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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur JNGG2012–Bordeaux 4-6 juillet 2012 

MODELISATION GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE EN MILIEU


URBAIN POUR L’ETUDE DES CASSES DE CANALISATIONS
(GIRONDE)

URBAN GEOLOGICAL AND HYDROGEOLOGICAL MODELLING IN ORDER TO


STUDY SEWERAGE SYSTEM DAMAGE (GIRONDE)

Aubin Thibaut GUEKIE SIMO1, Roland LASTENNET1, Antoine MARACHE1, Denys


BREYSSE1

1 Université de Bordeaux, UMR5295, I2M - Département GCE, Talence, France

RÉSUMÉ — L’objectif de cette étude est de réaliser un modèle hydrodynamique 3D


de la nappe phréatique dans l’agglomération bordelaise et subséquemment
d’explorer ses interactions possibles avec le réseau d’assainissement. Ainsi, un
modèle conceptuel de la zone d’étude a été construit en analysant les données
stratigraphiques du secteur étudié et les conditions hydrogéologiques ont été
simulées en utilisant le logiciel Visual Modflow ©. Les paramètres hydrogéologiques
ont été calibrés manuellement sur la base des niveaux d’eau mesurés
successivement lors des campagnes de mesures de juillet 2010, d’octobre 2010 et
de mars 2011. Les niveaux d’eau simulés par le modèle hydrodynamique calibré,
sont en accord avec les niveaux d’eau mesurés. Ce modèle hydrodynamique montre
que les rivières drainent la nappe phréatique et influencent diversement ses
écoulements selon qu’elles sont canalisées ou non.

ABSTRACT — The aim of this study is to carry out a free surface groundwater
modeling in the Bordeaux urban area, and subsequently to explore the possible
interaction with sewerage system. The conceptual model was built for the study area
by analyzing the stratigraphical data and hydrogeological conditions are simulated
using Visual Modflow software ©. Hydrologic parameters have been calibrated
manually based on the available data observed from July 2010 to March 2011. The
results of the calibrated model show good agreements with observed water levels.
The models results show that water table flow in the study area is differently
influenced by non-channelized and canalized rivers.

1. Introduction
L'utilisation de modèles numériques d’écoulements des eaux souterraines est très
répandue dans le domaine de l’hydrogéologie environnementale. Ils sont utilisés
pour simuler une grande variété de conditions hydrogéologiques dans de
nombreuses études (Jaramillo-Nieves et Ge (2011) ; Smaoui et al., (2011) ; Sun et
al.,(2011) ; Yang et al., (2011) ; Zghibi, (2011) ; Xu et al., (2012)).
Dans cette étude, le but du modèle numérique est d’évaluer les conséquences des
variations climatiques sur les fluctuations du niveau d’eau de la nappe phréatique et

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par conséquent sur les casses de canalisations. Nous avons réalisé un modèle
d’écoulement de la nappe phréatique dans l’agglomération bordelaise qui respecte
les conditions hydrogéologiques en milieu urbain. Cette nappe intéresse plus
particulièrement les aménageurs et les gestionnaires de réseau du fait de sa faible
profondeur. Depuis plus de quatre décennies, la nappe phréatique fait l’objet de
plusieurs études (Laroussi, 1969). Le modèle numérique le plus récent y faisant
allusion est celui proposé par Saltel et al., (2010), qui, comme tous les autres
modèles précédents sont à l’échelle régionale (bassin hydrogéologique), avec pour
finalité l’analyse de la ressource en eau. Ces modèles numériques ne se focalisent
pas sur la nappe phréatique, mais s’intéressent aux aquifères sous jacents.
Cette étude à l’échelle d’un bassin hydrologique se focalise sur la nappe phréatique
en utilisant le logiciel Visual Modflow© en trois dimensions, discrétisant en
différences finies l’équation régissant les écoulements d’eau souterrains. Visual
Modflow © est largement utilisé pour prédire les écoulements d’eau souterrains, les
fluctuations des charges hydrauliques ou pour vérifier d’autres méthodes de
simulations d’écoulements souterrains (Yang et al., 2011).
Après avoir présenté le site d’étude et son contexte hydrogéologique, nous décrirons
les approches conceptuelles et numériques de la modélisation de la nappe
phréatique. Il sera ensuite discuté des résultats issus du modèle calibré.

2. Site d’étude et contexte hydrogéologique


La zone d'étude est située dans le sud-ouest de la France entre les coordonnées
géographiques 44 ° 47 34 " 44 ° 49 35" latitude Nord et 0 ° 35 36 " 0 ° 40 58"
longitude Est. Elle couvre pour partie trois villes (Mérignac au Nord, Talence à l'Est,
Pessac à l'Ouest et au Sud) de la Communauté urbaine de Bordeaux (Figure 1), soit
une superficie totale de 8300 ha. Le climat de la région est océanique doux et
humide, type girondin (Laroussi, 1969). Les données de précipitations recueillies les
30 dernières années à la station pluviométrique de Mérignac indiquent des valeurs
annuelles moyennes de 950 mm/an de précipitation, de 1050 mm/an
d’évapotranspiration potentielle et de 10,6° de température journalière.
La nappe phréatique dans la zone d’étude est unique bien que son aquifère
appartienne à plusieurs formations géologiques (Laroussi, (1969)). Nous avons
réalisé une synthèse géologique à partir de plus de 4000 sondages comportant
l’information litho-stratigraphique. Elle indique que les terrains les plus anciens à
l’affleurement sont d’âge Oligocène supérieur, sur lesquels reposent les terrains
Miocènes. Les formations quaternaires couvrent presque totalement ces formations.
Après avoir réalisé une investigation hydrogéologique, nous avons construit une
carte piézométrique (du mois de mars 2011) de la nappe phréatique sur un secteur
de 25 km2, compris dans la zone de 80 km2 précédemment décrite (Figure 1). Cette
carte a permis de déterminer le sens d'écoulement de la nappe phréatique,
d’apprécier les conditions aux limites de la nappe pour le modèle hydrodynamique
(par exemple les relations nappe-rivière) et de localiser les anomalies piézométriques
dues aux effets anthropiques ou aux hétérogénéités géologiques naturelles.

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Figure 1 . Localisation de la zone d’étude et carte piézométrique (mars 2011).

3. Développement du modèle
3.1. Modèle conceptuel hydrogéologique

Afin d’élaborer le modèle d’écoulement de la nappe phréatique de la zone étudiée,


quatre unités hydrogéologiques sont considérées après synthèse des données litho-
stratigraphiques fournies par les sondages. Cette synthèse a conduit à la
construction des surfaces limites de chaque unité. Elle a également permis de
construire un modèle lithologique original du sous-sol par géostatistique qui a été
ensuite traduit en termes de perméabilités, en se basant sur les résultats des essais
de pompage effectués dans la zone étudiée. Les unités hydrogéologiques sont
décrites ci-dessous de la surface du sol vers la profondeur :
(i) Le Quaternaire. Aquifère non confiné, il est constitué de dépôts de toutes sortes
tels que des sables, graviers et argiles. Son épaisseur varie entre 0,2 m et 15 m et
sa perméabilité entre 3,07x10-6 et 1,47x10-5 m/s.
(ii) Le Miocène. Aquifère non confiné, il plonge vers l’ouest dans la zone étudiée. Il
est constitué de dépôts marins et littoraux pour la plupart coquilliers. Son épaisseur,
d’environ 64 m à l’Ouest de la zone d’étude, diminue au fur et à mesure qu’on se
rapproche de l’Est de la zone d’étude (Figure 2a) et est presque inexistant à l’Est de
la zone en se rapprochant de la Garonne. Sa perméabilité varie entre 2,35x10-8 et
5,01x10-5 m/s.
(iii) Le Chattien. C’est un aquitard composé d’argiles vertes et de marnes. Il
n’affleure pas dans la zone étudiée et présente de nombreuses discontinuités
favorisant les échanges entre la nappe phréatique et les nappes sous jacentes. Son
épaisseur ne dépasse pas 9 m. Sa perméabilité est estimée à 10-9 m/s.
(iv) Le Rupélien. C’est un aquifère, constituant la base du modèle, confiné à l’Ouest
de la zone d’étude et non confiné à l’est de la zone d’étude. Il est composé de
calcaire gris blanc, parfois jaunâtre renfermant d’assez nombreuses intercalations de
marnes, d’argiles et de couches sableuses ou gréseuses. La perméabilité varie entre

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3,59x10-6 et 1,03x10-5 m/s. Son épaisseur varie entre 50 et 80 m sur l’ensemble de la


zone d’étude.

Figure 2 . a) Vue en coupe d’Ouest en Est du modèle b) Limites du modèle.

3.2. Méthode numérique et discrétisation spatiale

Suivant les directions d’axes , et , l’équation aux dérivées partielles, qui décrit
l’écoulement tridimensionnel des eaux souterraines de densité constante dans un
milieu poreux hétérogène et anisotrope, s’écrit (Harbaugh, (2005)) :

(1)

où , et sont les valeurs de conductivité hydraulique suivant les directions


, , , est le flux par unité de volume (représentant une source), est le
coefficient d’emmagasinement spécifique du milieu poreux et la charge
hydraulique.

Le terme de l’équation à gauche de l’égalité représente le flux dans les trois


directions spatiales. Le terme à droite de l’égalité représente la contribution du
stockage aux écoulements lié à l’emmagasinement de la formation aquifère et à la
variation de la charge hydraulique en fonction du temps. L’équation (1), associée aux
conditions spécifiques de flux et / ou de potentiel hydraulique aux limites du système
d’aquifère, et associée aux conditions spécifiques de charges hydrauliques initiales,
constitue une représentation mathématique de l’écoulement de la nappe souterraine.
La discrétisation spatiale est réalisée en considérant que chaque cellule (maille
d’aquifère) représente une unité de propriétés homogènes qui est en relation avec
ces six voisines les plus proches. Dans cette étude, La maille d’aquifère a une forme
parallélépipédique de base carrée de 25 m de côté et de hauteur l’épaisseur de la
couche considérée.

3.3. Conditions aux limites et zones de recharge

Les limites nord et ouest étant des limites de bassin versant hydrologique, ni flux, ni
potentiel n’a été imposé. L’amont des rivières le Peugue et les Ontines n’étant pas
canalisé (Figure 2b), il est représenté dans le modèle par une condition de rivière. Le

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ruisseau d’Ars, l’aval des rivières Le Peugue et les Ontines sont canalisés (Figure
2b) et représentés par une condition de drain. Afin de prendre en compte, à la limite
Est de la zone étudiée, l’effet de la Garonne sur les écoulements, une condition de
flux a été imposée.
Pour les limites verticales, Deux zones de recharges ont été définies en raison de la
forte imperméabilisation de l’espace urbain. Pour ce faire, une analyse d’image a été
réalisée pour identifier les zones vertes à partir d’images aériennes. Ces zones
vertes représentent environ 30% (2200 ha) de la zone étudiée. Une recharge, liée à
l’infiltration pluviale estimée à 25% de la pluie efficace y a été attribuée. Une
recharge de 20 mm par an a été attribuée au reste de la zone étudié (6100 ha). Cette
dernière est liée aux pertes d’eau du réseau d’alimentation en eau potable estimées
à 10% des pertes d’eau en volume annuel d’eau distribué sur la Communauté
Urbaine de Bordeaux. Les puits des particuliers recensés pendant les campagnes de
mesures constituent des points de prélèvement imposé à 0,5 m3/jour pour l’ensemble
des simulations.

3.4. Processus de modélisation

La modélisation a été effectuée en deux étapes :


(i) dans un premier temps, un modèle d’écoulement en régime permanent a été
établi pour vérifier la pertinence des conditions aux limites du modèle. Aussi, les
conductivités hydrauliques (décrites en section 3.1) sont modifiées d’un facteur k par
un processus itératif, produisant ainsi de nouvelles conductivités hydrauliques,
jusqu’à obtenir une meilleure reproduction du niveau de la nappe phréatique aux 35
points d’observations de la campagne de mesure des niveaux d’eau du mois de
juillet 2010. Les charges hydrauliques calculées en régime permanent servent de
charges hydrauliques initiales pour le régime transitoire.
(ii) dans un second temps, un modèle d’écoulement en régime transitoire (de juillet
2010 à mars 2011) au pas de temps décadaire a été mis en œuvre pour estimer le
coefficient d’emmagasinement spécifique (Ss) et la porosité de drainage (Sy) ; Sy est
utilisée en nappe libre et Ss est utilisé en nappe captive.

4. Résultats et discussion
4.1. Régime permanent

Pour un facteur k de 0,5 affecté à la distribution initiale des conductivités


hydrauliques, la modélisation en régime permanent présente le meilleur ajustement
entre les hauteurs d’eaux simulées et mesurées aux points d’observations (Figure
3a). La figure 3b montre la carte piézométrique simulée correspondante. Les
conductivités hydrauliques initiales avaient dont été surestimées.
Le tableau 1 présente le bilan hydrique (calcul du flux d’eau entrant et sortant du
système étudié) en régime permanent et montre une égalité entre les flux entrant et
sortant, ce qui est cohérent avec l’hypothèse de modélisation en régime permanent.
Ce bilan hydrique est très important dans tous les modèles d’eaux souterraines car il

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définit les ressources disponibles et fournit les facteurs de dilution dans les études de
contamination (Brassington et Younger (2010)).

Tableau 1 . Bilan hydrique en régime permanent

Flux entrant (m3/jour) Flux sortant (m3/jour) de


Elément d’aquifère
dans l’aquifère l’aquifère
Rivières non canalisées 1149 8111
Rivières canalisées 0 10133
Recharge 17764 0
Prélèvements dans les puits 0 19
Flux imposé lié à la Garonne 0 654
TOTAL 18913 18917

Figure 3 . a) Diagramme de dispersion des hauteurs piézométriques calculées et


observées (régime permanent juillet 2010). b) Piézométrie simulée correspondante.

4.2. Régime transitoire du modèle

La capacité d'un aquifère à régir le transfert de l'eau par stockage ou par vidange est
une caractéristique essentielle, qui spécifie si un système est dans un état transitoire
ou s’il a atteint l'état d'équilibre. La calibration des paramètres de stockage est donc
cruciale en régime transitoire. Durant le processus de calibration, les conductivités
hydrauliques du régime permanent restent inchangées, mais les paramètres de
stockages (Sy et Ss) sont changés manuellement et testés jusqu’à ce que le modèle
reproduise au mieux chacune des trois observations mesurées lors des campagnes
de juillet 2010, octobre 2010 et mars 2011. Durant le processus de calibration,
différentes recharges sont testées en considérant que la recharge représente une
fraction de la précipitation (ce pourcentage varie généralement de 5% à 20% en
fonction de nombreux facteurs différents tels que la prédominance du sol et le type
de végétation, la pente de la surface topographique et les matériaux de couverture
du sol). A titre d’exemple, la figure 4 présente pour les mois étudiés, les diagrammes
de dispersions obtenus pour Ss=10-4 m-1, Sy =0,02 et une recharge à 20%.

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Figure 4. Diagramme de dispersion des hauteurs piézométriques calculées et


observées pour le régime transitoire : a) Octobre 2010. b) Mars 2011.

4.3. Discussion

La forme des isopièzes simulées est similaire à celle observée sur la figure 3b
quelque soit le régime de modélisation. Ainsi, les cartes piézométriques indiquent
que toutes les rivières drainent la nappe. Elles montrent que les rivières canalisées
ont une influence forte sur les écoulements de la nappe phréatique. Les isopièzes de
ces cartes piézométriques indiquent à l’Est de la zone d’étude, un dôme
piézométrique donc l’existence réelle ne sera pas discuter dans cette présente
étude. Les fluctuations de la nappe simulée entre juillet et mars, ne dépassent pas
3 m, ce qui correspond à la fluctuation maximale observée aux points de mesures.
La valeur du coefficient d’emmagasinement retenu (Ss=10-4 m-1) est en accord avec
les travaux de Saltel (2010). Il est à noter que la calibration manuelle est très limitée
car elle est basée uniquement sur un jugement visuel en comparant les valeurs
simulées aux valeurs observées.

5. Conclusion et perspectives
Un modèle hydrodynamique 3D de la nappe phréatique a été développé et calé en
régime permanent sur la campagne de juillet 2010, et ensuite calé en régime
transitoire sur la période juillet 2010 à mars 2011. Toutes les données disponibles
relatives à la modélisation hydrodynamique de la nappe phréatique ont été
interprétées et utilisées pour analyser le régime d'écoulement de la nappe phréatique
dans la zone d'étude et la calibration manuelle a permis de reproduire au mieux les
observations mesurées. Ce modèle hydrodynamique reconstitue sur le domaine
étudié les fluctuations de la nappe phréatique sur la période étudiée. Ces fluctuations
sont majoritairement dues à la recharge pluviale et peuvent aussi être liées aux
activités anthropiques (prélèvement dans la nappe et canalisation des rivières).
L’exploitation à l’échelle pluriannuelle de ce modèle hydrodynamique permettra de
reconstruire les états noyés et dénoyés des réseaux d’assainissement, par
comparaison de leurs cotes aux cotes d’eau simulées. Il deviendra ainsi possible de
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comparer les zones d'ennoiement du réseau de canalisations aux localisations des


principaux secteurs de casses, ce qui permettra d’affiner la connaissance sur les
causes des casses de canalisations et de voir dans quelle mesure l’environnement
naturel hydrogéologique constitue un facteur explicatif de ce phénomène.

Remerciements
Les travaux de recherche décrits dans cet article sont financés par le Conseil
régional d'Aquitaine à travers le projet PC3 «Perturbations Climatiques et Casses de
Canalisations". Les auteurs remercient Laurent LONDEIX qui a contribué à
l'amélioration de la description géologique structurelle régionale de la zone d’étude
décrite dans cet article.

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