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ACQUISITION, TRAITEMENT ET REPRESENTATION

DE L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE :

INTRODUCTION :
Les données ou l’information sont dites géographique lorsqu’elles se rapportent à un ou
plusieurs lieux de la surface terrestre. Elles sont localisées, repérés ou encore géocodés. Des
données à l’information, on note plusieurs paliers dont les modes d’acquisitions,
d’agrégations, de traitements. Dans ce cours nous mettrons plus l’accent sur la réduction de
la donnée vers une représentation simplifié et adapté de l’information géographique.
La carte est plus souvent considérée comme l’outil privilégié de la géographie (Steinberg,
1992), voir l’instrument fondamentale du géographe (Gabert ,1992).
Guermond (1988) disait que la carte est l’aboutissement du travail du géographe, sa manière
d’exposer son point de vue au public. Il s’agit d’un espace concret (feuille de papier, coordonné
X, Y) de modalité (campement), de l’objet étudié (zone pastorale). La carte différencie l’espace
(si dans le système de repérage) et fait voir une information en facilitant la rétention, la
compréhension, et la communication des observations du géographe selon un vocabulaire
adapté.

I. LA THEORIE DE L’INFORMATION :
L’information est du point de vue subjectif le plus courant le fait de connaitre ou de percevoir
un état de connaissance sur un objet, des faits…
Elle découle souvent d’un traitement de donnée qui met en exergue un savoir qui est au-delà
des sens. Elle est une relation entre deux éléments ou entre deux ensembles d’éléments.
La géographie, science qui cherche à comprendre l’environnement et le territoire s’exerce
grâce aux observations faites sur le terrain, aux mesures qui s’y prennent, et aux cartes qu’on
en tire son but avec la cartographie est de différencié l’espace et d’en regroupé les modalités.
L’intégration de la statistique et de l’image satellite dans l’informatique notamment à travers
les systèmes d’information géographique permet de générer des indicateurs et des cartes qui
fournissent l’information rechercher pour comprendre et transformé le territoire. Le
traitement, étape de recherche et d’adaptation précède la communication, stade de la
décision et de la diffusion.
Dans la théorie de l’information le tableau à double entré est de cas général le reste des autres
traitements que sont les diagrammes, les réseaux et les cartes sont des cas particuliers. La
carte peut se situer au début (problème, questionnement ou la fin communication ou résultats
de la théorie). Elle est en réalité localisée à toutes les échelles et n’est souvent pas un produit
fini.

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 L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE :
Une information géographique renvoie à un objet localisé à la surface terrestre et qui
comporte plusieurs attributs. On le localise à l’aide d’un système de référence dans l’espace.
Par la localisation relative on peut comparer cet objet par rapport à d’autres. L’information
géographique se présente sous forme d’une matrice tridimensionnelle (X, Y, Z).
L’information géographique se caractérise par une unité spatiale (découpage administrative,
politique, réalité physique : vallée, plaine, bassin versant…). Une entité ou un objet
biophysique (ménage, un champ agricole, une ville…) et un flux ou un échange entre ces lieux
géographiques. L’information géographique permet le repérage (localisation absolue et
relative), la comparaison (identification des variations dans l’espace), l’action et la prévision.
En réalité elle est une information déduite à partir de données géographiques traitées. Elle a
pour synonyme l’information à référence spatiale, information localisée.
L’information est le produit d’une comparaison des données ou encore de l’analyse de
données judicieusement combinées. Elle découle d’une méthode et intègre dans ce cas un
ensemble que l’on peut appeler système d’information géographique (S.I.G).

II. LES SOURCES DE DONNEES :


Les données sont des valeurs quantitatives ou qualitatives qui servent à l’analyse et la
production d’information. Elles peuvent être recueillies sous plusieurs supports
(numériques, images) et sous plusieurs formats (textes, tableaux, coupes cartographiques…).
Elles proviennent de sources diverses (les structures officielles, des recherches…), aussi nous
pouvons produire nos propres données ou les collecter sr le terrain à partir de supports divers
(base de données, image photographiques, films…).

1. LES SOURCES OFFICIELLES :


Selon la thématique étudiée il existe des sources officielles ou encore des structures officielles
qui sont chargé dans le secteur de produire, de régulée ou de compilée les données. Au
Sénégal les activités de collecte et d’analyse de statistiques démographiques sont menées au
sein du Ministère de l’Economie et des Finances, du Ministère de l’Intérieur entre différents
services ou direction (ANSD, Direction des Collectivités Locales…). Beaucoup d’autres
structures relevant d’autres Ministères de par leurs activités interviennent dans le secteur de
la collecte et de l’analyse des données. Il s’agit entre autres de la direction de la planification,
de la recherche et des statistiques (Ministère de la santé et de l’action sociale) pour ce qui
concerne les statistiques sanitaires. La direction des Eaux et Forêts se charge des statistiques
liés à l’exploitation des forets et de leurs dérivés.
Les données pluviométriques, de vents et de températures proviennent en majorité de
l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM).
La politique du Sénégal en matière de cartographie est du ressort de l’Agence National de
l’Aménagement du Territoire (ANAT) à travers la direction des travaux géographiques et
cartographiques.

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A côté de ces démembrements de l’état on a d’autres institutions internationales comme la
F.A.O, et L’IRD, qui peuvent fournir des données.

2. LA DOCUMENTATION :
La documentation est recueillie souvent dans les bibliothèques universitaires aussi elle peut
être consulté dans les centres de documentations rattachées aux structures officielles ou de
recherche tel que celle nommé précédemment la documentation permet de situer l’état de la
question sur l’objet de recherche, de recueillir des statistiques…

3. LES DONNES COLLECTER SUR LE TERRAIN :


 L’ENQUETE :
L’enquête représente une forme très importante de collecte de données géographiques en
particulier dans le domaine social ou économique. Le questionnaire est l’instrument de base
de l’enquête. Les problèmes que sa confection soulève sont nombreux et complexes. La
rédaction du questionnaire doit être précédée de recherches préparatoires notamment avec
la documentation permettant d’aboutir à la formation d’hypothèses de travail.
Le questionnaire est une demande écrite, de renseignements qui doivent permettre de
répondre aux questions soulevées c’est à dire à l’objet de la recherche. Il convient de dresser
dans un premier temps un projet de questionnaire ou plutôt des projets successifs que l’on
soumet à l’examen critique d’autres personnes compétentes pour arriver un certains nombres
d’ébauches toujours plus précises.
L’enquête est en tant qu’instrument de connaissance contribue à la construction de recherche
au sujet duquel des questions vont être posée et indispensable. Si l’on veut enquêter sur
l’usage du Tabac dans tous les milieux de la population il faudra se poser donc un certain
nombre de questions. S’agit-il du Tabac en général ? Ou uniquement du Tabac en fumée ?
Qu’entend ton par tous les milieux ?
Une bonne définition de l’objet de l’enquête, du thème de recherche permettra de données
aux questionnaires une grande unité et d’évité la dispersion des questions.

 L’ECHANTILLONAGE :
Il est rare qu’une enquête soit menée auprès de l’ensemble des individus composant une
population déterminée. L’échantillonnage consiste à sélectionnée les individus dans la
population cible. Nous pouvons identifier deux grandes familles, la méthode probabiliste ou
aléatoire, ici tous les individus ont la même chance d’être choisie et la méthode non
probabiliste dont le choix est raisonné.
La méthode probabiliste comprend un ensemble de sous méthodes que sont l’échantillon
aléatoire simple (tirage de manière aléatoire), l’échantillon systématique (tirage de manière
régulière) et l’échantillon stratifié où la population est découpée en strates homogène.
Concernant les méthodes empiriques ou non probabilistes, nous avons l’échantillon
convenance (choix des individus basé sur des critères politiques) l’échantillon « boule de

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Neige » (l’échantillon est construit progressivement sur proposition des individus interviewés),
l’échantillon par quotas (la population est décrite par quelques caractéristiques descriptives
puis ont construit un échantillon ayant les mêmes caractéristiques.
Dans la théorie de l’échantillonnage, la notion de certitude est écartée, cela l’est autant dans
le cadre d’une enquête exhaustive (recensement).

 LE RECENSEMENT :
Parmi les sources de données démographiques le recensement occupe une des places les plus
importantes grâce à son caractère de dénombrement exhaustive et sa couverture complète
de toute la population. Les quatre opérations de recensement ont été réalisées au Sénégal par
l’Agence National de la Statistique et de la Démographie (A.N.S.D). Cette agence publie
régulièrement des rapports annuels sur la situation économique et sociale (régions et pays),
des publications économiques et financières des rapports d’enquêtes et d’études.

 LE RELEVE DE TERRAIN :
Il existe plusieurs types de relevé de terrain. En biogéographie la placette d’inventaire sert à
l’observation et la collecte de données sur la végétation et la flore. Elle permet un suivie de la
végétation, la connaissance de sa composition, de sa dynamique…
Le système de positionnement global sert à la collecte de données (coordonnées) à la
navigation et par la localisation à indiquer une information. Il est utilisé dans la cartographie
notamment pour la délimitation de surface donnée, la localisation de site et le géo-
référencement d’image (prise de point de calage).
Les relevés sont utilisés par plusieurs discipline ou secteurs d’activités que sont la géographie,
l’agroforesterie, le tourisme…

 LE RESEAU INTERNET :
Internet est un réseau mondial d’ordinateur reliés entre eux et qui permet à des milliers de
personnes d’être en liaison quand elles sont connectées. Plusieurs types de services sont
disponibles sur Internet. Ces services concernent l’accès à des bases de données, des
informations diverses, d’autres personnes connectées n’importe où dans le monde quel que
soit la distance. Ce réseau est né en 1969 et est devenu publique en 1983 essentiellement
pour relié entre elle des universités et des centres de recherches. Mais c’est l’arrivé du Web,
principes de navigation mis au point en 1990, ainsi que l’arrivé des ordinateurs personnels
dans les foyers qu’on a eu une démocratisation réelle du réseau.
Actuellement parmi les moteurs de recherche les plus sollicité nous avons : Google, Yahoo…
Certains sites présentent des informations de personne privée qu’il ne faut pas adopter sans
confrontation avec d’autres. Pour validé une information ou l’adopté nous devons nous
assurée de la nature du site (personnel, ou institutionnel), l’organisation du site notamment
avec des liens et des mises à jour régulières, sont but (informations ou publicités) et croisée
l’information avec les médias, d’autres articles, ouvrages….

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Au Sénégal beaucoup de données officielles peuvent être téléchargées dans le site du
gouvernement (www.gouv.sn), d’agences officielles ou structures spécialisés (ansd.sn, géo
base, géo-Sénégal…). Pour ce qui concerne le monde des données sont téléchargeable dans le
site des organisations telles que la F.A.O, L’UNESCO, LA BANQUE MONDIALE, entre autres.
L’organisation météorologique mondiale dispose d’un système d’information mondiale fondé
sur un réseau de station au sol et un ensemble de satellites qui permettent de suivre le
phénomène des changements climatiques (wonderground.com).

 LES DONNEES IMAGES :


Les données images sont des photographies aériennes, photographie de personnages,
d’animaux, de paysages, des images satellites et des supports scannés. Il peut s’agir d’image
recueilli en altitude à partir de dispositif optique à bord d’avion (photographies aériennes) ou
de satellite (images satellitaires). Ces images de télédétection ont l’avantage de présenter une
vue synoptique de l’espace géographique. Elles permettent par-là de géré à partir du raster =
(image) des données vectorielles reproduites sous formes de points, de lignes et de polygones.
L’image satellite est utilisée pour une cartographie détaillée de l’occupation du sol quand la
résolution spatiale est bonne et de son évolution quand les images du site sont de dates
différentes (harmoniser et adapter les échelles de suivi). Il s’agit d‘un support qui facilite
l’échantillonnage si celui-ci s’effectue à partir de l’occupation du sol. Aussi il faut dire que les
photographies prises au sol permettent d’illustré les faits étudiés. L’image est donc la
représentation ou la reproduction d’un sujet (personne ou objet) par divers moyens.
L’enseignement de la géographie comme la rappelé KANE (1989) repose en grand partie sur
l’image et sur l’exploitation de l’image. Celle-ci est d’une utilisation délicate à cause de la
complexité de sa perception (objet- support, matériaux- conceptualisation), de ces formes
image statique : (photo clichés), image en mouvement (films), de ces variations temporelles
ou spatiales (démographie, habitat…) et des niveaux ou cycles d’enseignement ciblés par
l’utilisateur. Une image ne s’invente pas puisqu’elle est une reproduction, mais elle peut
variée si l’élément qu’elle représente a subi des modifications de situation, d’extension
(réseau de transport, foret classée…).
La géographie n’est pas figée, elle est un constant déroulement d’images qui sous-tend et
explique tel ou tel aspect de son vaste domaine.

III. LE TRAITEMENT DES DONNEES :


La statistique descriptive outil universelle d’analyse de données est un ensemble de méthode
qui classifie l’information, la simplifie. On parle généralement d’une réduction de
l’information produite à partir de données initiales.
De l’analyse statistique, on passe à l’analyse spatiale. Celle-ci cherche à décrire une position
particulière des objets géographiques en d’autres termes leurs organisations spatiales, leurs
relations, leurs localisations. Elle s’intéresse aux propriétés des objets localisés.

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1. LE TABLEAU BRUTE DES DONNEES OU TABLEAU D’INFORMATIONS
GEOGRAPHIQUES :
A la suite de la collecte des données, nous devons les arranger et les ordonner pour pouvoir
en tirer des informations plus tard.
Le tableau d’information géographique sous sa forme la plus simple se présente en deux
colonnes. La première contient des unités d’observations ou les unités géographiques
caractérisées par leurs localisations. La deuxième colonne comprend des variables ou
caractères. Il regroupe l’ensemble des données collecté sur le terrain et permet une vision
synoptique qui autorise le classement et la simplification.
Une étude n’est homogène que si tous ses éléments ont un point de comparaison c’est à dire
la composante commune tous les éléments de l’étude.

1.1 : LES TYPES DE VARIABLES :


 LES VARIABLES STATISTIQUES : On distingue deux sortes de variables :
quantitative et qualitative. Ces deux types de variables regroupent des attributs,
nominal, ordinal, ou numérique (absolue, relative).
Les variables qualitatives nominales présentent des attributs (valeurs ou modalités) qui n’ont
aucun ordre à priori. Elles s’énoncent le plus souvent par des nombres (code numérique).
Les variables quantitatives ordinales ont des attributs que l’on peut ranger par ordre croissant
ou décroissant. Elles s’expriment verbalement (steppe, savane, foret) ou par des rangs (1er,
2ème, 3ème…).

Les variables quantitatives absolues présentent des attributs qui ont des quantités bien
définies que l’on peut additionner (nombres d’habitats d’une ville, quantité de maïs
produite…).

 LES VARIABLES VISUELLES :


 LE SIGNE ET CARACTERE DE L’INFORMTION :
Le signe transcrit le caractère de l’information a cartographié. Il doit donc être une variation
de graphisme : le type de variation sera choisi en fonction du degré de différenciation du
caractère, il existe une infinité de figuré et d’impression coloré. Mais leurs différenciations ne
reposent que sur quelques variations remarquables de leurs graphismes.
Le graphisme est donc un code ou un symbole qui s’interprète. Il est généralement
exclusivement visuel et est polysémique.

 LES FIGURES GRAPHIQUES INDIQUEES :


BERTIN & BONIN ont distingués six (6) variables visuelles qui peuvent représenter tout type
de distribution. La taille, la valeur, la texture en grain, la couleur, l’orientation et la forme sont
dans un ordre d’efficacité visuel décroissant. Le choix du signe dépend du degré de

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différenciation du caractère. Souvent tout caractère est au moins différentiel il peut de
surcroit être ordonné ou quantitatif selon ces modalités.
La variation de forme (carré, cercle, triangle…) symbole divers permet de représenter des
variables qualitatives nominale. La variation d’orientation (trait de même épaisseur,
horizontaux, verticaux, oblique) convient elle aussi a des variables qualitatives nominale pour
es distribution a quatre (04) ou cinq (05) catégories.
La variation de couleur est également utilisée pour les variables qualitatives nominales. La
variation de texture (ou de grain) est une variation de trame graphique (hachures, points…)
ou la proportion de noir reste constante mais ou les hachures, les points sont soit bien gros et
desserré, soit bien fin et serré. Elle convient à des variables qualitatives ordinales ou
quantitatives relatives. La variation de valeurs d’une couleur est une variation d’intensité du
lumineuse par unité de surface du clair au foncé.
Elle convient pour représenter les valeurs croissantes de variable ordinale ou quantitative
relative. Pour une échelle bipolaire il faut deux dégradés de valeurs dans deux couleurs
opposées. La variation de taille de taille d’un symbole, cercle ou carré…. Est exclusivement
réservé à des variables quantitatives absolues. La surface du symbole utilisé doit être
proportionnelle à la valeur de la variable (nombres d’habitant de chaque ville par exemple).
La partition en classe ici des tailles de ville n’est ni nécessaire, ni recommandé car on peut
faire correspondre une surface à chaque valeur.
Certaines variables visuelles peuvent être combinées soit par des échelles bipolaires, soit pour
visualiser deux variables à la fois. Mais il faut remarquer que la taille, la valeur, la texture ou
le grain sont largement utilisés.

2. LA REDUCTION DE L’INFORMATION OU LA DISCRETISATION :


La discrétisation est une simplification des données assimilé au découpage en classe. En effet,
il s’agit d’un procédé qui vise a transformé une série statistique brute en une série ordonné
divisé en classe. Il s’agit d’une méthode souvent subjective qui réduit la complexité du terrain
au nombre de classe voulue.
Cependant, elle se base sur des méthodes statistiques qui retiennent l’ordre de grandeur
(habituellement valeur centrale de la distribution, mode, moyenne ou médiane), la dispersion,
(l’étendue ou l’écart type) les classes ordonnées sont identifiées au niveau de la légende et
son représentés sous forme de symbole qui représente le figuré qui leur est affecté sur la carte
par leur limite ou borne de classe.
Réduire les données est une nécessité pour permettre une compréhension de l’information
véhiculé. Les modes de réduction sont fonction de la nature des données. S’il s’agit de données
qualitative nominale, pour réduire le tableau on ne classe pas les modalités car elles ne sont
pas ordonnées. Chaque modalité est renseignée par le nombre d’individus ou sa fréquence
simple (pas de fréquence cumulée). Es données qualitatives nominale préalablement collecté
sur le terrain, sont réduite en données quantitatives relatives.

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Si ce sont des données qualitatives ordinales ont les ordonnes au préalable avant de calculée
leurs fréquence simple et cumulée. Ici encore on passe des données qualitatives vers des
données quantitatives.
Si les données sont quantitatives discrètes avec peu de valeur on les ordonne et affecte à
chacune l’effectif partielle et les fréquences simples et cumulé correspondant.
Si les données sont quantitatives discrètes avec de nombreuses valeurs, ou quantitatives
continues on définit des classes de valeur.
Traité des données est le fait de les simplifié sans détruire leur caractère fondamental. La
graphique permet de reclassé à tout moment les phénomènes. D’ailleurs comme le disait
BERTIN reclasser est une opération de tous les instants. Mais on reclasse selon des principes
acquis (somme, ordre chronologique, alphabétique…). Ce reclassement permet de discuté de
la nature des données et des modifications qui permettrons une meilleure compréhension de
l’information découverte. Cette étape peut être automatisé avec des logiciels comme Excel,
Stata, Sphinx….

IV. LA REPRESENTATION DES DONNEES :


Pour une utilisation facile des données et une comparaison aisée celles-ci sont transformées,
ordonnées, agrégée sous forme de tableau, de graphique, de carte ou encore de modèle. La
construction graphique de BERTIN (1977) comprend d’abord la matrice ordonnable plus la
matrice ordonnée et la topographie qui n’est rien d’autres qu’une collection de carte
thématique. Ainsi les données font ressortir d’abord un tableau de données puis des
diagrammes, des réseaux, et la carte topographique d’où peut-être extraite une série de carte
thématique.
D’après BERTIN toujours la construction graphique dépend de deux facteurs principaux : le
nombre de caractère (nombre de ligne), la nature ordonnable, ordonnées ou topographique
des composantes.

1. LA GRAPHIQUE UN SYSTEME VISUEL ET VERBAL :


La graphique est un système de signe qui permet de transcrire les relations de différence,
d’ordre ou de proportionnalité entre des données qualitatives ou quantitatives. Son domaine
s’étend à la construction des cartes, des diagrammes et des réseaux
(Organigramme généalogique…) communément appelé un graphique. Ainsi, d’après BERTIN
le graphique (cartes, diagrammes et réseaux…) est une construction à partir du système
dénommé la graphique.
La graphique se recoupe dans deux organes de sens (l’œil et l’oreille) qui définissent deux
systèmes de perception et d’expression. Dans le langage verbal le son a un caractère linéaire
et est défini par ces unités de temps. Dans un instant de perception, l’oreille perçoit un son
dans une durée avec une succession des lettres ou son. En ce sens l’analyse est constante ici.
Dans le système visuel par contre l’œil perçoit les relations entre trois ensembles. Il s’appuie

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sur l’instantanéité de l’image pour transcrire un ensemble de relation pour une lecture
instantané et synoptique.
La graphique structure la construction des images, à partir d’une grammaire qui s’appuie sur
les lois de la perception visuelle, perception universelle : LA SEMIOLOGIE GRAPHIQUE.
Le langage visuel est lié à un atemporelle, et spatiale différent du langage verbal lié à un
système temporel et linéaire. Il en résulte que la vision d’une image est immédiate dans sa
totalité. Si celle-ci est construite suivant les règles de la sémiologie graphique, elle est
immédiatement compréhensible. Dans la représentation graphique l’image n’existe pas sans
le verbe. Le dessin est en effet le corps du discours.

2. LE TABLEAU :
Le tableau sert à synthétiser les informations scientifiques et à les rendre facilement
assimilable par le lecteur. Il doit être aussi simple que possible. Il vaut mieux présenter deux
(02) ou (03) tableau plutôt qu’une seule surcharge de détails. Par ailleurs il faut éviter de
croiser plus de deux ou trois sous thèmes dans un tableau. La démarche consiste à recenser
les éléments utiles, à étudier les informations qui sont nécessaires, à les classer par familles
ayant des propriétés semblables et à les organiser sous une forme plus intelligible.
L’ordre de succession des lignes te des colonnes doit être judicieusement choisit. Il est
d’ailleurs conseillé de faire plusieurs tableaux en inversant la place des lignes et des colonnes
puis le comparé, la compréhension des tableaux ainsi obtenues. Le tableau est plus souvent
choisi pour les données non géo référencées et nombreuses. Il renferme des données
qualitatives et quantitatives. Les codes, les abréviations et symboles doivent être bien
expliquées dans une note. Chaque ligne et chaque colonne doit être libellées de façon concise
et simple.
L’existence de case vide dans un tableau rompe l’harmonie de ce dernier. A la place des cases
vides, il faudra mettre soit 0 (si la valeur correspondante est 0), soit nf (non fait), nd (non data)
une mention renvoyant à une note de bas de page ou de bas de tableau. Le tableau traduit
mieux une précision de l’information alors que les autres graphiques sauf la carte privilégient
le message.

3. LE GRAPHIQUE :
Il est figuré par des lignes et des dessins, dans un sens restrictif, il est compris sous ce registre
comme étant ce qui est communément appelé diagramme, histogramme ou courbes. Lors de
son élaboration, une attention particulière doit être accordée aux échelles, aux unités de
mesure et aux proportions. Tout mauvais choix dans la définition de ces paramètres (échelle,
unité, proportion) peut déformer le message que l’auteur veut transmettre. Les doubles
échelles et les changements d’unité dans la même figure doivent être évités.
Lorsque plusieurs variables sont représentées sur une même figure. Elles doivent être
clairement différenciées par des légendes ou des symboles.

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L’histogramme en barre est souvent utilisé dans la représentation de série subdivisée en
classe. Il permet également de mettre en exergue une répartition dans le temps pour une
évolution par des dates.
Egalement, il sert à représenter des répartitions en pourcentage (%).
La représentation de valeur absolue dépend de l’étendue de la série, de la valeur des extrêmes
et de la possibilité de leurs représentations en abscisse ou en ordonnée.
• Les courbes servent à représenter une évolution dans le temps. En pratique, il s’agit
d’une ligne ou de lit qui détermine des tendances.
• Les diagrammes sont diversement nommés. Nous avons des diagrammes a secteur
appelé (circulaire, semi circulaire, camembére) qui permettent une bonne
représentation des distributions. Ils expriment mieux la division d’un ensemble en
plusieurs sous-groupes. Par convention, on commence en position 12h et si possible
on ordonne les sous-groupes par ordres d’importance en commençant par le plus
grand et /ou tournant dans le sens des aiguilles d’une montre. Ce genre de diagramme
est indiqué quand il y’a peu de variable. Le graphique représente souvent des données
localisées comme non localisées. Il n’est pas conseillé de représenter les mêmes
données dans deux modes de représentation différenciée. On ne doit pas faire double
emploi avec le texte ou les tableaux. Le choix de l’une ou l’autre doit se faire avec un
titre clair et précis. Aussi, il faut toujours faire appel aux illustrations dans le texte qui
précède.
Le graphique sert à illustrer et fournir des éléments de preuves par rapport à l’idée ou aux
idées avancées dans le texte. Il met en évidence des évolutions et sert à déterminer des
tendances et des changements de proportion.

4. LA CARTE :
La carte est une représentation graphique de données quantitative ou qualitative liée à des
entités géographiques provenant de diverses sources. Il s’agit d’un langage visuel et verbal qui
restitue l’espace géographique et permet de faire des rapports, des comparaisons…
Les objets géographiques (à quelques que ce soit) ont pour particularité d’être des objets
localisés. Ils doivent donc être caractérisés par leur localisation, leur forme, et leurs
dimensions. C’est là la partie géométrique de leurs descriptions qui permet leur
représentation cartographique.

 LA MODIFICATION DES UNITES SPATIALES :


Vouloir combiner tous les données sur une même carte peu se combiner sur le même nom
d’unité spatiale modifiable. Les variables peuvent en effet appartenir à des zonages différents,
d’extension différentes or plus les zones sont de grandes tailles et différentes plus cela en
perturbe l’analyse puisqu’on résonne sur des agrégats importante et différent on suppose
chacun homogène. Cette hypothèse néglige bien évidemment les hétérogénéités internes. Le
problème est en effet double. L’agrégation de données en zone pose un problème d’échelle

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(plus la zone est vaste, plus elle a de chance d’être hétérogène ce qui ôte un sens au sommes
ou moyenne) et un problème de limite de ce zones-là.
Pour une variable donnée, l’agrégation spatiale de valeurs individuels en zones peut donner
en effet une infinité de zonage diffèrent dont les sommes et les valeurs seront fort différentes.
Si l’on traite en outre de zonage incompatible d’une variable à l’autre, le problème est encore
accru.
La modification par exemple d’une région peut se faire par ajout ou suppression au fil du
temps de département ou commune entière. Comme la connaissance de base existe au niveau
des communes, gérer les données relatives à la région se fera par agrégation de données de
la commune. Le géographe se trouvera face à une arborescence
progressivement modifiée d’unité primaire s’il veut établir les productions successives de la
région, il devra reconstituer les données du passé dans les limites actuelles. Dans le cadre des
zonages incompatibles comme l’incidence d’une pollution quelconque sur une zone, pour
tenter d’estimer les populations résidente concernées, il faudra désagréger les données
démographiques.

 LA CARTE COMME OBJET D’ANALYSE :


La carte thématique en format papier ou numérique peut être un excellent support
d’échantillonnage spatiale aléatoire ou raisonné. C’est le cas dans l’analyse spatiale en
géographie humaine. Une carte est en fait une base abondante de données spatialisées à
plusieurs attributs.
A l’opposé, la carte ponctuel (ou les valeurs ne sont connues dans certains point) peut donner
lieu à une interpolation surfacique c’est le cas des cartes de production de charbon de bois
établis après identification meules de charbon, de isohyètes, pour la répartition des régions
climatiques.

5. LE MODELE :
Le modèle est un outil d’investigation pour la recherche et un moyen de communication
(MERENNE SCHOUMAKER). Il s’agit d’une représentation simplifié ou idéalisé du réel. Il sa base
sur un fondement théorique solide et une bonne connaissance de l’objet en énumérant
fidèlement ces caractères et ces propriétés. Le modèle simplifie, dégage l’essentielle de
l’accessoire, le permanent et le déterminant du contingent et pose le problème relatif
l’explication de ce qu’il observe. En géographie, le modèle chorématique (chorème : structure
élémentaire de l’espace géographique) représente la structure d’un espace déterminé, d’un
champ géographique. La modélisation graphique initiée par BRUNET à partir des années 80
démarque cartographie et model graphie. La modélisation graphique est un outil d’analyse
régionale d’après THERY (1988) et le modèle une représentation schématique de la réalité
élaborée en vue de l’expliquer ou encore de la comprendre et de la faire comprendre
(DURAND- DASTES).
En ce sens, le modèle se différencie de la carte, construction qui se fait et se défit que par
touche successive prend forme progressivement. Le modèle ne peut être réalisé si on n’a pas

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au préalable pré-analysé son espace. Ce qui montre qu’il faut des données d’entées pour
élaborer un bon modèle.

6. GRAPHIQUE ET GRAPHISME DEUX DOMAINES DISTINCTS :


Le graphisme (panneau signalisation routier par exemple) définit un ensemble, un concept. Il
ne demande qu’un temps de perception et est souvent destiné à un public d’initié.
Par contre le graphique demande deux temps de perception. D’abord de quoi s’agit-il ? Puis
quelles sont la relation entre les choses ?
Il a pour but de transcrire des relations entre des ensembles préalablement définis. Le
graphique résulte toujours d’un tableau à double entrée contrairement au graphisme. Etant
donné que l’information est une relation entre deux éléments ou entre deux ensembles
d’éléments, le graphique est la réponse à une question posée.

 LE GRAPHIQUE DE TRAITEMENT :
Ce type de graphique transcrit toutes les données considérées. Il permet de répondre à toutes
les questions pertinentes liées à la nature des données et pose des problèmes de
manipulation. Il permet de découvrir par et pour soi-même les informations contenues dans
un ensemble de données en reclassant, en transformant l’image graphique en fonction de sa
propre réflexion et de ces propres décisions. Cette organisation personnelle de l’image permet
d’orienté la recherche en fonction des questions que l’on se pose et de choisir les étapes que
l’on juge intéressantes. C’est un questionnement permanant, une remise en cause
permanente. Le traitement graphique est un outil de travail.

 LE GRAPHIQUE DE COMMUNICATION :
Le but du graphique de communication est la perception rapide et éventuellement la
mémorisation de l’information d’ensemble. Il doit être simple pour autoriser les
superpositions. Cependant cette forme de représentation pose des problèmes de niveau de
simplification et de sélectivité. Ce graphique sert à stocker des connaissances (les Atlas), à
étudier un problème ou à transmettre le résultat d’un travail (d’inventaire, de traitement, de
communication…). La transcription n’utilise pas le signe. Elle n’utilise que la relation entre les
signes à travers des variations visuelles. Une construction graphique efficace donne une
réponse visuelle aux questions posées sur les relations qui existent entre les données
considérées. Les questions et les réponses se situent à des niveaux différents allant du global
au détail en passant par une série de niveau intermédiaire.
Le graphique sert plus à fonction d’utilité que d’illustration simple. Il n’est pas besoin de
légende pour percevoir un ordre (taille, valeur, grain). La légende ne sert qu’à verbaliser la
limite des paliers. Pour le cartographe la question consiste à élaborer et à fabriquer une carte
qui autorise cette compréhension par la simple consultation visuelle de son contenu. L’étude
combinée de la symbologie et de la schématique de la représentation du territoire s’appelle
la sémiologie cartographique laquelle repose sur six (6) variables visuelles et les deux (2)
dimensions du plan.

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Il faudrait éviter de rédiger des cartes simplifiées lorsque l’exhaustivité est nécessaire ou de
superposer des documents exhaustifs en croyant accroitre l’information. L’illisibilité rend le
graphique inutilisable. Les constructions graphiques rédigées suivant les lois de la sémiologie
graphique apportent information et réflexion. Il va de soi que le texte final doit être écrit après
la construction et les traitements des images et non avant.
Cette dépendance établit un lien étroit entre le texte et les images que l’on aura choisi de
publier et par conséquent une conception particulière de la mise en page de l’ensemble texte
image (illustration).

 DE QUELQUE MODE DE REPRESENTATION GRAPHIQUE :


Les représentations de la carte sont multiples. En fonction des moyens, des objectifs et des
disciplines ou sous discipline les cartes rivalisent de beauté et d’ingéniosité, de couleur, et
d’une multitude de thématique superposée. Ceux-ci sont fortement liés au développement de
la technologie notamment avec les systèmes d’informations géographiques (S.I.G).

 LES REPRESENTATION A EVITER :


Représenter l’information est souvent une opération difficile. Si on prend l’exemple d’un
tableau représentant le prix du terrain dans les villes du Sénégal.
L’utilisation de la variable visuelle forme transcrirait des quantités par une variation non
ordonnée visuellement. Si on utilise dans la représentation la forme on ne pourra pas savoir
où sont les terrains chère sauf lire l’ensemble des lignes du tableau. L’information est fournie
au niveau élémentaire. Ce type de carte est une perte d’information et elle n’est même pas
lue. L’utilisation de la taille permet de percevoir instantanément la répartition des prix de
terrain. Elle montre les groupements définis à la fois par proximité géographique et par
proximité numérique. On a une information d’ensemble.
Il faudra éviter de représenter des cartes à publier avec des histogrammes ou des
camembéres. Ces dernières doivent être simplifiées avant une quelconque publication ou si
nécessaire ce genre d’illustration peut être consigné dans les annexes du document pour une
connaissance explicite des étapes de traitement de l’information. Une bonne représentation
se base sur la connaissance de la nature des données et les variables visuelles mais aussi de la
position de l’objet dans la théorie de l’information (réflexion-traitement, communication-
réponse). Des difficultés se posent souvent quant à l’exhaustivité au stade de la recherche
d’une simplification utile ou au stade de la communication de ces simplifications.
La combinaison ou l’association de plusieurs thèmes dépend du niveau de l’information
recherché et du moment de la réflexion (recherche ou communication). Les cartes
exhaustives (cartes topographiques, cartes générales…) définissent les relations d’ensembles
et la collection de carte exhaustive interviens dans la connaissance des régions et des
corrélations géographiques. Ce sont des cartes de traitement. Les superpositions simplifiés,
lisible a tous les niveaux sont pour une bonne mémorisation de l’information. Ce sont des
cartes de communication même si le niveau de simplification est toujours discutable.

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La carte a deux propriétés exceptionnelles. Elle fournit d’abord l’information interne de
proximité topographique et construit ensuite une forme de référence constante et universelle
pour une information externe nécessaire à l’interprétation et à la décision. La graphique
comme la mathématique, est monosémique. Elle est différente du graphisme et du verbe qui
sont polysémique.

7. ARCHITECTURE DE L’INFORMATION :
 L’INVARIANT :
L’invariant ou thème centrale est le lien entre toutes les données du tableau. En effet il s’agit
d’un aspect du titre du mémoire ou du document, un mot clé. Il ne change pas et est identifié
à des degrés différencié dans tous les éléments étudiés. Il est identifié à travers des
composantes.
Les composantes sont des chorèmes : structures élémentaire de l’espace géographique qui
ont des attributs et qui s’intègre dans une échelle spatiale d’observation. La géographie prend
en compte plusieurs niveaux d’échelles souvent emboités. Le raisonnement multiscalaire est
indispensable pour la compréhension des phénomènes du niveau national au niveau locale.
L’échelle spatiale peut être un objet qui se singularise par des caractéristiques
(ordonnable, ordonné, quantifiable, nominale…) et qui s’intègre dans une échelle temporelle.

 LE TEMPS :
Le temps est une notion souvent corrélé aux faits géographiques. Il est représenté par des
dates, des rythmes, des cycles ou des pas de temps sur des relevés. Il prend en compte
l’évolution des phénomènes naturels ou anthropiques.
Le temps permet le classement des phénomènes ou objet en allant au-delà de la simple
identification d’ensembles spatiaux. Il intègre la vitesse des processus (changement d’état) et
se substitue souvent à la mesure de distance. Le temps est fondamental en géographie, il
permet de comprendre l’espace en percevant les dynamiques.
Comme le disait BAVOUX, l’intégration du temps autorise le passage de la photographie au
film, dans la pratique de la géographie il est aussi un vécu à la fois biologique et phycologique.
La géographie de l’espace s’identifie aux temps (occupation d’un site saisonnièrement,
production divers...). Le temps se retrouve surtout dans la cartographie, les courbes
graphiques, les modèles….

CONCLUSION :

Enfin, le traitement des données de l’invariant à l’information passe par différentes étapes du
tableau des données aux graphiques. Ce derniers est un moyen de communication qui rend

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visible l’information enfuit dans la donnée. Le graphique reste un outil qui restitue
l’information simplifié, mais pertinente dans sa dimension géographique.
La carte est confrontée à des limites dans sa mise à jour du fait de la mutation rapide des
paysages et dans le suivi des phénomènes dynamiques. Elle bute sur la diversité des
phénomènes qu’elle voudrait représenter. Mais une carte bien faite résulte toujours d’un
compromis entre rigueur scientifique et expression artistique. Plus que l’information, ce qui
intéresse la géographe c’est la compréhension et l’explication de l’espace c’est-à-dire des
structures et des rapports entre phénomènes spatiaux impliquant les humains et leur
environnement. La sémiologie y contribue déjà en s’intéressant aux deux extrémités de la
communication cartographique : la perception de l’image représentant un espace et la
congruence entre les variables visuels et les caractéristiques de l’objet représenté dans sa
réalité.

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