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FRANCIS D. K. CHING
ADAPTATION FRANÇAISE I JEAN-FRANÇOIS PERRAULT
3e ÉDITION
ISBN 978-2-89732-044-7
Dépôt légal : 1er trimestre 2016
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Imprimé au Canada
1 2 3 4 5 M 20 19 18 17 16
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de
livres – Gestion SODEC.
AVANT-PROPOS
La première édition de ce guide illustré a paru en 1975, initiant les étudiants et les travail-
leurs de la construction aux principes fondamentaux à la base des techniques d’édication
des bâtiments. Cet ouvrage a marqué l’émergence d’une approche visuelle favorisant la
compréhension des liens entre la conception et la construction.
En 1991, la deuxième édition de cet ouvrage présentait une vue d’ensemble plus étendue de
la construction, en traitant notamment de l’acier de construction, du béton armé et des murs-
rideaux en guise de nouveautés. Dans la troisième édition de 2001, qui proposait toujours
une initiation complète aux principes fondamentaux de la construction, les illustrations et
la structure des deux éditions précédentes avaient entièrement été revues et améliorées.
On y approfondissait aussi davantage les questions relatives aux principes, aux éléments
et aux systèmes de construction, tout en reportant le lecteur aux directives pertinentes en
matière d’accessibilité aux personnes handicapées prévues dans la législation américaine et
aux numéros de sections du Répertoire normatif MasterFormatMC élaboré par le Constructions
Specications Institute (CSI) pour l’organisation de l’information sur la construction.
Dans le premier chapitre de la quatrième édition parue en 2008, nous présentions pour la
première fois le système d’évaluation environnementale des bâtiments LEED, pour ensuite
reporter le lecteur à ses critères tout au long de l’ouvrage, lorsqu’ils s’appliquaient. Dans
ce même guide, qui satisfaisait aux normes du Code international du bâtiment de 2006,
les numéros de sections du Répertoire normatif MasterFormatMC du CSI avaient été mis à
jour de manière à correspondre à sa version 2004.
Dans cette cinquième édition, nous avons notamment adopté la vision selon laquelle on
devrait concevoir et construire un bâtiment, et aménager un site, en tenant compte de
l’environnement, et en particulier du contexte et du climat, de manière à réduire la dépen-
dance à des dispositifs de régulation de l’environnement de même que la consommation
d’énergie. Conformément à ce point de vue, nous continuons à faire référence aux critères de
la plus récente édition du système d’évaluation environnementale des bâtiments LEED ainsi
qu’aux numéros de sections de l’édition 2011 du Répertoire normatif MasterFormatMC du
CSI, lorsque cela s’avère pertinent. Bon nombre des modications et des ajouts apportés à
cette cinquième édition, notamment la mise à jour des renseignements sur les technolo-
gies d’éclairage et les moyens de réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments, se
veulent simplement complémentaires et parfois subtils, mais dans l’ensemble, ils témoignent
d’un engagement constant à bâtir de façon judicieuse et durable.
Il est presque impossible de traiter de tous les matériaux et de toutes les techniques de
construction, mais l’information contenue dans ce manuel devrait s’appliquer à la plupart
des projets de construction résidentielle et de construction commerciale. Les techniques de
construction évoluent en fonction du développement de nouveaux matériaux, produits et
normes. Mais les principes fondamentaux de la construction demeurent. Ce sont donc eux qui,
dans ce manuel, guident l’évaluation et l’application des moyens s’offrant aujourd’hui à nous
pour la planication, la conception et la construction d’un bâtiment.
Chaque composant, élément et système est décrit dans une perspective fonctionnelle.
La forme particulière, les caractéristiques et la disponibilité d’un élément et d’un com-
posant varient selon le fabricant et le lieu. Il est donc important de toujours suivre
les recommandations du fabricant pour l’emploi d’un matériau ou d’un produit, et
de prendre soin de respecter les exigences des codes en vigueur en ce qui concerne le
bâtiment projeté. Il revient au lecteur de s’assurer de la pertinence de l’information
contenue dans ce manuel et de juger de son application à un problème particulier.
Il est recommandé, le cas échéant, de faire appel à l’expertise d’un professionnel.
Francis D. K. Ching
IV AVANT-PROPOS ET REMERCIEMENTS
Le contenu de ce guide intègre les données provenant des lois, règlements, normes et
codes de construction canadiens et québécois. Certaines méthodes de construction tom-
bées en désuétude ou qui ne sont plus pratiquées au Canada parce qu’inappropriées au
climat ont été conservées. C’est que la connaissance de ces méthodes de construction
pourra se révéler utile pour la planication de travaux de rénovation et de restauration de
bâtiments anciens ou patrimoniaux. D’autres techniques comme la construction en adobe,
utilisée seulement sous les climats chauds, ont été retenues pour leur intérêt culturel, et
aussi parce qu’elles pourront servir à ceux qui œuvrent dans un contexte nord-américain.
Mais, dans tous les cas, le lecteur doit bien faire la distinction entre ces techniques de
construction plutôt inhabituelles et celles couramment employées dans l’industrie, qui
sont conformes aux normes et aux codes canadiens en vigueur.
Ce guide fournit les données numériques selon le système impérial, données suivies entre
parenthèses de leur équivalent dans le système international (SI) d’unités. Il arrive souvent
que ces équivalences ne coïncident pas arithmétiquement. Plusieurs raisons expliquent
cette situation :
l Alors que le système impérial indique des valeurs nominales, notamment pour le bois de
charpente et l’acier structural, le système international indique plutôt les dimensions
réelles.
l Les valeurs en unités internationales sont arrondies aux cinq millimètres près. Pour les
très petites dimensions, elles sont généralement arrondies au millimètre près.
l Des produits fabriqués et dimensionnés en unités internationales, par exemple certains
contreplaqués canadiens, n’ont pas d’équivalents en unités impériales.
l Plusieurs données contenues dans les normes et les codes canadiens sont tirées de
documents américains ou de documents ayant fait l’objet d’un consensus nord-américain.
Ils présentent donc des données numériques qui ont été importées du système impérial
pour être converties en unités internationales et arrondies aux cinq millimètres près.
l La coexistence du système impérial et du système international dans l’industrie de
la construction au Canada provoque certaines incohérences. Par exemple, les codes
canadiens indiquent l’espacement des éléments de charpente en unités internationales
– 400 mm, 600 mm –, alors que sur les chantiers on utilise fréquemment les unités
impériales – 16” et 24”, dont les équivalents réels sont 405 mm et 610 mm.
Ne reste qu’à souhaiter que ce guide remplisse son objet : permettre à quiconque s’inté-
resse à la construction d’acquérir ou d’approfondir des connaissances techniques qui
trouvent leur prolongement immédiat dans un savoir-faire.
REMERCIEMENTS
Cette troisième édition du Guide technique et pratique de la construction a été rendue pos-
sible grâce au travail de nombreuses personnes : Éric Patry, Cégep de l’Outaouais ; Jean-Guy
Bélisle, Collège Montmorency ; Frédéric Bernier, Cégep Garneau ; Jean Forget, Cégep de
Saint-Jean-sur-Richelieu ; Guy Gauthier, Collège André-Laurendeau ; et Larry O’Shaughnessy,
École de technologie supérieure (ÉTS).
Nous tenons également à remercier monsieur Michel L. Saint-Pierre, enseignant retraité du
Cégep de Rimouski, adaptateur des deux premières éditions.
Enn, nous tenons à souligner la contribution des consultants scientiques : Sylvain
Lapierre, enseignant en technique du génie civil au Collège Ahuntsic, et Dominique Lépine,
enseignante en design d’intérieur au Cégep Garneau.
TABLE DES MATIÈRES
Emplacement ______________________________________________________________________________________________________________________ 1
Bâtiment ______________________________________________________________________________________________________________________________ 39
Fondations _________________________________________________________________________________________________________________________ 69
Planchers ___________________________________________________________________________________________________________________________ 95
Étapes
l La planication
l Les études préconceptuelles
l La conception
l La construction
l L’utilisation et
l’exploitation
l L’entretien
l La modication
l La déconstruction
4 1.3 BÂTIMENT VERT
Consommation d’énergie par secteur au Canada – 2010 Administration, les bâtiments seraient responsables de
Source : Ressources naturelles Canada près de la moitié de la consommation d’énergie et des
émissions de gaz à effet de serre en Amérique du Nord
chaque année. D’après monsieur Mazria, cette proportion
serait encore plus élevée à l’échelle planétaire.
Il existe deux approches pour réduire la consommation de
combustibles fossiles d’un bâtiment et, par le fait même,
les émissions de gaz à effet de serre. L’approche passive
tient compte du climat lors de la conception, du choix de
l’emplacement et de l’orientation d’un édice, et en réduit les
besoins énergétiques au moyen de techniques de refroidisse-
ment et de chauffage passifs. L’approche active augmente la
3. Seule une partie du rayon- capacité de l’édice à capter l’énergie dont il a besoin ou à
nement infrarouge qui est la tirer de sources renouvelables (énergie solaire ou éolienne,
émis traverse l’atmosphère : géothermie, énergie hydroélectrique écologique, biomasse et
le reste est absorbé par les biogaz). L’objectif est d’atteindre un juste équilibre entre la
molécules de gaz à effet
conservation de l’énergie et sa production, tout en respectant
de serre et la vapeur d’eau
présents dans l’atmosphère
la rentabilité. Mais il faut d’abord réduire le plus possible la
et qui le retransmettent dans consommation d’énergie, quelle qu’en soit la source.
toutes les directions. Architecture 2030 a élaboré le Dé 2030 an que tous
les nouveaux bâtiments et aménagements soient conçus
de manière à utiliser la moitié moins d’énergie dérivée
de combustibles fossiles, et que les bâtiments existants
soient rénovés chaque année pour répondre aux mêmes
4. La fraction des- normes. Un autre de ses objectifs est de réduire la
cendante du rayon- consommation de combustibles fossiles de 60 % en 2010,
2. La surface de
nement infrarouge de 70 % en 2015, de 80 % en 2020 et de 90 % en 2025.
la Terre émet
est ce qu’on appelle
ensuite l’énergie À compter de 2030, tous les nouveaux bâtiments devront
l’« effet de serre »,
absorbée sous être construits et opérés sans combustibles fossiles.
qui provoque une
forme de rayon-
nement infra-
augmentation de la L’Initiative R-2000 favorise les méthodes et les technolo-
rouge de grande
température de la gies de construction éconergétiques et rentables. Depuis
basse atmosphère plus de 20 ans, la Norme R-2000 est devenue la réfé-
longueur d’onde.
et de la surface rence pour la construction d’habitations au Canada. On y
1. Le rayonnement solaire incident est partiellement terrestre. intègre régulièrement les nouvelles technologies. La
rééchi par la Terre et l’atmosphère, mais la plus grande Norme R-2000 xe un objectif de consommation d’éner-
partie est absorbée, d’où le réchauffement de la surface gie pour chaque maison et établit une série d’exigences
de la Terre et de l’atmosphère. techniques concernant la ventilation, l’étanchéité à
l’air, l’isolation, le choix des matériaux, la consommation d’eau,
Changements climatiques et réchauffement planétaire etc. Ces exigences sont environ 40 % plus sévères que celles des
Les gaz à effet de serre, tels le dioxyde de carbone, le méthane codes du bâtiment. Les maisons ainsi construites consomment
et l’oxyde nitreux, sont des émissions gazeuses qui s’élèvent dans 30 % moins d’énergie que celles de conception traditionnelle.
l’atmosphère. Le CO2 constitue la majorité des gaz à effet de serre En plus de l’Initiative LEED Canada, le CBDCa a lancé l’Initiative
émis en Amérique du Nord, et la principale source de ces émissions sur la performance des bâtiments durables, qui vise à élabo-
est la consommation de combustibles fossiles. rer un outil abordable et accessible de gestion énergétique et
La plus grande partie de la consommation d’énergie associée environnementale pour les nouveaux bâtiments et les bâtiments
à un bâtiment n’est pas liée à la production de matériel ou au existants. Le CBDCa favorise ainsi l’amélioration de la perfor-
processus de construction, mais plutôt aux processus d’exploi- mance écologique de 100 000 bâtiments et de un million de
tation, soit le chauffage, le refroidissement et l’éclairage. Cela maisons partout au Canada, avec une réduction vériée
signie que, si on veut réduire la consommation d’énergie et les de 50 % de la consommation d’énergie et d’eau par rapport à
émissions de gaz à effet de serre attribuables à l’utilisation et l’année de base 2005.
à l’entretien d’un bâtiment tout au long de son cycle de vie, il Le gouvernement du Québec a adopté une stratégie énergétique
faut le concevoir en conséquence, en choisir l’emplacement et la qui dénit les buts à atteindre et les actions à entreprendre de
forme appropriés, et avoir recours à des méthodes naturelles de 2006 à 2015.
chauffage, de refroidissement, de ventilation et d’éclairage. En collaboration avec la Régie du bâtiment, l’Agence de l’efcacité
Le groupe environnementaliste Architecture 2030 a pour mission de énergétique proposera une nouvelle réglementation appropriée
s’attaquer aux changements climatiques mondiaux en fournissant à tous les types de bâtiments neufs en vue d’améliorer de 20 % à
de l’information et en proposant des solutions novatrices dans les 25 % leur performance énergétique. L’Agence met aussi en œuvre
domaines de l’architecture et de la planication. Son fondateur, le programme Novoclimat. En plus d’améliorer d’au moins 25 % la
l’architecte du Nouveau-Mexique Edward Mazria, souligne le performance énergétique des bâtiments, le concept Novoclimat vise
fait que, selon des données de la U.S. Energy Information l’amélioration des techniques de construction.
1.6 ANALYSE DU TERRAIN 7
L’analyse du terrain est l’étude des facteurs qui inuent sur le – Dessiner l’aire et la forme du terrain conformément à ses
choix de l’emplacement d’un bâtiment, l’agencement et l’orienta- limites cadastrales.
tion de ses pièces, la forme et la structure de son pourtour ainsi – Indiquer les reculs, les servitudes et les droits de
que sur ses relations avec le paysage. Elle débute toujours par la passage.
collecte des données physiques pertinentes. – Estimer l’aire et le volume requis pour le bâtiment, les
aménagements et l’expansion future, le cas échéant.
– Analyser les pentes du terrain et l’état du sous-sol pour
désigner les surfaces se prêtant à la construction et aux
activités extérieures.
– Repérer les pentes fortes ou modérées qui seraient
impropres à la construction.
– Localiser les surfaces appropriées pour le drainage, le cas
échéant.
– Dessiner les réseaux de drainage existants (LEED v4,
crédit AÉS : Gestion des eaux pluviales).
– Déterminer le niveau de la nappe phréatique.
– Repérer les surfaces exposées à un ruissellement excessif
des eaux de surface, aux inondations et à l’érosion.
Il existe deux grandes classes de sols : les sols grossiers et les sols ns.
Les sols grossiers contiennent des particules de gravier et de sable rela-
tivement grosses et visibles à l’œil nu, tandis que les sols ns, tels que
le silt et l’argile, comprennent de plus petites particules. Le Unied Soil
Classication System de l’American Society for Testing and Materials (ASTM)
classe les graviers, les sables, les silts et les argiles en différents types de
sols, selon leur composition et leurs caractéristiques physiques ; voir le
tableau ci-dessous.
Gravier Sable Argile
Le sous-sol d’un terrain à bâtir peut être constitué de couches superposées
dont chacune renferme un mélange de types de sols résultant de l’action de
facteurs climatiques et du dépôt de sédiments. Les ingénieurs géotechniciens
représentent cette succession de couches ou strates géologiques, aussi
appelées horizons, à l’aide d’un prol du sol, qu’illustre le diagramme d’une
section verticale du sol sur une certaine profondeur, établi à partir des
données fournies par un puits d’exploration ou de forage.
Le maintien en l’état de la charpente d’un bâtiment repose essentiellement
sur la stabilité et la résistance à la charge du sol ou de la roche sous les
fondations. La stratication, la composition et la densité du sol, la variation
de la taille des particules et la présence ou l’absence d’eau souterraine sont
les principaux facteurs servant à déterminer si un sol peut accueillir des
fondations. Pour toute construction autre qu’une habitation unifamiliale, on
recommande qu’un ingénieur géotechnicien procède à l’analyse du sous-sol.
L’analyse du sous-sol (DCC 02 32 00) comprend l’examen des composantes du
sol qu’aura révélées le creusage d’un puits d’exploration de 10’ (3 m) ou un
forage plus profond, dans le but de connaître la structure du sol, sa résis-
tance au cisaillement et à la compression, sa teneur en eau et sa perméa-
bilité ainsi que l’ampleur et le taux de son affaissement sous une charge.
Ces renseignements permettront à l’ingénieur géotechnicien d’évaluer le
tassement total et différentiel du sol qui soutiendra le bâtiment projeté.
Capacité
portante présuméeb Susceptibilité Perméabilité et
Classement des solsa Symbole Description au gel drainage
2c
lb/pi kPa
Sables Sables propres SW Sable à bonne granulométrie 7 500 359 Nulle Excellents
0,05 mm à 6,4 mm SP Sable à mauvaise granulo- 6 000 287 Nulle Excellents
métrie
Sables avec nes particules SM Sable silteux 4 000 192 Faible Assez bons
SC Sable argileux 4 000 192 Moyenne Mauvais
DCC 32 90 00 Plantations
1.11 ARBRES 13
Barrière au vent
l Les conifères offrent une bonne barrière au vent et
diminuent la perte de chaleur d’un bâtiment en hiver.
l Le feuillage des arbres diminue la quantité de pous-
sières soufées par le vent.
l Voir aussi la page 22.
Délimitation de l’espace
l Les arbres peuvent délimiter les espaces extérieurs
consacrés aux activités et aux déplacements.
Réduction du bruit
l Un assortiment de feuillus et de conifères est des plus
efcaces pour intercepter et réduire les bruits aériens,
particulièrement lorsque des buttes de terre sont pré-
sentes.
Stabilisation du sol
l Les racines des arbres stabilisent le sol, le rendent plus
perméable à l’eau et à l’air, et enrayent l’érosion.
14 1.12 RAYONNEMENT SOLAIRE
O N
l Horizon
Angles solaires
Hauteur à midi Azimut au lever et au coucher du soleila
Latitude nord Ville
21 déc. 21 mars et 21 sept. 21 déc. 21 juin
Régions froides
La réduction de l’aire d’un bâtiment au mini-
mum nécessaire diminue l’exposition aux basses l Emplacement
températures. l Orientation
l Maximisation de l’absorption du rayonnement
solaire
l Diminution des pertes de chaleur par rayon-
nement, conduction et évaporation
l Protection contre les vents
Régions tempérées
L’allongement d’un bâtiment sur l’axe est-ouest
maximise la surface des murs exposés au sud.
l Réduction au minimum des surfaces exposées à l’est l Emplacement
et à l’ouest, qui sont généralement plus chaudes en
l Orientation
été et plus froides en hiver que les surfaces expo-
sées au sud
l Meilleur équilibre entre l’apport de chaleur solaire et
la protection par ombrage sur une base saisonnière
l Meilleur déplacement d’air par temps chaud et
meilleure protection contre le vent par temps froid
Apport direct
Les systèmes d’apport direct captent la chaleur direc-
tement dans un espace intérieur. L’aire de la masse de
stockage, qui est incorporée à l’espace intérieur en
question, doit représenter de 50 % à 66 % de l’aire
totale de cet espace. Durant la saison plus froide, des
fenêtres qui s’ouvrent et des ouvertures dans les murs
sont utilisées pour la ventilation naturelle ou forcée.
Apport indirect
Les systèmes d’apport indirect régularisent l’apport
de chaleur à la paroi extérieure du bâtiment. Le
rayonnement solaire atteint d’abord la masse ther-
mique – généralement un mur Trombe en béton ou
en maçonnerie ou encore un mur renfermant des ton-
neaux ou des tubes remplis d’eau – qui est située
entre le soleil et la pièce à chauffer. L’énergie solaire
captée circule dans le mur par conduction, puis se
répand dans la pièce par rayonnement et par convection. l Évent de l Masse thermique : mur capteur (ou mur Trombe)
refroidissement de 12” (305) ou mur d’eau de 6” (150)
Solarium
Un solarium permet également un apport de chaleur
indirect. Le solarium, doté d’un plancher à grande
masse thermique, est séparé du principal espace habité
par un mur de stockage de chaleur qui libère de la
chaleur selon les besoins. Le solarium se refroidit par
un évent tourné vers l’extérieur.
l Évent de l Aire de plancher d’au moins 10’ × 12’ (3050 × 3660)
refroidissement
Toit capteur
Un toit capteur rend aussi possible un apport indirect. l Panneau isolant
Il renferme une masse liquide qui absorbe et stocke mobile
l’énergie solaire. La nuit, un panneau isolant prend l Masse liquide
place sur la masse liquide an que la chaleur stockée
rayonne à l’intérieur de la pièce. L’été, le processus
est inversé pour que la chaleur absorbée à l’intérieur le
jour puisse rayonner à l’extérieur la nuit.
Apport isolé
Les systèmes d’apport isolé captent et stockent le
rayonnement solaire à l’écart de la pièce à chauffer.
L’eau ou l’air dans le capteur est chauffé par le soleil
et monte jusqu’à la pièce à chauffer, ou est stocké l Évent de
dans la masse thermique jusqu’au moment voulu. refroidissement
Simultanément, l’eau ou l’air plus froid est extrait l Montée de l’agent
du bas de l’accumulateur de chaleur, ce qui engendre réchauffé
une boucle de convection naturelle. l Descente de l’agent en l Accumulateur
vue de son réchauffement de chaleur
18 1.14 OMBRAGE SOLAIRE
l Les lames inclinées protègent l Les lames suspendues à un surplomb l Les lames verticales sont particulièrement
davantage que les lames parallèles plein protègent contre les faibles efcaces lorsqu’elles sont exposées vers l’est
au mur. angles solaires. ou l’ouest.
l L’angle d’ouverture varie selon la l Ces lames peuvent obstruer la vue. l Elles sont actionnées soit manuellement, soit
gamme d’angles solaires. automatiquement par des minuteries ou des
cellules photoélectriques selon l’angle solaire.
l Leur éloignement du mur diminue l’apport de
chaleur par conduction.
l Les brise-soleil associent les l Les volets et les rideaux permettent une l Les arbres et les structures adjacentes
caractéristiques d’ombrage des diminution du rayonnement solaire allant apportent un ombrage qui varie selon leur
lames horizontales et verticales, et jusqu’à 50 %, selon leur réectivité. proximité, leur hauteur et leur orientation.
offrent un taux d’ombrage élevé. l Le verre absorbant la chaleur capte
l Les brise-soleil sont très efcaces jusqu’à 40 % du rayonnement qui atteint
sous les climats chauds. sa surface.
l Les fenêtres orientées vers le nord La quantité et la qualité de l’éclairage du jour dans une
laissent entrer une lumière ambiante
pièce varient selon les dimensions et l’orientation de ses
douce et diffuse.
fenêtres, la transmittance du vitrage, la réectance des sur-
faces intérieures et extérieures, et le volume des surplombs
et des arbres avoisinants.
l Les fenêtres orientées vers l’est et vers l’ouest doivent être
munies de dispositifs d’ombrage pour éviter la pénétration de
lumière solaire vive tôt le matin et en n d’après-midi.
l Les fenêtres orientées vers le sud sont d’excellentes sources de
lumière du jour, dans la mesure où un dispositif d’ombrage horizon-
tal amoindrit le rayonnement et l’éblouissement solaires excessifs.
l Les entrées d’air élevées dirigent le ux d’air l Pour maximiser le ux d’air, La direction et la vitesse des vents dominants
vers le haut et diminuent donc son potentiel les sorties doivent être au constituent des caractéristiques importantes d’un
de refroidissement. moins aussi grandes que les terrain dans toutes les régions climatiques. La
entrées.
connaissance précise des variations saisonnières et
l La position d’une sortie
inue peu sur la congura
quotidiennes du vent est essentielle pour évaluer la
tion du ux d’air, mais elle ventilation des pièces et des espaces extérieurs d’un
doit permettre à l’air chaud bâtiment par temps chaud, les pertes de chaleur par
l Les entrées d’air basses
dirigent le ux d’air vers les ascendant de s’échapper. temps froid et les pressions latérales s’exerçant sur
l Haute pression occupants d’un bâtiment. l Basse pression la structure d’un bâtiment.
La ventilation naturelle des pièces facilite la circu
lation d’air nécessaire pour la bonne santé des
occupants et pour l’évacuation des odeurs. Par
temps chaud, et particulièrement sous un climat
humide, la ventilation favorise le refroidissement
par convection ou par évaporation. La ventilation
l Les surplombs du toit augmentent l Les surplombs audessus des ouvertures naturelle fait aussi diminuer la consommation
le ux d’air entrant. dirigent le ux d’air vers le haut, ce qui d’énergie des appareils de ventilation mécanique.
en atténue le potentiel de refroidissement.
La circulation de l’air dans un bâtiment résulte des
différences de pression d’air et de température.
l Les cloisons et les
La géométrie et l’orientation du bâtiment inuent
meubles peuvent pertur
ber la conguration du davantage que la vitesse de l’air sur les congura
ux d’air. tions du ux d’air qui en résultent.
l Des fentes dans les surplombs régula l Les persiennes facilitent la réorienta Il faut ventiler tous les espaces enclavés pour en
risent la pression extérieure. tion et la diffusion du ux d’air. évacuer l’humidité et y prévenir la condensation.
Par temps chaud, la ventilation du grenier réduit
aussi l’apport en chaleur rayonnante.
l Voir la page 261
pour la ventilation Dans les régions froides, il faut protéger le bâtiment
des espaces fermés. contre les vents pour réduire l’inltration d’air froid
et les pertes de chaleur. Un monticule de terre, un
mur de jardin ou une rangée serrée d’arbres peuvent
tous faire ofce de brisevent. Les brisevent dimi
nuent la vitesse du vent et engendrent une zone
relativement calme à l’abri du vent. L’étendue de
l Sillage turbulent cette zone dépend de la hauteur, de la profondeur
et de la densité du brisevent, de son orientation
l H = hauteur du brisevent par rapport au vent et de la vitesse du vent.
l Turbulence
de pression l Turbulence d’aspiration
l Pourcentage admissible de surface construite = (C × D)/(A × B) Il importe de bien comprendre comment un règlement
l Pourcentage admissible de surface totale de plancher = de zonage peut restreindre l’éventail des dimensions
[(C × D) + (E × F) + (G × H)]/(A × B) et des formes possibles d’un bâtiment. Les caractéris-
tiques essentielles d’un bâtiment découlent directement
des critères régissant les aspects spéciques de ses
dimensions.
Hauteur autorisée
Pour procurer la lumière, l’air et l’espace adéquats et
pour améliorer l’aménagement routier et l’environnement
piétonnier, des mesures particulières peuvent régir :
l Exception
– les espaces ouverts accessibles au public (LEED v4, possible en
crédit AÉS : Espaces ouverts) ;
l
raison de
– le prolongement de la marge lorsqu’un bâtiment la pente
dépasse une certaine hauteur ;
– l’aspect de la façade d’un bâtiment donnant sur un
espace public ;
– l’accès des véhicules et le stationnement hors rue.
l Marge 1
Les règlements de zonage peuvent aussi comporter des l Marge 2
exigences propres à certaines utilisations déterminées
ainsi que des procédures de demande d’exemption aux
règlements.
Hauteur 2
l Une convention restrictive désigne les dispositions d’un
contrat qui restreignent l’action de toute partie à ce
contrat, comme une entente entre propriétaires d’un bien
Hauteur 1
Voies piétonnières
l Hauteur libre d’au moins 7’6” (2285)
l Réduire au minimum les croisements avec les
chaussées et les espaces de stationnement.
l Prévoir un moyen de déglaçage pour les
surfaces exposées au gel.
l Prévoir une pente minimale de 0,5 %, et pré-
férablement de 1,5 %, pour l’égouttement.
Pistes cyclables
l Prévoir des aménagements tels que des
bancs, des poubelles et des appareils
d’éclairage.
Chaussées privées
l 7’ (2135)
l Rayon de 10’ l Minimum de 11’ (3355)
(3050)
1.25 STATIONNEMENT DES VÉHICULES 29
Parcs de stationnement
18’ (5485)
Dimensions des véhicules
Voiture compacte : 5’8” × 16’
de 66’ (18 m et 20 m)
(1980 × 5485 )
Places de stationnement
22’ (6705)
l Voiture compacte : 8’ × 16’
(2440 × 4875)
l Voiture standard : 8’6” à 9’
(2590 à 2745) × 18’ à 20’
(5485 à 6095)
Pente de 1 % à 5 % pour l’égout
18’ (5485)
l
l
tement ; pente recommandée de l Rayon de 4’ (1220)
2% à 3%
l Largeur libre pour la voie
piétonnière
l 2’6” (760) jusqu’au muret
ou au butoir de roues
13’6” (4115)
l Muret ou butoir de
roues
22’ (6705)
Rampes de garage précédant le poteau
l Hauteur libre minimale de 7’ (2135) 10’4” 10’4” 13’
(3150) (3150) (3960)
13’6” (4115)
l 8%
l
l 16 % l 8%
l Tracé du mur
l Pente de transition égale à la moitié de la l 2’6” (760)
pente de la rampe ; longueur de 10’ (3050)
H’
l La surcharge désigne le poids supplémentaire de la
terre audessus du mur de soutènement. La direction
de la poussée est parallèle à la pente de la surcharge.
H
H/3
On suppose que l’angle d’équilibre (angle de frotte
H/3
l
ment effectif) de la plupart des sols est de 33°. Pour
l’angle d’équilibre des remblais nus, voir la page 9.
W
R W R
l T = 0,286 × SH2/2 l T = 0,833 × S(H + H’)2/2 (pour un mur
l T = pression totale ou poussée de soutènement avec surcharge)
l S = poids du sol retenu ; générale
ment de 100 lb/pi3 (1600 kg/m3)
l W = poids composé du mur s’exer
çant dans le centre de masse de la Un mur de soutènement peut se renverser, glisser
section horizontalement ou trop s’affaisser.
l R = résultante de T et de W
l La poussée tend à renverser le mur vers l’avant de sa
W base.
l Pour que le mur ne se renverse pas, le moment de
résistance (Mr) du poids composé du mur et du sol
portant sur l’arrière de sa base (W × d) doit être
supérieur au moment de renversement (M0) créé par la
Mo pression du sol (T × H/3). Si le facteur de sécurité est
H/3
d de 2, alors Mr ≥ 2M0.
l Pour que le mur ne glisse pas, le produit du poids
Mr composé du mur et du coefcient de frottement du
sol supportant le mur (W × Cf) doit être supérieur à la
poussée latérale s’exerçant sur le mur (T). Si le facteur
de sécurité est de 1,5, alors W × Cf ≥ 1,5T.
Mur-poids
Un mur-poids de soutènement résiste au renver-
sement et au glissement grâce à la grande force
d’inertie de sa masse. Il convient à une structure de
soutènement d’une hauteur inférieure à 10’ (3048).
l 0,6H l 0,5H
(0,9H avec surcharge)
Mur en porte-à-faux de type T
Un mur de soutènement en porte-à-faux fait de béton
armé convient lorsque sa hauteur ne dépasse pas 20’
(6096). Un mur à contrefort convient davantage au-
delà de cette hauteur.
Mur à contrefort
Un mur à contrefort comprend des contreforts trian-
gulaires qui renforcent la dalle verticale et ajoutent
du poids à la base. L’espacement entre deux contre-
forts équivaut à la moitié de la hauteur du mur.
l 0,7H
(1,25H avec surcharge) Mur en porte-à-faux de type L
On utilise un mur en porte-à-faux de type L lorsque
l 0,6H le mur donne sur une limite de propriété ou un autre
(1,0H avec surcharge) obstacle.
l Semelle en béton de
8” × 24” (205 × 610)
l 6” (150)
Matériaux de pavage
l Pavé de brique de 4” × 4”, 4” × 8” l Carreau en béton : carré de 12”, 18” ou l Pavés emboîtés : épaisseur de 2 1/2”
ou 4” × 12” (100 × 100, 100 × 205 ou 24” (305, 455 ou 610) ; épaisseur de 1 1/2” à 3 1/2” (64 à 90)
100 × 305) ; épaisseur de 1” à 2” (25 à 50) à 3” (38 à 75)
l Pavé alvéolé ou gazonné : épaisseur l Pavé en granit : carré de 4” ou 6” (100 ou 150) ; l Pierre de taille : largeur et longueur va-
de 3 1/2” (90) épaisseur de 6” (150) riables ; épaisseur de 1” à 2” (25 à 50)
l Consulter un fournisseur local au sujet des formes, des dimensions, des couleurs, des textures, du pouvoir absorbant, de la rés istance à la compression
et des recommandations pour l’installation.
Motifs de pavage
Assises réglées Chevrons Chevrons emboîtés Carrelé emboîté Pavé alvéolé ou À l’anglaise
gazonné
Base souple
l Pavés avec joints serrés remplis
de sable à la main
l Pavé sur lit de mortier,
disposé sur chant ou à plat l Lit de sable de 1” à 2” (25 à 50)
l Agrégats compactés de 2” à 6”
(50 à 150), dans les zones de
grande circulation ou sur un sol
l Semelle de béton ; mettre du qui se dilate
gravier sous la semelle si le seuil
de gel est plus profond que la l Sous-sol compacté ou sol
semelle. homogène
Base rigide
l Chant de bois traité sous pression Bordure (ou détail Détails de pavage
de 2”, 4” ou 6” (38, 89 ou 140) de bordure)
d’épaisseur minimale, ou muret
l Couche de 2” (50) de copeaux de
l Pavés gazonnés
bois, de pierres concassées ou de
gravier pisiforme
l Base de 2” (50) de sol et de ciment l Mélange de terre arable pour
mélangés ou de pierres concassées herbe ou couverture végétale
l Lit de sable de 2” (50)
l Pieux de bois traité sous pression l Agrégats compactés de 2” à 6”
de 2 2 ou 2 4 (38 38 ou (50 à 150)
38 89), longueur de 24” (610),
placés tous les 3’ à 4’ (915 à 1220)
c/c
36 1.29 PLAN D’AMÉNAGEMENT
A
S
des coins et le rayon des courbes ;
6. Limites prévues dans le contrat ou le projet, si elles
diffèrent des limites du terrain ;
7. Indication du nord et échelle du dessin ;
8. Emplacement et description des repères géodésiques,
qui établissent les points de référence pour l’empla-
cement et les élévations de la nouvelle construction ;
9. Identication et dimensions des rues, allées et
autres droits de passage publics adjacents ;
10. Emplacement et dimensions de toutes les servitudes
G
A
S
ou droits de passage sur le terrain ;
11. Dimensions des marges exigées par les règlements
de zonage ;
12. Emplacement et dimensions des structures exis-
tantes et description de toute démolition antérieure
à la nouvelle construction ;
13. Emplacement, forme et dimensions des structures
à construire, incluant les surplombs et les autres
saillies ;
14. Emplacement et dimensions des voies piétonnières,
des allées et des espaces de stationnement pavés
PLAN D’AMÉNAGEMENT
existants et proposés ;
15. Emplacement des services publics existants : Échelle
conduites d’eau, égouts sanitaires et pluviaux,
conduites de gaz, lignes électriques, lignes télé-
phoniques, câblodistribution, bouches d’incendie et
points de raccordement proposés ;
16. Courbes de niveau existantes, nouvelles courbes
de niveau et nition des allées, des sentiers, des
pelouses et des autres surfaces améliorées après
l’achèvement de la construction ou des opérations
de nition ;
17. Végétation à conserver et végétation à enlever ;
18. Caractéristiques existantes relatives à la présence
d’eau, telles que rigoles de drainage, ruisseaux,
surfaces inondables, bassins hydrographiques et
berges ;
19. Caractéristiques de l’aménagement paysager pro-
posé, telles que clôturage, murs de soutènement et
végétation ; si l’aménagement paysager et les autres
améliorations sont importants, ils peuvent être
illustrés sur un plan d’aménagement distinct ;
20. Références aux dessins et détails associés.
1.29 PLAN D’AMÉNAGEMENT 37
38 1.30 DESCRIPTION DU TERRAIN
16,09 km
Seigneuries et cantons
À partir de 1626, le partage du sol
en Nouvelle-France se fait selon le
système seigneurial. Inspiré du régime
féodal européen, ce système découpe
le territoire en seigneuries, c’est-à-dire
en grandes étendues de terre généra-
lement situées sur les rives du Saint-
Laurent et de ses principaux afuents.
Le régime seigneurial est ofciellement
aboli en 1854 par les Britanniques, 11 rangs
16,09 km
Seigneuries
La grandeur des seigneuries a varié selon
les époques, la localisation de la terre et
le statut du seigneur. En général, l’unité
de mesure utilisée était la lieue. Ainsi, une
seigneurie pouvait faire 1 lieue de largeur
sur 3 lieues de profondeur (5 km × 15 km).
Le seigneur avait l’obligation de concéder
des lots de 3 arpents × 30 arpents* à tout
colon qui le demandait. 28 lots
* Un arpent est une ancienne mesure de longueur qui équivaut à 58,47 mètres.
Structure Toit
Chapitre 6
La structure d’un bâtiment est conçue et cons
truite pour supporter et transmettre au sol, en
toute sécurité, son poids et ses charges laté
Uniformat II, groupe B :
rales, compte tenu des contraintes admissibles
Superstructure et enveloppe
que peuvent subir ses éléments.
l La superstructure d’un bâtiment désigne la partie
qui s’élève audessus de ses fondations.
l Les poteaux, les poutres et les murs porteurs sou
tiennent les planchers et le toit.
l L’infrastructure d’un bâtiment désigne la structure
Protection
sousjacente qui en forme la fondation.
contre
Enveloppe l’humidité
et isolation
L’enceinte d’un bâtiment en constitue l’enve thermique
loppe. Elle comprend le toit, les murs extérieurs, Chapitre 7
les portes et les fenêtres.
Planchers
l Le toit et les murs extérieurs protègent les espaces Chapitre 4
intérieurs contre les intempéries et modulent
l’humidité, la chaleur et la circulation d’air dans les
éléments constitutifs du bâtiment.
l Les murs extérieurs et le toit amortissent aussi
Constructions
les bruits et procurent sécurité et intimité aux
spéciales
occupants. Uniformat II, groupe C : Chapitre 9
l Les portes assurent l’accès à l’intérieur du bâtiment. Aménagement intérieur
l Les fenêtres laissent passer la lumière et l’air, et Portes et
offrent différents panoramas. fenêtres
l Quant aux murs intérieurs et cloisons, ils divisent Chapitre 8
l’intérieur en pièces distinctes.
Systèmes mécaniques
Les systèmes mécaniques d’un bâtiment four
nissent des services essentiels pour son occu
pation.
l Le système d’alimentation en eau procure l’eau Systèmes
Uniformat II, groupe E :
potable nécessaire pour satisfaire les besoins de mécaniques et
Équipement et ameublement
consommation et d’hygiène. électriques
l Le système d’évacuation des eaux d’égout rejette les Chapitre 11
déchets liquides et les matières organiques usées.
l Les systèmes de chauffage, de ventilation et de
climatisation rendent l’intérieur confortable.
l Le système électrique commande, mesure et protège
l’alimentation en électricité, et distribue le courant
Murs
Chapitre 5
en toute sécurité aux appareils électriques et aux
systèmes d’éclairage, de sécurité et de communication. Uniformat II, groupe D : Services
l Les systèmes de transport vertical assurent les
Finitions
déplacements des personnes et des biens d’un
Chapitre 10
niveau à un autre dans les édices en hauteur.
l Les systèmes de lutte contre l’incendie détectent et
éteignent les incendies. Fondations
l Les édices en hauteur doivent parfois être dotés Chapitre 3
de systèmes d’élimination et de recyclage de
déchets.
Emplacement
Chapitre 1
Performance
l Compatibilité, intégration et sécurité des structures
l Résistance au feu, protection et sécurité contre
l’incendie
l Épaisseur admissible ou désirable des éléments
constitutifs du bâtiment
l Contrôle de la circulation d’air et de chaleur dans les
éléments constitutifs
l Contrôle du déplacement et de la condensation de la
vapeur d’eau
l Prise en compte des mouvements du bâtiment dus au
tassement, au échissement de la structure et à la
dilatation ou à la contraction découlant des variations
de température et d’humidité
l Atténuation du bruit, insonorisation et intimité
acoustique
l Résistance à l’usure, à la corrosion et aux intempéries
l Exigences en matière de nition, de propreté et
d’entretien
l Sécurité d’utilisation
Qualités esthétiques
l Harmonisation désirée du bâtiment avec son site,
les propriétés adjacentes et le voisinage
l Qualités recherchées concernant la forme, l’équilibre
des masses, les couleurs, les motifs, les textures et
les détails
Contraintes réglementaires
l Conformité avec les règlements de zonage et les
codes du bâtiment
Facteurs économiques
l Coût de construction, comprenant les matériaux,
le transport, l’équipement et la main-d’œuvre
l Coût total, comprenant le coût initial, les frais
d’entretien, les coûts énergétiques, la durée de vie
utile, le coût de remplacement et les frais d’intérêt
sur le capital investi
Facteurs écologiques
l Conservation de l’énergie et des ressources grâce au
choix de l’emplacement et à la conception du bâtiment
l Efcacité énergétique des systèmes mécaniques
l Utilisation de matériaux non toxiques et favorisant
la conservation des ressources
l Voir sections 1.2 à 1.5.
La Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention installations électriques, sous pression, d’équipements pétroliers, de
des incendies (CCCBPI) coordonne l’élaboration des codes modèles plomberie et celles qui sont destinées à utiliser, distribuer ou entre-
pour le Canada. Les principaux codes sont le Code national du poser du gaz. Alors que le Code de construction vise les concepteurs
bâtiment du Canada (CNB), le Code national de prévention des de plans et devis (architectes, ingénieurs, technologues) et les
incendies du Canada (CNPI), le Code national de plomberie (CNP), entrepreneurs, le Code de sécurité s’adresse aux propriétaires des
le Code national de l’énergie pour les bâtiments (CNÉB) et le Code bâtiments, des équipements et des installations.
national de construction des bâtiments agricoles (CNCBA).
En 2000, la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) adopte un ajout
Le CNB vise quatre objectifs : la sécurité, la santé, l’accessibilité au Code de construction du Québec (CCQ) an de réglementer de
pour les personnes atteintes par une incapacité, et la protection façon plus précise les travaux de modications majeures à des
du bâtiment contre l’incendie et les dommages structuraux. bâtiments existants et de simplier le travail des entrepreneurs
et consultants.
Au Canada, l’ensemble des provinces et des territoires pro-
mulguent des législations pour adopter soit les codes modèles Puis, à l’automne 2012, une autre modication est apportée au
nationaux du bâtiment, de prévention des incendies et de la CCQ. La partie 11 qui y est ajoutée vise à intégrer de nouvelles
plomberie élaborés par la Commission canadienne des codes du exigences d’efcacité énergétique pour les bâtiments.
bâtiment et de prévention des incendies, soit des codes provin-
ciaux qui comportent certains ajouts, certaines exemptions ou Ces deux codes sont adoptés chapitre par chapitre et remplacent
certaines modications par rapport aux codes modèles. progressivement les sept lois et la trentaine de règlements qui
étaient appliqués auparavant. Le but de cette démarche est de
Au Québec, la Loi sur le bâtiment prévoit l’adoption d’un Code de simplier la réglementation, mais aussi de mieux dénir les
construction et d’un Code de sécurité pour les bâtiments et les responsabilités des professionnels de la construction et des
équipements destinés à l’usage du public, de même que pour les propriétaires.
Les codes du bâtiment sont adoptés et appliqués par les Construction combustible
organismes gouvernementaux locaux pour réglementer la La construction combustible est permise pour la plupart
conception, la construction, la modication et la répara- des petits bâtiments visés par la partie 3 du Code. Dans
tion des bâtiments an d’assurer la sécurité, la santé et le bien des cas, on peut utiliser, sans conditions précises
bien-être publics. dans la partie 3, les matériaux combustibles permis pour
les bâtiments visés par la partie 9 du Code et conformes
Codes modèles aux normes mentionnées en référence dans cette partie.
Les codes modèles sont élaborés par des organismes natio- Ces bâtiments combustibles présentent, en règle générale,
naux regroupant des spécialistes en codes du bâtiment. une structure de bois construite selon les techniques cou-
Une municipalité peut promulguer des codes modèles dont rantes. Pour donner aux poteaux et aux solives un degré
certaines dispositions ont fait l’objet de modications ou de résistance au feu, on les revêt de différentes sortes de
d’ajouts pour respecter des exigences ou des préoccupa- panneaux, généralement des plaques de plâtre. Pour les
tions locales. petits bâtiments de construction combustible, l’évacua-
tion sûre des occupants, par des parcours protégés, est
Si la teneur des codes modèles diffère, leur structure de-
l’objectif primordial à prendre en considération. Dans la
meure analogue. Chaque code modèle dénit d’abord des
mesure où tous les occupants sont en sécurité, le service
catégories d’usage ou d’affectation des lieux et des types
d’incendie pourrait conclure à l’impossibilité de sauver les
de construction variant selon leur degré de résistance au
biens matériels, et s’en tenir à limiter l’incendie.
feu et leur inammabilité. Il détermine ensuite les limites
de hauteur et de supercie applicables en fonction de De plus, dans le but de favoriser l’utilisation du bois
l’affectation ou de l’usage (voir page 45) d’un bâtiment et comme matériau de construction et de mettre de l’avant
de son type de construction (voir ci-après). ses caractéristiques favorisant le développement durable,
des directives pour permettre la construction de bâtiments
Les codes modèles établissent aussi des normes relatives
d’habitation en bois de cinq ou six étages ont été étudiées,
à la conception de la structure, à la construction des
basées sur la réglementation en vigueur depuis 2009 en
murs, des planchers et des toits, aux systèmes de protec-
Colombie-Britannique. Ces directives sont désormais inté-
tion contre l’incendie, aux sorties de secours, à l’éclairage
grées dans le Code de construction.
et à la ventilation naturels, à l’accessibilité pour les per-
sonnes handicapées et à la conservation de l’énergie. Source : Régie du bâtiment du Québec. Construction d’habita-
tions en bois de 5 ou 6 étages. Directives et guide explicatif,
Tous les codes modèles sont axés sur des objectifs et Gouvernement du Québec, 2013, [En ligne], www.rbq.gouv.qc.ca.
précisent le fonctionnement des éléments ou des systèmes
particuliers sans toujours indiquer les moyens à employer Construction en gros bois d’œuvre
pour atteindre ces résultats. Ils renvoient souvent aux Dans le cas d’une construction en gros bois d’œuvre, il
normes établies par les organismes de normalisation com- faut que les dimensions des pièces de bois permettent une
pétents et d’autres corporations professionnelles et asso- résistance d’environ 45 minutes aux effets d’un incendie.
ciations de corps de métier pour indiquer les propriétés Le délai réel avant l’effondrement dépendra de la charge
que doit avoir un matériau ou un élément et les méthodes combustible dans le bâtiment et des dimensions des élé-
d’essai servant à vérier le rendement des produits. ments d’ossature. Dans un bâtiment équipé d’extincteurs
automatiques à eau, il est peu probable qu’un incendie
Le CCQ (Chapitre 1 – Bâtiment) couvre trois types de
progresse au point de menacer l’efcacité structurale des
constructions : les constructions combustibles, dont le
éléments en gros bois d’œuvre.
degré de résistance au feu est très faible, à moins que les
matériaux ne soient protégés ; les constructions en gros Construction incombustible
bois d’œuvre, qui sont faites avec des matériaux com- Dans une construction incombustible, toutes les compo-
bustibles mais dont les fortes dimensions leur procurent santes du bâtiment visé par le Code national du bâtiment
une résistance inhérente aux effets d’un incendie ; les doivent être construites avec des matériaux incom-
constructions incombustibles, qu’il importe souvent de bustibles, exception faite des éléments combustibles
protéger pour en empêcher l’effondrement en situation expressément autorisés. Le Code national du bâtiment
d’incendie, étant donné que la capacité portante de indique clairement que la plupart des matériaux de nition
l’acier de structure ou d’armature est réduite sous l’effet peuvent être combustibles et que beaucoup d’autres
des températures élevées. Le fait que les matériaux éléments non porteurs peuvent être construits avec des
incombustibles n’alimentent pas l’incendie constitue la matériaux combustibles.
différence principale entre les constructions combustibles
et incombustibles. Par conséquent, la structure adéquate- Source : Commission canadienne des codes du bâtiment et de
ment protégée contre les effets thermiques d’un incendie prévention des incendies, Lignes directrices pour l’application aux
devrait empêcher l’effondrement du bâtiment en situation bâtiments existants de la partie 3 du Code national du bâtiment,
d’incendie, de manière à fournir un certain degré de pro- Ottawa, CCCBPI (CNRC), 1993, p. 18-19.
tection aux occupants ainsi qu’aux pompiers. Cependant,
les composantes combustibles, permises dans les construc-
tions incombustibles, alimentent l’incendie.
2.4 TYPES DE CONSTRUCTIONS 45
l La contrainte thermique
est la contrainte de com
pression ou de traction Charges dynamiques
engendrée dans un élément
exposé à une dilatation Les charges dynamiques sont celles qui s’appliquent
ou à une contraction soudainement à une structure et dont l’ampleur et
thermiques. le point d’application varient souvent rapidement.
Si une structure soumise à une charge dynamique
acquiert une force d’inertie proportionnelle à sa
masse, sa déformation maximale ne correspond
toutefois pas toujours à l’ampleur maximale de la
charge appliquée. Les deux principaux types de
charges dynamiques sont les charges dues aux vents
et celles dues aux séismes.
2.6 CHARGES DUES AUX VENTS 47
Glissement
Plages de portées
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 pieds
0 10 20 30 mètres
l Planches
Bois d’œuvre
l Solives
l Poutres lamellées-collées
l Fermes
Systèmes unidirectionnels
l Platelage
Acier
l Poutrelles à treillis
l Dalles nervurées
l Éléments préfabriqués
Béton armé
l Prolés en T préfabriqués
Systèmes bidirectionnels
l Dalles planes
Cadre rigide
l Un cadre en acier ou en béton armé aux joints rigides
résiste aux variations angulaires.
Mur de cisaillement
l Un mur en bois, en béton ou en maçonnerie résiste aux
variations de formes et transfère les charges latérales
aux fondations.
Cadre contreventé
l Un cadre en bois ou en acier est contreventé avec des
éléments diagonaux.
l Les dômes de Schwedler sont des struc- l Les dômes en treillis sont des structures l Les dômes géodésiques (DCC 13 33 13)
tures en acier dotées d’éléments suivant en acier dotées d’éléments suivant les sont des structures en acier dotées
les lignes longitudinales et les lignes lati- lignes latitudinales et de deux ensembles d’éléments formant trois ensembles
tudinales, et d’un troisième ensemble de de diagonales formant une série de principaux de grands cercles qui se
diagonales qui complète la triangulation. triangles isocèles. croisent à un angle de 60° et qui sub-
divisent la surface du dôme en une série
de triangles sphériques équilatéraux.
DCC 13 33 00 Structures géodésiques
2.23 STRUCTURES EN COQUE 65
Fondations supercielles
Ces fondations conviennent lorsque le sol
relativement proche de la surface est stable
et a une capacité portante adéquate. Elles
sont construites immédiatement sous la partie
la plus basse de l’infrastructure et transmet
tent directement au sol d’appui les charges du
bâtiment par pression verticale.
Fondations profondes
Les fondations sont profondes lorsque le sol
environnant est instable ou que sa capacité
portante est insufsante. Elles s’enfoncent
sous un tel sol pour atteindre une couche
d’appui plus appropriée, constituée de roc
ou de sable et de gravier denses se trouvant
bien audessous de la superstructure.
l Nappe phréatique
après pompage
l L’assèchement (DCC 31 23 19) consiste à abaisser la
nappe phréatique ou à empêcher qu’une excavation ne se
remplisse d’eau souterraine. Il s’agit d’insérer des tubes
perforés, appelés pointes ltrantes, dans le sol pour
capter l’eau environnante et l’évacuer par pompage.
l Compression
l d = profondeur utile
l Traction
l Mur
l Plancher
l Les solives de plancher portent sur la poutre
maîtresse ou s’y xent.
Poutres en bois
l Laisser un espace d’au moins 1/2” (13) aux sommets, l Poutre en bois
sur les côtés et aux extrémités des poutres en bois
s’insérant dans un mur de béton ou de maçonnerie,
à moins d’utiliser du bois traité sous pression ;
l’accès à la construction peut
exiger un espace plus grand.
l Un papier de construction empêche
tout contact direct entre le bois
et le béton ou la maçonnerie.
l Appui minimal de 4” à 6”
(100 à 150) pour les poutrelles
ordinaires ; minimum de 6” à 9”
(150 à 230) pour les poutrelles à
longue portée
82 3.7 MURS DE FONDATION
Il faut un système de drainage Les murs de fondation doivent être protégés contre
du sous-sol pour recueillir l’humidité lorsque l’état du sous-sol est tel que la nappe
et évacuer l’eau à l’écart des phréatique n’exerce aucune pression hydrostatique. Dans le
fondations jusqu’à un égout cas contraire, il faut imperméabiliser les murs de fondation.
pluvial, à un puisard ou à un Certains codes du bâtiment exigent l’imperméabilisation de
déversoir naturel situé plus tous les murs de fondation renfermant un espace habitable
bas sur le terrain. situé sous la surface du sol ; prévoir aussi une barrière
contre les gaz présents dans le sol, tels que le radon.
l Pente minimale de 5 %
s’éloignant du mur de
fondation et de 10 % sur les
premiers 78” (2000) près
du bâtiment pour prévoir le l La membrane de protection contre l’humidité ou
tassement du sol. d’imperméabilisation s’étend du sommet de la semelle
jusqu’à une hauteur de 6” (150) au-dessus du sol.
l La protection contre l’humidité est assurée par un
revêtement bitumineux ou de ciment modié à
l’acrylique.
l Crépir les murs de maçonnerie de béton avec du mortier
de ciment Portland épais d’au moins 3/8” (10) et
enduit d’un revêtement bitumineux de 1/16” (2).
l Drain de semelle :
conduit ou drain de terre
cuite perforé ; diamètre
minimal de 4” (100)
l La partie supérieure du conduit
l Membrane d’imperméabilisation, au besoin
ou du drain de terre cuite doit
être plus basse que le dessous l Panneau de protection assurant l’imperméabilisation,
de la dalle ; le conduit doit être fait de bres agglomérées et imprégné de bitume ou
incliné pour drainer l’eau vers un fait de polystyrène extrudé
égout pluvial, un puits sec ou un l Une dalle de propreté en béton non armé est ajoutée
déversoir naturel sur le terrain. lorsque la membrane d’imperméabilisation se prolonge
l Minimum de 2” (50) sous la dalle au sol ou qu’une surface de travail sur un
sol instable s’avère utile.
l Polyéthylène de 0,006”
(0,15) ; recouvrement l Lisse basse
de 6” (150) et l Planche d’arase continue
adhésif avec mastic
l Remblai de gravier ou l Dalle de béton sur le sol ;
de pierre concassée voir la page 86.
pour le drainage
l Drain de semelle périphérique
l Mur porteur intérieur
l Double lisse basse s’étendant
au-dessus du sommet de la
l Semelle composite consistant
dalle
en une lisse de semelle et
une couche de gravier, de l Étendre la semelle de gra-
sable ou de pierre concassée ; vier, de sable ou de pierre
minimum de 4” (100) concassée sous les dalles du
l Lisse de semelle de 2D, l 2D plancher du sous-sol, pour
D étant fonction de la charge le drainage.
l 3/4D
sur le mur de fondation et de
la capacité portante du sol
l Un puits d’égouttement peut
être exigé pour les parties
de sous-sol situées sous la
surface du sol an de drainer
la couche poreuse ; diamètre
de 24” (610) ou carré de
20” (510) de côté et situé
au moins 24” (610) sous la
surface inférieure de la dalle.
l P = charge du poteau,
l d = profondeur utile en livres ou kN
l S = capacité portante
du sol (lb/pi2) ;
1 lb/pi2 = 0,0479 kPa
Poteau d’acier
l Une plaque de base en acier
est nécessaire pour répartir
la charge du poteau sur une
Poteau de bois surface assez grande pour que
les contraintes dans le béton
soient inférieures à sa limite
l Il existe plusieurs bases admissible.
de poteau spéciques. Le l Pour les liaisons entre la
fabricant doit être consulté au plaque de base en acier et
sujet de la charge admissible le poteau d’acier, voir la
et des modalités d’installation. page 172.
Des bases de poteau peuvent
aussi être fabriquées en vue
d’usages particuliers.
l Pour les liaisons entre la base
et un poteau de bois, voir la
page 184.
45°
H
l
sufsamment éloigné du pied d’une
pente ascendante pour être à l’abri
du drainage et de l’érosion du terrain.
Des semelles rapprochées ou adjacentes qui sont l La surface du sol ne doit pas empiéter
disposées à des niveaux différents peuvent engendrer sur le prisme de portance du sol ou de la
des contraintes se chevauchant dans le sol. roche.
l Surface du sol
l
dans la contremarche.
T
l Hauteur (H) = 1/2L ou au plus 2’ (610)
H
Une dalle de béton placée sur le sol ou près du sol peut faire
fonction de plancher et de fondation. La pertinence d’un tel
usage dépend de l’emplacement géographique, de la topogra-
phie et des caractéristiques du sol du terrain à bâtir ainsi que
l Superstructure de la conception de la superstructure.
Le sol d’appui doit être plan, stable, uniformément dense
ou soigneusement compacté, et exempt de toute matière
organique. Si le sol d’appui a une faible capacité portante
ou est fortement compressible ou dilatable, un ingénieur en
l Dalle de béton sur le sol
structure devra l’analyser en détail et donner à la dalle de
l Joints de séparation
béton sur le sol la forme d’une fondation à radier.
l Fondations indépendantes
Joints de séparation
Les joints de séparation, aussi
appelés joints de dilatation,
permettent un certain mouve-
ment de la dalle de béton par
rapport aux poteaux et aux
murs attenants d’un bâtiment.
Joints de construction
Ces joints constituent un endroit
approprié pour interrompre une
construction et la reprendre
ultérieurement. Ils servent aussi
de joints de séparation ou de
joints de contrôle et peuvent être
munis d’une clé ou goujonnés
pour empêcher tout mouvement
différentiel vertical des sections
de dalle attenantes.
l Joint à clé
l Prévention de l’adhérence grâce à
l’utilisation d’un joint métallique ou
plastique prémoulé, ou à l’application
d’un composé durcissant sur un côté
avant son emboîtement à l’autre côté
88 3.10 DALLES DE BÉTON SUR LE SOL
Mur de maçonnerie
Il faut recourir à des semelles isolées ou lantes
pour que les charges de la superstructure se trans-
fèrent au sol de fondation.
l Fondation et mur de maçonnerie extérieurs
Conduits de chauffage
l Isolant périphérique
l Au moins 2” (50)
Dalle en gradins
l Chanfrein ou arête arrondie
l Barre de nez de marche ; recouvrement de 1 1/2” (38)
l Les pieux sont faits de bois traité ; pour les grands bâti-
ments, on utilise plus fréquemment des prolés d’acier en
H, en tube, des tuyaux remplis de béton, du béton armé
préfabriqué ou du béton précontraint.
l Exemples de congurations
de chapeaux de pieux
l Caisson
DCC 31 64 00 Caissons
PLANCHERS
4.1 Systèmes de plancher _____________________________________________ 96
4.2 Poutres de béton ________________________________________________ 98
4.3 Dalles de béton _________________________________________________ 99
4.4 Béton précontraint ______________________________________________ 102
4.5 Coffrage et étayage de béton _____________________________________ 104
4.6 Planchers de béton préfabriqués ___________________________________ 105
4.7 Éléments de béton préfabriqués ___________________________________ 106
4.8 Liaisons de béton préfabriquées ___________________________________ 107
4.9 Charpente d’acier _______________________________________________ 108
4.10 Poutres d’acier _________________________________________________ 110
4.11 Assemblages de poutres d’acier ____________________________________ 111
4.12 Poutrelles d’acier à treillis ________________________________________ 113
4.13 Charpente à poutrelles à treillis ___________________________________ 114
4.14 Platelage métallique ____________________________________________ 116
4.15 Solives d’acier léger laminé _______________________________________ 117
4.16 Charpente à solives d’acier léger laminé _____________________________ 118
4.17 Solives en bois _________________________________________________ 120
4.18 Charpente à solives en bois _______________________________________ 122
4.19 Sous-plancher de bois ___________________________________________ 126
4.20 Solives et poutrelles préfabriquées _________________________________ 127
4.21 Poutres de bois ________________________________________________ 129
4.22 Appuis de poutres en bois ________________________________________ 130
4.23 Assemblages poutres–poteaux de bois ______________________________ 131
4.24 Charpente à madriers et à poutres de bois ___________________________ 132
4.25 Platelage en bois _______________________________________________ 134
96 4.1 SYSTÈMES DE PLANCHER
Béton
l On classe les dalles de plancher en béton
coulé sur place selon leur portée et leur
forme; voir les pages 99 à 101.
l Les planchers en béton préfabriqués
s’appuient sur des poutres ou des murs
porteurs.
Acier
l Des poutrelles d’acier supportent le pla-
telage d’acier ou les planchers en béton
préfabriqués.
l Les poutrelles s’appuient sur des poutres
maîtresses, des poteaux ou des murs
porteurs.
l La structure des poutres fait partie inté-
grante d’un système d’ossature en acier.
Bois
l Les poutres de bois supportent le plan-
chéiage ou le platelage.
l Les poutres s’appuient sur des poutres
maîtresses, des poteaux ou des murs
porteurs.
l La présence de charges concentrées et
d’ouvertures de plancher peut exiger une
structure supplémentaire.
l Le sous-plancher peut demeurer exposé ;
on peut aussi y aménager un plafond.
l Revêtement minimal de 1 1/2” (38) l La profondeur de poutre s’accroît par tranches de 2” (50).
requis pour protéger l’armature d’acier l La profondeur d’une poutre de béton correspond à 1/16
contre le feu et la corrosion de sa portée (estimation préliminaire des dimensions).
Les dalles de béton sont des structures plates ayant été armées
pour enjamber une travée dans une ou deux directions. On doit
s’informer auprès d’un ingénieur en structure qui consultera le
Code du bâtiment pour obtenir les dimensions, les espacements
et les emplacements prévus pour toutes les armatures.
Dalle à caissons
Une dalle à caissons est une dalle de béton armée de nervures
dans deux directions. Elle porte de plus lourdes charges et
s’étend sur une plus grande portée qu’une dalle plate.
l Armature de traction
l La profondeur de la dalle est de 3” à 4 1/2” (75 à 115); sa profon-
deur totale correspond à 1/24 de la portée.
l La largeur des nervures est de 5” ou 6” (125 ou 150).
l Des dômes carrés en métal ou en bre de verre sont offerts en
largeurs de 19” et de 30” (485 et 760) et en profondeurs de 8” à
20” (205 à 510) par tranche de 2” (50), ainsi qu’en de plus grandes
dimensions. La présence de côtés amincis facilite le décoffrage.
Dalle-champignon plate
Une dalle-champignon plate est une dalle de béton d’épais-
seur uniforme, armée dans au moins deux directions et
s’appuyant directement sur des poteaux, sans poutres ni
poutres maîtresses. Puisqu’elles sont simples à former,
qu’elles exigent une hauteur moindre entre deux étages
et qu’elles offrent une certaine latitude pour placer les po-
teaux, les plaques plates conviennent bien à la construction
d’appartements et d’hôtels.
l Armature de traction
l La profondeur de la dalle est de 5” à 12” (125 à 305) et
correspond à 1/33 de la portée.
l Convient aux charges variables légères ou modérées sur une
portée relativement courte de 12’ à 24’ (3,6 m à 7 m).
l Une grille de poteaux régulière est tout à fait indiquée, mais
il est aussi possible de placer les poteaux autrement.
l Le cisaillement aux emplacements des poteaux détermine
l’épaisseur de la dalle-champignon plate.
l Le cisaillement périphérique renvoie à la contrainte de
cisaillement potentiellement élevée qui résulte de la force de
réaction d’un poteau sur une dalle de béton armé.
l Armature de traction
l La profondeur de la dalle est de 6” à 12”
(150 à 305) et correspond à 1/36 de la portée.
l Le ressaut ou abaque vertical est la partie de la dalle plate
ayant été épaissie autour du sommet d’un poteau pour en
augmenter la résistance au cisaillement périphérique.
l La saillie minimale d’un ressaut vertical correspond
à 1/4 de l’épaisseur de la dalle.
l La largeur minimale d’un ressaut correspond à 1/3 de
la portée.
l Un chapiteau de poteau peut remplacer un ressaut vertical
ou y être ajouté pour accroître la résistance au cisaillement.
l Convient à des charges relativement lourdes sur une portée
de 20’ à 40’ (6 m à 12 m).
102 4.4 BÉTON PRÉCONTRAINT
C T C
CONTRAINTES : C C
T
l Contraintes de charge l Précontraintes l Somme des contraintes
Tension (T)
permanente de charge permanente
Compression (C) et des précontraintes
C C C
C T O ou C
l Contraintes de charge l Contraintes des l Toutes contraintes
permanente et pré- surcharges réunies (zéro tension)
contraintes
l Les tendons d’acier extrêmement résistants prennent la forme l Les tendons d’acier non contraints qui sont drapés dans le
de câbles métalliques, de torons en faisceau ou de barres. coffrage d’une poutre ou d’une dalle doivent être enrobés
ou gainés pour empêcher toute adhérence avec le béton au
moment de sa coulée.
l Jambe de force
l Longrine
l Calage l Solives de bois ou poutrelles métalliques
l Butoir l Longerons
l Une chape en béton de 2” à 3 1/2” (50 à 90) l De petites ouvertures peuvent être
renforcé par un treillis d’acier ou des barres percées sur place.
d’armature adhère aux éléments préfabriqués pour l D’étroites ouvertures parallèles à la
former un élément d’ossature composite. portée de la dalle sont préférables.
l Il faut procéder à une analyse tech-
l Clé de coulis nique avant de pratiquer de larges
ouvertures.
Dalles évidées
l 1’4”, 2’, 3’4”, 4’, 8’ l 6”, 8”, 10”, 12” (150, 205, 255, 305)
l Plage de portées : 12’ à 40’ (3,6 m à 12 m)
(405, 610, 1015, 1220, 2440) l La profondeur correspond à 1/40 de la portée.
Tés simples
l 20” à 48” (510 à 1220)
l 8’ et 10’ (2440 et 3050)
Tés doubles
l 12” à 32” (305 à 815)
l 8’ et 10’ (2440 et 3050)
l 2” (50)
l 6” (150)
l 24”, 32”, 40”
(610, 815, 1015)
l 1’, 1’4”, 1’8” (305, 405, 510) l Plage de portées : 36’ à 60’ (10 m à 18 m)
l CPCI : Canadian Prestressed Concrete Institute
l AASHTO : American Association of State Highway and Transportation Ofcials l N’utiliser les plages de portées que pour l’estima-
l Conçues pour les ossatures de pont, mais utilisées dans la construction de tion préliminaire des dimensions et consulter le
bâtiments fabricant au sujet des proportions, des dimensions
l Pour les travaux routiers, on utilise aussi le NEBT (New England Bulb Tee). exactes, des éléments d’assemblage et des tableaux
Ces poutres ont des profondeurs de 3’3”, 4’0”, 4’7”, 5’3”, 5’11” (1000, 1200, de portées et de charges qui sont disponibles.
1400, 1600, 1800) et des portées de 72’ à 148’ (22 m à 45 m).
4.8 LIAISONS DE BÉTON PRÉFABRIQUÉES 107
Dalles préfabriquées
l Panneaux muraux structuraux faits de béton précontraint ; l Le revêtement de béton coulé sur place, armé
voir la page 144. d’un treillis soudé ou de barres, adhère aux dalles
l Enfoncer les goujons d’acier jusque dans le revêtement préfabriquées pour former un élément d’ossature
de béton armé ou dans les clés de cisaillement jointoyées composite ; minimum de 2” (50).
pour assurer la tenue solidaire d’une ossature.
l Cimenter les vides des éléments évidés aux extrémités l Barres d’acier dans le revê
pour lier dans l’appui de béton ou de maçonnerie. tement de béton ou dans les
clés cimentées pour attacher
l Bande d’appui en plastique de densité élevée les dalles à leurs appuis
l La longueur d’appui doit être d’au moins 1/180 de la l Les étriers dans la poutre de
portée nette, et d’au moins 2” (50) pour les dalles pleines béton ou les goujons sur la
ou évidées. poutre d’acier se prolongent
vers le haut pour se lier au
revêtement de béton.
Dalles préfabriquées
l Plaque d’acier soudée aux plaques encastrées dans les l Cimenter les vides des
dalles préfabriquées et l’appui de béton éléments évidés aux appuis.
l La longueur d’appui doit être d’au moins 1/180 de la portée nette, l Coussinet d’appui, en
et d’au moins 3” (75) pour les poutres ou les éléments à membrure caoutchouc synthétique
verticale. l Poutre en T renversée
Poutres préfabriquées
l Cornière d’acier soudée aux plaques d’acier encastrées
dans la poutre et le poteau
l Poutre d’acier
l Poutre maîtresse
d’acier
l Poutre maîtresse
l Poutres
Assemblages rigides
Les assemblages rigides conservent leur angle initial sous une charge en rai-
son du moment de résistance spécique qu’ils acquièrent grâce aux plaques
soudées ou boulonnées aux ailes des poutres et au poteau d’appui.
l Soudure complète
l Poutre
maîtresse l Raidisseurs d’âme soudés
l Plaque soudée au
poteau et boulon-
née à l’âme de la
poutre
Assemblages semi-rigides
Les assemblages semi-rigides se caractérisent par le fait que les
charpentes de poutres et de poutres maîtresses manifestent une
résistance au moment qui est à la fois limitée et bien déterminée.
Les poutrelles à treillis sont des éléments légers en acier, Au Canada, les ingénieurs de structure utilisent les tableaux fournis
fabriqués en atelier et munis d’une âme en ferme. Aux par les fabricants de poutrelles. Ils indiquent l’espacement, la pro-
États-Unis, selon la norme du Steel Joist Institute, les fondeur, les charges uniformes et spéciales ainsi que les propriétés
poutrelles sont regroupées sous les séries K, LH et DLH. minimales requises pour les poutrelles sur les dessins de structure
L’âme d’une poutrelle de série K consiste en une barre selon les recommandations de l’ICCA et de la norme CSA-S16-F14.
unique pliée qui forme un zigzag entre les membrures Les ingénieurs des fabricants de poutrelles utilisent ces informations
supérieure et inférieure. Les poutrelles des séries LH pour dimensionner les poutrelles et conrmer l’espacement des
et DLH ont une âme et des membrures supérieure et entretoises selon les prescriptions de la norme CSA-S16-F14.
inférieure plus lourdes, et conviennent davantage aux La limite élastique de l’acier utilisé au Canada pour les éléments
charges et aux portées plus prononcées. de poutrelles est de 50 kips/po2 (350 MPa).
l Un entretoisement horizontal ou
diagonal est requis pour empêcher
tout mouvement latéral des mem-
brures des poutrelles.
l L’entretoisement est espacé de 10’
à 20’ (3050 à 6095) c/c, selon
la portée des poutrelles et la
taille des membrures.
l Les cornières d’entretoisement
horizontal sont soudées aux mem-
brures supérieure et inférieure.
l Il faut utiliser des cornières
d’entretoisement diagonal avec
les poutrelles des séries LH et
DLH.
l Les entretoises doivent être sou-
dées ou boulonnées aux cornières
d’assemblage xées au mur de
maçonnerie ou à l’entrait d’acier.
l Les petites ouvertures doivent
comporter des linteaux en
cornières d’acier s’appuyant sur l On peut aménager des porte-à-faux grâce au
des poutrelles d’enchevêture. Les prolongement limité des membrures supérieures.
grandes ouvertures nécessitent l Des cornières et des prolés cannelés d’acier
une charpente d’acier. prolongés sont disponibles pour xer de petits
l Chevêtre supportant une poutrelle porte-à-faux. Dans le cas des poutrelles de
boiteuse série K, le porte-à-faux maximal est de 5’6”
(1675), avec une charge admissible de 300 lb/pi2
(1 lb/pi2 = 0,0479 kPa).
116 4.14 PLATELAGE MÉTALLIQUE
l Dalle de plancher en béton Le platelage métallique a une forme ondulée qui en aug-
l En général, de 2 1/2” à 3” (64 à 75); mente la rigidité et la capacité d’enjambement. Le tablier
minimum de 2” (50) métallique du plancher sert de plate-forme de travail
durant la construction et de coffrage à la poutre de béton
coulée sur le chantier.
l Les panneaux de platelage sont xés par des soudures en bains
de fusion ou par des goujons de cisaillement soudés à travers le
platelage jusqu’aux poutrelles ou aux poutres d’appui en acier.
l Les panneaux sont attachés l’un à l’autre par les côtés au moyen
de vis, de soudures ou de poinçonnage des joints debout.
l Lorsque le tablier sert de diaphragme de charpente et transfère les
charges latérales aux murs de cisaillement, tout son périmètre doit
être soudé aux appuis d’acier. De plus, des exigences plus strictes
concernant l’appui et l’attache du recouvrement latéral peuvent
l Une cornière d’appui continue s’appliquer.
supporte le bord du tablier; il faut
ancrer les boulons jusqu’au mur de
maçonnerie.
l Poutrelle ou poutre d’acier
Il existe trois grands types de platelages métalliques.
Platelage en coffrage
l Ce platelage sert de coffrage permanent à une dalle de béton
armé jusqu’à ce que la dalle se tienne elle-même et supporte sa
charge variable.
Platelage composite
l Ce platelage sert d’armature de traction à une dalle de béton et
est lié à celle-ci par des motifs de nervures en relief. La dalle
de béton et les poutres ou poutrelles de plancher exercent une
action combinée grâce au soudage de goujons de cisaillement à
travers le platelage jusqu’à la poutre d’appui située au-dessous.
Platelage cellulaire
l Ce platelage s’obtient par soudage d’une tôle ondulée à une
tôle d’acier plate. Il en résulte une série d’espaces ou de cavi-
tés pouvant abriter le câblage électrique et téléphonique; des
coupes spéciales sont offertes pour l’aménagement de prises de
courant au plancher. Le platelage peut servir de plafond inso-
norisant dans la mesure où les cellules perforées sont remplies
de bre de verre.
l 1 1/2” (38) pour une portée de 6’ à 12’
(1830 à 3660) l La profondeur hors tout correspond à 1/24 de la portée.
l 2” (50) pour une portée de 6’ à 12’ l On doit consulter le fabricant au sujet des motifs, des largeurs,
(1830 à 3660) des longueurs, des calibres, des revêtements et des portées
l 3” (75) pour une portée de 10’ à 16’ admissibles qui sont offerts.
(3050 à 4875)
Les solives d’acier léger laminé sont fabriquées Types de solives d’acier léger laminé
par formage à froid de tôles ou de feuillards
d’acier. Elles sont plus légères, ont des dimen-
sions plus stables et peuvent enjamber de plus
grandes portées que les poutres de bois, mais
elles sont plus conductrices de chaleur et leur
fabrication exige un plus grand apport d’énergie.
Elles se coupent et s’assemblent facilement avec
des outils de base pour former une structure de
plancher légère, incombustible et à l’épreuve de
l’humidité. Comme la charpente de bois légère,
la charpente d’acier léger laminé contient des
cavités pour les conduits et l’isolation thermique,
et elle se prête à un large éventail de revêtements.
l Des raidisseurs d’âme sont requis là où des charges l Les solives peuvent s’appuyer sur un mur
concentrées pourraient disloquer l’âme des pou- à poteaux métalliques ou sur un mur de
trelles, comme aux extrémités d’une solive fondation en béton ou en maçonnerie.
et au-dessus des appuis intérieurs. l Appui minimal de 1 1/2” (38) aux
extrémités d’une solive et de 3” (75)
aux appuis intérieurs
l Béton armé sur platelage métallique ou
sous-plancher en panneaux de bois
l Raidisseur d’âme
l Prolés en C jumelés
l Cornière de xation l Appui minimal de
1 1/2” (38) aux extré
mités d’une solive
l Solives d’acier l Solive d’acier
l Mur à poteaux l Mur porteur à poteaux
métalliques métalliques
l Solive d’acier
l Solives jumelées ou
raidisseur d’âme sur un
appui l Cornière de xation
l Solives jumelées ou l Solive d’acier
emboîtées
l Prolé en C de ferme
ture périphérique
120 4.17 SOLIVES EN BOIS
DCC 06 10 00 Charpenterie
DCC 06 11 00 Ossatures de bois
4.17 SOLIVES EN BOIS 121
l Les solives s’appuient sur une ossature de poteaux en l La portée des solives est fonction :
bois, sur des poutres de bois ou d’acier ou sur un mur – de l’ampleur des charges
porteur de béton ou de maçonnerie. appliquées;
– de la taille et de l’espacement
l Appui minimal de 1 1/2” (38) sur du bois ou du métal des solives;
l Appui minimal de 3” (89) sur du béton ou de la – de l’essence et de la catégorie
maçonnerie du bois de construction;
– du échissement admissible
pour l’usage prévu.
Charpente à plate-forme
l Construction à ossature de bois; voir la page 177.
l Sous-plancher; voir la page 126.
l Solives en bois
l Les poteaux muraux reposent l Laisser un vide d’au moins 1/2” (13) au sommet,
directement sur une lisse d’assise aux côtés et aux extrémités des poutres de bois
jumelée; ils sont cloués de face s’insérant dans un mur de béton ou de maçonne-
aux solives et de biais à la lisse. rie, à moins d’utiliser du bois traité sous pression.
l Sous-plancher
l Entretoise massive servant de l Poutre d’appui pour solives
coupe-feu
l Clou de 3” (75)
Les solives en bois peuvent s’appuyer sur des poutres Poutre de bois avec étriers à solive
de bois ou d’acier. Dans les deux cas, l’élévation de l Poutre de bois massif ou
la poutre doit correspondre à la nature des lisses composée
périphériques et à la façon dont la poutre soutient les
l Alignement des solives
solives du plancher. Puisque le bois est plus sujet à la sur les côtés opposés de
contraction dans le sens perpendiculaire à son l, la la poutre
profondeur totale de la construction de bois devrait,
en ce qui concerne tant la nature des lisses que l L’égalisation de la
l’assemblage des solives et des poutres, être égalisée profondeur des solives
pour éviter que le plan d’étage ne s’affaisse. et de celle de la poutre
atténue l’affaissement de
la charpente du plancher.
l N’utiliser qu’avec du bois
d’œuvre bien sec.
Cloison non porteuse perpendiculaire aux Cloison non porteuse parallèle aux solives
solives sans cloison au-dessous sans cloison au-dessous
l Solive double sous la
cloison
l Entretoise de 2 × 4
(38 × 89), à 16” (405)
c/c
l Entretoise pleine
l Construction à ossa-
l Solive double avec
ture de bois
espacement sufsant
l Lisse
pour le passage de
l Sous-plancher conduits mécaniques
l Solives l Entretoise pleine de
2 × 6 (38 × 140), à 16”
(405) c/c
Cloison porteuse perpendiculaire Cloison porteuse parallèle l Lambourdes de 2 × 2
(38 × 38)
aux solives aux solives
l Construction à os-
sature de bois
l Lisse
l Sous-plancher
l Solives l Solive double sous la
l Coupe-feu entre cloison
les solives l Entretoise de 2 × 4
(38 × 89), à 16” (405)
l Sablière double de
c/c
cloison au-dessous
l Sablière double de
cloison au-dessous
Cloison porteuse perpendiculaire aux Cloison non porteuse parallèle aux solives
solives sans cloison au-dessus sans cloison au-dessus
l Entretoise de 2 × 4
(38 × 89), à 16” (405)
l Solives c/c
l Planche de 1 × 6
l Coupe-feu entre les
(19 × 140) servant de
solives
surface de clouage pour le
l Sablière double revêtement de plafond
l Sablière double
l Construction à
ossature de bois l Construction à ossature
de bois
4.18 CHARPENTE À SOLIVES EN BOIS 125
l Solive double
l Étrier de solive ou
ancrage de charpente
l Chevêtres et enchevêtrures
l Enchevêtrure double ; doubles pour les portées
clous de 3 1/2” (90) à supérieures à 4’ (1220)
16” (405) c/c
l Les panneaux de particules ne sont autorisés comme supports de Le sous-plancher est l’élément d’ossature qui enjambe les
revêtement de sol que pour les maisons construites en usine qui ne solives du plancher et sert de plate-forme de travail durant
sont pas exposées aux intempéries en cours de construction. Dans les la construction, puis de base au revêtement du plancher.
endroits exposés au mouillage, comme les cuisines, les salles de bains L’assemblage des solives et du sous-plancher remplit aussi une
et les entrées, la surface supérieure et toutes les rives des panneaux de
fonction de diaphragme pour transférer les charges latérales
particules doivent être étanchéisées à l’aide d’un matériau reconnu à
cette n.
aux murs de cisaillement, s’il est conforme aux normes en
l Si un revêtement de sol souple est posé directement sur un support vigueur. On doit consulter le Code du bâtiment au sujet des
en panneaux de copeaux orientés (OSB), en panneaux de copeaux, en exigences en la matière.
panneaux de particules ou en contreplaqué, ce support doit être xé
aux appuis sous-jacents au moyen de clous annelés. Le support de Sous-plancher en contreplaqué
revêtement de sol en carreaux de céramique xés à l’aide d’un adhésif Pour un sous-plancher qui n’est pas en contact direct avec le revête-
doit être sufsamment rigide pour que les carreaux ne se ssurent pas. ment de sol et qui est utilisé sous la sous-nition, un parquet de bois
franc ou le béton, le contreplaqué de qualité Revêtement (SHG) suft.
Épaisseur des supports de revêtement de sol
Sous-plancher à couche simple en contreplaqué
Épaisseur minimale, en pouces (mm) Le contreplaqué Easy T&G ou le contreplaqué à rives droites sur
Espacement
supports de clouage peut être posé sur les solives du plancher de
maximal Panneaux
Contreplaqué manière à procurer un sous-plancher à couche simple. Le contrepla-
des appuis d’OSB O-1 et Panneaux de Bois de
et panneaux qué de qualité Select-Tight Face est recommandé pour le sous-
en pouces panneaux de particules construction
d’OSB O-2 plancher à couche simple destiné à la pose de la plupart des moquettes.
(mm) copeaux R-1
Le sous-plancher à couche simple destiné à être recouvert d’un revê-
16 (400) 5/8 (15,5) 5/8 (15,9) 5/8 (15,9) 11/16 (17) tement de sol souple et de certains types de moquettes collées qui
20 (500) 5/8 (15,5) 5/8 (15,9) 3/4 (19) 3/4 (19) nécessitent habituellement une sous-nition est souvent désigné par
24 (600) 3/4 (18,5) 3/4 (19) 1 (25,4) 3/4 (19) l’expression « sous-plancher et sous-nition combinés ». Ce type de
Source : Conseil national de recherches du Canada, Code national du bâtiment sous-plancher n’est recommandé que pour les ouvrages préfabriqués
– Canada 2010, Ottawa, CNRC, 2010, tableau 9.23.15.5.A. ainsi que pour les cas où les panneaux sont totalement protégés des
dommages et de l’humidité avant et après la pose. Pour les appuis
espacés jusqu’à 16” (400), il est recommandé d’utiliser le contreplaqué
nettoyé et taillé Select ou Select-Tight Face de 3/4” (18,5).
Sous-nition en contreplaqué
l Les panneaux de contreplaqué pour sous-planchers et sous-
planchers à couche simple devraient être posés de manière à ce
que le l du parement soit perpendiculaire aux appuis et que les
joints parallèles aux solives soient décalés.
l Poser des cales sous les rives ou utiliser des panneaux à languette
et rainure (T&G), sauf lorsque les joints de support sont décalés
par rapport aux joints du sous-plancher.
l Il est recommandé d’utiliser le contreplaqué de qualité Select ou
Select-Tight Face de 5/16” (7,5) ou 3/8” (9,5) comme sous-
nition en vue de la pose d’un revêtement de sol souple et de
certains types de moquettes collées pour lesquels le fabricant
recommande une sous-nition. Pour ce qui est des carreaux posés
à l’adhésif, il faut utiliser une sous-nition de 7/16” (11) lorsque
l’espacement des appuis est supérieur à 12” (300).
l Laisser un jeu de 3/32” (2) entre les rives droites des panneaux
jointifs. Les panneaux Easy T&G sont conçus pour s’abouter à la
pointe de la languette de façon à laisser un jeu de 1/32” (0,8) sur
le dessus et en dessous.
Source : Association canadienne du contreplaqué, Manuel du contre
plaqué, Vancouver, CANPLY, 2009, p. 11-13.
l Lisse basse continue ou sablière l Mur porteur à l 12”, 16” ou 24” (305, 405 ou 610)
de mur porteur à poteaux poteaux c/c ; l’espacement de 24” (405) est
le plus courant.
l Appui minimal de 3 1/2” (90)
l Fourrure continue pour l’appui l Poutre de bois ou mur l L’entretoisement diagonal est
latéral des membrures inférieures porteur à poteaux de nécessaire pour conférer un
bois appui latéral perpendiculaire au
l Mur porteur à poteaux de bois ou en plan des poutrelles.
l Les chevêtres ou les murs
maçonnerie
porteurs supportent les
solives aux ouvertures.
Appui sur une poutre maîtresse Appui sur une poutre maîtresse
l Au besoin, cornières
l Pour des poutres bien de xation pour des
sèches ou en placage stra- poutres superposées,
tié et des charges légères qui favorisent la stabi-
ou moyennes lité latérale de la
l Tirant métallique de poutre supportée.
traction à travers la poutre
maîtresse
l Étrier à poutre, avec
semelles cachées ou
exposées
l Cornières de
xation en acier l Bande métal-
l Dispositif d’assem- lique d’attache
l Bande métal-
blage à boulons Plaques et
lique d’attache l
traversants ou goupilles de
à goujons et à l Potences d’acier
avec raidisseurs cisaillement
anneaux fendus l Des blocs
l Entretoise, au d’âme et boulons
traversants d’appui direct
besoin augmentent
l Poutre espacée l’aire de
boulonnage.
l Des blocs d’appui
direct augmentent
l’aire de boulon-
nage.
Dans une telle charpente, la grille de poutres porteuse l Lames de bois perpendiculaires au
doit s’harmoniser parfaitement avec la disposition des planchéiage
cloisons intérieures, pour des raisons à la fois struc l Un carrelage mince et résistant
turales et esthétiques. En général, la plupart des cloisons nécessite un support.
de cette charpente sont non porteuses et peuvent être
placées conformément à la gure. Lorsque des cloisons l Poteau de bois
porteuses sont nécessaires, elles doivent s’étendre jus l Lisse basse
qu’au mur de fondation ou reposer directement sur des
poutres assez grosses pour supporter la charge imposée.
Contreplaqué
CFP ou DFP l Sousplancher et sousnition
combinés
l Épaisseur de 1 1/8” (29) ou 1 1/4” (32)
l Bordures à languette et rainure
(embouvetées)
l Portée maximale de 4’ (1220)
l Ce platelage repose en continu sur
deux portées, les plis extérieurs sont
perpendiculaires aux poutres et les
joints d’extrémité sont en quinconce.
l Aucun porteàfaux possible
Panneaux à
revêtement
travaillant
Types de portées
Charpentes
l Les charpentes de béton sont rigides, incombustibles et
elles résistent au feu.
l Les charpentes d’acier incombustibles peuvent compor-
ter des assemblages rigides et nécessiter une ignifuga-
tion pour résister au feu.
l Les charpentes de bois d’œuvre doivent être assor-
ties d’un contreventement diagonal ou de plans de
cisaillement pour être stables latéralement. Elles sont
dites en gros bois d’œuvre lorsque leurs éléments sont
conformes aux exigences énoncées dans le Code du
bâtiment au sujet des dimensions minimales ainsi que
de l’épaisseur et de la composition des planchers et des
toits de bois.
l Les charpentes d’acier et de béton enjambent de plus
longues portées et portent de plus lourdes charges que
les charpentes de bois d’œuvre.
l Les charpentes reçoivent et portent un large éventail de
murs non porteurs et de murs-rideaux.
l Pour des raisons d’ordre structural et esthétique, la
composition des assemblages revêt une grande impor-
tance lorsque la charpente demeure exposée.
l Ancrer les murs de béton armé aux dalles de l Les murs d’épaisseur supérieure à 10”
plancher, aux poteaux et aux autres murs (255) requièrent une armature en deux
avec au moins des barres 15M espacées couches parallèles à leurs faces.
de 12” (305) c/c, pour chaque
l Barres 15M ou plus volumineuses espa-
couche d’armature des murs.
cées d’au plus 3 fois l’épaisseur du mur
l Plier l’armature horizontale aux angles et
ou de 18” (455) c/c
aux croisements des murs pour assurer la
l Rapport minimal entre l’armature verti-
continuité structurale.
cale et l’aire brute du béton : 0,0012
l Rapport minimal entre l’armature hori-
zontale et l’aire brute du béton : 0,002
(consulter un ingénieur en structure)
l Épaisseur d’enrobage d’au moins 3/4” (19)
lorsque le béton n’est pas exposé au sol ni
aux intempéries (consulter un ingénieur en Épaisseur minimale des murs :
structure) – Au moins 6” (150) pour les murs porteurs
l Épaisseur d’enrobage d’au moins 1 1/2” (38) ou 1/25 de la hauteur ou de la longueur
lorsque le béton est exposé au sol ou aux non supportée entre des raidisseurs
intempéries ; minimum de 2” (50) pour des – Au moins 4” (100) pour les murs non
barres 20M ou plus volumineuses porteurs ou 1/36 de la hauteur ou de la
longueur non supportée
– Au moins 2” (50) pour les cloisons inté-
rieures non porteuses qui ne sont pas des
éléments de cisaillement
– Au moins 6” (150) pour les murs nus (non
armés) dont le rapport entre la hauteur et
l’épaisseur est inférieur à 22
– Au moins 8” (205) pour les murs de sous-
sol et de fondation, les murs coupe-feu et
les murs mitoyens
l Coffrage de bois
l Les coffrages réutilisables ont une section
transversale carrée ou rectangulaire.
l Les coffrages de poteau et le sommet du
coffrage de mur sont munis de serre-
coffrages pour prévenir leur dislocation
sous la pression du béton fraîchement
coulé.
Coffrage de mur
l Les étrésillons, habituellement en bois,
maintiennent un certain écart entre les
murs ou les coffrages.
l Attaches de coffrage ; voir la page 142.
l Revêtement en contreplaqué
l La surface interne des panneaux s’imprime
sur le béton.
l Montants en bois
l Les moises horizontales renforcent les
éléments verticaux du coffrage.
l Au besoin, des dos offrent un appui vertical
à l’alignement et au renforcement des
moises.
l Sole
l Étaiement
l La surface de contact des coffrages est enduite
d’un agent de décoffrage – huile, cire ou
plastique –, ce qui les rend plus faciles à
enlever. La forme d’un prolé de béton doit Voici les types de coffrage les plus cou-
aussi faciliter le décoffrage. Il faut utiliser un ramment utilisés. On retrouve aussi sur
prolé conique lorsque le béton environnant est le marché plusieurs autres systèmes de
susceptible de bloquer les coffrages. Les angles coffrage tels que : préfabriqués, isolants,
externes aigus sont habituellement biseautés ou en cadres et poutres d’aluminium, modu-
arrondis pour éviter que les rives se fendent ou laires et autogrimpants.
s’éraent.
l Largeur variable
l 1/8” à 1/4” (3 à 6) l 1 1/2” (38)
Empreintes laissées
par le coffrage
l On appelle béton brut le béton laissé
à l’état naturel après le décoffrage,
notamment lorsque la surface du béton
laisse paraître la texture, les joints et
les attaches d’un coffrage en planches.
l Les coffrages en contreplaqué peuvent
être polis, sablés ou frottés à la brosse
métallique pour accentuer le l du
contreplaqué.
l Le bois des panneaux du coffrage
donne une texture de planche.
l La garniture métallique ou plastique
des coffrages donne des textures et
des motifs variés.
l La conception du bâtiment
doit tirer parti des dimensions
et des congurations standard
l Dalle de béton préfabriquée ; voir la page 105. des panneaux.
l Poteau et poutre préfabriqués l Coordonner la hauteur des
panneaux muraux et la
hauteur plancher à plancher
désirée.
l Tige postcontrainte
l Écrous de nivelage
l Cales et coulis sans retrait l Boulons d’ancrage ; dia
mètre d’au moins 1” (25)
l Ancrage postcontraint encas l Boucher à sec avec du
tré dans la semelle coulis irrétrécissable après
l’alignement du poteau.
l Semelle de poteau
5.9 MISE EN PLACE PAR RELÈVEMENT 147
l Angle chevauchant
l Au moins 24” (610) l Au moins 1/2” (13)
l Les goujons des éléments muraux l Tige d’appui et mastic
sont soudés aux goujons de la dalle. l Panneau mural préfabriqué
l Jointoyé après la pose du mur
l Grâce à la rainure dans la semelle l Chanfreins de 3/4” (19)
continue, les panneaux muraux sont aux joints de panneaux
mis de niveau avec des cales. l Au moins 1/2” (13)
l Les panneaux muraux préfabriqués l Tige d’appui et mastic
s’appuient sur des empattements,
des semelles lantes ou des poteaux
isolés.
DCC 03 47 13 Éléments de béton mis en place par relèvement
148 5.10 MURS DE MAÇONNERIE
Contraintes de compression admissibles dans l Le mortier de type M, très résistant, est recommandé pour la maçonne-
un mur de maçonnerie non armé (lb/po2 a) rie armée située sous la surface du sol ou demeurant en contact avec
la terre, notamment pour les murs de fondation ou de soutènement
Type de mortier exposés au gel ou à de fortes charges latérales ou de compression ; sa
Type de maçonnerie
Type M Type S Type N résistance à la compression est de 2500 lb/po2 (17 238 kPa).
l Le mortier de type S, à résistance assez élevée, est recommandé
Maçonnerie de brique pleine
pour la maçonnerie dont l’adhérence et la résistance latérale sont
Plus de 4500 lb/po2 250 225 200
plus importantes que la résistance à la compression ; sa résistance
De 2500 lb/po2 à 4500 lb/po2 175 160 140
à la compression est de 1800 lb/po2 (12 411 kPa).
Maçonnerie de béton pleine l Le mortier de type N, à résistance moyenne, est recommandé pour
Qualité N 175 160 140 un usage général dans la maçonnerie exposée au-dessus du sol
Qualité S 125 115 100 lorsqu’il n’est pas nécessaire que la résistance à la compression et
Maçonnerie jointoyée la résistance latérale soient très élevées ; sa résistance à la com-
Plus de 4500 lb/po2 350 275 Non pression est de 750 lb/po2 (5171 kPa).
De 2500 lb/po2 à 4500 lb/po2 275 215 permis l Le mortier de type O, peu résistant, convient aux murs et aux
cloisons intérieurs non porteurs.
Mur creux
l Le mortier de type K, très peu résistant, convient seulement aux
Éléments pleinsb 140 130 110
murs intérieurs non porteurs dans les cas prévus par le Code du
Éléments creuxc 70 60 50
bâtiment.
Maçonnerie à éléments creux 170 150 140 l Eforescence : dépôt de sels minéraux en surface d’un matériau
Pierre naturelle 140 120 100 de construction causé par la migration de l’eau vers la surface, au
travers des éléments. Ces sels minéraux sont normalement présents
a 1 lb/po2 = 6,89 kPa dans plusieurs matériaux de construction (brique, béton, mortier).
b Les éléments de maçonnerie pleins ont une aire nette équivalant à C’est un phénomène normal qui s’estompe avec les années. On
au moins 75 % de l’aire brute de la section transversale qui est parallèle pourra nettoyer l’élément contaminé pour accélérer sa disparition.
au plan de stratication. Si l’eforescence revient sans cesse, elle est un symptôme d’un pro-
c Les éléments de maçonnerie creux ont une aire nette équivalant à blème plus grave lié à la présence d’humidité dans la construction.
moins de 75 % de l’aire brute de la section transversale qui est parallèle
au plan de stratication.
150 5.11 MURS DE MAÇONNERIE NON ARMÉS
Maçonnerie pleine
Les murs de maçonnerie pleins sont
faits d’éléments pleins ou creux posés
en contiguïté et dont tous les joints
sont massivement remplis de mortier.
Les murs à paroi simple sont généra
lement constitués d’éléments de
l Attaches continues
maçonnerie de béton (EMB) liaisonnés
en ferme ou en par un chaînage horizontal.
échelle (chaînage) l Éléments de maçonnerie de béton
l Le chaînage horizontal est entièrement
enrobé dans le mortier du lit d’assise.
l L’espacement vertical du chaînage
horizontal ne doit pas dépasser 16”
(405).
l Isolant
Mur creux (mur à cavité)
l Largeur du creux d’au moins 2” (50) et
Un mur creux comprend une paroi de parement et
d’au plus 4 1/2” (115)
une paroi de fond faites d’éléments de maçonnerie
pleins ou creux qui sont entièrement séparés par
un espace vide continu et liés par des attaches l Éléments de maçonnerie pleins ou creux
murales métalliques ou un chaînage horizontal. l L’épaisseur nominale des parois de
Un mur creux offre deux avantages par rapport aux parement et de fond est d’au moins 4”
autres murs de maçonnerie : (100). Aux ns du calcul du rapport entre
l’épaisseur et la hauteur ou la longueur
1. La présence du creux accentue le caractère calo-
non supportée, l’épaisseur est égale à
rifuge du mur et permet l’installation d’autres la somme des épaisseurs nominales des
matériaux isolants. parois intérieure et extérieure.
2. L’espace vide empêche l’inltration d’eau, à
condition que le creux demeure dégagé et que
des solins aient été pratiqués. l L’attache métallique résistant à la
corrosion doit avoir au moins 3/16” (5)
de diamètre par 4 1/2 pi2 (0,42 m2) d’aire
murale pour un creux d’au plus 3” (75)
de large ; pour un creux plus large, il faut
installer une attache métallique par 3 pi 2
l Attache en boucle (0,28 m2) d’aire murale.
réglable l Croiser les attaches dans les couches
l Boucle d’attache en en alternance et laisser une distance
échelle verticale d’au plus 16” (405) entre les
l Larmier empêchant attaches et un espacement horizontal
l’eau de s’écouler d’au plus 36” (915).
le long de l’attache l Placer des attaches supplémentaires à
jusqu’à la paroi au plus 3’ (915) c/c autour des ouver-
intérieure tures et à au plus 12” (305) du bord des
ouvertures.
l Enrobage de mortier d’au moins 5/8”
(16) d’épaisseur pour le chaînage
l Isolant
l Chaînage horizontal
Exigences générales
l Il doit y avoir une armature horizontale :
– au sommet des parapets ;
– aux assemblages d’appui des planchers et des toits ;
– au sommet des ouvertures de mur ;
– au sommet des fondations.
Poteau de maçonnerie
l Largeur nominale d’au moins 12” (305)
l Longueur nominale d’au moins 12” (305)
et d’au plus 3 fois la largeur du poteau
l Appui latéral d’un poteau = 30 fois la
largeur du poteau
l La plus petite dimension d’un poteau de
maçonnerie armée doit être de 12” (305) et l Noyau vertical de coulis de
sa hauteur non supportée ne peut dépasser ciment Portland
20 fois sa plus petite dimension. l Les barres d’armature ver
ticale se prolongent vers
le bas et sont xées aux
l Au moins quatre barres 10M avec des goujons enrobés dans la
attaches latérales espacées d’au moins semelle du poteau.
18” (455) c/c ou de 0,005 fois l’aire l Attaches latérales
utile de la maçonnerie l Enrober les attaches supplé
l Armature d’au plus 0,03 fois l’aire utile mentaires ou une partie de
de la maçonnerie l’armature latérale requise
l Armature latérale d’au moins 0,0018 fois dans les joints de mortier.
l’aire utile de la maçonnerie
Pilastre de maçonnerie
l Bloc de pilastre
l Noyau vertical de coulis de ciment Portland
l Armature verticale dans le
l Les barres d’armature verticale se prolon noyau rempli de coulis
gent vers le bas et sont xées aux goujons
enrobés dans la semelle du pilastre. l Attaches latérales
l Attache latérale
l Éléments de maçonnerie
de béton
l Assises alternées
l Sommet
l L’extrados est le cintre extérieur ou la limite supé-
rieure de la face visible d’un arc.
l Un arc en anse de panier est un arc l Axe d’un arc
à trois centres dont le sommet a un
rayon beaucoup plus grand que celui l L’intrados est le cintre intérieur de la face visible
de la paire de cintres extérieurs. d’un arc ; la sous-face est la surface intérieure d’un
l Un arc Tudor est un arc à quatre centres arc formant le dessous concave.
dont la paire de cintres intérieurs a un La naissance est le point d’appui à partir duquel
l Portée l La èche ou montée l
rayon beaucoup plus grand que s’élève un arc, une voûte ou un dôme.
est la hauteur d’un arc
celui de la paire extérieure.
calculée à partir de
la ligne de naissance
jusqu’au point le plus
haut de la sous-face ;
elle doit être d’au
moins 1” par pied de
portée (1:12).
l 45° l 60°
l L’effet de voûte que produit la l Le linteau porte une charge l Le linteau doit porter une charge l La poussée horizontale résultant de
maçonnerie au-dessus de l’ouver- murale moindre que le triangle supplémentaire si une charge tout effet de voûte doit être annu-
ture reporte la charge murale à de charges normal. concentrée ou une charge de lée par la masse du mur de chaque
l’extérieur du triangle de charges. plancher ou de toit retombe sur côté de l’ouverture.
le triangle de charges normal.
l Pour les bâtiments de grande hauteur (trois étages ou Espacement des Espacement vertical des
plus), des joints de mouvement horizontaux et verticaux joints de retrait joints d’armature
sont aussi nécessaires pour empêcher que le échisse 16” (405) 8” (205)
ment d’une ossature d’acier ou de béton impose une
contrainte à un mur ou à un panneau de maçonnerie Longueur du mur (L) 50’ (15 m) 60’ (18 m)
supporté. Les joints horizontaux permettent également Rapport L/H 3 4
de réduire les pressions sur les éléments de maçonnerie
en transmettant les charges du parement directement à
la structure (voir la page 243).
5.17 COUPES DE MURS DE MAÇONNERIE 157
Cette page et les deux Mur porteur en maçonnerie de béton Mur porteur en maçonnerie composite
suivantes montrent com- l Assemblage de toit plat ; voir
ment les planchers et les la page 226.
toits de béton, d’acier l Poutrelles d’acier à treillis
et de bois s’appuient sur
divers types de murs de
maçonnerie porteurs et y
sont liés. L’aire d’appui de l Chevrons ou solives de bois
la maçonnerie doit être l Sablières traitées sous
dimensionnée de façon à pression à ancrer avec des
ce que la contrainte de boulons de 1/2” (13) de
diamètre espacés d’au plus 6’ l Longueur d’appui minimale de
compression admissible du
(1830) c/c 4” à 6” (100 à 150) pour les
matériau de maçonnerie ne poutrelles de série K, de 6” à
soit pas dépassée. Tous les l Boulons d’ancrage enrobés à 12” (150 à 305) pour les pou-
planchers et tous les toits au moins 15” (380) dans les trelles des séries LH et DLH
qui offrent un appui latéral cellules remplies de coulis l Fixer chaque poutrelle à une
à un mur de maçonnerie ou soudés à une armature de plaque d’appui en acier ancrée
doivent être xés au moins poutre de liaisonnement dans une poutre de liaisonne-
tous les 6’ (1830) c/c par l Treillis en métal supportant ment d’éléments de maçon-
des ancrages enrobés dans le coulis dans les cellules nerie de béton continue et
d’éléments de maçonnerie armée ; voir la page 152.
un élément armé et join-
de béton
toyé du mur. l Solives de plancher en bois
l Éléments de maçonnerie de avec des extrémités coupe-
béton feu, c’est-à-dire des coupes
l Chaînages horizontaux angulaires qui permettent aux
espacés de 16” (405) c/c éléments de tomber sans en-
l Barres d’armature verticale dommager le mur s’ils brûlent
dans des noyaux remplis de l Solive de plancher en bois complètement jusqu’à un cer-
Étriers métalliques de solive tain endroit sur leur longueur
coulis l
l Brides d’attache torsadées
l Au sujet de l’isolation ther- l Lambourde d’au moins 3 × 8
en acier de 1 1/4” × 3/16”
mique, voir la page 258. (64 × 184) xée par des bou-
(32 × 5) à au plus 6’ (1830) c/c
lons, au besoin
l Appui d’au moins 3” (75)
l Remplir de coulis les cellules
d’éléments de maçonnerie de l Éléments de maçonnerie de
l Au sujet des linteaux, voir béton. béton remplis de coulis ou
la page 155. poutre de liaisonnement
d’éléments de maçonnerie
l Appui en boutisses de béton armée
sur chant l Fixer les solives parallèles au
l Pour liaisonner les surfaces, mur au moyen d’attaches en
on doit poser les éléments l Solin continu et acier à au plus 6’ (1830)
de maçonnerie de béton chantepleures c/c ; prolonger sur au moins
à sec, sans mortier, puis trois solives et poser une
enduire chaque côté d’un fourrure entre les solives à
composé de liaisonnement chaque ancrage de bride.
de surface, soit un composé
de ciment à courtes bres Maçonnerie mixte
l Solin et chantepleures à 32” l
de verre.
(815) c/c l Paroi de parement
l Deux lisses traitées sous pres-
sion à ancrer par des boulons
aux cellules remplies de coulis l Paroi de fond
l Solive de plancher en bois
l Joints retroussés de 3/4”
(19) ; remplir de mortier ou
de coulis.
l Attaches de mur métalliques,
à 16” (405) c/c
l Au sujet de l’isolation ther-
mique, voir la page 258.
l Mur de fondation élargi
fait d’éléments de maçon-
nerie de béton
158 5.17 COUPES DE MURS DE MAÇONNERIE
Mur porteur creux (mur à cavité) Mur porteur creux (mur à cavité)
l Parapet de maçonnerie
l Au sujet des chaperons et des
l Chevrons ou solives de bois solins, voir la page 233.
l Poutrelles d’acier à treillis
Terminologie de la maçonnerie
l Paroi : section verticale continue
d’un mur de maçonnerie ayant
un élément d’épaisseur
l Assise : rangée horizontale
continue d’éléments de l Panneresse : élément de maçonnerie
maçonnerie posé horizontalement dont la longue rive
est visible ou parallèle à la surface
l Joint arrière : joint vertical entre
deux parois de maçonnerie l Boutisse : élément de maçonnerie posé
horizontalement dont la petite extrémité
l Lit d’assise ou joint de lit : joint
est visible ou parallèle à la surface
horizontal entre deux assises
l Boutisse sur chant : brique posée hori-
de maçonnerie. Le terme « lit »
zontalement sur la longue rive dont la
peut aussi désigner le dessous de
petite extrémité est visible
l’élément de maçonnerie (face de
lit) ou la couche de mortier sur l Panneresse debout : brique posée verti-
laquelle l’élément est posé. calement dont la longue rive est visible
l L’appareil en panneresse (ou à assises l L’appareil commun, ou appareil américain, l L’appareil en damier présente des assises
réglées), communément utilisé pour les comprend une assise de boutisses entre successives de panneresses dans lesquelles
murs creux et les parements, est composé cinq ou six assises de panneresses. tous les joints sont des joints montants
de panneresses qui se chevauchent. verticalement alignés. Comme les éléments
ne se chevauchent pas, il faut ajouter un
chaînage horizontal tous les 16” (405)
c/c dans un mur non armé.
l L’appareil amand se caractérise par une l L’appareil amand en croix est un appareil l L’appareil amand diagonal est une
alternance de boutisses et de panneresses amand modié dans lequel une assise de variante de l’appareil amand en croix
dans chaque assise, chaque boutisse boutisses et de panneresses alternantes dans laquelle les assises sont décalées
étant centrée au-dessus et au-dessous succède à une assise de panneresses. pour former un motif en losange.
d’une panneresse. Des boutisses évasées
aux extrémités plus foncées sont souvent
visibles dans les briquetages à motifs.
l L’appareil de mur de jardin, utilisé pour l L’appareil anglais est constitué d’assises
des murs de clôture légèrement chargés, de boutisses et d’assises de panneresses
présente une séquence d’une boutisse et en alternance dans lesquelles les boutisses
de trois panneresses dans chaque assise, sont centrées sur des panneresses et les
chaque boutisse étant placée vis-à-vis joints entre les panneresses sont verticale-
une autre boutisse toutes les deux ment alignés dans toutes les assises.
assises.
162 5.19 BLOC D’ARGILE STRUCTURAL
Mur creux de 10” (250) Mur de 8” (200) Mur de 6” (145) Mur de 4” (95)
l Paroi intérieure de 4” (100) l 7 3/4” (200) l 5 3/4” (145) l 3 3/4” (95)
de bloc de parement avec l Deux parois de 4” (100) l Une seule paroi de 6” (150) l Une seule paroi de 4” (100)
paroi extérieure de brique avec des attaches métal- ou une paroi de 2” (50) et ou deux parois de 2” (50)
liques une paroi de 4” (100) avec avec des attaches métal-
des attaches métalliques ; liques
chaque côté peut être d’une
couleur distincte.
l Au sujet des exigences générales relatives aux murs de maçonnerie, voir les pages 148 à 152.
l Le détail au sommet et
aux montants ne doit pas l Les panneaux muraux extérieurs ne doivent
entraver le mouvement et pas couvrir plus de 144 pi2 (13 m2) dans le
le tassement. cas d’un mur non supporté ni s’étendre sur
plus de 15’ (4570) dans toute direction.
l Les panneaux muraux intérieurs ne doivent
l Ancrages de panneau xés à pas couvrir plus de 250 pi2 (23 m2) dans le
la construction adjacente cas d’un mur non supporté ni s’étendre sur
l Chaînage horizontal, au plus de 25’ (7620) dans toute direction.
besoin
l Des raidisseurs verticaux et des tablettes
horizontales facilitent la division de
l Les panneaux sont conçus grandes aires murales en panneaux aux
pour recevoir le mortier à dimensions voulues.
leur lisse.
La brique d’adobe est généralement fabriquée près l Les blocs de clouage en bois sont montés avec
du lieu de son utilisation, avec la terre excavée ou la le mur pour que soient xés les montants des
terre excédentaire issue d’un terrassement. La boue portes et des fenêtres.
est mélangée manuellement ou mécaniquement et est
coulée dans des coffrages de bois ou de métal posés l Tablette d’appui en briques, en blocs d’argile ou
sur le sol et humectés pour faciliter la séparation des en bois avec drainage effectif
l Lisse de béton de 4” (100)
éléments. Après le séchage initial, les éléments sont
empilés sur le chant jusqu’à leur durcissement complet, l Les briques d’adobe sont posées avec du mortier
avant lequel ils demeurent extrêmement fragiles. fait du même matériau, et les joints coulés ont
l’épaisseur minimale nécessaire pour combler les
irrégularités des briques. Du mortier de type M, S
ou N peut aussi être utilisé.
l Liaisonnement d’au moins 4” (100) de longueur
l Au sujet des exigences générales relatives aux constructions en adobe et en pisé, voir la page 166.
Exigences générales
LEED v4, crédit MR : Matériaux régionaux Les exigences relatives aux constructions en adobe et en
pisé sont semblables.
l Des poutres de liaisonnement assurent la répartition des
charges de toit et stabilisent le sommet des murs porteurs.
Elles sont également nécessaires à chaque étage et à inter-
valles réguliers pour maintenir le rapport approprié entre
l’épaisseur et la hauteur des murs non supportés.
l Les poutres de liaisonnement doivent être armées en trac-
tion, en particulier aux angles.
l Les ancres de bois servant à xer les cadres des portes et des
fenêtres sont moulées avec le mur de terre.
l La pierre de taille est une pierre de construc- l Un mur de pierres de taille à assises réglées l Un ouvrage à assises irrégulières est
tion équarrie dont toutes les faces adjacentes se caractérise par la hauteur identique des une maçonnerie de pierres de taille qui
à celles des autres pierres ont été nement pierres d’une même assise, mais aussi par la sont disposées en assises horizontales
taillées pour recevoir des joints de mortier hauteur variable de chaque assise. de hauteur variable, où chaque assise
très minces. peut être divisée par intervalles en au
moins deux assises.
l Solin en gradins
l Parement de pierre ; au moins 4” (100)
l Éléments de maçonnerie de béton ou
paroi de fond en béton armé
l Remplir les vides avec du mortier
pour un mur plein ou créer un espace
continu pour un mur creux.
l Le béton peut être imperméabilisé pour
éviter la coloration.
Vue en élévation
Assemblages de poutre
Entures de poteau
l Le poteau est soudé à sa l Des raidisseurs peuvent l Les plaques d’assise d’un l Un assemblage de fondation
plaque d’assise d’acier après s’avérer nécessaires grand poteau sont xées par résistant aux séismes comprend
que la plaque a été mise au lorsque la plaque d’assise des écrous de nivellement des raidisseurs et des boulons
niveau sur un lit de coulis du poteau est mince. avant la pose du coulis. d’ancrage xés dans une fonda-
sans retrait. tion de béton.
l Cornière d’assemblage
soudée au poteau et
boulon née à la
fondation
l Poteau en U
l Éclisser les prolés de
Les poteaux d’acier léger laminé lisse avec un prolé
l Poteau en C l
sont habituellement prépoin- de poteau.
çonnés pour laisser passer les l Les murs à poteaux d’acier léger laminé
conduits, les ls et les contre- sont assemblés, revêtus, isolés et nis
ventements. de la même façon qu’une ossature de
l On doit consulter le fabricant au bois légère.
sujet des prolés particuliers et l Les assemblages sont exécutés à l’aide
des dimensions et calibres offerts. de vis autotaraudeuses, qu’on insère
l Épaisseur : 1”, 1 3/8” (25, 35) avec un outil électrique ou pneu-
matique, ou de chevilles entraînées
l Largeur : 2 1/2”, 3 1/4”, 3 5/8”, pneumatiquement.
4”, 6” (64, 85, 90, 100, 150)
l Au sujet des charpentes à solives en acier
léger laminé, voir les pages 117 à 119.
l Épaisseur : 1 5/16” (33) l Au sujet des divers revêtements muraux
et de l’isolation thermique, voir respec-
tivement les pages 180 et 258.
l Largeur : 1 5/8”, 2 1/2”,
3 5/8”, 6” (41, 64, 92, 152)
l Poteau d’acier léger laminé l Poteau d’acier léger laminé l Placer des raidisseurs
l Lisse continue en prolé en U l Lisse continue en prolé d’âme aux solives d’acier
en U léger laminé qui se
prolongent sur l’appui ;
l Solive d’acier léger laminé ; l Béton armé sur tablier voir la page 119.
au sujet des pièces métallique (platelage) l Solive d’acier léger
d’assemblage de plancher, laminé
voir les pages 118 et 119.
l Ancrage de cornière
d’assemblage boulonné
au mur de fondation en
béton
l Sablière ou sablière de
toit, jumelée
l Sablière jumelée
l Lisse basse
l Revêtement et l Le sous-plancher se prolonge jusqu’à la
nition muraux ; rive extérieure de la charpente murale
voir la page 180. et sert de plate-forme de travail.
l Écharpe,
au besoin
l Mur de fondation ;
l Lisse basse
voir le chapitre 3.
l Les murs à poteaux peuvent être l Sous-plancher
fabriqués en usine sous forme de
panneaux ou sur place en vue de
leur mise en place par relèvement.
l Bien que le retrait vertical soit
plus prononcé que dans une char-
pente à claire-voie, il s’égalise l Les solives de plancher reposent sur la
entre les planchers. lisse d’assise ; voir la page 122.
l Lisse d’assise simple ou jumelée
Dimensions et espacement des poteaux des murs extérieurs l Mur de fondation
Dimensions minimales Espacement maximal Hauteur maximale
Charges supportées des poteaux, des poteaux, sans appui,
(charges permanentes incluses) en pouces (mm) en pouces (mm) en pieds (m)
Toit plus comble (avec ou sans espace 2 × 3 (38 × 64) 16 (400) 8 (2,4)
de rangement) 2 × 4 (38 × 89) 24 (600) 10 (3,0)
Toit plus comble (avec ou sans espace 2 × 4 (38 × 89) 16 (400) 10 (3,0)
de rangement) plus 1 étage 2 × 6 (38 × 140) 24 (600) 10 (3,0)
Toit plus comble (avec ou sans espace 2 × 4 (38 × 89) 12 (300) 10 (3,0)
de rangement) plus 2 étages 3 × 4 (64 × 89) 16 (400) 10 (3,0)
2 × 6 (38 × 140) 16 (400) 12 (3,6)
Toit plus comble (avec ou sans espace 2 × 6 (38 × 140) 12 (300) 6 (1,8)
de rangement) plus 3 étages
Source : Conseil national de recherches du Canada, Code national du bâtiment – Canada 2010, Ottawa, CNRC, 2010,
tableau 9.23.10.1.
5.30 CONSTRUCTION À OSSATURE DE BOIS 177
Sablières
l Revêtement et
nition de mur
extérieur
l Certains matériaux
de nition requièrent l Poteaux de 2” (38) d’épaisseur à 16” ou 24”
l’emploi d’une fourrure (405 ou 610) c/c ; voir la page 176 au sujet des
de 2” (38) d’épaisseur. dimensions et des espacements.
l Des poteaux de 2 × 6 (38 × 140) et même de 2 × 8 l Des poteaux de 2 × 3
l Isolation thermique et
(38 × 184) sont plus fréquemment utilisés depuis (38 × 64) à 16” (405)
pare-vapeur ; voir les
que les codes du bâtiment et de conservation de c/c peuvent aussi être
pages 258 et 260.
l’énergie ont resserré leurs exigences en matière utilisés pour les cloisons
d’isolation thermique. La construction à mur intérieures non porteuses.
double ou l’installation de fourrures horizontales
de 2 × 4 (38 × 89) à l’intérieur ou à l’extérieur
d’un mur à poteaux standard constituent des
solutions de rechange. Voir aussi la page 258.
l Poteaux de 2 × 6 (38 × 140)
l Plate-bande horizontale de 2 × 4 (38 × 89)
l Linteau constitué de
pièces jumelées
l Potelet ou
blocage
DCC 06 16 00 Sous-revêtement
5.32 POTEAUX DE BOIS 181
l Assemblage à
jambe de force
l Poteau à base rainurée l Poteau l Un large éventail d’as
à la scie sises de poteau et d’an
l Embase de poteau avec
crages de poutre parti
Boulons traversants ancrage en U moulée dans le
l culiers est offert. On
avec têtes et écrous mur ou la pile de fondation
doit consulter le fabri
perdus ; boucher les en béton
cant au sujet des dimen
trous. sions, des formes, des
l Plaque d’acier bou l Boulons traversants pièces d’installation et
lonnée à la base ; base l Au moins 8” (200) jusqu’à la des charges admissibles.
ancrée aux fondations surface du sol l Les dispositifs d’assem
l Une plaque d’assise en acier blage poutrespoteaux
l Mur de fondation ou de 1/8” (3) devrait être peuvent aussi être fabri
pile isolée, en béton utilisée. qués en usine pour con
venir davantage à une
conception spécique.
l Les dispositifs d’assem
blage qui seront expo
sés aux intempéries
doivent d’abord être gal
vanisés ou plaqués pour
résister à la corrosion.
TOIT
6.1 Systèmes de toit _______________________________________________________________________________________________ 186
6.2 Pentes d’un toit ________________________________________________________________________________________________ 187
6.3 Dalles de toit en béton armé ____________________________________________________________________________ 188
6.4 Toits de béton préfabriqués ______________________________________________________________________________ 189
6.5 Charpente de toit en acier ________________________________________________________________________________ 190
6.6 Cadres rigides en acier _____________________________________________________________________________________ 191
6.7 Fermes d’acier ____________________________________________________________________________________________________ 192
6.8 Types de fermes _________________________________________________________________________________________________ 193
6.9 Structures tridimensionnelles ___________________________________________________________________________ 194
6.10 Poutrelles d’acier à treillis ________________________________________________________________________________ 196
6.11 Charpente à poutrelles à treillis _______________________________________________________________________ 197
6.12 Platelage de toit en métal ________________________________________________________________________________ 198
6.13 Dalles de toit en béton léger ____________________________________________________________________________ 199
6.14 Charpente à chevrons ________________________________________________________________________________________ 200
6.15 Charpente de toit en acier léger laminé ___________________________________________________________ 202
6.16 Chevrons de bois _______________________________________________________________________________________________ 203
6.17 Charpente à chevrons de bois ___________________________________________________________________________ 204
6.18 Support de couverture _______________________________________________________________________________________ 207
6.19 Charpente à madriers et à poutres de bois ______________________________________________________ 208
6.20 Assemblages poutres-poteaux de bois ______________________________________________________________ 210
6.21 Fermes de bois __________________________________________________________________________________________________ 212
6.22 Fermes légères de toit _______________________________________________________________________________________ 214
186 6.1 SYSTÈMES DE TOIT
Toits plats
l Un toit plat doit être assorti d’une membrane d’étan-
l 12” chéité continue.
1:50 l Pente recommandée : au moins 1/4” par pied (1:50)
l 1/4”
l La pente résulte soit de l’inclinaison des éléments
d’ossature ou du platelage, soit de l’eflage de la couche
d’isolant thermique (aussi appelé isolant de pente).
l Habituellement, la pente mène aux drains intérieurs ; des
gargouilles périphériques peuvent servir de drains en cas
de trop-plein.
Toits en pente
l On classe les toits en pente comme suit :
– toits à pente faible, jusqu’à 3:12 (1:4) ;
– toits à pente moyenne ou forte, de 4:12 à 12:12
7 (1:3 à 1:1).
l Longueur : 12
l Couche d’usure
l Membrane d’étanchéité
l Une poutre de rive retour- l Isolant de béton léger ou de
née peut former un mur de mousse rigide
parapet.
l Pare-vapeur
l Un réglet métallique noyé
dans le parapet peut recevoir
un couvre-solin en tête.
l Enture
l Les murs de parement extérieurs ou les
panneaux des mursrideaux s’appuient l Les extrémités des poutres
sur des poutres de rive d’acier ou sur une peuvent être eflées ou allégées
dalle de béton coulée ou sur le platelage par des découpures.
de toit en métal ; voir les pages 238, 240,
241 et 295 à 297.
l Étrésillon d’avant-toit
l Lisses en C ou en Z
l Épaulement
l Profondeur de l’épaulement = portée/25
Treillis carré
Treillis hexagonal
l L’accroissement de l’aire
portante des appuis fait en
sorte que le cisaillement est
transféré dans un plus grand
nombre de membrures et que
les forces dans les mem-
brures diminuent.
Cruciforme à quatre Structure en forme
points d’appui de chapiteau
l Épaisseur :
– une épaisseur de 2” (50) permet
d’enjamber de 3’ à 5’ (915 à 1525) ;
– une épaisseur de 3” (75) permet
d’enjamber de 4’ à 7’ (1220 à
2135) ;
– une épaisseur de 4” (100) permet
l Ces dalles incombustibles peuvent d’enjamber de 5’ à 8’ (1525 à
enjamber des poutrelles, des poutres 2440).
et des pannes d’acier, et sont xées à
l’aide d’agrafes d’acier galvanisé. l Les rives à rainure et languette
l Les dalles offrent une base de clouage peuvent être armées avec des prolés
pour des bardeaux ou des tuiles. en U d’acier galvanisé.
l Un matériau acoustique peut être
noyé dans la surface inférieure et
constituer le ni du plafond.
Toit en croupe
Le toit en croupe présente des extrémités et
des versants qui se rencontrent en un angle
saillant incliné.
l Planche faîtière
l Chevrons
l Un arêtier de croupe joint les côtés en pente
d’un toit en croupe.
l Un empanon désigne tout chevron plus court
que les chevrons couvrant la pleine longueur du
toit, tel celui qui aboutit à une arête ou à une
noue.
l Un empanon de croupe va d’une poutre sablière
à un arêtier de croupe.
l Un empanon de noue
Toit à la Mansart
va d’un chevron de
noue à un faîte. Le toit à la Mansart, ou en mansarde, com-
l Un chevron de noue porte de chaque côté deux pans dont l’un,
relie le faîte à une le terrasson, a une pente moins accentuée
poutre sablière, le que celui qui vient l’interrompre, le brisis.
long d’une noue.
l Planche faîtière
l Panne
l Chevrons
Toit plat
La charpente du toit plat est analogue à la
charpente des solives de plancher ; voir la
page 120.
l Solives de toit
l Solive jumelée
l Faîte et chevrons
de lucarne
l Poteau de coin
l Poteau cornier
L’ossature d’un toit à chevrons de bois est une partie l Les rampants en surplomb sont dotés de
essentielle d’une charpente de bois légère. Le bois de pièces en porteàfaux assemblées dans
construction dimensionné utilisé pour les solives et les un chevron jumelé et s’appuyant sur la
sablière du mur pignon.
chevrons du toit se travaille facilement et s’assemble
l Les chevrons du pignon sont les chevrons
rapidement sur le chantier avec des outils de base.
d’extrémité situés en saillie d’un mur
pignon.
l Les éléments du faîte qui supportent
des chevrons dont la pente est l Les ouvertures du toit sont aménagées
inférieure à 3:12 (1:4) doivent être de la même façon que les ouvertures
conçus comme des poutres. de plancher ; voir la page 125.
l Chevêtre jumelé
l Chevrons jumelés pour les grandes
ouvertures
DCC 06 10 00 Charpenterie
DCC 06 11 00 Ossatures de bois
204 6.17 CHARPENTE À CHEVRONS DE BOIS
l Support de
couverture
l Larmier de rive l Les extrémités des
métallique chevrons sont coupées
l Parement du rampant pour recevoir une
l Frise sous-face de contre-
plaqué ou des
planches à rainure
l Harmoniser le pare-
Chevron et languette.
l ment du rampant et la
l Revêtement du mur Bordure de toit
frise avec la bordure l
Parapets
l Chaperon de béton l Chaperon de bois ou de métal
préfabriqué ou métallique l Solin ; voir la page 233.
l Parapet de maçonnerie ;
au moins 8” (205)
l Solin ; voir la l Solives du toit l Solives du toit
page 233.
Les poutres du toit sont espacées de 4’ à 8’ (1220 à Dans cette charpente à deux couches, les poutres
2440) c/c et enjambées par un platelage de toit en du toit sont plus espacées et supportent une
bois plein ou lamellé-collé. Les poutres s’appuient série de pannes. Ces pannes sont enjambées par
sur des poutres maîtresses, des poteaux ou un mur un platelage de toit en bois ou un matériau de
porteur de maçonnerie armée ou de béton armé. couverture rigide et en feuilles.
Dans ce schéma d’une charpente à deux Les poutres du toit sont assez rapprochées pour que
couches, les poutres du toit supportent un le platelage de toit en bois les enjambe. Lorsqu’elles
ensemble classique de chevrons en bois. sont plus espacées, les poutres supportent une série
de poutres secondaires parallèles à la pente.
210 6.20 ASSEMBLAGES POUTRES–POTEAUX DE BOIS
l Bande d’atta-
che ou gousset
métalliques
l Cornière métallique l Poutre de bois formée
d’assemblage sur d’éléments espacés
les deux côtés
de la poutre
Coupe du toit au
mur extérieur
l Poutre faîtière
Coupe du toit à
l’appui intérieur
l Un calage peut être nécessaire sur
une forte pente pour stabiliser les
pannes.
l L’espacement des pannes est déter- l Élément de
miné par la portée du platelage. remplissage ou
ouverture vitrée
l Les poutres sont entail-
lées pour en assurer
la pleine portance.
l Bordure de toit
l Le dessous du
Coupe du toit au platelage peut
mur extérieur servir de sous-face.
l L = portée
Assemblage au talon
l Les exigences relatives au support de Les fermes légères de toit sont des fermes
couverture sont semblables à celles qui planes précalculées et montées en atelier.
s’appliquent aux charpentes à chevrons Les membrures étant surtout soumises à
classiques ; voir la page 207. des forces de compression et de traction,
elles sont généralement faites de 2 × 4
(38 × 89) ; la membrure supérieure est
parfois faite de 2 × 6 (38 × 140). Les
fermes de toit préfabriquées conviennent
l L’espacement courant est de
particulièrement bien lorsqu’un plan
2’ (610) c/c, mais il peut aller
rectangulaire nécessite un grand nombre
jusqu’à 4’ (1220) c/c.
l Les membrures sont assemblées à
de fermes d’un seul type et comporte des
l’aide de goussets en tôle portées nettes supérieures à 18’ (5485).
d’acier. Consulter le fabricant des fermes au sujet
des congurations, des portées et des
charges admissibles ainsi que
des détails de construction.
l Bordure de toit
l Sousface ventilée
l Les retours de sousface peuvent
être fabriqués avec des éléments de
ferme.
Bardeaux de bre Plein Feutre saturé d’asphalte Au moins Couche simple 3:12 à 4:12 Couche double
de verre de 15 lb (0,73 kg)* 4:12 (1:3) (1:4 à 1:3)
Bardeaux Plein Feutre saturé d’asphalte Au moins Couche simple 2:12 à 4:12 Couche triple
d’asphalte de 15 lb (0,73 kg) 4:12 (1:3) (1:6 à 1:3)
Bardeaux de sciage Non jointif Feutre saturé d’asphalte Au moins Facultatif 3:12 à 4:12 Diminue l’exposition
de bois de 15 lb (0,73 kg) 4:12 (1:3) (1:4 à 1:3) aux intempéries
Plein Feutre saturé d’asphalte Au moins Facultatif ; solin de 3:12 à 4:12 Facultatif ; solin de
de 15 lb (0,73 kg) 4:12 (1:3) débord de toit exigé dans (1:4 à 1:3) débord de toit exigé dans
les régions enneigées les régions enneigées
Bardeaux de fente Non jointif Feutre saturé d’asphalte Au moins Non
de bois de 30 lb (1,46 kg), 4:12 (1:3) recommandée
entre-couche
Plein Feutre saturé d’asphalte Au moins 3:12 à 4:12 Sous-couche et
de 30 lb (1,46 kg), 4:12 (1:3) (1:4 à 1:3) entre-couche à couche
entre-couche simple sur tout le toit
Noue ouverte
l N’utiliser que des clous inoxydables, tels que l Solin d’acier galvanisé de
les clous d’acier galvanisé à chaud et les clous calibre 26 ou d’aluminium
en alliage d’aluminium. Il faut deux attaches de 0,019” (0,5) ; prévoir une
par bardeau. Les clous doivent afeurer la sous-couche sous le solin en
surface des bardeaux, mais sans la pénétrer. climat froid.
l Le support non jointif de 1 × 4 (19 × 89) ou
1 × 6 (19 × 140) permet la ventilation des l Au moins 7” (180) pour une
bardeaux. L’espacement des planches est égal pente d’au moins 6:12 (1:2) ;
au pureau des bardeaux. 10” (255) pour une pente
l Joints de 1/4” à 3/8” (6 à inférieure à 6:12 (1:2)
10) en vue de la dilatation
l Recouvrement de 4” (100) Pose à un
l Maintenir un décalage d’au
arêtier
moins 1 1/2” (38) entre
l 3” à 5”
les rangs adjacents ; ne pas l Rabat de rive de 1/2” (13)
(75 à 125)
aligner les joints dans l Pliage central
les rangs alternants.
l Recouvrement
alterné
l 4” (100)
l 6” (150)
Noue ouverte
l Bande de matériau de couverture
l Démarrer le troisième rang en rouleau de 18” (455) à surfaçage
avec une pleine bande moins minéral, surface minérale vers le
une jupe. bas, xée avec du bitume consistant
l Points de cassure
et un clouage minimal
à la moitié l Démarrer le deuxième rang
l Recouvrement de 12” (305)
avec une pleine bande moins
une demi-jupe. l Bande de matériau de couverture de
l Bande de départ de 9” (230) 36” (915), surface minérale vers le haut
l Couper des bardeaux pour former une
l Démarrer le premier rang
noue de 6” (150) de large au faîte ;
avec une pleine bande.
élargir l’ouverture de la noue de 1/8”
l Démarrer le troisième rang par pied (10 mm par mètre) à mesure
avec un bardeau entier – qu’on descend vers le débord de toit.
8” (205).
Noue fermée
l Démarrer le deuxième rang
l Gaine de noue de rouleau de
avec un bardeau entier –
couverture de 36” (915)
Points de cassure 4” (100).
l l Prolonger chaque bande de matériau
au tiers l Bande de bardeau renversé
de couverture de 12” (305) au-delà
– 3” (75)
du centre de la noue.
l Démarrer le premier rang
avec un bardeau entier.
l Bardeaux de faîte
l Déecteur parapluie de 1” (25)
6. Le support de couverture doit être assez rigide pour que la pente désirée
se maintienne sous les charges prévues, tout en étant sufsamment
lisse, propre et sèche pour que l’isolant rigide ou la membrane d’étan-
chéité adhèrent convenablement. La page 228 contient une liste de
supports de couverture. Les grands toits peuvent nécessiter des joints
de dilatation ou des diviseurs d’aire. Pour de plus amples renseigne-
ments à ce sujet et à propos des solins, voir les pages 233 et 234.
l Isolant thermique
l Pare-vapeur
l Membrane d’étanchéité
l Lorsqu’il est placé entre le support de couverture et la mem-
brane d’étanchéité, l’isolant thermique est fait de béton
isolant léger ou de plaques de mousse plastique rigide pou-
vant supporter la membrane d’étanchéité. L’isolant rigide
doit comporter au moins deux couches croisées pour mini-
miser les pertes de chaleur à travers les joints. La première
couche doit être attachée mécaniquement pour résister aux
forces de soulèvement dues au vent, tandis que les couches
l Isolant thermique supérieures sont entièrement collées avec des grenailles
l Support de couverture d’asphalte projetées. Lorsque l’isolant rigide est fait de
polyuréthane, de polystyrène ou de polyisocyanurate, c’est
un panneau de perlite ou de bre de bois ou encore un
panneau de recouvrement en bitume qui doit en constituer
la couche supérieure pour que la membrane d’étanchéité
ait un support stable et qu’elle satisfasse aux exigences du
Code du bâtiment.
l Isolant thermique
l Membrane d’étanchéité
l Support de couverture
1” (25)
l Couche d’apprêt si requis
l Panneau de support posé sur le chantier
l Asphalte
l Isolant
l Pare-vapeur
Source : Association des maîtres couvreurs du Québec, Devis de couvertures, Laval, AMCQ, mai 1997, détail 1.30.
l Prolé d’étanchéité
compressible
l Produit de remplissage
l Fourrure de clouage en du joint de dilatation
bois traité l Mur non porteur
l Pente d’au plus 18:12 (1,5:1) l Pente d’au plus 2:12 (1:6)
l Mastic d’étanchéité
dans le joint
l Joint d’étanchéité
chevauchant
l Ciment d’épissure
l Plaques d’attache
l Tasseau de clouage en
à 12” (305) c/c
bois traité
l Le support de couverture
l Prolé d’étanchéité doit pouvoir supporter
compressible et pro- le poids additionnel du
duit pour boucher aux ballast.
joints de dilatation
Une fois que les panneaux d’isolant thermique L’isolant et la membrane d’étanchéité sont posés sans
ont été attachés mécaniquement au support de adhérence sur le support de couverture et couverts d’une
couverture, la membrane est xée au support couche de gravier lavé à l’eau douce ou de pavés pour toit.
de couverture à l’aide de plaques et d’attaches La membrane n’est attachée mécaniquement au support de
dans les épissures du complexe. couverture que sur le périmètre et aux pénétrations du toit.
7.14 DRAINAGE DE TOIT 231
l Pente d’au moins 1/4” par La quantité d’eau ou de neige fondante qu’un toit et son
pied (1:50) réseau de drainage peuvent évacuer dépend :
– de la surface du toit où se trouvent les drains de toit ou
les gouttières ;
– de la fréquence et de l’intensité des pluies dans la région.
Un toit plat doit être incliné vers les drains de toit situés
l Au moins deux drains de toit pour
une surface de toit inférieure à
aux points les plus bas et reliés à l’égout pluvial du bâti-
10 000 pi2 (900 m2) et un drain ment. Un réseau de dalots ou de drains de trop-plein, dont
supplémentaire par surface de toit l’entrée est à 2” (50) au-dessus des points les plus bas du
supplémentaire de 10 000 pi2 (900 m2) toit, peut aussi être exigé.
L’eau de pluie s’écoulant sur un toit en pente doit se diriger
l Les dalots sont des ouvertures pra-
dans les gouttières le long du débord de toit pour empêcher
tiquées dans les côtés d’un bâtiment
pour évacuer l’eau de pluie.
l’érosion du sol. Les gouttières se vident dans les tuyaux de
l Les chéneaux et les tuyaux de des- descente pluviale qui, eux, aboutissent dans un puits sec ou un
cente pluviale évacuent l’eau de pluie égout pluvial. Lorsque le climat est sec ou qu’une petite surface
vers un égout pluvial ou un égout de toit est dotée de porte-à-faux convenables, on peut omettre
combiné ; la réparation de tuyaux de les gouttières et aménager un lit de gravier ou une lame de
descente pluviale insérés dans des maçonnerie dans le sol au-dessous du bord du débord de toit.
murs et des poteaux est
plus onéreuse. Les gouttières sont généralement en vinyle, en acier gal-
vanisé ou en aluminium, mais parfois aussi en cuivre, en
Prolés de gouttière acier inoxydable, en métal terné ou en bois. Les gouttières
en aluminium peuvent être façonnées à froid, sur place, en
l 4” à 8”
unités continues sans joints.
(100 à 205)
l 2 3/4” à 6”
(70 à 150)
l Intersections de planchers et de
murs
Les données relatives aux solins qui gurent dans cette page
et les suivantes correspondent à des applications géné-
rales et peuvent être adaptées selon les matériaux et les
Parapet de maçonnerie ou de béton ensembles de construction choisis. Toutes les dimensions
indiquées sont minimales. En raison des conditions clima-
l Réglet métallique noyé tiques et de la pente du toit, de plus grands recouvrements
dans le béton s’avèrent parfois nécessaires. Consulter le fabricant au sujet
l Mastic d’étanchéité des solins et des accessoires qui les accompagnent.
sur le prolé d’étan-
chéité de vinyle Parapet assemblé avec les poteaux
d’un mur à ossature légère
l Remontée d’au
moins 2” (50) l Finition du mur extérieur
sur une couche de feutre
l Le solin se termine en un pour construction
réglet continu lorsque le mur l Prolonger le récepteur vers
est en béton et en un emboî- le haut d’au moins 2” (50).
tement avec un récepteur
l Contre-solin
traversant lorsque le mur est
en maçonnerie. l Chevauchement d’au moins
4” (100)
l Le contre-solin doit che- l Le solin de base doit se
vaucher le solin de base prolonger de 8” à 12” (205
d’au moins 4” (100). à 305) au-dessus du plus
haut niveau d’eau prévu.
l Le solin de base doit se
prolonger de 8” à 12” (205 à l Tasseau biseauté
305) au-dessus du plus haut l Membrane d’étanchéité
niveau d’eau prévu.
l 1 1/2” (38)
l Barre de gouttière à ancrage
l Boulons d’ancrage l Agrafe continue
l Chaperon d’aluminium
extrudé
l 3/4” (19)
234 7.16 SOLINS DE TOIT
D’un toit plat à un toit en pente D’un toit plat à un toit incliné Noue visible
l Au moins 4” (100) l Au moins 4” (100) l Rabat de rive
l Membrane de 1/2” (13)
d’étanchéité l Au moins 5”
(125)
l Agrafe continue
l Toiture métallique
l Le solin est retenu par l Pour les bardeaux de
une agrafe continue. sciage de bois, au
moins 7” (180) lors-
l Toiture de bardeaux que la pente du toit
l Pliage de 1” est d’au moins 6:12
(25) pour (1:2) ; 10” (255) lors-
former un que la pente est infé-
déecteur rieure à 6:12 (1:2).
parapluie l Au moins 11” (280)
pour les bardeaux
de fente de bois et
autres bardeaux
l Au moins 6” (150)
l Faire saillir les bardeaux de bois et
l Faire chevaucher d’au les bardeaux de fente de bois de 1”
moins 4” (100). à 1 1/2” (25 à 38) pour former un
l Au moins 4” (100) larmier ; utiliser une rive de larmier
métallique avec les autres bardeaux
de toiture ; recouvrir la paroi
intérieure de la gouttière.
l La besace est un
dos d’âne qui éloigne
l’eau coulant autour
d’une cheminée ou d’une
autre pénétration d’un
toit en pente ; elle forme
un solin avec une ou
deux pièces dotées de
joints bloqués et soudés.
l Bavette d’au l Le solin de base doit se pro- l Le solin à travers mur, en gradins, l Maçonnerie
moins 4” (100) longer vers le haut du mur s’emploie lorsque la cheminée est faite
et sur le toit d’au moins 4” de matériaux de maçonnerie poreux
(100), avec des chevauche- tels que la pierre ou le moellon.
ments longitudinaux d’au
moins 3” (75) ; ramener les
pièces de 1/2” (13) à partir Lanterneau
des rives des pattes des
bardeaux.
l Le solin doit chevaucher le
l Prolonger le solin de base
solin de base d’au moins 4”
vers le haut sous la char-
(100) et se prolonger de
pente du lanterneau.
4” (100) dans la maçon-
l Au moins 4” (100)
nerie ; chevauchement longi-
tudinal d’au moins 3” (75)
Les solins de mur recueillent toute l’eau qui s’inltre Mur de maçonnerie
dans un mur et la dirigent à l’extérieur par des
l Incliner le sommet du
chantepleures. Les gures de cette page illustrent
chaperon pour le drainage.
les endroits où est habituellement aménagé un l Au plus 1/2” (13)
solin. Les murs de maçonnerie sont particulièrement
sujets à l’inltration d’eau. On prévient l’inltration
l Remontée de 2” (50)
d’eau en s’assurant que les joints de mortier et les Solin de parapet
joints d’étanchéité autour des fenêtres et des portes
sont bien tirés et en inclinant les surfaces horizon- l Récepteur
tales des seuils, des semelles, des rebords et des Solin de tympan l Contre-solin
chaperons. Les murs creux résistent particulièrement
bien à l’inltration d’eau. l Chantepleures à 24” (610) l Solin de base
c/c dans un mur de maçonne-
rie en brique et à 32” (815)
c/c dans un mur de maçonne-
rie en béton
l Au plus 1/2” (13) ; il est
préférable de prolonger le
l Réglet de réception du
solin de 3/4” (19) au-delà
Mur à ossature légère solin
de la façade extérieure du
mur et de le plier vers le bas l Autre position du solin
l Remontée de tympan
à 45° an que l’eau puisse
de 2” (50)
s’égoutter.
Solin de l’appui
l Incliner l’appui
extérieur pour le drainage.
Solin de l’appui l Goutte d’eau
l Ossature d’acier ou
Un mur-rideau est un mur extérieur entièrement
de béton armé
supporté par l’ossature d’acier ou de béton d’un
bâtiment et ne portant que son propre poids et les
l Ancrages surcharges dues au vent. Il peut consister en une
ossature métallique comportant des éléments de
tympan de verre transparent ou opaque, ou en de
l Panneau mural de
béton préfabriqué, minces panneaux plaqués faits de béton, de pierre,
de pierre taillée, de maçonnerie ou de métal.
de maçonnerie de
Un mur-rideau à panneaux consiste entièrement en
brique ou de métal
éléments de béton préfabriqué, de maçonnerie ou de
pierre taillée. Les éléments muraux ont un, deux ou
l Au sujet des trois étages de hauteur et peuvent être vitrés avant
murs-rideaux vitrés ou après l’installation. Le mur-rideau à panneaux se
et des exemples
caractérise par un assemblage contrôlé en usine et
d’assemblage, voir
la page 295. un montage rapide, mais son encombrement rend
son transport et sa manipulation difciles.
Bien que simple en principe, la construction à
murs-rideaux est en fait complexe et exige une
préparation, des essais et un montage minutieux.
Elle exige une collaboration étroite entre l’archi-
tecte, l’ingénieur en structure, l’entrepreneur et un
constructeur expérimenté en la matière.
Comme tout autre mur extérieur, le mur-rideau doit
résister aux éléments suivants.
Charges
l Les panneaux de mur-rideau doivent être convenable-
ment supportés par l’ossature.
l Le échissement ou la déformation de l’ossature
chargée ne doivent pas être transférés au mur-rideau.
l En raison des contraintes de nature sismique intégrées
à la conception, il faut utiliser des assemblages qui
absorbent l’énergie.
Vent
l Le vent peut engendrer une surpression ou une sous-
pression sur un mur, selon sa direction, la forme et la
hauteur du bâtiment.
l Le mur doit pouvoir transférer toute surcharge due au
vent à l’ossature du bâtiment sans induire un échis-
sement excessif. Les joints et les assemblages doivent
être conçus en fonction de possibles mouvements du
mur causés par le vent.
Feu
l Pour empêcher la propagation du feu, il faut installer
un matériau incombustible, dit parfois « sécurisant »,
à chaque étage dans les enrobages de poteau ainsi
qu’entre les panneaux muraux et la rive de dalle ou la
poutre de tympan.
l Le Code du bâtiment spécie aussi les exigences
relatives à la résistance au feu de l’ossature et des
panneaux de mur-rideau eux-mêmes.
7.20 MURS-RIDEAUX 239
Soleil
l La luminosité et l’éblouissement se maîtrisent par le
recours à des dispositifs créant de l’ombre ou au verre
rééchissant ou teinté.
l Les rayons ultraviolets du soleil peuvent aussi abîmer les
joints et les matériaux de vitrage et décolorer le mobilier.
Température
l Les variations quotidiennes et saisonnières de température
induisent la dilatation et la contraction des matériaux d’un
ensemble mural, en particulier des métaux. Il faut donc
prendre en compte les différences de mouvement résultant
de la dilatation thermique variable des divers matériaux
employés.
l Les joints et les mastics d’étanchéité doivent résister
aux mouvements dus aux contraintes thermiques.
l La déperdition de chaleur à travers les murs-rideaux en
verre se maîtrise par le recours à du verre isolant et à des
panneaux opaques isolants et par l’insertion de barrières
thermiques dans les charpentes métalliques.
l L’isolant thermique des panneaux plaqués peut aussi être
incorporé dans les éléments muraux, attaché à leurs faces
arrière ou fourni par un mur de soutien construit à pied
d’œuvre.
Eau
l La pluie peut s’amasser sur les surfaces murales et être
poussée par le vent dans les plus petits orices.
l La vapeur d’eau qui se condense et s’accumule dans les
murs doit être drainée vers l’extérieur.
l Joint d’étanchéité
à l’air
240 7.20 MURS-RIDEAUX
l Cales
l Fond de joint et mastic d’étanchéité
l Assemblage à tirant
l Trous en fente pour le réglage des
panneaux
l Les attaches doivent transférer à l’ossature
les forces présentes dans les panneaux et
ne pas entraver les différences de mouve-
ment entre l’ossature et les panneaux.
l Le papier de construction
recouvre le solin. l Chevrons métalliques légers ou
l Solin de bois
l Chantepleures
à 2’ (610) c/c l Le papier de construction recouvre
le revêtement mural.
l Linteau à cornière
d’acier l Espace d’air d’au
moins 1” (25)
l La différence de hauteur
entre la maçonnerie et
l’ossature légère à poteaux
est fonction des éléments
de la porte ou de la fenêtre.
l Chantepleures
à 2’ (610) c/c
l Parement de maçonnerie
l Solin de parapet ; voir la page 233.
l Fentes en queue d’aronde avec
attaches à l métallique à 16”
(405) c/c à la verticale l Ossature de béton armé
l Solin
l Solin
l Solin continu et
chantepleure l Charpente d’acier soutenant la cornière
à 24” (600) c/c
l La base de la maçonnerie et
de la charpente à poteaux
s’appuie sur une cornière d’acier.
244 7.23 PAREMENT DE PIERRE
Vue détaillée d’un panneau de pierre monolithique courant Un parement de pierre se construit avec du mortier et
s’attache à un mur de fond fait de béton ou de maçon-
l Couronnement de pierre avec goujons d’ancrage
nerie ; voir les pages 157 et 158. De grands panneaux de
l Solin de parapet ; voir la page 233. parement de pierre de 1 1/2” à 3” (37 à 75) d’épaisseur
l Ancrages à queue fendue ou boulons de peuvent aussi s’appuyer de différentes façons sur l’ossa-
dilatation dans les joints verticaux ture d’acier ou de béton d’un bâtiment.
l Lisse
l Sous-lisse
Scié grossièrement Strié Rainure texturée Rainure cannelée Rainure en forme de tasseau
Sur les murs extérieurs, on pose les bardeaux de bois en Pose de rangs simples
rangs uniformes semblables à un revêtement chevauchant. Il l Bardeaux no 2 (étiquette
faut disposer les rangs pour qu’ils aboutissent précisément rouge)
aux linteaux et aux appuis des ouvertures de fenêtres ainsi
l Clouer 2” (50) au-dessus de
qu’aux autres bandes horizontales. Les bardeaux peuvent être la ceinture du rang suivant.
teints ou peints. Les bardeaux de qualité supérieure peuvent
demeurer exposés aux intempéries tels quels, sans peinture. l Pureau (voir le tableau à gauche)
l Joints de 1/4” (6)
Les bardeaux sont posés en rangs simples ou de doublage,
avec les pureaux suivants : l Décalage d’au moins 1 1/4”
(32) entre les joints
Types de supports
l Sous-rang en bardeaux no 3
l Papier de construction
(étiquette noire)
perméable à l’air
l Bardeaux no 1 (étiquette bleue)
l Le rang extérieur est à 1/2”
l Des 1 × 3 (19 × 64) ou des
(13) au-dessous du sous-
1 × 4 (19 × 89) cloués aux
rang.
poteaux muraux
l Espacement égal au pureau l Pureau (voir le tableau à
du bardeau gauche)
Angles
l Planche cornière intérieure
Aux angles, les rangs alternants recouvrent
les bardeaux d’angle adjacents situés de
l’autre côté. Les rives visibles doivent être
traitées. On peut aussi utiliser des planches
cornières pour recevoir les bardeaux aux
angles intérieurs et extérieurs. On doit poser
du papier de construction aux angles à rejin-
got et partout où les bardeaux s’appuient
contre du bois tranché.
l Le bardage à recouvrement, ou l Le bardage à mibois est l Le bardage de planches à l Le bardage à mibois à gorge
bardage à clins, résulte de la un bardage à recouvrement feuillure consiste en planches est composé de planches
coupe diagonale d’une planche feuilluré le long de la rive jointes rive à rive aux joints à rétrécies le long de leur rive
pratiquée dans sa section trans inférieure pour recevoir la rive feuillure chevauchants. supérieure qui s’encastrent
versale de manière telle que le supérieure de la planche du dans les feuillures ou rainures
bardage présente une rive mince dessous. de la rive inférieure et qui
et une rive épaisse. Le côté brut, sont posées à l’horizontale, le
rescié, peut être visible et teint, Il existe aussi des bardages fabriqués à partir dos à plat contre le support
tandis que le côté raboté et lisse d’autres matériaux (vinyle, brociment, acier ou les poteaux du mur.
peut être peint ou teint. ou aluminium) qui s’assemblent de façon
semblable (consulter les fabricants).
Pose du bardage
Base en ossature à poteaux Le stuc est un plâtre grossier composé de ciment Portland ou à
l Le stuc s’applique en trois maçonner, de sable et de chaux hydratée, qu’on mélange avec
couches sur un lattis de métal de l’eau et qu’on applique à l’état plastique pour plaquer les
l Charpente légère à déployé ou de l métallique, murs extérieurs d’un parement dur. On utilise habituellement
poteaux métalliques sur support de papier ; au sujet cette nition, qui résiste aux intempéries et au feu, pour les
ou de bois de l’épaisseur, voir le tableau murs extérieurs et les sous-faces, mais parfois aussi pour
ci-dessous. Pour tout rensei- les murs intérieurs et les plafonds exposés au mouillage ou
gnement général sur le plâtre, à l’humidité.
le lattis et les accessoires, voir
les pages 335 et 336.
l Fixer l’armature métallique au
Base de maçonnerie ou de béton
fond du clouage en laissant
l Le stuc s’applique en deux
un espace de 1/4” à 3/8” Mur de béton ou
l couches sur une surface de
(6 à 10) à l’arrière pour que de maçonnerie avec maçonnerie ou de béton
le stuc enrobe complètement joints afeurés convenable ; au sujet de
le métal ; le lattis se xe seul
l’épaisseur, voir le tableau
ou s’attache avec des clous
ci-après.
spéciaux.
l Le mur de maçonnerie
ou de béton doit être
l Papier de construction ou très solide et présenter
feutre imperméables une surface exempte de
poussières, de graisse ou
l La charpente murale doit être
d’autres contaminants qui
revêtue.
compromettraient l’effet
de ventouse ou la stabilité
des liaisons chimiques. De
plus, la surface doit être
assez rugueuse et poreuse
pour assurer des liaisons
mécaniques stables.
l On utilise une armature
métallique, un gobetis
de ciment Portland et de
sable ou encore un produit
de reprise si un liaisonne-
ment stable est incertain.
l Couvre-joints de gainage
attachés à l’armature
par du l de fer
l Fond de joint et mastic
d’étanchéité
Plan
Joints de rupture Aux angles internes À un joint de retrait
l Les joints de rupture réduisent les
contraintes en permettant un mouve-
ment indépendant sur le périmètre de la l Le joint de retrait métallique est
couche de stuc. Ils sont indispensables attaché au lattis par du l de fer.
lorsque deux plans de stuc se croisent l Armature coupée au joint
à un angle intérieur, qu’une couche
de stuc s’appuie contre un élément
d’ossature, tel qu’une poutre, un poteau l Les joints de retrait horizontaux
ou un mur portant, ou que ledit élément doivent assurer l’étanchéité et
perce la couche. empêcher toute ssuration de la
couche de stuc.
Joints de retrait
l Le joint de retrait métallique est
l Les joints de retrait réduisent les
attaché par du l de fer.
contraintes dans la membrane de stuc
l Armature coupée au joint
et préalignent la ssuration que
peuvent causer un mouvement de
l’ossature dans la construction d’appui,
l Couche de stuc
la contraction au séchage ou des
variations de température. Si le stuc est
À la base
appliqué sur une armature métallique,
l Construction d’appui
les joints de retrait doivent être espacés
d’au plus 18’ (5,5 m) et délimiter des
panneaux d’au plus 150 pi2 (14 m2).
l Les panneaux d’isolant rigides ont Des systèmes d’isolation thermique et de nition exté-
une épaisseur de 1” à 4” (25 à 100), rieure sont offerts pour le revêtement extérieur des
une largeur de 2’ (610) et une lon- nouvelles ossatures ainsi que l’isolation thermique et
gueur de 2’, 4’ ou 8’ (610, 1220 le ravalement des immeubles existants. Un tel système
ou 2440). Ils sont xés aux murs consiste en une mince couche de stuc synthétique
de charpente par un revêtement lissée à la truelle, roulée ou projetée sur une couche
intermédiaire plein et résistant à d’isolant de mousse plastique rigide.
l’eau ou à la surface d’une maçon-
nerie convenable par de l’adhésif ou Les systèmes d’isolation thermique et de nition exté-
des attaches mécaniques. Lorsque rieure sont sujets aux fuites autour des fenêtres
des supports sont endommagés ou et des portes lorsque les composants sont de mauvaise
fragiles, les panneaux d’isolant sont
qualité ou que l’installation est défectueuse. Ils ne
xés mécaniquement par un système
de rails.
comprennent aucun réseau de drainage intérieur qui
permettrait à l’eau inltrée de s’échapper. Cette eau
captive peut amener la couche d’isolant à se détacher
l La couche de fond est armée d’un du support ou endommager celui-ci. Pour prévenir
treillis de bre de verre pour empê- ce problème, des systèmes brevetés comportant un
cher la ssuration de la surface.
réseau de drainage installé entre un espace d’air et un
l La nition de stuc synthétique est
pare-vapeur, d’une part, et la couche d’isolant, d’autre
constituée de polymères acryliques et part, permettent à l’eau de s’écouler vers des solins de
d’un granulat fait de sable silicieux et plastique situés au-dessus des ouvertures murales
d’éclats de quartz ou de marbre pour et à la base du mur.
donner la texture désirée ; la couleur
recherchée s’obtient par peinture ou Il existe deux grands types de systèmes : les systèmes
teinture de la couche de nition. modiés par des polymères et les systèmes à poly-
mères dans la couche de fond. Les premiers consistent
en une couche de fond de ciment Portland d’une
épaisseur de 1/4” à 3/8” (6,4 à 9,5), armée d’une latte
de l métallique ou d’un treillis de bre de verre atta-
l Des joints de dilatation d’au moins
chés à la couche d’isolant. Dans les parties sujettes
3/4” (19) sont nécessaires à la
hauteur des planchers dans une
aux chocs, on utilise un treillis de bre de verre très
charpente à poteaux, aux endroits résistant à la place ou en plus du treillis standard. La
où la nature du support change et couche de nition de ciment Portland est modiée par
partout où la construction d’appui des polymères acryliques.
comprend des joints similaires.
l Puisque la contraction risque de Les systèmes à polymères dans la couche de fond
ssurer les ensembles modiés par consistent en une couche de fond de ciment Portland
des polymères, la nition en stuc ou de polymères acryliques d’une épaisseur de 1/16”
articiel doit être subdivisée en à 1/4” (1,6 à 6,4), armée d’un treillis de bre de
panneaux dotés de joints de retrait. verre noyé au moment de l’installation. La couche de
nition est constituée de polymères acryliques. Si les
l Fond de joint et mastic d’étanchéité systèmes à polymères dans la couche de fond sont plus
élastiques et résistent mieux aux ssurations que les
ensembles modiés par des polymères, ils sont cepen-
l On utilise généralement du polysty-
dant plus susceptibles de s’ébrécher et d’être perforés.
rène expansé au-dessus du sol et du l Au sujet de l’installation, consulter les fabricants.
polystyrène extrudé au-dessous.
LEED v4, AÉ :
Optimiser la l Les joints de la fondation, des plan-
performance chers, des murs et du toit doivent être
énergétique continus pour que le tout forme une
enveloppe de protection globale contre
l Les combles dissimulés la transmission de chaleur.
doivent être ventilés pour
que se dissipe toute vapeur
d’eau indésirable ; voir la
page 261.
l Le verre et le coupe-bise
isolants atténuent le trans-
fert de chaleur aux fenêtres
et aux portes.
l La différence de température
entre l’intérieur du sous-sol
et le sol est inférieure à celle l Pour la ventilation du vide sanitaire,
entre les espaces intérieurs et voir la page 261.
l’extérieur au-dessus du sol. l Un isolant thermique doit être posé
entre les espaces chauffés et les
espaces non chauffés.
l La page 365 présente les facteurs qui
inuent sur le confort du bâtiment.
l Au sujet des facteurs liés à l’empla-
cement qui inuent sur la perte ou
l’apport de chaleur, voir le chapitre 1.
Résistance thermique minimale pour une maison au Québec
Résistance thermique totale des bâtiments situés dans une
municipalitéb
Composantes exposées dont le nombre de degrés-jours dont le nombre de degrés-jours
sous 18 °C est moins de 6000 sous 18 °C est d’au moins 6000
RSI R RSI R
Élément du bâtiment Résistance thermique totale (RSIT)
Toit ou plafond séparant un espace chauffé d’un espace non chauffé ou de l’air extérieur 7,22 41,0 9,00 51,0
Mur au-dessus du niveau du sol, autre qu’un mur de fondation, séparant un espace chauffé d’un espace
non chauffé ou de l’air extérieur 4,31 24,5 5,11 29
Mur de fondationa séparant un espace chauffé d’un espace non chauffé, de l’air extérieur ou du sol contigu 2,99 17 2,99 17
Plancher séparant un espace chauffé d’un espace non chauffé ou de l’air extérieur 5,20 29,5 5,20 19,5
Dalle sur sol (au plus 600 mm au-dessous du niveau du sol contigu) 1,32 7,5 1,32 7,5
Notes : a Un mur de fondation dont plus de 50 % de la surface est exposée à l’air extérieur de même que la partie d’un mur de fondation qui est à ossature de bois doivent
avoir une résistance thermique totale égale à celle exigée pour un mur au-dessus du niveau du sol.
b Une carte des degrés-jours sous 18 °C et une liste des municipalités du Québec est disponible à l’annexe 11.
Source : Adapté de Gazette ofcielle du Québec, « Décret 858-2012, 1er août 2012 », 144e année, no 33, 15 août 2012, p. 4183.
DCC 07 21 00 Isolation thermique
254 7.33 RÉSISTANCE THERMIQUE DES MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION
Presque tous les matériaux d’un bâtiment résistent dans une certaine mesure au
ux thermique. Mais pour obtenir la valeur de Rt désirée, il faut habituellement
ajouter un isolant thermique aux murs, aux planchers et à la toiture. On trouvera
ci-dessous un aperçu des principaux matériaux utilisés pour isoler les composants
et les ensembles d’un bâtiment. Il est à noter que tous les bons matériaux d’isola-
tion comportent de l’air captif sous une forme ou une autre.
l Le matelas isolant est un isolant thermique breux et souple, fait de laine minérale ou de laine
de verre, fabriqué en épaisseurs et longueurs variables et en largeurs de 16” et 24” (405 et 610)
en vue de son installation entre des poteaux, des solives et des chevrons d’une ossature de bois
légère ; il est parfois plaqué d’un pare-vapeur constitué de papier kraft, d’une feuille métallique
ou d’une feuille de plastique. Il contribue aussi à l’insonorisation de certains bâtiments.
l L’isolant de mousse expansée sur place est une mousse de plastique, telle que le polyuréthane,
qui est vaporisée ou injectée dans un creux où elle adhère aux surfaces environnantes.
l L’isolant en vrac consiste en bres de laine minérale, en vermiculite ou perlite granulée
ou en bres cellulosiques traitées qui sont versées à la main ou soufées par un injecteur
dans un creux ou sur une membrane d’appui.
Lames d’air
Plafonds (ux thermique ascendant) 13 mm 0,85 (0,15)
90 mm 0,91 (0,16)
Planchers (ux thermique descendant) 13 mm 0,91 (0,16)
40 mm 1,14 (0,20)
Murs (ux thermique horizontal) 13 mm 0,91 (0,16)
20 mm 1,02 (0,18)
Valeur de R (RSI)
Forme Matériau par pouce (mm) Utilisation
d’épaisseur
Matelas ou Fibre de verre 3,3 (0,023) On les installe entre les poteaux, les solives, les chevrons ou les fourrures ; ces
nattes Laine de roche 3,3 (0,023) matériaux sont considérés comme incombustibles, sauf dans le parement de papier.
Panneau rigide Verre cellulaire 2,5 (0,017) Les panneaux se posent sur un support de couverture, sur une ossature murale
Polystyrène moulé 3,6 (0,025) comme revêtement, dans un mur creux ou sous un matériau de nition intérieure ;
Polystyrène extrudé 5 (0,034) les plastiques sont combustibles et dégagent des fumées toxiques lorsqu’ils
Polyuréthane expansé 6,2 (0,043) brûlent ; le polystyrène extrudé peut être placé en contact avec la terre, mais
Polyisocyanurate 7,2 (0,05) toutes les surfaces visibles doivent être protégées de la lumière solaire.
Perlite expansée 2,6 (0,018)
Mousse expansée Polyuréthane 6,2 (0,043) On s’en sert pour isoler des espaces de forme irrégulière.
sur place
Isolant en vrac Cellulose 3,7 (0,025) On s’en sert pour isoler des planchers de comble et des cavités murales ; la cellulose
Perlite 2,7 (0,019) se combine avec des adhésifs à des ns de vaporisation et doit être traitée et
Vermiculite 2,1 (0,014) homologuée ULC en ce qui concerne la résistance au feu.
Coulée Béton isolant 1,12 (0,007) On l’utilise surtout comme couche isolante sous la membrane d’étanchéité de
toiture ; son coefcient d’isolation dépend de sa densité.
l Bardage de bois
l Papier de construction sur
revêtement intermédiaire de
contreplaqué
l Matelas isolant de bre de
verre de 5 1/2” (140)
l Pare-vapeur
l Plaque de plâtre de 1/2” (13) l Vitrage simple
l Rt = 20,7 (RtSI = 3,64) l R = 0,88 (RSI = 0,15)
l U = 0,05 (USI = 0,27) l U = 1,13 (USI = 6,42)
Planchers Toits
l Revêtement de l Chape de béton isolant l Incliner la chape du toit pour l Membrane d’étanchéité
nition de plancher léger le drainage ; au moins 1/4” sur un isolant rigide ; au
sur un isolant par pied (1:50) sujet des emplacements,
rigide voir la page 227.
Béton
Acier
l Le support de couverture
en madriers de bois
l Poser un pare-vapeur demeure visible pour
du côté de l’espace l Lambourdes de bois traité faire ofce de plafond.
chauffé dans les l Les attaches de la toi-
planchers situés au- ture doivent être assez
dessus des espaces longues pour traverser
non chauffés. l’isolant et s’enfoncer
l Les épaisseurs d’isolation et d’espace d’air dans le support de
doivent être conformes au Code de construc- couverture.
tion selon la localisation du bâtiment.
258 7.36 ISOLATION THERMIQUE DES MURS
l Un chemisage de mousse
de polystyrène peut être Pare-vapeur sur le côté
l L’isolant de mousse rigide l
inséré dans le noyau chaud ou chauffé du mur
peut être xé à la paroi
d’éléments de maçonne-
intérieure des murs creux.
rie en béton.
l Puisque les isolants de
mousse rigide sont com- l Matelas isolant ou isolant l Les espaces entre
bustibles, la nition de mur rigide dans l’espace entre l’ossature et le dormant
choisie doit résister au feu, les fourrures de fenêtre ou le bâti
comme les plaques de plâtre l Puisque les isolants de porte doivent être
murales. de mousse rigide sont remplis d’isolant.
combustibles, la nition
de mur choisie de même
que la plaque de plâtre
doivent résister au feu.
l Pare-vapeur
l L’isolant de mousse rigide l L’isolant nécessite une
peut être xé à la paroi nition murale protectrice,
intérieure des murs creux. telle que le stuc acrylique ;
au sujet des systèmes l Les panneaux d’iso-
l Espace d’air d’au moins 2” d’isolation thermique et de lant de mousse rigide
(50) nition extérieure, voir la peuvent servir de revê-
page 252. tement intermédiaire
mural non structural.
l Un isolant de mousse
résistant à l’humidité,
tel que le polystyrène
extrudé, peut être
installé jusqu’au seuil
du gel pour isoler un
espace au sous-sol.
l Isolant de mousse rigide
sur le périmètre des l Protéger les surfaces
dalles de sol en béton ; visibles avec du stuc,
généralement de 2” × 24” du crépi ou un matériau
(50 × 610) semblable.
7.37 PROTECTION CONTRE L’HUMIDITÉ 259
L’humidité est généralement présente dans l’air sous Mur sans isolant thermique
forme de vapeur d’eau. L’eau s’évaporant du corps
des occupants et de l’équipement présents dans un
bâtiment fait augmenter l’humidité de l’air qui s’y l 70 °F (21 °C) l Espace d’air chaud
trouve. Cette vapeur d’eau passe à l’état liquide ou l Humidité relative de
se condense lorsque l’air qui la contient en devient 30 % à l’intérieur
saturé et atteint son point de rosée. L’air chaud peut
contenir plus de vapeur d’eau et a un point de rosée l Point de rosée
plus élevé que l’air plus froid.
l Température
Puisqu’elle est à l’état gazeux, la vapeur d’eau se extérieure de 0 °F
déplace toujours d’une zone de haute pression vers (–18 °C)
une zone de pression moindre. Ainsi, elle se diffuse
de l’intérieur d’un bâtiment, où l’humidité est plus
élevée, vers l’extérieur, où l’humidité est moindre. Le
sens de la diffusion s’inverse lorsque l’air extérieur est
chaud et humide et que l’air intérieur est plus froid.
La plupart des matériaux de construction résistent
peu à un tel déplacement de la vapeur d’eau. Lorsque
la vapeur d’eau touche une surface plus froide dont la Mur avec isolant thermique
température est égale ou inférieure au point de rosée
de l’air, elle se condense. l 70 °F (21 °C)
l Humidité relative de
La condensation diminue l’efcacité des isolants ther-
30 % à l’intérieur
miques, est absorbée par les matériaux de construction
et abîme les nitions. Il faut donc : l Point de rosée
– empêcher, au moyen de pare-vapeur, la vapeur
d’eau intérieure de s’inltrer à l’intérieur des parois l Température
formant l’enveloppe du bâtiment ; extérieure de
– permettre, par ventilation, à la vapeur d’eau inté- 0 °F (–18 °C)
rieure de s’échapper avant qu’elle ne se condense ;
– maîtriser la condensation de la vapeur d’eau à la
surface des fenêtres en élevant la température de l Un mur doit être
cette surface grâce à un ux d’air plus chaud ou en muni d’un pare-
utilisant un double ou un triple vitrage. vapeur pour empê-
cher la vapeur d’eau
de se condenser
dans la couche
Perméabilité de quelques matériaux de construction
d’isolant. L’impor-
Perméance, tance d’un pare-
Matériau vapeur augmente
en permsa (ng/[Pa·s·m2])
avec le degré d’iso-
Brique, 4” (100) 0,8 (46) lation thermique.
Béton, 1” (25) 3,2 (184)
Bloc de béton, 8” (205) 2,4 (138) L’ajout d’espaces d’air dans l’enveloppe du bâtiment a
Plaque de plâtre, 3/8” (10) 50 (2860) plusieurs avantages :
Plâtre, 3/4” (19) 15 (862,5)
Contreplaqué, 1/4” (6), adhésif pour extérieur 0,7 (40,25) – favoriser l’écoulement de la condensation ;
Étanchéité multicouche 0 (0) – réduire la transmission de l’humidité par capillarité entre
Feuille d’aluminium, 0,001” (0,03) 0 (0) les matériaux ;
Polyéthylène, 0,004” (0,1) 0,08 (4,6) – augmenter la résistance thermique ;
Polyéthylène, 0,006” (0,15) 0,06 (3,4) – équilibrer les pressions d’air qui favorisent la pénétration
Feuille duplex, asphalte et pellicule d’aluminium 0,002 (0,115) de l’humidité et de la vapeur d’eau dans l’enveloppe.
Papier saturé d’asphalte et enduit 0,2 (11,5)
Papier kraft, endos en pellicule d’aluminium 0,5 (28,75)
Matelas isolant à endos en papier 0,4 (23)
Verre cellulaire 0 (0)
Polystyrène moulé 2 (115)
Polystyrène extrudé, 1 1/2” (38) 0 (0)
Peinture extérieure, deux couches 0,9 (51,75)
DCC 07 26 00 Pare-vapeur
7.39 VENTILATION 261
a Un degré Fahrenheit est égal à environ 0,6 degré Celsius. Pour calculer une température en degrés Celsius,
il faut tout d’abord soustraire 32 de la température exprimée en degrés Fahrenheit, puis multiplier le résultat
par 5/9.
7.40 JOINTS DE RUPTURE 263
Mouvement d’un joint Pour bien empêcher l’eau et l’air de passer, un mas-
tic à joint doit être durable, résistant, adhérent et
cohésif. On classe les mastics selon l’ampleur de
l’allongement et de la compression qu’ils sup-
portent sans se rompre.
59” (1500)
59” (1500)
23 5/8”
(600)
Exigences de la norme CSA
en matière d’accessibilité
l
moins 31 7/8” (810) La hauteur du mécanisme d’ouverture
47 1/4” (1200)
l
pour toutes les est d’au moins 31 1/2” (800) et d’au
embrasures de porte plus 47 1/4” (1200) au-dessus du
plancher.
l À noter, bien que la norme ne l’énonce
pas, qu’il est souhaitable que la surface
des 9 7/8” (250) du bas de la porte
11 13/16” (300) soit uniformément lisse pour faciliter
47 1/4” (1200) l’ouverture de la porte par le repose-
53 1/8” (1350) pied d’un fauteuil roulant.
268 8.3 OUVERTURE DES PORTES
Porte battante
l Cette porte tourne généralement sur des charnières autour
d’un montant vertical quand on la pousse ou qu’on la tire,
mais elle peut aussi pivoter autour de pivots xés au linteau
et au seuil.
l Elle nécessite un espace libre autour de l’embrasure pour le
débattement ; un butoir est requis.
l Elle offre le fonctionnement le plus pratique pour l’entrée et
les passages répétés.
l Ce type de porte est le plus efcace en ce qui concerne l’iso-
lation thermique et acoustique et la résistance aux intempé-
ries ; elle peut avoir un degré pare-ammes.
l Usage intérieur
Porte pliante
l Les vantaux battants à charnières se replient complètement
l’un contre l’autre à l’ouverture.
l Les portes accordéon à axes horizontaux se divisent en deux
parties, requièrent peu d’espace dégagé et s’utilisent surtout
comme écrans visuels pour les placards et les espaces de
rangement.
l Les portes accordéon comportent plusieurs battants et
servent surtout à diviser des espaces intérieurs. Elles sont
suspendues à une coulisse aérienne et s’ouvrent en se pliant
comme un accordéon.
l Au sujet des portes tournantes, voir la page 280.
l Usage intérieur
8.4 PORTES MÉTALLIQUES À ÂME CREUSE 269
Modèles de portes
Porte plane Porte vitrée Porte à Porte à jour Porte Porte à oculus
oculus étroit persienne et à lames
Structure à panneau
l Hauteur nominale = embrasure du cadre ;
de traverse
6’8”, 7’, 7’2”, 7’10”, 8’ (2030, 2135, 2185,
l Montants à charnières et
2390, 2440)
à serrures assemblés au
large panneau central
l Prolé en U renversé au
sommet et au pied
l 1/8” (3) sur les deux côtés
l Largeur nette
l Vérier les dimensions sur le côté des l Les onglets et les joints ne sont
charnières si le débattement de la pas visibles, car ils sont tous
porte prévue dépasse 90°. soudés et polis à la meule.
l Au moins 4” (100) près du bouton ou
de la poignée de porte
Ancrages de cadre
l Au moins trois ancrages exigés par montant
Ancrage pour Ancrage en T lâche Ancrage pour Ancrage à console Ancrage pour Cornière de xa-
poteau de bois pour maçonnerie maçonnerie homo- d’espacement pour poteau d’acier tion réglable au
logué ULC les murs existants léger laminé plancher
l Afeurement l Afeurement
l Enveloppement
l Ancrages de l Ancrages pour l Ancrages pour
maçonnerie poteau de bois poteau d’acier
l La nition du
l 5 3/4” mur se prolonge
(145) dans l’ouverture
de gorge.
l Enveloppement l Enveloppement
l Aboutement
l Mastic d’étanchéité
l Le cadre peut
être entièrement
l 6 3/4” rempli de mortier
(170) ou de plâtre pour
en rigidier la
structure et en
l Enveloppement accroître la résis
ou aboutement l Mastic d’étan tance au feu.
chéité l Le pied du mon
l Pour un mur à tant peut être
parement de attaché avec
maçonnerie une cornière de
xation réglable
au plancher ou
xé à la chape
l 8 3/4”
du plancher en
(220)
béton.
Modèles de portes
Porte plane Portes planes avec vitre Porte plane avec évent à lames
l
– panneau d’aggloméré néraux est le plus léger, mais il
âme à composants minéraux.
retient peu les vis et est difcile
6’, 6’6”, 6’8”, 7’
Modèles de portes
l Seuil ; voir la
l Le seuil de métal l Mastic d’étanchéité page 285.
l Le seuil peut ou de bois couvre l Hauteur d’au plus
l Seuil de brique ou
être intégré ou le joint entre le 1/2” (13), d’après
de béton
appliqué. cadre et le plancher une exigence du
de nition. l Solin Code du bâtiment
l Seuil en bois en matière
dur, incliné pour d’accessibilité
le drainage l Seuil d’aluminium
l Solin
Considérations générales
l La plupart des fabricants offrent des portes présuspendues
dans un cadre ainsi que des portes prénies et équipées
de toute la quincaillerie et du chambranle nécessaires.
l L’espace pour cale de 1/2” (13) permet de mettre le cadre
d’aplomb.
l Cadre dormant feuilluré ; le cadre l Le chambranle nit le joint entre le cadre et son embra-
intérieur peut être muni d’une feuil- sure brute ; il faut parfois étancher les joints extérieurs
lure rapportée. avec du mastic.
l Les embrasures chambranlées peuvent l Habituellement, le linteau et le jambage se ressemblent,
ne pas avoir de porte et donc être si bien que le prolé du chambranle peut faire le tour de
dotées de montants sans feuillure. l’embrasure.
8.9 PORTES VITRÉES COULISSANTES 275
Dimensions courantes
5’, 6’, 8’, 10’ 9’, 12’, 15’, 18’ 12’, 16’, 20’
Aluminium
(1525, 1830, 2440, 3050) (2745, 3660, 4570, 5485) (3660, 4875, 6095)
l Les dimensions données correspondent aux tailles courantes nominales en unités impériales ; consulter le fabricant au sujet des tailles courantes, des
embrasures brutes ou de maçonnerie requises, du choix de vitrage et de l’installation.
l Ajouter 1” (25) à la largeur nominale d’une embrasure brute dans un mur à ossature de bois et 3” (75) à celle d’une ouverture dans un mur de maçonnerie.
±1/2” (13)
couche de peinture de fond ou l Contre-porte à
parés d’aluminium ou de vinyle. moustiquaire
Les cadres métalliques reçoivent
l Hauteur de la porte
d’un coupe-bise. La contre-porte exigent que le vitrage
Embrasure brute
Embrasure brute
Montant d’appui
à moustiquaire et les panneaux de porte soit fait
de fonctionnement peuvent l Solin
d’un verre de sécurité
être situés à l’intérieur ou à l Un montant étroit trempé ; pour conserver
l’extérieur. non portant est l’énergie, les portes
aussi offert. sont vitrées avec du
verre isolant.
Seuil
Seuil
l Plancher de
nition
l Sous-plancher
l Dessus de la dalle
de béton
l Porte à deux panneaux 3’, 4’, 6’, 8’ l Porte à quatre panneaux l Largeur de l’embrasure =
1’6”, 2’, 2’6”, 3’ largeur de la porte
(915, 1220, 1830, 2440)
(455, 610, 760, 915)
7’6” (2285) l Porte à six panneaux
Linteau Linteau
l Varie selon l Mur de nition l Linteau de charpente
le type de du mur
chambranle
l Chambranle de forme variable l Coulisse de support au
haut de la porte
l La planche côtière dissimule la coulisse
sous le linteau. l Chambranle de forme
variable
Hauteur de
la porte
Embrasure brute
quincaillerie de montant
Jambage
Jambage
l Le
mode de cons- l Embrasure chambranlée
1” (25) avec un pivot inférieur.
portes à cadre de
jeu sans pivot inférieur et
l Pivot inférieur
les mêmes pour les
portes à âme creuse
et les cadres métal-
l Plancher de nition liques creux. Consul- l Guidages au plancher
ter le fabricant de
l Sous-plancher l Laisser un espace pour
quincaillerie de
le revêtement de sol de
portes au sujet de
nition.
l
Plancher l’installation.
Plancher
Porte à panneaux de bois Porte plane de bois Porte nervurée d’acier Persiennes d’acier
ou d’aluminium ou d’acier ou de bre de verre ou d’aluminium
l Les portes basculantes ont une hauteur maximale de 20’ (6095) l Les portes à enroulement ont une
et une largeur maximale de 30’ (9145). hauteur maximale de 24’ (7315) et
une largeur maximale de 32’ (9755).
Portes basculantes
Les portes basculantes sont l Positions des coulisses dans les cas
constituées d’un ou de plusieurs de levage vertical, de levage haut et
panneaux de bois, d’acier, de coulisses inclinées parallèles à un
plafond en pente
d’aluminium ou de bre de verre
et s’ouvrent par battement ou
enroulement au-dessus de l’em- l Linteau au
brasure. Elles sont actionnées à besoin
la main, par un palan à chaîne l Moteur
ou par un moteur électrique. l Hauteur libre normale : 16” (405)
l Hauteur libre basse : au moins
Cadre de porte de garage l Coulisses de 2” ou 3”
7” (180)
(50 ou 75), selon les
l La présence d’un palan à chaîne
dimensions de la porte
ou d’un moteur peut exiger une
l Hauteur
hauteur, une largeur et une pro-
de la porte
fondeur libres plus prononcées.
l Largeur libre de 4” ou 6”
(100 ou 150)
l Prévoir de 8” à 10” (205 à 255)
pour les appuis de poteau.
Cadres et meneaux
l Largeur de parement
courante : 2” (50) l Mastic d’étanchéité
l Profondeur courante :
4” (100) l Les conditions au linteau et au jam
bage sont semblables.
l Voir les pages 292 et 293 au sujet des
Intérieur Extérieur vitrages.
l Le vitrage est encadré de façon à
être excentré ou centré dans l’épaisseur du cadre.
l Consulter le fabricant au sujet des prolés, des
dimensions et des nitions du cadre, du choix de l Barrière thermique pour les vitrages
vitrage et de l’installation. thermiques
l Consulter le Code du bâtiment au sujet des l Les éléments de charpente horizontaux
exigences relatives au vitrage de sécurité. doivent être dotés de chantepleures.
Extérieur Intérieur
Les murs tout en verre sont dotés de montants en verre
et de mastic de silicone pour supporter le vitrage.
L’épaisseur des montants en verre est fonction de la
largeur et de la hauteur des panneaux de verre et des
surcharges de vent sur le plan du mur. Consulter le
verrier au sujet des dimensions et de l’installation.
l Verre trempé de 1/2” (13)
l La profondeur du montant en verre varie
l Consulter le fabricant selon la largeur et la hauteur du vitrage.
du vitrage et le Code
du bâtiment au sujet
de l’épaisseur de verre
exigée.
l Dans le système de vitrage à joints à francs bords, l Le système de montants en verre est un vitrage dans
les carreaux ou les éléments de verre s’appuient de lequel des feuilles de verre trempé sont suspendues à
façon classique sur le linteau et le seuil, et leurs des crampons spéciaux, stabilisées par des raidis
rives verticales sont jointes avec du mastic de seurs perpendiculaires de verre trempé et jointes par
silicone, sans montants. du mastic de silicone et des plaques métalliques aux
angles et aux rives.
280 8.14 PORTES TOURNANTES (PORTES À TAMBOUR)
Enveloppe anquée de portes à charnières Enveloppe dans le plan Enveloppe en saillie à partir
d’un mur de jours latéraux
Groupe d’enveloppes avec jours latéraux intercalés Jours latéraux centrés Enveloppe en retrait dans un
sur l’enveloppe enfoncement mural
11 3/4” (300)
éléments suivants :
– système de serrure comportant une serrure, des
Au plus
loquets et des verrous, un canon et des disposi-
tifs d’arrêt ou de verrouillage, et un bouton ou
l
béquille de commande ;
– charnières ; l Ligne d’axe de gâche pour une
– ferme-porte ; serrure à pêne dormant
Égal
– quincaillerie antipanique ;
l
– barres et plaques à pousser et à tirer ;
l Ligne d’axe pour un loquet à
– plaques de protection ; pousser et à tirer et une plaque
– arrêts de porte, teneurs et butoirs ; à pousser
– seuils ;
– coupe-bise ;
– coulisses et guidages.
Égal
l Ligne d’axe de barre à tirer ou à
40 5/16” (1025)
l
Les critères de sélection d’une quincaillerie sont les pousser
42” (1065)
45” (1145)
60” (1525)
suivants : l Ligne d’axe de gâche pour un
ensemble de serrure
– fonction et facilité d’utilisation ;
Ces emplacements doivent
– installation en retrait ou en appliqué ;
répondre aux besoins des utili-
– matériau, nition, texture et couleur ;
sateurs dans des lieux précis.
– durabilité, compte tenu de la fréquence d’uti-
lisation prévue et de l’exposition possible aux
Au plus 13”
l
hension, ni rotation du poignet, ni pression du pouce.
l La quincaillerie doit être montée conformément aux plages
l
La serrure comprend en fait toutes les pièces l Dégagement de 3/8” (10) pour les charnières
d’un système de serrure, soit les boutons, l Montant d’au moins 3” (75) pour les béquilles
les palastres et le mécanisme de serrure. l Montant d’au moins 4” (100) pour les boutons
Nous décrivons ci-dessous les principaux
types de serrures : serrure mortaisée, serrures
élémentaire et intégrale et serrure à barillet.
Consulter le fabricant au sujet du fonction-
nement, de l’installation, de la conception
des nis, des dimensions et de la nition
des serrures.
l La serrure mortaisée est logée dans une l La serrure élémentaire est logée dans une l La serrure à barillet est logée dans deux
encoche mortaisée dans le chant de la encoche rectangulaire ayant été taillée dans trous percés à angle droit l’un par rapport à
porte, de manière que le mécanisme de le chant de la porte. l’autre, l’un à travers le montant de serrure
serrure soit couvert des deux côtés. l La serrure intégrale se place dans une mor- de la porte et l’autre dans le chant de la
l La serrure est dissimulée, à l’exception taise ayant été taillée dans le chant de la porte.
de la têtière sur le chant de la porte, des porte. l La serrure à barillet est relativement bon
boutons ou béquilles, du barillet et du l Les serrures élémentaire et intégrale com- marché et facile à poser.
dispositif de commande. binent le caractère sécuritaire d’une serrure l Recul : 2 3/8” (60) pour un ensemble de
l Recul : 2 1/2” (64) pour une porte de mortaisée et le faible coût d’une serrure à serrure standard ; 2 3/4” (70) pour un
1 3/8” (35) ; 2 3/4” (70) pour une porte barillet. ensemble de serrure à utilisation intensive
de 1 3/4” (44) l Recul : 2 3/4” (70) pour une serrure élémen-
taire ; 2 1/4” (57) pour une serrure intégrale
Poignées à tirer et plaques à pousser
Ferme-porte
l Le mécanisme du ferme-porte Un ferme-porte est un dispositif hydraulique
peut être : ou pneumatique qui ferme automatiquement
– xé à plat à la traverse haute une porte, rapidement et en douceur. Il atté-
du dormant ou au poteau nue le choc qu’une porte grande et lourde
d’huisserie ; ou fréquemment utilisée transmettrait, en se
– dissimulé dans la traverse
fermant, à son cadre, à sa quincaillerie et au
haute de la porte ou du dor-
mant ;
mur environnant.
– monté sur le côté à pousser ou l Les codes du bâtiment imposent l’utilisation de
à tirer. portes à loquetage et à fermeture automatiques,
l Un dispositif de freinage sert à à quincaillerie homologuée ULC, pour protéger
ralentir l’ouverture de la porte. les embrasures dans les murs coupe-feu et les
l Un coordinateur assure que le cloisons séparant des usages différents ; voir la
battant inactif se fermera avant page 45.
le battant actif d’une même
porte.
Seuils
Le seuil couvre le joint entre deux matériaux l Bois dur pour usure
de revêtement de sol à l’embrasure de la porte maximale
et offre une protection contre les intempéries l La largeur et la hauteur
à l’appui extérieur. varient.
l Habituellement, le seuil est muni d’un dessous
en retrait qui épouse bien le revêtement de sol
ou la lisse.
l Lorsque le seuil est installé contre la lisse exté- l Aluminium, bronze ou
rieure, un joint en assure l’étanchéité. laiton massif
l Un seuil métallique peut être moulé ou recouvert
l 2 1/4” à 6” (57 à 150) l 3/16”, 1/4”, 1/2” (5, 6, 13)
d’un matériau abrasif pour présenter une surface
antidérapante.
Fenêtre à battants l Une fenêtre à battants est munie de vantaux à charnières latérales
(à l’anglaise) et qui s’ouvrent habituellement vers l’extérieur (à l’anglaise).
l En position ouverte, le vantail oriente la ventilation.
l Ventilation maximale l L’extrémité intérieure du vantail peut glisser le long d’une
coulisse sur l’appui ou le jambage lorsque le vantail s’ouvre
vers l’extérieur.
l Une paire de vantaux peut se fermer sur un meneau vertical
ou être assortie d’un couvre-joint pour qu’un vantail se ferme
sur l’autre.
Fenêtre à auvent et l Une fenêtre à auvent a des vantaux qui s’ouvrent vers l’extérieur
sur des charnières xées au sommet de leur encadrement.
fenêtre à soufet
l Une fenêtre à soufet a des vantaux qui s’ouvrent vers l’intérieur
l Ventilation maximale sur des charnières xées au bas de leur encadrement.
l En position ouverte, le vantail oriente la ventilation.
l Les vantaux peuvent être superposés et se fermer l’un sur
l’autre ou sur les montants qui se rencontrent.
Fenêtre jalousie l Une fenêtre jalousie est dotée de lames mobiles horizontales
de verre ou de bois qui pivotent simultanément dans un
l Ventilation maximale
encadrement commun.
l Les fenêtres jalousie sont surtout utilisées sous les climats
doux pour régler la ventilation et obstruer la vue à partir de
l’extérieur.
l Chevauchement courant :
1/2” à 5/8” (13 à 16)
290 8.23 FENÊTRES EN BOIS
l Dimension de la fenêtre
joint et mastic
l Consulter le d’étanchéité
l Remplir l’espace de calage
fabricant au
l Embrasure brute
d’isolant thermique.
sujet de ces
dimensions.
l Un sous-appui sup-
plémentaire ou un
prolongement d’appui
peut être requis pour
l Rebord de fenêtre l Espace de calage de
faire saillir la surface
1/4” à 1/2” (6 à 13)
l Moulure d’allège ; murale extérieure et
voir la page 359. former un larmier.
Appui Appui
À noter que, dans cette page, l’isolation thermique requise n’est pas représentée.
292 8.24 VITRAGE
Vitrage de parement
l Le mastic de face est le mastic Les petits carreaux de verre peuvent être
ou le composé élastique pour placés dans un bâti dormant feuilluré,
vitrage qu’on pose sur l’extérieur maintenus en place par des pointes de
d’un carreau de verre. vitrier et rendus étanches par un couvre
l Un lit de mastic ou de com joint biseauté de mastic ou de composé
posé élastique pour vitrage l Les pointes métalliques de élastique pour vitrage.
est posé dans la feuillure vitrier tiennent en place un
carreau de verre dans un châssis l Le mastic est un composé de blanc
d’un châssis de fenêtre pour
de bois pendant le durcissement d’Espagne et d’huile de lin, de consistance
asseoir le carreau de verre
du mastic de face. pâteuse à l’état frais, qui sert à xer les
sur un fond uniforme.
vitres ou à camouer les défauts de menui
serie.
l Le composé élastique pour vitrage est
un composé adhérent qui sert de mastic
et dont la composition est telle qu’il ne
l Le couvrejoint ou mastic d’étan devient pas friable avec le temps.
l La bande pour vitrage est chéité est un liquide adhérent fait
un ruban de caoutchouc de caoutchouc synthétique qu’on Les jours de plus de 6 pi2 (0,56 m2)
synthétique, tel le butyle injecte dans le joint entre un car requièrent un vitrage humide ou sec.
ou le polyisobutylène, qui reau ou un élément de verre et le
est préfaçonné et adhé bâti dormant de la fenêtre ; il durcit
rent et qui sert à former et forme un joint imperméable. Vitrage humide
un joint imperméable l La parclose est la moulure de Le vitrage humide désigne la pose de
entre le verre et le bâti bois ou le prolé métallique xé verre dans un bâti dormant à l’aide d’un
dormant. contre la rive d’un carreau ou ruban pour vitrage ou d’un mastic d’étan
d’un élément de verre pour le
chéité liquide.
maintenir en place.
l Le couvrejoint de base est un
l Bloc d’ajustement liquide adhérent fait de caout
chouc synthétique qu’on injecte
entre un carreau ou un élément
l Chantepleure de verre et la parclose ; il durcit
et forme un joint étanche à l’air.
Vitrage sec
Le vitrage sec désigne la pose de carreaux
l Les garnitures d’étan de verre dans un bâti dormant à l’aide
chéité de compression l Au moins 1/4” (6) d’une garniture d’étanchéité de compres
sont des bandes de l Surface lisse sion plutôt que d’un ruban pour vitrage ou
caoutchouc synthétique requise d’un mastic d’étanchéité liquide.
ou de plastique préfa
çonnées et comprimées
entre un carreau ou un
Garnitures d’étanchéité portantes
élément de verre et le bâti Les garnitures d’étanchéité portantes sont
lRéglet de
dormant, qui forment un préfaçonnées avec du caoutchouc synthé
plastique dans
joint imperméable et un tique ou un autre élastomère pour xer
le béton
coussinet pour le verre. des carreaux ou des éléments de verre
l Joint de type réglet
l Chantepleure dans un bâti dormant ou une embrasure de
fenêtre. Elles sont maintenues en compres
sion par une bande bloquante munie d’une
clé retenue dans une rainure du joint. Elles
l Garniture d’étanchéité exigent des surfaces de contact lisses et
structurale avec bande un bâti ou une embrasure dont les tolé
bloquante rances dimensionnelles sont précises et
dont l’alignement est parfaitement plan.
Le verre doit s’appuyer par au moins deux
l Au moins 1/8” (3)
côtés sur le bâti ou un joint supporté.
l Chantepleures
l Dégagement de rive d’au plus 1/8” (3) sur
l Le verre isolant nécessite tous les côtés
des cannelures pour joint
concentriques d’égale
largeur. l Joint supporté par un meneau
pour des embrasures multiples
ou divisées
DCC 08 81 00 Vitrage en verre
8.24 VITRAGE 293
l Ancrages
l Vitrage
Assemblage parement l Panneau de tympan
de poteaux–tympan
Il consiste en un assemblage de verre
transparent et de panneaux de tympan qui l Les poutres de tympan enjambent
s’appuient sur des poutres de tympan entre l’espace entre les poteaux et
supportent la rive extérieure du
des poteaux extérieurs parés de prolés.
plancher ou du toit.
l Au sujet des conditions et des exigences
générales de la construction de murs-rideaux,
voir les pages 238 à 239.
l Verre isolant
l Le verre peut être installé de l’exté
rieur à l’aide de barres de pression ou
de joints d’étanchéité structuraux ;
voir les pages 293 et 295.
l Le meneau horizontal
doit supporter le poids du
vitrage.
l Aucun poids ne doit être
transféré à l’élément de
verre du dessous.
Vitrage en afeurement
l Meneau portant
On obtient un vitrage en afeurement
l Élément de verre isolant
lorsque les éléments de l’ossature métal-
lique sont posés entièrement derrière les
carreaux ou les éléments de verre et for- l Le mastic de silicone por-
ment ainsi une surface extérieure plane. tant doit être compatible
Un mastic de silicone porteur xe les avec les éléments de verre
éléments de verre à la charpente ; grâce et la charpente métallique.
à ce mastic, les surcharges dues au vent
et autres sont transférées du verre à la l Joint espaceur
charpente métallique du mur-rideau, sans
aucune attache mécanique. Le modèle l Joint de silicone portant,
retenu doit faciliter l’entretien et le rem- étanche aux intempéries
placement des éléments ou des carreaux
l Tige de support en mousse
de verre cassés. Le vitrage effectué en
polyéthylène
usine est préférable, car le contrôle de
la qualité y est plus rigoureux. Consulter
le fabricant pour tout renseignement à
ce sujet.
298 8.26 MURS-RIDEAUX VITRÉS
l Mastic de silicone Le verre prolé en forme de U peut être utilisé à l’intérieur ou à l’extérieur.
l Intercalaire de chlorure de Pour un usage extérieur, on peut assembler les sections de verre de manière
polyvinyle (PVC) à former des murs-rideaux à vitrage double et des vitrines, ou des écrans
pare-pluie à vitrage simple et des murs Trombe.
l Intercalaire de chlorure de
l Sections de verre prolé en U qui s’emboîtent
polyvinyle (PVC)
l Mastic de silicone
l Chantepleure
l Bris thermiques
l Sections de verre prolé en U placées bout à bout
l Sous-appui
l Solin au besoin
l Des sections de verre prolé en U peuvent servir à
construire des murs-rideaux courbes et en coin.
l Solin de toit
l Une tabatière posée à un angle inférieur à 45º doit
être assortie d’une costière d’au moins 4” (100) de
haut qui l’élève audessus de la surface du toit. Cette
costière peut être rapportée au lanterneau ou en faire
partie intégrante.
l Le lanterneau exige une embrasure à bâti dans le toit ;
l’ossature du toit et le lanterneau doivent être conçus
DCC 08 61 00 Fenêtres de toit pour supporter les charges de toit prévues.
DCC 08 62 00 Lanterneaux préfabriqués
DCC 08 44 33 Assemblages à vitrage incliné
8.28 VUES DÉTAILLÉES DE LANTERNEAUX 301
Types de costières
l 4” à 9” (100 à 230), l Au moins 4” (100) l Au moins 4” (100)
généralement l Au moins 3” (75) si un
l Contre-bâti d’aluminium tasseau biseauté est l Lisse traitée de 2”
utilisé (38) d’épaisseur
l Costière extérieure d’aluminium
nominale
l Isolant de mousse rigide l Costière de bois traité l Tasseau biseauté
l Finition intérieure
l Bride de toit de 4” (100)
Costière type
l Coupe-bise en
butyle
l Joint d’étanchéité
de néoprène
Faîte à l’appentis l Joint d’étanchéité
de vinyle
l Couronnement
de blocage en
aluminium
l Attaches d’acier
l Solin inoxydable
l Double vitrage
l Serre-joint de costière
Mur d’extrémité l Solin l Joints de néoprène
et chevron type
l Bloc d’ajustement
l Parements encliquetables l Panne
l Serre-joints l Gouttière d’eau de
l Joints d’étan- condensation
chéité de néoprène l Chantepleures
l Traverse de costière
l Boulon d’ancrage
l Costière ou mur d’appui
l Vitrage isolant en
verre trempé
l Bloc d’ajustement de
néoprène l Le couronnement de bois
est xé par des vis d’acier
inoxydable ou de bronze.
l Ruban de thermoscellage à
endos de feuille métallique
et à support de butyle
l Solin métallique
l Chevron
l Ruban de thermoscellage à endos de
l Ruban de vitrage à cellules fermées
feuille métallique et à support de butyle
Mains courantes
l Une main courante est exigée sur chaque côté d’un escalier. Le
Code du bâtiment prévoit des exceptions pour les escaliers d’un
logement individuel, les escaliers de largeur inférieure à 43 3/8”
(1100) et les escaliers comportant moins de quatre contre-
marches.
l Hauteur de 34” à 38” (865 à 965) au-dessus de l’arête avant du
Garde-corps dessus des marches ou du nez de marche
l Des garde-corps sont requis pour assurer
la protection des personnes le long du vide latéral et des
l Les mains courantes doivent être continues et non interrompues
côtés vitrés des escaliers, des rampes, des porches, des trémies
par un poteau de départ ou un autre obstacle.
de plancher et des ouvertures de toit non encloisonnées.
l Au moins une des mains courantes doit se prolonger d’au moins
l Les garde-corps des escaliers d’issue doivent avoir une hauteur d’au
11 3/4” (300) au-delà de la contremarche supérieure et d’au
moins 36 1/4” (920) mesurée à la verticale depuis le nez de marche
moins 11 3/4” (300) au-delà de la contremarche inférieure.
jusqu’au sommet du garde-corps, et d’au moins 39 1/8” (1070) au
Les extrémités doivent se ramener doucement à un mur ou à
pourtour des paliers. À certaines conditions, les garde-corps desser-
la surface de marche, ou se prolonger jusqu’à la main courante
vant un seul logement doivent avoir une hauteur d’au moins
d’une volée d’escalier adjacente.
35 1/2” (900).
l Voir la page suivante au sujet des exigences détaillées relatives
l Les garde-corps assurant la protection des personnes le long du
aux mains courantes.
vide latéral ou des côtés vitrés d’un escalier peuvent être de même
hauteur que la main courante.
l Pour qu’un enfant ne puisse tomber d’un escalier par le garde-corps, Marches, contremarches et nez de marche
celui-ci doit être muni d’une clôture à claire-voie dont la taille des l Un minimum de trois contremarches par volée est recommandé
ouvertures est telle qu’une sphère de 4” (100) ne puisse y passer. pour éviter tout trébuchement et peut être exigé par le Code du
l Les garde-corps doivent être conçus de manière qu’aucun élément, bâtiment.
support ou ouverture, situé entre 5 1/2” (140) et 35 1/2” (900) l Voir la page suivante au sujet des exigences détaillées relatives
au-dessus du niveau protégé par ces garde-corps n’en permette aux marches, aux contremarches et aux nez de marche.
l’escalade. l Voir la page 305 au sujet des proportions des marches et des
l Les garde-corps doivent résister à une charge concentrée appliquée contremarches.
à la main courante en direction soit verticale, soit horizontale.
Consulter le Code du bâtiment au sujet des exigences détaillées
à ce sujet.
9.3 EXIGENCES RELATIVES AUX ESCALIERS 307
Escalier droit
l Un escalier droit relie directement deux étages, sans
tournants ni marches rayonnantes.
l Généralement, les codes du bâtiment limitent à 12’
(3660) la montée verticale entre les paliers.
Escalier en L
l Un escalier en L comporte un tournant de 90° sur sa
longueur.
l Les deux volées raccordées par un palier sont égales
ou non, selon les proportions données à la cage de
l’escalier.
Escalier en U
l Un escalier en U comporte un tournant de 180° ou
deux tournants de 90° séparés par un palier.
l Un escalier en U est plus compact qu’un escalier droit.
l Les deux volées raccordées par un palier sont égales
ou non, selon les proportions données à la cage de
l’escalier.
9.4 PLANS D’ESCALIERS 309
Escalier tournant
l Est considéré comme un escalier tournant l Les marches rayonnantes
tout escalier à marches rayonnantes, comme doivent présenter des girons
l’escalier circulaire ou l’escalier à vis. Les esca- égaux d’au moins 8 7/8” (225)
liers en L ou en U peuvent aussi être dotés de lorsqu’ils sont mesurés à
marches rayonnantes, ces dernières permet- 19 3/4” (500) de leur rive
tant le changement de direction sans occuper étroite.
autant d’espace qu’un palier.
l Les marches rayonnantes sont dangereuses, car
elles n’offrent qu’une étroite assiette de pied
à leurs angles intérieurs. Le Code du bâtiment
restreint l’utilisation des marches rayonnantes
aux escaliers situés à l’intérieur d’un logement.
Escalier à vis
l Un escalier à vis consiste en un ensemble de
marches de forme triangulaire qui s’enroulent l Marche d’au moins 8 7/8”
autour d’un poteau central et s’y appuient. (225) en un point intérieur
l Les escaliers à vis occupent un volume d’espace situé à 19 3/4” (500) de son
minimal, mais les codes du bâtiment n’en extrémité étroite
autorisent la construction que dans le cas d’un
logement individuel.
l Voir la page 314 au sujet des dimensions
courantes.
l Crémaillères
l Crémaillère l Espaceurs
l Espaceur
l Fourrures de nition
murale, au besoin
l Limon à la française
l Marche
l Crémaillère de 2” ou 3”
(38 ou 64) d’épaisseur nominale
l Marches en planche de 2” ou 3”
(38 ou 64) d’épaisseur nominale l Cale biaise
l Chevauchement de 1” à 1 5/8” l Blocage
(25 à 40)
l Cornière d’acier xée par des l Crémaillère
tire-fonds à la crémaillère l Finition murale
et à l’ossature de plancher
l Matériau de remplissage
l Contremarche de bois entre les balustres
l Marche de bois
l Balustres en queue
d’aronde posés dans les
marches
l Faux-limon entaillé
l Marche
l Retour de
marche
Contremarches fermées
l Marche à bac d’acier rempli d’au
moins 2” (50) de béton
l Main courante en tuyau métallique fabriquée l La forme des bacs varie ; consul
à l’atelier ; diamètre de 1 1/4” (32) ter le fabricant.
l Voir les pages 306 et 307 au sujet des
exigences du Code du bâtiment et des
directives de la norme CSA en matière l Cornières d’appui de 1 1/4” ×
d’accessibilité en ce qui concerne les mains 1 1/4” × 1/8” (32 × 32 × 3)
courantes et les gardecorps.
l Le gardecorps cicontre n’est pas conforme l Limon en prolé d’acier en U ;
aux exigences du Code national du bâtiment au moins 10” (255)
en raison de la possibilité de grimper sur les
l Sousface, en plaque de plâtre
barrotins comme dans une échelle.
ou en enduit de plâtre sur lattis
l Soudé à pied d’œuvre métallique, supportée par des
prolés en U de fourrure
l Contremarche fermée
l Une cornière de xation assortie
de boulons d’ancrage xe chaque
limon à l’ossature du plancher.
Contremarches ouvertes
l Bac d’acier rempli de béton et
l Marche en caillebotis soudé au limon en prolé en U
l Le nez de marche est constitué
d’une tôle striée, de barreaux très
l Marche de plaque plate à surface
rapprochés ou d’une cornière à
supérieure texturée
bande abrasive.
Marches
l 22,5°, 27° ou 30° Tailles et dimensions représentatives des escaliers à visa (suite)
Les échelles servent surtout dans les bâti- Échelle de navire ou de meunier
ments industriels et dans les aires de services l Garde-corps en tuyau de
publics et techniques. On les retrouve aussi 1 1/4” (32) de diamètre ;
dans les immeubles résidentiels où l’espace au sommet, xer à
est très restreint et où il n’y a que très peu l’ossature murale ou
de passage. joindre au limon.
l 6” (150) jusqu’à
Les schémas présentés ici représentent tous l’embrasure de porte
des échelles à composants métalliques, dont
les formes valent aussi bien pour les échelles l 3” à 6” (75 à 150)
de bois.
Voici quelques facteurs importants
concernant la sécurité :
– hauteur de contremarche appropriée ;
– espace adéquat pour les pieds ;
– solide appui des limons et des garde-corps ;
– marches antidérapantes.
l 60° à 75°
Échelles verticales
l L’accès à une échelle est plus
facile par le côté qu’entre les
barres latérales.
l Barres latérales
hautes de 3’ (915) l Une plate-forme doit
l Largeur d’au moins 2’ (610) recouvrir le sommet du
parapet.
l Caillebotis ou barres
rondes de 3/4” (19)
à 3’ (915) c/c
l Cornières d’appui à au plus
10’ (3050) centre à centre (c/c)
l Au moins 1’6” (455)
l 12” à 13 1/2”
l Les échelons sont des barres (305 à 345)
rondes de 3/4” (19) ou des
tuyaux de 1” (25) de diamètre.
l Au moins 7” (180)
l Les limons sont des prolés
en U, des cornières ou des
barres plates.
l Cornières de xation l Environ 12” (305) jusqu’au
boulonnées à l’ossature du premier échelon
plancher
l Étage supérieur
Ascenseur hydraulique
Un ascenseur hydraulique consiste en une
cabine supportée par un piston que déplace un
uide sous pression ou qui se déplace contre
celui-ci. Aucune construction sur le toit n’est
l Varie selon la hauteur et la vitesse
nécessaire, mais la faible vitesse et le long
de la cabine ; prévoir de 12’ à 16’
piston d’un ascenseur hydraulique en limitent (3660 à 4875).
l’usage aux immeubles d’au plus six étages.
l Étage supérieur
l Rail de guidage
l Piston hydraulique
l Cuvette
l Parcours vertical : au plus 70’ (21 m)
l La salle des machines abrite la
machinerie de levage, l’appareillage de
commande et les réas qui font monter
et descendre la cabine ; il est préférable
qu’elle se trouve au palier inférieur ou à
proximité du palier inférieur.
l Puits du cylindre du piston ;
profondeur = montée ou parcours + 4’
à 7’ (1220 à 2135)
en livres (kg) A B
l 2” (50) de la l 2” (50)
ferme à la rive
de la poutre l Échappée
d’au moins
7’6” (2285)
l Largeurs : 32”,
40”, 48” (815,
1015, 1220)
l Largeurs : 32”,
40”, 48” (815,
1015, 1220)
l Largeurs du l 3’ (915)
tapis : 24”,
32”, 40” (610,
815, 1015)
l Supports intermédiaires
l Largeurs du plancher : au besoin, selon la portée
4’4”, 4’8”, 5’4” (1320, l Profondeur de la ferme
1420, 1625) d’appui : 3’6” (1065)
Plan Coupe
l Au moins 8” (205) l Au moins 4” (100) jusqu’à la charpente de
bois ; 2” (50) s’il s’agit d’un mur extérieur
l Coupe-feu incombustible aux solives du
plancher de bois
Élévation
l Poser un appui pour le chemisage
l Le conduit d’évacuation
du conduit d’évacuation.
doit être centré au-
dessus de la chambre de l Avaloir ; hourdissé
combustion pour éviter
un tirage inégal. l Surface antirefoulante
l Prévoir une dilatation
aux extrémités du régu-
lateur de tirage. l Régulateur de tirage du foyer
l Au moins 8” (205)
à partir de tout
matériau com- l La gorge achemine la fumée
bustible G vers l’avaloir.
l Linteaux à cornières d’acier
l Chambre de combustion en
B brique réfractaire
l Âtre de brique,
de béton ou de pierre
En ce qui concerne le taux de combustion et le taux admis- Les appareils à combustion solide approuvés par l’EPA
sible d’émission de particules, les foyers et les poêles à bois n’émettent pas plus de 2,5 g/h (gramme/heure) de
préfabriqués agréés par l’Environmental Protection Agency particules nes dans l’atmosphère.
américain sont recommandés au Canada. Certaines pro-
vinces et municipalités exigent les foyers certiés par l’EPA.
l Maintenir un déga-
gement d’au moins l Dégagement d’au moins 2” (50)
2” (50) à partir de à partir de toute construction
la construction combustible
combustible.
l Sections de
cheminée isolée l Espaceur coupe-feu à chaque
plancher ou plafond
l Embrasure grillagée
avec portes vitrées
l Au moins 36” (915)
À murs parallèles
Ces schémas illustrent les dispositions de base d’une
cuisine. Ils s’adaptent facilement aux diverses formes
d’espace et de construction et reposent tous sur le
triangle qui relie les trois pôles essentiels d’une cuisine :
B
(A) le réfrigérateur, pour entreposer et préparer la
l Au moins 4’
nourriture ;
(1220) (B) l’évier, pour préparer et nettoyer la nourriture ;
A
(C) la cuisinière, pour faire cuire et servir la nourriture.
C
La somme des côtés du triangle ne doit pas être supé-
rieure à 22’ (6705) ni inférieure à 12’ (3660).
D’autres facteurs président à la disposition d’une
cuisine :
– l’espace et les plans de travail requis ;
En L – le type et le nombre de placards muraux et de blocs
hauts ;
– les exigences en matière de lumière naturelle, de vue
et de ventilation ;
– le type et l’ampleur des accès désirés ;
B – le caractère ouvert ou fermé de l’espace ;
A – l’intégration des systèmes électrique, mécanique et
de plomberie.
l Plan de travail
facultatif
l Au moins 5’
(1525)
En U
l Dégagement d’au
moins 18” (455)
au-dessus du plan de
travail
l Hauteur courante du
plan de travail : 36”
(915)
l Profondeur courante du
plan de travail : 24” (610)
Bloc à four mural Fourre-tout ou pla- Bloc de base en coin Bloc de base en coin l Des panneaux
l Largeur : 18” à 30” card à provisions l Longueur : 39” à 48” l Longueur : 36” (915) d’extrémité et de
(455 à 760) l Profondeurs : 12” et (990 à 1220) remplissage nis
l Hauteur : 84” (2135) 24” (305 et 610) sont offerts.
Électricité
l Il faut prévoir au moins
deux circuits pour les petits
appareils, avec des prises
espacées de 4’ (1220) c/c
et situées environ 6” (150)
au-dessus des plans de
travail. Ces circuits doivent
être protégés par un dis-
joncteur différentiel (GFI).
l Des circuits spéciaux à une
seule prise sont exigés
pour les appareils installés
en permanence, tels que
les cuisinières et les fours
électriques.
l Des circuits distincts sont Plomberie
aussi exigés pour le réfri-
l Des conduites d’alimentation Revêtement de sol
gérateur, le lave-vaisselle,
en eau sont exigées pour Le revêtement de sol doit être anti-
le broyeur de déchets et le l
l’évier et le lave-vaisselle. dérapant, durable, facile d’entretien
four à micro-ondes.
l Des conduites d’évacuation et résistant à l’eau et à la graisse.
Gaz des eaux usées sont exigées
pour l’évier, le broyeur de
l Les appareils à gaz déchets et le lave-vaisselle.
nécessitent des conduites l Voir les pages 386 et 388 à 390.
d’alimentation séparées.
Chauffage
l Les compteurs d’alimentation
sont habituellement placés
sous les placards de base.
328 9.20 DISPOSITIONS DE SALLES DE BAIN
l 12’2” (3710)
5’ (1525)
l
(460 à 480).
Voir les pages 330 et 331 au sujet des exigences
4’8” (1420)
l
relatives à l’accessibilité des appareils sanitaires.
l Voir la page 433 au sujet des directives de la
l
La gamme des dimensions des appareils sani- Dégagements des appareils sanitaires
taires donnée ci-dessous convient seulement
Toilette
au stade initial de la planication. Consulter le
l 22” (560) jusqu’au mur latéral ; au moins 15” (380)
fabricant au sujet des véritables dimensions des
modèles offerts. l 36” (915) jusqu’au mur opposé ; au moins 18” (455)
Évier à cuve Évier à deux bacs Évier avec égouttoirs Évier polyvalent
Largeur 12” à 33” (305 à 840) 28” à 46” (710 à 1170) 54” à 84” (1370 à 2135) 22” à 48” (560 à 1220)
Profondeur 13” à 21” (330 à 535) 16” à 21” (405 à 535) 21” à 25” (535 à 635) 18” à 22” (455 à 560)
Hauteur 8” à 12” (205 à 305) 8” à 10” (205 à 255) 8” (205) 27” à 29” (685 à 735)
Baignoires l Deux barres d’appui d’au moins 47 1/4” (1200) de long doivent être disposées
l’une à l’horizontale et l’autre à la verticale.
l La barre horizontale doit être installée parallèlement au long côté de la baignoire,
entre 7” et 11” (180 et 280) au-dessus du bord supérieur de cette dernière.
l La barre verticale d’au moins 47 1/4” (1200) de longueur doit être installée du
côté des robinets, à proximité de l’accès, de façon que l’extrémité inférieure de
la barre soit entre 7” et 11” (180 et 280) au-dessus du bord supérieur de la
baignoire.
Cabines de douche
l Les cabines de douche à accès en fauteuil roulant doivent être équipées de
quatre barres d’appui :
– une barre horizontale sur une paroi latérale mesurant au moins 23 5/8” (600)
de longueur à une hauteur de 29 1/2” à 33 7/16” (750 à 850) du plancher ;
– une barre verticale sur la paroi latérale opposée mesurant au moins 39 3/8”
(1000) de longueur et dont l’extrémité inférieure est située de 23 5/8” à
25 9/16” (600 à 650) du plancher ;
– une barre horizontale sur la paroi arrière mesurant au moins 39 3/8” (1000)
de longueur à une hauteur de 29 1/2” à 33 7/16” (750 à 850) du plancher ;
– une barre verticale sur la paroi arrière mesurant au moins 29 1/2” (750) dont
l’extrémité inférieure est située de 2” à 2 3/8” (50 à 60) au-dessus de la barre
d’appui horizontale et qui est située entre 15 3/4” et 19 3/4” (400 et 500) de
la paroi latérale où se trouve l’autre barre d’appui verticale.
l Les accessoires d’une douche à accès en fauteuil roulant doivent être installés
sur la grande paroi au-dessus de la barre d’appui, à au plus 47 1/4” (1200) du
plancher.
l Le seuil d’une cabine de douche à accès en fauteuil roulant doit mesurer de 1/4”
à 1/2” (6 à 13) de hauteur et présenter un biseau de 1:2.
l Les cabines de douche à accès en fauteuil roulant doivent avoir des dimensions
intérieures d’au moins 29 1/2” × 59” (750 × 1500).
l L’accès minimal à l’avant de la cabine de douche est de 35 1/2” × 47 1/4”
(900 × 1200), cette dernière dimension étant parallèle à l’entrée de la cabine.
Lavabos
l Le devant d’un meuble-lavabo doit présenter un dégagement d’au moins 29 1/2”
(750) de largeur sur 28 3/4” (720) de hauteur.
l Les lavabos doivent :
– être xés de telle sorte que le dessus du lavabo soit situé entre 31 7/8” et 34”
(810 et 860) du plancher ;
– présenter un accès d’au moins 29 1/2” (750) de largeur, 47 1/4” (1200) de
profondeur, dont au plus 19” (480) peuvent être sous le lavabo ;
– comporter des tuyaux d’eau chaude et d’évacuation isolés si ces derniers
passent à proximité des dégagements mentionnés ci-dessus ;
– offrir un dégagement pour les genoux d’au moins 29 1/2” (750) de largeur,
8” (200) de profondeur et 26 3/4” (680) de hauteur ;
– offrir un dégagement supplémentaire pour les pieds d’au moins 29 1/2” (750)
de largeur, 9” (230) de profondeur et 9” (230) de hauteur.
Toilettes
Les toilettes doivent répondre aux exigences l La toilette doit être placée de façon que son axe se trouve à une
suivantes : distance de 18 1/8” à 19” (460 à 480) par rapport à l’une des
l être équipées d’un abattant dont le dessus est parois adjacentes.
situé entre 15 3/4” et 18 1/8” (400 et 460) du l La toilette doit être desservie par deux barres d’appui
plancher ; horizontales :
l ne pas être équipées d’un abattant se relevant
– l’une des barres est montée sur la paroi latérale la plus près de la
automatiquement sous l’effet d’un ressort ;
toilette à partir d’une distance d’au plus 11 13/16” (300) de la
l être équipées d’un dossier s’il n’y a pas de
paroi arrière jusqu’à au moins 17 3/4” (450) à l’avant de l’abattant ;
couvercle ou de réservoir ;
– l’autre barre, d’au moins 23 5/8” (600) de longueur, est montée
l si elles sont équipées d’un réservoir, le couvercle
sur la paroi à l’arrière de la toilette ;
de ce dernier doit être solidement xé.
– les deux barres sont montées entre 30” et 33 1/2” (750 et 850)
du plancher.
l 23 5/8”
(600) mini-
mum
l 1’ (305)
l De 23 5/8”
l 4’10” (1475) (600)
à 25 1/2”
(650)
l 1’ (305)
l Les cloisons des toilettes sont Urinoirs
posées sur le sol, suspendues au l Le bord des urinoirs doit être
mur ou accrochées à l’ossature du à au plus 17” (430) au-dessus
plafond. du sol.
l Les cloisons métalliques ont une
nition en émail cuit, en émail de l Le levier de déclenchement
porcelaine ou en acier inoxydable. manuel de la chasse d’eau doit
l Des panneaux de stratié et de être situé de 15” à 44” (380 à
marbre sont aussi offerts. 1120) au-dessus du sol.
Éclairage Ventilation
l L’éclairage naturel par des ouvertures l La salle de bain doit bénécier d’une
vitrées extérieures est fortement ventilation naturelle ou mécanique qui
recommandé. évacue l’air vicié et apporte de l’air
l La présence d’un seul appareil d’éclairage frais.
ne suft habituellement pas ; un appareil l La ventilation naturelle est assurée par
d’éclairage auxiliaire est nécessaire au- des embrasures ouvrables vers l’exté-
dessus de la baignoire ou de la douche, du rieur dont l’aire totale est d’au moins
lavabo, de la table de toilette et de tout 1/20 de la supercie du sol, avec un
espace de toilette compartimenté. minimum de 1 1/2 pi 2 (0,14 m2).
l L’appareil d’éclairage au-dessus de la
baignoire ou de la douche doit être imper- l Un système de ventilation mécanique
méable à la vapeur d’eau. peut remplacer la ventilation naturelle.
l Le ventilateur doit être placé près
de la douche et sur le haut d’un mur
extérieur opposé à la porte de la salle
de bain. Il doit être raccordé direc-
tement à l’extérieur et faire circuler
l’air cinq fois par heure. La bouche
d’évacuation doit être à au moins 3’
(915) de toute entrée d’air dans le
bâtiment.
l Les ventilateurs aspirants résidentiels
sont souvent assortis d’un appareil
d’éclairage ou d’un aérotherme.
Électricité
l Les interrupteurs électriques et les
prises de courant doivent être disposés
selon les besoins, mais loin des aires
d’eau ou humides. Ils ne doivent pas
être accessibles à partir de la baignoire
ou de la douche.
l Toutes les prises de courant doivent
être protégées par un disjoncteur
différentiel ; voir la page 395.
Plomberie
Finitions l Les murs renfermant la plomberie
doivent être assez épais pour que les
l Le matériau de support de l’enceinte de
conduites d’alimentation en eau, les
la baignoire ou de la douche doit être à
conduites d’évacuation des eaux usées
l’épreuve de l’humidité.
et les évents puissent y être aménagés.
l Toutes les nitions doivent être durables,
l Voir les pages 386 et 389.
sanitaires et faciles à nettoyer, et le
revêtement de sol doit être antidérapant.
Chauffage l Un espace doit être prévu pour les
l Le chauffage doit être de type classique accessoires comme armoire à
et comprendre des bouches d’air chaud pharmacie, miroir, porte-serviettes,
dans le sol, des plinthes hydroniques porte-papier hygiénique et porte-savon.
ou électriques, ou encore des radiateurs l Un volume de rangement doit être
muraux à résistance électrique. prévu pour les serviettes, le linge de
maison et les articles de nettoyage.
Le terme « enduit » désigne divers mélanges qui sont appliqués, l Le nombre de couches d’enduit à
sous forme pâteuse à l’état plastique, à la surface d’un mur ou appliquer est déterminé selon le
d’un plafond et qu’on laisse durcir et sécher. Le type d’enduit type et la résistance de la base.
le plus communément utilisé en construction est le plâtre,
c’est-à-dire un mélange de gypse cuit, d’eau, de sable n ou
de granulat léger, et de divers additifs modulant sa prise et
ses usages. Le plâtre est un matériau durable, relativement
Deux couches Trois couches
léger et résistant au feu qui s’applique sur tout mur ou tout l On applique une couche de l On applique une couche
plafond non exposés à l’humidité ou à l’eau. Le plâtre de ciment fond et une couche de nition. d’accrochage, une couche
Portland, aussi appelé stuc, s’utilise sur les murs extérieurs en de fond ou corps d’enduit et
milieu humide ou pluvieux; voir la page 250. une couche de nition.
DCC 09 22 36 Lattis
10.4 CLOISONS DE PLÂTRE 337
l Plâtre à trois couches, de 5/8” l Plâtre à deux couches, l Plâtre à deux ou à trois
à 3/4” (16 à 19) d’épaisseur de 1/2” (13) d’épaisseur couches sur chaque côté
l Lattis métallique l Lattis de plâtre l Prolé métallique de plafond
l Charpente légère à poteaux l Lattis de plâtre de 1/2” (13)
de bois ou de métal l Des clips de montage ou lamellé-collé de 1” (25)
résilients contribuent
à l’étouffement des l Lattis métallique à nervures
sons. de 3/8” (10)
l Charpente légère à l Lattis en métal déployé
l La base
l Protège-angle l Protège-angle métallique
ancre le lattis
au plancher.
Plâtre sur lattis métallique Plâtre sur lattis de plâtre Cloison de plâtre pleine
l Plâtre à trois couches sur lattis métallique l En général, on pose du plâtre à deux couches l La cloison ayant une épaisseur totale de
l Les poteaux de bois ou de métal sont espacés sur le lattis de plâtre. Un parement de plâtre seulement 2” (50), elle n’empiète que
de 16” ou 24” (405 ou 610) c/c, selon le poids peut aussi faire ofce de nition à une couche, très peu sur la surface du plancher.
du lattis métallique utilisé ; voir le tableau de 1/16” à 1/8” (2 à 3) d’épaisseur, sur un l Du plâtre à trois couches est posé sur les
en page 336. support de plaque de plâtre. deux côtés du lattis de plâtre ou du lattis
l La charpente doit être robuste, rigide, plane et l Les appuis sont espacés de 16” (405) c/c métallique.
de niveau ; le échissement ne peut dépasser pour les lattis de 3/8” (10) et de 24” (610) l Des prolés de plafond et des ancrages de
1/360 de l’espacement des appuis. c/c pour les lattis de 1/2” (13). base métalliques spéciques sont exigés
l La grande dimension ou les nervures du lattis l Le lattis est posé sur sa grande dimension en pour stabiliser la cloison.
sont posées en travers des appuis. travers des appuis, et ses extrémités doivent
porter sur un appui ou être supportées par des
clips métalliques pour tôle.
l Mur de maçonnerie
ou de béton l Mur de maçonne-
rie ou de béton l Surface de maçonnerie
l Prolé de plafond ou de béton convenable
l Poteaux en U de l Plâtre sur lattis
3/4” (19) de gypse
l Enduit de plâtre à deux ou
l Plâtre sur lattis
à trois couches
métallique
l Fourrure en U rigide
l Poteaux en
l 7/8” (22) U verticaux
Sans xation
l Joint de con
trôle de plafond l 1/4” (6)
ou de mur l Protègeangles
l Réglable de 1/8” à 5/8” (3 à 16)
l Joint de contrôle d’angle
Avec xation
La pose à l’horizontale est préférable pour Des fourrures de bois ou de métal sont
obtenir une plus grande rigidité lorsqu’elle exigées lorsque :
nécessite moins de joints. Les joints
– la charpente ou le fond de maçonnerie
d’about, en nombre le plus réduit possible,
ne sont pas assez plats et unis ;
doivent être situés sur un appui.
– les appuis de la charpente sont trop
espacés ;
l La plaque de plâtre se courbe pour s’atta
– on désire un espace supplémentaire
cher à des poteaux formant un alignement
incurvé. Le tableau cidessous donne le pour l’isolant thermique ou acoustique.
rayon maximal du cintrage.
Il faut utiliser des fourrures en prolé en U
résilientes pour améliorer la résistance de
la cloison au passage des bruits aériens.
Plafonds
l Fil de suspension
l Membrures en U laminées à froid
La plaque de plâtre peut s’attacher directement à la de 1 1/2” (38) à 4’ (1220) c/c
sous-face des solives ou des poutrelles à 16” (405)
c/c. Le échissement du plancher ou du toit doit être
limité à 1/240 de sa portée. Pour améliorer la résis-
tance à la transmission du son lorsqu’on attache la
plaque de plâtre à des poutrelles de béton ou d’acier, l On peut aussi suspendre la l Fourrures en prolé en U de 7/8”
on utilise des fourrures en prolé en U à 16” ou 24” plaque de plâtre à un ensemble (22) à 16” (405) c/c, xées par
(405 ou 610) c/c. Pour ce qui est de la résistance de membrures en U, à la façon des clips ou liées aux membrures
au feu, on utilise de la plaque de plâtre de type X ; d’un plafond suspendu. en U principales
voir les pages 442 et 443 au sujet de la résistance au l Plaque de plâtre de 1/2” ou 5/8”
feu de divers assemblages de murs et de plafonds. (13 ou 16)
Murs Rives
l Un mastic-colle s’utilise
l Des fourrures en prolé en souvent pour joindre les
U résilientes améliorent le couches d’un ensemble
classement de l’assemblage multicouche ; pour rigidier
du mur en ce qui concerne davantage l’ensemble, on
la transmission des sons. dispose en quinconce les
joints dans les couches Renfort de rive métallique
adjacentes.
l Couramment, 1/2” (13) l Divers prolés sont offerts.
l Sous-plancher
l Limon mural
Terrazzo sur coussin de sable
l 1 1/2” (38) l Au moins 2” (50)
l 3/4” (19)
l Protège-angle de base
l Terrazzo de 3/8” (10)
l L’épaisseur du sous-lit varie, car la base
peut être enfoncée, afeurée ou saillante.
Base de terrazzo
l Couche de stabilité
Les revêtements de sol à lames et à planches de bois Parquet à lames sur un sous-plancher en bois
requièrent un sous-plancher de bois ou un fond de
lambourdes en bois espacées. On peut aussi poser un l Plinthe
sous-plancher à panneaux ou en contreplaqué, faisant
partie intégrante d’un plancher à solives de bois, sur
d’autres types de charpentes de plancher. Un plancher l Les lames de revêtement
fait de dalles de béton situées au niveau du sol ou de sol sont perpendicu-
laires aux solives.
au-dessous est généralement recouvert de lambourdes
de bois traité pour protéger de l’humidité le sous- l Feutre de construction de
plancher de bois ou le revêtement en bois ni qui y 15 lb (6,8 kg)
sera posé.
l Sous-plancher en contre-
Le parquet mosaïque de bois requiert une surface plaqué ou en panneaux
propre, sèche, lisse et plate, comme celle qu’offre un l Solives du plancher
sous-plancher ou un support de contreplaqué. Si les
l Laisser un espace sur le
carreaux de bois peuvent être posés sur une dalle de
périmètre en vue de la
béton sèche, il est toutefois préférable, surtout dans dilatation et de la venti-
les sous-sols, de poser le revêtement sur un sous- lation du revêtement en
plancher en contreplaqué et un pare-vapeur disposés bois.
sur des lambourdes de bois traité.
Le revêtement en bois se dilate et se contracte
puisque sa teneur en eau varie selon le taux d’humi- Parquet à lames sur une dalle de béton
dité atmosphérique. Il ne doit être posé que lorsque
l’enceinte du bâtiment est achevée, que les systèmes l Pellicule de polyéthylène
d’éclairage et de chauffage sont installés et que
tous les matériaux du bâtiment sont secs. Pour qu’ils l Un 2 × 4 (38 × 89) ou
s’adaptent aux conditions ambiantes, les éléments du deux 1 × 3 (19 × 64)
revêtement doivent être laissés plusieurs jours dans l Lambourdes de bois traité
les pièces où ils seront posés. Au moment de la pose, posées dans du mastic à
il faut laisser un espace sur le périmètre pour per- 16” (405) c/c
mettre la ventilation et la dilatation du revêtement. l Les lambourdes peuvent
être posées sur des
chaises à ressorts d’acier
ou un autre coussin
élastique.
l Pare-vapeur pour une
dalle de béton au niveau
du sol
Installation d’un parquet ottant en bois
l Scellant au silicone apposé contre les murs
l Lames de
bois lamellé à
emboîter
sans usage
de colle
l Dalle de béton
l Dalle de béton
Feuille de vinyle Résines vinyliques avec 0,065” à 0,16” Largeurs de 6’ à 15’ ABC
support de bres (2 à 4) (1830 à 4570)
Carreau de vinyle homogène Résines vinyliques 1/16” à 1/8” 9” × 9” (230 × 230) ABC
(2 à 3) 12” × 12” (305 × 305)
Carreau de vinyle composé Résines vinyliques avec 0,05” à 0,095” 9” × 9” (230 × 230) ABC
charges (1 à 2) 12” × 12” (305 × 305)
Carreau de liège Liège brut et résines 1/8” à 1/4” 6” × 6” (150 × 150) C C : Suspendu
(3 à 6) 9” × 9” (230 × 230)
Carreau de liège avec enduit Liège brut, résines 1/8”, 3/16” 9” × 9” (230 × 230) C
vinylique vinyliques (3, 5) 12” × 12” (305 × 305) B : Sur le sol
Carreau de caoutchouc Mélange de caoutchouc 3/32” à 3/16” 9” × 9” (230 × 230) ABC
(2 à 5) 12” × 12” (305 × 305) A : Sous
le niveau
Feuille de linoléum Huile de lin, liège, 1/8” (3) Largeur de 6’ (1830) C
du sol
colophane
Carreau de linoléum Huile de lin, liège, 1/8” (3) 9” × 9” (230 × 230) C
colophane 12” × 12” (305 × 305)
l Épaisseurs courantes des carreaux : 1/2”, 5/8”, 3/4” (13, 16, 19)
l Les rives des carreaux sont carrées, biseautées, feuillurées ou à
rainure et languette.
Les systèmes de suspension peuvent différer d’un l Les membrures principales sont les
fabricant à l’autre, mais tous présentent une grille membres de soutien essentiels d’un
de membrures en U principales, des tés transversaux plafond suspendu et consistent
et des languettes rapportées. Cette grille, suspendue habituellement en des tés de tôle ou
à l’ossature du plancher supérieur ou du toit, est en des prolés en U retenus à
visible, encastrée ou entièrement dissimulée. Dans l’ossature supérieure par des
la plupart des systèmes de suspension, les carreaux suspentes.
acoustiques sont amovibles, ce qui permet de les
l Les tés transversaux sont les mem-
remplacer ou de dégager l’accès au vide du plafond. bres de soutien secondaires et
consistent habituellement en des tés
de tôle supportés par les membrures
principales.
l Un système de plafond intégré réunit en un
tout les composants acoustiques, d’éclairage et
d’aération. Un système de suspension, qui forme
généralement une grille de 60” × 60” (1525 ×
l Le système de suspension visible
1525), soutient des panneaux acoustiques plats ou
d’une grille supporte les carreaux
en caisson. Les composants de la ventilation font
acoustiques à l’aide de tés renversés.
partie intégrante des dispositifs luminaires modu-
laires et dispersent l’air climatisé par les côtés de
ces dispositifs, ou ils sont intégrés dans le système
de suspension et diffusent l’air climatisé par de
longues fentes étroites situées entre
les panneaux du plafond.
Assemblages à onglet
l Assemblage de rencontre
l L’assemblage à onglet
ou « à veuve de bois »
s’obtient par la coupe
l Une entaille est une
de chaque surface
rainure rectangulaire
d’aboutage selon un
pratiquée dans un élément
angle égal à la moitié
pour recevoir l’extrémité Assemblage à mi-bois
de l’angle d’assemblage.
d’un autre élément.
l Un grain d’orge est
l Une entaille interrompue
un angle aigu ou une
ne s’étend pas sur toute la
rainure séparant deux
largeur d’un élément.
éléments.
l Onglet bouveté
DCC 06 20 00 Menuiserie
10.22 ASSEMBLAGES DE BOIS 357
Assemblages à
recouvrement
Assemblages en
l L’expression queue d’aronde
« à mi-bois »
renvoie au fait
qu’on a évidé
de la moitié
chaque élément
en son point
d’assemblage,
opération
produisant une
surface arasée.
l Assemblage à
mortaise perdue
et tenon arrêté l Assemblage à tenon
passant
l La queue de renard
s’enfonce et xe un tenon l Assemblage à clé
arrêté quand on l’engage
dans une mortaise perdue.
l Assemblage à enfourche-
l Assemblage à cheville ment simple
Plinthe
l Les plinthes dissimulent les assemblages de mur
et de plancher et leur confèrent un ni. Elles
comprennent une simple moulure ou réunissent
un couronnement et un quart-de-rond.
l Le quart-de-rond est assez exible pour épouser
les irrégularités de la surface d’un plancher.
l Moulure de couronnement
l Support de contreplaqué ou
tasseau, au besoin
l Plinthe
l Revêtement de sol de nition
Conduction
l La conduction est le transfert de chaleur, des
particules plus chaudes aux particules plus froides
d’un milieu ou de deux corps en contact direct,
qui se produit sans mouvement perceptible des
particules elles-mêmes.
l Dans le cas du corps humain, la perte de chaleur par
conduction est très faible.
Convection
l La convection est le transfert de chaleur résultant
de la circulation des parties chauffées d’un liquide
ou d’un gaz sous l’effet d’une variation de sa masse
volumique ou de la gravité. Autrement dit, le corps
cède de la chaleur à l’air ambiant plus froid.
l Une grande différence de température entre l’air et la
peau ainsi qu’une forte circulation d’air accentuent
la transmission de chaleur par convection.
Rayonnement
l Le rayonnement désigne l’émission, sous forme
d’ondes électromagnétiques, d’énergie thermique de
la part d’un corps chaud, sa transmission dans un
milieu et son absorption par les corps plus froids qui
s’y trouvent. Ce transfert d’énergie thermique peut
s’effectuer sans circulation d’air.
l Les couleurs pâles rééchissent la chaleur et les cou-
leurs foncées l’absorbent ; les couleurs peu rééchis-
santes sont très rayonnantes.
l Le rayonnement de la chaleur se propage en ligne
droite et est indépendant de la circulation de l’air.
Évaporation
l Il y a évaporation lorsque l’humidité d’un corps se
transforme en vapeur sous l’action de la chaleur.
l La perte de chaleur par évaporation augmente avec
la circulation de l’air.
l Le refroidissement par évaporation est particulière-
ment bénéque lorsque la température et l’humidité
sont élevées et que l’activité physique est soutenue.
366 11.3 ZONE DE CONFORT
l
température de l’air devrait être basse.
72 °F (22 °C) l L’incidence de la TMR sur le confort est environ 40 % plus
TMR de 85 °F (29 °C) TMR de 100 °F (38 °C) prononcée que celle de la température de l’air.
l Par temps froid, la TMR des surfaces intérieures des murs
extérieurs ne devrait pas être inférieure de plus de 5 °F
(2,5 °C) à la température de l’air intérieur.
80 °F (27 °C) Température de l’air et humidité relative
Température de l’air
l
élevée qu’à température normale.
72 °F (22 °C)
l Une faible humidité (< 20 %) peut avoir des effets
HR de 20 % HR de 80 % indésirables tels que l’apparition d’électricité statique ou
le dessèchement du bois, tandis qu’une humidité élevée
cause des problèmes de condensation.
Température de l’air en circulation, supérieure
ou inférieure à la température de la pièce
+3 °F (+5 °C)
Température de l’air et circulation de l’air
l La circulation de l’air (V) accroît la perte de chaleur par
convection et par évaporation.
l Plus l’air en circulation est froid, relativement à la tem-
0
pérature de l’air dans la pièce, plus sa vitesse devrait être
Zone de confort
faible.
–2 °F (–4 °C) l La vitesse de circulation de l’air devrait être de 10 pieds à
50 pieds à la minute (pi/min), soit 3 mètres à 15 mètres
à la minute (m/min); une vitesse plus élevée risque de
provoquer des courants d’air.
–5 °F (–9 °C) l La circulation de l’air convient particulièrement bien
V = 10 pi/min (3 m/min) V = 50 pi/min (15 m/min) au refroidissement par évaporation par temps chaud et
humide.
l
40 °F (4,4 °C) 40
20 % (5,71)
0
40 °F 50 °F 60 °F 70 °F 80 °F 90 °F
(4,4 °C) (10 °C) (15,5 °C) (21,1 °C) (26,6 °C) (32,2 °C) l Le réchauffement adiabatique
désigne l’élévation de température se
l Température du réservoir sec l Humidité relative produisant sans gain ni évacuation
LEED v4, crédit QEI : Confort thermique de chaleur, comme lorsque l’excès de
vapeur d’eau dans l’air se condense et
que la chaleur latente de vaporisation
t1 de la vapeur d’eau se transforme en
φ1 chaleur sensible dans l’air.
φ2
t3 l TMR = ∑tφ/360 t2
φ3
t3
Chauffage et refroidissement
l On modie la température de l’air d’une pièce grâce à un apport d’air chaud ou
froid, ou d’eau chaude ou réfrigérée.
l Les unités de production de chauffage (fournaise) chauffent l’air, les chau-
dières chauffent de l’eau ou produisent de la vapeur, alors que les radiateurs
électriques convertissent l’énergie électrique en chaleur par l’intermédiaire
d’une résistance. Au sujet des systèmes de refroidissement, voir la page 378.
l Les dimensions des appareils de chauffage et de refroidissement nécessaires
dans un bâtiment sont fonction des charges de chauffage et des charges de
refroidissement prévues ; voir la section 11.7.
Les combustibles fossiles classiques — gaz, mazout et charbon — sont encore les
plus utilisés pour produire l’énergie que consomment les systèmes de chauffage
et de refroidissement. Le gaz naturel brûle sans laisser de résidus et ne nécessite
ni stockage ni livraison, sauf par gazoduc. Le gaz propane brûle également sans
laisser de résidus, en revanche, il coûte légèrement plus cher que le gaz naturel.
Le mazout est un autre combustible efcace, mais il doit être livré par camion
et stocké dans des réservoirs situés près du lieu d’utilisation. Le charbon est
rarement utilisé pour le chauffage des nouveaux immeubles résidentiels ; son
utilisation uctue dans la construction de bâtiments à vocation commerciale ou
industrielle.
L’électricité est une source d’énergie propre qui ne requiert pas de combustion
ni d’entreposage sur le lieu d’utilisation. Le système électrique est compact,
puisque la distribution se fait au moyen de câbles de faible diamètre et que les
appareils de chauffage sont relativement petits et silencieux. Toutefois, dans les
régions dépourvues d’installations hydroélectriques, les coûts de chauffage et de
refroidissement d’un bâtiment à l’électricité sont parfois prohibitifs. Pour action-
ner les turbines produisant l’électricité, on utilise donc le plus souvent d’autres
sources d’énergie, comme la ssion nucléaire ou les combustibles fossiles. Il se
peut qu’on ait de plus en plus recours à l’énergie nucléaire en dépit des inquié-
tudes liées à la sécurité de ses installations et à l’élimination de ses déchets. Un
LEED v4, crédit ÉA : Optimiser la performance énergétique faible pourcentage des turbines est actionné par le vent ou les gaz provenant de
la combustion de gaz naturel, de mazout ou de charbon.
L’énergie produite à partir de sources traditionnelles, certaines émettant des gaz à
Système de géothermie effet de serre au moment de leur combustion (voir la section 1.5), est également
Il existe aussi des systèmes qui utilisent la température relativement préoccupante : la disponibilité des ressources est de plus en plus incertaine, ses
constante que l’on retrouve sous le sol. Des conduits sont creusés coûts sont élevés et son impact environnemental est inquiétant. Au Canada, une
profondément dans le sol (plusieurs dizaines de mètres), transportant grande part de la consommation d’électricité et d’énergie en général est liée aux
un liquide qui transmet à l’air du bâtiment la chaleur ou la fraîcheur bâtiments. C’est pourquoi les concepteurs d’immeubles, les membres de l’industrie
du sol, selon la région et la saison. de la construction et les organismes gouvernementaux étudient diverses straté-
gies visant à réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments. Ils évaluent
des sources d’énergie de remplacement renouvelables, dont l’énergie solaire ou
éolienne, l’énergie tirée de la biomasse ou associée à l’hydrogène, à l’hydroélectri-
cité et à l’énergie marine ou géothermique.
11.6 SOURCES D’ÉNERGIE DE REMPLACEMENT 369
L’énergie solaire
On utilise l’énergie solaire pour le chauffage passif, l’éclairage naturel, le réchauffe-
ment de l’eau et la production d’électricité provenant d’un système photovoltaïque
(piles solaires). La technologie actuelle ne fournit qu’un faible rendement de
conversion, mais on pourrait concevoir des systèmes qui produisent sufsamment
d’électricité pour être autonomes, et même vendre de l’énergie aux réseaux de
distribution publics. Les entreprises et l’industrie peuvent utiliser la technologie
solaire à grande échelle pour préchauffer l’air de ventilation, produire de la chaleur
industrielle, de même que pour le conditionnement de l’air. Les services publics et
les centrales énergétiques se servent de capteurs solaires à concentration pour pro-
duire des quantités importantes d’énergie. Ces systèmes à grande échelle requièrent
des installations de dimensions appréciables et un mode de stockage de l’électricité
pour les périodes où le rayonnement solaire est insufsant.
L’énergie éolienne
On produit l’énergie éolienne en convertissant, au moyen de turbines, l’énergie
cinétique de l’air en mouvement en énergie mécanique, qu’une génératrice trans-
forme ensuite en électricité. Les dispositifs comprennent des pales, des voilures
ou des godets qui, sous l’action de l’air qu’ils captent, tournent et transmettent
leur mouvement de rotation à un axe relié à un générateur. On emploie de petites
éoliennes pour le pompage de l’eau (on les appelle alors aérogénérateurs) et l’ali-
mentation en énergie des habitations et des antennes paraboliques de télécommu-
nication. On peut également relier les éoliennes à un réseau public de distribution,
ou les utiliser conjointement avec un système photovoltaïque. Pour la distribution
publique, on construit plusieurs éoliennes dans un même secteur. C’est ce qu’on
appelle un parc d’éoliennes. La production d’énergie éolienne est intermittente
étant donné qu’elle dépend aussi bien de l’emplacement des éoliennes que du
temps qu’il fait. On doit stocker ce type d’énergie dans des accumulateurs. Les
sites les plus appropriés à l’installation d’un parc d’éoliennes se trouvent souvent
en région éloignée, donc loin d’où on a besoin d’électricité. D’autres inconvénients
liés à ce type d’énergie sont la dégradation des paysages, le bruit et les risques
pour les oiseaux.
L’énergie tirée de la biomasse
La biomasse, c’est-à-dire la matière organique composant les végétaux, peut
servir à produire de l’électricité, des carburants pour les transports et des pro-
duits chimiques. L’énergie qu’on en tire peut remplacer celle obtenue à partir de
combustibles fossiles traditionnels. Le bois récolté de manière appropriée est
un exemple de biomasse naturelle et renouvelable, mais sa combustion crée de
la pollution et nuit à la qualité de l’air à l’intérieur du bâtiment. Les appareils
de chauffage au bois doivent satisfaire aux exigences de l’Agence américaine de
protection de l’environnement (EPA) en matière d’émissions. Les granules fabriqués
avec des sous-produits du bois brûlent sans laisser de résidus et constituent donc
un produit de remplacement. Il existe d’autres sources rentables d’énergie issues de
la biomasse : les cultures céréalières, tels le maïs qui donne de l’éthanol et les fèves
de soja transformées en biodiésel ; les graminées et les plantes ligneuses ;
les résidus forestiers et agricoles ; et la composante organique des déchets munici-
paux et industriels.
On considère parfois la biomasse comme un combustible neutre en carbone. En
d’autres termes, qu’on la brûle ou qu’elle se dégrade naturellement, la biomasse
émet la même quantité de dioxyde de carbone que celle qu’elle a absorbée durant
sa période de croissance. Cependant, la transformation de la biomasse en com-
bustible peut être négative si le processus requiert plus d’énergie que ce qu’on
en retire. De plus, l’exploitation à grande échelle de céréales telles que le maïs
compromet l’approvisionnement alimentaire des humains et des animaux.
L’énergie associée à l’hydrogène
L’hydrogène est l’élément le plus abondant sur la Terre. On le trouve dans plusieurs
composés organiques et dans l’eau. Bien qu’il n’existe pas sous forme gazeuse à
l’état naturel, quand on le sépare d’un autre élément, il peut servir de combustible
ou être combiné avec de l’oxygène par un procédé électrochimique, au moyen de
piles à combustible, pour produire de l’électricité et de la chaleur, en émettant
uniquement de la vapeur d’eau. Étant donné que la capacité énergétique de l’hydro-
gène est très grande relativement à sa masse, mais très faible relativement à son
volume, il est nécessaire de mettre au point de nouvelles technologies pour stocker
et transporter ce gaz de manière efcace.
L’énergie hydrolienne
On produit aussi de l’énergie en installant des turbines qui sont actionnées par les
marées ou le courant d’un cours d’eau. LEED v4, crédit ÉA : Mesure de l’énergie à l’échelle du bâtiment
LEED v4, crédit ÉA : Production d’énergie renouvelable
370 11.6 SOURCES D’ÉNERGIE DE REMPLACEMENT
L’énergie hydroélectrique
On crée de l’hydroélectricité, et on en régule la production, en construisant des
barrages sur des cours d’eau. Lorsqu’on libère, à haute pression, l’eau stockée
derrière un barrage, son énergie cinétique se transforme en énergie mécanique, que
des turbines à pales convertissent en électricité. Puisque le cycle de l’eau se répète
indéniment, et qu’il constitue donc un système qui se réalimente sans cesse,
on considère l’hydroélectricité comme une source d’énergie propre renouvelable.
Cependant, le fonctionnement d’une centrale hydroélectrique dépend des précipita-
tions et risque d’être perturbé durant des épisodes de sécheresse. L’hydroélectricité Turbine
présente l’avantage de réguler les cours d’eau et d’offrir des attraits récréatifs grâce
aux réservoirs créés par la construction des barrages. Par contre, les installations
sont coûteuses et elles entraînent la perte de terres agricoles, la perturbation de
la migration de poissons, et des risques pour les habitats riverains et les sites
historiques.
L’énergie marine
Les océans recouvrent plus de 70 % de la surface de la Terre. On peut produire de
l’énergie thermique en mettant à prot la chaleur émise par le Soleil et l’énergie
mécanique associée aux marées et aux vagues. On appelle conversion de l’éner-
gie thermique des mers (ou conversion ETM) le processus par lequel on produit Turbine
de l’électricité au moyen de l’énergie thermique emmagasinée dans les océans. Vague approchant
Le rendement est meilleur dans les zones côtières tropicales, où la surface de la du rivage
mer est chaude et la température en profondeur sufsamment basse pour créer
d’importantes différences de température. Dans la conversion ETM, on utilise ces
différences de température pour faire fonctionner un moteur thermique : on pompe
de l’eau chaude de la surface de la mer et on la fait circuler dans un échangeur de
chaleur où on vaporise un liquide à faible point d’ébullition, comme l’ammoniaque
liquide. En se dilatant, la vapeur d’ammoniac gazeux fait tourner une turbine
reliée à un générateur. L’eau froide pompée en profondeur, et que l’on fait circuler
dans un second échangeur de chaleur, sert à recondenser le gaz en liquide, que l’on
remet en circulation dans le système. Toutefois, comme le rendement de la conver-
sion ETM est très faible, il faut construire de vastes centrales et déplacer d’énormes
quantités d’eau, en travaillant en pleine mer, où les eaux sont profondes, et où le
risque de tempête et de corrosion est important. Turbine
La production de l’énergie marémotrice ressemble davantage à celle de l’hydroélec- Vague s’éloignant
tricité : elle met à prot le mouvement des marées pour remplir des réservoirs dont du rivage
l’eau s’échappe ensuite pour circuler dans des turbines produisant de l’électricité.
Étant donné que la densité de l’eau de mer est beaucoup plus élevée que celle de
l’air, les courants marins transportent beaucoup plus d’énergie que les courants
d’air. L’utilisation de l’énergie marémotrice requiert des marées importantes et des
conditions particulières sur les côtes. Le Canada est exceptionnellement riche en
énergie provenant des vagues et des courants marins en raison de l’immensité de
son littoral et de son accès à trois océans.
On peut convertir l’énergie de la houle en électricité au moyen de systèmes instal-
lés en mer ou sur les côtes. Dans le premier cas, les systèmes sont placés en eau
profonde et ils produisent de l’électricité grâce au mouvement oscillatoire des va-
gues qui actionne une pompe, ou encore en canalisant l’eau à travers des turbines
internes montées sur des plateformes ottantes. Les systèmes installés le long des
Usine génératrice
côtes extraient l’énergie de la houle en brisant les vagues au moyen de la compres-
sion et de la décompression alternatives d’une colonne d’air, ce qui actionne des
turbines. Le choix judicieux du lieu joue un rôle essentiel dans la minimisation des
effets sur l’environnement. Il faut se soucier de préserver les paysages et éviter de
modier le ux des sédiments sur le fond océanique. La construction de barrages
dans les estuaires aurait des effets considérables sur l’environnement, et perturbe-
rait la migration des espèces marines et la pêche.
Eau froide Vapeur et eau chaude
L’énergie géothermique
L’énergie géothermique, c’est-à-dire la chaleur emmagasinée sous la croûte ter-
restre, peut fournir de la chaleur et de l’électricité, et servir à divers usages sans
qu’il soit nécessaire de consommer des combustibles fossiles, d’ériger des barrages
ou de couper du bois. La température d’une mince couche située près de la surface
terrestre est relativement constante : elle se maintient autour de 50 °F à 60 °F
(de 10 °C à 15,5 °C). Grâce à elle, on peut chauffer ou refroidir directement une
maison ou un bâtiment. De la vapeur, de la chaleur ou de l’eau chaude emmaga- Réservoir géothermique
sinées dans des réservoirs géothermiques enfouis peuvent fournir la force requise
pour actionner des turbogénérateurs qui servent à produire de l’électricité. L’eau
géothermique usée redescend par un puits de rejet dans le réservoir an d’être ré-
chauffée, ce qui permet aussi de maintenir la pression et de réalimenter le réservoir.
11.7 CHARGES DE CHAUFFAGE ET CHARGES DE REFROIDISSEMENT 371
l Dégagement de 8”
(205) par rapport aux
bouches de plafond et
de 6” (150) par rap-
port aux murs latéraux
l Thermostat
l Conduit de câbles
Installation dans
l Épissure chaud-froid le plancher
l Dégagement de 6”
(150)
l Recouvrement de béton de 1 1/2” (38)
l Câbles chauffants
l Isolant de mousse
l Des panneaux de chauffage rigide sur le périmètre
rayonnant préassemblés sont de la dalle
disponibles sur le marché. On les
utilise avec un système modulaire
suspendu au plafond ou pour le
chauffage de parties précises d’une
pièce. DCC 23 83 13 Câbles électriques pour systèmes de chauffage par rayonnement
DCC 23 83 23 Panneaux électriques rayonnants
376 11.11 CHAUFFAGE RAYONNANT
l Pare-vapeur
l La chaleur perdue
est extraite de
la vapeur
qui se
condense avant l Le générateur utilise une source de chaleur
de revenir dans pour extraire la vapeur d’eau excédentaire de
l’évaporateur. la solution saline.
l L’énergie de chauffage ou de
l L’air repris est ramené d’un lieu
refroidissement est distribuée par
climatisé à la centrale, où il est
l’intermédiaire de l’air, de l’eau ou
traité et remis en circulation.
d’une combinaison des deux; voir
les pages 380 et 381.
l L’humidicateur maintient ou
augmente la quantité de vapeur l Air frais
d’eau dans l’air fourni.
Systèmes air–eau
l Un système air-eau est doté de gaines à haute vitesse
dans lesquelles l’air primaire climatisé est acheminé d’une
centrale à différentes parties ou pièces d’un bâtiment,
où il se mélange à l’air ambiant avant d’être de nouveau
chauffé ou refroidi dans des inducteurs.
l L’air primaire attire l’air ambiant dans un ltre et le
mélange passe sur des serpentins qui sont chauffés ou
refroidis par de l’eau secondaire provenant d’une chau-
dière ou d’une centrale d’eau refroidie.
l Des thermostats locaux font varier le débit d’eau sur les
serpentins pour régler la température de l’air.
Systèmes monobloc
l Un système monobloc est un groupe étanche aux intempé-
ries qui comprend un ventilateur, des ltres, un compres-
seur, un condenseur et des serpentins évaporateurs pour
le refroidissement. Le groupe peut faire ofce de pompe à
chaleur ou contenir des éléments de chauffage auxiliaires.
Un système monobloc fonctionne exclusivement à l’électri-
cité ou à l’électricité et au gaz.
l Un diffuseur comporte
des lattes placées à des
angles différents pour
dévier dans de multiples
directions l’air chaud ou l Une grille est un simple
climatisé provenant d’une grillage ou une simple
sortie. passoire couvrant et pro-
tégeant une ouverture.
l Un diffuseur de plafond
l Une grille de registre
pousse l’air à basse
règle le débit de l’air
vitesse dans toutes les
chaud ou climatisé
directions.
provenant d’une sortie ;
l Un diffuseur est circu- elle est constituée d’une
laire, carré ou linéaire, grille munie de plusieurs
ou encore prend la forme lames parallèles qui
de carreaux de plafond peuvent se superposer
perforés. pour fermer l’ouverture.
l Une grille de ventilation
de plancher atténue la
perte de chaleur et la
Les bouches de distribution d’air doivent être placées de façon
condensation près des
à distribuer uniformément l’air chaud ou froid dans les pièces
fenêtres et des murs
occupées d’un bâtiment, sans courant d’air sensible ni strati- extérieurs.
cation. Il faut soigneusement tenir compte de la portée de
l’air et de la conguration de diffusion ou d’étalement de la
bouche, ainsi que de tous les obstacles qui pourraient gêner
la distribution de l’air.
l Portée en éventail ; E = P
l Habituellement installé
l La conduite principale ou
par un service public ou
maîtresse est la conduite
son représentant autorisé,
d’amenée de l’eau à tous l Robinet d’arrêt du
le branchement principal
les branchements d’eau rac- bâtiment
raccorde le bâtiment à la
cordés à un réseau public ou
conduite principale d’ame-
communautaire de distribu-
née d’eau.
tion d’eau.
DCC 22 00 00 Plomberie
DCC 22 11 00 Réseau de distribution d’eau
386 11.17 RÉSEAUX D’ALIMENTATION EN EAU
Siphons
Le siphon, en forme de U ou de S, dans lequel
demeure une petite quantité d’eau usée appelée
garde d’eau, est un élément essentiel de la canali-
sation d’évacuation des appareils de plomberie. Ces
eaux usées jouent un rôle de barrière d’étanchéité
qui empêche les gaz d’égout de passer, mais qui
n’entrave pas l’écoulement normal des eaux usées
ou des eaux d’égout.
l Siphon retenant une garde d’eau
l Le réseau d’égout ne transporte l Le siphon du bâtiment, l Une colonne d’évent est un prolon- l Une pompe de vidange enlève
que les eaux usées des appareils de ou maître-siphon, est gement de la colonne de chute ou de ren- les accumulations de liquide
plomberie, à l’exclusion des eaux installé dans le drain du voi des eaux ménagères au-dessus du drain dans un puisard. Elle est néces-
pluviales, tandis que les égouts bâtiment pour empêcher horizontal le plus élevé qui est raccordé au saire lorsque les appareils sont
pluviaux acheminent l’eau de pluie les gaz d’égout de passer tuyau ; elle doit se prolonger d’au moins plus bas qu’un égout de rue.
drainée des toits et des surfaces du branchement d’égout 12” (305) au-dessus de la surface du toit
pavées. Un réseau d’égout et un au réseau d’évacuation et être à l’écart des surfaces verticales, des
égout pluvial combinés transportent des eaux usées du bâti- lucarnes et tabatières ouvrables.
tant les eaux usées que les eaux ment. Certains codes de l Le drain de bâtiment est la pièce la plus
pluviales. plomberie n’exigent pas basse d’un réseau d’évacuation ; il reçoit
la présence d’un siphon les eaux usées de la colonne de chute et
de bâtiment. de la colonne de renvoi des eaux ména-
gères dans les murs du bâtiment et les
achemine par gravité jusqu’au branche-
ment d’égout.
DCC 33 31 00 Réseaux de tuyauterie d’égout sanitaire
11.21 RÉSEAUX D’ÉGOUT 391
l La chambre de dosage
d’une grande fosse sep-
tique rejette automatique-
ment, par un évacuateur à
siphon, un grand volume
d’efuent lorsqu’une quan-
Vue en coupe tité prédéterminée s’est
accumulée.
Une fosse septique est un réservoir étanche couvert
dans lequel se déverse l’égout d’un bâtiment et où l Un distributeur est muni
de chicanes pour diriger
se séparent les matières organiques solides, qui
l’efuent vers les diffé-
sont décomposées et puriées par des bactéries
rentes parties du champ
anaérobies. Le liquide clarié se déverse ensuite d’épandage.
pour être éliminé de manière dénitive.
L’efuent liquide, purié à environ 70 %, s’écoule
l Champ d’épuration
dans l’un des trois systèmes suivants.
l Un champ d’épuration est une aire ouverte conte- l Au plus 60’ (18 m)
nant un ensemble de tranchées absorbantes à l Les conduites de distribu-
travers lesquelles l’efuent d’une fosse septique tion doivent être perpen-
suinte ou se lessive dans le sol environnant. diculaires à la pente.
l Un puisard d’inltration chemisé avec un mur de maçon-
nerie ou de béton perforé est parfois aménagé au lieu
d’un champ d’épuration, lorsque le sol est absorbant et
que le niveau le plus élevé de la nappe phréatique est
au moins 2’ (610) plus bas que le fond du puisard.
Analogie entre un circuit hydraulique Le système électrique d’un bâtiment fournit l’énergie nécessaire à l’éclairage, au
et un circuit électrique chauffage et au fonctionnement de l’équipement et des appareils électriques. On doit
Pression : tension (voltage)
l’installer conformément aux codes de l’électricité et du bâtiment an qu’il soit sûr,
able et efcace. Tout l’équipement électrique doit être conforme aux normes des
Laboratoires des assureurs du Canada (ULC) ou de l’Association canadienne de norma-
lisation (Groupe CSA). On doit consulter le Code canadien de l’électricité au sujet des
exigences spéciques en matière de conception et d’installation d’un système électrique.
Le courant électrique circule dans un conducteur en raison d’une différence de poten-
tiel entre deux points d’un circuit.
– Le volt (V) est l’unité internationale de force électromotrice. Il correspond à la diffé-
Valve : Débit : rence de potentiel électrique entre deux points d’un conducteur où circule un courant
interrupteur courant constant de 1 ampère, lorsque la puissance dissipée entre ces points est de 1 watt.
(ampères) – L’ampère (A) est l’unité internationale du courant électrique. Il équivaut à un écoule-
ment de 1 coulomb par seconde ou au courant constant que produit une différence de
potentiel de 1 volt appliquée en présence d’une résistance de 1 ohm.
– Le watt (W) est l’unité internationale de puissance. Il correspond à 1 joule par
seconde ou à la puissance engendrée par un courant de 1 ampère qui circule lorsque
la différence de potentiel est de 1 volt.
– L’ohm (Ω) est l’unité internationale de résistance électrique. Il représente la résis-
tance qu’oppose un conducteur dans lequel une différence de potentiel de 1 volt
Frottement : résistance (ohms) produit un courant de 1 ampère.
Les bâtiments sont généralement alimentés en énergie électrique par une compagnie d’électricité. Le schéma ci-dessous
représente plusieurs des systèmes de tension qu’une compagnie d’électricité peut fournir selon les exigences de charge
d’un bâtiment. Un grand bâtiment peut être doté de son propre transformateur pour abaisser à sa tension de service une
tension d’alimentation plus élevée et plus économique. Des groupes turbine-alternateur sont parfois requis pour fournir,
en cas de panne, l’énergie électrique de secours permettant d’alimenter l’éclairage des sorties de secours, les systèmes
d’alarme, les ascenseurs, les systèmes téléphoniques, les pompes d’incendie et l’équipement médical des hôpitaux.
Phase B
Phase A
Phase C
120 V
Transformateur
l Neutre
de la 240 V
compagnie
d’électricité 120 V
l Ligne 2
l Mise à la terre
DCC 33 70 00 Réseaux électriques sur l’emplacement
11.23 SERVICE ÉLECTRIQUE 393
Technologies photovoltaïques
Un système photovoltaïque convertit l’énergie
solaire (photons) directement en électricité
(tension électrique). Il y a alors production de
courant continu (c.c.), lequel est soit emma-
gasiné dans des accumulateurs, soit converti
en courant alternatif (c.a.) pouvant être utilisé
dans des bâtiments commerciaux et résidentiels.
Dans le cas de grandes centrales électriques ou
à des ns industrielles, on relie des centaines de
générateurs solaires de manière à constituer un
système photovoltaïque à grande échelle.
l Les cellules photovoltaïques, aussi connues sous le
nom de cellules solaires, sont des dispositifs à solide
qui convertissent l’énergie solaire en énergie électrique
lorsque de la lumière ou de l’énergie rayonnante tra-
verse la jonction entre deux types de matériaux semi-
conducteurs, produisant alors une force électromotrice.
l Un module photovoltaïque, ou panneau solaire,
est constitué de plusieurs cellules photovoltaïques
installées dans une structure de protection et reliées
électriquement en série pour obtenir une certaine
tension électrique, et en parallèle pour produire la
quantité de courant voulue.
l Un réseau photovoltaïque consiste en un ensemble de
modules photovoltaïques généralement installés sur le
toit et reliés électriquement de façon à produire et à
fournir l’électricité nécessaire aux bâtiments commer-
ciaux et résidentiels.
l Les modules photovoltaïques sont inclinés dans un
angle aussi près de la latitude du site que possible
an de capter une quantité optimale d’énergie solaire
tout au long de l’année.
Un conducteur est recouvert d’un isolant pour l Le conduit métallique rigide est un
empêcher tout contact avec d’autres conducteurs tube d’acier à paroi épaisse qui est
directement vissé dans un fût leté au
ou du métal et pour le protéger contre la chaleur,
moyen d’écrous avec contre-écrous et
l’humidité et la corrosion. Les matériaux oppo- de rondelles.
sant une forte résistance au courant électrique, l Le tube électrique métallique est un
tels que le caoutchouc, les plastiques, la porce- tube d’acier à paroi mince qui est xé
laine et le verre, sont communément utilisés par raccord mécanique ou de couplage
pour isoler les conducteurs et les connexions au moyen de vis de serrage.
électriques. l Le conduit métallique exible, enroulé
en hélice, est utilisé pour les raccords
Le conduit électrique supporte les ls et les à un moteur ou à un autre appareil
câbles, et les protège contre les atteintes et la produisant des vibrations.
corrosion. Le conduit métallique fournit aussi l Les boîtes de jonction sont des
aux conducteurs une enveloppe de mise à la boîtiers assurant le logement et la
terre continue. Dans le cas d’une construction à protection des épissures de ls ou de
câbles électriques qui sont regroupés
l’épreuve du feu, on utilise des conduits métal-
pour la connexion ou le branchement
liques rigides, des tubes électriques métalliques de circuits électriques.
ou des conduits métalliques exibles. Dans le
cas d’une construction à ossature de bois, on
utilise des câbles armés ou des câbles gainés
non métalliques. Pour le câblage souterrain, on l Caniveau perpendiculaire aux canne-
utilise le plus souvent des conduits et des tubes lures du platelage
de plastique. l Les prises ou les sorties de plancher
sont situées sur un module préfabriqué.
Étant relativement petit, le conduit s’adapte très l Platelage de plancher cellulaire en
bien à la plupart des bâtiments. Il doit être bien acier
supporté et emprunter le parcours le plus direct
possible. En général, les codes limitent le rayon
et le nombre de coudes que présente un conduit
entre les boîtes de jonction ou les boîtes de
prises de courant. Le système électrique doit être
harmonisé avec les systèmes mécanique et de
plomberie pour éviter des parcours incompatibles. l Carreaux de tapis
Les conducteurs électriques sont souvent amé- l Câbles en ruban à un, deux ou trois
nagés dans les cannelures du platelage d’acier circuits, avec sorties de prises à prol
cellulaire pour faciliter l’installation des prises plat
de courant, de signal et de téléphone dans les
édices à bureaux. Des systèmes de câbles en
ruban peuvent être installés directement sous
des carreaux de tapis.
Des conduits, canalisations, caniveaux et attaches
sur mesure sont offerts pour les installations
visibles. Comme dans le cas des systèmes méca-
niques visibles, la disposition doit s’harmoniser
aux éléments physiques présents sur les lieux.
DCC 26 05 00 Électricité – Exigences générales concernant les résultats des travaux
11.26 PLANCHERS SURÉLEVÉS 397
l L’intensité lumineuse corres l Le ux lumineux désigne le débit l La loi du rapport inverse au carré l L’éclairement désigne l’inten
pond au ux lumineux par unité de lumière visible par unité de énonce que l’éclairement qu’une sité de la lumière parvenant
d’angle solide qu’une source de temps. Il s’exprime en lumens. source ponctuelle produit sur une sur une surface éclairée. Il est
lumière émet. Elle s’exprime en l Le lumen est l’unité internatio surface est inversement propor égal au ux lumineux incident
candelas. nale de mesure du ux lumineux. tionnel au carré de la distance par unité d’aire et s’exprime en
l La candela est l’unité interna Il représente la lumière qu’une entre la source et la surface. lumens par unité d’aire.
tionale de mesure de l’intensité source ponctuelle uniforme l La loi du cosinus, aussi appe l Le lux est l’unité internationale
lumineuse. Elle est égale à d’une intensité d’une candela lée loi de Lambert, énonce que de mesure de l’éclairement. Il
l’intensité lumineuse d’une émet dans un angle solide d’un l’éclairement qu’une source est égal à 1 lumen par mètre
source qui émet un rayonne stéradian. ponctuelle produit sur une surface carré (1 lx = 1 lm/m2).
ment monochromatique de est proportionnel au cosinus
fréquence de 540 × 1012 hertz de l’angle d’incidence. l Le pied bougie (footcandle en
(THz) et dont l’intensité anglais) est une unité d’éclaire
énergétique est de 1/683 watt ment sur une surface dont tous
par stéradian. les points sont situés à un pied
l Un stéradian est un angle d’une source ponctuelle uniforme
solide au centre d’une sphère d’une candela. Il est égal à un
soustendant une aire sur sa ux incident de 1 lumen par pied
surface qui est égale au carré carré (1 fc = 1 lm/pi2).
du rayon de cette sphère.
2700 à 6500 Tube uorescent l L’indice de rendu des couleurs est une mesure de la
capacité d’une lampe électrique de bien rendre les
3000 à 4000 Lampe à halogénures couleurs, par rapport à une source de lumière de réfé-
métalliques rence à température de couleur similaire. Une lampe
2800 à 6000 Lampe à DEL au tungstène dont la température de couleur est de
3200 K, la lumière solaire du midi à la température de
5500 à 7500 Lumière du jour couleur de 4800 K et la lumière du jour moyenne à la
température de couleur de 7000 K ont toutes un indice
de 100 et rendent parfaitement les couleurs.
l Les courbes de la répartition spectrale représentent
l’énergie rayonnante de chaque longueur d’onde d’une
source de lumière en particulier.
Fibres optiques
Les bres optiques en verre ou en plastique qui com-
posent un système d’éclairage transmettent la lumière
d’une de leurs extrémités à l’autre en rééchissant les
rayons lumineux en zigzag dans leur zone centrale,
appelée cœur. Chaque bre de petit diamètre est
protégée par une gaine transparente et assemblée à
d’autres pour former des couettes exibles.
Un système d’éclairage à bres optiques comprend
généralement les éléments suivants :
l Un projecteur de lumière parfois accompagné d’un disque
de couleurs
l Une source de lumière à halogène ou à halogénures
métalliques
l Un raccord de bres optiques
l Des couettes de bres optiques et leurs luminaires
Diodes électroluminescentes
Les diodes électroluminescentes (DEL) émettent très
peu de chaleur et sont des plus écoénergétiques.
Leur durée de vie se veut extrêmement longue, allant
souvent jusqu’à 10 ans. On utilise les DEL blanches de
grande puissance à des ns d’éclairement. Elles ne
sont sensibles ni aux vibrations ni aux variations de
température, résistent aux chocs et ne contiennent
aucun mercure. On peut réunir plusieurs petites lampes
de 1/8" (3,2) pour obtenir un mélange de couleurs l Lampe à DEL
et accroître l’éclairement. Les DEL sont alimentées au
courant continu, qui est transformé en courant alter-
natif dans le luminaire dont elles font partie.
On se sert des DEL à des ns d’éclairage résiden-
tiel et commercial. Les systèmes d’éclairage à DEL
peuvent être conçus de manière à diriger la lumière
l Ruban DEL
vers des points précis, de sorte qu’ils sont souvent
utilisés pour éclairer les aires de travail. Les DEL
entrent également dans la fabrication de projecteurs
encastrés au plafond, de lampes de marches d’esca-
lier et de panneaux de sortie.
l Tube à DEL
l Luminaires à DEL
Un système d’éclairage sert essentiellement à Degrés d’éclairement recommandés On peut classer les luminaires selon le
fournir l’éclairement nécessaire à l’exécution de Difculté Pieds- Lux pourcentage de lumière émise au-dessus
tâches visuelles. Les degrés d’éclairement re- des tâches bougies et au-dessous d’un plan horizontal. La
commandés pour certaines tâches ne renvoient répartition effective de la lumière d’un
qu’à la quantité de lumière à apporter. La façon Faible 20 215 luminaire donné est déterminée par les
d’apporter cette quantité de lumière inue sur (repas) types de lampe, de lentille et de logement
Courante 50 538
la perception visuelle d’un lieu ou d’un objet. du réecteur utilisés. On doit consulter
(lecture)
Moyenne 100 1076
le fabricant de luminaires au sujet des
La lumière diffuse émane de sources de lumière diagrammes de répartition de l’intensité
amples ou multiples, ou de vastes surfaces (dessin)
Prononcée 200 2152 lumineuse en candelas.
rééchissantes. Un éclairement plat et relati-
(couture)
vement uniforme atténue les contrastes et les Très prononcée > 400 > 4034
ombres, et peut rendre difcile la perception (chirurgie)
des textures.
Semi-direct
Plafond
l 10 % à 40 %
l 60 % à 90 %
Plafond
Semi-indirect
l 60 % à 90 %
l 10 % à 40 %
Plancher
Indirect
Plafond l 90 % à 100 %
l 0 % à 10 %
l Le rapport de luminosité maximal recommandé entre
l’aire des tâches visuelles (A) et son arrière-plan
Plancher
immédiat (B) est de 3:1.
l La luminosité de l’aire environnante (C) devrait être
de 1/5 de fois à 5 fois celle de l’aire des tâches
Direct
visuelles (A).
Plafond
l 0 % à 10 %
l 90 % à 100 %
Plancher
DCC 26 51 00 Éclairage intérieur
11.32 ÉCLAIRAGE 407
l CE = 0,5
l CE = 1
l CE = 1,5
l Déformation : déformation d’un corps sous l’action d’une force; d’élasticité. La rigidité d’un matériau et la rigidité de sa section trans-
elle correspond au rapport entre la taille ou la forme de ce versale revêtent beaucoup d’importance en ce qui concerne le rapport
corps après la déformation et sa taille ou sa forme initiale. entre la portée et le échissement sous une charge.
L’évaluation des matériaux de construction doit reposer non l Le contenu énergé- Contenu énergétique des matériaux
seulement sur des facteurs fonctionnels, économiques et tique d’un matériau de construction
esthétiques, mais aussi sur les conséquences environnemen- représente toute
tales de leur utilisation. Aussi appelée estimation du cycle l’énergie qu’il a Matériau Contenu énergétique
consommée durant (Btu/lba)
de vie, l’évaluation porte sur l’extraction et le traitement
son cycle de vie.
des matières premières, sur la fabrication, l’emballage et le Sable et gravier 18
transport des produits nis jusqu’au lieu d’utilisation de même Bois 185
que sur l’entretien, le recyclage ou la réutilisation possibles et Béton léger 940
l’élimination du matériau. L’évaluation globale se divise en une Plaque de plâtre 1 830
évaluation des intrants, un inventaire du cycle de vie et Brique 2 200
Ciment 4 100
une évaluation des extrants.
Verre 11 100
Plastique 18 500
Inventaire du cycle de vie Acier 19 200
Plomb 25 900
Intrants Cuivre 29 600
l Matières Aluminium 103 500
premières a 1 Btu/lb = 2,326 kJ/kg
l Énergie
l Eau
Acquisition des matières Traitement, fabrication Transport Construction, utilisation Élimination, recyclage
premières et emballage et distribution et entretien et réutilisation
l Quelle est l’incidence l Quelles quantités d’éner- l Le matériau ou l Est-ce que le matériau l Produits utilisables
de l’extraction et de gie et d’eau faut-il pour le produit est-il accomplit sa fonction +
l’exploitation minière ou traiter, fabriquer et disponible sur une adéquatement ? l Quelle quantité de sous-produits
forestière sur la santé et emballer le matériau ou base régionale ou l Quelle est l’incidence du toxiques résulte de la fabrication
l’environnement ? le produit ? locale, ou faut-il le matériau sur la qualité et de l’utilisation du matériau ou
l Est-ce que le matériau transporter sur une de l’air intérieur et sur la du produit ?
est renouvelable ou grande distance ? consommation d’énergie
non ? d’un bâtiment ?
l Les ressources non l Quelle est la durabilité du
renouvelables com- matériau ou du produit
prennent les métaux et et quelle est l’ampleur de
d’autres minéraux. l’entretien nécessaire pour
l Le taux de renouvel- le garder en bon état ?
lement des ressources l Quelle est la durée de vie
renouvelables telles que utile du matériau ? l Efuents en suspension dans l’eau
le bois d’œuvre varie; l Émissions atmosphériques
leur taux d’exploitation
l Déchets solides
ne doit pas excéder leur
taux de croissance. l Autres rejets dans l’environnement
Extrants
Le choix d’un matériau de construction est un problème Réduction, réutilisation et recyclage, voilà qui résume les mesures
complexe pour la résolution duquel il n’existe pas de formule les plus susceptibles de favoriser la protection de l’environnement :
simple donnant à tous coups une réponse précise et néces-
– réduction des dimensions des bâtiments grâce à une disposition
sairement valable. Par exemple, l’utilisation d’une petite
et à une utilisation optimales de l’espace ;
quantité d’un matériau à fort contenu énergétique peut favo-
– réduction des déchets de construction (LEED Canada MR, crédit 2 :
riser davantage la conservation de l’énergie et des ressources
Gestion des déchets de construction) ;
que l’utilisation d’une grande quantité d’un matériau à faible
– recours aux produits qui tirent le maximum des matières premières
contenu énergétique. De même, l’utilisation d’un matériau
(LEED Canada MR, crédit 5 : Matériaux régionaux) ;
à fort contenu énergétique qui durera plus longtemps et
– substitution de ressources abondantes aux ressources plus rares
nécessitera moins d’entretien, ou d’un matériau recyclable et
(LEED Canada MR, crédit 6 : Matériaux rapidement renouvelables) ;
réutilisable, peut être préférable à l’utilisation d’un matériau
– réutilisation des matériaux de construction provenant de bâtiments
à faible contenu énergétique.
démolis (LEED Canada MR, crédit 3 : Réutilisation des ressources) ;
– réaménagement des bâtiments existants pour de nouvelles utili-
sations (LEED Canada MR, crédit 1 : Réutilisation des bâtiments) ;
– recyclage des anciens produits pour en former de nouveaux
(LEED Canada MR, crédit 3 : Réutilisation des ressources).
412 12.2 BÉTON
l La brique commune, aussi appelée La maçonnerie est une construction faite de divers éléments
brique de construction, est fabriquée naturels ou fabriqués, tels que des briques, des pierres ou des
à des ns générales de construction; blocs de béton, dont le liant est habituellement un mortier.
elle n’est traitée ni pour la couleur ni Le caractère modulaire d’une maçonnerie (c’est-à-dire la taille
pour la texture.
uniforme de ses éléments et les rapports proportionnels de
l La brique de parement, destinée à leur quantité respective) la distingue des autres matériaux de
parer des murs, est faite d’une argile se
construction traités dans ce chapitre. Comme une maçonnerie
prêtant particulièrement à cet usage;
elle est souvent traitée pour offrir
est plus efcace en compression, ses éléments doivent être
la couleur et la texture supercielle posés de manière telle que toute la masse de maçonnerie se
désirées. comporte comme une seule entité.
Types de briques Brique
l On classe les briques selon la variation
Une brique est un élément de maçonnerie fait d’argile, formé
admissible de la taille, de la couleur,
de l’éclatement et de la déformation
dans un prisme rectangulaire à l’état plastique et durci par
des briques de parement. chauffage dans un four ou par séchage au soleil.
l La brique de parement FBX se caracté- l Le procédé à pâte molle désigne la fabrication de briques par mou-
rise par sa faible variation de taille et lage d’une argile dont la teneur en eau varie de 20 % à 30 %.
de couleur et par sa très grande qualité l La brique façonnée au sable est fabriquée, selon le procédé à pâte
mécanique. molle, dans un moule chemisé de sable qui l’empêche de coller et
l La brique de parement FBS offre une lui donne une surface texturée mate.
plus grande variation de couleur et de l La brique façonnée à l’eau est fabriquée, selon le procédé à pâte
taille que la brique FBX. molle, dans un moule lubrié avec de l’eau qui l’empêche de coller
l La brique de parement FBA donne des et lui donne une surface lisse et dense.
effets particuliers grâce au caractère l Le procédé à pâte ferme désigne la fabrication de briques et de
non uniforme de la taille, de la couleur tuiles par extrusion d’une argile ferme mais plastique, à teneur en
et de la texture des briques prises dans eau comprise entre 12 % et 15 %, à travers une lière et la coupe
leur ensemble. de l’extrusion au moyen de ls avant le chauffage.
l Le procédé à pâte sèche désigne la fabrication sous haute pression,
dans un moule, de briques faites d’une argile à teneur en eau com-
prise entre 5 % et 7 %, ce qui donne des briques à arêtes vives
l L’eforescence est un dépôt blanc et et à surface lisse.
poudreux qui se forme sur la surface l La taille exacte des briques varie selon le retrait se produisant
visible d’une maçonnerie ou d’un béton durant la fabrication.
par suite de la ltration et de la cristal-
lisation de sels solubles provenant
du matériau. La meilleure protection Classes de briques
contre l’eforescence réside dans la l La classe d’une brique désigne sa durabilité tout au long de son
réduction de l’absorption d’eau. exposition aux intempéries. Les briques sont classées selon leur
résistance à la compression, leur capacité maximale d’absorption
d’eau et leur coefcient de saturation maximal. La brique de type I
s’utilise dans les endroits exposés aux intempéries. La brique de type
II est réservée aux endroits non exposés aux intempéries.
l La brique SW convient en situation d’exposition à des intempéries
prononcées, comme c’est le cas si la brique touche le sol ou toute
Quantité de briques pour un mur à une seule paroi surface susceptible d’être imbibée d’eau à une température inférieure
au point de congélation; sa résistance à la compression est d’au
Dimensions réelles, en pouces (mm) Nombre moins 2500 lb/po2 (17,24 MPa).
Type de briques aux 100 pi2
Largeur Hauteur Longueur l La brique MW convient en situation d’exposition à des intempéries
(10 m2)a
moyennes, par exemple quand la brique est disposée au-dessus du
Ingénieurs 3 5/8 (90) 2 13/16 (70) 7 5/8 (190) 565 (625) sol et sur une surface non susceptible d’être imbibée d’eau à une
Jumbo de 4” 3 1/2 (90) 3 1/2 (90) 11 1/2 (290) 313 (333) température inférieure au point de congélation; sa résistance à la
(100) compression est d’au moins 2200 lb/po2 (15,17 MPa).
Normandes de 4” 3 5/8 (90) 2 1/4 (57) 11 5/8 (290) 457 (498) l La contrainte de compression admissible des murs de maçonnerie
(100) est nettement inférieure aux valeurs données ici parce que la qualité
Romaines 3 5/8 (90) 1 5/8 (40) 11 5/8 (290) 600 (667) des éléments de maçonnerie, du mortier et du travail varie; voir le
Modulaires stan- 3 1/2 (90) 2 1/4 (57) 7 1/2 (190) 697 (746) tableau en page 149 au sujet de ces valeurs.
dard de 4” (100)
a Avec des joints de 3/8” (10)
Source : Note technique concernant la construction en brique, no 10, Willowdale,
Association canadienne d’argile cuite, 1988, p. 2-3.
Prolés d’acier Par acier, on désigne tout alliage de fer à teneur en carbone
l Prolé en W inférieure à celle de la fonte et supérieure à celle du fer forgé,
dont la résistance, la dureté et l’élasticité varient selon la
composition et le traitement thermique. L’acier se retrouve dans
l Prolé en S
les ossatures de bâtiment légères ou lourdes et dans une large
gamme d’éléments de construction tels que les fenêtres, les
l Prolé en C portes, la quincaillerie et les attaches. Il se caractérise par sa
forte résistance, sa rigidité et son élasticité et, par rapport à
sa masse volumique, il constitue probablement le matériau
bon marché le plus résistant. S’il est classé parmi les matériaux
incombustibles, reste que l’acier devient ductile et perd sa
résistance lorsqu’il est exposé à une température supérieure à
1000 °F (537 °C). Dans les bâtiments devant résister au feu,
l’acier d’ossature doit être enduit, recouvert ou entouré de maté-
riaux résistants au feu; voir à ce sujet la page 442. Étant géné-
ralement sujet à la corrosion, l’acier doit être peint, galvanisé ou
traité chimiquement pour être protégé contre l’oxydation.
Nuances d’acier l L’acier au carbone est un acier non allié à teneur spécique en éléments
Au Canada, les normes G40.20-F13/ résiduels tels que le carbone, le manganèse, le phosphore, le soufre et
G40.21-F13, « Exigences générales le silicium. Toute augmentation de la teneur en carbone augmente
relatives à l’acier de construction la résistance et la dureté de l’acier, mais en diminue la ductilité et
l Prolés en L (cornières à ailes laminé ou soudé – Acier de construc- la soudabilité.
égales ou inégales) tion » fournissent les prescriptions l Un acier allié est un acier au carbone auquel ont été ajoutés divers
relatives aux divers aciers de éléments, tels que du chrome, du cobalt, du cuivre, du manganèse,
construction. La norme CSA G40.20 du molybdène, du nickel, du tungstène ou du vanadium, en quantités
contient les exigences générales de sufsantes pour qu’il acquière des propriétés physiques ou chimiques
fabrication des aciers de construc- particulières.
tion. Les nuances d’acier, leur
Voici d’autres métaux ferreux utilisés dans la construction de bâtiments :
composition chimique, leurs carac-
téristiques mécaniques ainsi que la – la fonte, alliage ferreux dur, fragile et non malléable contenant de 2 %
l Prolé en WT (té de charpente disponibilité des produits laminés à 4,5 % de carbone et de 0,5 % à 3 % de silicium, qui est coulée dans
coupé dans un prolé en W) dans chaque nuance d’acier sont dé- un moule en sable et usinée pour donner de nombreux éléments de
nies dans la norme CSA G40.21. Les construction, tels que des conduits et des pièces de fer ornemental;
nuances d’acier sont désignées par – la fonte malléable, dont le carbone a été transformé en graphite ou
un chiffre correspondant à la valeur éliminé grâce à l’opération du recuit;
minimale garantie de la limite élas- – le fer forgé, un fer résistant, malléable et relativement doux qui
tique, suivi d’une lettre identiant se forge et se soude facilement, qui possède une structure breuse
le type d’acier. Les nuances d’acier contenant environ 0,2 % de carbone et une petite quantité de laitier
de charpente les plus fréquemment uniformément répartie;
utilisées sont l’acier G40.21-300W ou – le fer galvanisé, qui est enduit de zinc pour l’empêcher de rouiller.
l Prolés creux HSS à section carrée 350W pour les bâtiments et l’acier
ou rectangulaire G40.21-350AT pour les ponts.
Les sept types d’acier (W, WT, R, A, AT, Q et QT) sont décrits de la façon suivante :
– Type W : aciers soudables ou à soudabilité améliorée, convenant aux constructions soudées pour lesquelles la
résilience à basses températures n’est pas un critère de choix du type d’acier; surtout utilisés pour les éléments
de charpente dans les bâtiments.
– Type WT : aciers soudables à résilience améliorée, convenant aux constructions soudées pour lesquelles on doit
prévoir une bonne résilience à basses températures; surtout utilisés pour les ponts.
– Type R : aciers patinables, offrant une résistance à la corrosion atmosphérique environ quatre fois supérieure à
celle des aciers ordinaires; principalement utilisés pour la fabrication de tôles minces employées comme revête-
l Prolé creux HSS à section ronde ment extérieur dans les bâtiments.
– Type A : aciers patinables et soudables, offrant une résistance à la corrosion atmosphérique environ quatre fois
supérieure à celle des aciers ordinaires; conviennent aux constructions soudées pour lesquelles la résilience à
basses températures n’est pas un critère de choix.
– Type AT : aciers patinables et soudables, à résilience améliorée; grande résistance à la corrosion atmosphérique;
conviennent aux constructions soudées pour lesquelles on doit prévoir une bonne résilience à basses tempéra-
tures; utilisés notamment pour les ponts et le matériel de transport.
– Type Q : aciers faiblement alliés, trempés et revenus; limite élastique très élevée; utilisés pour la fabrication de
l Barres (carrées, rondes et plates) tôles fortes et pour la construction de charpentes légères de grande résistance.
– Type QT : aciers faiblement alliés, trempés et revenus, à résilience améliorée; utilisés pour les constructions
l Le Handbook of Steel Construction, légères de grande résistance (ponts, grues) et pour le matériel de transport.
publié par l’Institut canadien de
Les producteurs américains d’acier alimentent aussi le marché canadien. Voici les nuances américaines les plus cou-
la construction en acier, présente
rantes : ASTM A36, ASTM A514, ASTM A572 (nuances 42, 50, 60 et 65), ASTM A588, ASTM A992, ASTM A500 (caté-
la liste complète des dimensions
gories A, B et C). Consulter les publications de l’Institut canadien de la construction en acier pour la comparaison
et des poids disponibles.
des nuances canadiennes et des nuances américaines.
DCC 05 12 00 Charpentes en acier de construction
12.5 MÉTAUX NON FERREUX 417
l
l Aluminium, 1100
Le plomb est un métal gris bleuté, lourd, mou et mal-
l Zinc
léable utilisé pour les solins de même que pour l’insono- (–)
risation et la protection contre les rayonnements. Bien l Magnésium Les moins nobles Anode
que le plomb soit le plus lourd des métaux communs, il
demeure très utile comme revêtement sur des surfaces – La série galvanique présente les métaux clas-
inégales en raison de sa exibilité. La poussière et les sés du plus noble au moins noble.
vapeurs de plomb sont toxiques. – Les métaux nobles, comme l’or ou l’argent,
résistent à l’action oxydante des acides inor-
ganiques lorsqu’on les chauffe en présence
Galvanisation (ou oxydoréduction) d’air ou en solution.
La galvanisation se produit lorsque deux métaux sont – De deux métaux, celui qui se situe plus bas
en présence d’une humidité assez prononcée pour qu’un dans la liste se corrode lorsque l’humidité est
courant électrique puisse circuler. Ce courant électrique assez prononcée pour que puisse circuler un
corrode un métal et fait apparaître un dépôt sur l’autre. courant électrique.
L’ampleur du phénomène dépend de la distance entre – Le moins noble de deux métaux sera d’autant
les deux métaux dans la série galvanique du tableau sujet à la corrosion qu’est grande la distance
périodique. qui le sépare du plus noble.
En raison de la diversité de ses applications et de l Planches : moins de 2” (38) l Solives et madriers : de 2” à 4” (38 à 89) d’épaisseur
son utilisation pour la remise à neuf, le bois dur d’épaisseur nominale et au nominale et plus de 4” (89) de largeur nominale,
est classé selon la quantité de bois de construction moins 2” (38) de largeur classés principalement selon la résistance au
sans défauts et utilisable que donne une bille de nominale, classées selon cintrage lorsque la charge s’applique sur une face
bois une fois coupée en pièces plus petites d’une l’apparence plutôt que la étroite (solive) ou sur une face large (madrier)
résistance et utilisées pour le l Ossature légère : de 2” à 4” (38 à 102) d’épaisseur
catégorie et d’une taille données. Quant au bois
placage ou le recouvrement, nominale et de 2” à 4” (38 à 89) de largeur nomi-
tendre, en voici le classement. le revêtement de sol et les nale, pour des utilisations n’exigeant pas une forte
l Bois de construction : bois tendre utilisé à des ns boiseries intérieures résistance
générales de construction, comprenant les planches, le l Bois de charpente : de 2” à l Platelage : de 2” à 4” (38 à 102) d’épaisseur
bois de charpente et le bois d’œuvre 4” (38 à 89) d’épaisseur nomi- nominale et au moins 4” (89) de largeur nominale,
l Bois de menuiserie : bois scié ou choisi surtout pour la nale et au moins 2” (38) de classé principalement selon la résistance au cintrage
fabrication de portes et de fenêtres et pour l’exécution largeur nominale, classé selon lorsque la charge s’applique sur une face large
de travaux de menuiserie, et classé selon la quantité de la résistance plutôt que l’ap- l Poutres et longerons : au moins 5” (114) d’épaisseur
bois utilisable qu’il donnera une fois coupé en pièces parence et utilisé à des ns nominale et largeur supérieure à l’épaisseur de plus
d’une taille et d’une qualité déterminées générales de construction de 2” (50), classés principalement selon la résis-
tance au cintrage lorsque la charge s’applique sur
l Bois d’œuvre : bois de char- une face étroite
Classement du bois de construction canadien* pente et bois d’œuvre classés l Poteaux et gros bois d’œuvre : dimensions nominales
par inspection visuelle ou par d’au moins 5” × 5” (114 × 114) et largeur supérieure
Le bois de construction se distingue par son des moyens mécaniques selon
essence et sa catégorie. Chaque pièce de bois à l’épaisseur d’au plus 2” (50), classés principale-
la résistance et l’utilisation ment en tant que poteaux portant une charge axiale
de construction est classée selon sa résistance et prévue
son apparence. Le bois de construction est classé l Le bois de construction est mesuré en pieds mesure
par des inspecteurs expérimentés qui observent l Gros bois d’œuvre : plus petite planche (PMP); 1 pied mesure planche est égal au
la présence ou non de caractéristiques altérant dimension d’au moins 5” (125) volume d’une pièce dont les dimensions nominales
nominalement, classé selon la sont de 12” × 12” (286 × 286) et l’épaisseur
la résistance, l’apparence ou l’utilité du bois, ou
résistance et les possibilités nominale, de 1” (19). Pour convertir le pied mesure
par une machine qui, à partir d’un échantillon de
d’utilisation et souvent stocké planche en mètres cubes, il faut le multiplier par un
bois, mesure sa résistance au cintrage, calcule son facteur de conversion qu’on trouve dans des tableaux
à l’état vert et brut
module d’élasticité et détermine électroniquement disponibles auprès du Conseil canadien du bois.
sa résistance mécanique, compte tenu de facteurs
l Les dimensions nominales désignent les dimensions
tels que les effets des nœuds, l’inclinaison des
d’une pièce de bois de construction avant le séchage
bres, la masse volumique et la teneur en eau. et le rabotage de surface. Elles facilitent la détermi-
Chaque pièce de bois de construction porte une nation des dimensions et le calcul des quantités. Elles
estampille de qualité. sont toujours indiquées sans le symbole de pouce (”).
l Le bois de charpente est en plus grande partie classé l Les dimensions après rabotage correspondent aux
visuellement. Une fois que les grumes ont été débi- dimensions réelles d’une pièce de bois de construc-
tées, un agent de classement examine les pièces sur tion après le séchage et le rabotage de surface.
leurs quatre faces et leur assigne une qualité basée Elles sont de 3/8” à 3/4” (10 à 19) inférieures aux
sur la quantité et la sévérité des caractéristiques dimensions nominales.
naturelles et des vices de fabrication observés — l Pour obtenir les dimensions après rabotage :
inclinaison du l, taille et emplacement des nœuds, – soustraire 1/4” (6) des dimensions nominales ne
fentes, gerces, aches, gauchissement et taches, dépassant pas 2” (50);
termes dénis à la page précédente. Chaque pièce est – soustraire 1/2” (13) des dimensions nominales
prise individuellement et estampillée selon la qualité comprises entre 2” et 6” (50 et 150);
appropriée. – soustraire 3/4” (19) des dimensions nominales
supérieures à 6” (150).
l Le bois classé par contrainte à la machine (bois
l Le bois de construction est généralement offert
MSR) est une catégorie de bois de construction
en longueurs allant de 6’ à 24’ (1830 à 7315) par
pour laquelle une instance de classement établit un
multiples de 2’ (610).
ensemble de valeurs de base et de modules d’élasti-
cité correspondants pour une essence ou un groupe Désignation de la scierie
d’essences. Ainsi, l’estampille de qualité apposée sur Agence de classication
le bois MSR — qui porte d’ailleurs les mots « Machine
Rated » — précise la valeur de résistance pour Essence ou groupe d’essences
utilisation structurale (classication f-E assignée). Degré d’humidité
Habituellement, les classications f-E renvoient Qualité assignée
aux valeurs admissibles en exion, (lb/po2 [f]), et
au module d’élasticité (millions de lb/po2 [E]). Ces Estampille de qualité sur le bois classé visuellement
valeurs ne sont plus utilisées au Canada à cause de
Agence accréditée ayant veillé au classement
l’implantation du système métrique. Le calcul aux
états limites a apporté d’autres changements. Les Identication de la scierie d’origine
catégories les plus communes de bois MSR sont : Essence ou groupe d’essences
1650f-1.5E, 1800f-1.6E, 2100f-1.8E et 2400f-2.0E. Degré d’humidité au moment du rabotage
Module d’élasticité calculé
* Source : Conseil canadien du bois, Introduction au calcul Résistance ultime à la exion prévue
des charpentes en bois, Ottawa, CCB, 2005.
Estampille de qualité sur le bois MSR
422 12.9 PANNEAUX DE BOIS
l L’estampille Canply garantit que le contre Les panneaux de bois sont moins sujets à la
plaqué satisfait aux normes de l’industrie contraction et à la dilatation, nécessitent
et qu’il aura une tenue satisfaite et pré moins de travail d’installation et sont issus
visible. Voici comment il faut comprendre d’une meilleure utilisation des ressources de
chacune des mentions qui apparaissent sur
bois que le bois plein. Voici les principaux
cette estampille.
types de panneaux de bois.
– Précise le numéro d’accréditation d’usine l Le contreplaqué résulte du collage de plis à la
du membre de l’Association canadienne chaleur et sous pression, dans lequel les ls de
du contreplaqué; plis adjacents sont perpendiculaires les uns par
– Indique que ce produit est fabriqué rapport aux autres et symétriques par rapport
conformément au programme de certi au pli central.
cation de la qualité de CANPLY; l L’estampille de certication déposée apparaît
– Indique que le contreplaqué a été sur les contreplaqués Canply Exterior en sapin
fabriqué par un membre de l’Association Douglas (DFP), en résineux canadiens (CSP),
canadienne du contreplaqué; en bois d’aspen (tremble) et en peuplier
– Indique un encollage totalement hydro (Poplar) fabriqués par les membres de l’Associa
fuge; tion canadienne du contreplaqué et conformes
– Désigne l’essence; aux exigences des normes CSAO121F08,
– Indique la norme CSA régissant la CSAO15109 (R2014) ou CSA0153F13.
fabrication.
l Le contreplaqué revêtu de densité élevée est
Source : Association canadienne du contreplaqué, Éléments de calcul un panneau de type extérieur dont les deux
du contreplaqué, Vancouver, CANPLY, 2009, p. 2*. côtés sont recouverts d’une feuille de résine de
bre, ce qui lui donne une surface lisse, dure et
offrant une résistance à l’abrasion. Il est utilisé
l Les qualités de placages désignent l’appa pour les coffrages de béton, les armoires et les
rence d’un bois de placage en fonction des comptoirs de cuisine.
caractéristiques de croissance, du nombre et l Le contreplaqué revêtu de densité moyenne est
de la taille des réparations possibles durant un panneau de type extérieur recouvert d’une
la transformation. feuille de résine phénolique ou de mélamine sur
– Bon des deux côtés (G2S) : poncé; meilleure un ou deux côtés, ce qui lui donne une surface
apparence des deux côtés; peut contenir lisse se prêtant à la peinture.
des pièces, ipots, incrustations de bois ou l Les panneaux spéciaux regroupent divers pan
de matériau d’obturation synthétique neaux de bois, tels que le contreplaqué rainuré
– Bon d’un côté (G1S) : poncé; meilleure ou brut de sciage, qui sont utilisés comme
apparence sur un côté seulement; peut parement ou lambris.
contenir des pièces, ipots, incrustations
de bois ou de matériau d’obturation
synthétique
– SelectTight Face (SEL TF) : ouvertures de
surfaces obturées; peut être nettoyé et l Le panneau de particules (ou le panneau de bres
taillé (C&S) de pin) est un panneau de bois non plaqué obtenu
– Select (SELECT) : non poncé; surface par collage de petites particules de bois à la cha
uniforme avec petites fentes ouvertes; peut leur et sous pression, couramment utilisé comme
être nettoyé et taillé matériau de cœur des panneaux décoratifs et en
– Revêtement (SHG) : non poncé; le parement ébénisterie, et comme souscouche de plancher.
peut contenir des nœuds et trous de nœud
de grosseur limitée et autres petits défauts. l Le panneau de copeaux orientés (OSB) est un
panneau de bois non plaqué couramment utilisé
Source : Association canadienne du contre
pour le support de couverture, le revêtement inter
plaqué, Éléments de calcul du contreplaqué,
médiaire, et le revêtement de sol. Il s’obtient par
Vancouver, CANPLY, 2005, p. 7*.
collage de couches de copeaux de bois longs et
minces à la chaleur et sous pression, à l’aide d’un
* L’Association canadienne du contreplaqué a adhésif imperméable. Les copeaux de surface sont
cessé ses activités le 31 juillet 2014. Les fabricants alignés parallèlement au grand axe du panneau, ce
sont déterminés à maintenir la haute qualité des qui rend le panneau plus résistant sur sa longueur.
produits à l’aide de programmes de certication l Le panneau de copeaux est un panneau non
offerts par d’autres fournisseurs de services. plaqué fait de ocons de bois grands et minces
Contacter les fournisseurs pour de plus amples qui sont collés à la chaleur et sous pression à
informations. l’aide d’un adhésif imperméable. Les plans des
copeaux sont généralement parallèles au plan
du panneau, mais la direction de leur l est
aléatoire, ce qui explique que la résistance et la
rigidité du panneau soient approximativement
égales dans toutes les directions de son plan.
12.10 PLASTIQUES 423
4d 6d 8d 10d 12d 16d 20d Les clous sont des pièces de métal rectilignes
1 1/2” 2” 2 1/2” 3” 3 1/4” 3 1/2” 4” et élancées dont une extrémité est pointue et
(38) (51) (64) (75) (85) (90) (100) l’autre, élargie et aplatie, en vue de leur en-
foncement dans du bois ou d’autres matériaux
de construction comme pièces de xation.
Matériau
l Les clous sont habituellement faits d’acier doux,
mais certains sont aussi faits d’aluminium, de
cuivre, de laiton, de zinc ou d’acier inoxydable.
l Les clous d’acier trempé à forte teneur en
carbone offrent une plus grande résistance
en maçonnerie.
l Le type de métal utilisé doit être compatible
avec les matériaux cloués pour que soient évitées
toute perte de résistance à l’arrachement et toute
coloration des matériaux.
Longueur et diamètre de la tige
l Aux États-Unis, la longueur des clous est expri-
mée en pennies (d) et au Canada, en millimètres.
l La plage de longueurs va de 2d, soit environ 1”
Clou commun l Pour des constructions générales (2d à 60d) (25), à 60d, soit environ 6” (150).
l La longueur d’un clou doit être environ trois fois
supérieure à l’épaisseur du matériau cloué.
l Les clous à grand diamètre servent aux gros
Clou d’emballage l Pour des constructions légères (2d à 40d) ouvrages et les clous à diamètre moindre, aux
travaux de nition; les clous plus minces s’uti-
lisent dans le bois dur plutôt que dans le bois
Clou à tête conique l Pour des travaux de nition (2d à 40d) tendre.
Forme de la tige
l Pour augmenter leur capacité de rétention, la
tige des clous est annelée, barbelée, cannelée,
Clou à nir l Pour des armoires (2d à 20d) vrillée ou torsadée.
l La tige de certains clous peut être enduite ou
traitée pour augmenter leur résistance à l’arra-
chement ou galvanisée pour mieux résister à la
Clou à parquet l Pour la xation de bois de plancher corrosion.
Tête de clou
l La tête plate offre la plus grande aire de contact
et est adoptée lorsque rien ne s’oppose à ce
Clou coupé l Pour des parquets en bois
qu’elle demeure visible.
l La tête des clous de nition est à peine plus
grande que la tige et peut être conique ou bom-
bée.
Clou à couverture l Pour la xation de bardeaux l Les clous à deux têtes superposées, faciles à
arracher, s’emploient dans les constructions
temporaires et le coffrage du béton.
Clou à deux têtes superposées l Pour des ossatures temporaires Pointe du clou
l La pointe de la plupart des clous est en forme de
losange.
l Les clous à pointe eflée offrent une plus grande
Clou à maçonnerie l Pour le clouage dans du béton ou de la maçonnerie résistance à l’arrachement, mais fendent davan-
tage certains bois; les clous à pointe émoussée
conviennent aux bois qui se fendent facilement.
Attaches posées pneumatiquement
Pointe de fer l Pour la xation du gros bois d’œuvre ou au pistolet
l Un marteau et une agrafeuse pneumatiques,
entraînés par un compresseur, peuvent xer des
Goujon l Pour le battage dans du béton ou de l’acier avec matériaux à du bois, à de l’acier ou à du béton.
les pistolets de clouage mécanique l Un pistolet muni de charges de poudre à canon
enfonce divers types de goujons dans du béton
ou de l’acier.
Vis
Une vis est une attache métallique à tige Vis à bois
conique et letée en hélice et à tête fendue, qui
s’enfonce dans le bois ou un matériau analogue Vis à plaque de plâtre
en un mouvement rotatif sous l’action d’un
tournevis. La tige letée d’une vis lui confère
une plus grande résistance à l’arrachement Vis de mécanique
que celle d’un clou et facilite son enlèvement.
Plus le nombre de lets par unité de longueur Tête noyée fraisée Vis autotaraudeuse
est élevé et plus la résistance à l’arrachement
est forte. On classe les vis selon l’utilisation, Tête fraisée Vis à tôle
le type de tête, le matériau, la longueur et le bombée
diamètre. Vis à tête hexagonale
– Matériau : acier, laiton, aluminium, bronze, Tête ronde à calotte
acier inoxydable
– Longueur : 1/2” à 6” (13 à 150) Tête bombée large Vis pointeau sans tête
– Diamètre : jusqu’au calibre 24
Tête cylindrique
La longueur d’une vis à bois doit être inférieure large Tête fendue
d’environ 1/8” (3) à l’épaisseur totale des
planches à assembler, et il faut que de 1/2 à Tête cylindrique Tête fendue en croix
2/3 de la longueur de la vis s’enfonce dans le bombée (Phillips)
matériau de base. Des vis à let n sont géné- Tête à cavité hexagonale
Tête de trompette
ralement utilisées pour le bois dur et des vis à (Allen)
let gros pour le bois tendre.
Tête de sécurité Tête à cavité carrée
Les trous des vis doivent être préforés et avoir
le diamètre de base des lets. Certaines vis,
telles que les vis autotaraudeuses et les vis pour
cloison sèche, sont conçues pour tarauder les
lets femelles correspondants lorsqu’elles sont
posées.
Boulons
Un boulon est une tige métallique letée, habi-
tuellement assortie d’une tête à une extrémité, Écrou hexagonal
qui s’insère dans un trou des pièces à assembler Boulons de mécanique
et est xée par un écrou conjugué. On emploie
des boulons de carrosserie lorsque la tête serait l Tête hexagonale
autrement inaccessible durant le serrage. Les Écrou à créneaux l Tête carrée
tire-fonds sont utiles dans les endroits inac- dégagés
cessibles pour la pose d’un écrou ou dans les
assemblages tels que seuls de très longs boulons
pourraient s’y enfoncer entièrement. Écrou borgne
(à chapeau) Boulon de carrosserie
– Longueur : 3/4” à 30” (19 à 760)
– Diamètre : 1/4” à 1 1/4” (6 à 32) l Collet carré
l Une cheville à expansion est un boulon d’ancrage à boîtier fendu dont les
segments s’étendent mécaniquement sur les côtés d’un trou percé dans
une surface de maçonnerie ou de béton.
l Il existe des systèmes à chevilles à expansion dont la gaine fendue,
semblable à un manchon, est letée de telle sorte que l’enfoncement
du boulon rapproche les extrémités de la gaine et en étale les segments
dans un trou percé dans une surface de maçonnerie ou dans la surface
intérieure d’un mur creux.
l Un rivet est une tige de métal qui sert à assembler de façon permanente
plusieurs éléments d’acier : on passe une tige à tête à travers un trou
dans chaque élément et on martèle l’extrémité sans tête jusqu’à ce que
celle-ci prenne aussi la forme d’une tête. Le rivetage a été en grande
partie remplacé par le boulonnage et le soudage, qui exigent moins de
travail.
l Un rivet explosif, utilisé lorsqu’un assemblage n’est accessible que d’un
côté, a une tige remplie d’un explosif qu’on fait détoner en frappant la
tête du rivet avec un marteau pour qu’au fond du trou la tige élargisse.
Teintures
La teinture est une solution de colorant ou de pigments en
suspension dans un milieu, qui est appliquée pour pénétrer
dans une surface de bois et la colorer sans en cacher le l.
l La teinture d’imprégnation pénètre dans un objet en bois et y
laisse une très mince pellicule à sa surface.
l La teinture à l’eau est une teinture d’imprégnation obtenue par
dissolution d’un colorant dans un milieu aqueux.
l La teinture à l’alcool est une teinture d’imprégnation obtenue par
dissolution d’un colorant dans un alcool.
l Le bois de construction doit être propre et sec. Les nœuds et les taches de résine doivent
être poncés et scellés avant d’être apprêtés. On doit apprêter ou étancher les surfaces
à peindre pour stabiliser la teneur en eau du bois et empêcher l’absorption des couches
ultérieures; les teintures et quelques peintures n’exigent pas de couche d’apprêt. Les trous
des clous, les ssures et les autres petits trous doivent tous être bouchés après l’applica-
tion de la couche de fond.
l Les surfaces déjà peintes doivent être propres, sèches et rendues rugueuses par ponçage
ou par lavage avec une solution nettoyante.
l La surface des métaux ferreux doit être exempte de rouille, de bavures métalliques et de
corps étrangers. Il faut la nettoyer à l’aide d’un solvant ou d’une brosse métallique, ou par
ponçage, ambage au chalumeau ou décapage avec des acides, puis l’apprêter avec une
couche d’apprêt antirouille.
l Le fer galvanisé doit être débarrassé de toute trace de graisse, de résidu et de corrosion
au moyen d’un solvant ou d’un lavage chimique. Il doit ensuite être apprêté à l’aide d’une
peinture à l’oxyde de zinc ou d’une peinture pour ciment Portland. S’il est exposé aux
intempéries, le fer galvanisé doit être traité comme un métal ferreux.
En plus de préparer la surface et d’y appliquer une couche d’apprêt, on doit choisir
un enduit en tenant compte des facteurs suivants :
– la compatibilité de l’enduit avec la surface à enduire;
– la méthode d’application et le temps de séchage requis;
– les conditions d’utilisation et la résistance à l’eau, à la chaleur, à la lumière
solaire, aux variations de température, aux moisissures, aux produits chimiques
et à l’abrasion physique;
– l’émission possible de composés organiques volatils nocifs.
ANNEXES
A.1 Dimensions du corps humain __________________________________________________________________________ 432
A.2 Directives de la norme CSA B651 en matière d’accessibilité _________________________ 433
A.3 Dimensions des meubles _________________________________________________________________________________ 434
A.4 Surcharges dues à l’usage d’un bâtiment _______________________________________________________ 436
A.5 Masse des matériaux _______________________________________________________________________________________ 437
A.6 Facteurs de conversion au SI __________________________________________________________________________ 438
A.7 Moyens d’évacuation _______________________________________________________________________________________ 440
A.8 Construction ayant un degré de résistance au feu ________________________________________ 442
A.9 Acoustique ______________________________________________________________________________________________________ 444
A.10 Isolation acoustique _______________________________________________________________________________________ 446
A.11 Zones climatiques du Québec _________________________________________________________________________ 448
A.12 Maisons Novoclimat _______________________________________________________________________________________ 449
A.13 Symboles graphiques des matériaux _______________________________________________________________ 450
A.14 Répertoire normatif ________________________________________________________________________________________ 451
A.15 Uniformat II ____________________________________________________________________________________________________ 454
A.16 Système d’évaluation des bâtiments durables du LEED Canada _____________________ 456
A.17 Associations professionnelles et organismes de normalisation ____________________ 457
432 A.1 DIMENSIONS DU CORPS HUMAIN
l Couloirs et passages
Les aveugles doivent pouvoir reconnaître les l Diamètre libre d’au moins 59”
installations. (1500) pour qu’un fauteuil rou-
l Recourir au lettrage et aux pictogrammes en relief, aux lant puisse pivoter.
signaux sonores et aux surfaces texturées ou de couleur
contrastante pour indiquer la présence d’escaliers ou
d’ouvertures dangereuses.
l Espace de plancher libre
Les installations doivent être d’utilisation facile. d’au moins 29 1/2” × 47 1/4”
l Les espaces de circulation doivent permettre des dépla- (750 × 1200) requis pour per-
cements aisés. mettre un déplacement avant
l Toutes les installations publiques doivent être dotées ou parallèle vers un objet.
d’appareils destinés aux personnes handicapées.
Au sujet des directives de la norme CSA B651 en l Portée maximale frontale au-
matière d’accessibilité concernant les autres élé- dessus d’un obstacle de 43 5/16”
(1100) à partir du plancher,
ments ou composants d’un bâtiment, voir les pages
ce qui permet un obstacle de
suivantes :
23 5/8” (600) de profondeur
– stationnement des véhicules, page 29; pour le toucher et de 19 11/16”
– portes, page 267; (500) de profondeur pour la
– quincaillerie de porte, pages 281, 283 et 284; préhension.
– seuils, page 285; l Portée latérale d’au plus 55 1/8”
(1400) et d’au moins 15” (380)
– escaliers et rampes, pages 306 et 307
au-dessus du plancher
– ascenseurs, page 318
– cuisines, pages 324 et 325
– toilettes et salles de bain, page 328
– tapis, page 353
434 A.3 DIMENSIONS DES MEUBLES
Fauteuils Lits
30” (760)
l 25” (635)
l 17” (430)
l 23” (585)
l
l 39” (990) l 54” (1370) l Grand lit (« queen ») : 60” (1525)
l Très grand lit (« king ») : 80”, 84”
(2030, 2035)
l 20” (510)
l 48” à 112”
(1220 à 2845) l 60” (1525)
l 15 1/2” (395)
l
Bureaux
l 29” (735)
Bahuts
l 18” (455)
l 60” (1525)
l 74” (1880)
l 18” (455)
l 25” (635)
l 36” (915)
l 30” (760)
l 36” (915)
l
l 30” (760)
l Les dimensions indiquées ici sont les plus courantes, mais il faut tout
de même les vérier auprès du fabricant.
l Les meubles peuvent délimiter un espace ou des voies de circulation,
être intégrés à une pièce ou remplir une fonction esthétique.
l Parmi les critères présidant au choix des meubles gurent leur fonction,
le confort qu’ils offrent, leur taille, leur couleur et leur style.
436 A.4 SURCHARGES DUES À L’USAGE D’UN BÂTIMENT
* À condition qu’elles ne soient pas utilisées comme aires de spectacle, les aires suivantes doivent être calculées pour résister au moins à la charge
prévue pour les usages qu’elles desservent : a) les corridors, halls et allées de 47 1/4” (1200) de largeur ou moins; b) tous les corridors des aires
résidentielles des étages au-dessus du premier étage dans les immeubles d’appartements, les hôtels et les motels; et c) les balcons intérieurs et les
mezzanines.
l Au moment de la conception d’un immeuble, on doit établir les surcharges maximales dues à l’usage censées découler de l’activit é projetée. Dans
certains cas, pour les garages par exemple, la priorité est accordée aux charges concentrées.
l On doit toujours vérier les exigences en charges variables que stipule le Code du bâtiment.
A.5 MASSE DES MATÉRIAUX 437
Masse volumique moyenne Masse surfacique moyenne des matériaux [lb/pi2 (kg/m2)a]
des matériaux [lb/pi3 (kg/m3)a]
Facteur Multiples Préxes Symboles Le système international (SI) d’unités, couramment appelé
mille millions 109
giga G système métrique, est un système d’unités physiques cohé-
un million 106 méga M rentes répandu dans le monde entier. Il comprend le mètre,
mille 103 kilo k le gramme, la seconde, l’ampère, le degré kelvin et la can-
cent 102 hecto h dela comme unités de base respectives de la longueur, de la
dix 10 déca da masse, du temps, du courant électrique, de la température et
un dixième 10-1 déci d de l’intensité lumineuse. Il est utilisé partout en sciences et
un centième 10-2 centi c est le seul système autorisé dans un grand nombre de pays.
un millième 10-3 milli m Le Canada a adopté le système international d’unités en 1978.
un millionième 10-6 micro µ
Issues
Une issue doit offrir aux occupants d’un immeuble une
voie d’évacuation enclose et protégée en cas d’incen-
die, voie menant d’un accès à l’issue jusqu’à la sortie
vers l’extérieur. Dans le cas d’une pièce ou d’un corri-
dor situés au rez-de-chaussée, il peut s’agir simplement
d’une porte donnant directement sur l’extérieur. Dans
le cas d’une pièce ou d’un espace situés au-dessus ou
au-dessous du rez-de-chaussée, il s’agit généralement
d’un escalier d’issue.
l Les corridors d’issue doivent être entourés de murs résis-
tants au feu pour être réglementaires.
l Les escaliers d’issue mènent à un corridor d’issue, à un
espace extérieur à découvert ou à une voie publique. Ils
sont entourés de séparations coupe-feu ayant un degré de
résistance au feu et dotés de portes coupe-feu à fermeture
automatique dont les vantaux s’ouvrent en direction de
l’issue. Voir les pages 305 et 306 au sujet des dimensions
et des caractéristiques des escaliers.
l Les portes d’issue donnent accès aux voies d’évacuation,
battent vers l’extérieur et sont habituellement munies
d’une barre antipanique.
l Un escalier à l’abri de la fumée est un escalier dont
les cloisons ont un degré de résistance au feu, qui est
accessible par un vestibule ou une coursive ouverte et
qui est ventilé par des moyens naturels ou mécaniques
qui restreignent la pénétration de la fumée et de la cha-
leur. Les codes du bâtiment exigent habituellement qu’au
moins un escalier de sortie, dans un immeuble de grande
hauteur, soit à l’abri de la fumée.
Construction en gros bois d’œuvre Le degré de résistance au feu des matériaux, des assemblages
et des bâtiments dépend de leur utilisation respective. On
détermine ce degré en exposant un échantillon grandeur
l Revêtement de sol à rainure et languette nature à des températures tirées d’une courbe temps-
de 1” (19) ou contreplaqué de 1/2” (13)
température standard et en établissant le nombre d’heures
sur des madriers de bois à rainure et
languette d’au moins 3” (64) d’épaisseur
durant lesquelles le matériau ou l’assemblage résiste au feu
ou sur des madriers placés sur chant de sans s’effondrer, sans qu’il s’y forme d’ouverture qui laisserait
2” (38) de largeur sur 4” (89) de hauteur passer des ammes ou des gaz chauds, ou sans que la tempé-
l Solives de plancher d’au moins 6 × 10 rature sur le côté opposé au feu dépasse une valeur prédéter-
(140 × 241) ; poutres de toit et membres minée. Pour construire un bâtiment résistant au feu, on doit
de ferme d’au moins 4 × 6 (89 × 140) donc diminuer l’inammabilité des matériaux et restreindre la
propagation du feu.
l Poteaux d’au moins 8 × 8 (191 × 191)
lorsqu’ils supportent les charges de Les matériaux assurant une protection contre le feu doivent
plancher ; poteaux d’au moins 6 × 8 être incombustibles et résister à de très hautes températures
(140 × 191) lorsqu’ils ne supportent sans se désintégrer. Ils doivent aussi être de mauvais conduc-
que les charges de toit
teurs de chaleur pour que les matériaux qu’ils protègent se
l Un traitement chimique diminue
l’inammabilité du bois.
trouvent isolés de la grande chaleur dégagée par le feu. Ces
l Voir la page 44. matériaux comprennent le béton, souvent avec un granulat
léger, le gypse ou le plâtre de vermiculite, la plaque de plâtre
et une gamme de produits à bre minérale.
Cette page et la suivante présentent divers assemblages
Acier de construction de construction et leur degré respectif de résistance au feu.
Pour toute spécication plus détaillée, on doit consulter les
l Béton armé
ouvrages publiés par les Laboratoires des assureurs du Canada
l L’épaisseur du recouvrement de béton et (ULC) ou le Code du bâtiment.
la taille du membre d’acier déterminent le
degré de résistance au feu. Des données supplémentaires sont disponibles à l’annexe D
du Code de construction du Québec.
l Puisque l’acier de construction s’affaiblit lorsqu’il est exposé aux l On fait augmenter le degré de résistance au feu de tous les murs de
températures élevées d’un feu, on doit le protéger pour pouvoir maçonnerie en les enduisant de ciment Portland ou de plâtre.
l’utiliser dans certains types de construction.
A.8 CONSTRUCTION AYANT UN DEGRÉ DE RÉSISTANCE AU FEU 443
Degré de 1 h Degré de 1 h
l Double plancher de bois l Poteaux de 2 × 4 (38 × 89) à
l Solives de bois à 16” (405) 16” (405) c/c
centre à centre (c/c) l Plâtre de 5/8” (16) sur lattis
de métal ou deux couches
l Plaque de plâtre de
de plaque de plâtre ordinaire
type X de 1/2” (13) ou
de 1/2” (13) ou de type X de
plâtre de 5/8” (16) sur
5/8” (16) de chaque côté
lattis de métal
l Isolant de bre de roche
l Bureau calme 40
l Chuchotements
20
l Bruissement de feuilles
0
l Le seuil de l’audibilité correspond à la pression sonore
minimale qui suscite une sensation d’audition. Il se situe
16 000 habituellement à 20 micropascals, ou 0 dB.
15,7 62,5 250 1000 4000
l L’audiofréquence désigne la plage des fréquences, allant
de 15 Hz à 20 000 Hz, qui sont audibles pour une oreille
humaine normale. Le hertz (Hz) est l’unité de fréquence du
système international, qui équivaut à un cycle par seconde.
l Source
l Le son aérien se propage direc- l L’atténuation désigne la perte d’éner- l La réverbération est la persistance d’un
tement de la source à l’audi- gie ou de pression par unité de surface son dans un espace clos. Elle résulte de la
teur. Dans une pièce, l’oreille d’une onde sonore. Elle survient réexion multiple d’un son après l’arrêt de
humaine entend toujours le lorsque la distance à partir de la source son émission. Le temps de réverbération est
son direct avant le son rééchi. augmente par suite de l’absorption des le temps, exprimé en secondes, que met un
L’importance du son rééchi sons ou de leur dispersion dans les son émis dans un espace clos pour diminuer
augmente à mesure que trois dimensions. de 60 dB.
l’intensité du son direct l La résonance désigne l’intensication et la
diminue. persistance d’un son qui résultent du phéno-
mène de vibration sympathique, c’est-à-dire
la vibration induite dans un corps par les
vibrations de période identique dans un corps
voisin.
Réduction du bruit
La réduction requise du bruit passant d’un espace à
un autre est fonction de l’intensité de la source
de bruit et de l’ampleur de l’intrusion du bruit que
l’auditeur juge acceptable. L’intensité sonore perçue
ou apparente dans un espace varie selon :
– la perte de transmission sonore dans les murs, les plan-
chers et les plafonds;
– le degré d’absorption de l’espace d’arrivée;
– l’intensité du bruit parasite ou du bruit de fond, qui élève
le seuil d’audibilité des autres sons.
60 Très bruyant
Intensité sonore (dB)
50 Bruyant
40 Modérément bruyant
30 Peu bruyant
l
l Perte
l
10
l L’indice de transmission du son (ITS) est un indice
numérique qui exprime la capacité d’un matériau 0
de construction ou d’un assemblage d’empêcher 125 250 500 1000 2000 4000
la transmission des sons aériens. Il s’obtient par l Fréquences centrales du tiers d’octave (Hz)
comparaison entre la courbe d’essai du TL de ce
matériau ou de cet assemblage et une courbe de
fréquences standard. Plus l’ITS est élevé, plus
l’isolation acoustique du matériau ou de
l’assemblage est prononcée. L’ITS d’une embrasure
de porte est de 10, tandis que l’ITS d’une
construction normale varie de 30 à 60. Il faut
procéder à une construction spéciale lorsqu’un ITS Trois facteurs font augmenter l’indice TL
supérieur à 60 est recherché. d’un assemblage : la séparation en parois,
la masse et la capacité d’absorption.
l Les cloisons à poteaux en quinconce servant
à diminuer la transmission des sons entre
des pièces comprennent deux rangées dis-
tinctes de poteaux disposés en quinconce
et supportant les deux faces opposées de la
cloison, entre lesquelles est parfois ajoutée
une couche de bre de verre.
La partie 11 du Code de construction détermine des normes d’économie de l’énergie pour les bâtiments construits au Québec. Le Règlement
sur l’économie de l’énergie dans les nouveaux bâtiments xe des normes de résistance thermique selon les données climatiques du lieu où
sont situés ces bâtiments.
Exemples de municipalités québécoises à moins de 6000 DJ Exemples de municipalités québécoises à 6000 DJ et plus
sous 18 ˚C à 18 ˚C
Source : Adaptation du tableau C-2 du Code national du bâtiment, 2005, Canada, [En ligne], www.ecohabitation.com/efcacite-energetique/conformite-code/etes-vous-concernes;
www.ecohabitation.com/guide/ches/nouvelle-reglementation-code-construction-ventilation. Reproduit avec autorisation.
A.12 MAISONS NOVOCLIMAT 449
en pente avec comble (type I) 41,0 (7,22) ±62,0 (10,92) 58,5 (10,30) ±62,0 (10,92) 58,5 (10,30)
Toit /
plat ou cathédrale ventilé (type II) 30,0 (5,28)
plafond
±47,0 (8,28) 41,0 (7,22) ±52,0 (9,16) 45,0 (7,93)
plat ou cathédrale non ventilé (type III) 24,5 (4,31)
hors sol 24,5 (4,31) ±29,5 (5,20) 23,5 (4,14) ±32,0 (5,64) 25,0 (4,40)
Mur
de fondation 17,0 (2,99) ±21,0 (3,70) 18,0 (3,17) ±22,5 (3,96) 19,5 (3,43)
Rive de plancher 24,5 (4,31) ±29,5 (5,20) 23,5 (4,14) ±32,0 (5,64) 25,0 (4,40)
Plancher hors sol 29,5 (5,20) ±32,0 (5,64) 28,5 (5,02) ±32,0 (5,64) 28,5 (5,02)
de sous-sol 8,6 (1,51)2 6,2 (1,09) 6,2 (1,09) 6,2 (1,09) 6,2 (1,09)
sur sol 8,6 (1,51)2 11,1 (1,95) 11,1 (1,95) 11,1 (1,95) 11,1 (1,95)
Dalle
sur sol à semelles intégrées --- 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84)
chauffée 11,1 (1,95)3 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84) 16,1 (2,84)
Étanchéité de l’enveloppe
Conduit dans un espace chauffé Isolation ≥ R-5,5 (RSI 0,97) Isolation ≥ R-8,0 (RSI 1,41)
Conduit dans un espace non chauffé Isolation ≥ R-4,0 (RSI 0,70) Isolation ≥ R-8,0 (RSI 1,41)
1 À noter que les valeurs afchées en Rtotal pour Novoclimat 2.0 ne sont données qu’à titre informatif, an de faciliter la comparaison avec la version précédente du programme.
Ces valeurs correspondent uniquement à une estimation moyenne de l’équivalence requise en Rtotal pour atteindre le Reffectif exigé. Elles ne font donc pas partie des exigences
techniques Novoclimat 2.0, puisque l’équivalence requise en Rtotal peut largement varier en fonction de facteurs tels que le type d’ossature utilisé et le niveau d’isolation utilisé pour
recouvrir les ponts thermiques.
2 Correspond à une isolation réalisée à l’aide d’un matériau possédant une résistance thermique d’au moins RSI 1,32 (R-7,5).
3 Correspond à une isolation réalisée à l’aide d’un matériau possédant une résistance thermique d’au moins RSI 1,76 (R-10,0).
4 Mesure pouvant être compensée par une mesure de remplacement équivalente sélectionnée dans la liste de choix Novoclimat 2.0.
Source : Ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (s.d.). « Tableau comparatif Novoclimat vs Novoclimat 2.0 - Petit bâtiment multilogement », Bureau de l’efcacité et de l’innovation énergétiques.
450 A.13 SYMBOLES GRAPHIQUES DES MATÉRIAUX
Sols
Béton
Maçonnerie
Bloc de béton
Pierre
Métal
Bois
Contreplaqué, Contreplaqué,
grande échelle petite échelle
Isolant
Verre
Verre Bloc de verre
Finitions
Uniformat II est une norme (ASTM E1557) de classication visant également de recueillir, dès le début de la phase de conception,
à faciliter la description d’un bâtiment, l’évaluation de ses coûts, l’information essentielle relative aux coûts, ce qui accélère
et sa gestion durant toutes les phases de son cycle de vie, dont l’analyse économique d’autres choix conceptuels, et la rend plus
celles-ci : les études préconceptuelles, l’élaboration du programme, précise dès les premières phases du projet.
la conception, la construction, l’exploitation et la désaffectation.
Cette norme est fondée sur la classication des éléments dénis Uniformat II classe les éléments d’un bâtiment selon trois
comme « éléments principaux, communs à tous les bâtiments et niveaux hiérarchiques et selon une notation alphanumérique.
remplissant une fonction donnée, quels que soient les spécica- Ainsi, le niveau 1 comprend sept groupes :
tions de conception, la méthode de construction et les matériaux • Groupe A : infrastructure, dont les fondations et la construc-
utilisés ». Par exemple, les fondations, la superstructure, les esca- tion du sous-sol;
liers et la plomberie sont des éléments fonctionnels d’un bâtiment. • Groupe B : superstructure et enveloppe, dont la superstructure,
Uniformat II est un complément au système de classication l’enveloppe extérieure et la toiture;
Masterformat™ (Répertoire normatif), dont il se distingue en ceci • Groupe C : aménagement intérieur, dont la construction inté-
que le Masterformat™ est fondé sur les produits et les matériaux rieure, les escaliers et les nitions intérieures;
de construction en vue d’établir des quantités exactes • Groupe D : services, dont les systèmes transporteurs, la plombe-
de matériaux à utiliser et des tâches associées à la construction, rie, les CVCA, la protection incendie et l’électricité;
à l’exploitation et à l’entretien d’un bâtiment.
• Groupe E : équipement et ameublement;
La structure d’Uniformat II repose sur l’hypothèse que, durant • Groupe F : construction spéciale et démolition;
la phase préconceptuelle, la transmission d’information sur la • Groupe G : aménagement de l’emplacement.
conception est plus efcace si elle porte sur les éléments fonc-
tionnels d’un bâtiment plutôt que sur les produits ou les matériaux Chaque groupe principal d’éléments est divisé en groupes d’élé-
de construction, et qu’il est plus facile pour le client et toute ments de niveau 2 (B10, B20, etc.) et en éléments de niveau 3
personne n’ayant pas de formation technique de comprendre un (B1010, B1020, B2010, etc.). On propose un niveau 4 pour
système de classication fondé sur ces éléments. Une classica- subdiviser les éléments en composants plus petits (B1011,
tion exhaustive et cohérente des éléments fonctionnels permet B1012, etc.).
®
LEED v4 pour la conception et la construction de bâtiments (mis à jour le 1er octobre 2014)
Aménagement écologique des sites 26 points possibles Qualité des environnements intérieurs 15 points possibles
Préalable 1 Prévention de la pollution pendant la construction Obligatoire Préalable 1 Performance minimale en matière de qualité de Obligatoire
Crédit 1 Sélection de l’emplacement 1 l’air intérieur (QAI)
Crédit 2 Densité de développement et lien avec la 5 Préalable 2 Contrôle de la fumée de tabac ambiante (FTA) Obligatoire
communauté Crédit 1 Contrôle de l’apport d’air extérieur 1
Crédit 3 Réaménagement de sites contaminés 1 Crédit 2 Augmentation de la ventilation 1
Crédit 4.1 Moyens de transport de remplacement : accès aux 6 Crédit 3.1 Plan de gestion de la QAI : pendant la construction 1
transports en commun Crédit 3.2 Plan de gestion de la QAI : avant l’occupation 1
Crédit 4.2 Moyens de transport de remplacement : 1 Crédit 4.1 Matériaux faibles émissions : adhésifs et produits 1
stationnement pour bicyclettes et vestiaires d’étanchéité
Crédit 4.3 Moyens de transport de remplacement : véhicules 3 Crédit 4.2 Matériaux faibles émissions : peinture et enduits 1
faibles émissions et haut rendement énergétique Crédit 4.3 Matériaux faibles émissions : revêtements de sol 1
Crédit 4.4 Moyens de transport de remplacement : capacité 2 Crédit 4.4 Matériaux faibles émissions : produits de bois 1
de stationnement composite et produits base de bres agricoles
Crédit 5.1 Aménagement des sites : protéger ou restaurer 1 Crédit 5 Contrôle des sources intérieures d’émissions 1
les habitats
chimiques et des polluants
Crédit 5.2 Aménagement des sites : maximiser les espaces verts 1 Crédit 6.1 Contrôle des systèmes par les occupants : éclairage 1
Crédit 6.1 Gestion des eaux pluviales : contrôle de la quantité 1 Crédit 6.2 Contrôle des systèmes par les occupants : confort 1
Crédit 6.2 Gestion des eaux pluviales : contrôle de la qualité 1 thermique
Crédit 7.1 Aménagement du site visant réduire les îlots de 1 Crédit 7.1 Confort thermique : conception 1
chaleur : éléments autres que les toitures Crédit 7.2 Confort thermique : contrôle 1
Crédit 7.2 Aménagement du site visant réduire les îlots de 1 Crédit 8.1 Lumière naturelle et vues : lumière naturelle 1
chaleur : toitures
Crédit 8.2 Lumière naturelle et vues : vues 1
Crédit 8 Réduction de la pollution lumineuse 1
Innovation en processus de design 6 points possibles
Gestion efcace de l’eau 10 points possibles
Crédit 1 Innovation en design 15
Préalable 1 Réduction de la consommation d’eau Obligatoire ®
Crédit 2 Professionnel agréé LEED 1
Crédit 1 Aménagement paysager économe en eau 24
Crédit 2 Technologies innovatrices de traitement des eaux usées 2 Priorité régionale 4 points possibles
Crédit 3 Réduction de la consommation d’eau 24 Crédit 1 Priorité régionale 14
Énergie et atmosphère 35 points possibles 100 points de base ; possibilité de 6 points en Innovation en processus de
Préalable 1 Mise en service de base des systèmes Obligatoire design et possibilité de 4 points en Priorité régionale.
énergétiques du bâtiment Pour recevoir la certication LEED, un projet de construction doit satisfaire
Préalable 2 Performance énergétique minimale Obligatoire certaines conditions préalables, répondre des critères de performance ou
obtenir des crédits dans chaque catégorie. Les projets se voient attribuer
Préalable 3 Gestion fondamentale des frigorigènes Obligatoire
la mention « certié », « argent », « or » ou « platine » selon le nombre de
Crédit 1 Optimiser la performance énergétique 1 19 crédits qu’ils ont obtenus.
Crédit 2 Système d’énergie renouvelable sur place 17
Certié 40 à 49 points
Crédit 3 Mise en service améliorée 2
Argent 50 à 59 points
Crédit 4 Gestion améliorée des frigorigènes 2
Crédit 5 Contrôle et vérication 3 Or 60 à 79 points
Crédit 6 Électricité verte 2 Platine 80 points et plus
Associations professionnelles
Architecture 2030 Canadian Concrete Masonry Producers Association
www.architecture2030.org www.ccmpa.ca
Association canadienne des constructeurs d’habitations Institut de la maçonnerie du Québec
www.chba.ca www.institutdemaconnerie.com
Association de la construction du Québec
www.acq.org Division 5 Métaux
Institut canadien de la construction en acier – Québec
Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec
www.quebec.cisc-icca.ca
www.apchq.com
Association canadienne de la construction Institut canadien de la tôle d’acier pour le bâtiment
(CSSBI-ICTAB)
www.cca-acc.com
www.cssbi.ca
Comité canadien des documents de construction
www.ccdc.org Institut de soudage du Québec
www.isquebec.org
Commission canadienne des codes du bâtiment
et de prévention des incendies Division 6 Bois, plastiques et composites
Conseil national de recherches du Canada APA - The Engineered Wood Association
www.irc.nrc-cnrc.gc.ca/codes/home_F www.apawood.org
Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) Architectural Woodwork Manufacturers Association of Canada
www.csst.qc.ca www.awmac.com
Conseil des monuments et sites du Québec
Association des fabricants de panneaux de composite
www.cmsq.qc.ca
www.pbmdf.com
Conseil du bâtiment durable du Canada
www.cagbc.org Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec
Institut royal d’architecture du Canada Commission nationale de classication des sciages (NLGA)
www.raic.org www.nlga.org
Ordre des architectes du Québec Conseil canadien du bois (CCB)
www.oaq.com www.cwc.ca
Ordre des ingénieurs du Québec Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique
www.oiq.qc.ca (COFI)
Ordre des technologues professionnels du Québec www.co.org
www.otpq.qc.ca Préservation du bois Canada
Société canadienne d’hypothèques et de logement www.woodpreservation.ca
www.cmhc-schl.gc.ca FP Innovations
www.fpinnovations.ca
Division 3 Béton
Western Red Cedar Lumber Association
Association béton Québec
www.wrcla.org
www.betonabq.org
Association canadienne du ciment Division 7 Isolation thermique et étanchéité
www.ciment.ca Agence de l’efcacité énergétique
Institut canadien du béton préfabriqué et précontraint www.aee.gouv.qc.ca
www.cpci.ca Association canadienne de l’isolation thermique
Institut d’acier d’armature du Québec www.tiac.ca
www.iaaq.ca Association canadienne des entrepreneurs en couverture
www.couverturescanada.com
Division 4 Maçonnerie Association des maîtres couvreurs du Québec
Association canadienne de brique d’argile cuite www.amcq.qc.ca
458 A.17 ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ET ORGANISMES DE NORMALISATION
Adjuvant : Composé chimique ajouté à une pâte de béton pour Champ d’épuration : Aire ouverte contenant un ensemble de
modier ses propriétés ou celles du produit durci. tranchées absorbantes à travers lesquelles l’efuent d’une fosse
septique suinte ou se lessive dans le sol environnant.
Allège : Partie du mur sous une fenêtre supportant seulement
l’appui5. Chantepleure : Petit orice aménagé au bas d’un mur de soutè-
nement ou d’un placage de maçonnerie servant à évacuer l’eau de
Aluminium : Métal blanc argenté, ductile et malléable qui entre l’autre côté de la face du mur1.
dans la fabrication de nombreux alliages durs et légers1.
Chaperon : Bloc ou autre matériau de recouvrement formant le
Appui de fenêtre : Élément transversal inférieur d’une baie de dessus d’un mur exposé aux intempéries, conçu pour favoriser
fenêtre. l’écoulement des eaux1.
Arche : Structure incurvée qui enjambe une ouverture et supporte Charge dynamique : Charge qui s’applique soudainement à une
une charge verticale, principalement par compression axiale. structure et dont l’ampleur et le point d’application varient sou-
vent rapidement.
Arêtier : Angle saillant rampant formé par la jonction de deux
versants adjacents et en pente d’un toit. Charge statique : Charge qui s’applique lentement à la structure
d’un bâtiment jusqu’à ce qu’elle atteigne sa valeur maximale sans
Armature : Barre, toron ou l d’acier qui absorbe les contraintes
uctuation rapide de son ampleur ou de son emplacement.
de traction, de cisaillement et parfois de compression dans une
ossature ou un élément de béton. Châssis : Encadrement xe ou mobile d’une fenêtre dans lequel les
carreaux de verre sont placés.
Ballast : Dispositif qui maintient l’ampleur constante voulue
du courant circulant dans un tube uorescent ou une lampe à Chaudière : Réservoir ou ensemble de réservoirs et de tubes dans
décharge de haute intensité. lesquels est chauffée l’eau ou produite la vapeur.
Barrière (bris) thermique : Espace rempli par un matériau à Chevêtre : Pièce de bois faisant partie d’une enchevêtrure à
faible conduction de chaleur pour séparer des pièces intérieures laquelle s’assemblent les solives ou les chevrons. Le chevêtre
et extérieures d’un assemblage et réduire les ponts thermiques. installé aux ouvertures d’un plancher ou d’une toiture offre un
support aux solives ou aux chevrons et agit comme une poutre1.
Bateau : Rampe intégrée à un élément du bâtiment qui permet
de franchir la dénivellation de celui-ci. Cimaise : Étroite tablette xée le long d’un mur et rainurée pour
supporter des pièces ornementales ou un étalage.
Bâtiment : Agencement d’un grand nombre de systèmes et sous-
systèmes qui sont nécessairement interreliés, coordonnés et inté- Ciment Portland : Ciment hydraulique obtenu par cuisson d’un
grés les uns aux autres aussi bien qu’à la forme tridimensionnelle mélange d’argile et de calcaire dans un four rotatif et par pulvéri-
et à l’organisation spatiale du bâtiment dans son ensemble. sation très ne du clinker qui en résulte.
Besace : Dos d’âne qui éloigne l’eau coulant autour d’une chemi- Composé organique volatil (COV) : Substance émise sous forme
née ou d’une autre pénétration d’un toit en pente. de gaz ou de vapeur par une multitude de produits de construc-
tion, comme les peintures et vernis à l’huile, les mastics de calfeu-
Béton : Mélange de ciment, de divers granulats minéraux et d’une quan- trage, les colles, les moquettes synthétiques et les revêtements de
tité d’eau sufsante pour que le ciment prenne et lie toute la masse. sol en vinyle1.
Boutisse : Élément de maçonnerie dont la plus petite face se Conduction : Transfert de chaleur, des particules plus chaudes aux
présente en parement à la surface d’un mur1. particules plus froides d’un milieu ou de deux corps en contact
Caisson : Poteau de béton armé ou non et coulé sur place. direct, qui se produit sans mouvement perceptible des particules
elles-mêmes.
Capacité portante admissible : Pression unitaire maximale que les
fondations peuvent exercer verticalement ou latéralement sur le sol. Constante solaire FÉM : Quantité de rayonnement solaire reçue,
par unité d’aire et de temps, sur une surface perpendiculaire aux
Capillarité : Manifestation de la tension supercielle : lorsque la rayons et située à la limite extérieure de l’atmosphère terrestre
force d’adhérence d’un liquide à une surface solide est supérieure lorsque la Terre est à sa distance moyenne du Soleil.
460 GLOSSAIRE
Contremarche : Élément vertical séparant deux marches1. Droit de passage : Droit que possède une partie ou le public de
passer sur le terrain d’une autre partie.
Contreplaqué : Collage de plis de bois à la chaleur et sous pression,
dans lequel les ls de plis adjacents sont perpendiculaires les uns Écoinçon : Aire triangulaire située entre les extrados de deux arcs
par rapport aux autres et symétriques par rapport au pli central. adjacents ou entre l’extrados gauche ou droit d’un arc et l’ossature
rectangulaire l’entourant.
Contre-solin : Solin supérieur recouvrant un solin inférieur pour
en écarter l’eau et pour en permettre le déplacement différentiel Eforescence : Dépôt de sels minéraux blanc et poudreux en
sans endommager le solin. surface d’un matériau de construction causé par la migration de
l’eau vers la surface, au travers des éléments de maçonnerie ou
Contreventement : (1) Liens servant à soutenir et à consolider divers de béton.
types de constructions. (2) Pièces de bois ou de métal installées en
diagonale dans un mur extérieur pour offrir une résistance addition- Encorbellement : (1) Position d’un balcon, etc., en surplomb, sup-
nelle aux charges imposées par les vents violents1. porté par des consoles (ou corbeaux). (2) Par analogie, surplomb
progressif d’un mur de maçonnerie, assise par assise5.
Convection : Transfert de chaleur résultant de la circulation
des parties chauffées d’un liquide ou d’un gaz sous l’effet d’une Enduit : Mélange appliqué, sous forme pâteuse à l’état plastique, à
variation de sa masse volumique ou de la gravité. la surface d’un mur ou d’un plafond et qu’on laisse durcir et sécher.
Coque : Structure en voile mince et incurvée, faite de béton armé, Enthalpie : Mesure de la chaleur totale que contient une sub-
prolée pour transmettre les forces appliquées par les contraintes stance, c’est-à-dire l’énergie interne de la substance ajoutée au
de compression, de traction et de cisaillement qui s’exercent dans produit de son volume et de la pression.
le plan de leur surface.
Entretoise : Élément de raidissage des solives, incorporé entre
Corniche : Saillie prolée qui couronne un mur à des ns esthétiques. celles-ci, ayant la forme d’éléments pleins ou de deux éléments
entrecroisés1.
Costière : Petit ouvrage servant à délimiter et à contenir le bord
d’un toit1. Enveloppe : Éléments d’un bâtiment qui séparent les espaces
conditionnés des espaces non conditionnés.
Couchis : Ensemble des gros madriers en bois placés côte à côte
pour retenir le côté d’une excavation. Érosion : Transport des particules de sol véhiculées au hasard de
l’action du vent, de l’eau ou de la gravité1.
Coupe-bise : Bande de métal, de feutre, de vinyle ou de caout-
chouc mousse placée entre une porte ou un châssis de fenêtre Étais : Appuis temporaires qui soutiennent les coffrages de poutres
et son cadre pour empêcher l’inltration d’eau lors d’une pluie et de dalles jusqu’à ce que le béton durcisse et se tienne lui-même1.
battante et diminuer l’inltration d’air et de poussière.
Étayage : Assemblage de pièces en bois ou d’autres matériaux
Couple : Système de deux forces parallèles égales qui s’exercent en destiné à soutenir provisoirement un bâtiment ou les côtés d’une
directions opposées et qui tendent à produire une rotation mais excavation.
non une translation.
Étrier : Section d’acier repliée de manière à pouvoir être assujettie
Crémaillère ou limon à crémaillère : Poutre principale inclinée qui à une solive ou à une poutre an d’établir un appui d’extrémité
supporte les marches et les contremarches d’une volée d’escalier. pour les solives, les chevêtres, etc.1.
Cycle de vie : Séquence de transformations qui tient compte de la Évaporation : Lorsque l’humidité d’un corps se transforme en
durée de vie d’un matériau, de sa confection jusqu’à son rejet ou vapeur sous l’action de la chaleur.
son recyclage. Il prend aussi en compte les matières premières,
Faîte : Intersection horizontale, au sommet d’un bâtiment, de
l’énergie nécessaire pour le fabriquer et le transporter, et le pro-
deux versants d’un toit.
cédé d’installation et de remplacement.
Ferme : Structure fondée sur la rigidité géométrique de la forme
Débord : Membrure supérieure d’une ferme d’un toit se prolon-
triangulaire et composée d’éléments linéaires exposés seulement
geant au-delà de l’appui.
à une traction ou à une compression axiale.
Degré-jour : Mesure de la différence entre une température de
Ferme-porte : Dispositif hydraulique ou pneumatique qui ferme
référence (18 °C) et la température extérieure moyenne pendant
automatiquement une porte, rapidement et en douceur.
une journée. La somme des degrés-jours au-dessous de 18 °C pen-
dant toute la saison sert à calculer les besoins en chauffage1. Flambage : Instabilité latérale ou de torsion que l’action d’une
charge axiale fait soudainement apparaître dans un élément
Diagramme psychrométrique : Graphique qui compile les rensei- structural élancé avant que la limite conventionnelle d’élasticité
gnements sur l’humidité relative, l’humidité absolue et le point de du matériau ne soit atteinte.
rosée à partir des mesures de la température des deux réservoirs
du psychromètre. Flèche : Distance perpendiculaire due à un déplacement d’un élé-
ment structural tel un poteau, une poutre ou un linteau par rap-
Dôme : Structure à surface sphérique ayant un plan circulaire port à sa position initiale sous l’effet d’une charge, qu’il s’agisse
et construite par empilage de blocs, faits d’un matériau rigide d’une charge permanente ou d’une surcharge.
continu comme du béton armé, ou de petits éléments linéaires,
comme dans le cas du dôme géodésique. Force : Action qui modie la forme ou le mouvement d’un corps.
GLOSSAIRE 461
Fosse septique : Réservoir étanche couvert dans lequel se Limon : Élément ni incliné qui court le long de l’escalier et
déverse l’égout d’un bâtiment et où se séparent les matières encadre les contremarches et les marches.
organiques solides, qui sont décomposées et puriées par des
bactéries anaérobies. Linteau : Élément de charpente horizontal qui supporte la charge
au-dessus d’une baie de porte ou de fenêtre et la transmet aux
Fourrure : (1) Élément généralement long et plat qui est posé sur montants1.
un bâti pour xer des revêtements ou pour donner l’impression
que le mur est plus épais. Syn. : fond de clouage. (2) Latte de bois Lisse basse : Élément horizontal d’un mur à ossature de bois xé
xée aux faces des murs et plafonds pour servir de support aux à la base des poteaux du mur et aux éléments de la charpente du
bardages, aux plaques de plâtre, aux lattis pour plâtre et à d’autres plancher1.
revêtements1. Lisse d’assise : Élément structural ancré sur le dessus d’un mur de
Frise : Bande décorative située le long du haut d’un mur intérieur fondation sur lequel reposent les solives de plancher1.
et immédiatement au-dessous de la corniche. Longrine : Pièce de bois longue et lourde, d’allure horizontale, servant à
Gabion : Panier en treillis galvanisé ou enduit de chlorure de polyvi- répartir les charges ou à les transmettre à des appuis, ou poutre en bois
nyle (PVC). Ces paniers sont remplis de pierres et aboutés les uns aux ou en béton formant une entretoise entre des pieux ou des poteaux1.
autres pour former une butée ou une structure de soutènement. Main courante : Pièce d’appui horizontale ou en pente (dans le cas
Gâche : Petit boîtier métallique xé sur le chambranle d’une porte d’une rampe ou d’un escalier) située au haut ou sur le côté d’un
dans lequel s’engage le pêne d’une serrure1. garde-corps, d’un mur ou d’une balustrade pour que la main d’une
personne puisse s’y tenir an de prévenir les chutes1.
Garde-corps : Barrière de protection placée autour d’une ouver-
ture dans un plancher ou sur les côtés ouverts d’un escalier, d’une Marche : Surface horizontale sur laquelle on pose le pied pour
rampe d’accès, d’un palier, d’un balcon, d’une mezzanine, d’une monter ou descendre d’un niveau à un autre1.
galerie ou d’un passage piéton surélevé ou à tout autre endroit Meneau : Élément séparant des fenêtres ou des portes adjacentes.
an de prévenir une chute dans le vide ou encore l’entrée par Le meneau peut être structural lorsqu’il doit supporter un linteau
mégarde dans une zone dangereuse1. au-dessus d’une baie de fenêtre ou de porte. Désigne aussi l’élément
Giron : Distance horizontale d’une marche mesurée d’une contre- vertical situé entre deux portes adjacentes sur lequel la porte vient
marche à l’autre1. s’appuyer à la fermeture, s’enclencher et parfois se verrouiller1.
Gobetis : Enduit extérieur auquel de petites pierres anguleuses Moment : Capacité d’une force à imprimer à un corps une rotation
sont mélangées1. autour d’un point ou d’une ligne.
Granulat : Tout matériau minéral inerte, tel que le sable et le gra- Mortier : Mélange plastique associant du ciment ou de la chaux,
vier, ajouté à la pâte de ciment pour la fabrication du béton. ou une combinaison des deux, à du sable et à de l’eau, et qui sert
d’agent de liaison dans une construction en maçonnerie.
Infrastructure d’un bâtiment : Structure sous-jacente qui forme
la fondation du bâtiment. Mur-rideau : Mur extérieur entièrement supporté par l’ossature
d’acier ou de béton d’un bâtiment et ne portant que son propre
Intercalaire : Espaceur creux en métal ou en caoutchouc naturel poids et les surcharges dues au vent.
qu’on rend hermétique au moyen d’un mastic.
Nappe phréatique : Niveau au-dessous duquel le sol est saturé
Jambage : Côté vertical d’une ouverture d’un bâti dormant telle d’eau souterraine.
qu’une porte ou une fenêtre5.
Noue : Intersection de deux pans d’un toit vers laquelle l’eau de
Joint de dilatation : Fente continue et libre, conçue pour se pluie s’écoule.
refermer légèrement an de compenser la dilatation des surfaces
du bâtiment. Palier : Plate-forme entre deux volées d’escalier1.
Joint de retrait : Fente continue et libre conçue de façon à s’ou- Palplanche : Plaques pleines dressées verticalement côte à côte
vrir légèrement pour compenser la contraction d’une des surfaces de manière à créer une cloison temporaire (mur de soutènement
d’un bâtiment. d’excavation).
Lambourde : Bande de bois posée sur un plancher ou un toit pour Parclose : Baguette taillée à onglet sur la face intérieure d’un
soutenir un plancher de bois ou une plate-forme1. châssis pour maintenir le verre en place1.
Lanterneau : Baie vitrée dans un toit laissant entrer la lumière du Pare-air : Combinaison de matériaux durables, imperméables et
jour à l’intérieur d’un bâtiment. étanches à l’air que l’on intègre à l’enveloppe d’un bâtiment en
l’assujettissant à son ossature pour envelopper complètement
Larmier : Cannelure ménagée en sous-face d’un ouvrage horizon- et de façon continue le volume intérieur conditionné du bâti-
tal saillant, comme un appui de fenêtre ou une dalle de balcon, ment (formé par les plafonds, les murs extérieurs, les portes, les
un solin métallique qui empêche la pluie ou l’eau de fonte qui fenêtres, les murs de fondation et les planchers) et pour résister
s’écoule sur cet ouvrage d’y adhérer et de le contourner en ruisse- au mouvement de l’air entre l’intérieur et l’extérieur1.
lant sur sa sous-face.
Pare-vapeur : Matériau de faible perméance qu’on installe dans un
Lattis : Ensemble de lattes destiné à supporter un parement. bâtiment pour empêcher l’humidité d’en sortir et de se condenser.
462 GLOSSAIRE
Pêne : Langue de métal biseautée dans une serrure de porte qui dans un milieu et son absorption par les corps plus froids qui s’y
s’engage en fermant la porte (pêne dormant ou pêne demi-tour)1. trouvent.
Pied d’œuvre, à : Sur le chantier. Travaux effectués à l’emplace- Réfractaire : Qui résiste à de très hautes températures2.
ment nal de l’assemblage ou à proximité.
Rejeteau : Moulure en saillie disposée de manière à écarter l’eau
Pierre : Agrégat de minéraux dont chacun est composé de sub- de pluie de la face d’un mur1.
stances chimiques inorganiques.
Sablière : Élément horizontal xé à l’extrémité supérieure des
Pieu : Poteau d’acier, de béton ou de bois d’œuvre enfoncé dans poteaux formant les cloisons et les murs et généralement doublé
la terre pour former un élément de fondation. pour transférer les charges du dessus aux poteaux muraux1.
Pilastre : Poteau rectangulaire engagé dans un mur et saillant Semelles d’empattement :
légèrement d’une ou des deux faces de ce mur.
Combinée (semelle continue) : Semelle de béton armé pour
Pilotis : Élément de fondation, tel que des pieux, qui élève une un mur de fondation ou un poteau qui porte une charge de
construction au-dessus du sol et qui requiert peu d’excavation poteau intérieur.
tout en préservant les caractéristiques naturelles et les réseaux
de drainage du terrain. En gradins ou en paliers : Semelles lantes qui se succèdent
à hauteur variable pour épouser la pente d’un terrain, main-
Plan cadastral : Document juridique décrivant l’emplacement, les tenant ainsi la profondeur requise en tout point autour du
limites et les dimensions d’une parcelle de terrain, y compris bâtiment.
les autorisations, les servitudes et les restrictions.
En porte-à-faux ou à poutre de rigidité : Semelle en poteau
Plan d’aménagement : Document illustrant les traits d’origine raccordée par une poutre de rigidité à une autre semelle pour
naturelle ou non qui caractérisent un terrain et décrivant la équilibrer la répartition d’une charge asymétrique.
construction proposée en rapport avec ces traits.
Isolée : Empattement soutenant un poteau autoportant.
Plan d’implantation : Document illustrant la forme d’un bâti-
ment et sa position sur le terrain. On y retrouve aussi la position Radier : Dalle de béton armé épaisse et lourde qui sert de
d’autres éléments (végétation, aménagements paysagers, allées, semelle monolithique pour un grand nombre de poteaux ou
trottoirs, voies d’accès et services publics). pour tout un bâtiment.
Platelage : Surface (plane ou ondulée) d’une construction qui Servitude : Droit que possède une partie de faire un usage limité
servira de plancher, de toit ou de support à la nition. du terrain d’une autre partie.
Point de rosée : Température requise pour que la vapeur d’eau Seuil : Couverture du joint entre deux matériaux de revêtement de
passe à l’état liquide ou se condense lorsque l’air qui la contient sol à l’embrasure de la porte qui offre une protection contre les
en devient saturé. intempéries à l’appui extérieur.
Ponceau : Drain ou canal disposé sous une route ou un trottoir. Solarium : Porche (ou pièce) entouré de verre qui est adjacent à
une autre pièce habitée et qui est orienté de façon à en favoriser
Portée : Espacement entre des appuis verticaux. l’ensoleillement.
Poutrelle : Produit de bois d’ingénierie formé par deux pièces de Solidien : Qui concerne les solides. « Bruits solidiens », bruits qui
bois de dimensions courantes ou deux semelles de bois en placage
sont dus au choc d’un solide contre un solide, comme les sons
stratié (éléments horizontaux constituant la partie supérieure et
produits par le rapprochement des dents3.
la partie inférieure de la solive) xées aux chants d’un panneau
de copeaux orientés ou de contreplaqué (la partie verticale de la Solin : Mince pièce faite de tôle continue, ou d’un autre matériau
solive)1. imperméable, qu’on installe pour empêcher l’eau de pénétrer dans
une ossature à partir d’un angle ou d’un joint.
Poutrelle à treillis : Élément léger en acier, fabriqué en atelier
et muni d’une âme en ferme1. Solive d’enchevêtrure : Élément de charpente longitudinal placé
le long d’une ouverture et auquel s’assemble un chevêtre1.
Psychromètre : Appareil de mesure de l’humidité atmosphérique.
Structure d’un bâtiment : Architecture conçue et construite pour
Pureau : Partie visible et exposée aux intempéries d’un bardeau.
supporter et transmettre au sol, en toute sécurité, le poids et
Quincaillerie antipanique : Ensemble de serrure et fermeture de les charges latérales du bâtiment, compte tenu des contraintes
porte qui se désenclenche quand une pression est appliquée sur la admissibles que peuvent subir ses éléments.
barre horizontale traversant, à la hauteur de la taille, l’intérieur
Stuc : Plâtre grossier composé de ciment Portland ou à maçonner,
d’une porte de sortie de secours.
de sable et de chaux hydratée, qu’on mélange avec de l’eau et
Rampe : Pente qui permet de se déplacer sur un étage et d’un qu’on applique à l’état plastique pour plaquer les murs extérieurs
étage à l’autre d’un bâtiment sans solution de continuité. d’un parement dur.
Rayonnement : Émission, sous forme d’ondes électromagnétiques, Superstructure d’un bâtiment : Partie qui s’élève au-dessus des
d’énergie thermique de la part d’un corps chaud, sa transmission fondations du bâtiment.
GLOSSAIRE 463
Surcharge : Ensemble des charges mobiles que l’occupation des Topographie : Représentation graphique des caractéristiques de la
lieux, l’accumulation de neige et d’eau et les appareils en mouve- surface d’un terrain.
ment exercent sur la structure.
Trémie : Vide technique vertical4.
Système : Ensemble d’éléments interreliés ou interdépendants Tube uorescent : Lampe tubulaire à faible décharge dans laquelle
formant un tout à la fois unié et plus complexe, et ayant une la lumière résulte de la uorescence du phosphore qui recouvre
vocation commune. l’intérieur du tube.
Tassement : Affaissement graduel que subit une structure à Vantail : Battant de fenêtre ou de porte4.
mesure que le sol sous ses fondations se consolide sous l’action
des charges. Verre armé : Verre contenant une armature en broche métallique1.
Vide sanitaire : Espace peu profond entre le rez-de-chaussée d’une
Terrazzo : Plancher ou pavage mosaïque composé d’éclats de
habitation et le sol, soit ouvert sur l’extérieur, soit faisant partie inté-
marbre ou d’autres pierres, qu’on pose dans une matrice en ciment
grante de l’espace habitable, dans lequel peuvent être installés des dis-
ou résineuse et qu’on égrise et polit lorsqu’il est sec. positifs mécaniques, électriques et de plomberie ainsi que leur accès1.
Thibaude (sous-tapis) : Matelas de caoutchouc cellulaire, de poils Voûte : Structure arquée faite de pierres, de briques ou de béton
d’animaux feutrés ou de jute, sur lequel on pose le tapis pour en armé et destinée à former un plafond ou un toit au-dessus d’une
augmenter l’élasticité, le confort et la durabilité, et pour atténuer entrée, d’une pièce ou de tout autre espace entièrement ou
la transmission du bruit des chocs. partiellement fermé.
Sources
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CONSTANTE % 20SOLAIRE.
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fr.wiktionary.org/wiki/solidien.
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Wiktionnaire. Le dictionnaire libre, 2016, [En ligne], https://fr.wiktionary.org/wiki/solidien.
INDEX
A délimitation de l’espace, 13 B
drainage, 21
Accessibilité aux personnes ayant un handicap Bardages
plan d’, 36-37
physique ou sensoriel (norme CSA B651) de planches, 248-249
topographie, 10, 11
ascenseurs, 318 résistance thermique, 254
paysager, 12, 13
cuisine, 324, 325 Bardeaux
Amortissement, 62
directives de la norme CSA B651, 433 composés, 220
escaliers, 307 Analyse d’ardoise, 221
espaces de stationnement, 29 du sous-sol, 8 de bois, 218-219, 247
portes, 281, 283-284 du terrain, 7 masse, 437
seuils de, 285 Angle(s) résistance thermique, 254
salles de bain, 328, 330, 331 d’équilibre toitures de, 217-221
tapis et moquettes, 353 des remblais nus, 9 Barres d’armature, 413
voies piétonnières, 27 du sol, 9, 31
Barrière thermique (bris thermique), 255,
Acier, 416 rentrant, 61
279, 288, 289
armature, 413 solaires, 14
cadres en, 191 Bâtiment(s), 39-68
Appareillage
charpentes, 97, 108-119, 169-170, charge(s)
de maçonnerie, 160-161
190-197, 202 d’occupation, 440
de pierre, 167
contenu énergétique, 411 sur un, 46
Appareils classement des, 45
degré de résistance au feu, 442
de plomberie, 388 conception, 2-7, 14, 18, 20, 32, 40, 42
escaliers, 313
sanitaires, 329-331 de forme irrégulière, 105
fenêtres, 289
Arbres, 13 de grande hauteur, 62
fermes, 192, 193
et ombrage solaire, 18 déperdition ou gain de chaleur d’un,
linteau à cornières d’, 155
et végétation, 12-13, 23 216, 256
masse, 437
Arcs, 63 environnement du, 2-6, 12-23
portées des éléments structuraux en, 58
de maçonnerie, 154 infrastructure, 70-71
poteaux, 84, 171-172
noyaux de service, 382
poutrelles à treillis, 113-115 Ardoise, 221 résistance au feu, 442-443
poutres, 108-112
Argile stabilité latérale, 60-61
résistance thermique, 254
bloc d’_ structural, 162 surcharges dues à l’usage d’un, 436
Acier léger laminé maçonnerie d’, 165, 166 systèmes mécaniques, 41, 316-319, 364,
charpentes, 118-119, 202 masse, 437 372-391
masse, 437 sols argileux, 9 vert, 4
poteaux, 173-174
Armature Battage, engin de, 94
solives, 117-119
barres d’, 413 Béton, 412-413
Acoustique, 444-445 de linteau, 155 adjuvants, 412
conception, 445 joints d’, 156 choix des ingrédients, 143
isolation, 446-447
Arpentage, 36, 38 coffrage, 141-143
plafond, 354-355
Ascenseurs, 304, 316-318 et étayage, 104
Adhésifs, 428 dalles de, 86-89, 99-101
Assemblages
Adobe, 165, 166 éléments préfabriqués, 106
d’éléments structuraux, 68
Air assemblages, 146
de bois en menuiserie, 356-357
liaisons, 107
bouches de distribution, 383 de poutres d’acier, 111-112
linteau, 155, 157
circulation de l’, 22, 366 poutres-poteaux de bois, 131, 183-184,
murs, 144-147
conditionnement de l’, 379-382 210-211
toits, 189
qualité de l’, 13
Associations professionnelles, 457-458 escalier, 312
Aluminium, 417 isolant, 412
Attaches
contenu énergétique, 411 léger de construction, 412
de coffrage, 142
fenêtres d’, 288 masse, 437
diverses, 428
masse, 437 mise en place par relèvement, 147
Avant-toit. Voir Débord de toit
Aménagement murs, 140
de terrain Axe neutre, 52 fondation, 80, 81
accès, 26 Azimut, 14 planchers, 97-107
468 INDEX
ISBN 978-2-89732-044-7
www.groupemodulo.com/ching