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I-1- 3. Géophysique
Les méthodes géophysique permettent la détermination de l'épaisseur des terrains
aquifères, de la couche d'altération et du rocher fracturé au dessus du substratum
rocheux compacte.
La prospection électrique est en mesure dans la majorité des cas de mettre en
évidence de manière indirecte les zones fracturées hydrauliquement favorables. La
géophysique permet donc de repérer un ensemble de zones potentielles. Mais sa mise
en œuvre ainsi que son cout plus élève limitent son utilisation.
Contrairement à la géomorphologie qui donne un rayon assez grand de la zone à
exploiter, la géophysique elle donne plus de précisions.
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I-1- 4. Télédétection
L'eau ne peut pas être directement observée sur les images satellitaires. Par
conséquent il faut procéder à l identification et à l'étude d'un certain nombre d'indices
révélateurs d'occurrence de cette eau. La télédétection grâce à son échelle très fine
permet d'obtenir divers types d'informations sur la surface de la terre. On distingue sur
les images satellitaires les zones sèches des zones humides. La persistance du sol
humide pendant la saison sèche, les traits structuraux régionaux, le système de
fracture, la densité du réseau de drainage, la nature et la disposition de la végétation.
En milieu de socle, l'indicateur utilisé est la fracturation. Les sites sont généralement à
l'intersession des accidents majeurs. On tente de différencier les directions structurales
productrices des directions moins productrices en compte la position topographique
d'un site retenu. L’image satellitaire s'offre donc comme un moyen efficace de
caractérisation des réservoirs.
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Captage des sources et nappes
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I-2.2.2 Puits verticaux
Il ya toujours avantage de à prévoir un ouvrage de grand diamètre afin de limiter la
vitesse de l'eau à son arrivée dans le puits. Cependant, il y'a lieu de rester dans les
limites raisonnable et, en tout état de cause, d'envisager des dimensions d'ouvrages
compatibles avec le matériel dont dispose l'entreprise. Des diamètres trop importants
nécessitent la mise en œuvre d'une énergie couteuse.
- un avant-puits
puits qui traversera les terrains de couverture et viendra reposer sur la tète
de la formation fissurée ou, mieux, s'encastrera sur une profondeur de 1 m environ, le
niveau statique du gisement pouvant se situer bien au-dessus,
au dessus, comme il arrive dans les
formations de craie surmontées d'alluvions en partie noyées.
-des
des buses captantes et un massif de gros graviers
graviers ayant pour but de maintenir les
terrains, de combler les vides pouvant survenir au cours du creusement dans la
formation par suite de l'extraction de blocs isolés. Ils constituent une paroi propre,
s'intercalant entre le terrain et les buses.
nstruction d'un tel ouvrage est identique à celle décrite pour les puits creusés
La construction
dans les alluvions. un grand diamètre est recommandé pour permettre d'avoir des
chances de rencontrer le maximum de fissures.
I-2.4
2.4 Les captages profonds
Il est fréquent que la productivité des ouvrages de captage présente une dégradation
au cours du temps. Cette évolution est provoquée par un colmatage obstruant les voies
d’eau et/ou par une corrosion des organes drainants d’un forage.
• Dans le cas des captages de sources et des tranchées et galeries drainantes, la perte
de débit résulte généralement d’un colmatage, dont les origines peuvent être diverses :
Des améliorations sensibles peuvent généralement être obtenues par des entretiens
réguliers, lorsque les ouvrages sont visitables. S’ils sont en majeure partie constitués
par des massifs drainants dépourvus de regards, les possibilités d’intervention y sont
réduites. Il est donc fondamental de prévoir les possibilités de son entretien ultérieur,
lors de la conception d’un ouvrage.
• Dans le cas des puits et des forages, les mêmes processus interviennent et peuvent
être aggravés par les conditions de pompage, en particulier l’entraînement de fines
dans la zone de fort rabattement et la formation de précipités générée par les
dépressions.
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Les puits, du fait de l’ouverture des barbacanes de leur partie captante, sont sujets au
risque d’ensablement ou d’envasement de leur partie inférieure ou de leur massif filtrant
périphérique.
Le seul moyen d’éviter ou d’atténuer ces effets consiste à agir sur la réalisation de
l’ouvrage captant et sur son mode d’exploitation : choix des équipements (matériaux
constitutifs, joints d’isolation, protection cathodique ou revêtement de surface des
tubes), choix de la crépine et du fourreau de gravier, développement prolongé du forage
avant exploitation, adaptation du régime de pompage.
Les procédés de rénovation sont nombreux, mais d’une efficacité toute relative :
grattage mécanique des parois, des barbacanes et des crépines, pompage alternatif ou
injection d’air comprimé ou d’eau sous pression, injection de produits chimiques
sélectifs (acide chlorhydrique, acide sulfamique, polyphosphates, chlore).