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PRISE DE CONTACT
La première mission de l’enseignement supérieur est de former des cadres diplômés répondant aux
objectifs généraux du monde de travail. L’enseignement supérieur de type long procède à partir de
concepts fondamentaux, d’expérimentations et d’illustrations, et prodigue ainsi une formation à la fois
générale et approfondie.
La formation universitaire est fondée sur un lien étroit entre la recherche scientifique et les matières
enseignées : au cours des premières années, l’enseignement supérieur propose une formation de base
dans la discipline choisie ainsi qu’une large formation scientifique générale. Par la suite, il approfondit
la démarche de la recherche scientifique à travers des contenus spécialisés. L’université forme ainsi
des cadres supérieurs et des chercheurs de haut niveau.
La première séance est réservée à la présentation de notre université « USTHB », du système LMD et
de la matière Méthode de travail et de terminologie (MTT).
1-Présentation de L’USTHB
L’université des sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) est organisée en un pôle
administratif chapoté par « Le rectorat » et géré par le recteur, le vice-recteur, la direction de la
scolarité avec ces différents services et des facultés spécialisées gérées par les doyens, les vice- doyens,
les chefs de départements…). Parallèlement, des infrastructures pédagogiques sont mis à la disposition
de la communauté universitaire notamment (les amphithéâtres, l’auditorium, les salles de TD, les salles
de TP, les bibliothèques,…) permettant d’accomplir la fonction fondamentale des enseignants et
atteindre les objectifs de la formation universitaires pour les étudiants.
Une matière enseignée fait partie ou représente à elle seule une unité d’enseignement fondamentale,
de découverte, de méthodologie ou transversale. Chaque matière et unité possèdent un coefficient
pour le calcul de la moyenne générale de chaque semestre (voir le détail sur le site électronique de
l’université : WWW.usthb.dz
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Matière “metohode de travail et terminolgie”
Cinq séances de cours (5) et cinq séances de TD (5) au premier semestre (S1) soit le module
de MTT1 ;
Cinq séances de cours (5) uniquement au deuxième semestre (S2) pour le module de MTT2
où on abordera spécifiquement les différentes modalités de recherches bibliographiques.
Quelques consignes et règles à respecter par les étudiants seront expliquées par l’enseignant afin
d’assurer le bon déroulement des séances de cours et de TD.
Les supports pédagogiques de la matière sont des polycopiés mis à la disposition des étudiants sur
le site de L’usthb.dz à partir du (S1).
-Le système d’examination de la matière de MTT est basé sur le contrôle continu (C.C/20pts) et
l’examen final affecté d’un coefficient 2 (EMD/40pts) selon la formule suivante :
C.C /20pts= [Assiduité /3pts + exposé/7pts= note ÷2)= Note/5pts + EXAMEN DE TD/15]
Pour ceux qui passent en rattrapage, la note de ce dernier (si elle est supérieure à la note de l’EMD et
si le module n’est pas acquis) sera prise en compte pour le calcul de la moyenne générale (M.G de la
deuxième session).
Trois (3) absences non justifiées, l’étudiant est exclu de la matière MTT et de ce fait, il ne pourra ni se
présenter à l’examen de fin de semestre (EMD) ni au rattrapage.
l’enseignant ne prendra pas en considération ces justificatifs sauf pour les cas exceptionnels
(justification par un dossier médical d’un spécialiste ou une hospitalisation).
Les étudiants doivent s’inscrire à la bibliothèque centrale de l’USTHB pour consulter la
documentation (obligation du module).
La réussite à l’université dépendant des efforts consentis par l’étudiant durant ses études
universitaires. L’assiduité, la discipline, le sérieux, la révision quotidienne des cours,… sont des facteurs
qui permettent de recevoir une formation complète pour l’étudiant afin d’être un future cadre
productif dans le monde de travail et par conséquent une valeur ajoutée pour le pays.
La révision régulière et quotidienne des cours par l’étudiant permet d’assurer la maitrise des
connaissances acquises dans la matière enseignée. Cette révision est rendue possible et facile grâce à
l’application de certaines étapes accessibles à toutes personnes en formation.
Le principe est de parler à voix haute de l’information apprise. L’étudiant pourrait visualiser
un ami imaginaire à qui il poserait des questions sur le sujet et y répondrait à sa place. Il
pourrait ensuite à l’heure du repas avec ses parents discuter de ce qu’il vient d’apprendre. Puis
le lendemain avec des copains expliquer à nouveau ce qu’il a découvert.
Cet exercice permet de visualiser un apprentissage par un dessin sur une carte. Sur le recto de
la carte l’information à apprendre, et au verso la réponse sous forme de dessin. C’est le
principe de l’avoir créé soi-même qui accentue la compréhension du sujet. Chaque carte étant
personnelle, car pensée et dessinée par l’étudiant lui-même.
Cette technique d’apprentissage permet d’associer une information à une image mentale. En
inventant une histoire autour du sujet appris, l’étudiant va la retenir facilement et de façon
agréable. Cela demande de l’imagination et par conséquent un retour à l’enfance.
4. Illustrer l’information
sous forme de notes dessinées ou en utilisant des phrases ou mots connus donc faciles à
retenir.
5. Technique de l’arrosage
Il est impossible pour votre cerveau d’être au top pendant des heures. Cette méthode consiste
à alterner régulièrement le temps de travail et les pauses de relaxation pour une meilleure
concentration et des conditions optimales d’apprentissage.
6. Laisser du temps à votre cerveau : espacer les temps de révision pour une mémorisation
durable
Un exercice qui associe l’information apprise à un ou plusieurs sens. L’être humain a un de ses
cinq sens plus développé que les autres. Pour une personne dite « auditive », associer un son
à un sujet à apprendre ou pour un « kinesthésique », l’associer à un ressenti ou un
mouvement, permettra une mémorisation plus facile.
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Outre ces méthodes de révisions, les pauses et les exercices de relaxation font partie intégrante du
processus d’apprentissage.
Le style d’apprentissage ou concept de VAK est la manière avec laquelle une personne comprend et
retient une information nouvelle. C’est aussi la manière de résoudre un problème. Nous avons tous un
style d’apprentissage qui nous est propre, mais aucun n’est meilleur que l’autre. Plus vous en saurez
sur votre façon d’apprendre, plus votre apprentissage sera amélioré (une application se fera en TD).
Si vous avez une mémoire visuelle, n’hésitez pas à synthétiser vos cours en schémas, à utiliser
des couleurs et réaliser des fiches de révisions.
Si votre mémoire auditive, une écoute attentive de vos cours est votre meilleure alliée. Vous
pouvez également relire vos cours à voix haute.
Si elle est Kinesthésique, mémoriser en bougeant, apprendre en marchant et en gesticulant.
A. La méthode employée ;
B. Le degré de concentration ;
C. La motivation à la tâche ;
D. Les connaissances que l’on possède déjà dans le domaine d’étude.
La mémorisation des informations acquises est rendue facile grâce à des méthodes dont :
Planifier sa révision : plus vous révisez souvent et plus vous vous rappellerez des notions
apprises de façon intégrales car elles s’ancreront dans votre mémoire à long terme.
Préparer la matière à mémoriser : en débutant sa révision, on doit souvent revoir ses notes de
cours et ses synthèses de lecture.
Organisation : plus la matière est organisée, plus elle est facile à mémoriser.
Répéter, Répéter, Répéter : il s’agit du seul moyen de faire passer les informations de la
mémoire à court terme à la mémoire à long terme.
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I- Prise de notes :
1. Principe
re
La prise de notes repose sur le principe d’écrire l’essentiel avec un maximum de rapidité. Il
s’agit en fait de la transcription écrite et résumée du langage parlé.
2. Procédés utilisés
On emploie plusieurs procédés afin de pouvoir résumer de façon rapide et efficace un cours ou
exposé oral, les plus importants sont :
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a. Nominalisation
La nominalisation est un procédé lexical qui consiste à tirer d'un verbe un nom de la
même famille.
Ex : On a Invité des anciens membres de l’association en vue de célébrer le 20 ème
anniversaire du congrès d’immunologie Invitation des anciens membres
ème
de l’association pour la célébration du 20 anniversaire du congrès d’immunologie.
b. Utilisation d’hyperonyme
Utilisation d’un nom général correspondant à un groupe de noms qui ont un même
sens ou une même idée
L’analyse d’un texte a pour but de procurer une connaissance approfondie du texte. Pratiquement,
après plusieurs relectures, l’analyse du texte consiste à décomposer ce dernier en ses différents
éléments. En effet, Il faut répertorier les différentes idées émises par l’auteur, ainsi que les rapports
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et les enchaînements entre les idées en évitant de reprendre purement et simplement les formules
utilisées par l’auteur.
Si vous avez déjà pris l’habitude de travailler avec un crayon, ou mieux encore d’utiliser les grands
feutres marqueurs de couleurs, vous pouvez souligner ou surligner les « mots clés » ou les « idées
forces» pour ensuite les recenser, les classer et les évaluer.
1- Réflexion sur le texte : la phase d’analyse est suivie d’une réflexion approfondie sur le texte
ayant pour objectif de classer les différentes idées, en faisant le tri entre l’essentiel et
l’accessoire et de tracer le cheminement de la pensée de l’auteur. Cette réflexion permettra
d’établir un plan du texte à partir des notes prises au cours de la phase précédente. Le recours
au texte ne devant servir qu’à vérifier éventuellement des points qui ne sont pas claires.
2- Rédaction : avant d’entamer votre rédaction, il est indispensable de mettre au point le plan
du résumé. Il n’est pas toujours évident d’obtenir spontanément un résumé correctement
équilibré d’où la première rédaction doit être presque toujours remaniée en fonction du
nombre de mots sélectionnés.
3- Plan du résumé : le plan à suivre dans le résumé doit être, en principe, le même que celui du
texte, au moins dans ses grandes lignes. En fonction du degré de contraction recherché,
vous remarquerez souvent qu’une modification de l’ordre des idées peut permettre, sans
trahir le texte, de parvenir à un niveau de synthèse plus élaboré.
Vous disposerez d’une plus grande latitude pour modifier l’ordre des idées à l’intérieur de
chaque partie. Cette modification de l’ordre du texte ne se justifie que si elle permet une
réelle simplification : le résumé devra être, par nature, plus simple que le texte originel.
Une fois le plan établi, il est possible de répartir le nombre total de mots entre les différentes parties,
en fonction de l’importance des idées et non de la longueur des passages correspondants. En effet, le
résumé n’est pas une réduction proportionnelle du texte, mais une mise en évidence de l’essentiel.
4- Développement des idées : ce qui importe dans le résumé, c’est de mettre en valeur les
idées essentielles et elles seules. Il faut donc éliminer tout ce qui est secondaire vis-à-vis du
raisonnement principal de l’auteur. Voici quelques conseils concernant le fond
(développement des idées) et la forme (style et syntaxe) :
Supprimer les détails secondaires les exemples, les répétitions, les insistances
omettre les références et les allusions.
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Retenir seulement les valeurs les plus significatives lorsque le texte comporte des
données chiffrées.
Éliminer les « chevilles » sans intérêt, les transitions et les liaisons qui ne relient pas les
idées principales
Trouver le mot propre à la place des locutions ou groupes de mots.
5- Style : vous apprendrez à utiliser la forme la plus brève lorsqu’il est possible d’exprimer le
même concept ou la même idée avec un verbe ou un substantif au lieu d’une proposition.
Veuillez, toutefois, à ne pas tomber dans le « style télégraphique ».
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Nous devons tous un jour ou l'autre effectuer un exposé dans le cadre de notre formation
universitaire. Un exposé est une présentation qui fournit des informations ou des explications
sur une problématique ou un sujet intéressant sous une forme écrite ou orale. C’est un travail
qui nous permet d’apprendre à faire des recherches sur un sujet, enrichir nos connaissance et
notre culture en les reliant aux activités effectuées en cours.
1-Méthodologie : l’exposé écrit ou oral doit être structuré et organisé en quatre parties :
Une introduction ;
Un développement découpé en plusieurs parties ;
Une conclusion ;
Des références bibliographiques.
2- Exposé écrit :
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b-Développement : après avoir réuni toutes les connaissances sur le sujet traité, écrivez sur une feuille
de brouillon toutes les idées suscitées en faisant une compilation des documents consultés (livres, de
fascicules, de revues, d’Internet, de DVD,...etc). Par ailleurs, chaque grande partie doit être présentée
clairement pour annoncer le contenu qui sera développé en sélectionnant que les idées essentielles
(ne pas se perdre dans les détails). Le développement doit être explicite mais surtout éviter les phrases
trop longues. Un bon exposé nécessite de retravailler et synthétiser les informations que vous avez
compilées « pas de copier-coller !!! » en intégrant des documents (tableaux, schémas, images...).
c- Conclusion : elle reprend les points essentiels du développement qui permettent de répondre à la
problématique posée en introduction. La conclusion apporte quelques nouvelles pistes de réflexion en
relation avec le sujet et propose une ouverture ou des perspectives sur le sujet traité.
d- Références bibliographiques : c’est une partie qui doit obligatoirement être mentionnée à la fin des
travaux de rédaction notamment les exposés écrits et oraux. Elle correspond au listing (répertoire) des
documents et des sources consultés et utilisés pour la rédaction de l’exposé (Voir MTT2).
3- Exposé oral :
L’exposé oral consiste à réciter ou présenter verbalement un texte écrit. Il doit en premier lieu attirer
l’attention de votre public et lui laisser une information constructive. Nous allons objectivement
répondre aux questions suivantes :
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3- Modes d’investigation : les modes d’investigations sont déterminés par les paradigmes (règles)
de recherche et les objectifs du chercheur. Ce dernier a le choix entre trois modes d’investigation :
L’approche quantitative
L’approche qualitative
L’approche mixte.
Nous nous allons nous intéresser uniquement à l’approche qualitative.
Approche qualitative
Dans cette approche, le chercheur part d’une situation concrète comportant un phénomène
particulier. Il s’agit de comprendre et non de démontrer, de prouver, de contrôler ou de donner
sens au phénomène à travers l’observation. Elle décrit, interprète et apprécie le phénomène et son
contexte tel qu’il se présente. Le mode qualitatif fournit des données descriptives du contenu, et
non des données chiffrées. Cette approche recourt à des techniques de recherche qualitatives pour
étudier des faits particuliers comme les techniques d’étude en cytologie (études de cas,
observation, entretiens semi-structurés ou non-structurés, etc.).
Différentes techniques de recherches utilisées en biologie cellulaire vont être étudiées dans cette
matière, nous allons tout d’abord nous intéresser à la technique la plus élémentaire qui est l’étude
des tissus «l’histologie».
I- Technique histologique
« Histologie » signifie étymologiquement « science des tissus ». Le concept de tissu, de derme, a été
inauguré fin XVIIème et début XVIIIème par Xavier Bichat, sans utiliser le microscope. Ce concept a été
élaboré grâce à ses travaux de dissection anatomique. L'histologie s'est rapidement intéressée à la
morphologie des cellules (l'histochimie), mais aussi à leur fonctionnement et à la conception des tissus
(histophysiologie). Au début des années 1960, la création du microscope électronique a permis
d'améliorer le grandissement et introduit une nouvelle façon de voir les cellules et les tissus.
Aujourd'hui, l'histologie a pour but de mettre en évidence au sein de la cellule (in situ) : les protéines,
l'ADN et l'ARNm. En biologie végétale, la technique histologique est appliquée pour l’étude des
différents tissus qui composent les organes de la plante. En biologie animale, quatre familles de tissus
sont étudiées dans le cadre de l'histologie générale :
Les épithéliums.
Les tissus conjonctifs.
Les tissus musculaires.
Les tissus nerveux.
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a-But : c’est une technique destinée principalement à l’observation des tissus au microscope
photonique. Cependant, elle permet également de donner une vue d'ensemble sur les cellules.
b-Principe : il repose sur l'obtention de coupes suffisamment minces pour être traversées par un
faisceau de photons et aussi suffisamment contrasté pour obtenir une image au microscope
photonique.
c- Principales étapes : les étapes de la technique histologique sont résumées dans la figure 1.
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Prélèvement Fixation
Observation Déshydratation
Déshydratation
Inclusion
Coloration
Coupes au microtome
Déparaffinage et réhydratation
I-2- Fixation : a l’air libre tout prélèvement tissulaire s’autodégrade spontanément, afin
d’éviter cela, il est indispensable de le fixer avant l’analyse histologique, en utilisant des
fixateurs tels que : le formol tamponné et le formol acétique.
I-3- Déshydratation : c’est le lavage du prélèvement dans une série d’alcool de concentration
croissante afin d’éliminer l’eau. L’échantillon est ensuite mis dans un solvant
organique miscible dans la paraffine « le xylène, le toluène ».
I-6- Coulage des blocs : la paraffine liquide, contenant le tissu, est coulée dans un petit moule en
métal « barres de Leuckart ». Après refroidissement total, on obtient un bloc de paraffine à
l’intérieur duquel l’échantillon prélevé est inclus.
I-7- Coupes, collage et étalement : les coupes de 5-7 µm d’épaisseur sont réalisées au moyen
d’un MICROTOME (obtention d’un ruban de coupes). Le collage des coupes obtenues se fait à l’aide
d’une eau gélatineuse sur des lames propres et l’étalement s’effectue sur une plaque
chauffante afin d’éviter le plissement des coupes.
I-8- Déparaffinage : on plonge la lame, contenant les coupes histologiques, dans un bain
de toluène ou xylène afin d’éliminer le résidu de paraffine.
I-9- Réhydratation : cette étape consiste à mettre les coupes dans des bains d’alcool de concentrations
décroissants puis dans de l’eau distillée.
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Deux types de colorations sont utilisés : la coloration topographique pour mettre en évidence les
différentes structures et la coloration histochimique pour les constituants chimiques de la cellule.
Spécificité des colorations : plusieurs colorants sont utilisés mais les plus fréquents associent
deux ou trois colorants différents : Coloration à l’hématoxyline-éosine (HE) qui colore les
noyaux en violet et l’éosine le cytoplasme en rose. Coloration à l’hématoxyline-éosine-safran
(HES) ou au Trichrome de Masson c'est-à-dire l’hématoxyline-éosine (HE) + bleu d’aniline ou
vert lumière pour mettre en évidence les fibres de collagène (figure 2).
Figure 2 : Utilisation des associations de colorants pour la mise en évidence des différents tissus d’un
organe par la technique histologique.
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2-Principe : Il repose sur l’obtention, à partir d’un échantillon parfaitement conservé, des coupes ultra-
fines transparentes aux électrons, et suffisamment contrasté.
3-Principales étapes :
a- le Prélèvement : il peut se faire aussi bien chez un organisme animal ou végétal. Le prélèvement
peut être pratiqué sur un animal maintenu en vie (biopsie) ou sacrifié (tué). Dans ce dernier cas la
démarche méthodologique consiste : à Anesthésier l’animal, à disséquer et à prélever une partie de
l’organe à étudier Échantillon prélevé
b- Fixation : c’est la conservation des structures cellulaires dans un état aussi proche
Fixateur c
que possible de l’état vivant. Deux types de fixateurs sont utilisés :
physique
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b-2- Fixateurs chimiques : tel que le Glutaraldéhyde qui permet la fixation des protéines,
des sucres et des acides nucléiques.
Fixateur chimique
c- Post fixation : l’échantillon est placé dans du tétraoxyde d’osmium afin de fixer les
lipides Tétraoxyde
d’osmium
d-Déshydratation : c’est le lavage du prélèvement dans une série d’alcool de concentration croissante
afin d’éliminer l’eau ; le dernier bain est l’oxyde de propylène qui constitue le solvant de la résine
hydrophobe utilisée pour l’inclusion.
Bloc de résine
Bac
d’eau
Couteau
en verre Coupes sur grille Taille de la grille
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g-Contraste : c’est une étape équivalente à celle de la coloration de la technique histologique. Elle
permet d’augmenter et d’améliorer le contraste des territoires cellulaires en leurs associant
des sels de métaux lourds tels que :
L’acétate d’uranyle.
Le citrate de plomb.
Le fonctionnement du microscope électronique à transmission (MET) est basé sur l’émission des
électrons de longueur d’onde courte qui seront, au cours de leur trajet, convertis en rayons lumineux
de longueur d’onde plus longue (figure 4).
Le canon à électrons contient la source d’électrons ; ces derniers sont émis au niveau de la pointe d’un
filament de tungstène chauffé à 3000°C (filament émissif), puis ils sont accélérés en appliquant une très
grande différence de potentiel DPP de l’ordre de 50 à 300 KVolts,
Les électrons sont ensuite concentrés en un faisceau d'électrons par le condenseur qui est une lentille
électromagnétique,
Lorsque les électrons traversent l’échantillon, ils ne doivent pas rencontrer un obstacle physique (ex :
molécule de gaz) qui compromettra leur cheminement dans la colonne d’où la nécessité d’assurer un vide
poussé à l’intérieur de cette colonne,
La grille recouverte d’une membrane de collodion perméable aux électrons, comportant la coupe fine est
montée sur la platine porte objet du microscope pour l’observation,
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Le faisceau d'électrons traverse l’échantillon, et ressort avec des informations sur la structure de
l'échantillon. Ces informations sont ensuite amplifiées par le système de lentilles de l'objectif du
microscope.
La lentille projectif récolte les électrons et les convertit en photons afin que les électrons deviennent
visibles sur un écran fluorescent ou cathodo-luminescent. L'image détectée est dirigée vers un ordinateur
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Un faisceau électronique primaire très fin balaie toute la surface de l'objet. Certains de ces électrons
traversent d’autres subissent des interactions entre les électrons incidents avec la surface traitée de
l’échantillon. Ces interactions génèrent des signaux sous formes d’électrons incidents dits secondaires.
La désexcitation de ces électrons se traduit par des rayons lumineux sous forme d’image construite sur
l’écran cathodo-luminescent (figure 6).
Le but de la préparation d’un échantillon pour le MEB est de produire un objet qui conserve la forme
et les propriétés superficielles du vivant, mais qui est totalement déshydraté, en vue de l’observation
sous vide.
Par nature, les échantillons biologiques contiennent de l’eau et sont plus ou moins mous. Ils
nécessitent donc une préparation plus attentive qui vise à les fixer, à les déshydrater et enfin à les
sécher pour préserver la structure superficielle. Ce qui va empêcher que les cellules ne s’affaissent
quand elles sont exposées au vide poussé du MEB. Avant d’être observés, les échantillons séchés sont
montés sur le porte-objet et enduits d’une fine couche de métal pour éviter l’accumulation d’une
charge électrique à la surface afin obtenir une meilleure image. La technique la plus utilisée est « la
technique du cryodécapage ».
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A- Technique du cryodécapage :
Elimination Décapage:
Coupe ou de la Ombrage Observation
Congélation Isolement
cryofracture couche de métallique des au MEB
glace répliques
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La coloration négative est une des méthodes les plus anciennement utilisées
notamment en virologie. De réalisation rapide, elle sert en particulier pour un
premier contrôle de pureté des fractions cellulaires.
But : observation de petits échantillons tels que les virus, les bactéries et les
Les ATP synthétases au niveau des
macromolécules (l’ADN, la Myosine etc…), permet la mise en évidence de fins
fragments de membranes
détails (sous unités, périodicité) de l’échantillon observé. mitochondriales interne, (MET,
Gx500000, technique de coloration
négative
Principe : il est basé sur l'augmentation du contraste (non pas l'échantillon mais l'espace qui l'entoure
!) par utilisation de produits imperméables aux électrons comme l’acide phosphotungstique. Ce qui
produit une image en négatif.
Etapes de la technique : les différentes étapes de la technique de la coloration négative sont résumées
comme suit :
Préparation de la solution constituée de l’échantillon et de l’acide phosphotungstique (2%).
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Dépôt d’une goutte de ce mélange sur la grille porte objet recouverte d'une membrane ayant
de l'affinité avec l’acide phosphotungstique (des liaisons s'établissent entre la membrane et
l’acide phosphotungstique imperméable aux électrons).
Laisser sécher de manière à ce que l’acide phosphotungstique ne se retrouve que sur la surface
de la membrane, autour de l'échantillon mais pas au-dessus de ce dernier.
À l'observation, au microscope électronique à transmission, les électrons qui arrivent sur la
surface de 1’échantillon vont le traverser et poursuivre leur trajet vers l'écran luminescent. Les
électrons qui arrivent sur la surface de la membrane recouverte d'acide phosphotungstique
seront retenus ; par conséquent, l’échantillon aura un aspect clair sur un fond très dense (NB :
voir planche du polycop de cours de cytologie).
C- la technique de coloration positive
But et principe : elle permet de renforcer le contraste des préparations (coupes ultraminces ou
particules dispersées) d’échantillons transparents aux électrons.
Cette technique est une post-préparation qui vient en
complément des préparations des coupes minces et s’effectue
sur un échantillon déjà déposé sur une grille support.
Observation de la fibre nucléosomique, par la
La méthodologie consiste principalement en l’addition chimique technique des noyaux éclatés et de coloration
positive, Grx250000.
de métaux lourds sur ou dans l’échantillon comportant des sites
réactifs tels que double liaison, pont éthylénique, méthylénique, terminaison alcool ou aldéhyde…etc.
ces métaux lourd s’accumulent dans divers structures cellulaires qui apparaissent en sombre sur
l’image finale.
D- La technique de l’autoradiographie
-But : cette technique permet de mettre en évidence le lieu de synthèse d’un composé ou constituant
cellulaire donné et de déterminer sa cinétique (trajectoire du déplacement).
-Principe : Il repose sur l’utilisation des précurseurs spécifiques radioactifs dits isotopes radioactifs.
-Etapes de la technique : les étapes de cette technique sont résumées dans l’expérimentation
suivante :
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A la fin de la période chase, les coupes sont fixées et placées sur des supports et
sont enfin recouvertes d’une émulsion photographique à base de sels d’argent
(cette étape se fait dans l’obscurité)
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A la fin de leur séjour dans l’obscurité, les coupes de tissu recouvertes d’émulsion
impressionnée sont préparées pour leur observation au microscope électronique.
Résultats obtenus :
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Références bibliographiques :
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4. POCHET B, 2005- Méthodologie documentaire, rechercher, consulter, rédiger à l’heure
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5. HAYAT M.A. 2000 -Principles and Techniques of Electron Microscopy : Biological
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7. POTTU-BOUMENDIL J. 1989 -Techniques en microscopie Électronique. Les Éditions INSERM,
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