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DE L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE :
INTRODUCTION :
Les données ou l’information sont dites géographique lorsqu’elles se rapportent à un ou
plusieurs lieux de la surface terrestre. Elles sont localisées, repérés ou encore géocodés. Des
données à l’information, on note plusieurs paliers dont les modes d’acquisitions,
d’agrégations, de traitements. Dans ce cours nous mettrons plus l’accent sur la réduction de
la donnée vers une représentation simplifié et adapté de l’information géographique.
La carte est plus souvent considérée comme l’outil privilégié de la géographie (Steinberg,
1992), voir l’instrument fondamentale du géographe (Gabert ,1992).
Guermond (1988) disait que la carte est l’aboutissement du travail du géographe, sa manière
d’exposer son point de vue au public. Il s’agit d’un espace concret (feuille de papier, coordonné
X, Y) de modalité (campement), de l’objet étudié (zone pastorale). La carte différencie l’espace
(si dans le système de repérage) et fait voir une information en facilitant la rétention, la
compréhension, et la communication des observations du géographe selon un vocabulaire
adapté.
I. LA THEORIE DE L’INFORMATION :
L’information est du point de vue subjectif le plus courant le fait de connaitre ou de percevoir
un état de connaissance sur un objet, des faits…
Elle découle souvent d’un traitement de donnée qui met en exergue un savoir qui est au-delà
des sens. Elle est une relation entre deux éléments ou entre deux ensembles d’éléments.
La géographie, science qui cherche à comprendre l’environnement et le territoire s’exerce
grâce aux observations faites sur le terrain, aux mesures qui s’y prennent, et aux cartes qu’on
en tire son but avec la cartographie est de différencié l’espace et d’en regroupé les modalités.
L’intégration de la statistique et de l’image satellite dans l’informatique notamment à travers
les systèmes d’information géographique permet de générer des indicateurs et des cartes qui
fournissent l’information rechercher pour comprendre et transformé le territoire. Le
traitement, étape de recherche et d’adaptation précède la communication, stade de la
décision et de la diffusion.
Dans la théorie de l’information le tableau à double entré est de cas général le reste des autres
traitements que sont les diagrammes, les réseaux et les cartes sont des cas particuliers. La
carte peut se situer au début (problème, questionnement ou la fin communication ou résultats
de la théorie). Elle est en réalité localisée à toutes les échelles et n’est souvent pas un produit
fini.
2. LA DOCUMENTATION :
La documentation est recueillie souvent dans les bibliothèques universitaires aussi elle peut
être consulté dans les centres de documentations rattachées aux structures officielles ou de
recherche tel que celle nommé précédemment la documentation permet de situer l’état de la
question sur l’objet de recherche, de recueillir des statistiques…
L’ECHANTILLONAGE :
Il est rare qu’une enquête soit menée auprès de l’ensemble des individus composant une
population déterminée. L’échantillonnage consiste à sélectionnée les individus dans la
population cible. Nous pouvons identifier deux grandes familles, la méthode probabiliste ou
aléatoire, ici tous les individus ont la même chance d’être choisie et la méthode non
probabiliste dont le choix est raisonné.
La méthode probabiliste comprend un ensemble de sous méthodes que sont l’échantillon
aléatoire simple (tirage de manière aléatoire), l’échantillon systématique (tirage de manière
régulière) et l’échantillon stratifié où la population est découpée en strates homogène.
Concernant les méthodes empiriques ou non probabilistes, nous avons l’échantillon
convenance (choix des individus basé sur des critères politiques) l’échantillon « boule de
LE RECENSEMENT :
Parmi les sources de données démographiques le recensement occupe une des places les plus
importantes grâce à son caractère de dénombrement exhaustive et sa couverture complète
de toute la population. Les quatre opérations de recensement ont été réalisées au Sénégal par
l’Agence National de la Statistique et de la Démographie (A.N.S.D). Cette agence publie
régulièrement des rapports annuels sur la situation économique et sociale (régions et pays),
des publications économiques et financières des rapports d’enquêtes et d’études.
LE RELEVE DE TERRAIN :
Il existe plusieurs types de relevé de terrain. En biogéographie la placette d’inventaire sert à
l’observation et la collecte de données sur la végétation et la flore. Elle permet un suivie de la
végétation, la connaissance de sa composition, de sa dynamique…
Le système de positionnement global sert à la collecte de données (coordonnées) à la
navigation et par la localisation à indiquer une information. Il est utilisé dans la cartographie
notamment pour la délimitation de surface donnée, la localisation de site et le géo-
référencement d’image (prise de point de calage).
Les relevés sont utilisés par plusieurs discipline ou secteurs d’activités que sont la géographie,
l’agroforesterie, le tourisme…
LE RESEAU INTERNET :
Internet est un réseau mondial d’ordinateur reliés entre eux et qui permet à des milliers de
personnes d’être en liaison quand elles sont connectées. Plusieurs types de services sont
disponibles sur Internet. Ces services concernent l’accès à des bases de données, des
informations diverses, d’autres personnes connectées n’importe où dans le monde quel que
soit la distance. Ce réseau est né en 1969 et est devenu publique en 1983 essentiellement
pour relié entre elle des universités et des centres de recherches. Mais c’est l’arrivé du Web,
principes de navigation mis au point en 1990, ainsi que l’arrivé des ordinateurs personnels
dans les foyers qu’on a eu une démocratisation réelle du réseau.
Actuellement parmi les moteurs de recherche les plus sollicité nous avons : Google, Yahoo…
Certains sites présentent des informations de personne privée qu’il ne faut pas adopter sans
confrontation avec d’autres. Pour validé une information ou l’adopté nous devons nous
assurée de la nature du site (personnel, ou institutionnel), l’organisation du site notamment
avec des liens et des mises à jour régulières, sont but (informations ou publicités) et croisée
l’information avec les médias, d’autres articles, ouvrages….
Les variables quantitatives absolues présentent des attributs qui ont des quantités bien
définies que l’on peut additionner (nombres d’habitats d’une ville, quantité de maïs
produite…).
2. LE TABLEAU :
Le tableau sert à synthétiser les informations scientifiques et à les rendre facilement
assimilable par le lecteur. Il doit être aussi simple que possible. Il vaut mieux présenter deux
(02) ou (03) tableau plutôt qu’une seule surcharge de détails. Par ailleurs il faut éviter de
croiser plus de deux ou trois sous thèmes dans un tableau. La démarche consiste à recenser
les éléments utiles, à étudier les informations qui sont nécessaires, à les classer par familles
ayant des propriétés semblables et à les organiser sous une forme plus intelligible.
L’ordre de succession des lignes te des colonnes doit être judicieusement choisit. Il est
d’ailleurs conseillé de faire plusieurs tableaux en inversant la place des lignes et des colonnes
puis le comparé, la compréhension des tableaux ainsi obtenues. Le tableau est plus souvent
choisi pour les données non géo référencées et nombreuses. Il renferme des données
qualitatives et quantitatives. Les codes, les abréviations et symboles doivent être bien
expliquées dans une note. Chaque ligne et chaque colonne doit être libellées de façon concise
et simple.
L’existence de case vide dans un tableau rompe l’harmonie de ce dernier. A la place des cases
vides, il faudra mettre soit 0 (si la valeur correspondante est 0), soit nf (non fait), nd (non data)
une mention renvoyant à une note de bas de page ou de bas de tableau. Le tableau traduit
mieux une précision de l’information alors que les autres graphiques sauf la carte privilégient
le message.
3. LE GRAPHIQUE :
Il est figuré par des lignes et des dessins, dans un sens restrictif, il est compris sous ce registre
comme étant ce qui est communément appelé diagramme, histogramme ou courbes. Lors de
son élaboration, une attention particulière doit être accordée aux échelles, aux unités de
mesure et aux proportions. Tout mauvais choix dans la définition de ces paramètres (échelle,
unité, proportion) peut déformer le message que l’auteur veut transmettre. Les doubles
échelles et les changements d’unité dans la même figure doivent être évités.
Lorsque plusieurs variables sont représentées sur une même figure. Elles doivent être
clairement différenciées par des légendes ou des symboles.
4. LA CARTE :
La carte est une représentation graphique de données quantitative ou qualitative liée à des
entités géographiques provenant de diverses sources. Il s’agit d’un langage visuel et verbal qui
restitue l’espace géographique et permet de faire des rapports, des comparaisons…
Les objets géographiques (à quelques que ce soit) ont pour particularité d’être des objets
localisés. Ils doivent donc être caractérisés par leur localisation, leur forme, et leurs
dimensions. C’est là la partie géométrique de leurs descriptions qui permet leur
représentation cartographique.
5. LE MODELE :
Le modèle est un outil d’investigation pour la recherche et un moyen de communication
(MERENNE SCHOUMAKER). Il s’agit d’une représentation simplifié ou idéalisé du réel. Il sa base
sur un fondement théorique solide et une bonne connaissance de l’objet en énumérant
fidèlement ces caractères et ces propriétés. Le modèle simplifie, dégage l’essentielle de
l’accessoire, le permanent et le déterminant du contingent et pose le problème relatif
l’explication de ce qu’il observe. En géographie, le modèle chorématique (chorème : structure
élémentaire de l’espace géographique) représente la structure d’un espace déterminé, d’un
champ géographique. La modélisation graphique initiée par BRUNET à partir des années 80
démarque cartographie et model graphie. La modélisation graphique est un outil d’analyse
régionale d’après THERY (1988) et le modèle une représentation schématique de la réalité
élaborée en vue de l’expliquer ou encore de la comprendre et de la faire comprendre
(DURAND- DASTES).
En ce sens, le modèle se différencie de la carte, construction qui se fait et se défit que par
touche successive prend forme progressivement. Le modèle ne peut être réalisé si on n’a pas
LE GRAPHIQUE DE TRAITEMENT :
Ce type de graphique transcrit toutes les données considérées. Il permet de répondre à toutes
les questions pertinentes liées à la nature des données et pose des problèmes de
manipulation. Il permet de découvrir par et pour soi-même les informations contenues dans
un ensemble de données en reclassant, en transformant l’image graphique en fonction de sa
propre réflexion et de ces propres décisions. Cette organisation personnelle de l’image permet
d’orienté la recherche en fonction des questions que l’on se pose et de choisir les étapes que
l’on juge intéressantes. C’est un questionnement permanant, une remise en cause
permanente. Le traitement graphique est un outil de travail.
LE GRAPHIQUE DE COMMUNICATION :
Le but du graphique de communication est la perception rapide et éventuellement la
mémorisation de l’information d’ensemble. Il doit être simple pour autoriser les
superpositions. Cependant cette forme de représentation pose des problèmes de niveau de
simplification et de sélectivité. Ce graphique sert à stocker des connaissances (les Atlas), à
étudier un problème ou à transmettre le résultat d’un travail (d’inventaire, de traitement, de
communication…). La transcription n’utilise pas le signe. Elle n’utilise que la relation entre les
signes à travers des variations visuelles. Une construction graphique efficace donne une
réponse visuelle aux questions posées sur les relations qui existent entre les données
considérées. Les questions et les réponses se situent à des niveaux différents allant du global
au détail en passant par une série de niveau intermédiaire.
Le graphique sert plus à fonction d’utilité que d’illustration simple. Il n’est pas besoin de
légende pour percevoir un ordre (taille, valeur, grain). La légende ne sert qu’à verbaliser la
limite des paliers. Pour le cartographe la question consiste à élaborer et à fabriquer une carte
qui autorise cette compréhension par la simple consultation visuelle de son contenu. L’étude
combinée de la symbologie et de la schématique de la représentation du territoire s’appelle
la sémiologie cartographique laquelle repose sur six (6) variables visuelles et les deux (2)
dimensions du plan.
7. ARCHITECTURE DE L’INFORMATION :
L’INVARIANT :
L’invariant ou thème centrale est le lien entre toutes les données du tableau. En effet il s’agit
d’un aspect du titre du mémoire ou du document, un mot clé. Il ne change pas et est identifié
à des degrés différencié dans tous les éléments étudiés. Il est identifié à travers des
composantes.
Les composantes sont des chorèmes : structures élémentaire de l’espace géographique qui
ont des attributs et qui s’intègre dans une échelle spatiale d’observation. La géographie prend
en compte plusieurs niveaux d’échelles souvent emboités. Le raisonnement multiscalaire est
indispensable pour la compréhension des phénomènes du niveau national au niveau locale.
L’échelle spatiale peut être un objet qui se singularise par des caractéristiques
(ordonnable, ordonné, quantifiable, nominale…) et qui s’intègre dans une échelle temporelle.
LE TEMPS :
Le temps est une notion souvent corrélé aux faits géographiques. Il est représenté par des
dates, des rythmes, des cycles ou des pas de temps sur des relevés. Il prend en compte
l’évolution des phénomènes naturels ou anthropiques.
Le temps permet le classement des phénomènes ou objet en allant au-delà de la simple
identification d’ensembles spatiaux. Il intègre la vitesse des processus (changement d’état) et
se substitue souvent à la mesure de distance. Le temps est fondamental en géographie, il
permet de comprendre l’espace en percevant les dynamiques.
Comme le disait BAVOUX, l’intégration du temps autorise le passage de la photographie au
film, dans la pratique de la géographie il est aussi un vécu à la fois biologique et phycologique.
La géographie de l’espace s’identifie aux temps (occupation d’un site saisonnièrement,
production divers...). Le temps se retrouve surtout dans la cartographie, les courbes
graphiques, les modèles….
CONCLUSION :
Enfin, le traitement des données de l’invariant à l’information passe par différentes étapes du
tableau des données aux graphiques. Ce derniers est un moyen de communication qui rend