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Humilité et Prière

Par Edward Payson

Il est naturel pour l'homme, depuis sa tendre enfance, de crier au secours


lorsqu'il se trouve dans une situation de danger ou de détresse, s'il suppose qu'il
se trouve quelqu'un dans les environs qui entende ses cris et puisse venir le
secourir. Ainsi, tout homme qui ressent sa propre dépendance d'avec Dieu, et
son besoin des bénédictions que seul Dieu peut accorder, se jettera dans la prière
à Dieu. Il sentira que la prière est non seulement un devoir mais aussi son plus
grand privilège.

L'homme qui, de fait, refuse ou néglige de prier, qui considère la prière non
comme un privilège, mais comme une tâche ennuyeuse et inutile, dit
pratiquement d'une façon tout à fait sans équivoque : "Je ne suis pas dépendant
de Dieu ; je ne veux rien de ce qu'Il peut donner ; et par conséquent, je ne
viendrai pas à Lui, ni de demanderai rien de Ses mains. Je ne Lui demanderai
pas de couronner mon travail de succès, car je suis capable - et j'y suis
déterminé- d'être l'architecte de mon propre avenir. Je ne Lui demanderai pas
d'être mon propre enseignant et mon guide. Je ne Lui demanderai pas de me
fortifier et de me soutenir, car je suis fort par la vigueur et les ressources de ma
propre volonté. Je ne Lui demanderai pas Sa protection, car je suis capable de
me protéger moi-même. Je n'implorerai ni Sa miséricorde pleine de pardon, ni
Sa grâce sanctifiante car je n'ai besoin ni de l'une ni de l'autre. Je ne réclamerai
pas Sa présence et Son aide à l'heure de la mort. Car je suis capable de
rencontrer et de saisir à bras le corps, sans soutien, le roi des terreurs, et d'entrer,
intrépide et seul, dans n'importe quel monde inconnu où Il m'introduira." C'est là
le langage tenu par tous ceux qui négligent la prière.

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