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Trois formes de révélation

Dieu a donné à l’homme trois formes de révélation, le livre de la nature, la conscience


et la Bible. Les deux premières permettent à l’homme de discerner l’existence de
Dieu. La troisième donne du sens à sa vie.

1. Le livre de la nature

En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa


divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand
on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car
ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont
point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur
cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être
sages, ils sont devenus fous. (Rom 1.20-22)
La nature a pour objet de révéler l’existence de Dieu. Il est facile à un apologète
d’argumenter rationnellement sur l’existence de Dieu au travers de la nature, car elle
démontre par elle-même l’existence d’un créateur ou d’un concepteur.

 La conscience

Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que
prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-
mêmes ; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leur cœur, leur
conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se
défendant tour à tour. (Rom 2.14-15)

Paul nous apprend dans ce passage que tout homme a une conscience qui lui permet de
distinguer entre ce qui est bien et ce qui est mal. Le païen qui ne connaît pas Dieu a une
perception morale. Il sait implicitement qu’il y a des principes éthiques dans la vie. Or si
l’homme est capable de discerner le bien du mal, il est en droit de se poser la question s’il
existe un législateur. Dans l’absolu, s’il n’existe pas de législateur, il peut donc faire le mal en
toute impunité car il ne craint pas le jugement de ses actes. Un courant de pensée populaire
balaie très simplement le problème en prétendant que la perception du bien et du mal relève
d’une invention de l’esprit humain, mais cette objection n’est qu’une réponse insatisfaisante
pour esquiver la problématique : le païen, comprenant que le mal et le bien existent, se sent
inéluctablement accusé par son comportement. Sa conscience le lui révélant, il préfère botter
en touche en refusant d’examiner honnêtement la possibilité de l’existence de ce législateur.
Comme dans le cas du livre de la nature, cette approche ne permet pas à l’homme de
connaître vraiment Dieu ; elle ne lui permet que de révéler son existence et d’entrevoir
certains de ses attributs (puissance, sagesse, bonté, justice…).

.La révélation inspirée : la Bible

Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu pour le


salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce
qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi ; selon qu’il
est écrit : Le juste vivra par la foi. La colère de Dieu se révèle du ciel
contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent
injustement la vérité captive. (Rom 1.16-18)
Bien que les deux premières formes de révélations témoignent de l’existence de Dieu
aux hommes, elles n’ont pas la capacité de donner un sens à la vie. Dieu a donc
pourvu à un troisième livre qui révèle sa personne (Père, Fils et Saint-Esprit), son
caractère, ses attributs, sa volonté, son amour pour l’homme, ses plans pour celui-ci.
Ce livre est la Bible. Par-dessus tout, la Bible est une « révélation » à l’homme :

– de sa nature corrompue et pécheresse, passible du jugement de Dieu (1.18),

– et du plan du salut pour l’homme (1.16-17).

Le point central de la Bible (Romains 3.21-26)


Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle
rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en
Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction. Car
tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont
gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui
est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour
ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice,
parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au
temps de sa patience ; il montre ainsi sa justice dans le temps présent,
de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.      
(Romains 3.21-26)

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