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I. Introduction
Saint Grégoire de Nysse est né, environ, en 335 à Césarée de Cappadoce et il
est le frère cadet de saint Basile le Grand. Il a été consacré Evêque par son frère
qui était l’un des plus illustres hommes de son temps. La connaissance
théologique et son talent oratoire étaient appréciés par les Pères du II-e Concile
Oecuménique et il a été nommé: „Défenseur et pilier de l’Orthodoxie”1. Il est mort
entre 394-395.
St. Grégoire a composé et publié, à une cadence rapide, des nombreux
ouvrages et le Traité de la virginité, que nous allons étudier, remonte en 371, juste
avant son ordination épiscopale2. Il a enseigné la rhétorique pendant plusieurs
années, lorsque à l’âge de 40 ans il a écrit Peri parqeniaj à la demande de son
frère Basile3. Cette œuvre est plus un éloge (egkwmion) de la virginité avec des
nombreuses observations ascétiques qu’ un traité spécial d’anthropologie. Saint
Grégoire a précisé dans sa „Lettre préface” que „ce traité a pour but d’inspirer aux
lecteurs le désir de la vie vertueuse (I, 1)”4, d’inspirer l’amour pour un état de vie
qu’il admire et qu’il le considère possible et digne de nous. Son œuvre demeure
comme une exhortation efficace (paraainesij)5, capable de donner à
l’interlocuteur la proposition de suivre la vie vertueuse.
Nous allons essayer de faire une synthèse de l’anthropologie, telle qu’elle est
comprise par St. Grégoire en soulignant la nouveauté de sa pensée dans ce Traité
de la virginité. Ce travail sera divisé en quatres parties: L’homme; La constitution
de l’homme: âme et corps; Le péché; La virginité de l’homme et le modèle de la
Vierge Marie pour les chrétiens.
1
Patrologie, Manuel pour les Instituts de théologie, Bucarest, 1965, p. 168.
2
Grégoire de Nysse, Traite de la virginité, introduction, texte critique, traduction,
commentaire et index de Michel Aubineau, Les éditions du Cerf, Paris, 1966, p. 31.
3
Ibidem, Introduction, p. 83.
4
Ibidem, Introduction, p. 84.
5
Ibidem, Prologue, 2, 9, p. 144.
124 Pr.Lect.Dr. Adrian Lucian Dinu
6
Ibidem, XII, 2, 1, p. 399.
7
Ibidem, XII, 2, 11, p. 403.
8
Ibidem, XII,2, 5, p. 401.
9
Ibidem, IV, 3, 25 – 30, p. 311; aussi IV, 4, 2, p. 313.
10
Ibidem, IV, 4, 33, p. 317.
11
Ibidem, IV, 8, 10, p. 331.
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12
Ibidem, IV, 3, 25, p. 311.
13
Ibidem, XII, 2, 53, p. 409.
14
Ibidem, XII, 2, 9, p. 403.
15
Ibidem, XX, 1, p. 493.
16
Ibidem, XII, 2, 2, p. 399.
126 Pr.Lect.Dr. Adrian Lucian Dinu
L’auteur fait, même dans cet œuvre qui ne traite pas de l’anthropologie, la
distinction claire des deux niveaux dans la personne humaine. L’homme est l’âme
animée par l’esprit de vie et la chair qui l’extériorise. Dans les citations ci-dessus
apparaît tout le vocabulaire que St. Grégoire utilise pour exprimer la ressemblance
de l’homme à Dieu: omoiwma, mimhma, eikwn, sans faire des distinctions techniques
entre l’un ou l’autre terme.
Quand il parle de la ressemblance et de l’image de Dieu dans l’homme, il
pense surtout à son âme ! Cette ressemblance s’inscrit dans l’âme dont la beauté
déforme est faite à l’imitation du „prototype”. St. Grégoire montre en détaille ce
que signifie les richesses qu’impliquent dans l’âme cette similitude, car il évoque
l’état paradisiaque par l’antithèse avec l’état de l’homme déchu: „Mais lorsque...
l’engrenage corrupteur du pèche eut saisi la vie des hommes, qu’a partir d’une
origine de peu d’importance, la malice se fut répandue à l’infini dans l’homme, et
que cette beauté déforme de l’âme, fait à l’imitation du prototype, eut été
obscurcie comme un morceau de fer par la rouille de la malice, l’âme ne conserva
plus désormais cette grâce d’image qui lui etait propre et selon sa nature, mais elle
se transforma en la laideur du péché”18.
D’autre part, la nature humaine, avant le péché originel, était conçue comme
presque une nature angélique:
„...l’homme n’avait pas en lui-même, par nature, ni comme propriété
essentielle jointe a sa nature, la capacité de pâtir et de mourir...; ...c’est plus tard
que s’insinua en lui la nature passible”19. Après la chute, l’homme a reçu en soi la
nature passible (to paqoj). Ce mot désigne „non seulement les impulsions
mauvaises, mais encore toutes les servitudes biologiques, animales, d’un être allié
à la matière”20. L’auteur utilise plusieurs fois l’image de la „tunique de peaux” en
se référant à la nature humaine pechereuse21. Dans un autre passage l’auteur
semble à approuver la théorie de l’existence dans le corps des quatre éléments:
l’air, l’eau, le feu, la terre22. Cette partie est considérée comme une interpolation
par les spécialistes ou bien un argument avec des idées stoïciennes, par exemple
que l’homme doit vivre en bonne santé spirituelle (dans l’équilibre des ces quatre
éléments)23.
17
Ibidem, XII, 2, 15, p. 403
18
Ibidem, XII, 2, 50, p. 407.
19
Ibidem, XII, 2, 10, p. 401
20
Ibidem, Introduction, p. 155.
21
Ibidem, XII, 4, 20, p. 421.
22
Ibidem, XXII, 1, 20, p. 515.
23
Ibidem, voir la note 2.
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En ayant une nature composée d’une âme immortelle et d’un corps mortel et
qui restent dans une union inséparable, la personne humaine ne se réduit pourtant
à ces éléments. Sans „le souffle de vie” l’homme ne peut pas vivre comme vrai et
raisonnable créature de Dieu. Pour souligner l’élément divin dans l’homme et sa
plénitude ontologique, saint Grégoire parle de l’esprit (nouj) qui est
complémentaire à l’âme et au corps. Le nouj est, pour St. Grégoire, la rationalité
de l’homme, l’intelligence qui l’enlève „vers le désir des biens supérieurs par sa
disposition naturelle à se mouvoir…”24. Dans le nouj l’homme s’accompli
comme une personne entière et il réalise sa dignité et sa condition: „… De même,
l’intelligence humaine, après avoir délaissé cette vie trouble et sale, apres que,
purifiée par la puissance et le soufle de l’Esprit, elle est devenue lumineuse et
qu’elle s’est mêlée à la pureté véritable et sublime, l’intelligence humaine elle-
même resplendit en celle-ci comme par transparence, se charge de rayons et
devient lumière selon la promesse expresse du Seigneur…”25.
Tous ces textes montrent que l’homme est la créature de Dieu, composé de
deux parties et que le nouj n’est qu’un attribut sans lequel il ne peut pas exister.
A aucun moment St. Grégoire ne soutien l’existence de trois parties séparées dans
la structure de l’homme (le trichotomisme).
Il faut dire en conclusion que St. Grégoire utilise la distinction ancienne entre
l’âme et le corps, mais il va plus loin en parlant de la réalité concrète du péché
dans l’être humain. Il met ainsi en opposition l’homme extérieur avec l’homme
intérieur, l’homme spirituel avec l’homme charnel. Saint Grégoire ne perd de vue
à aucun moment l’unité de l’âme et du corps. La dualité philosophique corps-âme
est présente toujours dans ces pages, mais St. Grégoire a insisté sur la supériorité
de l’âme pour suggérer que l’homme doit participer à la vie divine. Le nouj est la
faculté par laquelle l’homme peut se déterminer par soi-même et lui donne son
caractère d’être créé à l’image de Dieu, ce que nous pourrions appeler sa dignité
de personne. C’est pour cela qu’il emploie, par exemple, le mot „apparentée”
(suggenhj) 26 entre Dieu et l’homme.
IV. Le péché
Un autre élément d’anthropologie utilisé par St. Grégoire dans cette œuvre est
la notion du péché. L’homme a été créé bon, „image du Dieu incorruptible”27,
24
Ibidem, VI, 2, 23, p. 347.
25
Ibidem, XI, 4, 30, p. 391.
26
Ibidem, V,5, p. 334.
27
Ibidem, XII, 2, 55, p. 409.
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28
Ibidem, XII, 2, 13, p. 403.
29
Ibidem, XII, 2, 25, p. 403.
30
Ibidem, XII, 4, 17, p. 421.
31
Ibidem, cf. note 1, p. 420.
32
Ibidem, VII, 1, 20, p. 353.
33
Ibidem, VII, 2, 16; XVI, 2, 16; XVIII, 5, 6; XXII,1 16.
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34
Ibidem, I, 1, p. 257.
35
Ibidem, II, 1, 1, p. 265.
36
Ibidem, XXIII, 6, 20, p. 549.
37
Ibidem, II, 2, 10, p. 267.
130 Pr.Lect.Dr. Adrian Lucian Dinu
38
Ibidem, IV, 8, 10, p. 331.
39
Ibidem, XV, 1, 5, p. 445.
40
Ibidem, XIV, 1, 5, p. 433.
41
Cf. Spidlik, Thomas, La spiritualité de l’Orient chrétien, Roma, 1978, p. 117.
42
Grégoire de Nysse, op. cit., II, 2, 15, p. 267.
43
Ibidem, XIV, 1, 26, p. 435.
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44
Ibidem, XIX, 43, p. 493.
45
Ibidem, II, 2, 22, p. 269.
46
Ibidem, XIX, 3, p. 487.
47
Ibidem, Introduction, p. 165.
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VI. Conclusions
„De virginitate” a un caractère partiel du document et la doctrine y comprise
n’est pas toute la doctrine de Saint Grégoire, „ni même toute sa doctrine sur la
virginité”48. C’est un premier ouvrage „écrit par un auteur encore proche de la
rhétorique, qui n’est pas affronté aux problèmes pastoraux, dont l’expérience
religieuse n’a point encore atteint les hauteurs mystiques, telles qu’on les devine
dans In Canticum par exemple”49.
L’homme est vu dans son intégralité comme la plus belle créature du Dieu.
Ses deux parties constitutives, le corps et l’âme, sont dans une union naturelle et
l’homme participe tout entier à la vie créé par Dieu. Si l’auteur a parlé de la
supériorité de l’âme c’est seulement pour démontrer que l’homme a une autre voie
sur la terre que celle de cohabitation avec le péché, et par l’âme il peut s’élever
vers Dieu. Dans l’âme se réalise notre ressemblance avec Dieu. St. Grégoire parle
de la réalité du péché qui n’est pas ontologiquement lié à la nature humaine. Le
péché a soumis l’homme à la mort et à son état dégradant sur la terre. Toutefois,
Dieu a donné la possibilité pour l’homme de vivre avec Lui et de sortir de
l’esclavage du péché.
La virginité, qui est considérée comme un Don de Dieu, n’est pas ni un
privilège de Dieu ou quelque chose intangible, ni „une chose simple”. En vivant
dans la virginité, qui est accessible à tous, l’homme réalise la restauration de
l’image de Dieu en lui. Mariage et virginité ne sont pas deux états qui s’opposent.
Entre eux il y a une complémentarité parfaite.
Marie, la Mère de Dieu, est intimement liée par sa virginité au mystère de
l’Incarnation. Elle, dans laquelle s’accomplit premièrement la vocation de vie
supérieure, sans souillure ou péché, participe aussi au salut des hommes. On
observe l’influence de Marie dans la spiritualité chrétienne. Au IV-e siècle on
assiste à la floraison des communautés de moines et des vierges consacrées, qui
choisissent la virginité comme idéal chrétien. Il était donc normal qu’on y prit,
Notre Seigneur Jésus Christ et Marie, pour modèles.
St. Grégoire enseigne une doctrine centrée sur le mystère du Christ et de
l’Eglise et quand il parle de l’homme et de son état il ne perd jamais de vue ces
réalités et leurs implications.
48
Ibidem, p.210.
49
Ibidem.
SAINT GRÉGOIRE DE NYSSE, ÉLÉMENTS D’ANTHROPOLOGIE… 133
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