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USTHB/FSB/SNV/L1 (1er semestre)

Matière “metohode de travail et terminolgie”

PRISE DE CONTACT

La première mission de l’enseignement supérieur est de former des cadres diplômés répondant aux
objectifs généraux du monde de travail. L’enseignement supérieur de type long procède à partir de
concepts fondamentaux, d’expérimentations et d’illustrations, et prodigue ainsi une formation à la fois
générale et approfondie.

La formation universitaire est fondée sur un lien étroit entre la recherche scientifique et les matières
enseignées : au cours des premières années, l’enseignement supérieur propose une formation de base
dans la discipline choisie ainsi qu’une large formation scientifique générale. Par la suite, il approfondit
la démarche de la recherche scientifique à travers des contenus spécialisés. L’université forme ainsi
des cadres supérieurs et des chercheurs de haut niveau.

I-Présentation de l’USTHB, du Système LMD et de la matière MTT

La première séance est réservée à la présentation de notre université « USTHB », du système LMD et
de la matière Méthode de travail et de terminologie (MTT).

1-Présentation de L’USTHB

L’université des sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) est organisée en un pôle
administratif chapoté par « Le rectorat » et géré par le recteur, le vice-recteur, la direction de la
scolarité avec ces différents services et des facultés spécialisées gérées par les doyens, les vice- doyens,
les chefs de départements…). Parallèlement, des infrastructures pédagogiques sont mis à la disposition
de la communauté universitaire notamment (les amphithéâtres, l’auditorium, les salles de TD, les salles
de TP, les bibliothèques,…) permettant d’accomplir la fonction fondamentale des enseignants et
atteindre les objectifs de la formation universitaires pour les étudiants.

2-Présentation du système LMD

Une matière enseignée fait partie ou représente à elle seule une unité d’enseignement fondamentale,
de découverte, de méthodologie ou transversale. Chaque matière et unité possèdent un coefficient
pour le calcul de la moyenne générale de chaque semestre (voir le détail sur le site électronique de
l’université : WWW.usthb.dz

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3- Présentation de la matière MTT

La matière de Méthodologie de Travail et de Terminologie dispensé aux étudiants de première année


de la filière de biologie assure une formation sur les méthodes, les techniques et les outils
d’informations nécessaires à l’apprentissage fondamental et appliqué de l’étudiant durant ses études
universitaire. Cette matière est répartie en :

 Cinq séances de cours (5) et cinq séances de TD (5) au premier semestre (S1) soit le module
de MTT1 ;
 Cinq séances de cours (5) uniquement au deuxième semestre (S2) pour le module de MTT2
où on abordera spécifiquement les différentes modalités de recherches bibliographiques.

Quelques consignes et règles à respecter par les étudiants seront expliquées par l’enseignant afin
d’assurer le bon déroulement des séances de cours et de TD.

Les supports pédagogiques de la matière sont des polycopiés mis à la disposition des étudiants sur
le site de L’usthb.dz à partir du (S1).

4-Système d’examination de la matière de MTT

-Le système d’examination de la matière de MTT est basé sur le contrôle continu (C.C/20pts) et
l’examen final affecté d’un coefficient 2 (EMD/40pts) selon la formule suivante :

C.C /20pts= [Assiduité /3pts + exposé/7pts= note ÷2)= Note/5pts + EXAMEN DE TD/15]

M.G = (CC/20 × 0,4) + (EMD/20 × 0,6) ( progress)

Pour ceux qui passent en rattrapage, la note de ce dernier (si elle est supérieure à la note de l’EMD et
si le module n’est pas acquis) sera prise en compte pour le calcul de la moyenne générale (M.G de la
deuxième session).

Trois (3) absences non justifiées, l’étudiant est exclu de la matière MTT et de ce fait, il ne pourra ni se
présenter à l’examen de fin de semestre (EMD) ni au rattrapage.

5- consignes à respecter par les étudiants

-Les téléphones portables en salle de TD sont interdits.


-Arrivée en retard des étudiants aux TD : l’enseignant peut tolérer 10 à 15 minutes de retard
pour le premier créneau de la journée (8h). Cependant, les retards des étudiants ne sont pas
acceptés pour les créneaux d’après (9h40, 11h20 …).
-L’assiduité : pour chaque début de semestre, l’assiduité est calculée sur 3 points. Chaque
absence non justifiée de l’étudiant lui fait perdre 1 point. Les étudiants doivent éviter les
absences répétées même justifiées par des certificats médicaux de généralistes. Dans ce cas 2
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l’enseignant ne prendra pas en considération ces justificatifs sauf pour les cas exceptionnels
(justification par un dossier médical d’un spécialiste ou une hospitalisation).
Les étudiants doivent s’inscrire à la bibliothèque centrale de l’USTHB pour consulter la
documentation (obligation du module).

La réussite à l’université dépendant des efforts consentis par l’étudiant durant ses études
universitaires. L’assiduité, la discipline, le sérieux, la révision quotidienne des cours,… sont des facteurs
qui permettent de recevoir une formation complète pour l’étudiant afin d’être un future cadre
productif dans le monde de travail et par conséquent une valeur ajoutée pour le pays.

La révision régulière et quotidienne des cours par l’étudiant permet d’assurer la maitrise des
connaissances acquises dans la matière enseignée. Cette révision est rendue possible et facile grâce à
l’application de certaines étapes accessibles à toutes personnes en formation.

II-Les différentes étapes de la révision d’une matière

1. Parler et reparler de ce que l’on sait renforce ce que l’on sait

Le principe est de parler à voix haute de l’information apprise. L’étudiant pourrait visualiser
un ami imaginaire à qui il poserait des questions sur le sujet et y répondrait à sa place. Il
pourrait ensuite à l’heure du repas avec ses parents discuter de ce qu’il vient d’apprendre. Puis
le lendemain avec des copains expliquer à nouveau ce qu’il a découvert.

2. Les Flash-Cards ? qu’est-ce que c’est ?

Cet exercice permet de visualiser un apprentissage par un dessin sur une carte. Sur le recto de
la carte l’information à apprendre, et au verso la réponse sous forme de dessin. C’est le
principe de l’avoir créé soi-même qui accentue la compréhension du sujet. Chaque carte étant
personnelle, car pensée et dessinée par l’étudiant lui-même.

3. Inventes-moi une histoire, dessines moi une leçon

Cette technique d’apprentissage permet d’associer une information à une image mentale. En
inventant une histoire autour du sujet appris, l’étudiant va la retenir facilement et de façon
agréable. Cela demande de l’imagination et par conséquent un retour à l’enfance.

4. Illustrer l’information

Une solution efficace qu’est l’illustration. L’association d’une information à un objet ou un


animal ou par un découpage de mots sous forme de schémas ou de petits books aidant à
visualiser le sujet appris. Elle permet d’assimiler des informations en se servant d’informations
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sous forme de notes dessinées ou en utilisant des phrases ou mots connus donc faciles à
retenir.

5. Technique de l’arrosage

Il est impossible pour votre cerveau d’être au top pendant des heures. Cette méthode consiste
à alterner régulièrement le temps de travail et les pauses de relaxation pour une meilleure
concentration et des conditions optimales d’apprentissage.

6. Laisser du temps à votre cerveau : espacer les temps de révision pour une mémorisation
durable

Après un apprentissage, il est nécessaire de se laisser le temps de « décompresser » pour


assimiler l’information et la retenir. Pendant deux ou trois jours passer à autre chose puis
revenir sur les informations apprises. C’est une solution efficace car fractionnée et répétée. Le
principe de répétition espacée dans le temps permet une meilleure mémorisation.

7. Utiliser ses cinq sens pour une bonne mémorisation

Un exercice qui associe l’information apprise à un ou plusieurs sens. L’être humain a un de ses
cinq sens plus développé que les autres. Pour une personne dite « auditive », associer un son
à un sujet à apprendre ou pour un « kinesthésique », l’associer à un ressenti ou un
mouvement, permettra une mémorisation plus facile.

8. Technique de la feuille blanche

La technique de la feuille blanche consiste simplement à retourner ses cours, prendre un


papier vierge et retranscrire un maximum d’informations retenues. Une fois que l’on a
retranscrit ce que l’on a retenu, on reprend ses cours et on recommence. Bien souvent vous
verrez qu’en 2 essais vous aurez retenu 70% des informations importantes !

9. Hygiène de vie comme méthode de révision

Manger sainement et de façon régulière, dormir un nombre d’heures suffisant, bouger,


s’aérer, tous ces éléments forment un bon équilibre entre le corps et l’esprit. Les
neuroscientifiques ont démontré que le cerveau traite et structure l’information pendant la
nuit. Il est important qu’après une phase d’apprentissage le sommeil soit important pour la
mémorisation.

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Outre ces méthodes de révisions, les pauses et les exercices de relaxation font partie intégrante du
processus d’apprentissage.

III-Connaitre son mode d’apprentissage

Le style d’apprentissage ou concept de VAK est la manière avec laquelle une personne comprend et
retient une information nouvelle. C’est aussi la manière de résoudre un problème. Nous avons tous un
style d’apprentissage qui nous est propre, mais aucun n’est meilleur que l’autre. Plus vous en saurez
sur votre façon d’apprendre, plus votre apprentissage sera amélioré (une application se fera en TD).

Si vous avez une mémoire visuelle, n’hésitez pas à synthétiser vos cours en schémas, à utiliser
des couleurs et réaliser des fiches de révisions.
Si votre mémoire auditive, une écoute attentive de vos cours est votre meilleure alliée. Vous
pouvez également relire vos cours à voix haute.
Si elle est Kinesthésique, mémoriser en bougeant, apprendre en marchant et en gesticulant.

IV-La mémoire et la réussite


Il est bien connu que la mémoire est une faculté qui oublie. En 24h, 50% du contenu d’un cours est
oublié et en un mois, il est probable que l’on aura perdu 98% des notions et qui nous sont enseignées,
si aucun effort particulier de mémorisation n’est entrepris. La capacité à mémoriser est influencée par
4 grands facteurs :

A. La méthode employée ;
B. Le degré de concentration ;
C. La motivation à la tâche ;
D. Les connaissances que l’on possède déjà dans le domaine d’étude.

IV-1-Différentes méthodes de mémorisation

La mémorisation des informations acquises est rendue facile grâce à des méthodes dont :

Planifier sa révision : plus vous révisez souvent et plus vous vous rappellerez des notions
apprises de façon intégrales car elles s’ancreront dans votre mémoire à long terme.
Préparer la matière à mémoriser : en débutant sa révision, on doit souvent revoir ses notes de
cours et ses synthèses de lecture.
Organisation : plus la matière est organisée, plus elle est facile à mémoriser.
Répéter, Répéter, Répéter : il s’agit du seul moyen de faire passer les informations de la
mémoire à court terme à la mémoire à long terme.

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Cours 2 : La prise de notes, Analyse d’un texte et comment faire un exposé

I- Prise de notes :

1. Principe
re
La prise de notes repose sur le principe d’écrire l’essentiel avec un maximum de rapidité. Il
s’agit en fait de la transcription écrite et résumée du langage parlé.

2. Procédés utilisés
On emploie plusieurs procédés afin de pouvoir résumer de façon rapide et efficace un cours ou
exposé oral, les plus importants sont :

2.1. Utilisation de signes et symboles


On peut utiliser des signes ou des symboles conventionnels ou personnels pour remplacer les
mots et faciliter ainsi l’écriture. Le tableau ci-dessous présente quelques exemples de signes et
symboles conventionnels fréquemment utilisés :

Tableau : signes et symboles fréquemment utilisés pour une prise de notes.


Signes Significations Signes Significations
⇒ Implique, entraine… < inférieur
A pour origine, est issu de ≈ approximativement
En bas ∃ Il existe, on trouve
En haut ∃ Il n’existe pas
Augmente, progresse ∉ Ne fait pas partie, on ne trouve
positivement pas
Diminue, progresse ∈ Fait partie, on trouve, appartient
négativement
% pourcentage ∞ A l’infini
∑ La somme, le total + plus, et, s’ajoute
∅ Rien, vide ± Plus ou moins
≠ Différent, n’est pas égal à.. - Moins, négatif
= Egal, identique & Et
> supérieur / En rapport, lié
M Moyenne t° tion (mots qui se terminent par
tion)

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2.2. Utilisation des abréviations


Il s’agit de la réduction de mots en quelques lettres pour faciliter l’écriture et noter le
maximum de mots (voir les exemples du tableau 2)

Tableau Ii : tableau des abréviations utilisées pour une prise de notes.


Abréviations Significations Abréviations Significations
tjs toujours gl. Général
js Jamais qq Quelque
m Même qqch Quelque chose
c.a.d C'est-à-dire ex. Exemple
tt Tout svt. Souvent
bcp Beaucoup grd. Grand
id idem dt. Dont
ts Tous nbre Nombre
pls Plusieurs cf Confère
pbme Problème ind Indique
2.3. Suppression de mots
Elle consiste à la suppression de tout ce qui n’est pas indispensable à la compréhension.
(ex : articles, verbes, noms….)

2.4. Remplacement d’un mot ou d’une phrase


Il se fait soit par :

a. Nominalisation
La nominalisation est un procédé lexical qui consiste à tirer d'un verbe un nom de la
même famille.
Ex : On a Invité des anciens membres de l’association en vue de célébrer le 20 ème
anniversaire du congrès d’immunologie Invitation des anciens membres
ème
de l’association pour la célébration du 20 anniversaire du congrès d’immunologie.

b. Utilisation d’hyperonyme
Utilisation d’un nom général correspondant à un groupe de noms qui ont un même
sens ou une même idée

Ex : assistant, chercheur, enseignants….. Cadre de l’enseignement supérieur

II- Analyse d’un texte :

L’analyse d’un texte a pour but de procurer une connaissance approfondie du texte. Pratiquement,
après plusieurs relectures, l’analyse du texte consiste à décomposer ce dernier en ses différents
éléments. En effet, Il faut répertorier les différentes idées émises par l’auteur, ainsi que les rapports

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et les enchaînements entre les idées en évitant de reprendre purement et simplement les formules
utilisées par l’auteur.

Si vous avez déjà pris l’habitude de travailler avec un crayon, ou mieux encore d’utiliser les grands
feutres marqueurs de couleurs, vous pouvez souligner ou surligner les « mots clés » ou les « idées
forces» pour ensuite les recenser, les classer et les évaluer.

1- Réflexion sur le texte : la phase d’analyse est suivie d’une réflexion approfondie sur le texte
ayant pour objectif de classer les différentes idées, en faisant le tri entre l’essentiel et
l’accessoire et de tracer le cheminement de la pensée de l’auteur. Cette réflexion permettra
d’établir un plan du texte à partir des notes prises au cours de la phase précédente. Le recours
au texte ne devant servir qu’à vérifier éventuellement des points qui ne sont pas claires.
2- Rédaction : avant d’entamer votre rédaction, il est indispensable de mettre au point le plan
du résumé. Il n’est pas toujours évident d’obtenir spontanément un résumé correctement
équilibré d’où la première rédaction doit être presque toujours remaniée en fonction du
nombre de mots sélectionnés.
3- Plan du résumé : le plan à suivre dans le résumé doit être, en principe, le même que celui du
texte, au moins dans ses grandes lignes. En fonction du degré de contraction recherché,
vous remarquerez souvent qu’une modification de l’ordre des idées peut permettre, sans
trahir le texte, de parvenir à un niveau de synthèse plus élaboré.
Vous disposerez d’une plus grande latitude pour modifier l’ordre des idées à l’intérieur de
chaque partie. Cette modification de l’ordre du texte ne se justifie que si elle permet une
réelle simplification : le résumé devra être, par nature, plus simple que le texte originel.

Une fois le plan établi, il est possible de répartir le nombre total de mots entre les différentes parties,
en fonction de l’importance des idées et non de la longueur des passages correspondants. En effet, le
résumé n’est pas une réduction proportionnelle du texte, mais une mise en évidence de l’essentiel.

4- Développement des idées : ce qui importe dans le résumé, c’est de mettre en valeur les
idées essentielles et elles seules. Il faut donc éliminer tout ce qui est secondaire vis-à-vis du
raisonnement principal de l’auteur. Voici quelques conseils concernant le fond
(développement des idées) et la forme (style et syntaxe) :

Supprimer les détails secondaires les exemples, les répétitions, les insistances
omettre les références et les allusions.

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Retenir seulement les valeurs les plus significatives lorsque le texte comporte des
données chiffrées.
Éliminer les « chevilles » sans intérêt, les transitions et les liaisons qui ne relient pas les
idées principales
Trouver le mot propre à la place des locutions ou groupes de mots.

5- Style : vous apprendrez à utiliser la forme la plus brève lorsqu’il est possible d’exprimer le
même concept ou la même idée avec un verbe ou un substantif au lieu d’une proposition.
Veuillez, toutefois, à ne pas tomber dans le « style télégraphique ».

Vos phrases, même très brèves, doivent rester grammaticalement correctes.

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III- Comment faire un exposé oral et écrit :

Nous devons tous un jour ou l'autre effectuer un exposé dans le cadre de notre formation
universitaire. Un exposé est une présentation qui fournit des informations ou des explications
sur une problématique ou un sujet intéressant sous une forme écrite ou orale. C’est un travail
qui nous permet d’apprendre à faire des recherches sur un sujet, enrichir nos connaissance et
notre culture en les reliant aux activités effectuées en cours.

1-Méthodologie : l’exposé écrit ou oral doit être structuré et organisé en quatre parties :

Une introduction ;
Un développement découpé en plusieurs parties ;
Une conclusion ;
Des références bibliographiques.

2- Exposé écrit :

2-1- Démarche à suivre : pour faire un exposé, il faut avant tout :

Bien définir le sujet ;


Déterminer les limites du sujet pour éviter le hors-sujet ;
Ne pas oublier des parties ;
Faire le plan : Trouver les grandes parties de votre développement (chacune
d’elles peut répondre à une des questions que vous vous êtes posé plus haut).
2-2-Rédaction d’un exposé : la version écrite d’un exposé doit suivre le plan suivant :
a-Introduction : il faut commencer par lire l’énoncé du sujet plusieurs fois, souligner les mots clés et
chercher les mots inconnus dans le dictionnaire (cela vous permettra d’éviter le hors sujet).
S’interroger sur le sujet (Brainstorming) : Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Qu’est-ce que c’est ? Comment
cela fonctionne ? Quelles sont les causes ? Quelles sont les conséquences ? c’est une étape qui vous
permettra de définir la ou les problématiques du sujet en utilisant des mots simples et explicites,
expliquer les mots clés et le plus important d’annoncer votre plan.
Vous pouvez également rappeler l’historique du sujet ou prendre un exemple de l’actualité en rapport
avec le thème. L’introduction est très importante dans un exposé car elle doit accrocher (intéresser)
l’auditeur ou le lecteur et lui donner envie d’en savoir plus.

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b-Développement : après avoir réuni toutes les connaissances sur le sujet traité, écrivez sur une feuille
de brouillon toutes les idées suscitées en faisant une compilation des documents consultés (livres, de
fascicules, de revues, d’Internet, de DVD,...etc). Par ailleurs, chaque grande partie doit être présentée
clairement pour annoncer le contenu qui sera développé en sélectionnant que les idées essentielles
(ne pas se perdre dans les détails). Le développement doit être explicite mais surtout éviter les phrases
trop longues. Un bon exposé nécessite de retravailler et synthétiser les informations que vous avez
compilées « pas de copier-coller !!! » en intégrant des documents (tableaux, schémas, images...).

c- Conclusion : elle reprend les points essentiels du développement qui permettent de répondre à la
problématique posée en introduction. La conclusion apporte quelques nouvelles pistes de réflexion en
relation avec le sujet et propose une ouverture ou des perspectives sur le sujet traité.

d- Références bibliographiques : c’est une partie qui doit obligatoirement être mentionnée à la fin des
travaux de rédaction notamment les exposés écrits et oraux. Elle correspond au listing (répertoire) des
documents et des sources consultés et utilisés pour la rédaction de l’exposé (Voir MTT2).

3- Exposé oral :
L’exposé oral consiste à réciter ou présenter verbalement un texte écrit. Il doit en premier lieu attirer
l’attention de votre public et lui laisser une information constructive. Nous allons objectivement
répondre aux questions suivantes :

Comment concevoir l’exposé ? (voir l’exposé écrit)


Projection data-show
Quelle est la structure de votre exposé ? (plan)
Comment se préparer ?
Comment se comporter ?
Comment lutter contre le trac ?
Fascicules
Comment accrocher les auditeurs par la voix, le geste, le regard ? pour
l’auditoire
3-1 Démarche à suivre
3-1-1- Maîtrise du temps et organisation matérielle
a- Temps : combien de temps y a-t-il à disposition ? Faut-il prévoir des événements qui viendront
raccourcir le temps de parole (p. ex. installer un appareil, distribuer une documentation) ?
b- Organisation matérielle : avant la présentation orale d’un exposé, il est important de s’assurer que
les conditions sont réunies afin d’éviter les mauvaises surprises (le type de salle, le matériel audio-
visuel, vérifier les connections et l’état du matériel à l’avance). La maitrise de ces éléments facilite la
tâche et procure un sentiment de sécurité pour la réussite de son exposé.
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c- Définition des objectifs à atteindre


L’exposé oral doit être suffisamment clair dans son message pour l’auditeur. En effet, les données
fournies dans l’exposé doivent être argumentées et vérifier par des exemples, des illustrations et des
références bibliographiques fiables.
Puisez en vous-même d’abord, pour personnaliser vos propos. Consultez vos camarades, en
provoquant des discussions et en écoutant leurs arguments pour pouvoir tester les vôtres. Il est
important de réactualiser vos propos si vous devez refaire plusieurs fois le même exposé pour être sûr
de ce que vous avancez et intéresser l’auditoire.
d- Tri des informations et des idées
Le rédacteur doit faire une sélection des informations réunies selon les objectifs à atteindre et du
temps disponible. Pour présenter un exposé intéressant et attractif il faut respecter le plan annoncé
sans chercher à tout dire car l’assistance risque de se fatiguer et de perdre le fil du discours. Restez
simple dans vos propos, limitez-vous à quelques idées principales et respectez le temps accordé pour
l’exposé oral.
e- Structuration de l’exposé et établissement d’un plan
Le titre ou l’intitulé d’un travail écrit ou oral a une place cruciale dans l’intérêt qui sera accordée à
l’exposé car il devrait annoncer au lecteur que vous avez quelque chose
d’important à lui communiquer.
La structuration d’un exposé est indiquée par le plan établi lors de la
rédaction de cet exposé. L’introduction éveille l’attention des auditeurs, Utilisation du rétroprojecteur
elle souligne l’intérêt du sujet, elle situe le thème dans son contexte et le
délimite. Elle indique les objectifs poursuivis et introduit le thème central et
les parties qui le constituent. L’introduction peut se faire de manière variée en évoquant un paradoxe,
une question posée au public, une opinion personnelle… Il faut donc “accrocher” les auditeurs.
f- Développement
C’est le corps de l’exposé. C’est une étape qui doit être structurée en parties, avec à chacune son idée
importante en commençant par l’idée principale, ou la plus compréhensible, faire des transitions entre
parties, souligner les points essentiels à chaque étape du développement. L’objectif de cette partie est
de mobiliser l’attention de l’assistance au moyen d’anecdotes et faire une construction simple et
logique.
g- Conclusion
La conclusion découle naturellement du développement, elle récapitule les idées principales pour
introduire le message final ou l’idée forte de l’exposé présenté (Ce qui a été retenu). (Rajouter les
références bibliographiques, si aucun fascicule n’est remis à l’auditoire).
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Cours 3 : méthodes de recherches et technique histologique

1- Introduction : la recherche scientifique est un


re
processus dynamique ou une démarche rationnelle qui
permet d’examiner des phénomènes, résoudre des
problèmes, et obtenir des réponses précises à partir
d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il
soit systématique et rigoureux il a pour unique objectif :
l’acquisition de nouvelles connaissances.
Les fonctions de la recherche sont de décrire, d’expliquer, de
comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des
phénomènes et des conduites. La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-
dire que le chercheur ne traite que des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté
scientifique.
2- Méthodologie de la recherche :
La recherche scientifique correspond à l’ensemble des actions entreprises pour produire de nouvelles
connaissances dans le domaine de la science. Elle est basée sur trois niveaux essentiels :
2-1- Les niveaux de recherche

Description : elle consiste à déterminer la nature et les caractéristiques des phénomènes


étudiés et parfois à établir les associations entre eux. La description peut constituer l’objectif
d’une recherche : par exemple faire ressortir tous les aspects d’un projet d’étude. La
description (objet du module de cytologie). Elle peut aussi constituer le premier stade d’une
recherche ; dans ce cas elle peut exposer les résultats d’une observation ou d’une enquête
exploratoire. Ce niveau doit être soutenu par une méthode rigoureuse et des hypothèses.
Classification : elle consiste à catégoriser, regrouper, mettre en ordre les idées pour permettre
des comparaisons ou des rapprochements. Les faits observés, étudiés, sont ainsi organisés,
structurés, regroupés en catégories pour être mieux compris.
Explication / compréhension : c’est répondre à la question POURQUOI ? C’est faire voir
comment un phénomène est né et comment il est ce qu’il est. Ce niveau permet de clarifier
les relations entre des phénomènes et de déterminer pourquoi ou dans quelles conditions tels
phénomènes ou tels événements se produisent.

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3- Modes d’investigation : les modes d’investigations sont déterminés par les paradigmes (règles)
de recherche et les objectifs du chercheur. Ce dernier a le choix entre trois modes d’investigation :
L’approche quantitative
L’approche qualitative
L’approche mixte.
Nous nous allons nous intéresser uniquement à l’approche qualitative.
Approche qualitative
Dans cette approche, le chercheur part d’une situation concrète comportant un phénomène
particulier. Il s’agit de comprendre et non de démontrer, de prouver, de contrôler ou de donner
sens au phénomène à travers l’observation. Elle décrit, interprète et apprécie le phénomène et son
contexte tel qu’il se présente. Le mode qualitatif fournit des données descriptives du contenu, et
non des données chiffrées. Cette approche recourt à des techniques de recherche qualitatives pour
étudier des faits particuliers comme les techniques d’étude en cytologie (études de cas,
observation, entretiens semi-structurés ou non-structurés, etc.).
Différentes techniques de recherches utilisées en biologie cellulaire vont être étudiées dans cette
matière, nous allons tout d’abord nous intéresser à la technique la plus élémentaire qui est l’étude
des tissus «l’histologie».

I- Technique histologique
« Histologie » signifie étymologiquement « science des tissus ». Le concept de tissu, de derme, a été
inauguré fin XVIIème et début XVIIIème par Xavier Bichat, sans utiliser le microscope. Ce concept a été
élaboré grâce à ses travaux de dissection anatomique. L'histologie s'est rapidement intéressée à la
morphologie des cellules (l'histochimie), mais aussi à leur fonctionnement et à la conception des tissus
(histophysiologie). Au début des années 1960, la création du microscope électronique a permis
d'améliorer le grandissement et introduit une nouvelle façon de voir les cellules et les tissus.
Aujourd'hui, l'histologie a pour but de mettre en évidence au sein de la cellule (in situ) : les protéines,
l'ADN et l'ARNm. En biologie végétale, la technique histologique est appliquée pour l’étude des
différents tissus qui composent les organes de la plante. En biologie animale, quatre familles de tissus
sont étudiées dans le cadre de l'histologie générale :
Les épithéliums.
Les tissus conjonctifs.
Les tissus musculaires.
Les tissus nerveux.

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a-But : c’est une technique destinée principalement à l’observation des tissus au microscope
photonique. Cependant, elle permet également de donner une vue d'ensemble sur les cellules.

b-Principe : il repose sur l'obtention de coupes suffisamment minces pour être traversées par un
faisceau de photons et aussi suffisamment contrasté pour obtenir une image au microscope
photonique.
c- Principales étapes : les étapes de la technique histologique sont résumées dans la figure 1.

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Prélèvement Fixation

Observation Déshydratation

Montage des coupes Observation d’une coupe


transversale du duodénum de
souris au microscope photonique,
technique histologiques, Gr x 400

Déshydratation

Inclusion

Coloration

Coupes au microtome

Déparaffinage et réhydratation

Obtention des rubans


Etalement et De coupes
collage des coupes

Figure1 : résumé des principales étapes de la technique histologique.


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I-1-Prélèvement : après dissection on prélève soigneusement et


rapidement un échantillon de tissu en utilisant un matériel tranchant
pour ne pas l’abîmer.

I-2- Fixation : a l’air libre tout prélèvement tissulaire s’autodégrade spontanément, afin
d’éviter cela, il est indispensable de le fixer avant l’analyse histologique, en utilisant des
fixateurs tels que : le formol tamponné et le formol acétique.

I-3- Déshydratation : c’est le lavage du prélèvement dans une série d’alcool de concentration
croissante afin d’éliminer l’eau. L’échantillon est ensuite mis dans un solvant
organique miscible dans la paraffine « le xylène, le toluène ».

I-4 Imprégnation : cette étape signifie le passage du prélèvement dans un liquide


intermédiaire et miscible dans la paraffine afin d’en éliminer les traces d’alcool (la paraffine
étant non miscible à l’alcool). On utilise dans cette étape d’imprégnation le xylène ou le
toluène. Cette étape est réalisée dans une étuve réglée à la température de fusion de la
paraffine.
I-5- Inclusion : Après avoir exposé le tissu cellulaire prélevé à une chaleur idéale pour que le solvant
s’évapore, nous procédons à l’inclusion dans la paraffine qui s’introduit (rentre) dans l’échantillon et
l’enrobe pour le rendre rigide.

I-6- Coulage des blocs : la paraffine liquide, contenant le tissu, est coulée dans un petit moule en
métal « barres de Leuckart ». Après refroidissement total, on obtient un bloc de paraffine à
l’intérieur duquel l’échantillon prélevé est inclus.
I-7- Coupes, collage et étalement : les coupes de 5-7 µm d’épaisseur sont réalisées au moyen
d’un MICROTOME (obtention d’un ruban de coupes). Le collage des coupes obtenues se fait à l’aide
d’une eau gélatineuse sur des lames propres et l’étalement s’effectue sur une plaque
chauffante afin d’éviter le plissement des coupes.

I-8- Déparaffinage : on plonge la lame, contenant les coupes histologiques, dans un bain
de toluène ou xylène afin d’éliminer le résidu de paraffine.
I-9- Réhydratation : cette étape consiste à mettre les coupes dans des bains d’alcool de concentrations
décroissants puis dans de l’eau distillée.

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I-10- Coloration : elle simplifie l’observation des prélèvements, qui sont


naturellement transparents, et nous permet de distinguer clairement les
différents tissus composants le prélèvement.

Deux types de colorations sont utilisés : la coloration topographique pour mettre en évidence les
différentes structures et la coloration histochimique pour les constituants chimiques de la cellule.

Spécificité des colorations : plusieurs colorants sont utilisés mais les plus fréquents associent
deux ou trois colorants différents : Coloration à l’hématoxyline-éosine (HE) qui colore les
noyaux en violet et l’éosine le cytoplasme en rose. Coloration à l’hématoxyline-éosine-safran
(HES) ou au Trichrome de Masson c'est-à-dire l’hématoxyline-éosine (HE) + bleu d’aniline ou
vert lumière pour mettre en évidence les fibres de collagène (figure 2).

I-11- Montage des lames : après déshydratation des coupes


(voir étape I-3), le montage de celles-ci se fait entre lame et
lamelle à l’aide d’une résine afin de préserver le
prélèvement pendant plusieurs dizaines voir centaines
d’année.

I-12- Observation : le microscope photonique repose sur 3


systèmes de lentilles : le premier condense la lumière sur le
prélèvement, le second constitue l’objectif, les lentilles
élargissent l’image du prélèvement et la projette vers le
troisième système qui est l’oculaire.

Figure 2 : Utilisation des associations de colorants pour la mise en évidence des différents tissus d’un
organe par la technique histologique.

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Cours 4 : Technique des coupes minces (cytologiques)

« Cytologie » signifie étymologiquement « science de la cellule » donc l’étude des différents

re et membrane plasmique. En 1925, Dennis


composants de la cellule : hyaloplasme, organites, noyau
Gabor, un physicien hongrois né au début du siècle, mit au point la première lentille électromagnétique
capable de faire converger un faisceau d´électrons alors appelée bobine concentratrice. C'est en 1930,
à l´aide d´une telle bobine, que Ernst Ruska obtint les premières images d´un objet via l´optique
électronique. L´année suivante, il ajouta une seconde bobine et le premier microscope électronique à
transmission (M.E.T) vit le jour. Il est à noter que l´ancien professeur de Ruska à l´université de Berlin,
Max Knoll, ainsi que les travaux de H. Busch sur l´optique électronique de 1926, ont également
contribué à la mise au point de ce premier prototype.

1-But : observation du détail de la cellule (organites) au microscope électronique à transmission.

2-Principe : Il repose sur l’obtention, à partir d’un échantillon parfaitement conservé, des coupes ultra-
fines transparentes aux électrons, et suffisamment contrasté.

3-Principales étapes :

a- le Prélèvement : il peut se faire aussi bien chez un organisme animal ou végétal. Le prélèvement
peut être pratiqué sur un animal maintenu en vie (biopsie) ou sacrifié (tué). Dans ce dernier cas la
démarche méthodologique consiste : à Anesthésier l’animal, à disséquer et à prélever une partie de
l’organe à étudier Échantillon prélevé

b- Fixation : c’est la conservation des structures cellulaires dans un état aussi proche
Fixateur c
que possible de l’état vivant. Deux types de fixateurs sont utilisés :
physique

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b-1-Fixateurs physiques : le propane liquide (-196°) et l’hélium liquide (- 272)

b-2- Fixateurs chimiques : tel que le Glutaraldéhyde qui permet la fixation des protéines,
des sucres et des acides nucléiques.
Fixateur chimique

c- Post fixation : l’échantillon est placé dans du tétraoxyde d’osmium afin de fixer les
lipides Tétraoxyde
d’osmium

d-Déshydratation : c’est le lavage du prélèvement dans une série d’alcool de concentration croissante
afin d’éliminer l’eau ; le dernier bain est l’oxyde de propylène qui constitue le solvant de la résine
hydrophobe utilisée pour l’inclusion.

e- Inclusion à la résine : c’est le remplacement du liquide intracellulaire aqueux, par la


résine hydrophobe pour durcir l’échantillon ; ceci facilitera la confection des coupes très
fines perméables aux électrons. Une étiquette portant la date et la nature de
Échantillon inclus dans la
l’échantillon est placée dans le moule. Les inclusions sont incubées à 37°C puis à 60°C capsule de résine
pour assurer une meilleur polymérisation de la résine.

f-Réalisation des coupes : les coupes ultra-minces ou ultra-fines de 50 à 70 nm d’épaisseur sont


réalisées au moyen d’un Ultramicrotome. Les coupes semi-fines sont réalisées à l’aide d’un couteau
en verre et les coupes fines sont réalisées à l’aide d’un couteau en diamant. Les coupes sont recueillies
sur une grille métallique couverte d’un film de collodion afin d’éviter la perte des échantillons entre
les mailles.

Bloc de résine

Bac
d’eau
Couteau
en verre Coupes sur grille Taille de la grille

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g-Contraste : c’est une étape équivalente à celle de la coloration de la technique histologique. Elle
permet d’augmenter et d’améliorer le contraste des territoires cellulaires en leurs associant
des sels de métaux lourds tels que :

L’acétate d’uranyle.
Le citrate de plomb.

h-Observation et prise de photos : l’observation est réalisée au microscope électronique à


transmission. À l’aide d’un système informatisé, les observations sélectionnées sont prises en photos
d’où le nom de micrographies (figure 3).

Figure3 : photographie montrant l’aspect général du microscope électronique à transmission.

4- Principe de fonctionnement du MET

Le fonctionnement du microscope électronique à transmission (MET) est basé sur l’émission des
électrons de longueur d’onde courte qui seront, au cours de leur trajet, convertis en rayons lumineux
de longueur d’onde plus longue (figure 4).

Le canon à électrons contient la source d’électrons ; ces derniers sont émis au niveau de la pointe d’un
filament de tungstène chauffé à 3000°C (filament émissif), puis ils sont accélérés en appliquant une très
grande différence de potentiel DPP de l’ordre de 50 à 300 KVolts,
Les électrons sont ensuite concentrés en un faisceau d'électrons par le condenseur qui est une lentille
électromagnétique,
Lorsque les électrons traversent l’échantillon, ils ne doivent pas rencontrer un obstacle physique (ex :
molécule de gaz) qui compromettra leur cheminement dans la colonne d’où la nécessité d’assurer un vide
poussé à l’intérieur de cette colonne,
La grille recouverte d’une membrane de collodion perméable aux électrons, comportant la coupe fine est
montée sur la platine porte objet du microscope pour l’observation,

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Le faisceau d'électrons traverse l’échantillon, et ressort avec des informations sur la structure de
l'échantillon. Ces informations sont ensuite amplifiées par le système de lentilles de l'objectif du
microscope.
La lentille projectif récolte les électrons et les convertit en photons afin que les électrons deviennent
visibles sur un écran fluorescent ou cathodo-luminescent. L'image détectée est dirigée vers un ordinateur

Filament de tungstène chauffé émet les électrons vers le


condenseur.
é
Condenseur (Lentille électro-magnétique) : les électrons
traversent le condenseur et les émets en faisceau d’é (empêche
la dispersion des électrons dans tous les sens) vers la grille
é métallique

Grille porte objet en cuivre comporte des mailles, celle-ci est


recouverte d’une fine membrane support « collodion » afin de ne
pas laisser tomber l’échantillon (la membrane doit être
perméable aux électrons.
é

Les électrons arrivent à l’objectif qui sert à agrandir l’image


(l’objectif doit être précisé)

Projectif : il récolte les électrons et les convertit en photons (le


rayonnement électronique n’est pas visible) afin que les
électrons deviennent visible sur l’écran.

L’écran : l’image de l’observation est obtenue sur l’écran


cathodo-luminescent.

Colonne sous vide, sert à absorber tous les gaz présents


dans la colonne (Plus aucun atome)
Observation

Figure 4 : schéma du principe de fonctionnement du microscope électronique à transmission (MET).

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Cours 5 : Technique du cryodécapage, coloration positive,


coloration négative et autoradiographie
Le Microscope Electronique à Balayage (MEB) est un outil d'observation de la topographie des surfaces
(figure 5). Il apporte des informations sur la structure et la texture d’un échantillon et donne des
re
images spectaculaires proche d’une image en trois dimensions. Le microscope électronique à balayage
est principalement constitué de :
- Une colonne maintenue sous un vide secondaire ;
- une source d’électrons appelée canon à électrons ; le plus classique est le canon triode constitué d’une
cathode formée d’un fil de tungstène chauffé vers 2700K ;
- Un ensemble de lentilles électromagnétiques : le « condenseur » destiné à former un faisceau fin et
intense et l’objectif » qui permet de focaliser le faisceau sur la surface à examiner ;
- Un diaphragme objectif,
- Un dispositif de déflexion « bobines déflectrices électromagnétiques » piloté par un générateur de
balayage permettant le balayage de l’échantillon par la sonde électronique ;
- Une platine porte-échantillon mobile ;
- Des détecteurs d’électrons ;
- Un système de visualisation d’image couplé de manière synchrone au même générateur de balayage.

Figure 5 : l’aspect général du microscope électronique à balayage.

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1- Principe de fonctionnement de la microscopie électronique à balayage en image

Un faisceau électronique primaire très fin balaie toute la surface de l'objet. Certains de ces électrons
traversent d’autres subissent des interactions entre les électrons incidents avec la surface traitée de
l’échantillon. Ces interactions génèrent des signaux sous formes d’électrons incidents dits secondaires.
La désexcitation de ces électrons se traduit par des rayons lumineux sous forme d’image construite sur
l’écran cathodo-luminescent (figure 6).

é primaires arrivent mais sans


traverser l’échantillon

Les é secondaires forment


l’image sur un écran TV en 3 D

Echantillon Détecteur spécialise de la


lentille électromagnétique

Emission des é secondaires


Grille, objet massif par l’échantillon

Figure 6 : principe de fonctionnement du microscope électronique à balayage.

2- Préparation et montage des échantillons

Le but de la préparation d’un échantillon pour le MEB est de produire un objet qui conserve la forme
et les propriétés superficielles du vivant, mais qui est totalement déshydraté, en vue de l’observation
sous vide.
Par nature, les échantillons biologiques contiennent de l’eau et sont plus ou moins mous. Ils
nécessitent donc une préparation plus attentive qui vise à les fixer, à les déshydrater et enfin à les
sécher pour préserver la structure superficielle. Ce qui va empêcher que les cellules ne s’affaissent
quand elles sont exposées au vide poussé du MEB. Avant d’être observés, les échantillons séchés sont
montés sur le porte-objet et enduits d’une fine couche de métal pour éviter l’accumulation d’une
charge électrique à la surface afin obtenir une meilleure image. La technique la plus utilisée est « la
technique du cryodécapage ».

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A- Technique du cryodécapage :

But : la technique du cryodécapage permet l’observation des surfaces intra et inter-membranaires.


Elle est le plus souvent appliquée en microscopie électronique à balayage (MEB). L’observation peut
se faire dans certains cas au MET (cas des répliques obtenues à partir de virus ou molécules isolées).
Principe : obtention d’une réplique de l’échantillon étudié.
Etapes de la technique : les différentes étapes de la technique du cryodécapage sont résumées comme
suit :

Elimination Décapage:
Coupe ou de la Ombrage Observation
Congélation Isolement
cryofracture couche de métallique des au MEB
glace répliques

Cryofracture : se Ombrage et Le carbone est


Congélation Se fait par
fait à l’aide d’une confection de traversé par les
rapide dans de sublimation
lame refroidie au répliques : 1ère électrons, le
l’azote liquide (passage de
niveau des zones vaporisation en platine les
(à -196°C), on l’état solide à
de moindres platine en biais et Elimination de arrête de façon
obtient un bloc gazeux)
résistances qui 2éme vaporisation l’échantillon plus ou moins
de glace sont en générale verticale en biologique qui totale selon
des espaces inter- carbone : on a servi de l’épaisseur
membranaires obtient un modèle par rencontrée par
moule. dissolution le faisceau

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Figure 7 : principales étapes de la technique du cryodécapage

B-technique de la coloration négative

La coloration négative est une des méthodes les plus anciennement utilisées
notamment en virologie. De réalisation rapide, elle sert en particulier pour un
premier contrôle de pureté des fractions cellulaires.

But : observation de petits échantillons tels que les virus, les bactéries et les
Les ATP synthétases au niveau des
macromolécules (l’ADN, la Myosine etc…), permet la mise en évidence de fins
fragments de membranes
détails (sous unités, périodicité) de l’échantillon observé. mitochondriales interne, (MET,
Gx500000, technique de coloration
négative
Principe : il est basé sur l'augmentation du contraste (non pas l'échantillon mais l'espace qui l'entoure
!) par utilisation de produits imperméables aux électrons comme l’acide phosphotungstique. Ce qui
produit une image en négatif.

Etapes de la technique : les différentes étapes de la technique de la coloration négative sont résumées
comme suit :
Préparation de la solution constituée de l’échantillon et de l’acide phosphotungstique (2%).

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Dépôt d’une goutte de ce mélange sur la grille porte objet recouverte d'une membrane ayant
de l'affinité avec l’acide phosphotungstique (des liaisons s'établissent entre la membrane et
l’acide phosphotungstique imperméable aux électrons).
Laisser sécher de manière à ce que l’acide phosphotungstique ne se retrouve que sur la surface
de la membrane, autour de l'échantillon mais pas au-dessus de ce dernier.
À l'observation, au microscope électronique à transmission, les électrons qui arrivent sur la
surface de 1’échantillon vont le traverser et poursuivre leur trajet vers l'écran luminescent. Les
électrons qui arrivent sur la surface de la membrane recouverte d'acide phosphotungstique
seront retenus ; par conséquent, l’échantillon aura un aspect clair sur un fond très dense (NB :
voir planche du polycop de cours de cytologie).
C- la technique de coloration positive

But et principe : elle permet de renforcer le contraste des préparations (coupes ultraminces ou
particules dispersées) d’échantillons transparents aux électrons.
Cette technique est une post-préparation qui vient en
complément des préparations des coupes minces et s’effectue
sur un échantillon déjà déposé sur une grille support.
Observation de la fibre nucléosomique, par la
La méthodologie consiste principalement en l’addition chimique technique des noyaux éclatés et de coloration
positive, Grx250000.
de métaux lourds sur ou dans l’échantillon comportant des sites
réactifs tels que double liaison, pont éthylénique, méthylénique, terminaison alcool ou aldéhyde…etc.
ces métaux lourd s’accumulent dans divers structures cellulaires qui apparaissent en sombre sur
l’image finale.

D- La technique de l’autoradiographie

-But : cette technique permet de mettre en évidence le lieu de synthèse d’un composé ou constituant
cellulaire donné et de déterminer sa cinétique (trajectoire du déplacement).

-Principe : Il repose sur l’utilisation des précurseurs spécifiques radioactifs dits isotopes radioactifs.

-Etapes de la technique : les étapes de cette technique sont résumées dans l’expérimentation
suivante :

Il s’agit de localiser dans la cellule pancréatique le lieu d’incorporation de l’acide


aminé : Leucine (synthèse des protéines)

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Prélèvement de l’organe dans ce cas, le pancréas

Le pancréas est découpé en tranches très fines

Incorporation du précurseur radioactif spécifique (Leucine radioactive)

Phase pulse : les coupes restent au contact de la leucine radioactive pendant


une courte période appelée pulse

Phase chase : les coupes sont maintenues pendant un temps plus ou


moins long et transférées dans un nouveau milieu ne contenant que de la
leucine normale, seule la leucine active ayant pénétré dans les cellules
subsistera

A la fin de la période chase, les coupes sont fixées et placées sur des supports et
sont enfin recouvertes d’une émulsion photographique à base de sels d’argent
(cette étape se fait dans l’obscurité)

Les préparations (coupes recouvertes d’émulsions photographiques) sont maintenues


à l’obscurité pendant un séjour pouvant durer plusieurs semaines.

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Les isotopes radioactifs présents ici ou là dans les cellules du pancréas


émettent leur rayonnement. En traversant l’émulsion photographique, ces
rayons entrent en réaction avec des ions Ag+ qui précipitent sous forme d’Ag
métal. L’émulsion est donc impressionnée tout comme une pellicule
L’échantillon va subir les étapes de la technique des coupes minces.
photographique par un rayon de lumière.

A la fin de leur séjour dans l’obscurité, les coupes de tissu recouvertes d’émulsion
impressionnée sont préparées pour leur observation au microscope électronique.

Résultats obtenus :

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Références bibliographiques :

1. FABRE I. & GARDIES C.- 2008- L’accès à l’information scientifique numérique : organisation des
savoirs et enjeux de pouvoir dans une communauté scientifique. Sciences de la Société,
Presses universitaires du Midi., pp. 84-99.

2. GUIDERE M., 2003 –Méthodologie de la recherche Ellipse, paris. Pp 32-39

3. HUMBLET J.L., 1985 -Comment se documenter. Edition Labo, Bruxelles, pp. 95-105
4. POCHET B, 2005- Méthodologie documentaire, rechercher, consulter, rédiger à l’heure
d’internet, De Boeck.
5. HAYAT M.A. 2000 -Principles and Techniques of Electron Microscopy : Biological
Applications ; CRC Press, pp. 5-19
6. Lewis P.R. 1977 -Staining methods for Sectioned Material vol 6, part 1 in Pratical methods in
electron microscopy. Glauert A.M ed., North-Holland Publisher pp.18-25
7. POTTU-BOUMENDIL J. 1989 -Techniques en microscopie Électronique. Les Éditions INSERM,
Paris. 190 P.
8. REYNOLDS E.S. 1963 -The use of lead citrate at high pH as an electron opaque stain in
electron microscopy. J. Cell Biol., pp17-27, 208P.

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