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E. T. A. grahame E. T. A. et histoires courtes
fmann hoffmann Des Mille et Une Nuits au Conte des Contes
Washington de Giambattista Basile, trésor de littérature
irvingEdward
populaire né dans la ville baroque de Naples au
rey carey
libertines de La Prairie parfumée, summum de
l’érotisme, aux Crimes exemplaires de Max Aub,
devenu classique de l’humour noir ; des histoires
brèves de Stevenson ou de Washington Irving
E. T. A. E. T. A. aux utopies de Topor et au récit de Kenneth
. T. A. hoffmann E. T. A. hoffmann
annEdward E. T. A. hoffmannEdward Grahame, la forme du conte, et ses dérivés, est
universelle. Elle est la genèse de toutes les autres
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Giambattista Basile
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hoffmannEdward carey
Giambattista Basile
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formes de narration : un patrimoine sans cesse
à redécouvrir.
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E. T. A. E. T. A.
Abou-Moutahhar al-AZDI Le Roman d’Aladin
Vingt-Quatre Heures de la vie (xie siècle)
4 d’une canaille (xe-xie siècle) 222 p. • 9 782 859 408 473 • 8,50 € •
384 p. • 9 782 752 903 556 • 11 € • n° 117
n° 277
Édition traduite et présentée par René Traduction intégrale à partir des manu-
R. Khawam scrits originaux par René R. Khawam
Nous sommes à Baghdâd, peu après Voici pour la première fois Aladin
l’an mil des chrétiens. Le raffinement débarrassé de ses habits d’emprunt
des mœurs s’échappe de l’enceinte des et revêtu de son costume d’origine.
palais et prend racine dans les rues – où Et c’est un autre héros, et une autre
la poésie, comme toujours en Orient, œuvre qui apparaissent. Car ce texte
tient le haut du pavé. Abou’l-Qâsim al- est à l’évidence antérieur de deux
Tamînî est l’un de ces amoureux des bons siècles aux Mille et Une Nuits,
mots. Sa spécialité : brocarder le ridicule auxquelles il fut par la suite rajouté
en de féroces couplets. Sa profession : par erreur. Le génie arabe, alors à son
insulteur public. Convié dès le matin à la sommet, y parle haut et clair, et le
table d’un riche citoyen de la ville pour monde s’ouvre largement à l’appétit
un banquet qui durera jusqu’à l’aube, de connaissance des voyageurs qui
notre héros a pour mission de disputer font rayonner l’Islam aux quatre
ses compagnons de table, d’épingler les coins du monde. L’aventure y trouve
absents, d’égratigner les tartuffes, de son compte et le plaisir de lire aussi :
ridiculiser les bien-pensants. Sorte de peu de textes offrent une saveur à
Panurge qui se pique de pratiquer avec ce point relevée. Le romanesque
art – et sans remords – toutes les formes oriental convie ici à son plus fastueux
de débauche et d’impiété, il ne se refuse banquet.
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aucune gourmandise, pas même celle
d’un éloge éperdu de la Beauté. Un des
ouvrages les plus sulfureux de la langue
arabe qui, mille ans plus tard, n’a rien
perdu de son feu.
« Aux jérémiades des tristes jeteurs de fatwas, préférons les divines insanités du « Tout dans ce conte d’apprentissage, d’initiation si on veut, apparaît comme le rêve
Diogène de Bagdad. C’est un bonheur de voyager aux enfers en sa providentielle d’un monde où la jeunesse et la grâce triomphent des ténèbres. »
compagnie. » André Clavel, Le Temps Christian Giudicelli, Lire
Les Aventures de Sindbad le Marin Les Aventures de Sindbad
(vers 835-840) le Terrien (vers 800)
256 p. • 9 782 859 407 674 • 9,50z • 288 p. • 9 782 859 408 398 • 9,10 z • 5
n° 87 n° 114
Traduction intégrale à partir des manus- Traduction intégrale à partir des manus-
crits originaux par René R. Khawam crits originaux par René R. Khawam
A-t-on vraiment lu Sindbad le Marin ? Composées dès le viiie siècle (le siècle
Si, pour des millions de lecteurs, le nom d’or de Baghdâd au temps du khalife
magique de Sindbad est inséparable de Haroun al-Rachid), ces Aventures sont
celui de Schéhérazade, c’est grâce à un un mélange de rêve et de géographie.
subterfuge d’Antoine Galland, premier À la différence de Sindbad le Marin,
traducteur des Mille et Une Nuits au qui cherchait à gagner la Chine par
xviiie siècle. Car les aventures de l’intré- la voie maritime, son homonyme le
pide marin n’ont jamais fait partie des Terrien se lance sur la vieille route de la
Nuits. Mieux, le texte qu’en donna Soie – non moins fertile en embûches
Galland, et que tous les éditeurs ont et en merveilles – et traverse les soli-
repris après lui, n’est que l’« adaptation », tudes désolées du Ferghana, de la
fort édulcorée, d’un roman composé Mongolie et du Sin-Kiang… avant de
à Baghdâd à la fin du viiie siècle. Ce pousser jusqu’aux rivages du lointain
roman, René R. Khawam en donne ici Japon.
la première traduction intégrale, établie
à partir des manuscrits anciens.
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« Sindbad le Terrien, une lecture pour l’été ? Oui, cela s’impose, mais une
« “Louanges à Dieu, le Seigneur des Mondes !” dit le conteur quand il a fini de nous lecture aussi pour tous les temps à cause de la charge de poésie des voyages
narrer les voyages de Sindbad le Marin. Et louanges à ceux qui nous permettent, ici, et du rêve de l’inaccessible, de la pure chimère. »
de les lire ! » Claude Roy, Le Nouvel Observateur Marcel Schneider, Le Figaro
Les Mille et Une Nuits On a longtemps lu Les Mille et Une Nuits sous la plume d’Antoine Galland
(xiie-xiiie siècle) (début du xviiie siècle) qui purgea son texte de toute « inconvenance », ou sous
6 celle du Dr Mardrus (fin du xixe siècle) qui se contenta de traduire la première
Édition intégrale traduite et présentée par René R. Khawam
édition imprimée en arabe par les soins des cheikhs de l’université islamique
du Caire, qui avaient châtré le texte au point de le rendre méconnaissable.
René R. Khawam, lui, a reconstitué l’œuvre originale en se fondant exclusi-
vement sur l’étude des manuscrits antérieurs à l’avènement de l’imprimerie (il
y aura passé trente-neuf années). Et c’est une tout autre œuvre qu’il est parvenu
à mettre au jour. Une œuvre qui retrouve ses vertus natives : impertinence,
âpreté visionnaire, voluptueuse crudité…
Aussi fameux que Les Mille et Une Agents de débauche, femmes liber-
Nuits, ce classique absolu de l’éroto- tines, homophiles et jeunes imberbes,
logie arabe a été traduit en bien des massages, turpitudes, amours et inter-
langues et autant de fois trahi. En fait, dits… Est-il besoin de dire que cette
toutes les éditions de ce chef-d’œuvre anthologie datée du xiiie siècle est
qui circulent de par le monde depuis un chef-d’œuvre de l’érotisme qui,
cent ans ont été réalisées à partir d’un encore de nos jours, laissera pantois
texte fabriqué de toutes pièces, vers les amateurs les plus libres de notre
1850, pour complaire à un officier de époque éclairée ? Traduit ici pour
l’armée française d’Algérie. Fidèle aux la première fois en français à partir
manuscrits originaux, cette nouvelle de manuscrits originaux, ce recueil
version n’est plus un traité d’éroto- de douze chapitres, tout à la fois
logie, mais une œuvre alerte et légère verve légère et verdeur sans fard, est
qui mêle considérations inspirées sur l’expression de l’importance et du
l’art de « conjoindre » (et d’en tirer raffinement des littératures érotiques
plaisir), sur les mets qui incitent à de l’Orient : un monument de l’his-
l’amour, sur la perfidie des femmes, toire littéraire.
sur la présomption (ou l’indéfendable
maladresse) des hommes… Et enfin
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quantité: – et surtout ! – des contes qui enchan-
teront tous ceux qui ont goûté la
saveur unique des récits érotiques
arabes : liberté de ton inconnue en
Occident, splendeur des images char-
nelles, vision déculpabilisée de l’amour « C’est de plaisir qu’il s’agit avant tout, l’écrivain ni le lecteur ne peuvent l’oublier. »
sous toutes ses formes. René de Ceccaty
« Un véritable bijou, de la même veine que Les Mille et Une Nuits. »
« Un classique de l’érotisme. » Hubert Juin, Le Monde Robert Maggiori, Libération
Max AUB Giambattista BASILE
Crimes exemplaires (1956) Le Conte des Contes (1634-1636)
8 128 p. • 9 782 752 905 192 • 7,60 z • 128 p. • 9 782 752 906 649 • 7,70 € •
n° 60 n° 388
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« Oui, il s’agit bien d’un livre magique. Quelque chose en lui réenchante le
monde, le repeint inlassablement d’une nouvelle couche de mystère. J’envie
« L’Observatoire ne ressemble en somme à rien de connu, brouillant magiquement les le lecteur qui s’apprête à ouvrir ces pages pour la première fois ; il va
frontières entre rêve et cauchemar, imagination et maladie, réalisme et fantastique.» pénétrer dans un pays accueillant où l’attendent des compagnons qui, de
Bernard Quiriny, Chronic’art toute sa vie, ne le quitteront plus. » Alberto Manguel
E.T.A . HOFFMANN
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du passé, est peut-être celui qui
nous est le plus contemporain. »
Georges-Arthur Goldschmidt
Washington IRVING
Contes de l’Alhambra (1832)
Esquisses et légendes inspirées par les Maures et les Espagnols 11
288 p. • 9 782 752 907 066 • 9,60 € • n° 169
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Traduit de l’anglais par Elian J. Finbert Traduit de l’anglais par Robert Pépin
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soudain au centre d’un paysage qui,
miraculeusement, a perdu ses vertus
familières, où tout n’est que surprises,
embuscades et quiproquos.
« L’Orient nous a apporté deux chefs-d’œuvre : Les Mille et Une Nuits, et Hadji
Baba. » Arthur de Gobineau
Sublimes paroles et idioties Tchinguiz AÏTMATOV
de Nasr Eddin Hodja Il fut un blanc navire (1970)
(xiiie-xve siècle) 192 p. • 9 782 752 906 588 • 8,70 € • 13
640 p. • 9 782 859 408 572 • 14,80 z • n° 381
n° 120
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avec la tradition orientaliste qui tendait
à « arranger » Nasr Eddin pour le rendre
un peu plus fréquentable. Lui préfère
nous le restituer dans un souci de fidélité
aux sources les plus anciennes, dont la
verdeur en stupéfiera plus d’un.
« Le livre présenté par Maunoury se lit à petites bouchées gourmandes. Au plaisir du rire
s’ajoute celui d’un surprenant voyage dans un Islam traditionnel dont on ne soupçonnait
pas qu’il pût receler de tels trésors de liberté frondeuse. » Patrick Raynal, Le Monde
Robert Louis STEVENSON Roland TOPOR
Dr Jekyll & Mr Hyde (1886) La Princesse Angine (1967)
14 160 p. • 9 782 752 904 546 • 10 € • 208 p. • 9 782 752 907 455 • 8,70 € •
n° 317 n° 395
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phné LEHMANN
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Elizabeth LEHMANN Rosamond