Phonétique Française II - La transcription phonétique (suite) - Prof.

Laura
Carsillo
1.- Révision des transcriptions phonétiques. En groupe faites la transcription
phonétique d’extraits du livre Le fils du pauvre de Mouloud Feraoun.

Groupe A : « Je me souviens, comme si cela datait d’hier, de mon entrée à l’école. »
(page 57)
Groupe B : « Au mois d’octobre suivant, au lieu de quitter l’école, Fouroulou décida
d’y retourner pour préparer le concours des bourses. » (page 117)
Les deux groupes transcrivent et puis il y a une mise en commun 
Groupe A : « Désormais nous ne nous parlerons plus, nous ne nous rendrons plus
de services et Boussad ne risque plus, avant longtemps, de me revoir en face de lui,
prenant des leçons gratuites de vannerie kabyle. » (page 45)
Groupe B : « Ma sœur, tu ne m’as guère donné l’exemple avec trois filles. Je te
demande seulement au bon Dieu de me laisser traverser l’épreuve. Ces douleurs qui
se croisent depuis hier m’inquiètent beaucoup. Je viens te voir pour cela. » (page 87)
Mise en commun et réponse aux doutes. 

Activités

1.- À la maison. Faites la transcription phonétique de deux paragraphes du roman

La place d’Annie Ernaux

« Tout le temps que j’ai écrit, je corrigeais aussi des devoirs, je fournissais des
modèles de dissertation, parce que je suis payée pour cela. Ce jeu des idées me
causait la même impression que le luxe, sentiment d’irréalité, envie de pleurer.
Au mois d’octobre l’année dernière, j’ai reconnu, dans la caissière de la file où
j’attendais avec mon caddie, une ancienne élève. C’est-à-dire que je me suis
souvenue qu’elle avait été mon élève cinq ou six ans plus tôt. » (page 113)

Et de ce paragraphe du livre Le fils du pauvre de Mouloud Feraoun

« Le garçon fut ébloui, lui qui commençait à désespérer. L’image de l’étudiant pauvre
revenait à son esprit avec toutes ses séductions. Elle était plus attachante encore
qu’elle pouvait devenir une réalité. Le père, lui-même, commençait à y croire. » (page
129)

Rendez cette activité dans la « Plateforme Classroom ».

 * Envoyez l’activité par «Classroom » jusqu’au mardi 11 mai.

Bon travail !!!!

1- « Tout le temps que j’ai écrit, je corrigeais aussi des devoirs, je fournissais des
modèles de dissertation, parce que je suis payée pour cela. Ce jeu des idées me
causait la même impression que le luxe, sentiment d’irréalité, envie de pleurer. Au
mois d’octobre l’année dernière, j’ai reconnu, dans la caissière de la file où j’attendais
avec mon caddie, une ancienne élève. (page 113)

[tutletɛk̃ əʒɛkʁɪǀʒɛkɔʁɪʒɛɔsɪdədəvwaːʁǀʒəfuʁnɪsɛdəmɔdəːldədɪsɛ
ʁtasjɔ̃ǀpaʁsəkəʒəsɥɪpɛjɛpuʁselɑǁsɛʒødezɪdɛmɛkɑausɛlɑmemɑ̃
pʁɛsjɔ̃kələlʏksǀsɛt̃ ɪmɑ̃dɪʁɛɑlɪtɛǀɛṽ ɪdəplœʁɛǁɔmwadɔktɔʙʁəlɑnɛd
əʀnjɪɛːʁǀʒɛʁɛkonuǀdɑ̃lɑkɛsjɪəʁdəlɑfɪluʒɛtɛd
̃ ɛɑvɛkmɔ̃kɑdɪǀʏnɑ̃sjɛn
əlɛvǁ sɛtɑdɪʁkəʒəməsɥɪsuvɛnʏkɛlɑvɛətəmɔ̃əlɛvsɑ̃kusɪzɑ̃plʏtɔǁ]

« Le garçon fut ébloui, lui qui commençait à désespérer. L’image de l’étudiant pauvre
revenait à son esprit avec toutes ses séductions. Elle était plus attachante encore
qu’elle pouvait devenir une réalité. Le père, lui-même, commençait à y croire. » page
129)

[ləgɑʁsɔ̃fuɛblɥɪǀlɥɪkɪkɔmɑ̃sɛtɑdɛsəspɛʁɛːʁǀlɪmɑʃdəlɛtudɪɑ̃pɔvʁəʁ
ɛvənɛɑsɔ̃ɛspʁɪɑvɛktutzɛzsɛduksjɔ̃ǁɛlɛtɛplʏzataʃɑtɑ̃kɔʁkɛlpuvɛdə
vnɪʁʏnʁɛɑlɪtɛǁləpeːʁǀlɥɪmɛmkɔmɛs̃ ɛɑɪkʁwɑːʁǁ]