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PROJET DE FILM DOCUMENTAIRE

AU PETIT BARD

Objectif général
Permettre à des jeunes d’agir, de donner leur avis, de découvrir et faire découvrir leur quartier par le
biais de l’éducation à l’image.

Développer des compétences de savoir être : se présenter, écouter, donner et prendre la parole, avoir
le sens des responsabilités, prendre confiance en soi.

Développer des savoirs faire en vidéo grâce à la réalisation de reportages, documentaires et


fictions :
- écriture du synopsis, du story-board ;
- cadrage ;
- prise de son ;
- montage ;
- animation...

Encourager la citoyenneté et la curiosité : s’approprier son quartier, mieux connaître ses habitants,
ses voisins, discuter, débattre des sujets de société qui touchent les jeunes.

Contenu et déroulement de l’action


Les stages vidéos :
Pendant les vacances scolaires, les jeunes qui ne partent pas en vacances réaliseront au choix, un
journal télévisé de quartier ou un court-métrage qui permettront une ouverture aux autres et à leur
lieu de vie.

Le planning et les lieux


Vacances de la Toussaint du 30 octobre au 3 novembre 2006 (1er novembre inclus).
Toute la journée de 10h à 13h et de 14h à 17h
A la Maison pour tous François Villon
Ce sera le lieu de rendez-vous, d'élaboration des sujets, d'écritures et de montage.

Cohérence du projet
Conformité par rapport aux objectifs de l’association
Les Ziconofages se sont faits une spécialité de lier témoignages et images, comme en témoigne par
exemple le livre (édité chez Etudes et Communications) et l’exposition « Eleveurs des Causses
Méridionaux » ou « Portraits colportés des Monts d’Orb »...

Une autre compétence qui tient au coeur des Ziconofages concerne les liens Hommes Territoires,
car les étudier, les mettre en valeur aujourd’hui, permet de lire l’avenir, de mieux comprendre les
changements de demain et surtout d’être à l’écoute, d’être dans l’échange avec ses voisins.

Les Ziconofages souhaitent transmettre leur savoir faire et leur passion pour les images à des jeunes
pour qu’ils soient capables, par la suite, de développer leurs propres initiatives personnelles ou
collectives et leurs propres images.
Quelles images avons-nous des quartiers ? Qui fournit les images, les questionnements sur les
différents quartiers ?
Certainement pas les habitants de ces quartiers, et encore moins les jeunes de ces banlieues. Leur
donner la parole comme nous avons donné la parole aux éleveurs des Causses Méridionaux et aux
habitants des Monts d’Orb, telle est l’idée de ce projet.
Réponse aux besoins locaux
L’analyse des maux des banlieues est complexe. Mais les analyses mettent en évidence un manque
de débats, un manque de dialogue, la peur de son voisin, les préjugés, l’incompréhension, des
jeunes désoeuvrés, sans repères,... autant de carences dans la démocratie et la vie de la cité.
Comment faire en sorte que les gens se réapproprient leur quartier, qu'ils en deviennent des citoyens
actifs ? Ce projet d’atelier vidéo essaie modestement d’y contribuer.

A travers les reportages, les interviews, les jeunes reporters de terrain partent à la rencontrent de
l’autre (pour le questionner sur ses habitudes, ses envies, ses goûts), à la découverte d’un lieu (pour
savoir ce qui s’y passe et comment il fonctionne), à la découverte des acteurs locaux (pour connaître
les futurs projets,...).

Et après?
Les projections publiques qui suivront la réalisation amèneront à des débats.
Elle donneront aussi une image positive des jeunes, en montrant qu’ils sont capables, si on leur en
donne les moyens, d’être responsable et d’agir en citoyen réfléchi et curieux.

Quelle évaluation du projet?


La qualité de la réalisation sera un des critères d’évaluation du projet. Mais il nous semble
important de ne pas s’arrêter à ce seul critère :

Ce projet n’est pas qu’un projet sur l’image : il veut faire des jeunes des familles défavorisées des
acteurs à part entière, des citoyens qui prendront la parole, s’engageront dans des actions
citoyennes.

Leur motivation à monter des projets citoyens à travers des dispositifs comme Cap Jeunes sera donc
un de nos critères d’évaluation.

Continuer à utiliser un espace public, comme le Lieu Ressources et sa salle informatique est aussi
un de nos critères discriminants.
PROJET DE FILM DOCUMENTAIRE
AU PETIT BARD

Les Ziconofages proposent, pendant les vacances de la Toussaint, de permettre aux


participants de se réapproprier leur quartier grace à la réalisation d'un film documentaire.
Pendant cinq jours ils seront à la fois les acteurs et les réalisateurs d'un film sur les
représentations, réelles ou imaginaires, que véhiculent leur quartier.

Le travail se déroulera en 3 temps:

I/ Etat des lieux : quelle est l'image du quartier?

Répondre à la question par l'intermédiaire d'une série d'interview auprès de :


-ceux qui y vivent, ceux qui s'y engagent, ceux qui y travaillent,
-ceux qui ne sont jamais venus, ceux d'autres quartiers en allant à la Paillade, Figuerolles et au
centre ville.
-des “experts” et des institutions: architecte, urbaniste, sociologue, l'opac, le syndicat des
copropriétaires, les politique et les médias.

II/ Confrontation des participants avec les images véhiculées

-Visionnage des interviews suivi d'un échange entre les participants


-Entretiens individuels et filmés afin de recueillir leurs récations

III/ Quelle est leur réalité? Mettre des images sur les imaginaires.

-Répondre aux représentations concernant l'environnement physique : visite du quartier


(appartements, parties communes, espaces publiques, commerces)
- Répondre aux représentations concernant l'environnement social : la vie du quartier ( les
différentes générations, les différentes commuanuté),
-Ce dont personne n'a parlé
-Comment est arrivé la réhabilitation dans la vie du quartier?
-Comment rêvent-ils le quartier?

Notes:
Les contacts avec les associations, et personnes à rencontrer seront pris en amont par les
Ziconofages.

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