
une phase cristalline parfaite, la délocalisation des électrons leur donne une mobilité élevée
(accroissement d'énergie ).
Un isolant soumis à des températures > ambiante pendant un temps relativement long subit un
vieillissement thermique que l'on peut exprimer par une diminution de la durée de vie (et de ses
caractéristiques diélectriques) suivant la loi:

L = C e(-b/T) avec L : durée de vie (h) et T : température (°C)

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2-4-INFLUENCE DE LA PRESSION

2-4-1-INFLUENCE DANS LES MILIEUX GAZEUX

La tenue en tension dans les gaz change en fonction de la pression suivant la loi de Paschen.
Cette loi n'est valable que pour une température constante et pour des champs électriques inférieurs
à 100 kV/cm.
Si on considère un gaz soumis à un champ électrique entre 2 électrodes planes métalliques, on
obtient pour la tension de claquage Vc une relation qui est une fonction du produit ( p d ) de la
forme :

Vc =f (p d) = _ B p d __ avec p : pression du gaz,


C + ln( p d ) d : distance entre les électrodes,
B et C sont des constantes dépendantes entre
autre de la nature du gaz, de la matière des
électrodes (cathode).

- Courbe de PASCHEN pour l'air à 20°C

La courbe présente un minimum de la tension de claquage pour une valeur particulière du produit
p d. Cette tension Vc(min) est comprise entre 100 V et 500 V pour la plupart des gaz purs :
Elle correspond à la valeur de E / p où la capacité d'ionisation des électrons est maximum
(correspond au point de Stoletov) avec ( E / p )min = B, E étant le champ électrique auquel le gaz est
soumis entre les 2 électrodes.

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2-4-2- INFLUENCE DANS LES MILIEUX LIQUIDES

Les liquides utilisés comme isolants diélectriques tels que les huiles minérales sont peu influencés
par la pression. La rigidité augmente de façon régulière et dans d'assez fortes proportions avec la
pression.

La rigidité diélectrique de certains liquides diélectriques tel que l'hexane, l'heptane, le benzène,
dépend de la pression hydrostatique.
On constate par exemple que leur rigidité diélectrique peut augmenter de 30 % entre 0 et 25 Bars au
cours d'essais en tension de choc ayant une largeur d'impulsion de 4,5 s environ.
Pour les huiles minérales elle peut être multipliée par 4 pour une variation de 40 Bars et une tension
alternative à 50 Hz (KOCK).

Pour expliquer le comportement diélectrique en fonction de la pression on fait communément appel


à la théorie des bulles. Cette théorie énoncée par KAO (1961) et développée par KRASUCKI (1966)
donne la relation suivante:

E(V.m-1) = 3,37 10-1 [ 1 ( ph + 2 σ ) ]1/2


ε R
avec
ph : pression hydrostatique en Bar σ : tension de surface (force en N.m-1)
ε : permittivité absolue en F.m-1 R : rayon des particules ( de 100 à 300 Å )

CHAMP DE RUPTURE DANS LES LIQUIDES


LOI DE KRASUCKI
E (MV.m-1)
250
R=100
200
R=250
150

100

50

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
pression (Bars)

R= 100 Angstroms R= 250 Angstroms

Il est à noter également que dans le cas d'une pression relativement élevée et permanente exercée
par un gaz, le phénomène de dissolution de celui-ci peut être favorisé modifiant légèrement les
propriétés diélectriques du liquide.

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2-4-3- INFLUENCE DANS LES MILIEUX SOLIDES

Les isolants solides sont en théorie peu influencés par la pression dans la mesure ou celle-ci ne
modifie pas sensiblement leur épaisseur (ou leur forme) et leur composition interne (exemple:
inclusions gazeuses dans la matière isolante).

Les matériaux isolants tel que les polymères sont légèrement déformables (en épaisseur) si on
applique une pression entre leurs faces opposées.

On peut évaluer simplement la variation d'épaisseur en posant :

∆ L = P . L0 / Y avec L0 : épaisseur initiale de l'échantillon


Y : module d'élasticité ou module de Young
P : pression exercée

Si on définit par Ec (kV/cm) le champ de rupture on peut supposer que la tension de rupture
Vc = Ec . L0 va être modifiée par l'application d'une pression suivant une relation de la forme :

Vc = Ec . L0 ∆ P / Y

Pour la plupart des matériaux isolants solides le module de Young est compris entre 150 et
30 000 N/cm2 ce qui rend négligeable l'influence de la pression sur la tension de rupture diélectrique
( 0,02% à 0,6% pour ∆ P = 1 Bar ).

Il faut signaler également que la force réellement exercée sur l'isolant est la somme de la force due
à la pression externe et de la force électrostatique donnée par la relation:

F = 1 . ε0.εεr . S . V2
2 L2

Cette force n'est pas à négliger car elle peut sur un isolant polymère par exemple engendrer une
pression de l'ordre de 8 kg/cm2 pour un champ de 1 MV/cm !

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2-5- INFLUENCE DE L'HYGROMETRIE

2-5-1-INFLUENCE DANS LES MILIEUX GAZEUX

La tenue en tension dans les gaz change en fonction de l'hygrométrie.


Pour l'air par exemple et pour des valeurs d'Humidité Relative < 80% on constate que la rigidité
augmente un peu avec l'accroissement de l'humidité.
Sans entrer dans des détails trop théoriques, on peut dire que la présence de molécules d'eau plus
denses que le gaz "freine" le phénomène d'avalanche.
En reprenant les travaux de RITZ, on peut estimer l'influence de l'humidité sur la tension de rupture
dans l'air par la relation:

Vc = [24,55 + 0,41( e - 1 ) ] d + 6,66 ( ρ d )0,5 avec,


10
Vc : tension de claquage dans l'air en kV
d : distance entre les électrodes en cm
ρ : densité relative par rapport à l'air à 20°C et 760 mm Hg
e : humidité absolue en g/m3

On obtient également une bonne estimation de l'influence de l'humidité dans l'air ambiant en prenant
comme référence Ha =11 g/m3 (correspondant à l'atmosphère normale de référence) et en appliquant
la relation:
Vc = Vco . kh Vco : tension de rupture pour Ha=11 g/m3

kh étant le facteur de correction lié à Ha par une relation du type kh = f( √Ha) et défini également
par les courbes suivantes:
RIGIDITE DIELECTRIQUE
Facteur de correction d'humidité

1,2
1,15
1,1
1,05
1 tension alternative
k2

0,95
0,9
0,85
0,8 tension continue
0,75
0,7
0 5 10 15 20 25 30
tension alternative tension continue h/d (g/m3)

K2=1+0,012(h/d -11) K2=1+0,088(V h/d -V 11)

- Facteur de correction k selon NORME CEI 60-1 (NFC 41 101)

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2-5-2- INFLUENCE DANS LES MILIEUX LIQUIDES

L'eau ne réduit sensiblement les caractéristiques d'une huile minérale qu'au-delà du point de
saturation (Schöber, 1968) ou d'une manière continue (Zaky et Hamley, 1973) en remarquant que la
quantité dissoute augmente avec le degré d'oxydation (Fallou 1963).

Au-delà de 3% d'eau la dégradation de la tenue diélectrique est accélérée par l'action combinée de la
température ( > 55°C) et du champ électrique.
Il y a électrolyse de l'eau avec formation de gaz produisant des décharges partielles conduisant au
claquage.
Les variations de la tenue diélectrique sont d'autant plus sensibles que le liquide est pur et qu'il a une
valeur élevée pour son champ de rupture.
On peut citer par exemple les expériences sur de l'huile dégazée très pure à laquelle on ajoute
200 ppm d'eau: Son champ de rupture peut passer de 700 à 100 kV/cm (Zein, El Dine et Tropper).

La rigidité diélectrique en champ alternatif uniforme peut-être divisée par un facteur > 3 quand un
liquide est fortement hydraté: le paramètre important n'est pas la teneur absolue en eau, mais sa
valeur relative par rapport à la saturation (voir fig.). L'eau peut faciliter l'injection, les mouvements
électrohydrodynamiques, la cavitation (Tobazéon).

RUPTURE DIELECTRIQUE
influence de la teneur en eau
Vr (%)
120

100

80

60

40

20

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 80 90 100
teneur en eau (% saturation)

Huile minérale

- Influence de la teneur relative en eau sur la rigidité diélectrique


mesurée en tension alternative, entre électrodes planes et parallèles.

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2-5-3- INFLUENCE DANS LES MILIEUX SOLIDES

Sous l'effet combiné de l'humidité (>95%) et de la température (>100°C) la plupart des polymères
(polyesters, polyuréthane, etc..) se dégradent. La solubilité de l'eau augmente avec la température.
L'eau peut occasionner des gonflements dans des isolants à structures hétérogènes et créer
(ou aggraver l'état ) des fissures, ce qui favorise le cheminement d'un arc électrique.
L'humidité accélère le développement d'arborescences électrochimiques.
La vitesse de développement est proportionnelle à la capacité d'absorption (exemple: de l'ordre de
200 µm / 1000 ppm d'eau à 90°C après 500 heures pour les polymères réticulés).

SOLUBILITE de l'eau dans le PEBD


en fonction de la température
EAU(ppm)
300
250
200
150
100
50
0
20 30 40 50 60 70 80 90 100
T(°C)

ARBORESCENCES
ELECTROCHIMIQUES

observées dans un câble


( isolant polyéthylène )

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BIBLIOGRAPHIE
____________________________________

THEORIES, GENERALITES

R. COELHO - Les diélectriques : propriétés diélectriques des matériaux isolants


B. ALADENIZE • Hermès (1993).

R. FOURNIE - Les isolants en électrotechnique tome I : Concepts et théories.


• Eyrolles (1986).

R. FOURNIE - Les isolants en électrotechnique tome II : Essais, Mécanismes de dégradation


Applications industrielles.
• Eyrolles (1990).

ISOLANTS GAZEUX

G. HARTMANN - Theoretical Evaluation of Peek's Law


• IEEE Transactions on industry applications, vol. IA-20 N° 6 nov./dec. 1984.

G. HARTMANN - Theoritical evaluation of the threshold field for a D.C. positive corona
discharge in SF6.
• IEE VII Conf. on gas discharges and applications Londres (1982).

Y. ZEBBOUDJ - Influence de l'humidité de l'air atmosphérique sur les paramètres de la


décharge couronne positive en géométrie cylindrique.
• Thèse de Doctorat de l'université Paris 6 (1988).

R. PAPOULAR - Phénomènes électriques dans les gaz


• Dunod (1963).

YURI P. RAIZER - Gas discharge physics


• Spinger-Verlag

J. M. MEEK and - Electrical Breakdown of gazes (1953)


J. D. GRAGGS • International serie of Monographs on Physics
N. F. MOTT & Sir Edward BULLARD.

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ISOLANTS LIQUIDES

I. ADAMCZEWSKI - Les phénomènes d'ionisation et de conduction dans les diélectriques liquides


• Masson & Cie (1968).

T. J. GALLAGHER - Simple Dielectric Liquids Mobility, Conduction, and Breakdown


• Oxford Science Reasearch Papers (1975) Clarendon Press - Oxford.

R. TOBAZEON - Liquides diélectriques : Pré claquage et claquage


• Techniques de l'ingénieur -D226 (1986).

ISOLANTS SOLIDES

L. DISSADO - Electrical degradation and breakdown in polymers.


J.C. FORTHERGILL (IEE MATERIALS and DEVICES Series, 9)
• Edition Lavoisier.

B. R. VARLOW - Polymers Physical Properties


• Methods of experimental physics vol. 16 part C .

NOTES D’INFORMATIONS TECHNIQUES édition 2002 Page B 2


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GLOSSAIRE
_________________

ARBORESCENCE ELECTROCHIMIQUE
Forme que prend l’ensemble des cheminements d’arcs électriques (ou de canaux
conducteurs), au sein d’isolants solides.
Cette forme est due à des réactions chimiques prenant naissance sous l’action prolongée d’un
champ électrique. Ce phénomène nécessite la présence, dans l’isolant, d’un électrolyte
(dissous dans l’eau) se dissociant en ions sous l’action d’un courant électrique.

CAVITATION
Formation de cavités, remplies de vapeur ou de gaz, au sein d’un liquide en mouvement.

CHARGES D'ESPACE
Charges électriques, dans une région de l’espace, dues à la présence d’électrons ou d’ions.

DECHARGE DISRUPTIVE (ou CLAQUAGE)


Phénomène correspondant à la défaillance de l'isolation sous une contrainte électrique
pendant lequel la décharge court-circuite complètement l'isolation en essais.

ENERGIE D'ACTIVATION (ou d'IONISATION)


Energie nécessaire pour extraire un électron d'un atome, d'un ion ou d'une molécule sans lui
communiquer d'énergie cinétique ( on la mesure généralement en électronvolts eV).

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HUMIDITE ABSOLUE (Ha)


Masse de vapeur d'eau dans l'air par unité de volume généralement exprimée en g/m3 .

HUMIDITE RELATIVE (Hr)


pourcentage en vapeur d'eau de la quantité maximale dite de saturation que peut contenir
l'air: cette valeur dépend de la température.

IONISATION
Processus au terme duquel un atome ou une molécule neutre devient porteur d'une charge
électrique positive ou négative (par perte ou acquisition d'un ou plusieurs électrons).

PHONON
Quantum d'oscillation associé aux vibrations collectives des atomes ("barrière
vibrationnelle")

POLAIRE (molécules)
Molécules dont les barycentres statistiques des charges électriques des deux signes ne
coïncident pas l'un avec l'autre.

RIGIDITE DIELECTRIQUE
Quotient de la tension à laquelle se produit le claquage par la distance entre les électrodes
sur lesquelles elle est appliquée.
Elle s'exprime généralement en kV/cm .

TENSION DE RUPTURE (OU DE CLAQUAGE)


Tension à laquelle le milieu diélectrique perd ses propriétés isolantes et permet le passage
d’un courant entre les deux points d’application de la tension d’essais.

____________________________

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