Vous êtes sur la page 1sur 4

Lycée de Mbacké année scolaire 2010- 2011

M. FALL Classe 1S 1

Composition du second semestre


(durée 4H)
Exercice 1 :( 3points)
On considère un mélange formé par tous les alcools saturés dont la molécule contient
quatre atomes de carbone. Ces alcools sont désignés par A, B, C et D.
1-1- Ecrire toutes les formules semi-développées, indiquer le nom et la classe de chacun des
alcools.
1-2-Par oxydation ménagée :
A n’est pas oxydé
B donne une cétone dont on indiquera la formule et le nom.
C et D donne chacun, après formation d’un produit intermédiaire,un acide carboxylique.
1-2-1- Identifier A et B. Trouver les noms et formules des produits intermédiaires et des acides
formés par l’oxydation ménagée de C et D.
1-2-2-Ecrire l’équation de la réaction d’oxydation de l’alcool qui a donné l’acide carboxylique.
(On utilisera les formules brutes de l’acide et l’alcool ) . L’oxydant utilisé est le permanganate
de potassium MnO4 -/ Mn2+

Exercice 2 : (04 points)


L’acide ascorbique constitue l’élément essentiel de la vitamine C. Sa formule semi-
développée est :
O
O C
CH2OH—CHOH—
CH C C
OH OH

Le but de l’exercice est de déterminer la quantité d’acide ascorbique présent dans un cachet
commercial de vitamine C à partir d’un dosage d’oxydoréduction et de comparer le résultat
obtenu avec l’indication portée sur l’étiquette du produit : m = 500 g .
2-1- Citer les différentes fonctions organiques présentes dans la molécule d’acide ascorbique.
2-2-On écrase le cachet de vitamine C en morceau puis on introduit la poudre obtenue dans
une fiole jaugée de 200 mL. On verse ensuite une certaine quantité d’eau distillée dans la fiole
et on agit pour dissoudre homogénéiser puis on complète encore avec l’eau distillée jusqu’au
trait de jauge et on agite une dernière fois.
On prélève un volume V = 25 mL de la solution précédente d’acide ascorbique que l’on verse
dans un bécher, on ajoute un volume V1 = 20 mL d’une solution de diiode I 2 de concentration
C1 = 0, 05 mol.L1 .
Le diiode introduit est ainsi en excès : une partie seulement réagit avec tout l’acide ascorbique
présent. Le diiode restant est dosé à l’aide d’une solution de thiosulfate de sodium
 2Na + + S2O32  de concentration C2 = 0,10 mol.L1 .
2-2-1- Faire un schéma annoté du dispositif expérimental du dosage.
2-2-2- Il faut verser un volume V2 = 13, 2 mL de thiosulfate de sodium pour atteindre
l’équivalence ; comment détecte-t-on expérimentalement l’équivalence ? Quelle est alors la
couleur de la solution dans le bécher ?
2-3- L’acide ascorbique appartient au couple redox C6 H 6 O6 /C6 H8O 6 dont le potentiel normal est
E° = 0,13 V  ; on rappelle que pour le couple diiode-ion iodure I 2 /I  , on a E1 ° = 0,54 V et pour le
couple ion tétrathionate-ion thiosulfate S4O62-/S2O32- , on a E 2 ° = 0, 08 V .
Page 1 sur 4
Ecrire les équations-bilans de la réaction entre l’acide ascorbique et le diiode et de la réaction
entre le diiode et l’ion thiosulfate.

2-4- On note n la quantité (en mole) d’acide ascorbique présente dans les 25 mL de solution
dosée.
1
Montrer que : n = C1V1  C 2 V2 .
2
Quelle est, en fonction de n, la quantité n 0 d’acide ascorbique présent dans un sachet ?
A l’aide des résultats expérimentaux, calculer n 0 .
2-5- La masse molaire de l’acide ascorbique étant égale à 176 g.mol1 , calculer la masse
d’acide présente dans un cachet. Comparer la valeur trouvée avec l’indication portée sur
l’étiquette. Conclure.

Exercice 3 : (06 points)


Une batterie d’accumulateurs de Peugeot 205 a une f.e.m. E = 12 V et une résistance
interne r = 10-2 . Sa capacité est de 45 A.h (Ampère-heure).
3.1. Le dégivrage de la lunette arrière est obtenu grâce à une résistance chauffante collée sur
la vitre, de valeur r’ = 0,15 .
3.1.1. Quelle est l’intensité du courant débité par la batterie lorsqu’on met en route le
dégivrage ? (0,25 pt)
3.1.2. Combien de temps celui-ci peut-il fonctionner si l’on considère que la batterie risque
d’être détériorée lorsque sa capacité tombe à 5 A.h ? (0,25 pt)
3.2. Le démarreur de la Peugeot 205 est un moteur électrique de f.c.e.m. E’ = 11 V et de
résistance pratiquement nulle.
3.2.1. Quelle est l’intensité du courant débité par la batterie pendant la mise en route du
moteur. (0,25 pt)
3.2.2. Quelle est la puissance mécanique fournie par le démarreur si l’on admet que la
conversion de la puissance électrique qu’il reçoit en puissance mécanique servant à
l’entraînement du moteur de la voiture se fait avec un rendement de 90% ? (1 pt)
3.2.3. Quelle est la quantité de chaleur Q produite dans la batterie lorsque le démarreur est
sollicité sans interruption pendant une minute ? (0,5 pt)
3.3. La batterie, désormais déchargée, n’a plus qu’une capacité de 8 A.h. On la recharge à
l’aide d’un générateur alimenté par le secteur, de f.e.m. E 0 = 12.5 V et de résistance interne
r0 = 0,25 . ( La batterie se comporte alors comme un récepteur )
3.3.1. Faire le schéma de ce montage. (0,75 pt)
3.3.2. Calculer l’intensité du courant débité par le chargeur. Quelle est la durée de la charge si
on l’arrête lorsque la capacité de la batterie atteint 45 A.h ? (1 pt)
3.3.3. Déterminer, pendant la charge :
— l’énergie  fournie par le chargeur à la batterie ; (0,25 pt)
— la quantité de chaleur Q1 dissipée par le chargeur ; (0,25 pt)
— la quantité de chaleur Q2 produite dans la batterie ; (0,25 pt)
— l’énergie chimique ch emmagasinée dans l’accumulateur. (0,25 pt)
3.3.4. Quel est le prix de revient de la charge sachant que la SENELEC facture le
kilowattheure 120F C.FA. (1 pt)
Donnée  : 1 ampère-heure = 3600 coulombs

Page 2 sur 4
Exercice 4 : (03 points)
On réalise le dispositif expérimental contre:
Soumis à la tension U mesurée par le voltmètre, parcouru par un courant d’intensité I mesurée
par l’ampèremètre, un conducteur ohmique de résistance R est immergé dans un liquide
calorimétrique de masse m, de chaleur massique c, contenu dans un vase
calorimétrique. La capacité calorifique du vase calorimétrique et de ses accessoires est µ. On
néglige la capacité calorifique du conducteur ohmique.
On note pour U = 8, 4 V  et I = 0, 64 A  une variation de température Δθ = 0, 4° C pendant une
durée Δt = 3 min .

4-1-Calculer l’énergie électrique reçue par le conducteur ohmique, et l’énergie calorifique


apparaissant par effet joule.
4-2-Calculer la valeur de la résistance du conducteur ohmique immergé.
4-3- Le liquide calorifique est de l’eau de masse 500 g . Sachant que les fuites thermiques sont
négligeables, calculer la capacité calorifique µ du calorimètre et de ces accessoires.
4-4-On remplace l’eau par une même masse d’éthanol. La tension et l’intensité gardant les
mêmes valeurs, calculer la nouvelle élévation de température Δθ provoquée encore, pendant
une durée Δt = 3 min .
On donne les chaleurs massiques en kJ.kg 1.K 1  : pour l’eau : c = 4,18  ; pour l’éthanol :
c = 2, 48 .
K

R
h
A
V

Exercice 5 : (4points)


5-1- Un électron est émis par un canon à électron, au voisinage du point O 1 avec une vitesse
négligeable. (Voir figure)
5-1-1-Quelle tension UP2P1 = U faut-il appliquer entre les plaques P 1 et P2, distantes de
d1 = 20cm, pour que l’électron traverse la plaque P 2 en R, à la vitesse V0 = 104 km/s.
5-1-2-Donner les caractéristiques du champ électrostatique E (supposé uniforme) entre les
plaques
5-1-3-On choisit V = 0 pour potentiel de la plaque négative. A quelle distance d’ de la plaque
positive se trouve l’équipotentielle 100V ?
5-1- 4-Quelle est, en joules et en électrons-volts, l’énergie cinétique de l’électron à son
passage au point M appartenant à l’équipotentielle 100V ?

Page 3 sur 4
5-2- A sa sortie des plaques P 1 et P2 en R, l’électron pénètre à partir d’un point O dans un autre
domaine où règne un champ électrostatique uniforme E’crée par deux plaques

horizontales A et B distantes de d 2 = 6cm à la vitesse horizontale V o = 104km.s-1, et ressort en


un point S
5-2-1- On établit entre les plaques la tension UAB = U1 = 600V.
Déterminer la direction, le sens et l’intensité du champ électrostatique E’, supposé uniforme,
qui règne entre les plaques.
5-2-2-Donner les caractéristiques (directions, sens et intensité) de la force électrostatique F e
qui agit sur l’électron puis la comparer à son poids et conclure.
5-2-3-On repère le mouvement de l’électron dans le champ E’ par le repère (0, x, y). L’axe ox
pénètre dans le champ électrostatique en O et en ressort en K (voir figure).
5-2-4- Montrer que la différence de potentiel entre les points O et K est nulle.
5-2-5-Calculer la ddp VS – VK. Sachant que la distance KS = 2,7cm. En déduire la valeur de la
ddp Vo- VS.
5-2-6-En appliquant le théorème de l’énergie cinétique à l’électron entre ses passages en O et
S, calculer la vitesse VS acquise par ce dernier à sa sortie du champ au point S.
5-3- Un écran (E) est placé à une distance D = 40cm du point K, ainsi à sa sortie du champ en
S, l’électron vient frapper l’écran en un point N
5-3-1- Quelle est la nature du mouvement de l’électron entre S et N ? Justifier la réponse
5-3-2- Calculer la distance O’N du point d’impact de l’électron sur l’écran par rapport au point
O’.
On rappelle que la droite (SN) passe par le milieu du segment [OK]

Données  relatives à l’électron : Masse : m = 9,1.10-31kg ; Charge : q = -e = -1,6.10-19 C.

y Ecran (E)
P1 P2 A N 

O1 R O K O’
Canon à

Electrons v0 x

U B

l
D

Fig.
FIN DE
SUJET

Page 4 sur 4

Vous aimerez peut-être aussi