APPLICATION DE LA METHODOLOGIE ET RESULTATS

Présentation de la localité d’étude

Situation géographique de zone d’étude
La région de l’Adamaoua est l’une des dix régions du Cameroun. Comme l’Extrême Nord,
elle est issue de l’éclatement de l’ancienne province du Nord. Troisième par sa taille, elle
s’étend sur 63 701 km 2 pour une population d’environ 1 015 622 habitant au 1er janvier 2010.
Frontière du Nigeria à l’ouest et de la République Centrafricaine à l’Est, c’est une zone
montagneuse qui délimite le Cameroun forestier du Sud et les Savanes du Nord. Son chef-lieu
est Ngaoundéré et elle compte 5 départements, 21 arrondissements et 21
commune(OMD,2010).
Cadre physique et naturel
En raison de sa situation et de son emplacement, l’Adamaoua jouit d’un climat particulier à
l’intérieur du contexte climatique camerounais. Il est influencé par l’air continental stable et
sec au nord ainsi que par l’air maritime instable et humide au sud. Comparativement aux
parties sud du pays, l’Adamaoua a un peu moins de précipitations (1500 à 2000 mm par an). Il
y a généralement cinq mois de temps sec (novembre à mars) et sept mois de pluies ( avril à
octobre). Les températures sont plutôt fraîches, avec une moyenne de 220C. Les températures
minimales (10-19oC) sont constatées pendant les mois de décembre et janvier alors que les
températures maximales (27-34oC) se rencontrent pendant le mois de mars
La couverture végétale est principalement constituée de savane soudano-guinéenne, arbustive
et herbacée. Dans quelques zones du sud du département du Mayo-Banyo, du Djerem et dans
le sud-est du département du Mbéré se trouvent quelques forêts. Au-dessus de 1000 m, toute
trace de forêt a aujourd’hui disparu. La végétation de la savane a souffert des interventions
humaines destructrices. La végétation fournit un habitat naturel pour une faune variée, allant
des grands mammifères aux reptiles et aux oiseaux de toutes espèces. Si les éléphants sont
rares,
les buffles, phacochères, antilopes abondent, constituant la nourriture des lions, léopards,
panthères, chats sauvages. On y trouve aussi toute la gamme des petits
singes.
Situation socio-économique
La population de la région se compose de plus de 11 groupes ethniques d’inégale importance.
Certains sont considérés comme allogènes, tels les Foulbé, les M’bororo et les Haoussas et
d’autres comme autochtones tels les G’baya, Kaka, Koutine ou Péré, Tikar, Konja, Vouté ou
Babouté, Mboum, Nyam-Nyam, Mambila, Wawa et Dourou ou Dii. Les Foulbé occupent les
grandes villes mais se disséminent également dans les villages de moindre importance dans
les départements du Mayo Banyo, de la Vina et de Djerem.
L’islam est la religion dominante de la région notamment au sein de l’ethnie peuhle.
Les activités agricoles et pastorales occupent la grande majorité des habitants, même dans les zones
dites urbaines.