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Objectifs pédagogiques
- Définir le courant électrique continu.
- Enoncer les effets du courant électrique.
- Mesurer le courant électrique avec précision.
- Enoncer les lois des courants.
∆ Par convention, dans un circuit électrique, le courant sort par la borne + du générateur et entre par sa
borne -
∆ Le débit D est le nombre de porteurs de charges qui traverse une section S du conducteur par seconde.
qui traverse la surface S du conducteur par le durée t de passage.
Q : quantité d’électricité ayant traversée la section S en Coulomb (C)
n q : quantité d’électricité portée par un porteur de charge
D=
t n : nombre de porteurs de charge
Q=n∙|q| t : Durée de passage du courant
Classe× Calibre
∆ I=
100
La classe est la tolérance donnée par le constructeur
■ L’encadrement de l’intensité est donné par : I a−∆ I ≤ I ≤ I a +∆ I
∆I
■ On appelle incertitude relative ou précision de la mesure d’une intensité le rapport τ = . Elle
Ia
s’exprime en pourcentage.
Objectifs pédagogiques
- Définir la tension électrique.
- Mesurer la tension électrique avec précision.
- Enoncer les lois des tensions.
- Distinguer une tension continue d’une tension variable.
- Visualiser une tension à l’oscilloscope.
Il existe une tension entre deux points A et B d’un circuit si en reliant ces
D deux points par une lampe électrique convenable, il y passe un courant
électrique.
A B C D
U AC =U AB+ U BC U PN =U AD =U AB +U BC +U AD
P A C
U PN =U AB =U CD
V A −V B =U AB
2- Utilisation de l’oscilloscope
En reliant la borne A d’un dipôle à la borne Y de l’oscilloscope et la borne B du dipôle à la masse M, on
mesure ainsi la tension U AB .
● Objectifs pédagogiques
- Tracer les caractéristiques intensité-tension U =f (I ) et tension-intensité I =g(U ) d’un
conducteur ohmique, d’une varistance et des diodes.
- Calculer la résistance équivalente aux associations en série et en dérivation des conducteurs
ohmiques.
b) La loi d’Ohm
I(mA 10 20 3 40 50 ==100
) 0
U(V) 1 2 3 4 5
■ La tension U aux bornes d’un conducteur ohmique de résistance R est proportionnelle à l’intensité
Idu courant qui le traverse
U U
U =R ∙ I ⇔ I = ⇔ R=
R I
1
■ L’inverse de la résistance est la conductance G du résistor. G=
R
Noir(0) ; Marron(1) ; Rouge(2) ; Orange(3) ; Jaune(4) ; Vert(5) ; Bleu(6) ; Violet(7) ; Gris(8) ; Blanc(9)
■ Le diviseur de tension
U AB =U AC + U CB =( R ¿ ¿ 1+ R2 )∙ I ¿
U CB =R2 ∙ I
U CB R2 R2
d’où = ⇒ U CB = ∙U
U AB R 1+ R 2 R 1+ R 2 AB
R2
0≤ ≤ 1 ⇒ 0 ≤U CB ≤U AB
R1 + R2
Le montage ainsi réalisé est appelé diviseur de tension car il permet de contrôler la tension U CB entre deux
point C et B d’un appareil électrique.
On parle de diviseur de tension car on obtient une fraction de la tension U AB aux bornes C et B.
■ Le potentiomètre
Le montage potentiométrique permet de faire varier la tension de sortie RCB entre 0 et U AB . Il permet de
réaliser un diviseur de tension dont la tension de sortie U CB est réglable.
U AC =U AB+ U BC ⇒ R=R 1 + R2
b) Association en dérivation
1 1 1 R R
I =I 1+ I 2 ⇒ = + soit R= 1 2
R R1 R 2 R1 + R2
1 1 1 1
∆ Ce résultat se généralise à plusieurs conducteurs ohmiques montés en série : R = R + R +∙ ∙∙+ R
1 2 n
Cette caractéristiques n’est pas rectiligne mais elle est symétrique par rapport à l’origine : la varistance est
un dipôle symétrique non linéaire.
III- Dipôles passifs dissymétriques
1- Les diodes simples
a) Définition et symbole
Une diode simple est un composant électronique qui a la forme d’un petit cylindre portant un anneau
circulaire indiquant la cathode B ou borne de sortie.
● Objectifs pédagogiques
- Définir un dipôle actif
- Tracer les caractéristiques intensité-tension U =f (I ) d’un générateur.
- Ecrire la loi d’Ohm aux bornes d’un générateur.
- Calculer la force électromotrice et la résistance interne de l’association en série et en dérivation
des générateurs.
- Enoncer la loi de Pouillet.
I =0 ⇒U PN ≠ 0
La pile est un générateur ; elle fournit une puissance électrique au reste du circuit lorsqu’elle est parcourue
par un courant.
2- Caractéristique intensité-tension
U PN (V )
5
4
−∆ U
3 r= =1,3 Ω
∆I
2
1
I (mA ) 0 45 100 200 310 500 0 0,1 0,20,30,4 0,5 I (A )
U PN (V ) 4,5 4,425 4,35 4,20 4,05 3,75
Caractéristique intensité −tension d ' un générateur
U PN =E−r ∙ I
3- Associations de générateurs
a) Association en série concordance
équivaut
E=E1 + E2 et r =r 1+ r 2
équivaut
La force électromotrice E et la résistance interne r du générateur équivalent à cette association mixte vaut :
n
E=nE0 et r = r 0
m
E=4,5V
Pile
{ r=1,5 Ω
I max =200 mA
U PN =4,5−1,5 I
{
R=30 Ω
Résistor I max =500 mA
U AB=30 I
(E ;r)
N I P
E
U =E−rI =RI ⇒ I=
U R +r
Ce résultat est général et s’applique à des circuits comportant plusieurs
dipôles en série
A R
B
2- La loi de Pouillet
E1+ E2
I=
R +r 1 +r 2
Si l’un des générateur est placé en opposition dans le circuit série, sa f.e.m. est affectée d’un signe
négatif dans la loi de Pouillet.
Objectifs pédagogiques
- Décrire les différentes sortes de transistors.
- Distinguer les domaines de fonctionnement d’un transistor.
- Décrire une chaine électronique et en citer quelques exemples.
C
2- Etude des jonctions Base-émetteur (BE) et collecteur-émetteur (CE)
a) Etude de la jonction Base-émetteur (BE) : Circuit base B
A B
A
E
( 1+β β ) I
U BE> U S =0,6 V / U BE ≈ U S alors I C =β I B et I E =I B + I C ⇒ I E =( 1+ β ) I B = C
I C est donc la réplique amplifiée de I B. Le transistor dans ce cas est un amplificateur de courant. β est
appelé coefficient d’amplification ou gain en courant du transistor.
■ Fonctionnement en régime de saturation
Si I B dépasse une certaine valeur seuil I BS, I C ne dépend plus de I B: On dit que le transistor est saturé.
U BE> U S et I B > I BS alors I C =I CS et U CE =0 .
Le courant de base I B ne commande plus le courant collecteur I C.
b) Détecteur d’éclairement C
Ce montage permet de déclencher un signal dès que dans
un local sombre apparait de la lumière. Le capteur est une IC
photorésistance et le dipôle commandé une lampe à
incandescence ou une sonnerie.
Soit R la résistance de la LDR et β=200; U S=0,7 V . B IB D
■ Exprimons IB en fonction de R.
U AB =U AE−U BE ⇔ R I B=¿ LDR IE
E1 −U S 8
donc I B= =
R−r 1 10 R +15 A E
d) Régulateur de température
Il permet de remettre un chauffage en route dès que la température d’un local ou d’un four descend au-
dessous d’une certaine valeur.
Le capteur est une thermistance et le dipôle commande un relais qui commande lui-même le circuit de
chauffage.
● Objectifs pédagogiques
+ +
Symbole ancien Symbole normalisé
■ Fonctionnement en saturation
U e ≤−ε et U e ≥ ε , l’AO est saturé. U S ne dépend plus de U e et |U S|=U Smax
(V)
c) Fonctionnement d’un AO idéal (parfait)
■ Fonctionnement en régime linéaire :
et |U S|<U Smax
−¿=0 ¿
- I +¿=I ¿
u E =u ¿. (V)
- ud =u E −¿
+ ¿E =0¿
¿ ⇒
+¿
−¿
E ¿
u SM =uS E −¿
+u −¿ E+ ¿+u
+¿ M
¿ ¿ ⇒ u SM =−ud +u e
E ¿
E ¿
ud =0 ⇒ u S=ue +
uS
On en déduit donc que : G= =1.
ue
La tension de sortie suit la tension d’entrée. C’est
l’exemple du multimètre.
Conditions : I +¿=I ¿ et ud =u E ⇒ uE
−¿=0 ¿
−¿ +¿
+ ¿E =0¿ =u E ¿ ¿
¿ −¿
E
−¿ E+ ¿+u
E
+¿ M
¿
¿
¿ +
u AM =u A E +u ¿ ⇒ ue =R1 I 1
−¿
−¿ M
d’où
E ¿
u S −R 2 −R2
G= = ⇒ u S= u
ue R1 R1 e
G<0 ⇒ u S et ue sont toujours de signe contraire.
Conditions : I +¿=I ¿ et ud =u E ⇒ uE
−¿=0 ¿
−¿ +¿
+ ¿E =0¿ =u E ¿ ¿
¿ −¿
u SM =uS E −¿
+uE −¿ A ¿ ⇒ u S=−( R 1+ R 2) I 1
+ uAM ¿
u S R1 + R2 R2
d’où G=
ue
=
R1
= 1+
R1 ( )
R1+ R2 R2
Soit :
R1
ue = 1+ u
R1 e
u S= ( )
G>1 ⇒ Amplificateur non inverseur. u S et ue sont toujours de même signe.
4- Montage sommateur-inverseur
Conditions : I +¿=I ¿ et ud =u E uE
−¿=0 ¿
¿ ⇒
−¿ +¿
+ ¿E =0¿ =u E ¿ ¿
−¿
Nœud E : I =I 1+ I 2.
−¿¿
u
u AM =u A E +u ¿ ⇒ ue 1=R1 I 1 ⇒ I 1= e1
−¿
R1 −¿ M
E ¿
u +
u BM =uB E +u ¿ ⇒ ue 2=R2 I 2 ⇒ I 2= e2
−¿
R2−¿ M
E ¿
u SM =uS E +u ¿ ⇒ u S=−RI
−¿
−¿ E+ ¿+u
+¿ M
¿
E ¿
E ¿
−uS
⇒ I=
R
Prof : Abdoul-Baki TCHAKPEDEOU Page 18
u e1 ue 2
I =I 1+ I 2 ⇒ u S=−R
( +
R1 R2 )
Si R1=R 2=R alors u S=−( u e1 +ue 2 ).
La tension de sortie est l’opposée de la somme des tensions d’entrée.
Conditions : ud =u E ¿ ⇒
u E ≠ u ¿et |u S|=U Smax ⇒ u S=U Smax ou u S=−U Smax
−¿
+ ¿E ≠0 ¿ +¿
−¿
E ¿
+
O
u AM =u A E +u ¿ ⇒ ue +ud =0 ⇒ ud =−u e
−¿
−¿ M
E ¿
D’où :
- ue >0 ⇒ ud <0 ⇔ u S=−U Smax
- ue <0 ⇒ ud >0 ⇔ u S=U Smax
Objectifs pédagogiques
- Associer un mouvement à un repère.
- Déterminer les caractéristiques du vecteur-vitesse d’un point mobile.
- Identifier la nature de quelques mouvements.
1- Les Référentiels
a) Notion de référentiel
Un voyageur emprunte un car pour partir en voyage. Par rapport à la carrosserie du car, il est repos.
Par contre, par rapport à la route, il est en mouvement.
La notion de mouvement est donc liée à l’objet de référence choisi. Le mouvement a donc un caractère
relatif.
Le référentiel est donc le solide par rapport auquel on décrit le mouvement d’un mobile.
b) Exemples de référentiels
Référentiel de Copernic ou Héliocentrique
Il a son origine au centre du soleil et les trois axes orthogonaux sont dirigés vers trois étoiles fixes. Il est
généralement utilisé pour décrire le mouvement des astres du système solaire.
Référentiel géocentrique
Il a son origine au centre de la terre et ses trois axes orthogonaux sont dirigés parallèlement à ceux du
référentiel héliocentrique. Il est généralement utilisé pour décrire le mouvement des satellites de la Terre.
Référentiel terrestre
Le solide de référence est la Terre (arbre, mur, table d’expérience…). Il est utilisé dans le cadre des études
mécaniques effectuées dans un laboratoire ou à partir du sol.
Dans le cas d’un mouvement rectiligne, le mobile est repéré par sa cordonnée x.
O i⃗ OM est donné par :
Le vecteur position ⃗
OM =x i⃗ .
⃗
b) Repère de temps
Le repère de temps est défini par :
- Un instant origine, choisi arbitrairement, comme origine des dates et noté t=0.
- Une unité de durée dont l’unité légale est la seconde (symbole s).
3- La trajectoire
La trajectoire d’un point mobile est l’ensemble des positions occupées par ce mobile au cours de son
mouvement.
v1 =⃗
⃗ v 2=⃗v 3=⃗
v 4=…=⃗
vi
2- Le mouvement rectiligne uniformément varié
3- Période et fréquence
- La période T d’un mouvement circulaire uniforme est la durée d’un tours
2π
T=
ω
- La fréquence N ou f est le nombre de tours effectués en une seconde
1 ω
N= = ⇒ω=2 πN
T 2π
Objectifs pédagogiques
- Définir le centre d’inertie d’un solide.
- Définir la quantité de mouvement d’un solide.
- Définir un choc élastique et un choc mou.
1- Définition
Le centre d’inertie d’un solide est le point unique de ce solide qui est animé d’un mouvement rectiligne et
uniforme, lorsque le solide se déplace sans frottement sur un plan horizontal. Il est noté G.
Le centre d’inertie G d’un solide est encore appelé centre de masse ou centre de gravité de ce solide.