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D'INFORMATIONS
TECHNIQUES
____________________________
LES TESTS DIELECTRIQUES
ETUDE DES FACTEURS D'INFLUENCE
SUR LES ESSAIS DE
RIGIDITE
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efelec
Parc d'Activités du Mandinet - 19, rue des Campanules
77185 -LOGNES - MARNE LA VALLEE
DIELECTRIQUES-E1.doc
SEFELEC LES TESTS DIELECTRIQUES
ETUDE DES FACTEURS D'INFLUENCE
SOMMAIRE PAGE
INTRODUCTION ......................................................................... 1
CHAPITRE I
1- PRESENTATION ....................................................................................... 2
CHAPITRE II
édition
2002
INTRODUCTION
Les tests diélectriques sont mis en œuvre dans l'industrie pour le contrôle de produits, appareils ou
équipements d'une très grande diversité.
Ils ont pour but soit l'étude des propriétés de tenue aux tensions élevées et d'isolement de matériaux
isolants, soit la vérification de la conformité aux normes de sécurité des composants ou équipements
électromécaniques et électroniques.
En milieu industriel et dans une moindre mesure en laboratoire, il est parfois difficile d'interpréter
les résultats et principalement lorsque ceux-ci sont en dehors des limites souhaitées ou incohérents
et conduisent à un refus du produit testé par un service vérificateur.
Lorsque le défaut n'est pas répétitif ou que les résultats sont très proches des valeurs limites
autorisées cela entraîne généralement des litiges.
Les tests diélectriques représentés par les essais de rigidité et les mesures de résistance d'isolement
nécessitent un mode opératoire et des conditions parfaitement définies pour être valables, répétitives
et non contestables.
En milieu industriel, ces conditions de test sont souvent négligées et les phénomènes qui s'y
rattachent mal connus ou interprétés.
Ce document a pour but de sensibiliser les personnes concernées par les essais de rigidité
diélectriques sur certains facteurs d'influence agissant d'une façon non négligeable sur les résultats
de ces essais.
CHAPITRE I
1- PRESENTATION
Il est important de noter qu'en pratique ses facteurs n'agissent jamais seuls (sauf en laboratoire au
cours d'expériences spécialement mises en œuvre pour étudier un facteur particulier), bien souvent
ils interagissent en modifiant les lois qui les caractérisent et rendent ainsi plus complexes leurs
analyses.
Ce document traite d'une façon succincte et non exhaustive les facteurs d'influence
TEMPERATURE
PRESSION
HYGROMETRIE
car dans les tests industriels classiques, ces facteurs sont parmi les plus variables et les plus
importants pour l'interprétation des tests.
La TEMPERATURE est un élément non négligeable dans les conditions d'essais de rigidité et de
mesure d'isolement.
Si des températures assez constantes et connues sont respectées dans la plupart des laboratoires
d'études et de recherches (+15°C à +35°C) ou dans les salles de métrologie (+20°C ou +23°C),
il n'en est pas de même dans les lieux de production généralement non climatisés soumis à de
grandes variations (exemple: +5°C à +55°C).
La température ambiante n'est pas la seule à prendre en considération car un équipement testé en
fonctionnement peut présenter, sur des parties soumises aux contraintes, des "points chauds" qui
modifient localement les propriétés diélectriques des isolants.
L'HYGROMETRIE est un troisième facteur important et parfois déterminant sur les résultats des
tests diélectriques.
C'est le plus difficile à quantifier et celui dont l'influence est la plus délicate à interpréter.
Ces effets peuvent être rapides (effet de surface, condensation) ou lents et pernicieux (imprégnation,
réaction avec le milieu isolant).
CHAPITRE II
Il faut distinguer les essais effectués afin de déterminer la tension de rupture (ou claquage) d'un
milieu isolant, des essais normatifs qui sont utilisés pour détecter d'éventuels défauts sur un produit.
Au cours de ces essais normatifs les isolants sont soumis à des tensions généralement très en
dessous de leurs limites de rupture: le rapport entre les deux tensions représente en quelque sorte le
coefficient de sécurité demandé pour la conception du matériel.
LA RUPTURE DIELECTRIQUE
Un claquage n'est jamais la conséquence directe du champ électrique appliqué au milieu isolant
(contrairement à l'extraction des électrons par exemple ).
Ce phénomène est dû à l'accumulation d'énergie (thermique, cinétique, élastique) que le matériau ne
peut compenser.
L'étude de la rupture diélectrique étant très complexe puisqu'elle fait appel à des lois fondamentales
sur la matière, on ne regarde dans ce qui suit que les phénomènes disruptifs en tension continue
(certains comportements aux fréquences industrielles pouvant être très proches).
LE CLAQUAGE ELECTRONIQUE
La condition nécessaire mais non suffisante pour que ce type de claquage se produise est la présence
dans la matière isolante d'électrons de conduction pouvant être accélérés pour atteindre l'énergie
d'ionisation des atomes (soit 5 à 10 eV).
Pour produire une avalanche il faut qu'un nombre suffisant d'électrons soit produit.
Chaque ionisation produit 2 électrons, une avalanche de m générations donne 2m électrons.
F. SEITZ a montré que la destruction du matériau par avalanche électronique nécessite
40 générations soit 240 électrons (≈1012).
Pour un champ supérieur au seuil, une collision ionisante est précédée de n(E) collisions avec les
phonons.
Si on appelle λph (= Wph /eE) la distance moyenne parcourue par l'électron dans la direction du
champ, entre 2 interactions avec des phonons, le critère des 40 générations donne la relation :
LE CLAQUAGE THERMIQUE
Un matériau isolant présente toujours une légère conduction, le courant engendré par l'application
d'une tension entraîne donc un échauffement par effet joule.
La conductivité augmente avec la température et le phénomène d'échauffement tend vers un
emballement thermique si l'évacuation de la chaleur n'est pas suffisante :
on atteint la destruction du matériau par "claquage thermique".
Dans la réalité un échantillon est rarement isotherme et la relation donnant la tension critique dans
un échantillon non isotherme est plus complexe.
La tension est fonction de la température T par l'intermédiaire de la profondeur ce qui conduit à une
expression du type :
- gazeux,
- liquides,
- solides.
Le comportement d'un milieu hétérogène ou du passage d'un état à un autre n'est pas traité.
Un isolant gazeux est assez fortement influencé par les 3 facteurs avec une prédominance pour la
température et la pression qui en modifiant la densité ont un rôle direct et antagoniste: le champ
électrique de rupture augmente avec la pression et diminue avec la température.
L'hygrométrie a une influence sur le seuil du claquage et sur la tension d'apparition de la décharge
couronne.
Son influence exacte est difficile à apprécier: Si dans une atmosphère contrôlée en laboratoire on
peut parfaitement lier par exemple l'humidité absolue de l'air et le seuil de la tension de rupture il est
plus difficile de le faire en pratique dans un milieu industriel ou les impuretés (taux et nature) jouent
un rôle important.
Un isolant liquide est peu perturbé par les variations de la pression atmosphérique mais peut l'être
pour des écarts importants de l'ordre de quelques dizaines de Bars.
La température, en modifiant la viscosité des liquides, a une influence très variable selon leurs
natures: Elle peut-être de l'ordre de 10 % pour -20 °C < t < + 60 °C.
Un isolant solide peut être influencé par les températures qui s'écartent sensiblement de l'ambiance,
assez peu par la pression (sauf pour les hautes pressions) et de façon très variable par l'hygrométrie
suivant la nature de l'isolant et la durée d'application de ce facteur.
La température est un facteur qui a une importance non négligeable pour tous les types de
matériaux et un de ceux qui changent le plus dans les phases de contrôles industriels.
La tension de claquage d'un gaz varie avec la densité qui dépend elle-même de la température.
Un certain nombre de relations ont été proposées par différents auteurs sur la base de résultats
expérimentaux. L'une d'elle est la relation de RITZ valable pour l'air :
D'autres expressions valables également dans l'air conduisent à une relation plus directe de la
forme :
Vc = Ec0 . d . k avec Ec0 représentant le champ de rupture
(Ec0 = 31 kV/cm dans l'air)
et k un facteur de correction dépendant de la
densité de l'air.
En prenant en référence la norme C.E.I. 60-1 (1989) sur les "Techniques des essais à haute
tension ", le facteur de correction k peut être défini par la fonction k = ( ρ )m ou m est un
exposant généralement égal à 1 mais pouvant prendre dans certains cas des valeurs inférieures
(exemple : 0,5 < m < 1 ).
_______________________________________
courbe de Vc = f (t)
RIGIDITE DIELECTRIQUE
Facteur de correction de densité
1,2
1,1
1
k1
0,9
0,8
0,7
-20 -10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
t (°C)
k1 (m=1)
Le claquage aux champs électriques élevés dans les liquides peut s'expliquer par plusieurs théories,
les théories électroniques très voisines des mécanismes de décharges électriques dans les gaz, les
théories des bulles et la théorie des particules.
Sur un liquide diélectrique pur, si on utilise une onde de choc de courte durée (1 < t < 50 µs) pour
éviter le claquage thermique, on observe que l'augmentation de la température provoque en général
une diminution de la valeur du champ de claquage (avec une chute brutale au voisinage de la
température d'ébullition).
Ce phénomène s'explique entre autre par la diminution de la densité et de la viscosité du liquide qui
augmente la mobilité des ions et des électrons.
La plupart des alcanes suivent approximativement une loi du type:
log E ≈ T-1
On peut citer, à titre d'exemple, l'hexane dont le champ de claquage est de 900 kV/cm à 5°C et de
500 kV/cm à 60°C .
D'après la théorie de I. ADAMCZEWSKI, les phénomènes de ralentissement des électrons dans les
liquides sont différents de ceux observés dans les gaz (densité x 1000). La structure moléculaire du
liquide devient un facteur important pour la valeur du champ de claquage. Une bonne corrélation
entre les résultats expérimentaux et cette théorie a permis d'établir (pour les alcanes) des relations
entre Ec (champ de claquage), m (nombre de ramifications latérales C-C ) et, n (nombre d'atomes de
carbone) du type :
qui permettent une évaluation théorique de l'influence de la température sur des liquides
diélectriques.
CHAMPS DE RUPTURE
dans les liquides (Adamczewski)
Delta Ec%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
-10,00%
-20,00%
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100
T(°C)
Les principaux isolants liquides utilisés dans l'industrie sont des huiles minérales, mélanges
d'hydrocarbures paraffiniques, naphténiques et aromatiques. Ses huiles ne sont jamais pures, mais
contiennent des résidus de distillation ou des additifs utilisés pour stabiliser ou améliorer leurs
caractéristiques.
La quantité de gaz dissous augmente avec la température provoquant des décharges partielles et des
réactions chimiques avec le milieu. Les gaz le plus souvent rencontrés sont :
l'hydrogène, le méthane, l'éthane, l'éthylène, l'acétylène, etc..
La concentration d'un gaz dans l'huile et sa pression dans la phase gazeuse satisfont la loi de
HENRY dépendante de la température :
Ci = ki pi avec ki = Ai e(Bi / T)
On peut aussi noter que la température peut accélérer des réactions chimiques avec le milieu
ambiant (oxygène de l'air) ou avec des impuretés présentes dans le liquide et ainsi diminuer la durée
de vie (performance pour un critère donné, exemple: tenue en tension).
La grande diversité des matériaux utilisés comme isolants solides ne permet pas de dégager une loi
générale sur leurs comportements en température.
Pour les polymères, les rigidités diélectriques en courant continu sont de l'ordre de 1 à 9 MV/cm à
20°C.
C'est aux basses températures que l'on trouve les valeurs maximales, de l'ordre de 10 MV/cm pour
les composées polaires. Aux températures élevées, elles décroissent rapidement.
Pour certains isolants tel que les polyéthylènes la présence de charges d'espace modifie sensiblement
la rigidité diélectrique: Cela peut s'expliquer par le fait que la formation des charges d'espace
dépend fortement de la température (Perret, Jocteur, Fallou 1972).
La température agit également sur les conditions d'apparition du claquage thermique. Dans ce cas on
peut prendre la relation suivante pour une bonne approximation du phénomène:
(PMMA)
2-4-INFLUENCE DE LA PRESSION
La tenue en tension dans les gaz change en fonction de la pression suivant la loi de Paschen.
Cette loi n'est valable que pour une température constante et pour des champs électriques inférieurs
à 100 kV/cm.
Si on considère un gaz soumis à un champ électrique entre 2 électrodes planes métalliques, on
obtient pour la tension de claquage Vc une relation qui est une fonction du produit ( p d ) de la
forme :
La courbe présente un minimum de la tension de claquage pour une valeur particulière du produit
p d. Cette tension Vc(min) est comprise entre 100 V et 500 V pour la plupart des gaz purs :
Elle correspond à la valeur de E / p où la capacité d'ionisation des électrons est maximum
(correspond au point de Stoletov) avec ( E / p )min = B, E étant le champ électrique auquel le gaz est
soumis entre les 2 électrodes.
Les liquides utilisés comme isolants diélectriques tels que les huiles minérales sont peu influencés
par la pression. La rigidité augmente de façon régulière et dans d'assez fortes proportions avec la
pression.
La rigidité diélectrique de certains liquides diélectriques tel que l'hexane, l'heptane, le benzène,
dépend de la pression hydrostatique.
On constate par exemple que leur rigidité diélectrique peut augmenter de 30 % entre 0 et 25 Bars au
cours d'essais en tension de choc ayant une largeur d'impulsion de 4,5 s environ.
Pour les huiles minérales elle peut être multipliée par 4 pour une variation de 40 Bars et une tension
alternative à 50 Hz (KOCK).
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
pression (Bars)
Il est à noter également que dans le cas d'une pression relativement élevée et permanente exercée
par un gaz, le phénomène de dissolution de celui-ci peut être favorisé modifiant légèrement les
propriétés diélectriques du liquide.
Les isolants solides sont en théorie peu influencés par la pression dans la mesure ou celle-ci ne
modifie pas sensiblement leur épaisseur (ou leur forme) et leur composition interne (exemple:
inclusions gazeuses dans la matière isolante).
Les matériaux isolants tel que les polymères sont légèrement déformables (en épaisseur) si on
applique une pression entre leurs faces opposées.
Si on définit par Ec (kV/cm) le champ de rupture on peut supposer que la tension de rupture
Vc = Ec . L0 va être modifiée par l'application d'une pression suivant une relation de la forme :
Vc = Ec . L0 ∆ P / Y
Pour la plupart des matériaux isolants solides le module de Young est compris entre 150 et
30 000 N/cm2 ce qui rend négligeable l'influence de la pression sur la tension de rupture diélectrique
( 0,02% à 0,6% pour ∆ P = 1 Bar ).
Il faut signaler également que la force réellement exercée sur l'isolant est la somme de la force due
à la pression externe et de la force électrostatique donnée par la relation:
F = 1 . ε0.εεr . S . V2
2 L2
Cette force n'est pas à négliger car elle peut sur un isolant polymère par exemple engendrer une
pression de l'ordre de 8 kg/cm2 pour un champ de 1 MV/cm !
On obtient également une bonne estimation de l'influence de l'humidité dans l'air ambiant en prenant
comme référence Ha =11 g/m3 (correspondant à l'atmosphère normale de référence) et en appliquant
la relation:
Vc = Vco . kh Vco : tension de rupture pour Ha=11 g/m3
kh étant le facteur de correction lié à Ha par une relation du type kh = f( √Ha) et défini également
par les courbes suivantes:
RIGIDITE DIELECTRIQUE
Facteur de correction d'humidité
1,2
1,15
1,1
1,05
1 tension alternative
k2
0,95
0,9
0,85
0,8 tension continue
0,75
0,7
0 5 10 15 20 25 30
tension alternative tension continue h/d (g/m3)
L'eau ne réduit sensiblement les caractéristiques d'une huile minérale qu'au-delà du point de
saturation (Schöber, 1968) ou d'une manière continue (Zaky et Hamley, 1973) en remarquant que la
quantité dissoute augmente avec le degré d'oxydation (Fallou 1963).
Au-delà de 3% d'eau la dégradation de la tenue diélectrique est accélérée par l'action combinée de la
température ( > 55°C) et du champ électrique.
Il y a électrolyse de l'eau avec formation de gaz produisant des décharges partielles conduisant au
claquage.
Les variations de la tenue diélectrique sont d'autant plus sensibles que le liquide est pur et qu'il a une
valeur élevée pour son champ de rupture.
On peut citer par exemple les expériences sur de l'huile dégazée très pure à laquelle on ajoute
200 ppm d'eau: Son champ de rupture peut passer de 700 à 100 kV/cm (Zein, El Dine et Tropper).
La rigidité diélectrique en champ alternatif uniforme peut-être divisée par un facteur > 3 quand un
liquide est fortement hydraté: le paramètre important n'est pas la teneur absolue en eau, mais sa
valeur relative par rapport à la saturation (voir fig.). L'eau peut faciliter l'injection, les mouvements
électrohydrodynamiques, la cavitation (Tobazéon).
RUPTURE DIELECTRIQUE
influence de la teneur en eau
Vr (%)
120
100
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 80 90 100
teneur en eau (% saturation)
Huile minérale
Sous l'effet combiné de l'humidité (>95%) et de la température (>100°C) la plupart des polymères
(polyesters, polyuréthane, etc..) se dégradent. La solubilité de l'eau augmente avec la température.
L'eau peut occasionner des gonflements dans des isolants à structures hétérogènes et créer
(ou aggraver l'état ) des fissures, ce qui favorise le cheminement d'un arc électrique.
L'humidité accélère le développement d'arborescences électrochimiques.
La vitesse de développement est proportionnelle à la capacité d'absorption (exemple: de l'ordre de
200 µm / 1000 ppm d'eau à 90°C après 500 heures pour les polymères réticulés).
ARBORESCENCES
ELECTROCHIMIQUES
BIBLIOGRAPHIE
____________________________________
THEORIES, GENERALITES
ISOLANTS GAZEUX
G. HARTMANN - Theoritical evaluation of the threshold field for a D.C. positive corona
discharge in SF6.
• IEE VII Conf. on gas discharges and applications Londres (1982).
ISOLANTS LIQUIDES
ISOLANTS SOLIDES
GLOSSAIRE
_________________
ARBORESCENCE ELECTROCHIMIQUE
Forme que prend l’ensemble des cheminements d’arcs électriques (ou de canaux
conducteurs), au sein d’isolants solides.
Cette forme est due à des réactions chimiques prenant naissance sous l’action prolongée d’un
champ électrique. Ce phénomène nécessite la présence, dans l’isolant, d’un électrolyte
(dissous dans l’eau) se dissociant en ions sous l’action d’un courant électrique.
CAVITATION
Formation de cavités, remplies de vapeur ou de gaz, au sein d’un liquide en mouvement.
CHARGES D'ESPACE
Charges électriques, dans une région de l’espace, dues à la présence d’électrons ou d’ions.
IONISATION
Processus au terme duquel un atome ou une molécule neutre devient porteur d'une charge
électrique positive ou négative (par perte ou acquisition d'un ou plusieurs électrons).
PHONON
Quantum d'oscillation associé aux vibrations collectives des atomes ("barrière
vibrationnelle")
POLAIRE (molécules)
Molécules dont les barycentres statistiques des charges électriques des deux signes ne
coïncident pas l'un avec l'autre.
RIGIDITE DIELECTRIQUE
Quotient de la tension à laquelle se produit le claquage par la distance entre les électrodes
sur lesquelles elle est appliquée.
Elle s'exprime généralement en kV/cm .
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