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Analyse des cations

Le plomb :

Le plomb est un élément chimique de la famille des cristallogènes, de symbole Pb et de numéro atomique 82.
Le plomb est connu depuis la haute antiquité. Étymologie du nom: vient du latin plumbum signifiant liquide
argenté.
Le plomb est un métal bleuté brillant, très mou, très malléable et ductile. Il ternit au contact de l'air humide. Il ne
réagit ni avec l'oxygène, ni avec l'eau. Il est attaqué par l'acide nitrique.
Ses composés sont toxiques par inhalation ou ingestion. Les effets sont cumulatifs.
On trouve du plomb principalement dans des minerais comme la galène et le sulfure de plomb (PbS). Le plomb
est utilisé pour les soudures, les batteries d'accumulateurs et pour se protéger des radiations.

Nombre atomique:82

Groupe:14

Période:6

Configuration électronique:[Xe] 4f14 5d10 6s2 6p2

Nombre d'oxydation:+2 +4

Électronégativité:1.8

Rayon atomique / pm:175

Masse atomique relatives:207.2 ± 0.1

Le plomb à l’état naturel

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L’argent :

L’argent ou argent métal est un élément chimique de symbole Ag — du latin Argentum — et de numéro atomique
47.
L’étymologie du nom: vient du latin argentum signifiant argent. L'argent est un métal argenté, malléable et
ductile. Il ne réagit ni avec l'eau, ni avec l'oxygène. Il réagit avec les composés soufrés pour former des sulfates.
On trouve l'argent dans des minerais appelés argentite (AgS), proustite (Ag3AsS3), pyrargyrite (Ag3SbS3). Les
alliages d'argent sont utilisés en joaillerie. Dans d'autres composés, il est utilisé en photographie. C'est un bon
conducteur. Il est assez cher.

Nombre atomique:47

Groupe:11

Période:5

Configuration électronique:[Kr] 4d10 5s1

Nombre d'oxydation:+1

Électronégativité:1.93

Rayon atomique / pm:144.5

Masse atomique relatives:107.8682 ± 0.0002

L’argent à l’état naturel

Partie pratique :

Nous allons essayez de distinguer entre les cations plomb (Pb+2) et l’argent (Ag+) en procédant à une série de test
de plusieurs agents chimiques.

On prend un tube remplie de (Pb+2) et on ajoute un peu d’un réactif énumère ci-dessus puis on répète la même
opération avec les autres réactifs, on note les résultats ainsi que la couleur des précipités.

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On refait la même opération en remplaçant le (Pb+2) par (Ag+).

A la fin on obtient les réactions mentionnées ci-dessus

Réactifs utilisés :

HCL : chlorure d’hydrogène


K2CO4 : chromate de potassium
KI: iodure de potassium
H2SO4 : acide sulfurique

Identification de Pb+2 :

Pb+2 + 2HCL → PbCl2 ↓ + 2H+ (précipité blanc)

Pb+2 + K2CO4 → PbCO4 ↓ + 2K+ (précipité jaune)

Pb+2 + 2KI → PbI2 ↓ + 2K+ (précipité jaune)

Pb+2 + H2SO4 → PbSO4 ↓ + 2H+ (précipité blanc)

Identification d’Ag+

Ag+ + HCL → AgCL ↓ + H+ (précipité blanc)

Ag+ ++ K2CO4 → AgCO4 ↓ + 2K+ (précipité rouge brique)

Ag+ + KI → AgI ↓ + K+ (précipité jaune pale)

HCl k2CrO4 KI H2SO4

Pb2+ Précipité blanc Précipité jaune Précipité Précipité


soluble dans l’eau jaune blanc

Ag+ Précipité blanc Précipité rouge brique Précipité


soluble dans NH3 jaune pale

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Apres la lecture des résultats on constate que le HCL et le KI donne presque la même couleur du précipité que ce
soit avec le (Pb+2) ou (Ag+) mais le K2CO4 donne une précipité de couleur jaune avec le (Pb+2) rouge brique avec
(Ag+)

Test :
Pour déterminer la nature d’une solution (X) soit Pb+2, soit Ag+ on a recours à des réactions chimiques.

On prend une quantité de la solution puis on ajoute un peu de chromate de potassium (K2CO4) si le résultat est
un précipité jaune alors la solution (X) est un Pb+, sinon si le précipité est rouge brique alors la solution (X) est
Ag+.

Le chlorure d’hydrogène et l’iodure de potassium servent aussi à déterminer si la solution (X) est le Pb+2 ou Ag+
mais étant donné que les couleurs des précipités respectifs sont de la même couleur (blanc, jaune) dans ce cas le
chromate de potassium est de loin le meilleur réactif qui puisse donner une réponse franche
Dans notre cas la solution (X) est le : Pb+

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Identifications du deuxième groupe des cations

Introduction :

La chimie analytique est la partie qui concerne l'analyse des produits, ainsi dire la reconnaissance et la
caractérisation de produits qu’on veut étudier.

L’analyse se compose de suffixe « lyse » qui signifie : décomposer, analyser, dissocier, diviser, séparer.

En effet, depuis la nuit des temps les alchimistes se sont rués de déterminer les éléments, d’un corps. Il a donc
fallu trouver des méthodes pour diviser les corps complexes, puis caractériser les corps élémentaires issus de
cette décomposition.

Jusqu'au début du XXe siècle, la chimie analytique consistait à faire réagir le produit inconnu avec des produits
connus pour déterminer sa nature. De nos jours, on utilise volontiers des méthodes faisant appel à la physique,
qui permettent de déterminer et de quantifier toute une gamme d'éléments en une seule opération.

Il existe deux types d’analyse

L'analyse qualitative permet de déterminer la nature des éléments chimiques présents dans un composé, et
l'analyse quantitative a pour but de doser un ou plusieurs de ses constituants.

Le principe :

Il existe cinq groupes de cations selon leurs propriétés chimiques et chacun possède un réactif propre et commun
utilisé pour la séparation des solutions selon un ordre chronologique précis pour éviter que certains composants
se précipitent avec les réactifs d’un autre groupe ce qui rend l’identification difficile des éléments.
Apres séparation des groupes on les vérifie un par un en procédant par une série de test à l’aide de réactifs
adéquats.

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But :
Le deuxième groupe comporte les cations dont les sulfures qi sont insolubles en solution
Acide le réactif peut être n’importe quelle substance qui produit des ions S-2 en solution.

La concentration du S-2 est très élevée ; tel le Cd+2 et le Sn+2 qui possèdent des sulfures relativement solubles
peuvent ne pas précipiter.

La réaction doit être faite dans un enivrement dont le ph avoisinant le 0.5 si nécessaire, la solution doit être
acidifié par l' HNO3. Les cations du deuxième groupe sont : Cd2+, Bi3+, Cu2+, Sn2+.

Partie théorique :

Le cuivre

(Cu) : N°29 11ème groupe, 4ème période, bloc d

Le cuivre est, avec l'or, le premier métal à avoir été utilisé par l'homme parce qu'il se retrouve parfois sous une
forme native. Des objets en cuivre datant de 8700 avant J.-C. ont été trouvés au Moyen-Orient.

Un métal de (orange cuivré, métallique ) couleur rougeâtre ou rouge lorsqu'une plaque de ce métal est bien
décapée, le cuivre possède une excellente conductivité thermique et électrique. À titre comparatif, l'argent est le
seul métal pur présentant une meilleure conductivité électrique à température ambiante.

La couleur du cuivre le différencie de celles généralement grises et à fort reflet métallique des autres métaux.

-masse atomique : 63.546 u


-masse volumique : 8920 kg/m3
-rayon atomique : 135-145 pm
-état : solide
-température de fusion /ébullition : 1084,64°C / 2562,9 °C
-configuration électronique : [Ar] 3d10 4s1
-densité : 8,93
-clivage : absent
-fracture : écailleuse
-couleur : rouge métallisé
-éclat : métallique
-fluorescence : aucune cuivre à l’état naturel
-classe : élément
-système cristallin : cubique à face centrée
-état d’oxydation : 2, 1

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Le cuivre est rarement utilisé pur, sauf pour les conducteurs électriques et dans le cas où l'on souhaite une grande
conductivité thermique. Le cuivre pur est très ductile (élongation à la rupture élevée).

Le cuivre est couramment utilisé en laboratoire comme cible dans les tubes à rayons X pour la diffraction sur
poudres. Pièces mécaniques : le cuivre pur ou légèrement allié présente des propriétés mécaniques satisfaisantes
mais il n'est généralement pas utilisé en raison de sa densité élevée (comparé au magnésium et à l'aluminium ou
même au fer), sa rareté et son coût d'élaboration (et donc d'achat) limite fortement son utilisation. Actuellement,
la présence de cuivre dans certains alliages est plus pour son caractère semi-noble que mécanique pur.

En 2004, la production mondiale de cuivre est de 16,015 millions de tonnes.

Les principaux producteurs sont le Chili (37,3 %), les États-Unis (8 %, dont 62 % en Arizona), le Pérou (7,1 %)
et l'Indonésie (5,7 %).

En Europe, le principal producteur est la Pologne avec 585 000 tonnes/an.

En avril 2006, le cours du cuivre est à environ 6300 euros/tonne, en forte hausse par rapport à 2005, due
principalement à une forte demande asiatique. Sur les 8 premiers mois de l'année 2006, la hausse s'est montée à
69 %.

Le premier consommateur de cuivre est la Chine, qui absorbe 22 % de la production mondiale (3 Mt).

La production mondiale de cuivre secondaire à partir du recyclage s'est élevée à 2 Mt en 2005, soit 13 % de la
production totale de ce métal.

Le CIPEC était un cartel qui a fonctionné entre 1967 et 1988.

Le cadmium

(Cd) : N°48 12ème groupe, 5ème période, bloc d (anciennement appelé Carbonate de Zinc)

Le cadmium a été découvert en 1808 par Magnus Martin af Pontin mais c’est qu’en 1817 que Friedrich
Stromeyer pu le préparer. Son nom vient du grec kadmeia, ville de Grèce ou l'on extrayait un minerai que l'on
appelait cadmie.
Le cadmium est un métal bleuté, mou et malléable. Il ternit au contact de l'air. Il réagit avec les acides et les
bases. Lors de l'ébullition du cadmium il se dégage des vapeurs jaunes qui sont toxiques. Le cadmium peut être
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dangereux pour la santé, par exemple être la cause de problèmes rénaux et de pression sanguine élevée. Le
cadmium est un sous produit du raffinage du zinc. Le cadmium est principalement utilisé pour revêtement
électrolytique de l'acier, afin de le protéger de la corrosion. On s'en sert dans les batteries nickel-cadmium. La
capacité du cadmium à absorber les neutrons, explique son utilisation dans l'industrie nucléaire. Ses composés
sont employés comme pigment de peinture et dans une grande variété de couleurs intenses.

-masse atomique : 112.411 u


-masse volumique : 8650 kg/m3
-rayon atomique : 155-161 pm
-état : solide
-température de fusion /ébullition : 321.1°C / 766.9 °C
-configuration électronique : [Kr] 4d10 5s2
-couleur: gris argenté métallique
-classe : élément
-système cristallin : hexagonale
-état d’oxydation : 2
Cadmium à l’état naturel
Le cadmium a plusieurs usages notamment dans la production des écrans de télévision, les barres de contrôle des
réacteurs nucléaires, etc.
Il fait partie de la composition de nombreux alliages à bas points de fusion (domaine de soudure, brasure) ainsi
que des piles rechargeables.

Mais ses principales utilisations sont celles de ses composés qui concernent les revêtements anticorrosion
(appliqué en couche mince sur l'acier par cadmiage, le cadmium protège contre la corrosion, en particulier saline)
ou encore la fabrication de pigments de couleurs (jaune et rouge).

Accumulateurs électriques (« piles » rechargeables)

Pigments à base de sulfure de cadmium.


Cadmiage : le cadmium est inaltérable à l'air et a un bon comportement en milieu marin.
Le cadmiage est effectué par électrolyse.
Utilisé, en particulier pour protéger les rivets d'assemblage en aéronautique.

En combinaison avec de l'or, il fait partie de la famille des métaux "intelligents" et sert donc à fabriquer des
lunettes incassables, des tuyaux dans les centrales nucléaires.

Le mercure

(Hg) : N°80 12ème groupe, 6ème période, bloc d

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C'est un métal toxique notamment sous forme organométallique (méthylmercure et diméthylmercure) de couleur
argent brillant dont la particularité est de se présenter sous forme liquide ou gazeuse (vapeur) à température
ambiante.
Son symbole Hg provient du latin, lui-même emprunté au grec, hydrargyrum qui signifie « argent liquide ».
C'est un neurotoxique et un puissant reprotoxique, qui est source d'une maladie dite Hydrargisme et est aussi
soupçonné d'être une des causes de la maladie d'Alzheimer

-masse atomique : 200.59 u


-masse volumique : 13579.04 kg/m3
-rayon atomique : 150-171 pm
-état : liquide
-température de fusion /ébullition : -38.8°C / 356.7 °C
-configuration électronique : [Xe] 4f14 5d10 6s2
-couleur : argenté blanc
-classe : élément
-système cristallin : rhomboédrique
-état d’oxydation : 2, 1
Mercure à
l’état naturel

Mode opératoire :

Pour effectuer ces séries de test on a recours à des tubes d’essais et des réactifs suivants :
Cu+2, Cd+2, Hg+, NaOH/KOH, Zn+2, KI, CuSO4, NH4OH.
On prend une petite quantité de chaque cation (Cu+2, Cd+2, Hg+) et on ajoute un réactif puis on note la couleur du
précipité.

Réactif

Tube à essai

Cation

Partie pratique :

Détermination du cation CU+2 :

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Dans un tube d’essai on ajoute aux ions Cu+2 une base forte NaOH pour avoir un Cu(OH)2 un précipité de couleur
bleu clair puis on le porte à ébullition pour avoir un précipité de couleur noir

Cu+2 + NaOH CuO ↓ +

Source de chaleur

Cu+2 + Zn Cu + Zn+2

Les réactions sont les suivantes :

Cu+2 + 2NaOH → Cu(OH)2 ↓ + 2Na+ (précipité bleu clair)

ébullition
Cu(OH)2 CuO ↓ + H2O (précipité noir)

Cu+2 + Zn → Cu ↓ + Zn+2 (précipité bleu clair) (un milieu acide)

Détermination du cation Cd+2 :

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Dans un tube d’essai on ajoute aux ions Cd+2 une base forte NaOH pour avoir Cd(OH) 2 un précipité blanc puis on
rajoute de l’ammoniaque (NH4OH) pour obtenir une solution incolore.

Cd+2 + NaOH Cd(OH)2 +2Na+ [Cd(NH3)4]+2 + 2OH-

Les réactions sont les suivantes :

Cd+2 + NaOH → Cd(OH)2 ↓ +2Na+ (précipité blanc)

Cd(OH)2 ↓ + 4 NH4OH → [Cd(NH3)4]+2 ↓ + 2OH- + 4H2O (précipité incolore)

Détermination de l’Hg+ :

Dans un tube d’essai on ajoute aux ions Hg+2 une base forte NaOH pour avoir Hg(OH)2 un précipité de couleur
jaune.

Dans un tube d’essai on ajoute aux ions Hg+2 iodure de potassium KI pour avoir HgI2 un précipité de couleur
rouge, puis on récidive l’opération pour qu’à la fin on obtient un précipité incolore

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Hg+2 + NaOH Hg(OH)2 ↓+ 2Na+ Hg+2 + KI HgI2 + 2K+

Les réactions sont les suivantes

Hg+2 + NaOH → Hg(OH)2 ↓+ 2Na+ (précipité jaune)

Hg+2 + KI → HgI2 ↓+ 2K+ (précipité rouge)

Hg+2 + KI → HgI2 ↓+ 2K+ (précipité incolore)

Test :

Déterminer la nature de la solution (X)

On a une solution (X) qu’on essaie de déterminer sa nature en procédant à des réactions chimique connues.
On met un peu de la solution (X) dans un tube d’essai puis on rajoute une base forte puis on constate la couleur
du précipité

Solution (X) + NaOH → précipité jaune

Donc la solution (X) est du Hg+2


Hg+2 + 2NaOH → Hg(OH)2 ↓+ 2Na+

Conclusion :

Cette série de test chimique nous a permis de concevoir une idée sur les réactions des cations Cu, Cd et Hg
avec différents réactifs, ainsi elle nous à permis d’étudier la solubilité de leur précipités formés dans
différents solvants.

Dans le deuxième groupe des cations on constate qu’avec le même réactif les précipités de chaque cation change
de couleur et ça selon leur caractéristiques chimio-physique.

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Identifications des cations groupe3 :

Introduction

Chimie des solutions :


Ce domaine étudie les propriétés particulières d'une substance lorsqu'elle est dissoute dans une
autre substance.
En particulier, la chimie des solutions étudie la solubilité des composés en fonction de la nature
chimique du soluté et du solvant.
Ce domaine comprend également l'étude de la conductibilité électrique et des propriétés
intrinsèques des solutions d'électrolytes (température d'ébullition, de fusion, pression de vapeur
et pression osmotique), les électrolytes étant des composés qui se dissocient en ions lorsqu'ils
sont dissous dans un solvant polaire comme l'eau.
Une solution d’électrolyte difficilement soluble devient saturée , le produit des concentrations
des ions sera égale à une valeur constante , et qui est le produit de solubilité Ks.
Le facteur le plus dominant et le plus important est la valeur du pH de la solution.

Précipitation :

La précipitation est en physique et en chimie, est le processus ou phénomène de formation d'une


seconde phase visible ou d'un autre état de la matière, dans une première phase. Par exemple,
lorsque l'air contenant de la vapeur d'eau est refroidi sous son point de condensation, il se forme
un précipité d'eau liquide dans la phase gazeuse. Ce précipité peut adopter la forme finale de
brouillard, de pluie ou de condensât.
Si la solution est sursaturée en un constituant solide, ce composé tend à former des germes
cristallins, puis à cristalliser ou à précipiter spontanément. Il peut se déposer par sédimentation ou
être séparé de la phase liquide par filtration ou par centrifugation. Le précipité d'une phase solide
peut également se trouver dans une seconde phase solide, comme c'est le cas pour les alliages
métalliques : le précipité augmente considérablement la dureté et la résistance du métal à la
traction.
Le précipité déposé est du au composé qui précipite par action d’un réactif lors de l’analyse. Il doit avoir une
faible solubilité. Par contre , il est très important que ce précipité se transforme facilement en précipité
pondéral .
Et la précipité pondéral due corps qui soumis à la pesée afin d’acquérir le résultat final lors de
l’analyse. cela exige la correspondance complète de ce composé et sa formule chimique ; et
aussi la stabilité chimique suffisante .
La précipitation est déterminée par la valeur de produit de solubilité du précipité, cet effet fait
endurer des changements tels que :

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Influence de la température :

Température est une grandeur physique qui mesure le degré de chaleur d'un corps ou d'un milieu.
Les termes température et chaleur désignent deux notions distinctes : la température est une
propriété thermodynamique du corps et mesure l'agitation microscopique de la matière; la chaleur
est une forme d'énergie qui peut être échangée entre deux corps. On peut mesurer la
température d'un corps en observant le changement de l'une de ses propriétés spécifiques, telle
la résistivité électrique. Ainsi, le thermomètre à mercure mesure la dilatation d'une colonne de
mercure dans un capillaire en verre, la variation de la longueur de la colonne étant reliée à la
température.. Et donc la solubilité du précipité varie avec la température et cela est due à
l’effet thermique .

Principe :

L’analyse qualitative inorganique classique est une méthode d’analyse chimique par voie humide
et non-instrumentale qui recherche la composition élémentaire de composés inorganiques. Avec le
développement de l'analyse instrumentale, l'analyse qualitative inorganique a perdu sa valeur
pratique mais reste un outil didactique important.

Elle est basée sur la détection d’ions en solution aqueuse.

La solution est traitée avec divers réactifs pour observer des réactions caractéristiques des ions, ces réactions
produisent un changement de couleur, la formation d’un solide ou d’autres changements visibles.

But :
Basé sur leurs propriétés chimiques, les cations sont, en général, divisés en cinq groupes. Chaque
groupe a un réactif commun qui est utilisé pour le séparer de la solution. La séparation doit être
faite dans l’ordre des groupes parce que certains composants d'un groupe peuvent aussi
précipiter avec les réactifs du groupe suivant et ainsi rendre difficile l’identification des éléments.
Après séparation du groupe, la présence de chaque élément est vérifiée en exécutant des
réactions spécifiques.
Le troisième groupe comprend les ions métaux tels que le zinc, chrome, fer, manganèse,
aluminium, nickel et bien d’autres.
Ces cations se distinguent de ceux du premier et du deuxième groupe en ce que leurs
sulfures sont pratiquement insolubles dans l’eau , mais se dissocie dans les acides dilués
ou sont décomposés par l’eau avec formation d’hydroxydes solubles dans les acides .

Leur solubilité dans les acides , les sulfures des cations du 3éme groupe ne peuvent
précipiter par action du sulfure d’hydrogène en solution acide . En solution neutre , H 2S ou
bien ne précipite pas les sulfures des cations du troisième groupe ou bien les précipite
incomplètement .

Partie théorique :
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Le zinc:
(Cu) : N°30 12ème groupe, 4ème période, bloc d
Le zinc est connu depuis l'antiquité.
C’est l'alchimiste Paracelse qui lui donne ce nom, dérivé du mot Zinke en ancien allemand qui
signifie « pointe acérée » ou « dent », lié à l'apparence du zinc refroidi dans un récipient de coulée
(effet dû à la formation de dendrites).
Un métal ductile, bleu-gris. Il réagit avec les bases et les acides. Il ternit au contact de l'air. On
trouve du zinc dans les minerais de zinc: la blende ou sphalérite (ZnS), la calamine, la franklinite,
la smithsonite (ZnCO3), la willémite et la zincite (ZnO). Le zinc est utilisé pour recouvrir le fer
d'une couche le protégeant de la rouille dans le domaine de la galvanisation.
Environ 90 % du zinc est utilisé pour la galvanisation du fer. Il est utilisé dans les piles (borne-).
On s'en sert dans des alliages comme le laiton, le bronze.
Les composés du zinc sont employés, entre autres pour des peintures, des cosmétiques, des
plastiques, des dispositifs électroniques.
-masse atomique : 65.38 u
-masse volumique : 7140 kg/m3
-rayon atomique : 135 pm
-état : solide
-température de fusion /ébullition : 419,5°C / 906,9 °C
-Configuration électronique:[Ar] 3d10 4s2
-couleur : gris-bleuté
-éclat : métallique
-fluorescence : aucune
-classe : élément zinc
-système cristallin : hexagonale
-état d’oxydation : 2

Le manganèse:
(Mn) N°25 7ème groupe, 4ème période, bloc d
Le manganèse est un métal de transition gris-blanc qui ressemble au fer.
C'est un métal dur et fragile, il fond sans difficulté, mais il est facilement oxydé.
Le manganèse n'est ferromagnétique qu'après un traitement spécifique.
Le métal et ses ions les plus communs sont paramagnétiques.
Son nom est dérivé de Magnesia, une province de la Grèce de Thessalie, dont dérive également le
mot grec pour aimant, magnes.
Le mot manganèse est l'abréviation de manganesium, l'ancien nom pour l'élément.
Ce nom découle des propriétés magnétiques de la pyrolusite, un minéral qui était déjà connu dans
l'antiquité ; les égyptiens et les romains l’utilisaient pour la peinture.
Le chimiste Johann Rodolph Glauber fut le premier qui a réussit à produire le permanganate.
Puis ce fut le tour du chimiste suédois Carl Wilhelm Scheele qui le reconnu pour la première fois en
tant qu’élément à l’aide de son collègue John Gottlieb Gahn.

Son usage principal est la préparation des alliages tels l’acier, l’aluminium, le bronze et bien
d’autres dans le but d’augmenter leur dureté.
Il est utilisé aussi dans la production des piles, engrais ainsi que
la coloration des verres.
L’inhalation d’aérosols à base de manganèse est très nocive
pour la santé.

-masse atomique : 54. 94 u


-masse volumique : 7470 kg/m3

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-rayon atomique : 140 pm
-état : solide
-température de fusion /ébullition : 1243,9°C / 1961,9 °C
-configuration électronique:[Ar] 3d5 4s2
-couleur : blanc-argenté
-éclat : métallique
-fluorescence : aucune
-classe : élément
-système cristallin : cubique A12
-état d’oxydation : 7, 6, 4, 2, 3

Manganèse naturel

Le chrome:
(Cr) : N°24 6ème groupe, 4ème période, bloc d
Son nom vient du grec chroma qui signifie couleur parce que ses composés sont diversement
colorés.
C’est en 1761 qu’un certain John Gottlieb Gahn trouva un minerai rouge-orangeâtes dans les
hauteurs de l’Oural (chaine de montagnes sises en Russie), il lui donna le nom de plomb-rouge et
fut établi être du chromate de plomb (PbCrO 4). Mais c’est en 1797 que Nicholas Lois Vauquelin qui
reçu quelques échantillons et fut capable de produire l’oxyde de chrome (CrO 3) en ajoutant un
acide chlorhydrique.
Le chrome est un métal de transition, un métal dur d’une couleur pareil à l’acier (argenté).
Son usage est divers :
Améliorer la résistance à la corrosion, et rajouter un fini brillant.
Tient un rôle de catalyseur dans certaines réactions.
Colorer le ver d’une teinte verte.
Utilisé dans le tannage des peaux.
Les divers alliages de fer-nickel-chrome constituent une très grande variété de métaux de la
nouvelle technologie.

-masse atomique : 51.96 u


-masse volumique : 7140 kg/m3
-rayon atomique : 140 pm
-état : solide
-température de fusion /ébullition : 1856,9°C / 2671,9 °C
-configuration électronique : [Ar] 3d5 4s1
-couleur : blanc-argenté
-éclat : métallique
-fluorescence : aucune
-classe : élément
-système cristallin : cubique centré

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-état d’oxydation : 6, 3, 2(4,5 sont extrêmement rares)

C hrome

Mode opératoire :
On traite le zinc, le manganèse et le chrome à l’aide de réactifs.
On prend chaque cation appart et on ajoute un des réactifs et selon la méthode :
-on ajoute le réactif et on constate le précipité.
-on porte à ébullition et on constate le précipité.
-on ajoute le réactif puis on porte à ébullition et on constate le précipité.

Apres que le travail soit terminé, on note les couleurs des précipites selon les réactions détaillées
dans le partie pratique ci-dessous :

Partie pratique :

Zn :
Zn2+ + 2NaOH → Zn(OH)2 ↓+ 2Na+ (précipité blanc)
En excès d’ébullition → ZnO2 -2 ↓ (précipité blanc)
Zn+2 + 2NH4OH → Zn(OH)2 ↓ + 2NH4+ (précipité blanc)

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NH4Cl en excès → [Zn (NH3)6] +2 ↓ (précipité incolore (ion))
Zn2+ + CH3COONa → réaction nulle (solution incolore (ion))*
Zn2+ + Na2HPO4 → Zn3(PO4)2 ↓ + 2Na+ (précipité blanc)

Mn :
Mn 2+ + 2NaOH → Mn(OH) 2 + 2Na+ (précipité blanc qui brunit)
En excès d’ébullition → Mn(OH)2 (précipité brun)
Mn 2+ + NH4OH → Mn(OH)2 + 2NH4+ (précipité blanc qui brunit)
NH4Cl en excès → réaction nulle (précipité blanc qui brunit)
Mn2+ + CH3COONa → réaction nulle (solution incolore (ion))*
Mn2+ + Na2HPO4 → Mn3(PO4)2 ↓+ 2Na+ (précipité blanc)

Cr :
Cr 3+ + 3NaOH → Cr(OH) 3 ↓+ 3Na+ (précipité gris vert)
En excès d’ébullition → Cr(OH) 3 ↓ (précipité vert)
Cr3+ + NH4OH → Cr(OH)3 ↓+ 2NH4+ (précipité gris vert)
NH4Cl en excès → réaction nulle (précipité gris vert)
Cr3+ + CH3COONa → réaction nulle (solution bleu-verdâtre (ion))*
Cr3+ + Na2HPO4 → Cr(PO4)2 ↓ + 3Na+ (précipité vert)

* : Dans le cas de l’ajout du CH3COONa, la couleur de la solution est celle de l’élément testé lui-
même.
On obtient une solution incolore pour le Zn et Mn et une solution bleu-verdâtre pour le chrome du
à sa propre couleur.

Tableau des réactions :

Réactifs Zn+2 Mn+2 Cr+3


NaOH ↓ blanc ↓blanc qui ↓gris vert
brunit
Ebullition ↓ blanc ↓brun ↓vert
NH4OH ↓ blanc ↓blanc qui ↓gris vert
brunit

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NH4Cl en ↓incolore ↓blanc qui ↓ gris vert
excès (ion) brunit
CH3COONa + Pas de Pas de Pas de
ébullition réaction réaction réaction
↓incolore ↓incolore ↓bleu
(ion) (ion) verdâtre (ion)
Na2HPO4 ↓ blanc ↓blanc ↓vert

Conclusion :

Grace à ses séries de test, on a pu déterminer les références des cations du troisième groupe.
On pu ainsi déduire les réactifs spécifiques de chaque cation.
On constate qu’il n’existe aucun réactif en commun pour les cations du troisième groupe.
À l’exception du CH3COONa qui ne réagie pas avec les cations et donne une solution dont la
couleur demeure celle des éléments à tester.

Identifications des cations group 3 (suite) :

Introduction

19
Chimie des solutions :

Ce domaine étudie les propriétés particulières d'une substance lorsqu'elle est dissoute dans une autre substance.
En particulier, la chimie des solutions étudie la solubilité des composés en fonction de la nature chimique du
soluté et du solvant.
Ce domaine comprend également l'étude de la conductibilité électrique et des propriétés intrinsèques des
solutions d'électrolytes (température d'ébullition, de fusion, pression de vapeur et pression osmotique), les
électrolytes étant des composés qui se dissocient en ions lorsqu'ils sont dissous dans un solvant polaire comme
l'eau.
Une solution d’électrolyte difficilement soluble devient saturée , le produit des concentrations des ions
sera égale à une valeur constante , et qui est le produit de solubilité Ks.
Le facteur le plus dominant et le plus important est la valeur du pH de la solution.

Précipitation :

La précipitation est en physique et en chimie, est le processus ou phénomène de formation d'une seconde phase
visible ou d'un autre état de la matière, dans une première phase. Par exemple, lorsque l'air contenant de la vapeur
d'eau est refroidi sous son point de condensation, il se forme un précipité d'eau liquide dans la phase gazeuse. Ce
précipité peut adopter la forme finale de brouillard, de pluie ou de condensât.
Si la solution est sursaturée en un constituant solide, ce composé tend à former des germes cristallins, puis à
cristalliser ou à précipiter spontanément. Il peut se déposer par sédimentation ou être séparé de la phase liquide
par filtration ou par centrifugation. Le précipité d'une phase solide peut également se trouver dans une seconde
phase solide, comme c'est le cas pour les alliages métalliques : le précipité augmente considérablement la dureté
et la résistance du métal à la traction.
Le précipité déposé est du au composé qui précipite par action d’un réactif lors de l’analyse. Il doit avoir
une faible solubilité. Par contre , il est très important que ce précipité se transforme facilement en précipité
pondéral .
Et la précipité pondéral due corps qui soumis à la pesée afin d’acquérir le résultat final lors de l’analyse.
cela exige la correspondance complète de ce composé et sa formule chimique ; et aussi la stabilité
chimique suffisante .
La précipitation est déterminée par la valeur de produit de solubilité du précipité, cet effet fait endurer des
changements tels que :

Influence de la température :

Température est une grandeur physique qui mesure le degré de chaleur d'un corps ou d'un milieu.
Les termes température et chaleur désignent deux notions distinctes : la température est une propriété
thermodynamique du corps et mesure l'agitation microscopique de la matière; la chaleur est une forme d'énergie
qui peut être échangée entre deux corps. On peut mesurer la température d'un corps en observant le changement
de l'une de ses propriétés spécifiques, telle la résistivité électrique. Ainsi, le thermomètre à mercure mesure la
dilatation d'une colonne de mercure dans un capillaire en verre, la variation de la longueur de la colonne étant
reliée à la température.. Et donc la solubilité du précipité varie avec la température et cela est due à l’effet
thermique .

Principe :

L’analyse qualitative inorganique classique est une méthode d’analyse chimique par voie humide et non-
instrumentale qui recherche la composition élémentaire de composés inorganiques. Avec le développement de
l'analyse instrumentale, l'analyse qualitative inorganique a perdu sa valeur pratique mais reste un outil didactique
important.

Elle est basée sur la détection d’ions en solution aqueuse.

20
La solution est traitée avec divers réactifs pour observer des réactions caractéristiques des ions, ces réactions
produisent un changement de couleur, la formation d’un solide ou d’autres changements visibles.

But :

Basé sur leurs propriétés chimiques, les cations sont, en général, divisés en cinq groupes. Chaque groupe a un
réactif commun qui est utilisé pour le séparer de la solution. La séparation doit être faite dans l’ordre des groupes
parce que certains composants d'un groupe peuvent aussi précipiter avec les réactifs du groupe suivant et ainsi
rendre difficile l’identification des éléments. Après séparation du groupe, la présence de chaque élément est
vérifiée en exécutant des réactions spécifiques.
Le troisième groupe comprend les ions métaux tels que le zinc, chrome, fer, manganèse, aluminium, nickel et
bien d’autres.
Ces cations se distinguent de ceux du premier et du deuxième groupe en ce que leurs sulfures sont
pratiquement insolubles dans l’eau , mais se dissocie dans les acides dilués ou sont décomposés par l’eau
avec formation d’hydroxydes solubles dans les acides .

Leur solubilité dans les acides , les sulfures des cations du 3éme groupe ne peuvent précipiter par action
du sulfure d’hydrogène en solution acide . En solution neutre , H2S ou bien ne précipite pas les sulfures
des cations du troisième groupe ou bien les précipite incomplètement .

Partie théorique :

Le fer:
(Fe) : N°26 8ème groupe, 4ème période, bloc d

Le fer est connu depuis l'antiquité, il est utilisé depuis l’âge de pierre ainsi que l’âge de bronze.
Un métal de transition, ferromagnétique, malléable de nature se durcie d’avantage à l’aide d’adjonction de
faibles impuretés.
L’acier - un des métaux les plus durs qui existe - n’est d’autre que l’alliage de fer et d’autres éléments
métalliques ou le carbone.
Le fer 56 est un nucléide stable et lourd issu de la combustion de silicium.
Le fer possède plusieurs formes allotropiques ; il change de forme suivant la température auquel il y est exposé :
- A température normale il est cubique cristallin de structure cubique centré.
- A 912 °C il devient cubique à faces centrées (fer Y)
- A 1394 °C il redevient cubique centré (fer δ)
- A 1535°C il fond
21
Le fer,combiné à l'oxygène, forme trois oxydes :

- FeO (oxyde ferreux).

- Fe2O3 (oxyde ferrique).

- Fe3O4 (oxyde magnétique).

A l'air libre en présence d'humidité, il se corrode en formant de la rouille Fe2O3.

La rouille étant un matériau poreux, la réaction d'oxydation peut se propager jusqu'au cœur du métal

En solution, il présente deux valences principales :

- Fe2+ (le fer ferreux) qui présente une faible couleur verte ;
- Fe3+ (le fer ferrique) qui possède une couleur rouille caractéristique.
Ce dernier peut être réduit par du cuivre métallique, par exemple, réaction à l'origine du procédé de gravure des
circuits imprimés par le trichlorure de fer, FeCl3.

-masse atomique : 55,845 u


-masse volumique : 7,874 g/cm3
-rayon atomique : 140 pm
-état : solide ferromagnétique
-température de fusion /ébullition :1538 °C /2861 °C
-configuration électronique:[Ar] 3d6 4s2
-couleur : blanc argenté avec des nuances gris
-éclat : métallique
-oxyde : amphotère
-classe : élément
-système cristallin : cubique centré
-état d’oxydation : +2, +3, +4, +6

Le cobalt :
(Co) N°27 9ème groupe, 4ème période, bloc d

Depuis le 19ieme siècles le cobalt (kobold) était connu pour la colorisation du verre.
En 1735 le chimiste suédois Georg Brandt entrât de ce minerai un semi-métal qui le nomma cobalt.
Il est utilisé dans plusieurs domaines :
- dans les alliages tels que les super-alliages, alliages résistants à la corrosion.
- carbures.
- alliage prothèse dentaire.
- alliage pour outils de coupe
- comme catalyseur dans les réactions chimique ou industrie pétrolières.
- fabrications de piles.

22
A dose infime, c’est un oligoélément (sa présence est indispensable pour le bon fonctionnement d’un
métabolisme), mais il est aussi toxique dans le bon sens ou il est utilisé en médecine comme aiguilles pour tuer
les cellules cancéreuses.
Il est radioactif.
Son exposition prolongée chez l’homme peut causer des infections pulmonaires (asthme, pneumonie) et des
anomalies fœtales chez les femmes enceintes.

-masse atomique : 58,933 u


-masse volumique : 8,9 g/cm3
-rayon atomique : 135 pm
-état : solide ferromagnétique
-température de fusion /ébullition : °C / °C
-configuration électronique:[Ar] 3d7 4s2
-couleur : blanc-argenté
-oxyde : amphotère
-classe : élément
-système cristallin : hexagonale
-état d’oxydation : +1, +2, +3 ; +4

Le nickel :
(Ni) : N°28 10ème groupe, 4ème période, bloc d

Usage du nickel remonte aux temps anciens par les anciennes civilisations antérieures à notre ère et fut souvent
confondu avec l’argent.
C’est un métal ductile résistant à l’oxydation et à la corrosion et son minerai la niccolite sert à colorer aussi le
verre.
C’est en 1751 que le baron Axel Frederik Cronstedt essaya d’extraire du cuivre le « cuivre du diable » et il obtint
à sa place le nickel.
La première pièce de monnaie en nickel pur date de 1881 en suisse.
Le nickel a fait la fortune de la Nouvelle-Calédonie dont la production 30% des réserves mondiales découverte
par l’ingénieur Jules Garnier en 1864.
L’exposition au nickel peut causer des complications pulmonaires.
Le nickel entre dans la production de certaines compositions d’alliages métalliques et aciers inoxydables.
Les sels de nickel sont utilisés dans des industries comme l’électronique, catalyse et galvanoplastie.

23
-masse atomique : 58,69 u
-masse volumique : 8,9 g/cm3
-rayon atomique : 135 pm
-état : solide ferromagnétique
-température de fusion /ébullition : 1455°C / 2913 °C
-configuration électronique:[Ar] 3d5 4s2
-couleur : blanc-argenté
-oxyde: faiblement basique
-classe : métaux de transition
-système cristallin : cubique face centré
-état d’oxydation : 2,3

Mode opératoire :

On traite le fer, le cobalt et nickel à l’aide de réactifs.


On prend chaque cation appart et on ajoute un des réactifs et selon la méthode :
-on ajoute le réactif et on constate le précipité.
-on porte à ébullition et on constate le précipité.

Apres que le travail soit terminé, on note les couleurs des précipites selon les réactions détaillées dans le partie
pratique ci-dessous :

Partie pratique :

Fe :
Fe+2 + 2NH4OH → Fe(OH)2 ↓ + 2NH4+ (précipité brun)
NH4Cl en excès → réaction nulle
3Fe2+ + 2Na2HPO4 → Fe3(PO4)2 ↓ + 2Na+ + 2H+ (précipité blanc)

Co :
Co 2+ + 2NH4OH → CO(OH)2 + 2NH4+ (précipité violet clair)
NH4Cl en excès → [Co(NH3)6]+2 (précipité brun)
Co2+ + Na2HPO4 → Co3(PO4)2 ↓+ 2Na+ + 2H+ (précipité violet)

Ni :
Ni+2 + 2NH4OH → Ni(OH)2 ↓+ 2NH4+ (précipité sels basiques vert)
NH4Cl en excès → [Ni(NH3)6]+3 (précipité vert clair)
3Ni+2 + 2Na2HPO4 → Ni3(PO4)2 ↓ + 4Na+ + 2H+ (précipité vert)

24
Tableau des réactions :

Réactifs Fe+2 Co+2 Ni+2


NH4OH ↓ brun ↓violet clair ↓Sels basiques vert
NH4Cl réaction nulle ↓brun ↓ vert clair
Na2HPO4 ↓blanc ↓violet ↓ vert

Conclusion :

Grace à ses séries de test, on a pu déterminer les références des cations du quatrième groupe.
On pu ainsi déduire les réactifs spécifiques de chaque cation.
On constate que pareil pour les cations du 3 ième groupe, il n’existe aucun réactif en commun pour les cations du
même 3ième.
La plupart des cations du 3ième groupe ont une couleur distincte sous forme ionique ce qui facilite largement la
constatation des réactions et de leur précipités si il y en a.

Identifications des cations groupe4 :

Introduction :
On range dans le 4ième groupe des cations les ions des métaux alcalins : potassium , sodium ,
magnésium, césium, ainsi que l’ion NH4+ .
La majorité des sels qu’ils forment se dissolvent bien dans l’eau.
La solubilité de leurs sulfures, hydroxydes, carbonates et chlorures dans l’eau est particulièrement
importante, car elle permet de distinguer le 4 er groupe des cations de tous les autres groupes.

Les ions du 4ième groupe forment des carbonates insolubles dans l’eau.
Normalement, on utilise le (NH4)2CO3 à 0,2 M, le ph doit être neutre ou légèrement basique.
Il faut bien séparer les autres groupes analytiques parce que beaucoup de métaux donnent aussi
des carbonates insolubles.
Les ions les plus importants dans ce groupe sont : Ba+2, Ca+2 et Sr+2.
Après séparation, le meilleur moyen de les distinguer est d’exécuter le test de flamme : le baryum
donne une flamme jaune-verte.
Le calcium rouge-orange.
Le strontium rouge foncé.

Après séparation, le meilleur moyen de les distinguer est d’exécuter le test de flamme : le baryum donne une
flamme jaune-verte, le calcium orange-rouge et le strontium rouge foncé.

25
Chimie des solutions :
Ce domaine étudie les propriétés particulières d'une substance lorsqu'elle est dissoute dans une
autre substance.
En particulier, la chimie des solutions étudie la solubilité des composés en fonction de la nature
chimique du soluté et du solvant.
Ce domaine comprend également l'étude de la conductibilité électrique et des propriétés
intrinsèques des solutions d'électrolytes (température d'ébullition, de fusion, pression de vapeur
et pression osmotique), les électrolytes étant des composés qui se dissocient en ions lorsqu'ils
sont dissous dans un solvant polaire comme l'eau.
Une solution d’électrolyte difficilement soluble devient saturée, le produit des concentrations des
ions sera égale à une valeur constante, et qui est le produit de solubilité Ks.
Le facteur le plus dominant et le plus important est la valeur du pH de la solution.

Précipitation :
La précipitation est en physique et en chimie, est le processus ou phénomène de formation d'une
seconde phase visible ou d'un autre état de la matière, dans une première phase.
Par exemple, lorsque l'air contenant de la vapeur d'eau est refroidi sous son point de
condensation, il se forme un précipité d'eau liquide dans la phase gazeuse.
Ce précipité peut adopter la forme finale de brouillard, de pluie ou de condensât.
Si la solution est sursaturée en un constituant solide, ce composé tend à former des germes
cristallins, puis à cristalliser ou à précipiter spontanément. Il peut se déposer par sédimentation ou
être séparé de la phase liquide par filtration ou par centrifugation.
Le précipité d'une phase solide peut également se trouver dans une seconde phase solide, comme
c'est le cas pour les alliages métalliques : le précipité augmente considérablement la dureté et la
résistance du métal à la traction.
Le précipité déposé est du au composé qui précipite par action d’un réactif lors de l’analyse.
Il doit avoir une faible solubilité. Par contre, il est très important que ce précipité se transforme facilement en
précipité pondéral.
Et la précipité pondéral due corps qui soumis à la pesée afin d’acquérir le résultat final lors de
l’analyse. Cela exige la correspondance complète de ce composé et sa formule chimique ; et aussi
la stabilité chimique suffisante.
La précipitation est déterminée par la valeur de produit de solubilité du précipité, cet effet fait
endurer des changements tels que :

Influence de la température :
Température est une grandeur physique qui mesure le degré de chaleur d'un corps ou d'un milieu.
Les termes température et chaleur désignent deux notions distinctes : la température est une
propriété thermodynamique du corps et mesure l'agitation microscopique de la matière ; la
chaleur est une forme d'énergie qui peut être échangée entre deux corps. On peut mesurer la
température d'un corps en observant le changement de l'une de ses propriétés spécifiques, telle
la résistivité électrique. Ainsi, le thermomètre à mercure mesure la dilatation d'une colonne de
mercure dans un capillaire en verre, la variation de la longueur de la colonne étant reliée à la
température. Et donc la solubilité du précipité varie avec la température et cela est dû à l’effet
thermique.

Principe :
L’analyse qualitative inorganique classique est une méthode d’analyse chimique par voie humide
et non-instrumentale qui recherche la composition élémentaire de composés inorganiques. Avec le
développement de l'analyse instrumentale, l'analyse qualitative inorganique a perdu sa valeur
pratique mais reste un outil didactique important.

26
Elle est basée sur la détection d’ions en solution aqueuse.

La solution est traitée avec divers réactifs pour observer des réactions caractéristiques des ions, ces réactions
produisent un changement de couleur, la formation d’un solide ou d’autres changements visibles.

But :
Le but de ce TP est de procéder à des analyses qualitatives les cations du 4ièmpe groupe tels que Ba+2 et Ca+2
et de voir la solubilité de ces derniers avec différents réactifs.

Le principe de ce travail est sur la précipitation et la solubilité correspondante pour chaque


précipité.

Partie théorique :

Le baryum :
(Ba+2) N°56 2ème groupe (IIA), 6ème période, bloc s
Le baryum est un métal alcalino-terreux mou argenté se trouve dans la nature sous la forme de
barytine (BaSO4), de benstonite (Ba, Sr)6(Ca, Mg, Mn)7(CO3)13 et bien d’autres.
Son oxyde BaO la baryte anhydre.
On trouve la bryum sous forme d’élément natif à cause de sa très importante réactivité avec
l’oxygène.

Le baryum est utilisé dans plusieurs domaines :


- pour piéger les gaz résiduel.
- à petite dose, il entre dans la composition de nombreuse fabrication : le verre, papier
photographique, la peinture, lubrifiant résistant à de forte température, opacifiant dans la
radiologie, boues des forages.
- sous forme de titanate (BaTiO3) qui entre dans les isolants des condensateurs.
- sous forme de sulfate il est utilisé comme charge pour vernis et peinture.
- les noix du brésil sont riches en baryum.

Toxicité :
El baryum est un élément très dangereux à manipuler avec précaution, il réagit avec l’eau en
donnant l’oxyde de baryum Ba(OH)2 qui est très toxique dont la réaction avec les solvants, acides
et oxydants sont violentes.
L’absorption des sels du baryum est nocive pour la santé car elles s’incrustent sous les os comme
elles provoquent l’augmentation de la taille du foie ce qui finie par une mort certaine.
L’intoxication avancée chez l’homme se manifeste par des symptômes qui se traduisent en
douleurs abdominales intenses, diarrhées sanglantes,
trouble cardio-vasculaires et des
insuffisances respiratoires.

-masse atomique : 137,327 u

27
-masse volumique : 3,62 g/cm3
-rayon atomique : 215 pm
-état : solide (paramagnétique)
-température de fusion /ébullition : 727 °C / 1897 °C
-configuration électronique : [Xe] 6s2
-couleur : blanc-argenté
-oxyde : base forte
-classe : métal alcalino-terreux
-système cristallin : cubique à corps centré
-état d’oxydation : +2

Le calcium :
(Ca+2) N°20 2ème groupe (IIA), 4ème période, bloc s
Un métal alcalino-terreux gris et mou qui ne se trouve jamais en état pur dans la nature.
C’est un des éléments le plus abondants de la croute terrestre ; il est essentiel pour la matière
organique, formations des os, dents et coquilles.
Il joue un rôle important dans la physiologie cellulaire.
La chaux fut préparée dans l’ancien temps par les romains mais c’est qu’en 1808 que le calcium
était découvert par Jöns Jacobs Berzelius et Magnus Martin Potin qui avaient préparé un amalgame
de calcium par électrolyse de la chaux dans du mercure.
Sir Humphry Davy fut le premier à isolé le métal impur.

Il brule avec une flamme jaune-rouge ; exposé à l’air sec il forme une couche protectrice blanche
d’oxyde et de nitrite.
Il réagit violemment avec l’eau.

Utilités du calcium :
- utilisé comme désoxydant, désulfurant pour différents alliage ferreux et non-ferreux.
- agent réducteur.
- associé au magnésium il élimine le bismuth du plomb.
- le calcium est le métal le plus abondant dans le corps humain. Il fait parti de la composition des
os ; ainsi dan la coagulation du sang.

-masse atomique : 40,078 u


-masse volumique : 1,54 g/cm3
-rayon atomique : 180 pm
-état :
-température de fusion /ébullition : 842 °C / 1484 °C
-configuration électronique : [Ar] 4s2
-couleur : argent métallique
-oxyde : base
-classe : métal alcalino-terreux
-système cristallin : cubique faces centrées
-état d’oxydation : +2

Partie pratique :

Ca+2 :

28
Ca+2 + Na2HPO4 → CaHPO4 ↓ + 2Na+ (précipité blanc)
Ca+2 + K2CrO4 → R.N. (couleur ionique)

Ba+2 :

Ba+2 + Na2HPO4 → BaHPO4 ↓ + 2Na+ (précipité blanc)


Ba+2 + K2CrO4 → BaCrO4 ↓ + 2K+ (précipité jaune pale)

Ca+2 Ba+2
Na2HPO4 ↓ blanc ↓ blanc
K2CrO4 réaction nulle (couleur ↓ jaune pale
jaune du réactif)

Conclusion :

Nous avons constaté que chaque cation possède des caractéristiques lors des différents réactifs
ajouté.

Aussi dans ce travail, nous avons procédé à des analyses qualitatives.

Ces analyses nous ont permis de connaître chaque réactif correspondant pour chaque cation
étudié, on appel ces réactifs « réactif spécifique».

D’après le TP on conclue que le réactif général du 4 ième groupe est le Na2HPO4.

29
Identifications des cations groupe5 :

Introduction :

On range dans le 5ième groupe des cations les ions des métaux alcalins : potassium , sodium ,
magnésium , césium , ainsi que l’ion NH4+ .
La majorité des sels qu’ils forment se dissolvent bien dans l’eau.
La solubilité de leurs sulfures , hydroxydes , carbonates et chlorures dans l’eau est
particulièrement importante , car elle permet de distinguer le 1 er groupe des cations de tous
les autres groupes .

Du fait de la solubilité de ces sels , les cations du 5 ème groupe ne précipite pas par les
réactifs généraux des autres groupes , tels que le HCl , H2S (NH4)2S et (NH4)2CO3 , et restent
dans la solution quand on sépare les cations des autres groupes sous forme de sels peu
solubles .

Les métaux alcalins :


Groupe des éléments chimiques univalents situés dans la première colonne de la classification
périodique et ne comprenant pas l'hydrogène (H).
Les alcalins sont beaucoup moins durs que les autres métaux, ont de basses températures de
fusion et sont si réactifs qu'on ne les trouve jamais à l'état libre dans la nature.
Ce sont de puissants agents de réduction : ils fournissent facilement un électron.
Ils réagissent violemment avec l'eau en formant de l'hydrogène gazeux et des hydroxydes
métalliques, qui sont des bases fortes.
Dans l'ordre du numéro atomique croissant, les métaux alcalins sont le lithium, le sodium, le
potassium, le rubidium, le césium et le francium, ce dernier n'existant que sous forme radioactive.

Chimie des solutions :


Ce domaine étudie les propriétés particulières d'une substance lorsqu'elle est dissoute dans une
autre substance.
En particulier, la chimie des solutions étudie la solubilité des composés en fonction de la nature
chimique du soluté et du solvant.
Ce domaine comprend également l'étude de la conductibilité électrique et des propriétés
intrinsèques des solutions d'électrolytes (température d'ébullition, de fusion, pression de vapeur
et pression osmotique), les électrolytes étant des composés qui se dissocient en ions lorsqu'ils
sont dissous dans un solvant polaire comme l'eau.

30
Une solution d’électrolyte difficilement soluble devient saturée , le produit des concentrations
des ions sera égale à une valeur constante , et qui est le produit de solubilité Ks.
Le facteur le plus dominant et le plus important est la valeur du pH de la solution.

Précipitation :
La précipitation est en physique et en chimie, est le processus ou phénomène de formation d'une
seconde phase visible ou d'un autre état de la matière, dans une première phase. Par exemple,
lorsque l'air contenant de la vapeur d'eau est refroidi sous son point de condensation, il se forme
un précipité d'eau liquide dans la phase gazeuse. Ce précipité peut adopter la forme finale de
brouillard, de pluie ou de condensât.
Si la solution est sursaturée en un constituant solide, ce composé tend à former des germes
cristallins, puis à cristalliser ou à précipiter spontanément. Il peut se déposer par sédimentation ou
être séparé de la phase liquide par filtration ou par centrifugation. Le précipité d'une phase solide
peut également se trouver dans une seconde phase solide, comme c'est le cas pour les alliages
métalliques : le précipité augmente considérablement la dureté et la résistance du métal à la
traction.
Le précipité déposé est du au composé qui précipite par action d’un réactif lors de l’analyse. Il doit avoir une
faible solubilité. Par contre , il est très important que ce précipité se transforme facilement en précipité
pondéral .
Et la précipité pondéral due corps qui soumis à la pesée afin d’acquérir le résultat final lors de
l’analyse. cela exige la correspondance complète de ce composé et sa formule chimique ; et
aussi la stabilité chimique suffisante .
La précipitation est déterminée par la valeur de produit de solubilité du précipité, cet effet fait
endurer des changements tels que :

Influence de la température :
Température est une grandeur physique qui mesure le degré de chaleur d'un corps ou d'un milieu.
Les termes température et chaleur désignent deux notions distinctes : la température est une
propriété thermodynamique du corps et mesure l'agitation microscopique de la matière ; la
chaleur est une forme d'énergie qui peut être échangée entre deux corps. On peut mesurer la
température d'un corps en observant le changement de l'une de ses propriétés spécifiques, telle
la résistivité électrique. Ainsi, le thermomètre à mercure mesure la dilatation d'une colonne de
mercure dans un capillaire en verre, la variation de la longueur de la colonne étant reliée à la
température. Et donc la solubilité du précipité varie avec la température et cela est due à
l’effet thermique .

Principe :

L’analyse qualitative inorganique classique est une méthode d’analyse chimique par voie humide
et non-instrumentale qui recherche la composition élémentaire de composés inorganiques. Avec le
développement de l'analyse instrumentale, l'analyse qualitative inorganique a perdu sa valeur
pratique mais reste un outil didactique important.

Elle est basée sur la détection d’ions en solution aqueuse.

La solution est traitée avec divers réactifs pour observer des réactions caractéristiques des ions, ces réactions
produisent un changement de couleur, la formation d’un solide ou d’autres changements visibles.

31
But :

Le but de ce travail est d’effectuer des analyses qualitatives pour des cations de potassium et
l’ammoniac.
Tous ces cations appartiennent au premier groupe , ils sont incolores en solutions
aqueuses .

Partie théorique :

L’ion ammonium (NH4+) :

Un cation obtenu par la protonation de l’ammoniac (issu de la dissolution et dissociation de


l'ammoniac dans l'eau).
NH3 + H2O → NH4+ + HO-
D'où le couple acide/base suivant : NH4+/ NH3
Masse molaire 18,035 g/mol
Le NH4+ présente des propriétés basiques et peut être comparé aux ions des métaux alcalins. Le
NH4+ se combine à l’oxhydryle OH- pour donner l’ammoniaque NH4OH.

La réaction est une réaction acido-basique. On observe un transfert de proton H+ de l'acide H2O à
la base NH3 (au sens de Bronsted).
L'ammonium est une solution ionique, comme toutes les solutions ioniques elle conduit
l'électricité.
Radical moléculaire monovalent NH4.
L'ammonium entre dans la composition des sels ammoniacaux, jouant, dans ce contexte comme
d'autres, le rôle d'un métal alcalin.
Bien qu'inorganique, il est souvent présent au sein de composés organiques

Potassium (K+):

(K) : N°19 1ème groupe, 4ème période, bloc s


Le potassium fut découvert par Sir Humphrey Davy en 1807, par électrolyse de la potasse.
Le nom se compose pot ashes (anglais pour cendres) :
Potass + le suffixe allemand -ium

C’est le 1ier métal isolé par électrolyse, le 2ième métal le plus léger, le 4ième le plus réactif, le
8e élément le plus abondant dans la croûte terrestre.
Il se rencontre sous forme de chlorures doubles dans de nombreux minerais, tels que la carnallite
de Stassfurt et la sylvinite.
On trouve également le potassium dans les cendres des végétaux sous forme de carbonate.
Le métal est blanc argenté et peut être découpé avec un couteau.
Il a une dureté de 0,5.

32
-masse atomique : 39,0983 u
-masse volumique : 0,89 g/cm3
-rayon atomique : 220 pm
-état : solide mou
-température de fusion /ébullition : 63,5 °C /759 °C
-configuration électronique : [Ar] 3d10 4s2
-couleur : blanc-argenté
-éclat : aucun -fluorescence :
aucune
-classe : métal alcalin
-système cristallin : hexagonale
-état d’oxydation : 2
Potassium

Le potassium possède 24 formes isotopiques dont 3 naturelles, de nombres de masse 39, 40 et


41.
Le potassium 40 est radioactif et a une période radioactive de 1,28 milliard d'années.
L'isotope le plus abondant est le potassium-39.
L’eau se décompose à son contact avec formation d’hydrogène
Emet une couleur violette au contact d’une flamme.
Il s’oxyde facilement et rapidement au contact de l’air et se préserve dans l’huile.

Partie pratique :

NH4 + :

NH4 + + NaOH → Na+ + H2O + NH3+ ↑


Concentrée
Ensuite on porte la solution à ébullition et on constate le dégagement du gaz NH3+.
Peut être reconnu à son odeur caractéristique ou peut également être identifier par une autre
méthode qui consiste à humecter un papier avec de la phénophtaléine et la couleur doit virer au
rouge violet.

K+ :

K+ + HCLO4 → KCLO4 ↓+ H+ (précipité blanc)

NH4+ K+
NaOH + ébullition NH3+ ↑
HCLO4 ↓blanc

Conclusion :

Contrairement aux autres groupes de cations, le 5 ième groupe ne possède aucun réactif général ou
commun donc la seule méthode connue pour identifier les cations de ce groupe consiste à traiter
ses derniers un par un et cela selon leurs propres caractéristiques.

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Dans notre cas l’identification de l’ion de l’ammonium se détermine par l’ajout d’une base forte
suivit d’une ébullition ce qui résulte un dégagement du gaz NH3↑ et un précipité de couleur blanc
pour le cas du l’ion de potassium.

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