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REMARQUE
- Préparation :
C’est une étape impérative ou s’effectue la préparation de maintenance.
Les principales actions de la préparation sont :
Préparation basée sur la GMAO.
Préparation des interventions.
Préparation des sous-ensembles et pièces de rechange au niveau des ateliers.
- Planification :
Comme leur nom l’indique, la planification sert à planifier les interventions de
maintenance moyennant la GMAO sur la base : entretient systématique, analyse
vibratoire etc…
1. Objectifs de l’audit :
Afin d’éviter ce cauchemar des mauvais résultats de production et pour une
meilleure professionnalisation de la maintenance, l’équipe excellence
opérationnelle, en s’appuyant sur le standard OPS, a fixé trois objectifs
principaux :
- Augmenter la fiabilité des équipements : la fiabilisation des équipements de
production demeure la clé magique pour rendre continue la production au
sein du site BA. Donc pour avoir en main ce clés, la maitrise des opérations
de la maintenance est inévitablement imposée.
- L’dentification des pertes maintenance au niveau de la mine BA : ces pertes
peuvent être expliquer par une mauvaise gestion de la maintenance et le
non-respect des consignes imposées par standard OPS.
2. Résultats de l’audit :
En s’appuyant sur le standard OPS, et après une étude qualitative profonde du
mode de gestion de la maintenance au site BA, des écarts se sont manifestés au
niveau du mode de gestion et de la cohérence des tâches du bureau des
méthodes avec la partie opérationnelle de la maintenance. En fait ces écarts
peuvent être classés en deux catégories :
- Des écarts au niveau du respect et de l’application du standard OPS.
- Des écarts au niveau de la GMAO.
Les écarts détectés au niveau des trois actions inspection, préparation et
planification sont présentés dans les tableaux suivants :
Inspection
Les écarts détectés Les causes
Pas d’archivage des anomalies, pas de suivi Pas de plateforme de communication des
ou feedback anomalies
La mise à jour des fiches d’inspection ne se La saisie des DI/ anomlie ne se fait pas
fait pas à temps, pas de synchronisation sous pretexte d’avoir des répetitions des
entre le BDM et le service exécution anomalies avec des N° de DI différents.
Manque suivi du backlog (backlog = les Il n y’a pas un processus bien défini pour
anomalies ou défaillances non corrigées) assurer la remontée des anomalies vers la
partie exécution et avoir un retour.
Tableau 1
Préparation
Les écarts détectés Les causes
Tableau 2
Planification
Les écarts détectés Les causes
3. Plan d’actions :
Les actions écrites en rouge sont des actions males implantées et mal interprétées par les
exécuteurs des consignes imposées. En effet, la suggestion des solutions exhaustives capable
de surmonter ces écarts n’est plus important face à leur projection et implantation au monde
réel.
Le problème avec cette fiche c’est qu’il adopte un saisie des numéros de DI par engin
et pas par anomalie. Cela implique un traitement d’une anomalie qui n’existe pas !!
b. En faisant référence à cette base de données créer des DI/Anomalie pour éviter les
redondances :
Ce point n’est pas pris en considération. Ça se voit est clairement dans la figure1, le
numéro de DI est associé à un engin spécifique et non pas une anomalie.
c. La synchronisation entre le BDM et le service exécution à travers la communication
journalière des anomalies (de la part de l’inspecteur BDM) et le renvoi du feedback de la
part des chefs d’atelier :
Ce point est amélioré mais pas suffisamment. En fait, ils ont suivi une politique de
communication journalière basées sur des fichiers Excel.
Ne sont que quelques semaines que cette méthode parait pénible et dissimule des défauts
empêchant une communication fluide des anomalies.
Voici les inconvénients de cette méthode :
- La communication journalière : la communication doit être à temps réel
- Les fichées Excel : Le fait d’encombrer une multitude d’anomalies ainsi que leurs
feedbacks dans plusieurs fichiers non organisés, et adopter une communication
hebdomadaire des feedbacks, rend la synchronisation entre le BDM et le service
inspection pénible. Cette difficulté est causée par la non disponibilité d’une unique
et exhaustive canal de communication telle qu’une plateforme où se fait à temps
réel, le saisie des feedbacks : les anomalies non traitées, le motif de non traitement
et les anomalies corrigées.
L’utilisation d’un outil informatique est légitimement imposée par force de sa capacité de
traiter une grande base de données de façon efficace et rapide.
- Les engins ayant au moins un sous ensemble a dépassé ses heures de marches : il
est difficile d’effectuer une recherche de ce genre sur 48 fichiers.
- Savoir en détaille l’état des heures de marche d’une machine spécifique.
Cette méthode nécessite des améliorations pour surmonter ces difficultés. En effet, via VBA
la manipulation de ces feuilles deviendra plus facile et fluide.
Alors, pour remédier à ces problèmes de façon globale, j’ai créé une forme de fiche
d’inspection nouvelle qui impose le saisi de N° de DI par anomalie, puis j’en ai construit
une base de données qui regroupe toutes les fiches propres à chacun des engins dont on
dispose. L’automatisation de ces données est inévitablement imposée, surtout qu’on est
face à une grande base de données qui nécessite un traitement spécifique. C’est pour cette
raison que l’utilisation de l’outil VBA est légitimée par force de sa capacité de manipuler
les feuil Excel.
Ce reflexe sert à bien centralisé les données et rendre unique cette référence afin de mettre
tous les services inspection, préparation et exécution en même longueur d’onde et facilité
par conséquent la communication entre eux.
a. Fiche d’inspection :
La nouvelle fiche d’inspection est adaptable avec les besoins d’un inspecteur, spécialement
au niveau de la saisie du N° de DI qui est par anomalie et non pas par engin, contrairement à
la version précédente.
La figure 3 : présente la base de données qui centralise tous les fichiers d’inspection en seul
fichier, il s’agit d’un fichier Excel contenant 48 feuilles d’inspection, chaque feuil est propre
à un engin bien spécifique.
Voici la nouvelle fiche d’inspection adoptée :
Figure 3 : la nouvelle fiche d’inspection
b. Interface d’anomalie :
Toutes les fiche d’anomalies sont regroupée dans un seul fichier Excel, après l’ouverture de
ce fichier un bouton s’affiche appelé INSPECTION.
Le bouton inspection dirige l’utilisateur vers une interface appelée « anomalies non
réalisées ». Cette interface a pour objectif de facilité l’accès à ces fiches d’inspection en
remontant les anomalies non réalisées pour un engin donné ainsi que les motifs derrière sa
non réalisation. Aussi elle offre la possibilité de savoir le nombre d’anomalie résidant dans un
engin donné sans accéder au fichier en question.
Cette interface permet aux utilisateurs de chercher par engin et type d’engin.
Figure 6 : fenêtre de recherche d’anomalies
Si l’entité planification souhaite savoir le nombre exact d’anomalie résidant dans un engin,
une clique sur le bouton « nombre d’anomalies non réalisées » est suffisante, après avoir
effectué le choix du nom de l’engin.
Le nombre d’anomalies s’affiche dans une nouvelle fenêtre, comme il est clarifié dans
l’exemple suivant :
Figure 7 : affichage de nombre d’anomalies non réalisées
Dans le cas où l’inspecteur veux savoir les détails des anomalies caché dans un engin, il
effectue une clique sur le bouton recherche, après avoir saisi le nom de l’engin.
Double clique
Si ces informations paraient insuffisance aux yeux de l’inspecteur, l’interface lui propose
d’afficher l’intégralité de la fiche d’inspection en cliquant sur le bouton « Fiche
d’inspection ».
-effectuer une recherche pour visualiser l’état des heures de marches d’un engin
spécifique.
Exemple pratique :
En ouvrant notre interface, une notification s’affiche automatiquement nous informe du
nombre des engins ayant au moins un de ses sous ensemble a dépassé ses heures de
marche. Voire figure 10
Pour identifier les engins en question, on clique sur la liste qui se situe en haut de la
fenêtre. Voire figure 11
Si un de ces engins nous parait important d’identifier ses sous ensemble dépassant les
heures de marche, on choisit sur la liste l’engin en question puis on clique sur le bouton
« Etat des HM » voire figure 12. Une nouvelle fenêtre s’affiche (voire figure13), nous
fournisse les noms des sous-ensembles, leurs heures de marche et le seuil.
La recherche de l’état des heures de marche d’un sous ensemble propre à un engin bien
spécifique, on clique sur le bouton « recherche » voir figure14.
En cliquant sur ce boutant, nouvelle fenêtre s’affiche, nous demande de saisir le nom de
l’engin et le nom du sous ensemble qu’on veut savoir l’état des heures de marche. Voire
figure 15 et figure 16.
Après sélectionner l’engin et le sous ensemble, on clique sur le bouton « recherche ».
L’état des heures de marche est affiché sur une nouvelle fenêtre. Voire figure 17.
webographie
[a] https://www.artis-groupe.fr/blog/audit-industriel
Annex :
Le standard OPS
Inspection :
Définition de l’action inspection :
Activités de surveillance consistant à relever périodiquement des anomalies et exécuter des
réglages simples ne nécessitant pas d’outillage spécifique, ni d’arrêt de l’outil de production
ou des équipements.
Le contenu du programme/plan d’inspection regroupe toutes les tâches d’inspections issues
des Plans de Maintenance des Equipements. Ces plans de Maintenance sont élaborés dans le
cadre de la mise en œuvre de la stratégie de Maintenance adaptée à l’équipement Ce Plan
d’inspection dépend en général de :
La Stratégie de Maintenance.
La répartition des rôles et responsabilités entre les entités Maintenance et Production.
Les ressources, compétences et moyens de l’entité.
Il existe 3 niveaux d’activités d’inspection :
Inspection Niveau 1 : visualisation, odeur, toucher et lectures de jauge installées : effectués
et enregistrés selon une fiche d’inspection.
Inspection Niveau 2 : inspection réalisée moyennant un outil de mesure ou de diagnostic
simple et nécessitant des connaissances basiques (mesure vibratoires Niveau 1, température,
etc…)
Inspection Niveau 3 : inspection réalisée moyennant un outil de mesure ou de diagnostic
spécial et nécessitant des compétences spécifiques et approfondies (analyse vibratoire niveau
2 et 3, thermographie, Endoscopie, etc…
Préparation :
Définition : action préparation
La préparation en maintenance est une action qui consiste principalement à définir en détail le
comment des interventions de la maintenance systématique, conditionnelle et curative
planifiée ainsi que ses modalités.
Plus précisément, l’objectif de cette procédure de travail est de définir les principales activités
de la fonction préparation, notamment :
Préparation des demandes d'interventions approuvées par le chef d'atelier ou son
délégataire ;
Préparation des activités de maintenance systématique, conditionnelle et curative
planifiée pour permettre leur planification,
Définition de la priorité des OT en concertation avec les corps de métiers concernés ;
Participation à la préparation des interventions des grands arrêts de maintenance ;
Définition des ressources nécessaires à l’exécution des interventions de maintenance
planifiées (PDR, moyens humains, moyens logistiques…)
A noter que les OT « non lancés », s’intègrent par définition au bak-log OT, dont le suivi est
assuré par la cellule préparation.
Étape 4 : Réservation et identification des ressources :
Cette étape consiste en l’identification physique des ressources estimées lors de l’étape
précédente, le préparateur est effectivement tenu de :
- Identifier physiquement des pièces de rechange, et décider de leur conformité par rapport à
l’intervention en cours de préparation (Hors PDR de consommation courante). Et déterminer
leur emplacement dans les magasins gérés par le service « Approvisionnement »
- Identifier les sous-ensembles révisés/neufs, déposés au niveau des magasins CEM et des
magasins intermédiaires : Cette identification consiste en la vérification de l’adéquation
qualitative du S/E au besoin de l’intervention, ainsi qu’en la détermination de son
emplacement exact.
- Réservation sur système GMAO des PDR identifiées.
- Vérification de la pertinence des instructions de maintenance par rapport aux contraintes du
chantier : Encombrement, exhaustivité des PDR identifiées lors de l’étape précédente,
ordonnancement proposé des tâches, durée globale, interfaces … ; et leur mise à jour si besoin
est.
Étape 5 : Transfert des éléments de préparation au planificateur :
Suite à la réservation et l’identification des ressources, le statut de l’ordre de travail est
transformé de « Non lancé » à « Lancé », avec l’attribut « En attente planification » qui est
alloué par défaut (Voir Case « Sous-Planification » sur GMAO). Le bon de sortie sur OT est
aussitôt édité.
Les OT lancés « en attente planification », constituent, en plus des OT non lancés le Back-
Log OT.
Description des étapes de la maintenance :
Les OT de la maintenance systématique sont générés automatiquement par la GMAO au statut
« Non lancé » à partir des calendriers saisis sur GMAO.
Les étapes à suivre pour préparation des ordres de travail issus des calendriers de maintenance
systématique sont les mêmes que celles de la préparation des demandes d’intervention de
l’étape 3.2 à l’étape 5 (Sachant que l’estimation des ressources a déjà été réalisée lors de la
construction du calendrier).
En termes de priorisation, les OT systématiques sont ordonnancés par horizon (Période de
réalisation) : Le préparateur traite en premier les OT dont l’échéance est la plus proche.
Planification :
Définition :
Ce Standard décrit les modalités de planification des interventions de maintenance, prise en
charge par les services Fiabilité & Gestion des Actifs des entités opérationnelles.
Plus précisément, l’objectif de ce standard de travail est de définir les activités de
planification suivantes :
Planification des OT systématiques, conditionnels et curatifs planifiés ;
Coordonner et piloter les interventions lors des arrêts des Installation et engins ;
Ordonnancement à la maille semaine, mois et année des interventions de maintenance ;
Planifier les travaux de maintenance (révision, confection, …) et les moyens logistiques
avec les services supports (Internes et externes) ;
Pilotage et reporting de l’activité maintenance planifiée ;
Optimisation des ressources humaines et logistiques disponibles en coordination avec
respectivement les services exécution et support ;
Optimiser l’ordonnancement des travaux de maintenance
Planification & reporting des arrêts de révision des Installations et engins ;
Description des étapes de planification :
Le rôle du planificateur est de planifier des OT préparées, en tenant compte des contraintes de
la production, de la disponibilité quantitative de la main d’œuvre et des contraintes des
différents corps de métier.
Courant le dernier trimestre de l’année N-1, le calendrier annuel des arrêts des installations et
engins (Voir liste des documents) est établit par les responsables maintenance, responsable
R&AM et celui de la production de l’entité. Le livrable permettra au planificateur d’établir les
premiers plannings des arrêts de révision des installations et engins / installation et engins de
son périmètre 1.
Les interventions jugées de nature « Nécessitant un arrêt de révision » sont intégrées dans le
planning préétabli (sur le logiciel MS-PROJECT, Pupitre planificateur ou équivalent) en
fonction de la charge de travail et de la capacité disponible en ressources internes et de sous-
traitance. Il est partagé mensuellement avec l’ensemble des acteurs.
Les Ordres de travail « lancés » (avec durées et ressources) établis par les préparateurs
alimenteront les plannings globaux des révisions de l’année N.
Réunion d’ajustement du planning :
Sur la base du calendrier mensuel des arrêts des installations et engins (Voir Liste des
documents), le planificateur se charge de construire le planning de l’arrêt périodique (Sur MS
PROJECT, Pupitre planificateur ou équivalent)
Les Ordres de travail correspondants aux interventions (avec durées et ressources), établis par
les préparateurs, alimenteront les plannings des arrêts périodiques en fonction de la charge de
travail et de la capacité disponible en ressources internes et de sous-traitance.
Réunion d’ajustement du planning – dite « réunion de planification hebdomadaire » 3 :
Une réunion hebdomadaire est organisée en présence des acteurs suivants :