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INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE ET D'ADMINISTRATION DES ENTREPRISES

CYCLE D'EXPERTISE COMPTABLE (C.E.C)

RAPPORT DE STAGE
SEMESTRIEL
(5ème RAPPORT)

Sous le thème :

Evaluation du système de contrôle interne.


Cas d’une société de négoce

Stagiaire : Faik Mohamed


Période de stage : Du 01.05.2011 au 24.05.2011

Maître de stage : Mr. H.Hassan Benjelloun

DIPLOME NATIONAL D’EXPERTISE COMPTABLE


RAPPORT SEMESTRIEL DU CONTROLE DE STAGE
Période du 01/05/2011 au 24/05/2011.
Stagiaire...................................................: Mr. Faik Mohamed
Maître de stage.......................................: Mr. H. Hassan Benjelloun
Contrôleur de stage...............................: Mr.

I- Identification du stagiaire:
* Nom.................................................: Faik
* Prénom............................................: Mohamed
 Date de naissance........................: 17 janvier 1981
 Situation de famille.....................: marié
* Adresse ………………………. : Lot. Aziz rue 5 n° 5 Derb solltan El fida. Casa
 Tél; Fax.....................................: 0663 195 089

II/- Déroulement du stage.


- Date d’inscription à l’ISCAE........................: Octobre 2008
- Date de démarrage effectif du stage............: Octobre 2008
- Avez vous rencontré des difficultés
pour trouver un maître de stage?.................:NON
- Avez vous changé de maître de stage?.........: NON
- Avez vous rencontré des difficultés pour
suivre les cours de l’ISCAE?.........................:NON
Si oui, de quel ordre?......................................: -
- Avez vous rencontré des difficultés pour
effectuer les travaux qui vous ont été
confiés par votre maître de stage?...................: NON
Si oui, de quel ordre?......................................: -
- Vos remarques et observations concernant le déroulement de votre stage durant ce
semestre: RAS

III/- Travaux effectués.


Commissariat aux comptes : 140 h.

Signature du stagiaire

IV/- Appréciation du maître de stage.


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...............................................

V/- Appréciation du contrôleur de stage.


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EVALUATION DU SYSTÈME DE CONTRÔLE INTERNE.

CAS D’UNE SOCIÉTÉ DE NEGOCE


Intérêt du sujet 5

Introduction 6

1. Méthodologie d’évaluation des procédures de contrôle interne 8

1.1. Evaluation de la conception 9

1.1.1. Les techniques d’évaluation 9

1.1.1.1. Les feuilles d’identification des contrôles 9


1.1.1.2. Les questionnaires de contrôle interne 10

1.1.2. Les résultats de l’évaluation de la conception 10

1.2. Evaluation de fonctionnement 11

1.2.1. L’examen de l’évidence 12


1.2.2. La répétition des contrôles 12
1.2.3. L’observation 12

2. Evaluation finale et incidence sur le contrôle des comptes 13

2.1. Les contrôles sont biens conçus et bien appliqués 13


2.2. Les contrôles sont mal conçus ou mal appliqués 13

3. Avis et conseil sur le contrôle interne : cas d’une société de négoce


15

Annexe : Lettre de recommandations sur le contrôle interne de la société XXX

Intérêt du sujet :

Dans le cadre d’une mission de commissariat aux comptes, les vérifications des comptes ne

sauraient suffire, car on ne peut pas contrôler l’ensemble des comptes. Ainsi, il faut s’assurer
qu’une même opération est toujours traduite de la même manière, par le respect d’une procédure

prévue et appliquée.

L’évaluation du dispositif de contrôle interne est essentielle dans la démarche d’audit. En effet,

lorsque l’analyse aboutit à une appréciation favorable du contrôle interne, l’auditeur peut alléger les

vérifications directes. En revanche, si le contrôle interne est inexistant ou défaillant, les

investigations seront plus approfondies.

Le présent rapport de stage porte sur l’évaluation du contrôle interne dans le cadre d’une mission de

commissariat aux comptes. Il décrit la démarche à suivre et son importance dans la formation de

l’opinion du commissaire aux comptes.


INTRODUCTION :

Le contrôle interne est défini comme l’organisation (Mécanismes, procédures de contrôle et

d’autorisation) qui permet à l’entreprise d’assurer la sauvegarde de ses actifs et la fiabilité de

l’information financière qu’elle produit et qu’elle utilise pour la prise de décision.

Un bon contrôle se caractérise par une qualité optimale de l’organisation interne qui peut être

recherchée autour :

- d’une assignation claire des fonctions et des responsabilités, écrites si possibles et

connue de tous ;

- d’un système d’autorisation et de contrôle de toute les transactions, étayé par un

ensemble de procédures, définissant les conditions de réalisation de chacune des

opérations, et de sa traduction dans le système d’information ;

- d’un personnel qualifié, compétent et intègre pour mettre en œuvre les éléments

précédents.

L’existence d’un bon contrôle interne permet à l’auditeur d’obtenir une assurance sur la fiabilité des

informations générées par le système et par conséquent lui permettra de réduire ses vérifications

directes.

Réalisée pour des besoins de certification des comptes, l’appréciation du contrôle interne ne porte

que sur les systèmes qui traitent des données répétitives (Commandes, livraisons, facturation…).

L’appréciation du contrôle interne se déroule en deux principales étapes : (première partie)

- Evaluation de la conception ;

- Evaluation du fonctionnement ;

Les conclusions tirées de l’évaluation du système de contrôle interne permettent à l’auditeur de

définir le niveau de risque associé à chaque domaine significatif et l’importance des travaux à

effectuer sur les comptes (deuxième partie).


Une troisième partie sera consacrée à la présentation d’une lettre de recommandations sur le

contrôle interne (cas pratique d’une société de distribution).

EVALUATION DU SYSTEME DE CONTRÖLE INTERNE :


CAS D’UNE SOCIETE DE NEGOCE
1. Méthodologie d’évaluation des procédures de contrôle interne :

Avant de conclure sur une procédure, l’auditeur doit en prendre connaissance.

La phase de prise de connaissance doit permettre à l’auditeur d’acquérir une meilleure

compréhension des circuits de traitement des informations depuis l’initiation d’une opération

jusqu’à sa traduction dans les comptes de la société.

Pour réaliser cette étape, l’auditeur dispose des moyens suivants :

- les entretiens avec les responsables de l’entreprise ;

- l’analyse du manuel des procédures générales et comptables lorsqu’ils sont suffisamment

clairs et mises à jours.

Pour que ces travaux puissent être pleinement exploités dans la suite de la mission et réutilisés les

exercices suivants, l’auditeur doit garder trace des informations recueillies. Il peut avoir recours

aux techniques suivantes :

- le manuel des procédures annoté pour mettre en évidence les éléments importants ;

- les notes descriptives ;

- les narratifs ;

- les diagrammes de circulation des informations.

La confirmation de la compréhension du système décrit et la vérification de son existence sont

validé par un teste d’existence. Ce test n’a pas pour objectif de valider la procédure mais de

confirmer que le descriptif représente bien la procédure telle qu’elle a été prévue par la société.

La validation de la procédure passe par l’évaluation de sa conception et de son fonctionnement.


1.1. Evaluation de la conception :

Disposant d’un descriptif précis des systèmes, l’auditeur recherche si la conception du système

permet de protéger les actifs et les opérations de la société contre les risques d’erreur dans le

traitement des données.

Ces risques s’apprécient par rapport à l’objectif final de l’auditeur qui est la certification de la

régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuels. Il porte donc sur :

- L’exhaustivité des enregistrements ;

- La réalité des opérations enregistrées ;

- La qualité de l’enregistrement (respect des règles et méthodes d’évaluation, de

comptabilisation et de présentation)

Autrement dit, l’auditeur recherche si l’entreprise à prévu un contrôle interne pour chaque point du

circuit où l’une de ces erreurs serait susceptible de se produire.

Pour faire cette évaluation, l’auditeur peut utiliser diverses techniques.

1.1.1 Les techniques d’évaluation :

1.1.1.1. Les feuilles d’identification des contrôles :

Cette technique consiste à identifier les points du circuit où un contrôle serait nécessaire, à identifier

les risques correspondants et évaluer les contrôles correspondants mis en place par l’entreprise.

1.1.1.2 Le questionnaire de contrôle interne :

Cette technique consiste à utiliser des questionnaires préétablis qui, pour chaque fonction de

l’entreprise, listent les principaux points de contrôle interne qu’il est généralement nécessaire de

prévoir.
Cette technique permet un gain de temps et la facilité de délégation des tâches. Toutefois le

questionnaire ne doit jamais être utilisé comme une fin en soi sans adaptation aux spécificités de

l’entité auditée. Il appartient donc au responsable de la mission que le questionnaire a été complété

par les questions spécifiques au cas audité.

Ce questionnaire est souvent annexé d’une feuille d’analyse de la séparation des tâches. Cette

feuille permet de détecter les cumuls de fonction capable de remettre en cause la fiabilité de la

procédure.

1.1.2 Les résultats de l’évaluation :

Il est important de rappeler à ce stade que l’efficacité de la mission dépend en grande partie de la

qualité d’appréciation de la conception des procédures.

En effet, l’évaluation de la conception des procédures permet à l’auditeur :

- d’identifier les contrôles mis en place par la société ;

- de vérifier si ces contrôles répondent aux objectifs de contrôle ;

- d’identifier la nature de ces contrôles (préventif ou de détection, manuel ou

informatisé) ;

- d’évaluer les risques résultant de l’absence des contrôles.

A l’issue de cette phase, l’auditeur peut conclure que :

- les contrôles prévus (ou l’absence de contrôle) ne garantissent pas que les objectifs de

contrôle interne soient remplis ; l’auditeur doit apprécier les risques qui en résultent ;

- Les contrôles prévus garantissent partiellement que les objectifs de contrôle interne

soient remplis ; il convient alors à l’auditeur de déterminer l’utilité de vérifier leur

fonctionnement ;
- Les contrôles prévus sont suffisants pour garantir que les objectifs de contrôle interne

soient remplis ; Il convient alors de déterminer quels sont ceux qui, si leur

fonctionnement est vérifié, permettront de limiter l’étendue des contrôles des comptes.

1.2. Evaluation du fonctionnement :

Selon les circonstances qui prévalent au cours de l’exercice, la qualité de l’application du contrôle

interne peut être fondamentalement différente de la qualité de sa conception. Pour pouvoir

s’appuyer sur le contrôle interne, l’auditeur doit donc s’assurer qu’il fonctionne correctement et

régulièrement.

L’auditeur ne doit vérifier que le fonctionnement des contrôles internes sur lesquels il souhaite

s’appuyer pour fonder son opinion.

La vérification du fonctionnement des contrôles utiles à la mission nécessite la préparation d’un

programme de travail détaillé et adapté aux spécificités de chaque société.

Dans son choix des contrôles à vérifier, l’auditeur doit également tenir compte de la nature des

contrôles exercés afin d’adapter ses sondages à leur force probante. On distingue généralement :

- Les contrôles de prévention : sont réalisés lors du traitement des opérations notamment

avant leur enregistrement, il sont le plus souvent matérialisés par un visa (vérification

des limites de crédit pour un clients, vérification de la liasse d’achat avant de donner le

bon à payer sur une facture fournisseur, contrôle arithmétique des documents avant leur

enregistrement…) ;

- Les contrôles de détection : sont des contrôles globaux effectués, à posteriori,sur un

groupe d’opérations pour vérifier l’inexistence d’anomalies ou, le cas échéant, les faire

corriger (rapprochement bancaire, rapprochement de l’inventaire physique à l’inventaire

permanent, suivie des marges…).


L’organisation des sondages doit cependant porter sur ces deux types de contrôles car la qualité des

seconds dépend en partie de la qualité des premiers.

Afin de vérifier le bon fonctionnement de ces contrôles, l’auditeur dispose de plusieurs techniques :

1.2.1. L’examen de l’évidence :

Il s’agit de la présomption de réalisation d’un contrôle. Par exemple l’existence de « bon à payer »

sur une facture atteste le contrôle de la lissa d’achat et du calcul arithmétique de la facture.

Cependant, cette technique n’a pas suffisamment de force probante pour être utilisée seule.

L’existence de visa ne preuve pas que le contrôle a été fait ou correctement exécuté. L’auditeur doit

procéder à la répétition des contrôles.

1.2.2. La répétition des contrôles:

Pour pouvoir apprécier la qualité de l’exécution des contrôles, l’auditeur doit procéder à la

répétition de certain nombre d’entre eux. Par exemple il doit vérifier l’exactitude d’un

rapprochement bancaire avec les journaux de la banque, les relevés bancaires et le contrôle de

l’apurement des opérations en suspens.

1.2.3. L’observation:

L’observation de l’exécution d’un contrôle permet à l’auditeur de mieux comprendre la façon dont

le contrôle est réalisé et vérifier sa correcte exécution. Par exemple, l’auditeur peut examiner la

façon dont les marchandises reçues sont vérifiées et comptées par le service réception. Cependant,

ces contrôles ont généralement une portée limitée dans la mesure ou une personne peut agir

différemment lorsqu’elle se sent observée.

2. EVALUATION FINALE ET INCIDENCE SUE LE CONTRÖLE DES


COMPTES
L’appréciation du contrôle interne doit servir à déterminer la nature et l’étendue des contrôles des

comptes nécessaires à l’expression de l’opinion du commissaire aux comptes.

Ce n’est donc qu’après avoir vérifier le fonctionnement des contrôles sur lesquels il souhaite

s’appuyer, que l’auditeur pourra établir le programme définitif de contrôle des comptes ce

programme sera ainsi adapté au niveau de qualité du contrôle interne :

2.1. Les contrôles sont bien conçus et bien appliqués :

Si les résultats des sondages confirment la fiabilité d’un contrôle interne, l’auditeur ayant démontré

que la possibilité que des erreurs se produisent et ne soient pas corrigés par l’entreprise est faible,

pourra réduire l’étendue de ses contrôle sur les comptes

2.2. Les contrôles sont mal conçus ou mal appliqués:

Dans les deux cas, l’entreprise ne dispose pas des moyens nécessaires pour empêcher ou détecter et

corriger les anomalies ; il existe donc un risque important que des erreurs soient produites dans les

comptes, l’auditeur doit évaluer l’ampleur de ces risques et adapter son programme de contrôle des

comptes pour pallier cette défaillance de l’entreprise.

L’auditeur doit tenir compte des risques généraux évalués lors de la prise de connaissance, la

corrélation entre les deux risques permet d’évaluer le risque général d’audit et d’établir le tableau

suivant :

Risques généraux

(Risque inhérent)

ELEVE MOYEN FAIBLE

ELEVE FAIBLE FAIBLE MOYEN

MOYEN FAIBLE MOYEN ELEVE


Risques liés au FAIBLE MOYEN ELEVE ELEVE

contrôle interne

Le degré de précision des sondages sur les comptes est inversement proportionnel au niveau de

risque évalué.

Si, par exemple, les risques généraux détectés lors de la prise de connaissance sont considérés

moyen et que le risque lié au contrôle interne est qualifié de faible, l’auditeur peut prendre un

risque le degré de précision des sondages sur les compte est élevé et par conséquent le risque

d’audit est faible.

3. Avis et conseil sur le contrôle interne : cas de la société XXX

« L’article 170 de la loi du 17 octobre 1996 précise que le commissaire aux comptes est convoqué à

la réunion du conseil d’administration qui arrête les comptes. L’article 169 définit les irrégularités

qui devraient être révélées par le commissaire aux comptes et les modifications devant être

apportées au bilan et aux autres documents comptables.

Indépendamment de ses communications à l’assemblée générale, le commissaire aux comptes a la

possibilité de présenter des observations et recommandations aux dirigeants sociaux »1

1
Manuel des normes d’audit
Il en résulte que, si le commissaire aux comptes assoit son opinion, en partie, sur la qualité du

fonctionnement du contrôle interne, il peut et même doit faire bénéficier la société des observations

qu’il a pu faire et même suggérer des améliorations et donner des conseils sans immixtion dans la

gestion.

Tant que ses suggestions ont un lien avec sa mission et qu’il n’intervient pas au niveau des choix et

de l’exécution, il ne peut pas lui reproché d’avoir enfreint le principe d’indépendance ou de s’être

immiscé dans la gestion.

Afin de concrétiser le caractère pratique de ce rapport nous avons choisis de lui annexer le produit

fini communiqué au client sur le contrôle interne d’une société de négoce. (Annexe)

ANNEXE

É VALUATION DU DISPOSITIF
DE CONTRÔLE INTERNE
Table des matières

I.........................ÉVALUATION DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE AU 31


DÉCEMBRE 2006........................................................................................................1
1.1 IMMOBILISATIONS – INVESTISSEMENTS 1

1.2 STOCKS 2

1.4 VENTES- CLIENTS 4

1.3 FONCTION DE TRÉSORERIE 5

1.4 PERSONNEL - PAIE 6

1.5 Achats- Fournisseurs 8


Rapport de stage
C.E.C

I. É VALUATION DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE INTERNE AU


31 DÉCEMBRE

I.1 Immobilisations – Investissements

OBJECTIFS

Nos travaux de contrôle ont eu pour objectifs essentiels de s’assurer que :


 Les immobilisations comptabilisées sont la propriété de la société ;
 Les acquisitions d’immobilisations sont correctement comptabilisées, suivies et
inventoriées ;
 Les immobilisations comptabilisées sont identifiées physiquement ;
 Les immobilisations sont assurées contre les divers risques ;
 La société dispose d’un fichier des immobilisations.

TRAVAUX EFFECTUÉS

Pour atteindre les objectifs susvisés, nous avons effectué les travaux suivants :
 La vérification des procédures mises en place pour l’enregistrement et le suivi des
immobilisations ;
 La vérification de l’existence de critères précis permettant de distinguer les dépenses à
comptabiliser en immobilisations et celles à comptabiliser en dépenses d’entretien ;
 La vérification que les acquisitions ont été correctement identifiées et suivies par le
service comptable : enregistrement, nature, début et durée d’amortissement ;
 La vérification que les taux d’amortissement utilisés par la société sont analogues à ceux
des exercices précédents.

CONSTATATIONS
 La société ne procède par à un inventaire physique périodique des immobilisations ;
 La société ne dispose pas d’un registre des immobilisations mis à jour qui lui permettrait
de suivre et de gérer ses immobilisations (acquisition, retrait, cession, réforme…) ;
 Les immobilisations corporelles ne sont pas identifiées par un numéro de référence porté
directement sur l'immobilisation ;
 L’absence de registre ou de fichier d’immobilisations permettant de centraliser
l’ensemble des informations liées aux immobilisations (date d’acquisition, de mise en
service, affectation, durée d’amortissement…) et de procéder au rapprochement périodique
entre l’existant physique et la comptabilité ;

2
Rapport de stage
C.E.C

RISQUES OU INCIDENCES
 Risque de discordance entre l’existant physique et les données de la comptabilité ;
 Risque de perte d'actifs et d'erreurs lors de l'opération d'inventaire ;
 Risque de non suivi des entrées et des sorties des immobilisations ;

RECOMMANDATIONS
 Pour un suivi rigoureux et une protection suffisante de son patrimoine, XXXX devrait
mettre en place une procédure de gestion de son patrimoine en prévoyant notamment :
 L’élaboration d’une procédure d’inventaire physique des immobilisations ;
 La réalisation périodiquement d’un inventaire physique des immobilisations ; les
résultats dudit inventaire doivent être soumis à l’approbation de la direction et rapprochés
avec la comptabilité.
 La codification des biens devrait être systématique lors de l’acquisition d’un bien ou à
défaut au moment de l’inventaire des immobilisations ;
 L’établissement pour chaque immobilisation d’une fiche donnant :
 La nature de l’immobilisation ;
 La date d'installation et de mise en service ;
 Le compte concerné ;
 Le montant brut ;
 La durée d'amortissement ;
 Le type d'amortissement (linéaire ou dégressif) ;
 Le type d'amortissement considéré comme économiquement justifié ;
 Les conditions de cession et de mise au rebut en cas de sortie de patrimoine ;
 Le lieu et le service d’affectation.

I.2 Stocks

OBJECTIFS

Nos travaux ont eu pour objectif de nous assurer que :


 Les stocks existent bien et appartiennent à la société ;
 La société dispose d’un suivi permanent des stocks ;
 Les mouvements des stocks sont autorisés par des documents signés par la direction ;
 L’enregistrement des mouvements en stocks est régulier et exhaustif ;
 La séparation des tâches au niveau de la gestion des stocks est assurée ;
 Les procédures d'inventaire sont fiables et correctement appliquées, spécialement en fin
d'exercice ;
 Tous les mouvements de stocks sont saisis, enregistrés et correctement évalués ;
 Les supports et documents de gestion des stocks sont unifiés.

3
Rapport de stage
C.E.C

TRAVAUX EFFECTUÉS
 Entretien avec les responsables intervenant au niveau des stocks ;
 Visite des sites de stockage (lots 12, 15, 19, 20, 21 et lot « Cousin ») ;
 Vérifier que les données de l’inventaire physique correspondent à celles de l’inventaire
permanent ;
 S’assurer que l’inventaire valorisé correspond au stock final comptabilisé ;
 S’assurer de la valorisation correcte des stocks ;
 Description des procédures de gestion des stocks adoptées par la société : inventaire
physique et valorisation ;
 Examen des modalités et système mis en place pour la quantification des stocks, sélection
des références les plus importantes en valeur et/ou en quantité et analyse de leur traitement
comptable : modes de comptage, de valorisation et de dépréciation.

CONSTATATIONS
 Le stock minimum n’est pas programmé au niveau du système afin de permettre le
déclenchement automatique de la commande ;
 Le contrôle interne en matière de suivi des stocks prévoit l’application de contrôles jugés
efficaces. Toutefois, nous avons constaté que certains contrôles ne font pas l’objet de
matérialisation à savoir notamment le :
 Rapprochement matérialisé des résultats de l’inventaire physique avec le suivi
permanent ;
 Contrôles inopinés réalisés au niveau des stocks ;
 Contrôle matérialisé du calcul manuel du CMUP.
 Lors de notre visite des zones de stockage, nous avons soulevé les principales remarques
suivantes :
 Certains articles ne comportent pas des étiquetages systématiques de comptage
dont notamment le deuxième comptage ;
 Des écarts ont été constatés entre les résultats du premier comptage et ceux du
deuxième comptage ;
 Certains articles n’ont fait l’objet d’une indication sur l’unité de mesure du
comptage ;
 Les feuilles utilisées par la société ne sont pas préimprimés;
 Dans les zones de stockage « Lot 15 Bureau » et « Lot 12 Zone 49 » un seul
comptage formalisé a été effectué.

RISQUES OU INCIDENCES
 Surestimation ou sous estimation des stocks ;
 Faiblesse au niveau du suivi des mouvements en stocks ;
 Difficulté de déterminer avec précision, à tout moment, la valeur du stock ;
 Risque d'erreur de comptage non détectée ;
 Risque de gestion non optimale des stocks.

4
Rapport de stage
C.E.C

RECOMMANDATIONS

Nous formulons les principales recommandations suivantes :


 Assurer les contrôles clés pour fiabiliser le contrôle interne au niveau du cycle stock-
inventaire à savoir notamment :
 Organisation appropriée des zones de stockage (Etiquetage et codification) ;
 Contrôle matérialisé des mouvements en stocks (entrée, sortie, retour) ;
 Contrôle matérialisé des opérations d’inventaire ;
 Inventaires physiques périodiques des stocks ;
 Procéder à une meilleure répartition des tâches lors de l'inventaire physique des stocks ;
 Suivi des écarts entre l’inventaire permanent et l’inventaire physique.

1.4 V E NT E S - CLIENTS

Objectif

L'objectif du contrôle interne est de :

 S'assurer que les procédures et systèmes mis en œuvre permettent l'enregistrement


exhaustif de tous les mouvements des ventes – retours, réalisés au cours de l'exercice
comptable ;
 S'assurer que les mêmes procédures et systèmes donnent un degré de confiance suffisant
quant au respect des principes comptables fondamentaux, notamment :
 Principe de séparation des exercices et de rattachement des produits à leur exercice de
naissance ;
 Comptabilisation des produits et des charges annexes dans la bonne période et dans le
compte exact.
 S'assurer que les comptes de tiers sont évalués et bien classifiés.

Travaux effectués

 Nous avons procédé, par des entretiens avec les responsables, à une prise de connaissance
des procédures et des étapes de vente ;
 Nous avons procédé à des tests pour apprécier le degré de fonctionnement de ces
procédures.

Constatations

 Le contrôle interne en matière de ventes - clients prévoit l’application de contrôles jugés


efficaces. Toutefois, nous avons constaté que certains contrôles ne font pas l’objet de
matérialisation à savoir notamment le :
 Le contrôle des livraisons et de retours des marchandises ;

5
Rapport de stage
C.E.C

 La société ne dispose pas d’une procédure claire et précise en matière de contrôle


périodique de calcul des tarifs appliqués lors de facturation ;
 Les bons de livraison ne sont pas systématiquement visés par le client.
 Certains clients sont livrés sans bon de livraison, la livraison se fait sur la base d’une
commande téléphonique

Risques ou incidences

 Risque d'erreur ;
 Risque de contestation de la part du client ;
 Risque de la réception des marchandises retournées ne correspondant aux celles
initialement facturés.
Recommandations

 Mettre en place, de manière formalisée, une procédure définissant d’une manière claire et
précise les services, la nature et la périodicité des rapprochements et contrôles clés à
effectuer dans le cadre du circuit facturation et stocks ;
 Les bons de livraison devraient être systématiquement signés par le client ;
 Toute commande client devrait être formalisée par un bon de commande qui devrait être
rapproché avec le bon de livraison ;

 Les contrôles ainsi que les régularisations communiquées au service comptable devraient
être matérialisés par un écrit.

I.3 Fonction de trésorerie

OBJECTIF

L'objet du contrôle est de s’assurer que :


 Tous les paiements et toutes les recettes sont saisis et comptabilisés ;
 Toutes les opérations de trésorerie reflètent bien des faits réels ;
 Toutes les dépenses font l’objet d’un ordre de paiement prénuméoté et classé d’une
manière séquentielle.
 Chaque ordre de paiement fait mention du numéro de la pièce objet de la dépense ainsi
que des références du bénéficiaire.
 Toutes les opérations de trésorerie sont enregistrées selon les caractéristiques de la norme
comptable marocaine.

TRAVAUX EFFECTUÉS
 Analyse des procédures de gestion des caisses et des banques ;
 Identification des personnes habilitées à engager ou à régler les dépenses et celles
habilitées à autoriser ou à recevoir les recettes ;
 Vérification du mode d'archivage des pièces de caisse et l'existence de livres de caisse ;

6
Rapport de stage
C.E.C

 Vérification de l’existence des états de rapprochement bancaires et de leur conformité.

CONSTATIONS

Nos contrôles nous ont permis de constater que:

 Le contrôle interne en matière de la fonction de trésorerie prévoit l’établissement


mensuellement des rapprochements bancaires. Toutefois, ces rapprochements ne font pas
l’objet de supervision de la part de la direction ;
 Les ordres de paiement « autorisation de dépenses » ne sont pas prénumérotés et la
majorité de ces OP ne sont ni signés ni visés par la direction ;
 Les factures ne comportent pas systématiquement le mode des règlements ;
 Les pièces justifiant le paiement n’indiquent pas la mention « PAYE » pour éviter tout
double paiement;
 Certains encaissements reçus par l’intermédiaire des commerciaux ne donnent pas lieu
systématiquement à des décharges aux clients.

RECOMMANDATIONS

Nous formulons les principales recommandations suivantes :


 Les rapprochements bancaires doivent faire l’objet de supervision de la part de la
direction afin de suivre régulièrement la situation et les évolutions des flux de la trésorerie;
 Les ordres de paiement « autorisation de dépenses » devraient être prénumérotés ; en
outre, ils doivent être systématiquement visés par la direction;
 Les factures devraient porter systématiquement le mode de règlement ;
 Les pièces justifiant le paiement devraient indiquer la mention « PAYE » pour éviter tout
double paiement;
 La procédure de gestion de la trésorerie doit être formalisée ;
 Il convient de prévoir la remise systématique d’une décharge au moment des
encaissements reçus et notamment ceux par l’intermédiaire des commerciaux ;
 L’inventaire physique des caisses doit être matérialisé par un procès verbal d’arrêté de
caisse;

I.4 Personnel - paie

OBJECTIFS

Les travaux relatifs au contrôle interne ont pour objectifs de :


 Apprécier les procédures existantes et applicables au niveau de la gestion des ressources
humaines de la société XXX, cette appréciation a été menée via une interview réalisée avec
le responsable concerné;
 S'assurer que toutes les charges relatives au personnel sont appréhendées en
comptabilité ;

7
Rapport de stage
C.E.C

 S'assurer que les charges relatives au personnel sont réelles, qu’elles sont correctement
évaluées et imputées ;
 S'assurer que les charges du personnel font l'objet des déclarations requises, notamment
en matière d'IR, de CNSS et de retraite ...etc.

TRAVAUX EFFECTUÉS
 Nous avons procédé, sur la base d’un échantillon, à des tests relatifs aux procédures de
gestion des dossiers de personnel ;
 Nous avons passé en revue les procédures de préparation de la paie ainsi que de son
règlement ;
 Nous avons vérifié un échantillon de déclarations fiscales et sociales relatives aux charges
du personnel, ainsi que les déclarations aux compagnies d'assurance, notamment pour les
accidents de travail ;
 Nous avons contrôlé les états de prêts et avances au personnel, ainsi que leurs modes de
remboursement.

CONSTATATIONS
 Les dossiers administratifs du personnel, objet de notre sondage, ne sont pas correctement
tenus. Certains dossiers ne comprennent pas les copies des documents suivants :
 Fiche anthropométrique ;
 Extrait d’acte de naissance ;
 Curriculum Vitae (CV);
 Contrat de travail ;
 Diplômes et attestations. …etc.
 Le livre des congés n’est pas à jour ; 
 Les journaux préparatifs de la paie sont préparés par le responsable. Ils sont contrôlés par
la suite par la Direction. Ce contrôle n’est pas matérialisé ;
 Le logiciel de la paie n’est pas interfacé avec la comptabilité ;
 Le système actuel ne permet pas de générer automatiquement les états suivants :
Déclarations CNSS, déclaration CIMR

RISQUES OU INCIDENCES
 Informations incomplètes et erronées sur le personnel ;
 Difficulté de suivi de la situation administrative du personnel ;
 Risque d’erreur au niveau des retenues en matière d’IR ;
 Non respect de la réglementation ;
 Lourdeur dans la préparation et la comptabilisation de ces états ;
 Risque d’erreurs en matière des retenues ;
 Assurance insuffisante quant à la réalité des informations contenues dans les journaux de
paie.

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Rapport de stage
C.E.C

RECOMMANDATIONS

Nous formulons les principales recommandations suivantes :


 Compléter les dossiers administratifs du personnel et assurer leur mise à jour en
réclamant aux intéressés les pièces manquantes ;
 Mettre à jour le livre des congés et le faire émarger par le personnel de la société ayant
pris un congé.
 Assurer un contrôle matérialisé des journaux de paie par une personne indépendante de
celle qui les établit ;
 Editer les états de déclaration susvisée par le système, afin d’alléger les tâches
administratives en les automatisant.

I.5 Achats- Fournisseurs

OBJECTIFS

Les travaux sur ce module visent à s’assurer que :


 Toute commande correspond à un besoin approuvé par la direction.
 Toute livraison correspond à une commande précise.
 Toute facture fournisseur correspond à un achat réel, commandé et réceptionné par la
société.
 Toute facture fournisseur est contrôlée, comptabilisée et mise en paiement.
 La séparation des tâches au niveau du cycle achats- fournisseurs est assurée.

TRAVAUX EFFECTUÉS

 Nous avons recueilli les informations auprès des différents responsables pour apprécier la
procédure du circuit des achats moyennant un questionnaire ;
 Nous avons recherché le degré d'application de cette procédure au moyen d'un échantillon
couvrant l'ensemble du circuit. Pour ce faire, nous avons sélectionné des échantillons de
dossiers d'achats à partir desquels nous avons cherché à vérifier la bonne application des
procédures prévues par la société.

CONSTATATIONS

 Le contrôle interne du cycle Achat-Fournisseurs suppose la réalisation de contrôles clé


matérialisés. Toutefois, il convient de préciser que plusieurs travaux de contrôle ne sont
pas effectués notamment le contrôle du caractère probant des pièces fournisseurs
(factures) : signature, patente, identification fiscale, etc.…

 Lors de nos travaux de vérification, par sondage sur les factures d’achats, nous avons
soulevé les principales remarques suivantes :

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Rapport de stage
C.E.C

 Les bons de commandes et les bons de livraison ne sont pas systématiquement joints aux
dossiers tenus par la comptabilité.
 Certains achats sont appuyés par de simples bons ne comportant ni le numéro de la patente
ni celui de l’identifiant des fournisseurs…;
 Les références de règlement ne sont pas mentionnées de manière systématique sur
l’ensemble des factures d’achat.
 Les comptes fournisseurs ne font pas l’objet d’un suivi extra-comptable ni d’une
procédure d’analyse de compte régulière.
 L’engagement des frais généraux est effectué auprès de fournisseurs habituels et non pas
sur la base de consultations auprès de différents fournisseurs ;

RISQUES OU INCIDENCES
 Réalisation d’achats ne répondant pas à un besoin réel ;
 Achats non correctement réceptionnés, contrôlés et comptabilisés ;
 Cumul de tâches incompatibles ;
 Risque d’achat à des conditions désavantageuses pour la société et absence de
formalisation des engagements pris par la société
 Risques fiscaux.

RECOMMANDATIONS

Nous formulons les principales recommandations suivantes :


 Exiger et obtenir auprès des fournisseurs des factures en bonne et due forme avant leur
règlement ;
 Annuler systématiquement les factures réglées par l’apposition d’un cachet « Réglé le »
dès leur règlement ;
 Pour les articles dont les achats sont significatifs, il convient d’envisager des appels
d’offres annuels qui seraient lancés auprès des fournisseurs référencés ;
 Procéder à la préparation systématique des demandes d’achat.

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