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MINISTERE DE L’EDUCATION
Génie Électrique
Manuel de cours
Les auteurs
Fredj JAZI : Inspecteur Général de l’Education
Mahmoud MANNAÏ : Inspecteur principal
Mohamed LABIDI : Inspecteur
Sadok MAYEL : Inspecteur
Mohamed Sghaïer KHALFAOUI : Professeur Principal hors classe
Les évaluateurs
Mohamed BEN HAMIDA : Inspecteur général de l’Education
Chedly CHAMMAKH : Inspecteur Principal
Hamadi ZNAYDI : Professeur Universitaire
Les thèmes traités permettent de développer, chez les élèves, les aptitudes à
s'informer et à participer à la construction de leur savoir et savoir-faire.
L'élève demeure ainsi au centre de l'acte pédagogique ; il lui incombe alors, pour
bien tirer profit de la complémentarité entre les deux manuels, d'accorder une
importance à la préparation de l'activité, à son déroulement et à sa synthèse. De ce
fait, la réussite des apprentissages nécessite une alternance continue entre les deux
volumes du manuel et une mobilisation des ressources matérielles et logicielles.
A - AUTOMATIQUE
B - ELECTROTECHNIQUE
C - ELECTRONIQUE
Les auteurs souhaitent que ce manuel sera utile aux professeurs et aux élèves. Il
sera une aide à la mise en relation entre les activités pratiques à réaliser et les
connaissances technologiques à acquérir pour le développement des compétences
et des capacités de génie électrique. Ils comptent beaucoup sur les remarques et
suggestions des utilisateurs de cet ouvrage pour d'éventuelles améliorations.
Les auteurs
Manuel de cours 3
COMMENT UTILISER LES MANUELS
LeçonA A1-1
Leçon 1- 1
CHAPITRE A1
CHAPITRE A1
Les Codes numériques
Système de numération
et codes
FICHE DE PREPARATION
Souvenez-vous
bien du
Je me rapelle
bien de mon O bjectifs du programme
- Coder un nombre décimal
- Décoder un nombre
- Transcoder un nombre.
- Coder une information dans un format numérique ou alphanumérique
O bjectifs de la leçon
- Coder une information dans un format numérique
- Convertir une information d'un code à un autre
Manuel de cours 7
LeçonA A1-1
Leçon 1- 1
CHAPITRE A1
Les Codes numériques
I Mise en Situation
Le cours présente les notions nouvelles
I- 1- Activité de découverte
a- Réaliser l’activité de découverte du manuel d’activités TP A1- 1
b- Exemple de code
avec des renvois aux activités pratiques.
microordinateur
Code
postal
1000 BAB BHAR
Localité Un résumé est proposé en fin de chapitre.
1000 BAB EL JAZIRA
1069 HABIB THAMEUR
1002 HEDI CHAKER
ordinateur 1073 MONPLAISIR
1001 REPUBLIQUE
S
postal dans vos correspondances
R
OU
- Le code postal est l’information fondamentale et indispensable d’une adresse.
- Identifiant unique et universel, il détermine sans équivoque la localité du
C
destinataire et facilite l’acheminement et le tri des envois.
MA
En effet, le clavier d’un ordinateur porte des touches sur lesquelles sont indiquées les
lettres de l’alphabet, les chiffres, les signes de ponctuation ….. (Information source). Le
nombre de fils conducteurs reliant l’unité centrale au clavier est nettement inférieur au nombre
de ces touches.
réactiver ses prés-requis et de se
Une simple analyse montre que l’information source est codée avant d’être transférée à
l’unité de traitement sous forme d’information image.
préparer à aborder les nouveaux
b- Definition
Un système de numération permet de coder une information en lui associant symbole ou
concepts.
une combinaison de symboles qui permet de la faire communiquer.
La connexion entre le clavier, l’unité centrale et l’écran peut être matérialisée par le schéma
synoptique suivant :
Manuel de cours 8
Manuel de cours 4
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
MA
..…………………………..........…………………..........
…………………………..........…………………............ 1 0
aux élèves d'appliquer les nouveaux
NU
.…………………………..........…………………........... 1 1
G3 G2 G1 G0 B3 B2 B1 B0 G3 G2 G1 G0 B3 B2 B1 B0
CTI
Nombre en code pur
de ces acquis. 0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
1
1
0
0
0
1
VIT
0 0 1 1 1 1 1 1
0 0 1 0 1 1 1 0
ES
0 1 0 0 1 0 1 0
0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1
0 1 1 1 1 0 0 1
0 1 1 0 1 0 0 1
Figure A-1-5
En utilisant le circuit intégré 4030 (CMOS) ou 7486 (TTL) compléter le câblage du convertisseur
Gray-binaire sur plaque à essai et simuler son fonctionnement.
LeçonA A1-1
Leçon 1- 1
CHAPITRE A1
Les Codes numériques
B3 B2 B1 B0
Exercice 1
Coder en binaire pur les nombres décimaux suivants 5 ; 56 et 19.
4x 5601
Solution
56 2 19 2
Figure A-1-6
5 2
1 2 2 0 28 2 1 9 2
0 2 0 14 2 0 4 2
Manuel d’activités 8
1 0 0 7 2 0 2
1 3 2 0 2
1 1
1 0 1 0
Exercice 2
Décoder les nombres binaires (N)2 = 1000 1001 et (N)2 = 111 1010 0101 .
Solution
(1000 1001)2 = (1x27 + 0x26 + 0x25 + 0x24 + 1x23 + 0x22 + 0x21 + 1x20)10 = (137)10
(111 1010 0101)2 = (1x210+ 1x29 + 1x28 + 1x27 + 0x26 + 1x25 + 0x24 + 0x23 + 1x22 + 0x21 +
1x20)10 = (1957)10
Exercice 3
Pour atteindre les mêmes objectifs
Convertir les nombres décimaux 279 et 149 en BCD :
et selon le matériel didactique
Solution
2 s'écrit (0010)2 1 s'écrit (0001)2 disponible au laboratoire d'autres
7 s'écrit (0111)2 4 s'écrit (0100)2
9 s'écrit (1001)2 9 s'écrit (1001)2 activités d'apprentissage peuvent
Donc
(279)10 = (0010 01111001)BCD
Donc
(149)10 = (0001 0100 1001)BCD être envisagées.
Manuel de cours 18
Manuel de cours 5
Chapitre A1
Système de numération
et codes
Souvenez-vous Je me rapelle bien
bien du code de mon code
Manuel de cours 6
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
FICHE DE PREPARATION
O bjectifs du programme
- Coder un nombre décimal
- Décoder un nombre
- Transcoder un nombre.
- Coder une information dans un format numérique ou alphanumérique
O bjectifs de la leçon
- Coder une information dans un format numérique
- Convertir une information d'un code à un autre
P rérequis
- Système de numération en décimal
C onnaissances nouvelles
- Codes numériques.
- Conversion entre certains codes.
C ritères d’évaluation
- Information correctement codée.
- Conversion entre codes réussie.
Manuel de cours 7
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
I Mise en Situation
I- 1- Activité de découverte
a- Réaliser l’activité de découverte du manuel d’activités TP A1- 1
b- Exemple de code
microordinateur
Code
postal Localité
I- 2- Généralités
a- introduction
Les codes numériques ne traitent que des nombres binaires composés de 0 et de 1.
Les codes alphanumériques permettent l’exécution de fonctions spécifiques afin
d’améliorer les performances du matériel numérique.
En effet, le clavier d’un ordinateur porte des touches sur lesquelles sont indiquées les
lettres de l’alphabet, les chiffres, les signes de ponctuation ….. (Information source). Le
nombre de fils conducteurs reliant l’unité centrale au clavier est nettement inférieur au nombre
de ces touches.
Une simple analyse montre que l’information source est codée avant d’être transférée à
l’unité de traitement sous forme d’information image.
b- Definition
Un système de numération permet de coder une information en lui associant un symbole
ou une combinaison de symboles qui permettent de la faire communiquer.
La connexion entre le clavier, l’unité centrale et l’écran peut être matérialisée par le schéma
synoptique suivant :
Manuel de cours 8
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
Source Image
d’information d’information
dizaines
milliers
unités
2 0 5 6
en décimal 0 1 2 3 4 5 6 etc...
en binaire 0 1 10 11 100 101 110 etc...
Manuel de cours 9
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
D’une façon générale un nombre binaire s’écrit comme suit :
b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
Bit le plus Bit le moins
significatif significatif
MSB Bit LSB
88 2 45 2
LSB 0 44 2 LSB 1 2
0 22 2 0 2
0 11 2 1 2
1 5 2 1 2
1 2 2 0 2
1 1 2 1 0
0 0 (45)10 = (101101)2
(88)10 = (1011000)2
MSB
MSB
b- 3- Remarques
- Le nombre binaire obtenu par divisions successives par 2 est appelé nombre binaire pur ou
nombre binaire naturel.
- Ce système de numération binaire présente l’avantage d’être traité par des dispositifs
numériques.
Manuel de cours 10
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
c- Conversion d’un nombre binaire en un nombre décimal (décodage)
a- Présentation
en décimal 0 1 2 3 4 5 6 7 8 etc...
en octal 0 1 2 3 4 5 6 7 10 etc...
b- 2- Solution :
88 8 45 8
0 11 8 5 5 8
3 1 8 5 0
1 0
c-2- Solution
(123)8 = 1x 82 + 2x81 + 3 x 80
= 64 + 16 + 3 = (83)10
Manuel de cours 11
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
II- 5- Code hexadécimal (Base 16)
a- Présentation
Le code hexadécimal est le résultat d’une opération de conversion permettant de traduire
un nombre quelconque, en un nombre ne comportant que les signes de 0 à 9, A, B, C, D, E
et F
A chaque nombre codé en décimal correspond un seul nombre codé en hexadécimal. On
donne ci-dessous des exemples :
en décimal 0 1 ... 9 10 11 12 13 14 15 16
en hexadécimal 0 1 ... 9 A B C D E F 10
88 16 45 16
8 5 16 D 13 2 16
5 0 2 0
Manuel de cours 12
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
II- 6- Décodage
a- Définition
D’une façon générale un nombre quelconque écrit en base m (m ∈ N) peut être converti
en base 10 de la façon suivante :
n=i-1
(Y)10 = ∑ Xn . m n
(10110)2 ⇒ (Y)10 = ∑ Xn . 2 n
= 1x24 + 0x23 + 1x22 + 1x21 + 0x20 = (22)10
n=0
n=2
(537)8 ⇒ (Y)10 = ∑ Xn . 8 n
= 5x82 + 3x81 + 7x80 = (351)10
n=0
n=3
(AC53)16 ⇒ (Y)10 = ∑ Xn . 16 n
= Ax163 + Cx162 + 5x161 + 3x160 = (44115)10
n=0
II- 7- Transcodage
a- Définition
Le transcodage d'un nombre n (n ∈ N) est la conversion de ce dernier entre deux
systèmes de bases autres que le système décimal.
Manuel de cours 13
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
b- Méthode de transcodage
D'une manière générale, pour transcoder un nombre d'une base m en une base n, il faut :
1- décoder le nombre de base m,
2- coder ce dernier (résultat de conversion en décimal) à la base n.
Décodage Codage
Transcodage
c- Cas particuliers
Le transcodage peut être réalisé directement dans les cas particuliers suivants :
1 6 3 (1110011)2= (1 6 3)8
(1 6 3)8
Manuel de cours 14
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
c-3- Transcodage binaire-hexadécimal
Transcodage du nombre (1110011)2 en hexadécimal :
chaque lot de 4 bits du nombre binaire correspond à un signe codé en hexadécimal
(0111 0011 )2
0111 0011
7 3 (1110011)2= (7 3)16
(73)16
Manuel de cours 15
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
Pour un seul bit Pour deux bits Pour trois bits
0 0 0 0 0 0
0 1 Miroir 0 0 1 Miroir 1
1 0 1 1
1 1
0 1 0
1 0 1 1 0
1 1 1 Miroir 2
1 0 1
1 0 0
c b a
0 0000 0000 8 1000 1100
Réflexion
0 0 0 1 0001 0001 9 1001 1101
0 0 1 2 0010 0011 10 1010 1111
0 1 1 11 1011 1110
3 0011 0010
0 1 0 Réflexion
4 0100 0110 12 1100 1010
1 1 0
1 1 1 5 0101 0111 13 1101 1011
1 0 1 6 0110 0101 14 1110 1001
1 0 0 7 0111 0100 15 1111 1000
Nombre
décimal
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Equivalent
en B.C.D
0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001
(3 2 5)10 (8 2 7)10
Manuel de cours 16
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
II- 10- Conversion entre codes binaires
II- 10- 1- Conversion du binaire naturel en binaire réfléchi
a- Méthode de conversation
b-1- Exemple
L’opération de conversion est basé sur la Soit à convertir le nombre binaire naturel
comparaison entre les bits du nombre écrit en (1101)2 en binaire réfléchi.
binaire naturel tel que :
b-2- Solution
- le premier chiffre (de poids le plus fort) du
naturel est le même que le chiffre du réfléchi ;
- si les bits Bj+1 et Bj ont même valeur (0 ou 1), B3 B2 B1 B0
1 1 0 1 Nombre binaire pur
le chiffre correspondant en binaire réfléchi
est Gj = 0 ;
- si les bits Bj+1 et Bj ont des valeurs
G3 G2 G1 G0 Nombre en code Gray
différentes, alors le chiffre correspondant en
1 0 1 1
binaire réfléchi est Gj = 1.
(1101)2 = (1011)réfléchi
Manuel de cours 17
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
III Exercices Résolus
Exercice 1
Coder en binaire pur les nombres décimaux suivants 5 ; 56 et 19.
Solution
5 2 56 2 19 2
1 2 2 0 28 2 1 9 2
0 1 2 0 14 2 1 4 2
1 0 0 7 2 0 2 2
1 3 2 0 1 2
1 1 1 0
1 0
Exercice 2
Décoder les nombres binaires (N)2 = 1000 1001 et (N)2 = 111 1010 0101 .
Solution
(1000 1001)2 = (1x27 + 0x26 + 0x25 + 0x24 + 1x23 + 0x22 + 0x21 + 1x20)10 = (137)10
(111 1010 0101)2 = (1x210+ 1x29 + 1x28 + 1x27 + 0x26 + 1x25 + 0x24 + 0x23 + 1x22 + 0x21 +
1x20)10 = (1957)10
Exercice 3
Convertir les nombres décimaux 279 et 149 en BCD :
Solution
2 s'écrit (0010)2 1 s'écrit (0001)2
7 s'écrit (0111)2 4 s'écrit (0100)2
9 s'écrit (1001)2 9 s'écrit (1001)2
Donc Donc
(279)10 = (0010 01111001)BCD (149)10 = (0001 0100 1001)BCD
Manuel de cours 18
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
Exercice 4
Convertir en binaire Gray les nombres binaires purs suivants (10110)2 et (1001011)2
Solution
B4 B3 B2 B0 B0 B6 B5 B4 B3 B2 B0 B0
0 0 1 1 0 Nombre binaire pur 1 0 0 1 0 1 1 Nombre binaire pur
Exercice 5
Convertir en binaire naturel les nombres binaires réfléchis suivants (10110)2 et (1001011)2
Solution
G4 G3 G2 G0 G0 G6 G5 G4 G3 G2 G1 G0
1 0 1 1 0 Nombre binaire pur 1 0 0 1 0 1 1 Nombre binaire pur
Manuel de cours 19
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
IV Exercices à résoudre
Exercice 1
Convertir en décimal les nombres binaires suivants :
(10110)2 ; (100011)2 et (1001010)2
Exercice 2
Convertir en binaire pur puis en binaire réfléchi les nombres suivants :
(37)10, (189)10, (14)10 et (205)10
Exercice 3
Compléter le tableau suivant :
Exercice 4
Transcrire les chiffres décimaux ci-dessous en code BCD :
378 ; 1004 ; 5432 ; 12567 ; 425689 et 1000000
Exercice 5
Classer dans l'ordre croissant les nombres suivants :
(11111001)2 ; (1101)10 ; (1101)2 ; (1000)2 ; (1000)10 et (100100010101)BCD ; (123)8 ;
(1000)16 .
Manuel de cours 20
Leçon A1-2
Chapitre A1
Les Codes numériques
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Coder une information dans un format numérique ou alphanumérique
O bjectif de la leçon
Coder et lire une information en :
- code ASC II .
- code à barres
P rérequis
- Les codes numériques.
C onnaissances nouvelles
- Codes ASCII.
- Code à barres.
C ritère d’évaluation
Information correctement codée en ASC II.
Manuel de cours 21
Leçon A1-2
Chapitre A1
Les Codes numériques
I Mise en Situation
Activité de découverte :
réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités TP A1- 2.
II Code ASCII
II- 1- Présentation
Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) est utilisé en
informatique pour communiquer entre le clavier du micro- ordinateur et l'unité centrale. On
distingue deux codes ASCII : le code ASCII standard et le code ASCII étendu. Le clavier est
équipé d'un circuit spécial qui contrôle ses circuits en permanence. A chaque touche
correspond un mot binaire. Le code ASCII standard possède 128 caractères, le code ASCII
étendu en possède 256. Pour coder l'ensemble des caractères il faut 7 bits pour le code
ASCII standard et 8 bits pour le code ASCII étendu. Le tableau du code ASCII standard est
le suivant :
B6 0 0 0 0 1 1 1 1
B5 0 0 1 1 0 0 1 1
B4 0 1 0 1 0 1 0 1
B3 B2 B1 B0
0 0 0 0 NUL DLE SP 0 @ P p
0 0 0 1 SOH DC1 ! 1 A Q a q
0 0 1 0 STX DC2 //
2 B R b r
0 0 1 1 ETX DC3 = 3 C S c s
0 1 0 0 EOT DC4 $ 4 D T d t
0 1 0 1 ENQ NAK % 5 E U e u
0 1 1 0 ACK SYN & 6 F V f v
0 1 1 1 BEL ETB ‘ 7 G W g w
1 0 0 0 BS CAN ( 8 H X h x
1 0 0 1 HT EM ) 9 I Y i y
1 0 1 0 LF SUB * : J Z j z
1 0 1 1 VT ESC + ; K [ k {
1 1 0 0 FF FS , < L \ l
1 1 0 1 CR GS - = M ] m }
1 1 1 0 SO RS . > N ^ n ~
~
1 1 1 1 SI US / ? O - o DEL
Manuel de cours 22
Leçon A1-2
Chapitre A1
Les Codes numériques
Remarque
Le bit 6 (B6) est le MSB et le bit 0 (B0) est le LSB
Note :
Devant le grand nombre de pays utilisant les codes à barres EAN, il a été décidé que le
code pays pouvait comporter 2 ou 3 caractères. Dans ce dernier cas, le code fabricant ne
comporte que 3 caractères.
Manuel de cours 23
Leçon A1-2
Chapitre A1
Les Codes numériques
Table de codage
Examinons le début d'une étiquette :
elle commence par 2 barres noires,
à gauche
à droite
d'épaisseur minimale. Puis vient
du milieu
immédiatement après, le codage du 0 0 001101 1 1 1 0 0 1 0
premier chiffre (le 2). Ce codage 1 0 011001 1 1 0 0 1 1 0
s'effectue sur un champ de 7 espaces 2 0 010011 1 1 0 1 1 0 0
élémentaires d'une largeur de 0.5 mm, 3 0 111101 1 0 0 0 0 1 0
blancs (0) ou noirs (1), le champ 4 0 100001 1 0 1 1 1 0 0
débutant, pour les chiffres situés à 5 0 110001 1 0 0 1 1 1 0
gauche du milieu, par un espace blanc et 6 0 101111 1 0 1 0 0 0 0
se terminant par un espace noir (et 7 0 111011 1 0 0 0 1 0 0
inversement à droite). 8 0 110111 1 0 0 1 0 0 0
9 0 001011 1 1 1 0 1 0 0
Manuel de cours 24
Leçon A1-2
Chapitre A1
Les Codes numériques
Exemple :
Les codes à barres offrent une méthode rapide, facile et précise pour saisir des données.
Une utilisation judicieuse des codes à barres peut réduire les délais nécessaires aux
employés pour effectuer certaines tâches et augmenter l'efficacité d'une équipe.
Manuel de cours 25
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
Les lecteurs de badges Les lecteurs douchette CCD Les lecteurs laser sans fil
IV Exercice à résoudre
En utilisant le tableau de correspondance du code ASCII, compléter le tableau suivant :
caractère ASCII } C 7 a
équivalent décimal 65
Manuel de cours 26
Leçon A1-1
Chapitre A1
Les Codes numériques
L’essentiel
Manuel de cours 27
Chapitre A3
La logique combinatoire
I - Mise en situation
II - Les fonctions logiques
III - Méthode de résolution d'un problème de logique combin toire
IV - Simplification graphique par tableau de Karnaugh
V - Exercices résolus
VI - Exercices à résoudre
Manuel de cours 28
Leçon A 3-
2- 1
Chapitre A2
Système combinatoire
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Résoudre un problème de logique combinatoire.
O bjectifs de la leçon
- Identifier un système combinatoire.
- Appliquer une méthode de résolution d'un problème de logique
combinatoire.
- Simplifier des équations logiques.
P rérequis
- Les fonctions logiques de base.
- Les fonctions logiques NAND et NOR.
- Les théorèmes de DEMORGAN.
C onnaissances nouvelles
- Simplification algébrique.
- Simplification graphique par tableau de Karnaugh.
- Résolution et simulation d'un problème de logique combinatoire.
C ritères d’évaluation
- Système combinatoire correctement identifié.
- Méthode de résolution des problèmes combinatoires correctement
appliquée.
- Simplification des équations logiques réussie.
Manuel de cours 29
2- 1
Leçon A 3-
Chapitre A2
Système combinatoire
I Mise en situation
I- 1- Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités TP A2- 1.
I- 2- Exemples de systèmes combinatoires
Lorsqu'on exprime les variables de sortie uniquement en fonction des variables d'entrée
le problème à résoudre relève de la logique combinatoire. Autrement dit à chaque
combinaison des variables d'entrée correspond toujours une et une seule combinaison des
variables de sortie.
e1
e2
e3
Les sorties S1, S2, S3……Sn sont exprimées uniquement en fonction des variables
d’entrée e1,e2,e3…..ep .
Manuel de cours 30
2- 1
Leçon A 3-
Chapitre A2
Système combinatoire
II Les fonctions logiques (rappel)
II- 1- Symboles
NON OU NON OU
(INVERSEUR) Exclusif (INVERSEUR) Exclusif
ET NON - ET ET NON - ET
(AND) (NAND) (AND) (NAND)
a + 0= a
a.(b + c) = a.b + a.c
a + b = b+a
a.0 = 0
a + 1 = 1
a.1 = a
a + a = a
a.a = 0
a + a =1
a.a = a
a + a.b = a + b
a + b + c = a. b. c a.b.c = a+b+c
Manuel de cours 31
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
4) simplifier les équations graphiquement ou algébriquement ;
5) établir le schéma booléen et / ou le logigramme du circuit ;
6) simuler le fonctionnement ;
7) choisir la technologie de commande ;
8) réaliser, éventuellement, les cartes de commande.
III- 2- Exemple
a- Système technique : distributeur de boissons
a- 1- Description
a- 2- Analyse du fonctionnement
Le fonctionnement de ce système est le suivant :
- la distribution ne peut se faire que si l'on a payé la boisson (S1 = 1) ;
- le café est distribué (EV1 = 1), si on a actionné S2 ;
- le thé est distribué (EV2 = 1), si on a actionné S3 ;
- l'obtention simultanée du thé et du café est interdite.
b- Etude du système
Manuel de cours 32
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
S1 EV1
S2 Distributeur
S3 de Boissons
EV2
0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 La boisson
n'est pas
0 1 1 0 0 0 payée
0 1 0 0 0 0
1 1 0 1 0 1 Demande du café
1 1 1 0 0 1 Interdiction
1 0 1 0 1 1 Demande du thé
1 0 0 0 0 1 Aucune demande
EV1 = S1.S2.S3 ;
EV2 = S1.S2.S3
H = S1.S2.S3 + S1.S2.S3 + S1.S2.S3 + S1.S2.S3 + S1.S2.S3.
b-5- Simulation
Réaliser l'activité 2 du manuel d'activités TP A2-1
Manuel de cours 33
Leçon A 3-
2- 1
Chapitre A2
Système combinatoire
IV- 1- Interêt
La simplification graphique par le tableau de Karnaugh d'une fonction logique permet
d'obtenir l'expression la plus simplifiée de cette fonction.
a- Présentation
cd
00 01 11 10
ab
00 2 1 : Axe principal de symétrie (suivant lignes
ou colonnes).
01 1
2 : Axe secondaire de symétrie (suivant
11 lignes ou colonnes).
2
10
2 1 2 Cette case est identifiée par la combinaison 1010 des entrées (acbd)
b- Propriétés
- Axes de symétrie
Ce tableau à 4 variables admet deux axes principaux de symétrie : Un axe principal pour
les lignes et un autre pour les colonnes et quatre axes secondaires de symétrie comme le
montre la figure précédente.
- Règles d'adjacence
Deux cases sont dites adjacentes lorsque les combinaisons correspondantes de variables
d'enrée font intervenir un seul changement des états binaires de ces variables.
Manuel de cours 34
2- 1
Leçon A 3-
Chapitre A2
Système combinatoire
- Taille et forme d’un tableau de karnaugh
Pour construire un tableau de karnaugh, il est évident d’identifier le nombre de colonnes, de
lignes et de cases. On exprime :
- le nombre de colonnes par k ;
- le nombre de lignes par j ;
- le nombre de variables par n ;
- le nombre de cases par 2n, avec 2n = j x K.
Plusieurs formes du tableau de Karnaugh peuvent être envisagées. En voici des exemples :
10
00 01 11 10
Tableau T2 S1S2
S1
S2 0 1
Tableau T3 0
011
010
110
111
Axe de symétrie principal Axe de symétrie secondaire
101
100
Tableau T4
Tableau T3 S1
S2S3 0 1
S1S2
00
S3 00 01 11 10
01
0
11
1
10
Tableau T5
S1S2
S3S4 00 01 11 10
00
Remarques :
01 • Si le nombre de variables est paire on choisira j = K.
11 • Si le nombre de variables est impaire on choisira
10 K=2*j.
Manuel de cours 36
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
d- Utilisation du tableau de Karnaugh
d-1- Mise en équation d'une fonction logique à partir d'un tableau de Karnaugh
S2S3
S1 00 01 11 10
0
0 1 - 0
1
1 1 - 1
H
H = S1.S2.S3 + S1.S2.S3 + S1.S2.S3 + S1.S2.S3.
S1
S2 0 1
0
0 1
1
1 0
H2
Manuel de cours 37
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
IV- 3- Simplification graphique
1) Règles de regroupement
Pour obtenir la forme minimale d'une fonction logique, il faut respecter les règles
suivantes :
- grouper 2p cases (p est un entier) ;
- grouper le maximum de cases ;
- respecter les adjacences et les symétries ;
- l'expression d'un groupement contient uniquement les variables qui ne changent
pas d'état.
2) Application
a- 1- Description
Dans une institution, l'adoption ou le refus d'un projet se fait par vote ; les membres du
comité de vote sont répartis en quatre groupes :
- le groupe 1 est constitué de 35 % des membres ;
- le groupe 2 est constitué de 30 % des membres ;
- le groupe 3 est constitué de 20 % des membres ;
- le groupe 4 est constitué de 15 % des membres.
Afin de rendre le vote plus rapide et discret, un système technique a été mis en place.
Chaque groupe signale son avis par l'appui sur un bouton poussoir mis à sa disposition.
- "S1" pour le groupe 1 ;
- "S2" pour le groupe 2 ;
- "S3" pour le groupe 3 ;
- "S4" pour le groupe 4.
Une lampe verte s'allume (HV=1) indiquant l'adoption du projet si au moins 55% de
membres ont donné un avis favorable.
Dans le cas contraire une lampe rouge s'allume (HR=1) indiquant le refus du projet c'est-
à- dire pour un nombre strictement inférieur à 55 %.
Manuel de cours 38
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
a- 2- Schéma synoptique
S1
S2 HV
circuit
S3 Combinatoire HR
S4
b- Etude du système
b- 1- Identification des variables
Les variables d'entrée sont : Les variables de sortie sont :
S1 pour G1 (35 %) HV pour signaler l'adoption du projet
S2 pour G2 (30 %) HR pour signaler le refus du projet
S3 pour G3 (20 %)
S4 pour G4 (15 %)
b- 2- Table de vérité
Total de
S1 S2 S3 S4 HV HR
vote en %
0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 1 15
0 0 1 0 0 1 20
0 0 1 1 0 1 35
0 1 0 0 0 1 30
0 1 0 1 0 1 45
0 1 1 0 0 1 50
0 1 1 1 1 0 65
1 0 0 0 0 1 35
1 0 0 1 0 1 50
1 0 1 0 1 0 55
1 0 1 1 1 0 70
1 1 0 0 1 0 65
1 1 0 1 1 0 80
1 1 1 0 1 0 85
1 1 1 1 1 0 100
b- 3- Equations
HV = S1S2S3S4+S1S2S3S4 +S1S2S3S4+S1S2.S3.S4 +S1S2S3.S4 +S1S2S3S4
+S1S2S3S4
HR = S1.S2.S3.S4+S1S2S3S4 +S1S2S3S4+S1S2.S3.S4 +S1S2S3.S4 +S1S2S3S4
+S1S2S3S4+S1S2S3S4+S1S2S3S4
Manuel de cours 39
Leçon A
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Chapitre A2
Système combinatoire
b- 4- Simplification graphique des équations :
01 0 0 1 0 01 1 1 0 1
11 0 1 1 1 11 1 0 0 0
10 0 0 1 1 10 1 1 0 0
HV HR
HV = S1.S2+S1.S3+S2S3S4 HR = S1.S2+S1.S3+S1.S4+S2.S3
b- 5- Logigramme
b- 6- Simulation
Réaliser l'activité 3 du manuel d'activités TP A2- 1.
b- 7- Application
Réaliser l'activité 4 du manuel d'activités TP A2- 1.
Manuel de cours 40
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
V Exercices résolus
Exercice 1
Le résultat d'une étude, par la logique combinatoire d’une fonction F, a donné le
logigramme suivant. Retrouver l'expression algébrique de cette sortie et la simplifier si
possible.
Exercice 2
Simplifier les équations de S1, S2 et S3 suivantes
Donnée
Solution
Exercice 3
Simplifier l'équation suivante par la méthode algébrique
Donnée
Solution
Manuel de cours 41
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
Exercice 4
Simplifier les équations suivantes par la méthode algébrique
Donnée
Solution
Exercice 5
Simplifier les équations suivantes par la méthode algébrique
Donnée
Solution
Exercice 6
Simplifier la méthode graphique les sorties X dans chacun des tableaux suivants :
cd cd cd cd
00 01 11 10 00 01 11 10 ab 00 01 11 10 00 01 11 10
ab ab ab
00 0 0 0 0 00 0 0 0 0 00 0 0 0 0 00 0 0 0 0
01 0 0 0 0 01 0 0 0 0 01 0 0 0 0 01 0 0 0 0
11 0 0 1 0 11 0 0 1 0 11 0 0 1 1 11 1 1 1 1
10 0 0 0 0 10 0 0 1 0 10 0 0 1 1 10 1 1 1 1
Solution x = abcd x = acd x = ac x=a
cd cd cd cd
00 01 11 10 00 01 11 10 ab 00 01 11 10 ab 00 01 11 10
ab ab
00 1 0 0 1 00 0 1 1 0 00 0 0 0 0 00 0 1 0 0
01 0 0 0 0 01 0 0 0 0 01 1 0 0 1 01 0 1 0 0
11 0 0 1 0 11 0 0 1 0 11 1 0 1 1 11 0 1 0 0
10 1 0 0 1 10 0 1 1 0 10 0 0 0 0 10 0 1 0 0
Solution x = bd x = bd x = bd x = cd
Manuel de cours 42
Leçon A
Leçon A 3-
2- 11
Chapitre A2
Système combinatoire
VI Exercices à résoudre
Exercice 1
Simplifier les expressions suivantes par la méthode algébrique
P = (a + b ) (b + c ) (c + a)
Q=(a+b+c) (a+b +c) (a+b +c)
R = a b c + a b ( a c)
S = a c ( a b d) + a b c d + a b c
T=abc+abc+abc
U = (a + b) (a + b + d) d
V=(a+b)(a+c)+(b+c) (b+a)+(c+a) (c+b)
Exercice 2
Simplifier les équations suivantes par tableau de Karnaugh
T1 = x y z + x y z + x y z + x y z
T2 = x y z + x y z + x y z
T3 = y w + z w + z w + x y z w + x y z
Exercice 3
Un moteur électrique M entraîne un tapis roulant qui amène des carreaux à décorer en
position de décoration.
Fonctionnement :
- l'action sur l'interrupteur (s) provoque la mise sous tension du moteur ;
- l'arrivée d'un carreau en position de décoration (a) actionné provoque l'arrêt du tapis et
la descente du piston du vérin (C) ;
- l'action de (b) met en marche le tapis et la montée du piston du vérin et le cycle
recommence.
Pour arréter le système on actionne l'interrupteur (s). Entrées Sorties
On demande :
- la table de vérité ; s : mise en marche
C+ : sortie de la
- les équations de (M) et de (C) ; a : présence du
tige du verin
- le schéma booléen ; carreau à décorer
c- : rentrée
- le logigramme avec des fonctions de bases à b : mise en marche
M : Moteur du tapis
deux entrées. du tapis
Exercice 4
Un moteur électrique à deux vitesses peut être mis en marche par deux boutons
poussoirs "a" , "b".
Exercice 6
Manuel de cours 44
Leçon A 2- 2
Chapitre A2
Les Circuits Combinatoires
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Résoudre un problème de logique combinatoire.
O bjectifs de la leçon
- Identifier les circuits combinatoires.
- Analyser le fonctionnement des circuits combinatoires.
P rérequis
- Systèmes combinatoires.
- Tableau de Karnaugh.
- Opérations logiques.
C onnaissance nouvelle
- Circuits combinatoires.
C ritères d’évaluation
- Identification correcte des circuits combinatoires.
- Circuits combinatoires correctement analysés.
Manuel de cours 45
Leçon A 2- 2
Chapitre A2
Les Circuits Combinatoires
I Mise en situation
I- 1- Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités
TP A2- 2
I- 2- Introduction
Dans les systèmes numériques (calculatrices, micro- ordinateurs etc.), les données et les
informations sont codées en binaire. Leur transfert nécessite des fonctions qui peuvent être
réalisées grâce à des circuits intégrés spécifiques appelés circuits combinatoires.
Dans ce qui suit on s'intéressera à l'étude des circuits suivants : codeur, décodeurs,
additionneurs et soustracteurs.
Manuel de cours 46
Leçon A 2- 2
Chapitre A2
Les Circuits Combinatoires
Il y a 10 entrées (0,1...9) et 4 sorties (a0, a1, a2 et a3)
Logigramme
II- 1- 2- Exemples
II- 1- 2- 1- Réalisation avec circuit intégré spécialisé 74LS147
Manuel de cours
47
Leçon A 2- 2
Chapitre A2
Les Circuits Combinatoires
Exemple
Entrées Sorties
1 2 3 4 5 6 7 8 9 D C B A
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
x x x x x x x x 0 0 1 1 0
x x x x x x x 0 1 0 1 1 1
x x x x x x 0 1 1 1 0 1 0
x x x x x 0 1 1 1 1 0 1 1
x x x x 0 1 1 1 1 1 1 1 0
x x x 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1
x x 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0
x 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1
0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0
Manuel de cours 48
Leçon A 2- 2
Chapitre A2
Les Circuits Combinatoires
II- 1- 2- 2- Réalisation avec matrices à diodes
a- Table de vérité
Manuel de cours
49
Leçon A 2- 2
Chapitre A2
Les Circuits Combinatoires
Manuel de cours
50
Leçon A 2- 2
Chapitre A2
Les Circuits Combinatoires
II- 2- 2- Décodeur BCD/décimal
Manuel de cours 52
Chapitre A3
Logique Séquentielle
I - Fonction mémoire
II - Les bascules
III - Exercices d'application
I - Mise en situation
II - Fonction comptage
III - Compteurs asynchrones
IV - Décompteurs asynchrones
V - Application à base de bascules
VI - Exercices à résoudre
Manuel de cours 53
Chapitre A3
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- A partir d'un schéma structurel, identifier les différents types de bascules.
O bjectifs de la leçon
- Identifier un système séquentiel (rappel sur les mémoires).
- Identifier et mettre en oeuvre des bascules RS, RSH, JK, D, T .
P rérequis
- Système combinatoire.
- Mémoire à marche prioritaire.
- Mémoire à arrêt prioritaire.
C onnaissances nouvelles
- Systèmes séquentiels.
- Les bascules RS, RSH, JK et D.
C ritères d’évaluation
- Les différentes bascules correctement identifiées.
- Les applications à base de bascules maitrisées.
Manuel de cours 54
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
I Fonction mémoire :(Rappels)
I- 1- Définition
I- 2- Symbôle
Fonctionnement
= 1, =0 la sortie Q = 1 , Q = 0
= 0, =1 La sortie Q = 0 , Q = 1
I- 3- Différents types
La présence simultanée des deux informations d'enclenchement ( ) et de déclenchement
( ) permet de distinguer quatre types de mémoires:
- mémoire à marche prioritaire ;
* Réaliser l'activité 1 du manuel d'activités TP A3- 1
- mémoire à arrêt prioritaire ;
* Réaliser l'activité 2 du manuel d'activités TP A3- 1
- mémoire à priorité à l'entrée activée la première.
- mémoire à priorité à l'entrée activée la dernière.
Manuel de cours 55
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
II Les bascules
II- 1- Généralités
a- Définition
En technologie électronique, une bascule est un système séquentiel dont le circuit de base
est une mémoire.
c- Différents types
Les bascules commercialisées en technologies TTL et CMOS sont :
- bascule asynchrone RS ;
- bascules synchrones RSH, JK et D.
Les bascules synchrones possèdent généralement des entrées de commande asynchrone
nommées SD (Set Direct) et RD (Reset Direct) encore appelées entrées de forçage.
La bascule nommée T est très utilisée dans des circuits appelés diviseurs de fréquences
ou compteurs.
II- 2- 3- Symbôle
Manuel de cours 56
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
II- 2- 4- Exemple de circuit intégré
L H H
H L L
L L *
Qn S R Qn+1 Commentaire
0 0 0 0 μ 0 : Mémorisation de 0
0 0 1 0 μ0 : Mémorisation de 0
0 1 0 1 ε : Enclenchement
0 1 1 - Etat indéterminé
1 0 0 1 μ1 : Mémorisation de 1
1 0 1 0 δ : Déclenchement
1 1 0 1 μ 1 Mémorisation de 1
1 1 1 - Etat indéterminé
b- Equations
1) Marche prioritaire 2) Arrêt prioritaire
Tableau de Karnaugh Tableau de Karnaugh
SR SR
Qn 00 01 11 10 10
Qn
00 01 11
0 0 0 1 1 0 0 0 0 1
1 1 0 1 1 1 1 0 0 1
Qn + 1 Qn +1
Qn+1= S+R.Qn
Qn+1= R(S+Qn)
Manuel de cours 57
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
c- Logigrammes
1) A base de C.I. 7400 (ttL) 2) A base de C.I. 7402 (ttL)
d- Chronogramme
Manuel de cours 58
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
II- 3- Les bascules synchrones
II- 3- 1- Réaliser l'activité 4 du manuel d’activités TP A3- 1
II- 3- 2- Généralités
a- Définition
Le changement d'état d'une sortie d'un système séquentiel synchrone dépend de l'état
des entrées de commande et de celui du signal actif de synchronisation appelé signal
d'horloge.
Symbôle Désignation
Niveau Haut
Niveau Bas
Front descendant
Front montant
Manuel de cours 59
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
b-1- Application :
étudier et mettre en œuvre une bascule RSH à commande par niveau haut
d'horloge
1) Table de vérité 2) Tableau de Karnaugh
H Qn S R Qn+1
0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 SR
10
Qn
00 01 11
0 0 1 0 0 00 0 0 0 1
0 0 1 1 0 01 1 1 1 1
0 1 0 0 1 11 1 0 - 1
0 1 0 1 1 10 0 0 - 1
0 1 1 0 1
0 1 1 1 1 Qn +1
1 0 0 0 0
1 0 0 1 0 3) Equation
1 0 1 0 1
1 0 1 1 - Qn+1= H.Qn + Qn R + HS
1 1 0 0 1
1 1 0 1 0
1 1 1 0 1
1 1 1 1 -
4) Logigramme
Qn+1= [ Qn ( H R) ] [ H S ]
Mémoire élémentaire
Manuel de cours 60
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
6) Diagramme de fluence 7) Chronogramme
Manuel de cours 61
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
d- Etude d'une bascule JK à commande par signal d'horloge (H = 1)
Qn
00 01 11
1 0 0 1 1
0 0 0 0
1 1 0 0 1
0 0 1 0
0 1 0 1 Qn +1
0 1 1 1
1 0 0 1
1 0 1 0 3) Equation
1 1 0 1
Qn+1 = J Qn + K Qn
1 1 1 0
J K Qn Qn+1 Commentaire
1 ∅ 0 1 ε : Enclenchement
∅ 0 1 1 μ 1 : Mémorisation de 1
∅ 1 1 0 δ : Déclenchement
0 ∅ 0 0 μ 0 : Mémorisation de 0
SD : Forçage à 1
RD : Forçage à 0
Manuel de cours 62
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
8) Chronogramme
Bascule D synchrone à
front montant
Bascule D synchrone à
front descendant à
commande asynchrone
par SD et RD . 1) 4013: deux bascules D
Bascule D synchrone à
front montant à
commande asynchrone
par SD et RD.
Manuel de cours 63
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
c- Etude d'une bascule D à commande par niveau d'horloge
H Qn D Qn+1 D
Qn
H 00 01 11 10
0 0 0 0 0 0 0 1 1
0 1 0 1 1 0
0 1 0
0 1 0 1
Qn +1
0 1 1 1
1 0 0 0 3) Equation
1 0 1 1 Qn+1 = H Qn + HD +D Qn
1 1 0 0
1 1 1 1 Qn+1 = [ Qn (H (D D)) ] (H D)
4) Logigramme
D Qn Qn+1 Commentaire
1 0 1 ε : Enclenchement
1 1 1 μ
1 : Mémorisation de 1
0 1 0 δ : Déclenchement
0 0 0 μ 0 : Mémorisation de 0
Manuel de cours 64
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
II- 3- 5- Bascule synchrone T
Cette bascule est commandée par une seule entrée T (timing), elle change d'état à chaque
front d'horloge.
a- Symboles
Qn+1= H Qn + Qn (H + Qn)
Qn+1= [ H (Qn ) ] [ (H Qn) (Qn) ]
H Qn Qn+1 Commentaire
1 0 1 : Enclenchement
0 1 1 1 : Mémorisation de 1
1 1 0 : Déclenchement
0 0 0 0 : Mémorisation de 0
Manuel de cours 65
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
III Exercices d’applications
Exercice 1
a. Enoncé : Soit une mémoire à marche prioritaire commandée par m ( ) et a ( )
Chronogramme
Solution
Table de vérité
0 0 0 0 ma
Qn
00 01 11 10
0 0 1 0 0 0 0 1 1
0 1 0 1 1 1 0 1 1
0 1 1 1
1 0 0 1 Qn +1
1 0 1 0 Qn+1 = m + a.Qn
1 1 0 1
1 1 1 1
Manuel de cours 66
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
Schéma à contacts Logigramme
Chronogramme
Exercice 2
a. Enoncé : soit une mémoire à arrêt prioritaire commandée par m ( ) et a ( )
00 01 11 10
0 0 1 0 0 0 0 0 1
0 1 0 1
1 1 0 0 1
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 0 Qn +1
1 1 0 1
1 1 1 0 Qn+1 = a (m+ Qn)
Manuel de cours 67
Leçon
Leçon A
A 3-
3- 11
Chapitre A3
Les Bascules
Logigramme
Chronogramme
Manuel de cours 68
Leçon A 3- 12
Chapitre A3
Applications à base de Bascules
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Analyser le fonctionnement d'un système séquentiel.
O bjectifs de la leçon
- Réaliser et vérifier le fonctionnement des montages de compteurs à
base de bascules en mode asynchrone.
- Réaliser et vérifier le fonctionnement des montages de décompteurs
à base de bascules en mode asynchrone.
- Réaliser et vérifier d'autres montages à base de bascules.
P rérequis
- Systèmes combinatoires.
- Systèmes séquentiels.
C onnaissances nouvelles
- Les compteurs et décompteurs asynchrones à base de bascules.
- Autres applications à base de bascules .
C ritères d’évaluation
- Montage d'un compteur asynchrone et vérification de son
fonctionnement correctement réussis.
- Montage d'un décompteur asynchrone et vérification de son
fonctionnement correctement réussis.
- Des applications à base de bascules réussies.
Manuel de cours 69
Leçon A 3- 12
Chapitre A3
Applications à base de Bascules
COMPTEURS ET DECOMPTEURS ASYNCHRONES
I Mise en situation
Activité de découverte
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités TP A3- 2
II Fonction comptage
Dans certains systèmes automatisés, pour gérer la répétition d'un même événement, on
utilise la fonction comptage ou décomptage.
II- 1- Principe
Q0
Information Q1
Système Séquentiel
à compter
Qn
Les éléments de base d'un compteur sont des bascules montées en cascade.
Manuel de cours 70
Leçon A 3- 12
Chapitre A3 Applications à base de Bascules
b- Caractéristiques
- Type : JK à front descendant et à commande asynchrone par R ( CLR : Clear)
- Nombre de bascules : il y a 8 combinaisons soit 8 = 23 on utilise alors trois bascules qu'on
nommera Q0 , Q1 et Q2
- Equations des entrées d'horloge : H0 = H et Hi = Qi - 1
c- Schéma de câblage
Manuel de cours 71
Leçon A 3- 12
Chapitre A3
Applications à base de Bascules
d- Chronogramme
.................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................
e- Table de comptage
Décimal H Q2 Q1 Q0
0 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1
6 1 1 0
7 1 1 1
Manuel de cours 72
Leçon A 3- 12
Chapitre A3
Applications à base de Bascules
a- Caractéristiques
- Bascule : JK à front descendant ( ) et à commande asynchrone par R
- Référence : 74 LS 73
- Nombre de bascules: 8 = 23 , on utilise trois bascules qu'on nommera Q0 , Q1 et Q2
Equations des entrées d'horloge : H0 = H et Hi = Qi- 1
d- Chronogramme
e- Table de comptage
décimal H Q2 Q1 Q0
7 1 1 1
6 1 1 0
5 1 0 1
4 1 0 0
3 0 1 1
2 0 1 0
1 0 0 1
0 0 0 0
Manuel de cours 73
Leçon A
Leçon A 3-
3- 12
Chapitre A3
Applications à base de Bascules
Leçon A 3- 2
V Applications
Application à base de àbascules
base de Bascules
: chenillard
Le chenillard est une guirlande d'ampoules dont l’allumage donne l'impression de voir la
lumière se propager d'une lampe à l'autre grâce à des séries bien calculées d'allumage et
d'extinction. Un chenillard peut comporter plusieurs dizaines de lampes, mais son principe de
base repose sur une séquence répétée plusieurs fois. Le schéma suivant illustre un exemple
de réalisation mettant en oeuvre un chenillard à quatre L.E.D.
Manuel de cours 74
Leçon A 3- 12
Chapitre A3
Applications à base de Bascules
VI Exercices à résoudre
Exercice 1
Exercice 3
A la sortie d'une chaîne de conditionnement d'un produit alimentaire, des boîtes, détectées
par un capteur infrarouge, sont regroupées par lot de 16. Le signal d'horloge (information
délivrée par ce capteur) est appliqué à un compteur asynchrone dont le schéma de câblage
est l'objet de notre étude.
On donne le schéma de brochage du circuit intégré 74LS109E :
Manuel de cours 75
Leçon A 3- 12
Chapitre A3
Applications à base de Bascules
Manuel de cours 76
Chapitre A3
I - Mise en situation
II - Les séquenceurs pneumatiques
III - Les séquenceurs électroniques
IV - Exercices résolus
V - Exercices à résoudre.
Manuel de cours 77
Leçon A 3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Décrire, par un GRAFCET, le fonctionnement d'un système automatisé.
O bjectifs de la leçon
- Rappeler les règles d'évolution d'un GRAFCET.
- Identifier les différentes structures d'un GRAFCET.
- Décrire par un GRAFCET le fonctionnement d'un système automatisé.
P rérequis
- systèmes séquentiels.
- Modélisation d'un système séquentiel.
- Les règles d'évolution d'un GRAFCET.
C onnaissance nouvelle
- Les différentes structures d'un GRAFCET.
C ritères d’évaluation
- Régles d'évolution d'un GRAFCET rappelées
- Identification correcte des structures d'un GRAFCET.
- Description correcte d'un systéme automatisé par un GRAFCET.
Manuel de cours 78
Leçon A 3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
I GRAFCET à séquence unique : rappel
a- Partie Commande
La partie commande est en général composée d'éléments de traitement de l'information,
notamment, d'automate programmable et d'ordinateur.
Elle transmet les ordres aux actionneurs à partir :
- du programme qu'elle contient ;
- des informations reçues par les capteurs ;
- des consignes données par l'utilisateur ou par l'opérateur.
b- Partie Opérative
La partie opérative nécessite pour son fonctionnement de l'énergie électrique ou
pneumatique (air comprimé) ou hydraulique (huile sous pression).
Elle comporte en général :
- des actionneurs qui transforment l'énergie reçue en énergie utile : moteur, vérin,
lampe... ;
- des capteurs qui transforment en grandeurs logiques , analogiques ou numériques les
variations des grandeurs physiques lieés aux effecteurs ou actionneurs du système.
- des effecteurs qui agissent sur la matière d'œuvre d'entrée pour lui conférer la valeur
ajoutée désirée. Les différentes parties sont organisées conformement à la structure
suivante :
Manuel de cours 79
Leçon A 3- 31
Chapitre A3
Le Grafcet
I- 2- Activité 1
Réaliser l'activité 1 du manuel d'activités TP A3- 3
I- 3- 2- Description du fonctionnement
L'opérateur place une pièce P à percer sur l'étau de serrage. L'action sur un bouton
poussoir (S) met en marche l’unité de perçage. Le cycle de fonctionnement est le suivant :
- serrer la pièce ;
- percer la pièce ;
- desserrer la pièce.
Manuel de cours 80
Leçon A 3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
Table des affectations
Mouvements Actionneurs Préactionneurs Capteurs
Montée RC2 12M2 l20
Descente SC2 14M2 l21
Serrage SC1 14M1 l11
Desserrage RC1 12M1 l10
Rotation foret M KM
I- 3-3- Conclusion
Un GRAFCET à séquence unique est un GRAFCET linéaire composé d'une succession
d'étapes et de transitions où les étapes sont actionnées l'une après l'autre.
Manuel de cours 81
Leçon A 3- 31
Chapitre A3
Le Grafcet
II- 3- 2- Convergence en OU
On dit qu'il y a convergence en OU lorsque plusieurs séquences du GRAFCET convergent
vers une même étape.
a- Activité
Réaliser l'activité 2 du manuel d'activités TP A3- 3.
Manuel de cours 82
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
b- Application : Commande d'un wagonnet
Manuel de cours 83
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
II- 3- 3- Reprise de séquences
Réaliser l'activité 3A (ou 3B) du manuel d'activités TP A3- 3 en fonction du matériel
disponible au laboratoire.
1) Présentation
Le système figuré ci-contre permet de
transférer un lot de 5 pièces (l’une après
l’autre) du tapis d’arrivée vers le tapis
d’évacuation. L’opération de transfert est
assurée par les deux vérins C1 et C2 à double
effet commandés respectivement par les deux
distributeurs M1 et M2 du type (5/2).
2) Fonctionnement
Le tapis d’arrivée amène une pièce devant le vérin C1.
Dès que celle-ci se présente sur le banc de transfert, elle est détectée par le capteur S1.
L’action sur le bouton poussoir m permet de :
a- transférer la pièce jusqu’au capteur S3 grâce à la sortie puis la rentrée de la tige de C1;
b- transférer la pièce jusqu’au tapis d’évacuation à la sortie puis la rentrée de la tige du
vérin C2.
• Le cycle reprend dès qu’une nouvelle pièce se présente devant C1 (S1 = 1). Il s’arrête après
e
le 5 transfert.
Le système reprend le même cycle tant que le nombre de pièces transférées est inférieur à 5
N.B : On désigne par N une variable logique associée au nombre de pièces n telle que si
n < 5 on a N = 0 et si n = 5 on a N = 1.
Manuel de cours 84
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
Le saut d'étapes est une divergence en OU particulière. Une condition (réceptivité) permet
de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions associées à ces étapes ne sont pas
demandées.
Exemple : Unité de perçage
1) Présentation
Le système figuré ci-dessous permet de percer des pièces.
Le vérin C, commandé par le distibuteur M du type (5/2), est
à double effet, il permet le serrage de la pièce à percer. Le
foret est en rotation par le moteur MB et en translation par le
moteur MA. Le moteur MA est à deux vitesses (rapide ou
lente).
Cette machine permet, suite à une commande appropriée,
d’obtenir : un cycle de perçage avec débourrage ou un cycle
de perçage sans débourrage.
Selon la position du sélecteur SD on a :
• Si S0 = 0 ,le perçage est réalisé avec débourrage ;
• Si S0 =1 , le perçage est réalisé sans débourrage ;
2) Fonctionnement
Cycle sans débourrage :
- approche rapide du foret jusqu'à S2 ;
- approche lente pour perçage jusqu'à S4 ;
- montée rapide jusqu'à S1.
Cycle avec débourrage :
- approche rapide du foret jusqu'à S2 ;
- descente lente jusqu'à S3 ;
- montée rapide jusqu'à S2 ;
- descente rapide jusqu'à S3 ;
- descente lente jusqu'à S4 ;
- montée rapide jusqu'à S1.
Manuel de cours 85
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
MA : Moteur à deux sens de rotation et deux vitesses commandés par :
* KMDR : descente rapide ;
* KMDL : descente lente ;
* KMMR : montée rapide.
4) Grafcet PC
Action Préactionneur
Serragee pièce 14 M
Desserrage pièce 12 M
Manuel de cours 86
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
II- 3- 5- Séquences simultanées (convergence, divergence en ET)
Dans un cycle à sequences simultanées, les séquences débutent en même temps, mais
les étapes de chaque séquence evoluent d'une façon independante. La convergence n'aura
lieu que lorsque les différentes séquences ont été accomplies séparament. Cet type de cycle
est surtout utilisé sur des systèmes de transfert ou des systèmes comportant plusieurs sous
systèmes travaillant d'une manière independante
Manuel de cours 87
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
Mouvements Actionneurs Préactionneurs Capteurs
11
12
Manuel de cours 88
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
II- 4- MISE EN ÉQUATION D’UNE ÉTAPE D’UN GRAFCET,
1) Règle générale
Pour qu'une étape soit activée, il faut que :
- l'étape immédiatement précédente soit active ;
- la réceptivité immédiatement précédente soit vraie;
- l'étape immédiatement suivante soit non active ;
- après activation, l'étape mémorise son état.
- Considérons l'étape n :
Equation d'activation : An =Xn- 1. Rn
Equation de désactivation : Dn =Xn+1
mn : mémorisation de l'étape n
Xn+1 : l'étape (n+1) est non active
a- - Considérons l'étape 2 :
Equation d'activation : A2 =X1.R2
Equation de désactivation : D2 =X10+X20
Equation de l'étape : X2 = (X1.R2 + m2) (X10+X20)
- Considérons l'étape 10 :
Equation d'activation : A10 =X2.R10
Equation de désactivation : D10 =X11
Equation de l'étape : X10 = ( X2.R10 +m10) (X11)
- Considérons l'étape 20 :
Equation d'activation : A20 =X2.R20
Equation de désactivation : D20 = X21
Equation de l'étape : X20 = (X2.R20 +m20) (X21)
Manuel de cours 89
Leçon A
Leçon A 3-
3- 14
Chapitre A3
Les Séquenceurs
b-
- Considérons l'étape 16:
Equation d'activation : A16 =X15.R16
Equation de désactivation : D6 =X7
Equation de l'étape : X16 = (X15.R16 + m16) X7
- Considérons l'étape 26:
Equation d'activation : A26 =X25.R26
Equation de désactivation : D26 =X7
Equation de l'étape : X26 = (X25.R26 +m26) X7
- Considérons l'étape 7 :
Equation d'activation : A7 = X16.R17+ X26.R27
Equation de désactivation : D7 = X8
Equation de l'étape:X7=(X16.R17+ X26.R27+m7)X8
c-
- Considérons l'étape 7 :
Equation d'activation : A7 =X6.R7
Equation de désactivation : D7 =X10.X20
Equation de l'étape : X7 = (X6.R7 + m7) (X10.X20)
- Considérons l'étape 10 :
Equation d'activation : A10 =X7.R8
Equation de désactivation : D10 =X11
Equation de l'étape : X10 = (X7. R8 +m10) (X11)
- Considérons l'étape 20 :
Equation d'activation : A20 =X7.R8
Equation de désactivation : D20 = X21
Equation de l'étape : X20 = (X7.R8+m20) (X21)
Manuel de cours 90
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
d-
- Considérons l'étape 11 :
Equation d'activation : A11 =X10.R11
Equation de désactivation : D11 =X6
Equation de l'étape : X11 = (X10.R11+ m11) X6
- Considérons l'étape 21:
Equation d'activation : A21 =X20. R21
Equation de désactivation : D21 =X6
Equation de l'étape : X21 = (X20. R21+m21) X6
- Considérons l'étape 6 :
Equation d'activation : A6 = (X11 X21). R7
Equation de désactivation : D6 = X7
Equation de l'étape : X6 = ((X11 X21). R7+ m6) X7
Mise en situation
Le système, figuré ci-après, permet de nettoyer des pièces dans un liquide décapant
avant peinture.
Constitution du système
Le système est constitué d' :
- un automate programmable et un pupitre de commande ;
- une unité de déplacement vertical et horizontal de la pièce métallique ;
- une cuve contenant un liquide "décapant."
Manuel de cours 91
Leçon A 3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
Fonctionnement
L'action sur le bouton de départ cycle S0 au niveau du pupitre provoque dans l'ordre :
Manuel de cours 92
Leçon A 3- 3
Chapitre A3
Le Grafcet
Leçon A 3- 3
Mouvements
LE GRAFCET
Actionneurs
Préactionneurs Capteurs
Déplacement de la pièce
KM21 S4 ; S5
vers la droite
M2
Déplacement de la pièce
KM22 S3
vers la gauche
M1
Descente de la pièce KM12 S1
Travail demandé :
tracer les GRAFCETS selon les deux points de vue
Solution :
Manuel de cours 93
Leçon A 3- 3
Chapitre A3
Le Grafcet
Exercice 2: Système d'usinage des pièces.
a- description
Le système figuré ci-dessous permet
d’usiner soit des pièces cylindriques, soit des
pièces coniques. Il est composé de trois
moteurs :
M : rotation de la pièce à usiner (rotation
continue) ;
M1 : déplacement transversal de l’outil ;
M2 : déplacement longitudinal de l’outil.
b- fonctionnement
tracer le GRAFCET PC
Manuel de cours 94
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
Leçon A 3- 3
LE GRAFCET
IV Exercices à résoudre
Exercice 1: système automatique de dosage et de chauffage d'un liquide
a- Présentation
Dans une usine de produits agro- alimentaires une partie du processus de traitement d'un
produit consiste à doser une quantité d'un liquide visqueux pour la porter à une température
de 100°C. Ce système comporte :
- un bac de dosage A ;
- une citerne de chauffage B.
b- Fonctionnement
Suite à une action sur le bouton poussoir de mise en marche S, le cycle commence comme
suit :
- dosage du liquide : l'électrovanne KA1 autorise le remplissage du bac de dosage A jusqu'à
la détection de la quantité souhaitée par le capteur P1 ;
Lorsque P1 est actionné, KA1 interrompt le remplissage et autorise l'écoulement du liquide
du bac de dosage A vers la citerne de chauffage B par l'électrovanne KA2.
La fin de l'écoulement détectée par le capteur Po entraîne à la fois :
- le chauffage du liquide par le résistor Rc ;
- le brassage du liquide par la rotation des hélices entraînées par le moteur M commandé
par le contacteur KM.
La température de chauffage est contrôlée par le capteur S1. Lorsque la température de
100°C est atteinte, le chauffage et le brassage sont arrêtés. La circulation du liquide vers la
suite du processus est autorisée par KA3 pendant un temps de 20s contrôlé par un
temporisateur T.
Manuel de cours 95
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
c- Travail demandé
- Etablir le GRAFCET d'un point de vue du système.
- Etablir les GRAFCET(s) d'un point de vue de la partie opérative PO et d'un point de vue
de la partie commande PC du système.
a- Description
Le système ci- dessous, permet de plier automatiquement des pièces en tôles. Il est
constitué d'un :
- dispositif de transfert (tapis roulante) ;
- dispositif de pliage (poinçon + matrice) ;
- dispositif d'évacuation (matrice).
b- Fonctionnement
Manuel de cours 96
Leçon A
Leçon A 3-
3- 13
Chapitre A3
Le Grafcet
c- Travail demandé
En se référant à la figure précédent. identifier les entrées et les sorties dans une table
d'affectation.
- Etablir le GRAFCET d'un point de vue du système.
- Etablir les GRAFCET(s) d'un point de vue de la partie opérative PO et d'un point de vue
de la partie commande PC du système.
a- Présentation
Une trémie doseuse est utilisés pour remplir des boîtes par des doses de poudre.
b- Fonctionnement
La présence d'une boîte vide sous la trémie est détectée par le capteur S (capteur sans
contact).
l'action sur le bouton départ cycle permet de :
• Fermer le doseur ;
• Remplir le doseur (cette opération dure 10 secondes après l'ouveture totale de la tremie) ;
• Remplir la boite ;
• Dégager manuellement la boite déjà remplie.
Remarque : le déplacement des boites par le tapis roulant ne fait pas l'objet de notre étude.
c- Travail demandé
identifier les entrées et les sorties de ce système
- Etablir le GRAFCET d'un point de vue du système.
- Etablir les GRAFCET d'un point de vue de la partie opérative PO et d'un point de vue
de la partie commande PC du système.
Manuel de cours 97
Leçon A 3- 31
Chapitre A3
Le Grafcet
Capteurs
Actionneurs
Manuel de cours 98
Leçon A 3- 14
Chapitre A3
Les Séquenceurs
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Implanter et mettre en œuvre un GRAFCET sur séquenceur.
O bjectifs de la leçon
- Implanter et mettre en œuvre un GRAFCET sur séquenceur pneumatique et/ou
électronique.
P rérequis
- Les systèmes séquentiels
- Les règles d'évolutions d'un GRAFCET.
C onnaissances nouvelles
- Implantation et mise en œuvre des séquenceurs pneumatiques et électroniques.
C ritères d’évaluation
- Implantation correcte d'un GRAFCET sur séquenceur pneumatique et/ou
électronique.
Manuel de cours 99
Leçon A 3- 14
Chapitre A3
Les Séquenceurs
I Mise en situation
1) Activité de découverte
2) Définition
En cascade de modules étapes qui commande une suite d’évènement structurées par un
GRAFCET. Chaque module matérialise une étape.
Les séquenceurs sont à technologie pneumatiques, électromagnétiques, électroniques.
Dans ce qui suit, on s’intresse au sequenceurs pneumatiques et séquenceurs
électroniques.
3) Module étape
Un module étape est constitué :
Demande
- d'un module d’activation ; d’activation
- d'un module de désactivation ;
Demande
- d'une mémoire.
de désactivation
3- 1- Module d'activation
3- 3- Mémoire
3- 4- Module étape
a- Structure
L'association des trois fonctions précédentes forme le module étape suivant :
Signal permanent du
module (n-1)
Vers cellule ET du module
(n+1)
RAZ
Commande manuelle
d’étape
Commande de Voyant d’étape
mouvements
Repérage d’étape
Connexions
automatiques
entre modules
d’étape
Signal
de retour
b- Symboles :
Technologie électronique Technologie pneumatique
II Séquenceurs pneumatiques
1) Exemple
Commande d'un vérin double effet (cycle va et vient)
Manuel
Manuel de cours
cours 102
Leçon A 3- 14
Chapitre A3
Les Séquenceurs
2) Schéma de câblage d'un séquenceur pneumatique
Module d’étape
Mémoire
Embase
associable
Réceptivité
(orifice vert) Vers préactionneur
pneumatique
(orifice rouge)
Module étape (vue de dessus)
Vue de dessus
Bloc d’entrée
du séquenceur
(pression)
Entrée des informations
(réceptivités)
Manuel
Manuel de cours
cours 103
Leçon A 3- 14
Chapitre A3
Les Séquenceurs
Chaque fabriquant (CROUZET, TELEMECANIQUE CLIMAX...) a réalisé des éléments
associables permettant de réaliser des séquenceurs et de simplifier les câblages.
Fonctionnement
La mémoire d'un module étape est validée par le signal provenant du module étape
précédent.
La sortie de cette mémoire provoque alors trois actions :
- la sortie du signal S vers le distributeur de commande de l'actionneur ;
- la remise à zéro du module précédent ;
- la validation du module suivant.
Exemple 1
1 : Validation de l’étape n
2 : Activation de l’étape n
3 : Désactivation étape n-1
4 : Condition de transition
5 : Désactiivation de l’étape n
6 : Activation étape n+1
7 : Validation étape n+1
8 : Signal de commande de la sortie
Exemple 1
Règle
On affecte un module étape à chaque étape du GRAFCET dont :
- l'entrée du module étape reçoit la condition de transition ;
- la sortie du module d'étape fournit le signal de commande à réaliser.
Activité
Exercice 1
Description du système
Le système suivant décrit à la page 84 permet de transférer une seule pièce au lieu de 5
pièces.
N.B :
En technologie pneumatique la porte ET à 4 entrées est remplacée par 3 portes ET à 2
entrées.
Exercice 2
1) Fonctionnement
L'appui sur le bouton de départ cycle S0
entraîne :
- descente rapide jusqu'à S2 ;
- descente lente jusqu'à S3 ;
- montée rapide jusqu'à S1.
Le fonctionnement du foret ne fait pas
partie de l'étude.
KM1 : contacteur pour la descente rapide
KM2 : contacteur pour la descente lente
KM3 : contacteur pour la montée rapide.
Manuel decours
Manuel de cours 110
Leçon A 3- 14
Chapitre A3
Les Séquenceurs
V Exercices à résoudre
Exercice 1: trémie doseuse
1) Présentation
Une trémie doseuse est destinée à doser puis charger les produits en poudre dans des
boites.
2) Fonctionnement
Le système est au repos, la présence d'une boite vide sous la trémie est détectée par un
capteur S (détecteur photo- électrique) , ce qui provoque le départ du cycle pour préparer une
dose du produit de la manière suivante :
- le clapet 2 avance pour fermer le doseur par le vérin C2 (vérin pneumatique à double effet)
commandé par le distributeur M2.
- le clapet 1 recule pour laisser écouler le produit dans le doseur durant 10 s par le vérin C1
(vérin pneumatique à double effet) commandé par le distributeur M1 puis avance pour
fermer de nouveau la trémie.
- lorsque la dose est prête, le clapet 2 recule et libère le produit qui descend par gravité dans
la boite et le système revient au repos.
Remarque : Le déplacement des boites par le tapis roulant ne fait pas l'objet de l'étude.
3) Travail demandé
Etablir le GRAFCET d'un point de vue partie commande décrivant le fonctionnement du
système étudié et tracer le schéma du séquenceur en technologie pneumatique.
Manuel de
Manuel decours
cours 111
Leçon A 3- 14
Chapitre A3
Les Séquenceurs
Exercice 2 : système de marquage
1) Présentation
Ce système est conçu pour le marquage de savons sur la face supérieure par un poinçon.
Le système est constitué par :
– une goulotte d'alimentation ;
– un vérin pneumatique C1 de positionnement du savon ;
– un vérin pneumatique C2 de marquage du savon ;
– un séquenceur pneumatique gérant le fonctionnement du système.
2) Fonctionnement
Un appui sur le bouton poussoir départ cycle S0 et la présence d'une pièce entraînent :
– le positionnement du savon sous le poinçon par la sortie et la rentrée de la tige du vérin
C1 ;
– le marquage du savon par la sortie et la rentrée de la tige du vérin C2 ;
– l'évacuation du savon marqué par le vérin C1.
3) Travail demandé
Dresser le GRAFCET d'un point de vue partie commande décrivant le fonctionnement du
système étudié et tracer le schéma du séquenceur pneumatique.
Manuel decours
Manuel de cours 112
Chapitre A4
LES MICROCONTROLEURS
I - Introduction
II - Exemples de systèmes à base de microcontrôleurs
III - Place du microcontrôleur dans un système
IV - Modèles usuels de microcontrôleurs
V - Identification des microcontrôleurs de Microchip
VI - Brochage
VII - Structure interne d’un microcontrôleur
VIII - Critère de choix d’un microcontrôleur
I - Introduction
II - Parcours à suivre
III - Exemple : gestion d'un feu tricolore
IV - Application au cas du feu de croisement
V - Circuit d'horloge
VI - Circuit de remise à zéro "Reset"
VII - Les outils graphiques usuels
VIII - Exercices à resoudre
FICHE DE PREPARATION
O bjectifs du programme
- Identifier un microcontrôleur
- Réaliser des applications à bases de microcontrôleurs.
O bjectifs de la leçon
- Définir un microcontrôleur
- Identifier les principales familles des microcontrôleurs
P rérequis
- Systèmes combinatoires
- Systèmes séquentiels
- Grafcet
C onnaissances nouvelles
- Définition des microcontrôleurs.
- Identification des microcontrôleurs.
- Structure interne des microcontrôleurs
C ritères d’évaluation
- Identification correcte d’un microcontrôleur
- Définition correcte des principales familles des microcontrôleurs
I Introduction
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activitésTP A 4-1
L'évolution sans cesse galopante des systèmes techniques amène de plus en plus les
concepteurs à remplacer la commande câblée, généralement à base de nombreux circuits
intégrés, par un seul et unique circuit programmable capable à lui seul de remplir toutes les
fonctions exigées par le système.
Parmi les circuits qui font partie de cette famille, on cite les : PLD, CPLD, FPGA, les
microcontrôleurs ... etc.
Intel
Motorola
Atmel
Microchip
STmicroelctronics
Remarques :
- pour des raisons pédagogiques, ce cours traitera des microcontrôleurs de Microchip; - les
propos avancés à ce sujet sont transférables aux autres types de
microcontrôleurs ;
- les exemples traités dans le manuel de cours ou le manuel d’activités utilisent comme
support soit le 16F84 soit le 16F628 ; toutefois l’utilisation d’une autre
référence demeure toujours possible pour vu que les outils de programmation soient
disponibles.
Exemple :
FICHE DE PREPARATION
O bjectifs du programme
- Mettre en œuvre les outils d'aide à la programmation graphique.
O bjectifs de la leçon
- Maîtriser les outils graphiques de programmation
- Mettre en œuvre un système en fonctionnement à micro-contrôleur.
P rérequis
- Systèmes combinatoires
- Systèmes séquentiels
- Grafcet
C onnaissances nouvelles
- Définition des microcontrôleurs.
- Identification des microcontrôleurs.
- Structure interne des microcontrôleurs
C ritères d’évaluation
- Outils graphiques correctement matrisés
- Mise en œuvre réussie.
I Introduction
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités TP A 4-2
La mise en œuvre d'une application, à base de microcontrôleur, consiste à traduire un
cahier des charges en un programme code, puis à le transférer vers la mémoire programme
du microcontrôleur.
Pour ce faire, divers outils de développement sont mis à la disposition du concepteur.
Parmi ces outils, on cite :
- la programmation bas niveau en assembleur.
- la programmation mettant en œuvre un langage évolué tels que langage C, Basic,
Pascal, etc.…
- la programmation graphique, elle est basée sur l'interconnexion graphique de symboles
ou modules "algorigrammes, grafcet et autres…".
NB : la suite de cette leçon portera sur les outils graphiques particulièrement ceux à base
d’algorigramme néanmoins ; l’utilisation à base de grafcet demeure toujours possible.
La programmation mettant en oeuvre l'un des langages évolués cités précédemment sera
étudié ultérieurement.
II Parcours à suivre
La résolution par la méthode graphique des problèmes de logiques combinatoire ou
séquentielle, dont la commande met en œuvre des structures microprogrammées à base de
microcontrôleurs, nécessite le passage par les étapes suivantes, quelques soit le type et la
famille du microcontrôleur.
Test
Analyse du
Transcription Programmation
problème
Transfet
III- 2- 1- Définition
Un algorithme est une suite ordonnée d'actions que doit réaliser un processus de
commande pour aboutir à un résultat fixé d'avance. Cette suite d'opérations sera
décomposée en actions élémentaires ou instructions. Un algorithme peut être :
- représenté graphiquement par un organigramme, algorigramme ou GRAFCET.
- écrit sous forme littérale à l’aide d’un langage algorithmique.
NB : l'étude de l'algorithmique, ne fera pas l'objet de ce cours, mais les structures les plus
usuelles seront rappelées lorsque le besoin se fait sentir ; en contre partie on s'intéressera
en détails à la traduction graphique des cahiers des charges sous forme d'algorigramme
(cette traduction reste possible sous forme d’un GRAFCET.
Exemple
Début, fin,
interruption
Sous- programme
Début, fin ou
Portion de programme
interruption d'un
considérée comme une
organigramme, point
simple opération.
de contrôle,
etc...
SYMBOLES
AUXILIAIRES
Entrée - Sortie Renvoi
Mise à disposition d'une Symbole utilisé deux
information à traiter ou fois pour assurer la
enregistrement d'une continuité lorsqu'une
information traitée partie de ligne de
liaison n'est pas
représentée.
Décision
Exploitation de
Commentaire
conditions variables
impliquant le choix d'une
Symbole utilisé pour
voie parmi plusieurs.
donner des indications
Symbole couramment
marginales.
utilisé pour représenter
une décision ou un
aiguillage.
Language algorithmique
Si condition 1 ALORS Si condition2 Alors action1.1
SINON action1.2
FinSi
- Structure de choix multiple : lorsque le choix s'impose entre plus que deux
possibilités.
Language algorithmique
SELON expression
valeur1 : action1; valeurN : actionN;
valeur2 : action2; AUTREMENT : action0 ;
……………………. FIN_SELON;
……………………….
Language algorithmique
I : entier;
POUR I variant de <valeur_initiale> jusqu'à <valeur_finale> par pas de <n>
FAIRE
Actions
FINFAIRE ;
Language algorithmique
Language algorithmique
FAIRE Action(s)
TANT QUE condition
Test
Analyse du
Transcription Programmation
problème
Transfet
Test
Analyse du
Transcription Programmation
problème
Transfet
NB : L'algorigramme ci dessus a été saisi sous logipic version 1.54g beta ; logiciel mis à la
disposition des utilisateurs gratuitement sur internet.
Répondre aux questions (a et b) du manuel d'activité TP A4-2.
Test
Analyse du
Transcription Programmation
problème
Transfet
Le même logiciel utilisé pour la saisie de l'organigramme, permet via son interface :
a) l'assemblage du fichier source, donnant ainsi lieu à un fichier portant le même nom que
le fichier source et d'extension ".asm".
b) la compilation du fichier ".asm ", donnant lieu au fichier code exécutable (appelé aussi
code objet), d'extension " .hex " par le biais de la commande "compiler" qui lance à son
tour l'application Mpasmwin.
Parfois la compilation n'aura même pas lieu et un message d'erreur s'affiche comme suit :
vous invitant à redéfinir le chemin d'accès à l'application Mpasmwin ; dans ce cas procéder
comme suit pour configurer le chemin d'accés :
Une étape de simulation s'avère parfois nécessaire en particulier pour les composants
programmables une seule fois " OTP ", tel que les microcontrôleurs de la famille 12Cxxx ou
16Cxxx, évitant ainsi les mauvaises surprises.
IV- 4- Simulation
Test
Analyse du
problème Transcription
Programmation
Transfet
Test
Analyse du
problème Transcription Programmation
Transfet
Exemples
Interface de IcProg
15 ≤ C ≤ 33 PF
Remarque
Un logiciel permettant le passage direct de l’équation au fichier code objet est mis
gratuitement sur internet par un enseignant français :
maxence.klein@cegetel.net
Exercice 1
A partir de l'algorigramme ci-dessous, déduire l'équation de la sortie S en fonction des
entrées a,b,c et d.
Exercice 2
On compte réaliser une fonction mémoire à marche prioritaire avec deux boutons poussoirs
(m et a) et un relais X.
Ecrire l'équation de X en fonction de a,b et x.
On donne l'algorigramme correspondant incomplet, compléter ce dernier en plaçant la valeur
adéquate (0 ou 1) à la sortie de chaque bloc test.
Travail demandé :
Traduire le fonctionnement par un algorigramme.
Exercice 4
Soit le schéma structurel suivant :
Travail demandé :
1-Etablir la table de vérité correspondante.
2-Quelle fonction réalise ce montage lorsque x=0 et lorsque x=1.
3-Déduire l'équation simplifiée correspondante.
4-Traduire le fonctionnement par un algorigramme.
Chapitre A4
Mise en œuvre d’une application
à base de microcontrôleurs
Travail demandé :
Etablir l'algorigramme correspondant en cas de fonctionnement en mode automatique.
Algorigramme correspondant:
Travail demandé
1.Vérifier l'Algorigramme proposé.
2.Déduire l'équation logique du système.
I - Mise en situation
II - Définition
III - Modélisation d'un système asservi
IV - Schéma fonctionnel
V - Simplification des schémas fonctionnels
VI - Exemples de systèmes asservis.
VII - Exercices résolus
VIII - Exercices à résoudre
FICHE DE PREPARATION
O bjectifs du programme
- Décrire le fonctionnement d'un système asservi
- Représenter le schéma fonctionnel d'un système asservi.
O bjectifs de la leçon
- Modéliser un système asservi
- Etablir le schéma fonctionnel d'un système asservi
- Traduire un schéma fonctionnel par des équations
- Traduire des équations par un schéma fonctionnel
P rérequis
- Les montages fondamentaux à base d'A.L.I.
C onnaissances nouvelles
- Schéma fonctionnel d'un système asservi
- Règles de simplification d'un schéma fonctionnel
- Mise en équation d'un schéma fonctionnel.
C ritères d’évaluation
- modélisation d'un système asservi correcte
- schéma fonctionnel d'un système asservi correctement établi.
- passage d'un schéma fonctionnel et inversement correctement reussi.
I- 1- Activité de découverte
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activité TPA5- 1
I- 2- Exemple
Régulation de niveau dans une station d'alimentation en eau potable
a- Présentation du problème
Chaque agglomération dispose d'un château d'eau assurant son alimentation en eau potable.
Ce château est alimenté par une arrivée d'eau dont le débit est réglé par une vanne
d'entrée.
Une vanne de sortie représente les robinets des différents abonnés et son ouverture règle le
débit de sortie qui n'est pas constant à cause de la consommation aléatoire des abonnés.
On cherche généralement à maintenir le niveau d'eau dans le château à une hauteur fixée
dite :
valeur de consigne (HC) en vue de maintenir le débit et la pression constants.
Deux solutions peuvent être envisagées :
II Définitions
a- Le système asservi
Un système est dit asservi si sa grandeur mesurable de sortie est obligée de suivre
l'évolution de l'entrée variable appelée consigne sur laquelle on peut agir.
b- Le capteur
Un capteur est un dispositif physique qui fournit une information image (mesure) de la
grandeur de sortie par sa mesure.
Exemple : pour le château d'eau le capteur est le potentiomètre avec le flotteur.
c- L'actionneur
Un actionneur est un dispositif physique permettant d'agir sur la grandeur de sortie.
Exemple : pour le château d'eau l'actionneur est l'électrovanne.
d- Le comparateur
Un comparateur fournit un signal qui représente l'écart entre la consigne et la sortie.
Exemple : pour le château le comparateur est le soustracteur à base d'A.L.I.
La chaîne directe (ou chaîne d'action) met en œuvre une puissance importante alors que
la chaîne de retour (ou chaîne d'information) traite des signaux de faible puissance.
IV Schéma fonctionnel
Le schéma fonctionnel de la station d'alimentation en eau potable peut être représenté
comme suit :
V- 2- Règles de simplification
x = e - y ; y = A.x - s et s = B.y
Exemple 2 : soit le schéma fonctionnel suivant :
s ( 1 + H.G) = H.e H
s= .e
1 + H.G
Ce qui permet d'avoir l'expression de la sortie (S) en fonction de la consigne (e) et des
paramètres d'asservissement. Cette grandeur est appelée Transmittance (ou fonction de
transfert) du système, notée T.
s H
T= = .e
e 1 + H.G
Cette relation connue sous le nom de formule de BLACK, permet de réduire le schéma
fonctionnel à celui ci- dessous.
e s
H
1+HG
Exemple 2 : simplifier le schéma fonctionnel suivant en utilisant la formule de BLACK
b- Schéma fonctionnel
b- Schéma fonctionnel
L'angle maximal balayé par les deux curseurs associés aux capteur et au potentiomètre de
consigne correspond à 180° et délivrant ainsi la tension de référence Vref = 12v.
1) Exprimer la tension Vc en fonction de c et la représenter par un schéma fonctionnel.
2) Exprimer la tension Vs en fonction de s et la représenter par un schéma fonctionnel.
3) Exprimer la tension V1 en fonction de Vc et Vs et la représenter par un schéma fonctionnel.
4) Représenter le schéma fonctionnel du système en remplaçant le processeur par un bloc P.
LES MOTEURS
A COURANT CONTINU
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Modéliser un moteur à courant continu .
O bjectifs de la leçon
- Identifier les différentes parties d'un moteur à courant continu.
- Vérifier la loi de Laplace dans un moteur à courant continu en
fonctionnement.
- Modéliser un moteur à courant continu .
P rérequis
- Loi de Laplace .
C onnaissances nouvelles
- Constitution d'un moteur à courant continu .
- Modélisation d'un moteur à courant continu.
C ritères d’évaluation
- Les différentes parties d'un moteur à courant continu sont correctement
identifiées.
- La loi de Laplace est vérifiée.
- Le moteur à courant continu est correctement modélisé.
Activité de découverte
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités TP B1- 1
II Introduction
Les moteurs à courant continu sont encore largement utilisés. Certains types, en traction
électrique, possèdent un fort couple au démarrage. Pour les faibles puissances, ils se prêtent
bien à la variation de leur vitesse grâce à des dispositifs électroniques simples. Miniaturisés,
ces moteurs sont très utilisés pour la commande des microsystèmes avec une régulation
précise de leur vitesse et de leur couple. Le point faible de ces moteurs demeure l'entretien
régulier du collecteur et des balais.
III Constitution
La machine à courant continu est constituée de
trois parties principales :
1: pôle inducteur
2: induit
3: balais et porte balais
– Par une bobine d'excitation appelée enroulement inducteur, pour canaliser les lignes de
champ on utilise un circuit ferromagnétique fermé.
Dans les moteurs de grandes puissances, l'ensemble constitué par les bobines et les
cornes polaires remplace l'aimant permanent.
III- 2- Le Rotor
Le rotor ou induit est constitué par un cylindre d'acier doux libre en rotation et monté sur
des roulements ou des bagues. A sa périphérie sont placés des conducteurs logés dans des
encoches et reliés aux lames du collecteur sur lequel viennent frotter deux balais.
III- 3- Collecteur
La figure suivante représente le collecteur d'une machine à courant continu.
IV Principe de fonctionnement
Un moteur à courant continu est mis en rotation grâce à une force électromagnétique selon
la loi de Laplace.
Cette force s'applique à tout conducteur MP parcouru par un courant et placé dans un
champ magnétique. L'expérience suivante met en évidence ce principe :
Expérience de LAPLACE
V Réversibilité
Le circuit inducteur étant alimenté, la machine à courant continu :
- fonctionne en génératrice (dynamo) si on fait tourner l'induit par un procédé
d'entraînement. Elle transforme alors l'énergie mécanique en énergie électrique;
- fonctionne en moteur si on alimente l'induit par une source de courant continu. Elle
transforme alors l'énergie électrique en énergie mécanique.
Ce double rôle confère à la machine à courant continu le caractère de réversibilité.
Selon le signe de la puissance absorbée, la machine peut fonctionner en moteur ou en
génératrice. On définit alors quatre quadrants de fonctionnement :
Par exemple lors d'un déplacement horizontal (cas d'un train), la machine fonctionne :
- à l'aller, en moteur dans le quadrant 1;
- puis au retour, toujours en moteur dans le quadrant 3;
- entre ces deux cas, le ralentissement forcé jusqu'à l'arrêt s'effectue dans le deuxième
quadrant pour l'aller et dans le quatrième quadrant pour le retour.
a- Moteur à électroaimants
Exemple
Plaque signalétique d'un moteur à courant continu LEROY SOMER :
IX Exercices à résoudre
Exercice1
On dispose de différentes machines dont on a reproduit les plaques signalétiques.
Indiquer celle qui correspond à une machine à courant continu.
Exercice 2
Un ohmmètre placé sur la plaque à bornes d'un moteur à courant continu à excitation
séparée (schéma ci- dessous) donne les indications portées dans le tableau ci- contre.
A partir de l'indication de l'ohmètre, idientifier les bornes de l'induit.
A B Entre A et B : 2 Ohms
Entre A et C : infini
plaque à bornes
C D Entre B et D : infini
Exercice 3
On veut faire un essai sous tension variable d'un moteur à courant continu à excitation
indépendante dont les caractéristiques sont les suivantes :
induit : 220 V - 1.5 A ; inducteur : 220 V - 0.4 A
On dispose de 4 alimentations pour alimenter induit et inducteur dans un même montage.
Dans le tableau ci-contre, quelle est l'alimentation qui permet d'alimenter l'inducteur et celle
de l'induit ?
Exercice 4
La mesure de la résistance de l'induit d'un moteur à courant continu à l'arrêt est réalisée
de la façon suivante.
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Déterminer les grandeurs électriques et mécaniques d'un moteur à
courant continu.
O bjectifs de la leçon
- Vérifier expérimentalement l'existence de la force contre électromotrice
- Justifier la nécessité d'un rhéostat de démarrage
- Etablir le bilan des puissances
P rérequis
- lois de Laplace
- Modélisation d'un moteur à courant continu
C onnaissances nouvelles
- Force contre électromotrice
- Schéma équivalent
- Bilan des puissances
C ritères d’évaluation
- La fcém est correctement mise en évidence
- La nécessité du rhéostat de démarrage est justifiée
- Le bilan des puissances est correctement établi.
I Force contre-électromotrice
Réaliser l'activité 1 du manuel d'activités TP B1- 2
I- 1- Expression de la f.c.é.m
- E : f.é.m. en V
E=Nn - N : nombre total de conducteurs de l'induit
- n : vitesse de rotation en tours par seconde (tr/s)
- : flux inducteur en webers (Wb)
- E’ : f.c.é.m. en V
- N : nombre total de conducteurs de l'induit
E’ = N n - n : vitesse de rotation en tours par seconde (tr/s)
- : flux inducteur en webers (Wb)
U en Volts (V)
U = E' + RaI avec Ra en Ohms ( )
I en Ampères (A)
E' f.c.é.m en Volts (V)
a- rhéostat de démarrage
Ce procédé consiste à augmenter la résistance totale du circuit d'induit au moment
du démarrage en insérant un rhéostat de résistance appropriée en série avec l'induit. Au fur
et à mesure que la vitesse du moteur augmente sa fcém E' augmente,
IV Vitesse de rotation
La loi d'Ohm appliquée à l'induit donne U = E' + RaI (1)
L'expression de la fcém : E' = N n (2)
U- RaI
Ce qui permet d'écrire : n= n est en tr/s
N
D'après cette expression on remarque que si le flux décroît la vitesse augmente. Si ce flux
devient très faible la vitesse prend une valeur trop excessive, ce qui risque de détériorer la
machine. Ce phénomène est connu sous le nom d'emballement.
V Bilan énérgétique
V- 1- Puissance absorbée
La puissance totale absorbée par le moteur se limite à celle absorbée par l'induit soit :
V- 4- Couple électromagnétique T
Peu E’ I T est le couple électromagnétique en m.N
T= =
V- 5- Rendement η
η = Pu
Pa
> Pertes joules induit : elles traduisent l'énergie électrique dissipée dans le bobinage
induit
- pjinduit = Ra I2
Ra : Résistance de l'enroulement de l'induit
> Pertes constantes
C'est la somme des pertes mécaniques par frottement et des pertes magnétiques par
courant de Foucault et par Hystérésis. Ces pertes sont supposées constantes quelque soit le
point de fonctionnement du moteur.
On les détermine par un essai à vide.
pc = U Iv = p0 ; Iv est le courant absorbé par l'induit lors de l'essai à vide. (Les pertes
joules à vide Ra Iv2 sont supposées négligeables devant pc )
> Couple de pertes
Pc
Tp = =T - Tu Tp : Couple nécessaire pour vaincre les pertes constantes
b- Moteur à électroaimant
VI Exercices résolus
Exercice 1
Iex
Un moteur à courant continu à excitation séparée, est alimenté par une source de tension
continue constante U = 200 V.
La résistance de l'induit est Ra = 0,1 . La puissance inducteur, nécessaire pour créer un flux
constant est Pex = 200 W.
Un essai à vide a donné : I = Iv = 2 A et nv = 1537 tr /min
Un essai en charge a donné I = 50 A n = 1500 tr/min
1) Donner le schéma électrique équivalent à l'induit du moteur en régime permanent.
2) Etablir la relation qui relie la f.c.é.m du moteur en fonction de la vitesse angulaire .
3) Quel essai faut- il réaliser pour déterminer les pertes constantes pc ? Calculer ces pertes.
4) Calculer le couple de pertes Tp dû aux pertes constantes à 1500 tr/min .
5) Etablir l'expression du moment du couple électromagnétique T en fonction du courant I
absorbé par l'induit du moteur.
6) Calculer le moment du couple utile Tu lors du fonctionnement en charge ( on supposera
que le moment du couple de pertes Tp = 2,48 m.N = cte .
7) Calculer le rendement du moteur pour le fonctionnement en charge.
Solution
1) Le schéma équivalent de l'induit en régime permanent est :
E’ = π N E’ =
N
2 2π
3) C'est l'essai à vide qui peut déterminer les pertes constantes pc.
à vide la puissance absorbée par l'induit est : Pv = U Iv = pc + R2a Iv pc = U Iv - Ra Iv
2 2
A.N : pc = 200 x 2 - 0,1 x 4 = 399,6 W
Pc 399,96 Tp = 2,55 Nm
4) Tp = = = 2,55 Nm
1500
2πx
60
E’ I N
5) T= or E’= Remplaçons E' par son expression on obtient :
2 π
N N
T= I
2 π T=
2 π
I
6) Tu = T - Tp
Appliquons la loi d'ohm aux bornes du moteur : U = E' + Ra I d'où E' = U - Ra I
N N
A.N : E' = 200 - 0,1 x 50 = 195 V or E’ = =Kx avec k =
2 π 2 π
195
A.N : K = = 1,24
1500
2πx
60
D’où T = K x I; A.N : T = 1,24 x 50 = 62 N.m
Alors Tu = T - Tp ; A.N : Tu = 62 - 2,48 = 59,52 N.m
1500
A.N = 59,52 x 2 πx = 9350 W ; Pa = 200 x 50 + 200 = 10200 W
60 = 0,92 Soit 92%
Exercice 2
Enoncé
La plaque signalétique d'un moteur à courant continu indique :
Pu = 36,3 kW
n = 1150 tr/min
U = 440V
I = 95,5A
Calculer le couple utile, la puissance absorbée et le rendement.
Réponse
Pu = Cu . Ω et Ω = 2 π n/60 = 120,4 rd/s
D'où : Cu = Pu/ Ω = 36,3.103 / 120,4 = 301,4 Nm
Pa = U.I = 440.95,5 = 42kW
Rendement = Pu/Pa = 36,3kW/42kW = 0,86 = 86%
I - Mise en situation
II - Constitution
III - Principe de fonctionnement
IV - Différents modes de commande d'un moteur pas à pas
V - Caractéristiques
VI - Commande d'un moteur pas à pas
VII - Exercices résolus
VIII - Exercices à résoudre
FICHE DE PREPARATION
O bjectifs du programme
- Identifier un moteur pas à pas dans un système technique.
- Mettre en œuvre un moteur pas à pas et simuler son fonctionnement.
O bjectifs de la leçon
- Cabler une partie d'une maquette de commande d'un moteur pas à pas.
- Vérifier le fonctionnement du moteur pas à pas.
- Simuler le fonctionnement d'un moteur pas à pas.
P rérequis
- Caractéristiques d'un aimant permanent.
- Exploitation d'une documentation technique
C onnaissances nouvelles
- Commande d'un moteur pas à pas
- Utilisation d'un moteur pas à pas
C ritères d’évaluation
- Le câblage de la maquette est correct.
- Le fonctionnement est validé.
- La simulation du fonctionnement d'un moteur pas à pas est réussie.
1) Introduction
Le moteur pas à pas est un actionneur qui convertit, à travers une carte de commande,
des impulsions d'horloge en une rotation sous forme de pas angulaires proportionnelles.
Associé à un mécanisme, le moteur pas à pas lui permet donc un positionnement précis.De
nombreuses applications industrielles utilisent les moteurs pas à pas telles que :
- en robotique : servomécanismes
- en micromachine: micro tour, micro fraiseuse,….
- en micro- informatique : lecteurs de disquettes, disque dur, imprimantes, tables traçantes
…etc.
- dans le domaine médical : pousse seringue,…….
2) Modélisation
Impulsions
électriques Convertir Pas angulaires
3) Symbole
4) Chaîne de commande
La chaîne de pilotage d'un moteur pas à pas se traduit par le schéma fonctionnel suivant :
II Constitution
Les moteurs pas à pas exploitent le principe d'attraction de deux pôles magnétiques
opposés et la répulsion de deux pôles magnétiques de même nom. Dans cet exemple si
on alimente l'enroulement A, le rotor se positionne devant cet enroulement, le même
phénomène se reproduit pour les trois autres enroulements B,C et D .
C'est la commutation qui s'opère sans changement de sens du courant dans chaque
enroulement en alimentant le même nombre de phase par pas pendant un tour.
Exemple 2 :
alimentation de deux bobines à la fois.
V Caractéristiques
a- Nombre de pas par tour (Np/t)
Le nombre de pas par tour du moteur pas à pas dépend du :
- nombre de phases du moteur (m) ;
- nombre de pôles du rotor (2p) ;
- type de commutation unipolaire ou bipolaire (K1) ;
- mode de fonctionnement symétrique ou asymétrique (K2).
Np/t = m . p . K1 . K2
avec m : Nombre de phases p : Paire de pôles du rotor
K1 = 1 commutation K2 = 1 commutation
unidirectionnelle symétrique
K2 K1
K1 = 2 commutation K2 = 2 commutation
bidirectionnelle asymétrique
L'écart angulaire d'un pas est l'angle balayé par un pôle du rotor pendant un pas.
PN Ω ( en rd/s) = 2 . / Np
{
Ω (en degrés/s) = 360° / Np/t
Remarque : - si le moteur est unipolaire on a alors Np/t = m . p
- si le moteur est bipolaire on a alors Np/t = 2. m . p
c- Sens de rotation
Pour inverser le sens de rotation d'un moteur pas à pas il faut inverser l'ordre de la
séquence de commutation.
d- Couple moteur
T= P/ 2 n T en Nm
P en w
n en tr/s
Réaliser l'activité 2 du manuel d'activités TPB- 2- 1.
Exemple 1
Moteur unipolaire 4 phases
b- Etage de commande
La commande de l'étage de puissance peut se faire selon les commutations des
transistors de la façon suivante :
1
Position T1 T2 T3 T4
1 1 0 0 0
2 0 0 1 0 2 4
3 0 1 0 0
4 0 0 0 1
3
Variante 2 :
commande en mode pas entiers, deux phases sont alimentées en même temps
(augmentation du couple moteur), sens anti-horaire.
Position T1 T2 T3 T4 1 4
1 1 0 1 0
2 0 1 1 0
3 0 1 0 1
2 3
4 1 0 0 1
Position T1 T2 T3 T4
1 1 0 0 0
2 1 0 1 0 1
3 0 0 1 0 2 8
4 0 1 1 0
3 7
5 0 1 0 0
6 0 1 0 1
4 6
7 0 0 0 1 5
8 1 0 0 1
SAA1027
Exercice 1
Solution
a) le nombre de pas par tour est.
N pas / tour =m.p.k1.k2 = 4. 3. 1. 1 =12 pas / tr
b) l'écart angulaire est .
360
α = 360 = 12 = 30°
Npas/tr
c) la fréquence mécanique est.
fm = n. Npas/tr = 360 .12 = 60 (P/s)
60
d) le coupe moteur est .
C = P = 40 . 60 = 1,2 Nm
Ω 6,28.300
Figure 1
1) Pour avoir un pas de 90° et une rotation dans le sens trigonométrique, on alimente les
phases une par une.
Reproduire puis compléter le tableau suivant :
0 1 1’ Nul T1 et T4
2) On désire avoir un pas de 45° pour ceci on alimente alternativement une puis deux phases
à la fois.
Reproduire puis remplir le tableau suivant en gardant le même sens de rotation que
précédemment.
0 1 1’ Nul T1 et T4
1 1 1’ 2 2’ T1 - T4
Exercice 3
Le schéma du moteur pas à pas est le suivant :
D C B A 1
1 0 0 1 2
D C B A
1 0 0 1
LES AMPLIFICATEURS
LINEAIRES INTEGRES
I- Mise en situation
II- Introduction
III- Généralités
I- Mise en situation
II- Montages en régime linéaire
III- Montages en régime non linéaire
IV- Domaines d'utilisation
V- Exercices résolus
VI- Exercices à résoudre
FICHE DE PREPARATION
O bjectif du programme
- Choisir, en se référant à un document constructeur, un A.L.I.
O bjectifs de la leçon
- Vérifier expérimentalement la fonction amplification
- Identifier un composant par :
- les symboles normalisés ;
- les caractéristiques d'un A.L.I. réel puis celles d'un A.L.I. idéal ;
- la caractéristique de transfert d'un A.L.I. réel et celle d'un A.L.I. idéal ;
- le schéma équivalent d'un A.L.I. réel et celui d'un A.L.I. idéal.
P rérequis
- lois de Kirchhoff .
- Amplification par transistor.
C onnaissances nouvelles
- Caractéristiques d'un A.L.I.
- Fonction amplification réalisée par un montage à base d'A.L.I.
C ritères d’évaluation
- Vérification expérimentale de la fonction amplification par un A.L.I.
réussie.
- Caractéristiques, représentation des symboles et schémas
équivalents d'un A.L.I. correctement identifiés.
I Mise en situation
Activité de découverte
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités TP C1- 1 .
II Introduction
Les amplificateurs opérationnels sont nés au début des années 60 où on a commencé
à intégrer plusieurs transistors et résistances sur le même substrat de silicium. Cette
technologie a permis de bâtir des montages complexes et de les faire tenir sur une petite
plaquette de silicium encapsulée dans un boîtier (généralement à 8 broches) commode à
l'emploi.
Exemple de structure
interne d'un amplificateur
opérationnel.
III Généralités
Les deux entrées d'offset sont conçues pour recevoir un résistor, de résistance variable,
permettant le réglage de façon à obtenir une tension de sortie nulle en absence d'un signal
d'entrée.Certains amplificateurs linéaires intégrés ne possèdent pas de réglage externe de
l'offset.
III- 2- Symboles
III- 3- Polarisations
Par une source de tension continue Par une source de tension continue
à point milieu (polarisation symétrique). (polarisation asymétrique).
- Tension différentielle d'entrée très faible en -Tension différentielle d'entrée nulle en boucle
boucle fermée ud = VE+ - VE- fermée ud = VE+ - VE- = 0
- Amplification différentielle simple élevée : - Amplification différentielle infinie :
Ads = us/ud (de l'ordre de 105). Ads = us/ud =
- Impédance d'entrée différentielle élevée : - Impédance d'entrée différentielle infinie:
Ze Ze =
- Impédance de sortie très faible: ZS - Impédance de sortie nulle : ZS = 0
- Courant de décalage très faible - Courant de décalage nul : i+ = i- = 0
FICHE DE PREPARATION
O bjectifs du programme
- Identifier les différents types de montages mettant en œuvre les
A.L.I.
- Réaliser et étudier des montages à base d'A.L.I.
O bjectifs de la leçon
- Etudier expérimentalement les fonctions :
* amplification avec et sans inversion ;
* comparaisons de deux tensions ;
* sommation et soustraction de deux tensions.
- Etudier théoriquement des montages réalisant ces fonctions.
P rérequis
- Lois de Kirchhoff.
- Caractéristiques d'un A.L.I. réel et idéal .
C onnaissances nouvelles
- Réalisation des fonctions amplification, sommation et soustraction
à base d'A.L.I.
- Etude théorique d'un montage à base d'A.L.I. en utilisant les lois
de KIRCHHOFF.
C ritères d’évaluation
- Etude expérimentale des fonctions amplification, addition
soustraction réalisées par un montage à base d'A.L.I. réussie.
- Etude théorique d'un montage à base d'A.L.I. correcte.
I Mise en situation
Système technique: Banc de Contrôle Industriel
Ci après le schéma structurel de la carte de commande du système de tri type BCI
b- Etude théorique
R u R
d'où us = - 2 . ue L'amplification en tension est donc Av = s = - 2
R1 ue R1
Remarque
- Si R2 = R1 alors le montage est dit inverseur ;
- Si R2 > R1 alors le montage est dit amplificateur inverseur ;
- Si R2 < R1 alors le montage est dit atténuateur inverseur.
b- Etude théorique
R
d'où us = R1 + R2 . ue = (1 + 2 ). ue
R1 R1
u R
L'amplification en tension est donc Av = s = 1 + 2
ue R1
b- Etude théorique
Ce montage est utilisé en aval des générateurs de tension quand on ne veut pas les faire
débiter du courant. Il est nommé adaptateur d'impédance.
Etude théorique
R R
Remplaçons i1 et i2 par leurs expressions dans1on obtient us = - ( 3 . ue1 + 3 . ue2).
R1 R2
Si R1 = R2 = R3 = R, l'expression de us devient us = - (ue1 + ue2).
II- 5- Sommateur
Etude théorique
Etude théorique
b- Etude théorique
V Exercices résolus
Dans tous les exercices les A.L.I sont supposés idéaux.
Exercice :
Soit le montage suivant :
En remplaçant ie et is par leurs expressions tirées des équations aux mailles, on obtient
us = - ue soit us = - ue . Le montage étudié joue le rôle d'un inverseur.
R R
Exercice 2
Soit le montage suivant :
Solution
1) Expression de us(t) :
u
La maille (1) permet d'écrire ue - R.ie = 0 d’où ue = R .ie soit ie = e
R
La maille (2) permet d'écrire us - R.is - x.R.is = 0 d’où us = (1 + x)R .is soit is = us
R(1+x)
Au nœud N on peut écrire ie + is = 0 d’où is = - ie
Exercice 3
Soit le montage suivant :
Exercice 4
Soit le montage suivant :
Déterminer l'expression de :
1) V+(t) en fonction de u1(t) et u2(t) ;
2) V- (t) en fonction de us(t) ;
3) Sachant qu'en régime linéaire ud = 0, montrer que us(t) = u1(t) + u2(t).
Solution
Exercice 5
Solution
3) Relation entre K1 et K2
Faisant l'égalité des deux expressions de Vs
1+K1 1+K1
K.(V2 - V1) = .V2 - K1.V1 K.V2 - K.V1 = .V2 - K1.V1
1+K2 1+K2
1+K1
K=
1+K2
Exercice 6
L'amplificateur linéaire intégré utilisé dans le
montage de la figure ci- jointe est alimenté sous ±
12V.
1) Tracer Vs en fonction de Ve.
2) La tension Ve est sinusoïdale d'expression ve(t) =
10.sin100 t. Tracer ve(t) et vs(t) sur le même
graphique.
Solution
Tracé de us = f(ue).
Le montage de la figure ci-jointe est un
comparateur car l'A.L.I fonctionne en boucle
ouverte.
Pour tracer us = f(ue), il faut :
- Calculer Vréf.
Appliquons la formule du pont diviseur de tension,
Uréf = 10R = 5V
2R
- Définir les signes de la tension différentielle
Si ue > Uréf, alors ud < 0
us = - Vcc = - 12V
Si ue < Uréf, alors ud > 0
us = +Vcc = +12V
Remarque :
La tension de sortie ne peut prendre que deux
valeurs +12V et - 12V, correspondantes aux
tensions de saturation.
VI Exercices à résoudre
Exercice 1
En appliquant les lois de Kirchhoff, établir l'expression numérique de la tension de sortie en
fonction de tension d'entrée pour chacun des montages suivants.
Déduire l'amplification en tension et la fonction réalisée par chaque montage.
Exercice 2
Dans un laboratoire d'électronique, on dispose d'un système de tensions AC et DC. Une
somme ne s'obtient pas par simple mise en série, donc on a recours au montage de la figure
ci- dessous.
L'amplificateur linéaire intégré utilisé dans le montage est alimenté sous ± 12V.
Exercice 4
Déterminer l'expression de :
1) V- (t) en fonction de u1(t), u2(t) et us(t) ;
2) V+(t) ;
3) Sachant qu'en régime linéaire ud =0, montrer que us(t) = – (u1(t) + u2(t)).
Savoir plus
LM741
Amplificateur opérationnel
Description générale
Les LM741 sont des amplificateurs opérationnels d'application générale qui ont de
meilleures performances que le standard industriel comme le LM709. Ils sont compatibles
broche à broche avec le 709C, le LM201, et les MC1439 et 748 et peuvent les remplacer dans
la plupart des applications. Ces amplificateurs offrent de nombreux avantages qui les
protègent contre pratiquement toutes les erreurs de manipulation, protection contre les
surcharges sur les entrées et les sorties, pas de verrouillage lorsqu'on sort de la plage de
tensions en mode commun et absence d'oscillation.
Les LM741C/LM741E sont identiques aux LM741A excepté que leur plage de
températures est de 0°C à +70°C au lieu de - 55°C à +125°C.
LM709
Amplificateur opérationnel
Description générale
Les séries LM709 sont des amplificateurs opérationnels monolithiques destinés à des
applications générales. La plage de tensions de fonctionnement est celle couramment utilisée
pour ce type d'amplificateur. Sa structure, tout en assurant un gain élevé, réduit la tension de
décalage et le courant de polarisation. De plus, l'étage de sortie de classe B offre de grandes
possibilités tout en réduisant au minimum la puissance consommée.
La compensation en fréquence de l'amplificateur est réalisée par des composants externes.
Le réseau de compensation au gain unité conseillé procure une très bonne stabilité à
l'amplificateur dans toutes les configurations de réaction, et cette compensation peut être
calculée pour obtenir le meilleur fonctionnement possible à hautes fréquences et pour un gain
quelconque.
L'amplificateur est construit sur un seul élément de silicium, ce qui permet une faible dérive
de la tension de décalage ainsi qu'une faible dérive en température. La dérive due aux
variations de température à proximité du boîtier est également négligeable.
Le LM709C est la version industrielle et commerciale du LM709. Il est identique au
LM709/LM709A sauf qu'il est prévu pour fonctionner dans une plage de températures de 0°
à 70°C.
BIBLIOGRAPHIE
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