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Ecole National d’Ingénieurs de Sfax

Département de Génie-Géologie
Option : Géoressources
GG2

Diagraphie
et évaluation des réservoirs

Cours réalisé par : Riadh AHMADI


Diagraphie et évaluation des réservoirs 1

I. Introduction
I.1) Définition
La diagraphie est une méthode géophysique qui consiste à mesurer, à l'aide de différentes
sondes, les caractéristiques des roches traversées lors d'un forage. D'une manière générale, on
appelle diagraphie tout enregistrement d'une caractéristique d'une formation géologique
traversée par un sondage en fonction de la profondeur.

I.2) Objectif

La diagraphie est un enregistrement (continue) des parois d’un sondage. Cet enregistrement à
pour objectif l’acquisition des paramètres physiques (mécaniques, thermique, hydrauliques,
électriques…) ou chimiques qui sont en relation directe ou indirecte avec les caractéristiques de
la roche en profondeur.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 2

I. Introduction
Le suivi de la géologie dans un forage se fait par l’analyse des échantillons de
roches collectés à pat régulier, et en considérant le temps de transit, des déblais de
forage.
Le Temps de transit ou Lag Time : C’est le temps
nécessaire à un échantillon (déblais ou cutting)
pour remonter du fond du puits jusqu’à la surface.

Les donnés récoltées à partir de l’observation de cet échantillon constitue la seul


et unique donnée réelle et objective de la géologie. Mais, l’inconvénient de cette
méthode, à l’exception du carottage, et que cette mesure est discontinue. En effet,
les échantillons reportent une mesure ponctuelle de la profondeur où ils sont pris.
Ainsi, L’habillage lithologique des Log de forage se fait, par conséquent, par
interpolation entre plusieurs mesures ponctuels.
1- Collecte et lavage de l’échantillon 2- Observation au microscope 3

3- Séchage, étiquetage et stockage de l’échantillon


Diagraphie et évaluation des réservoirs 4

Donnés Réelles Habillage complet Habillage complet


de la Géologie
Hypothèse 1 Hypothèse 2 …

?
50 – Argile 50 – 50 –
?

?
55 – Argile 55 – 55 –
?
Position ? ?

?
60 – . . . . . . . Sable 60 – 60 –
?

?
65 – . . . . . . . Sable 65 – 65 –
?
Diagraphie et évaluation des réservoirs 5

Donnés Réelles de Paramètre physique qui Habillage complet


la Géologie dépend de la lithologie
Hypothèse unique

50 – Argile 50 –

55 – Argile 55 –

60 – . . . . . . . Sable 60 –

65 – . . . . . . . Sable 65 –
Diagraphie et évaluation des réservoirs 6

Donnés Réelles de Paramètre physique qui Habillage complet


la Géologie dépend de la lithologie
Hypothèse unique

50 – Argile 50 –

55 – Argile 55 –

60 – . . . . . . . Sable 60 –

65 – . . . . . . . Sable 65 –
Diagraphie et évaluation des réservoirs 7

Donnés Réelles de Paramètre physique qui Habillage complet


la Géologie dépend de la lithologie
Hypothèse unique

50 – Argile 50 –

55 – Argile 55 –

60 – . . . . . . . Sable 60 –

65 – . . . . . . . Sable 65 –
Diagraphie et évaluation des réservoirs 8

I. Introduction
I.1) Définition

La diagraphie est une méthode géophysique qui consiste à mesurer, à l'aide de différentes
sondes, les caractéristiques des roches traversées lors d'un forage. D'une manière générale, on
appelle diagraphie tout enregistrement d'une caractéristique d'une formation géologique
traversée par un sondage en fonction de la profondeur.

I.2) Objectif

La diagraphie est un enregistrement (continue) des parois d’un sondage. Cet enregistrement à
pour objectif l’acquisition des paramètres physiques (mécaniques, thermique, hydrauliques,
électriques…) ou chimiques qui sont en relation directe ou indirecte avec les caractéristiques de
la roche en profondeur.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 9

I. Introduction
I.2) Objectif
Caractéristiques d’une roches (pouvant être mesuré avec la diagraphie) :

La roche est constitué de :

a) Une partie solide 1) Epaisseur


2) Radioactivité naturelle
3) Densité
4) Impédance acoustique
5) Homogénéité
6) Température
7) Pendage, litage et fracturation

b) Une partie fluide 1) Nature et contact des liquides interstitielles


2) Résistance et résistivité électrique
3) Pression hydrostatique/lithostatique
4) Log Neutron
5) Densité optique
Diagraphie et évaluation des réservoirs 10

I. Introduction
I.3) Types de diagraphie
On distingues 2 types de diagraphie :

I.3.1) Diagraphie instantanée ou temps réel

C’est tous les paramètres géophysiques acquis au cours de la réalisation du sondage.


On y distingue deux catégories :
a- Mudlogging
b- Mesure/Logging au cours de forage (MWD / LWD)

I.3.2) Diagraphie différée (Carottage électrique)

C’est l’enregistrement de paramètres géophysiques après la réalisation d’une partie, ou


du sondage entier, en utilisant des sondes diagraphiques qui communique avec la surface
par le biais de lignes électrifiées.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 11

I. Introduction
I.4) Références

1) Temps
 Pour les certains type de diagraphie instantanée (en temps réel).

Ceci permet de contrôler les paramètres et opérations de forage

2) Profondeur
1. Unité
2. Calage et outils de mesure !
3. Référence
Diagraphie et évaluation des réservoirs 12

I. Introduction
I.4) Références

1) Temps

2) Profondeur

1. Unité

• Métrique (m)

• API : Pied (feet (ft) ou (‘)); avec 1 ft = 0.3048 m

2. Calage et outils de mesure

• Tiges de forage

• Câble de diagraphie
Diagraphie et évaluation des réservoirs 13
Câble de diagraphie : Côte logging
I. Introduction
I.4) Références

Tiges de forages : Côte foreur


Diagraphie et évaluation des réservoirs 14

I. Introduction
I.4) Références
1) Temps

2) Profondeur

1. Unité

• Métrique (m)

• API : Pied (feet (ft) ou (‘)); avec 1 ft = 0.3048 m

2. Calage et outils de mesure

• Tiges de forage

• Câble de diagraphie

3. Référence de profondeur
Diagraphie et évaluation des réservoirs 15

Référence de profondeur
RT  (Top Drive) // RKB  (Kelly)
RT (Rotary Table) or RKB (Rotary Kelly Bushing)  0 m des mesures MD

Topographic profile

RTE

GE MSL: Mean Sea Level

TVDSS TVD
MD
RTE: Niveau de la table de rotation (Rotary Table Elevation)
GE ou GL: Niveau topographique (Ground Elevation/Level)
MD: Profondeur mésurée (Measured Depth)
TVD: Profondeur vertical (True Vertical Depth)
TVDSS : TVD par rapport au niveau marin moyen (True Vertical Depth Sub-Sea)
16
RKB  (Kelly)
RT  (Top Drive) 17
Diagraphie et évaluation des réservoirs 18

II. Acquisition
II.1) Capteurs
Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une
grandeur utilisable, telle qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la
déviation d'une aiguille. Le capteur est souvent constitué d’un ou plusieurs transducteurs.

Un transducteur est un dispositif convertissant un signal physique en un autre.

Le capteur se distingue de l'instrument de mesure par le fait qu'il s'agit d'une simple interface
entre un processus physique et une information manipulable. Par opposition, l'instrument de
mesure est un appareil autonome disposant d'un affichage ou d'un système de stockage des
données. Le capteur, lui, en est dépourvu.

Les capteurs sont les éléments de base des systèmes d'acquisition de données. Leur mise en
œuvre est du domaine de l'instrumentation.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 19

II. Acquisition
II.1) Capteurs Interaction avec l’objet
sujet de la mesuré (Pas nécessairement électrique)

Signale de sortie
Signale d’entré
Boite noir Potentiomètre
Transducteur Microphone
(Exemple : la roche) Trans. de pression

Amplificateur
Types des circuit d’amplification de signale :

Conditionneur

Signale électrique
amplifié, conditionné

Pont de Graetz

Pont de Wheatston
Diagraphie et évaluation des réservoirs 19

II. Acquisition
II.1) Capteurs Interaction avec l’objet
sujet de la mesuré (Pas nécessairement électrique)

Signale de sortie
Signale d’entré
Boite noir Potentiomètre
Transducteur Microphone
(Exemple : la roche) Trans. de pression

Amplificateur

Conditionneur

Signale électrique
amplifié, conditionné

Carte électronique 4-20 mA


Diagraphie et évaluation des réservoirs 20

II. Acquisition
II.1) Capteurs
On distingue des centaines de types de capteurs. Les métrologues les classent en 2 types :
1. Numérique (à pulse  mesure fréquentiel : couplé à un minuteur)
2. Analogique (varie d’une manière synchrone avec le paramètre mesuré)
Mais pour chaque capteur qui mesure un paramètre physique précis et donne un signale de
sortie, transformé en signale électrique par le transducteurs correspondant puis filtré,
amplifié et enfin conditionné pour être pris en charge par un ordinateur.

 La valeur et la variabilité de ce signale ne correspond pas à la valeur du paramètre


physique mesuré! : Elle lui est juste corrélable.

 Il est impératif de calibrer le signale pour obtenir une lecture correcte.

 La calibration : est une étape obligatoire dans le contrôle qualité des donnés. Elle se fait
par la mesure de paramètre dont la valeur est connue.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 21

II. Acquisition
II.2) Contrôle qualité

1. Etalonnage

2. Calibration

3. Cohérence / corrélabilité

4. Répétitivité

5. Bruit (ratio Bruit / Signale)

6. Résolution (sensibilité)  erreur

7. Vitesse d’acquisition (Résolution temporelle)

 + Référence de mesure (profondeur)


Diagraphie et évaluation des réservoirs 21

II. Acquisition
II.2) Contrôle qualité

1. Etalonnage

2. Calibration

3. Cohérence / corrélabilité

4. Répétitivité

5. Bruit (ratio Bruit / Signale)

6. Résolution (sensibilité)  erreur

7. Vitesse d’acquisition (Résolution temporelle)

 + Référence de mesure (profondeur)


Diagraphie et évaluation des réservoirs 21

II. Acquisition
II.2) Contrôle qualité

1. Etalonnage

2. Calibration

3. Cohérence / corrélabilité

4. Répétitivité

5. Bruit (ratio Bruit / Signale)

6. Résolution (sensibilité)  erreur

7. Vitesse d’acquisition (Résolution temporelle)

 + Référence de mesure (profondeur)


Diagraphie et évaluation des réservoirs 22

II. Acquisition
II.2) Contrôle qualité
Pour la profondeur
1. Etalonnage : capteur type digitale (à pulse) ne nécessite pas d’étalonnage

2. Calibration : Zéro + rangé / tours / diamètre câble et tambour

3. Cohérence / corrélabilité : Tiges // trou et descentes précédentes

4. Répétitivité : Retour au zéro + section répétée

5. Bruit (ratio Bruit / Signale) : Pas de bruit sur ce type

6. Résolution (sensibilité)  erreur : de l’ordre du mm

7. Vitesse d’acquisition : Tambour  infini // poulie : limitée


Diagraphie et évaluation des réservoirs 23

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
1- Le Mudlogging : est représentée par le suivi géologique et les
Paramètres de forage :
 Les géologiques, calcimétrie et fluorescences…

 Acquisition et interprétation des donnés de gaz


 Vitesse d’avancement (ROP: Rate Of Penetration)

 Volumes et variations de volumes de boue


 Pression annulaire

 Torsion des tiges (Torque),  Gaz toxiques


 Poids sur l’outil (WOB: Weight On Bit),  Densité de boue
 Vitesse de Rotation (RPM),  Résistivité de la boue
 Pression de la boue de forage,  Température de la boue
 Débit de circulation,  ……..
Diagraphie et évaluation des réservoirs 24

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
III.1.1) Le Mudlogging
25

Partie géologique Partie acquisition de paramètres


Diagraphie et évaluation des réservoirs 26

1) Géologie
Diagraphie et évaluation des réservoirs 27

1) Géologie
Diagraphie et évaluation des réservoirs 28

1) Géologie
Diagraphie et évaluation des réservoirs 29

1) Géologie
Diagraphie et évaluation des réservoirs 27

1) Géologie
Diagraphie et évaluation des réservoirs 32

1) Géologie
33

1) Géologie
Diagraphie et évaluation des réservoirs 34

1) Géologie
35

1) Géologie
2) Paramètres diagraphique du mudlogging
Analogique
Les capteurs 2 types de capteurs :
Numérique

Tous les capteur fonctionnement au courant électrique continue (DC)

15
Diagraphie et évaluation des réservoirs 36

2) Paramètres diagraphique du mudlogging


Capteur de H₂S
Capteur de densité de boue

Capteur de % de retour
Diagraphie et évaluation des réservoirs 37

Capteur de volume de boue (type flotteur)


Capteur de volume de boue (type sonic)
Diagraphie et évaluation des réservoirs 38

Capteur digitale à pulse : Débit de pompage / Rotation (RPM)


39
Capteur de mouvement de crochet

Donne  Position du crochet

Capteur de mouvement de crochet Calculer  Vitesse de remontée descente

Calculer  La profondeur + WOH

Calculer  ROP + WOH

Calculer  Position du trépan + WOH


40
Manomètre : Instrument
de mesure de Pression

Capteur de Pression
de boue (SPP)
Diagraphie et évaluation des réservoirs 41

Capteur de poids sur le crochet (Donne le WOH)

Calculer : WOB
Calculer : Surpoids (Overpull)
Calculer : Profondeur
Diagraphie et évaluation des réservoirs 42

Capteur de température
(Sonde de Platinum)

Variation de Température  Résistance variable


Diagraphie et évaluation des réservoirs 43

Système de gaz
Diagraphie et évaluation des réservoirs 44

Système de gaz Chromatographe

Dégazeur

Ligne de gaz

Pompe

Détecteur de Gaz total


Sortie de boue
Diagraphie et évaluation des réservoirs 45

Système de gaz
Détecteur à ionisation de flamme
Cellule FID (Flame Inonisation Detector)
Diagraphie et évaluation des réservoirs 46

Système de gaz

C2
%

100

C1 iC4
90 C3
80
nC4
70

iC5
60
nC5
50

40

30

20

10

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Chromatogramme
Diagraphie et évaluation des réservoirs 47

Chromatogramme
Diagraphie et évaluation des réservoirs 48

Système de gaz Ratios d’interprétation

 Wetness (Wh)  C 2  C3  C 4  C5 
Wh    100
 C1  C 2  C 3  C 4  C 5 

Wh Type de fluides dans les pores


< 0.5 Non-productive ou gaz sec
0.5 – 17.5 Gaz, de plus en plus lourds que Wh augmente
17.5 – 40 Huiles, de density croissante que Wh augmente
> 40 Huiles résiduelles
Diagraphie et évaluation des réservoirs 49

Système de gaz Ratios d’interprétation


C1  C 2
 Balance Ratio Bh 
C3  C 4  C5

Wetness
Balance Ratio Reservoir Fluid and Production Potential
Ratio
Gaz très léger à sec
> 100 Typiquement non productive car des hautes saturation en methane, indique
la sortie de la fenêtre à huiles, ou methane bactériologique.

< 100 < 0.5 Possible production de gaz sec

Wh< Bh < 100 0.5– 17.5 Productive gaz


Productive, gaz humide et condensate ou huiles légère à forte GOR
< Wh 0.5– 17.5
(Bh<Wh indique des liquides, mais Wh indique toujours des gaz
< Wh 17.5 – 40 Huiles productive à densité croissante que les 2 courbes diverges
<< Wh 17.5 – 40 Bas potential de production d’huiles lourdes, très faible saturation en gaz
> 40 Bitumes et huiles résiduelles
Diagraphie et évaluation des réservoirs 50

Système de gaz Ratios d’interprétation

C 4  C5
- Character Ratio: Ch 
C3

 If Ch < 0.5 : With C3 the major component, the presence of a productive gas phase is
confirmed, indicating either wet gas or gas condensate.

 If Ch > 0.5, The presence of a productive liquid phase is confirmed, so that the gas
indicated by the wetness ratio is associated with light oil.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 53

Character Wetness Ratio


Ratio Balance Ratio
0 3 1 10 17.5 40 100

Dry Gas

Increasing Wetness

Gas or Condensate
High Gravity Oil with High GOR

Decreasing Gravity

Heavy or Residual
Oil
Diagraphie et évaluation des réservoirs 54

Système de gaz Ratios d’interprétation

Diagramme triangulaire Pexlar Plot (Diagram)


Diagraphie et évaluation des réservoirs 54

Système de gaz Ratios d’interprétation

Diagramme triangulaire Pexlar Plot (Diagram)


Diagraphie et évaluation des réservoirs 55
Diagraphie et évaluation des réservoirs 57
Diagraphie et évaluation des réservoirs 59
60
Diagraphie et évaluation des réservoirs 61
63

42
64

43
Diagraphie et évaluation des réservoirs 65

Augmentation
de volume

44
Diagraphie et évaluation des réservoirs 66

Augmentation
de volume

45
Diagraphie et évaluation des réservoirs 67

Diminution de
pression

46
Diagraphie et évaluation des réservoirs 68

Master log

47
Diagraphie et évaluation des réservoirs 70
Diagraphie et évaluation des réservoirs 71

« Master log » ou « Mudlog »


73
Drilling Log ROP, WOB, RPM, TORQUE
74

53
Gas log 77

56
Diagraphie et évaluation des réservoirs 78
Diagraphie et évaluation des réservoirs 3

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
Equipement
III.1.1) Le Mudlogging de surface
III.1.2) Le MWD / LWD

Equipement
de fond
Diagraphie et évaluation des réservoirs 4

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
III.1.1) Le Mudlogging
III.1.2) Le MWD / LWD

Equipement • Unité équipé de système informatisé d’acquisition, stockage,


de surface
traitement de donné et calcul de trajectoire.

Equipement • Outils équipé de différents capteurs, source d’énergie et


de fond
équipement de communication.
• Les capteurs permettent de mesurer les azimuts/inclinaison,
paramètres mécaniques de forage et certains paramètres de
formation.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 5

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
III.1.1) Le Mudlogging
III.1.2) Le MWD / LWD

Paramètres mesurés ?
Diagraphie et évaluation des réservoirs 6

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
III.1.2) Le MWD / LWD

Différentes mesures effectuées par le MWD et LWD


Paramètres de déviation Paramètres de formation Paramètres de forage
(MWD/LWD) (MWD/LWD) (MWD/LWD)
- Inclinaison - Gamma ray - Torque
- Azimut (LWD uniquement) - WOB
- Tool face - Résistivité - Vibrations
- Température - Densité - Pression annulaire
- Neutron (porosité)
- Sonique
Diagraphie et évaluation des réservoirs 7

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée III.1.2) Le MWD / LWD
Diagraphie et évaluation des réservoirs 8

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
10 DP Type “S” Drill Pipes are recommended because of high mechanical strength

9 HWDP Standard

8 Jar Up & Down Jar is strongly recommended due to high stacking risks

7 DC Standard

6 Stab. (RR) Roll Reamers are recommended to reduce stacking risk and especially to reduce Torque

Non Magnetic Drill Collar are needed to seat in MWD devices or to isolate them from
NMDC
5 other magnetic tools.
(MWD) Measurement While Drilling tools (measures Deviation, Inclinations & GR)

Mud Mud Motor or Turbine are tools capable to create spinning effect to the down parts
4 attached to the rotor by using mud flow energy
Motor
The Bent is a tilted tool responsible to give a soft angle needed to change the well
3 Bent sub inclination (build up, drop of or azimuth change)

2 NB Stab. Near Bit Stabs drives the Bit to the hole center to control the direction of drilling

1 Bit Special Bits are used for directional drilling to optimize controlling the trajectory.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 9

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée

Compartiment de
communication

Compartiment Energie
(Batterie ou système autonome)

Compartiment outils de mesure


Diagraphie et évaluation des réservoirs 10

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
The pulsar is the top device of MWD assembly
charged to transfer the data to surface using mud
pressure micro pulsation. These pulsations are then
recognized on surface by high sensitive pressure sensor
as a series of sinusoids corresponding to binaries'
language  Then traduced by a computer to information
matrix about: Dev, Az, GR, Tº, WOB, Vibration (for MWD)
+ DT & Resistivity (for LWD).
Diagraphie et évaluation des réservoirs 11

III. Equipement
III.1) Diagraphie instantanée
Diagraphie et évaluation des réservoirs 13
Diagraphie et évaluation des réservoirs 15
Diagraphie et évaluation des réservoirs 17
Diagraphie et évaluation des réservoirs 1

III. Equipement
III. 2) Diagraphie différée

La diagraphie différée est enregistrée lors d’un arrêt ou


en fin du forage. Des outils spécifiques sont descendus
dans le trou de forage à l’extrémité d’un câble.
2

Le câble assure le maintient, l’alimentation électrique, et la communication avec des


instruments de surface qui commandent les opérations. Les commandes des instruments sont
exclusivement informatisés et sont soit regroupées dans un camion, soit dans une cabine
transportable.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 3

Diagraphies différée
(Wire Line Logging)
Diagraphie et évaluation des réservoirs 5

L’unité de logging électrique


5
Diagraphie et évaluation des réservoirs 6
Diagraphie et évaluation des réservoirs 9

IV. Principes et interprétation


Objectifs et techniques
 Suivre la lithologie des roches et de leurs caractéristiques

 Facilité l’interprétation de la Lithologie


 Epaisseurs (total, efficace et utile) et limites de couches
 Permet l’estimation/calcul de leur Porosité
 Estimation de la Perméabilité
 La nature du Fluide qui imprègne la roche
 Estimation de la Salinité
 Détermination de la Pression interstitielle
 Echantillonnage solide et fluide de formation
 Caractérisation de fractures et stratifications

 Corrélation entre sondages


Diagraphie et évaluation des réservoirs 10

Les outils de diagraphie électriques permettent de mesurer des paramètres très


nombreux. Les paramètres les plus utilisés sont :

1. La potentiel spontanée (PS)


2. Les radiations naturelles (Gamma Ray)
3. Le log acoustique (Sonic)
4. La résistivité électriques (Resistivity)
5. Le diamètre du trou (Caliper)
10. Log d’integrité de tubage (CBL)
6. La densité/porosité (Neutron log)
11. Vitesse sismique (VSP)
7. La pression de formation (MDT)
12. Déviation (Inc. Az.),
8. L’inclinométrie (dipmetry)
13. Température (BHT) ,
9. L’imagerie (FMI, UBI, OBMI)
14. Carottage de paroi (SWC),
15. Perforation (TCP)
16. … etc
Diagraphie et évaluation des réservoirs 11

Le LOG PS
Polarisation Spontanée
(Ou Potentiel Spontanée)
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 12

Définition:

La Polarisation Spontanée représente l’état de polarisation naturelle


des parois du puits par les anions (-) et les cations (+) contenues dans
les fluides de formation sous l’interaction avec les ions du filtrat de
boue.

Mesure:

La PS est mesurée par la différences de potentiel électrique entre


une électrode de référence fixe, placée à la surface, et une électrode
mobile qui parcourt la longueur du forage.
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 13
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 14
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 15
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 16
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 17

Définition:
La Polarisation Spontanée représente l’état de polarisation naturelle des
parois du puits par les Anions (-) et les Cations (+) contenues dans les
fluides de formation sous l’interaction avec les ions du filtrat de boue.

Mesure:
La PS est mesurée par la différences de potentiel électrique entre une
électrode de référence fixe, placée à la surface, et une électrode mobile
qui parcourt la longueur du forage.
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 18

Ligne de base des sables Ligne de base des argiles


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 19

Principe de lecture de la PS

 On observe, toujours, qu’en face des argiles les potentiels restent


plus ou moins constants sur des valeurs élevées de tension. La droite
que défini cet enregistrement est appelée, ligne de base des argiles,
ou « shale base line ».

 En face des bancs poreux et perméables, la courbe montre de


faibles valeurs de potentiel. Lorsque ces bancs sont assez épais, il est
possible de tracer une droite appelée ligne de base des sables,
« sand line ».

N.B : La limite entre deux couche à potentiel différent est toujours


indiquée par le point d’inflexion de la courbe.
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 20

Influence de la salinité sur le PS


La P.S. dépend essentiellement de la différence de salinité entre le filtrat de boue et l’eau de
formation.

Divers cas peuvent se présenter :

1- Eau de formation plus salée que le filtrat de boue Rmf > Rw.
La P.S. est dite normale c’est le cas envisagé jusqu’à présent.

La déflexion est plus importante quand le contraste de salinité est important.

2- Eau de formation moins salée que le filtrat de boue Rmf < Rw.
Dans ce cas on obtient une P.S. dite inverse, le positif est en face des sables et le négatif en
face des argiles. (N.B: ce cas est assez fréquent!)

3- Eau de formation de même salinité que le filtrat Rmf = Rw.


La P.S. est donc plate, l’enregistrement ne montre pas de différence entre les argiles et les
bancs poreux et perméables.
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 21

(1) Rmf > Rw

P.S Normale

(1’) Rmf >> Rw

P.S Plate
(3) Rmf = Rw

(2) Rmf < Rw P.S inverse

Ligne de base des argiles


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 22

Calcul du pourcentage
d’argiles
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le log PS 23

Vsh = volume d’argile en %

P.S.S. = valeur maximum de la déflexion P.S.


(valeur qui correspond à la ligne de base des sables.)
P.S. au point X = valeur de la déflexion P.S. à la
profondeur choisie.

Exemple de calcul du pourcentage d’argile :

- Déflexion P.S. sable: P.S.S = 60 mV,

- Déflexion P.S. sable argileux P.S.X = 25 mV,

 Vsh = (60-25)/60 = 0,58  % d’argiles = 58%.


Diagraphie et évaluation des réservoirs 24

Le Gamma Ray
Diagraphie et évaluation des réservoirs 25

Le Gamma Ray
Le Gamma Ray (ou Radioactivité Gamma) correspond à l’émission naturelle de la
radioactivité gamma des roches. Par conséquent, les roches les plus riches en éléments
radioactifs (tel que les argiles) montrent les GR la plus élevées.

On utilise des compteurs mesurant le nombre d’impulsion


radioactive par unité de temps (cps : coup/sec).
Cette mesure est proportionnelle a l’énergie de la radiation
gamma incidente.

Dans les roches sédimentaires l’activité gamma varie


généralement de 0 à 200 api.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 26

Le Gamma Ray

Le rayonnement Gamma possède la longueur


d’onde, et par conséquent, la fréquence, la plus
élevé du rayonnement électromagnétique.
 Rayonnement à fort pouvoir de pénétration.
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 27

Radioactivité de quelques roches sédimentaires


 Roches sédimentaires à radioactivité élevée :
• Argiles,
• Argiles, Marnes, et calcaire argileux,
• Sables, grès ou silts argileux,
• Sel potassiques,
• Carbonates riches en matière organique,
• Phosphates.

 Roches sédimentaires à radioactivité faible :


• Calcaires et dolomies pures,
• Évaporites non potassium, halite, gypse, anhydrite,
• Sable, grès et silts.
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 28

Le GR peut être enregistrés en trous ouverts ou tubés, vides ou remplis et dans


n’importe quel type de boue.

o Le log GR apporte des informations qui aide à l’interprétation lithologiques.

o Le GR permet de préciser les limites/épaisseurs des couches.

o Le GR sert à identifier les réservoirs et calculer les épaisseurs (Total, Efficace).

o Le log GR permet d’estimer le % d’argiles dans les couches réservoirs.

o Le GR sert pour la corrélation et enregistrement des autres diagraphies.

o Le GR est utilisé dans la corrélation entre sondages.

o Le GR peut servir à l’analyse séquentielle, reconstitution de l’évolution du


milieu de dépôts et modélisation de bassin.
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 29

 Limites/épaisseurs des couches, toits de Formations et identification de réservoirs


0 Gamma Ray (api) 200
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 30

 Calcul/estimation des % d’argiles dans les roches réservoirs


10

- Ish = indice d’argile en % (il peut être assimilé a Vsh)


- GRpropre = valeur d’une zone de sable (ou calcaire) propre
- GRargile = valeur d’un veritable banc d’argile
- GRX = valeur GR à la profondeur choisie.

Exemple de calcul de l’indice d’argile :


 GRpropre = 35 cps,
 GRargile = 85 cps
 GRX = 65 cps
 Ish = (65-35)/(85-35) = 0.6  Ish = 60 %
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 31

 Corrélation entre sondages


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 32

 Corrélation et enregistrement d’autres diagraphies

Corrélation de diagraphies entre


différentes phases de forage :
• Phase 1 (12¼’’) : GR, Cali
• Phase 2 (8 ½’’) : GR, Cal, Pe, Por, D…

• Fin de phase 12¼‘’


• Logging électrique (GR-Cal)
• Forage de la phase 8 ½’’
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 33

 Corrélation entre sondages


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 34

 Analyse séquentielle  Milieux de dépôts


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 34

 Analyse séquentielle  Milieux de dépôts

WITHIN EACH PARASEQUENCE:


 SANDSTONE BEDS OR BEDSETS THICKEN UPWARD

OSMB SH
 SANDSTONE/MUDSTONE RATIO INCREASES UPWARD
 GRAIN SIZE INCREASES UPWARD
 LAMINAE GEOMETRY BECOME STEEPER UPWARD
 BIOTURBATION INCREASES UPWARD TO THE PARASEQUENCE BOUNDARY
 FACIES WITHIN THE PARASEQUENCE SHOAL UPWARD
 PARASEQUENCE BOUNDARY MARKED BY:
o ABRUPT CHANGE IN LITHOLOGY FROM SANDSTONE BELOW TO
o MUDSTONE ABOVE
o ABRUPT DECREASE IN BED THICKNESS
Delta Front

o POSSIBLE SLIGHT TRUNCATION OF UNDERLYING LAMINAE


o HORIZON OF BIOTURBATION; BURROWING INTENSITY DECREASES
DOWNWARD
o GLAUCONITE, SHELL HASH, PHOSPHORITE, OR ORGANIC-RICH
o SHALE
o ABRUPT DEEPENING IN DEPOSITIONAL ENVIRONMENT ACROSS
o THE BOUNDARY

OSMB = Outer Stream Mouth Bar


Pr D

PRO D = Pro Delta

SANDSTONE
SH = Shelf

MUDSTONE

Ripple marks
TROUGHCROSS- HOMOGENEOUS TURBIDITE

Funnel : Entonnoir BEDS Lamination parallele

ʊ : Burrows wave-rippled laminae


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 34

 Analyse séquentielle  Milieux de dépôts


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 35

 Modélisation de bassin sédimentaire


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 36

Les types de GR
Il existe 2 type d’enregistrement GR :

 Le GR total ou standard dont l’outil est constitué d’un compteur


de radioactivité naturelle des roches.

 Le GR spectrale l’utilisation d’un


spectromètre permet de distinguer
entre de la radioactivité à travers le
niveau d’énergie des radiations ϒ :

 GR du « K » : Potassium
 GR du « Tr » : Thorium
 GR de l’ « Ur » : Uranium
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 37
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 39
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Gamma Ray 40
Diagraphie et évaluation des réservoirs 41

La Résistivité Électrique
Diagraphie et évaluation des réservoirs 33

Invasion des fluides


C’est la pénétration de la boue de forage dans les formations poreuses chassant
ainsi les fluides plus loin des parois du forage.
 La boue de résistivité Rm remplit le trou de forage.
 La filtration a laissé un mud cake (0.3 a 2.54 cm) et de résistivité Rmc.
 Le filtrat de boue (Liq. + Sub. Dissoutes), phase aqueuse de résistivité Rmf, a, sur
une certaine distance, refoulé tout le fluide de formation créant la zone lavée.
Cette zone a une résistivité Rxo.
Puis la quantité de filtrat diminue jusqu’à la zone vierge: la saturation complète
des pores par l’eau de formation de résistivité Rw.
La résistivité de la formation est Rt
La résistivité de la zone envahie (de diamètre di) est Ri,
Diagraphie et évaluation des réservoirs 33
Diagraphie et évaluation des réservoirs 1
Diagraphie et évaluation des réservoirs 34

Principe et Definition

Pour mesurer la résistivité électrique le principe est donner par la


formule suivante :

K est appelé ici coefficient de sonde. C’est un facteur géométrique


qui dépend du dispositif utilisé.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 35

Le dispositif normal ou Normal device


Le potentiel mesuré en M est issu de A ; B et N étant considérés à
l’infini. I étant maintenu constant, le potentiel mesuré varie avec R,
on a :

Le point de mesure est O, milieu de AM. Le rayon d’investigation


d’une telle sonde est égal à 2 AM.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 36

Le dispositif normal ou Normal device

Deux espacements sont utilisés dans l’exploration de l’eau :

• La Petite Normale (PN), N 16", Short normal (AM = 40 cm),

• La Grande Normale (GN), N 64", long normal (AM = 160 cm).

La Grande Normale possède une profondeur d’investigation plus


importante (2 x 160 = 320 cm) est à, donc, plus de chance
d’atteindre la zone vierge qui est imprégné par le fluide de
formation de résistivité Rw.

Par contre, la Petite Normale qui ne prospecte que 80 cm, reste le


plus souvent dans la zone lavée de résistivité Rmf.
Diagraphie et évaluation des réservoirs 37

Note
Dans l’exploration pétrolière en utilise plusieurs espacements:

• 10", 20" , 30" , 40" , 50" , 60" , ….. 120" en dispositif normale et
latérale.
Le dispositif latérale
Le dispositif latérale

Dans ce dispositif, les deux électrodes de mesure M et N sont très proches l’une de l’autre
dans le trou de forage. On mesure la différence de potentiel entre ces deux électrodes. Le
point de mesure est O, milieu de MN.

L’expression de la résistivité est dans


le cas d’une sonde latérale :
Diagraphie et évaluation des réservoirs 1

La résistivité des roches dans la zone lavée

Dans la zone lavée la loi d’Archie s’écrit :

 Rxo = résistivité de la roche dans la zone lavée,


 Rmf = résistivité du filtrat qui remplit les pores de la roche,
 F = Facteur de formation,
 a = facteur qui dépend de la lithologie et varie entre 0.6 et 2,
 Ø = porosité en %,
 m = Facteur de cimentation, varie généralement entre 1.3 et 2,2.

Dans la pratique on admet:


 Pour les formations meubles , sables et grès , F = 0,62 Ø -2,15
 Pour les roches bien cimentées, F = 1 Ø -2
Diagraphie et évaluation des réservoirs 1

La résistivité des roches dans la zone vierge

Dans la zone vierge la loi d’Archie s’écrit :

Rt = résistivité des roches dans la zone vierge,

Rw = résistivité de l’eau d’imbibition,

F = Facteur de formation (décrit précédemment).


Le dispositif inductif

Le principe de la sonde à induction :

Courant électrique circulant dans une bobine conductrice 

crée un champ magnétique  Génère un courant électrique

induit dans la roche  Crée un champ magnétique  Crée un

courant induit secondaire dans la bobine de la sonde 

Mesure de la résistivité à distance!


Diagraphie et évaluation des réservoirs 1

Le Log SONIC
Le principe du log sonique repose sur la création d’une onde
acoustique qui se propage dans les couches entre un émetteur et
un récepteur.

Le récepteur analyse deux caractéristique de l’onde:

1- Le temps de transit (entre l’émission / réception) : Δt

2- L’amplitude de l’onde

Deux type d’onde acoustique :

• L’ onde Longitudinale (Longitudinal wave),

• L’onde de Cisaillement (Shear wave).


Les log de Ciment
(CBL: Cement Bond Log)
Le log CBL contient un outil Sonic capable de
générer des ondes cisaillantes qui contient plus
d’énergie que l’onde longitudinale.

Le principe d’acquisition se base sur l’écho produit par


la propagation de l’onde acoustique dans le Tubage.

Si le tubage est bien cimenté, l’onde reçus indiquera


une amplitude très faible.

Si le ciment est très faible ou absent l’écho sera très


important (Amplitude très forte).

Le temps de transit (Δt) dans tout les cas est le même


car l’onde se propage toujours dans le même milieu
qui est l’acier du Tubage.
Tous les assemblage de log
CBL contiennent également un outil
CCL (Casing Collar Locator) qui
permet par magnétométrie de
détecter la position des joints de
connexion des Tubages.

Les équipements utilisés


consistent en un aimant permanant
et un magnétomètre.

NB.: L’assemblage CBL


contient toujours un outil GR pour la
correction et la corrélation des
profondeurs.
Le Caliper
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Caliper
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Caliper
Le principe du Caliper consiste à des bras qui s’ouvrent au cours de la
remonté pour mesurer le diamètre réel du puits sur plusieurs diagonale.

Les donnés du Caliper donne un information sur :

1- La stabilité des parois du puits, mobilité de certaines formations  La


possibilité de descente de Tubage ou la nécessité d’un alésage,

2- Le volume de ciment nécessaire,

3- Côte de tubages précédents,

4- Estimation relative de la pression de formation par rapport à la densité de


fluide de forage (cavage homogènes)

5- Présence de contrainte tectonique compressives(cavage différentiel).

6- Mise en évidence de certaines failles !

7- Evaluation qualitatif de certains réservoirs


Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Caliper
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Caliper
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Caliper
Diagraphie et évaluation des réservoirs Le Caliper
La pression de Formation
MDT
(Modular Dynamic Test)
Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
Le MDT ou autres outils (Slumberger) tel que RFT, XPT…
sont des outils qui donnent des mesures ponctuels et non pas des
graphes continues.
Le principe du MDT consiste à des bras qui s’ouvrent pour mettre
la formation en contact avec un Probe.

Le probe est équipé par une pompe qui aspire le fluide de


formation et permet de le dériver vers 3 directions possibles
après avoir été analysé par un capteur de Densité Optique
permettant de reconnaître la nature du fluide :
- Vers l’extérieur (dans le puits);
- Vers une chambre d’analyse contenant un capteur de pression
très sensible (Quartz Gauge);
- Ou vers un récipient d’échantillonnage de fluide de formation.
Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.

Indication Non de l’outil diagraphique Compagnie

RFT Repeat Formation Tester Shlumberger

XPT Pressure Express Shlumberger

MDT Modular Dynamics Tester Shlumberger

RCI Reservoir Characterization Instrument Baker Atlas

FMT Formation Pressure Tester Backer Inteq

SFT Sequential Formation Tester HALLIBURTON

FRT Flow Rate Tool WEATHERFORD

SFT Selective Formation Tester Computalog

MFT Compact Repeat Formation Pressure Tester PRECISION ENERGY


Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.

Les donnés de pression de Formation donnent des information sur :

1- La pression réel et exact du fluide de formation,

2- Le gradient de pression qui permet de déterminer:


- La densité et donc la nature du fluide,
- La connectivité des niveaux réservoirs,
- Les contactes Gaz-Huile et Huile-Eau

3- La mobilité au point de mesure (perméabilité de la couche),

4- La température,

5- Cet outils peut prendre des échantillons de fluide de formation.


Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
TAGI
Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
-2370

-2380
- 2384,5 m OWC

-2390
TVDSS, meters

-2400

-2410

-2420

-2430

-2440
4000 4020 4040 4060 4080 4100 4120

Form ation Pressure, psia


Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
EME-3 MDT

-2360,0

-2370,0

-2380,0

-2390,0
Depth, meters subsea

-2400,0

-2410,0

-2420,0

-2430,0

-2440,0

-2450,0
4010 4020 4030 4040 4050 4060 4070 4080 4090 4100 4110 4120 4130 4140 4150

Form ation Pressure, psia


Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
TAGI

-2470

-2480

-2490

TAGI OIL
TVDSS, meters

-2500
TAGI WTR
TAGI GAS
-2510

-2520

TAGI OIL
-2530 TAGI WTR

-2540
4230 4240 4250 4260 4270 4280 4290 4300

Form ation Pressure, psia


Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
RKF

-2985

-2990
RKF-A GAS
-2995
RKF-A WTR
-3000

-3005
TVDSS, meters

-3010 RKF-C Gas

-3015
RKF-A GAS
-3020
RKF-A WTR
-3025 RKF-C Gas

-3030

-3035
5080 5085 5090 5095 5100 5105 5110 5115 5120 5125 5130

Form ation Pressure, psia


Diagraphie et évaluation des réservoirs La pression de Fm.
HYDROSTATIC QC

-2300,00
-2320,00
-2340,00 Initial Hydrostatic Final Hydrostatic
TVDSS, meters

-2360,00
-2380,00
-2400,00
-2420,00
-2440,00
-2460,00
-2480,00
-2500,00
4800 4850 4900 4950 5000 5050 5100 5150
Hydrostatic Pressure (psi)
L’inclinométrie
(Dipmetry)
Diagraphie et évaluation des réservoirs L’inlinométrie
Le « Dipmeter » (inclinomètre) est un appareil capable de
mesurer :

- L’inclinaison des couches,


- L’inclinaison des stratifications obliques et schistosité,
- L’inclinaison des failles et fractures.

L’inclinaison est mesurée par rapport aux parois du puits.


Ceci permet de déterminer le pendage réelle des couches
sédimentaires et les caractéristiques des autres types de
stratifications.

Les stratifications obliques, pour les réservoirs gréseux,


permettent de déterminer, en fonction de leurs types et tailles, la
qualité du réservoir et la position de la couche dans la séquence
de dépôts.
Les log Neutron
Diagraphie et évaluation des réservoirs Les log Neutron 1

Principe :
Diagraphie et évaluation des réservoirs Les log Neutron
Objectifs :
Mesure précise de la densité  Porosité et (en fonction de la lithologie)  Nature de fluide
Les log Neutron
Diagraphie et évaluation des réservoirs Les log Neutron
Diagraphie et évaluation des réservoirs Les log Neutron
Side Wall Cores
(Carottes de parois de puits)
Diagraphie et évaluation des réservoirs Mini-carrottes latérales
Diagraphie et évaluation des réservoirs Les log Neutron 1

Les carottes de parois de puits


permettent d’échantillonné des petites
carottes dans des couches spécifiques
(réservoirs) pour avoir une meilleur idée sur la
lithologie que les échantillons de déblais.

Ces carottes sont déclanché par des


explosifs en face des niveau à échantillonné et
reste suspondue à l’outils par des câbles en
acier.
Imagerie
(UBI – OBMI – WBI)
UBI : Ultrasonic Borehole Imager
OBMI : Oil Base Micro Imager
~ 4 arms spaced at 90 deg

~ Linked coaxial arms,


hydraulically activated
ie with pad pressure
control

~ 1 imaging pad per arm

~ Through-wired

How ? - Tool design


How to see through an opaque curtain?

How ? FMI Measurement principle


~ 2 large current injector electrodes

~ 10 measuring electrodes (0.4 inch diameter & spacing)

How ? - Pad design


Alternating current I is injected into
the formation by large electrodes
at the ends of the pad.

The Potential difference, dV is


measured between pairs of small
electrodes at the centre of the pad

Formation resistivity r = k.dV/I


k = geometrical factor ~ 10 m

How ? - Measurement physics


UBI-OBMI-OBDT-SGT

OBDT-OBMI-DSI-SGT

OBMI-DSI-EMS-SGT

AITH-DSLT-OBMI-PEX

How ? - OBMI Tool combinations


Diagraphie et évaluation des réservoirs Les log Neutron 1
Diagraphie et évaluation des réservoirs Les log Neutron 1
Diagraphie et évaluation des réservoirs Imagerie
OBMI UBI
Diagraphie et évaluation des réservoirs Imagerie
OBMI UBI
OBMI ‘Enhanced’ image UBI ‘Enhanced’ image

Acoustic impedance contrast

Centralisation

Mud weight

Borehole washout / rugosity

Bottom of tool string only

Why ? - Acoustic imaging limitations


OBMI image & dips VDN image & dips
10000

Density limitations

Low resolution
10010 ~ 16 sector
densities
~ Apparent dip

Low dynamic range


~ Density contrast
10020

Operations
~ No image when
Sliding / low RPM

10030
Why ? - OBMI vs LWD-Density
How ? - OBMI-2 8-pad configuration
OBMI UBI

Resolution – Formation vs Borehole imaging


AO90 ____
Handpicked OBMI Core
AO10 ____
Dips Image UV
Rxo-OBMI ____
Feet 0.2 Ohm.m 2 0 deg 90

XX736

XX740

Resolution - Sedimentary structures


Sands w. Clasts
Resolution - Lithofacies description
OBMI ‘Enhanced’ image UBI ‘Enhanced’ image

Mineralised
fracture

Resolution - Cemented fractures


OBMI ‘Dynamic’ image UBI ‘Dynamic’ image

Resolution – Open fractures


AO90 _____
OBMI Image Core Sand Count
AO10 _____
Static UV Rxo-OBMI
Rxo-OBMI _____
0.2 Ohm.m 20 Feet 0 Ohm.m 3

2582

2584

Petrophysics - Sand count


Diagraphie et évaluation des réservoirs ETUDE DE CAS

Evaluation qualitative et quanitative


*****
TD / ETUDE DE CAS
Composite Log
Composite log
Composite log
Diagraphie et évaluation des réservoirs ETUDE DE CAS
Eléments d’évaluation des réservoirs

I. Identification des reservoirs


II. Type (conventionnel : Gréseux/Carbonaté)
III. Profondeurs (TVDSS), épaisseur totale et efficace
IV. Qualité du réservoir :
1) Porosité (ф)
2) Volume/pourcentage d’argiles
3) Perméabilité (Mob)
4) Type de fluide
5) Saturation en eau (Sw)
6) Epaisseur utile
7) Epaisseur net des HC (huiles/gaz)  permet de calculer les Réserves
8) Pression de fluide
9) Productivité (DST, Test de production)
I. Identification des réservoirs  GR, Lithologie
II. Type (conventionnel : Gréseux/Carbonaté)  GR, Lithologie
III. Profondeurs (TVDSS), épaisseur totale et efficace  Profondeur, Déviation, Altitude (z)
I. Identification des réservoirs  GR, Lithologie
II. Type (conventionnel : Gréseux/Carbonaté)  GR, Lithologie
III. Profondeurs (TVDSS), épaisseur totale et efficace  Profondeur, Déviation, Altitude (z)
IV. Qualité du réservoir ?

Paramètre Estimation (Qualitatif) Mesure (Quantitaif)


1 Porosité (ф) Ech., Sonic (Dt) Log Neutron (Densité/Porosité)
2 % d’argiles (Vshale) Ech., GR, SP GR spectrometrique
3 Perméabilité Ech., Volume +/- boue, Resistivité Mesure MDT
4 Type de fluide Gaz, Fluorescnece, Resistivité Mesure MDT, DST,
5 Saturation en eau Log Neutron, Resistivité, Vshale, Salinité, BHT.
6 Epaisseur utile Profondeur, Gaz, Resistivité Profondeur, MDT, Res, Log Neutron
7 Ep. net des HC - Ф x Epaisseur utile (huile ou gaz)
8 Pression de fluide (MW/Losses, Gain), Stabilité de parois Kicks, MDT, DST et test de production
9 Productivité Permeabilité/Pression/Ep. Test de production

• Ech. : échantillons. La description attentive sous microscpe peut apporter des informations de valeur!
• MW : Densité de boue (Mud Weight)
• M. Loss : pertes de boue au cours du forage
• M. Gain : Gain de boue au cours du forage
• Kicks : Venue et éruptions controlés
• MDT : Pression de formation (Modular Dynamic Test).
• Res. : Résistivité
• BHT : Température de fond de puits (Bottom hole Tempreature)
• DST : Teste diagraphique de production
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)

2,9
2,7
2,65
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)

Shale density as a function of depth from several


sedimentary basins (after Castagna et al.[1] and Rieke
and Chillingarian[2]).

1 = Gas saturated clastics: probable minimum density


(McCulloh[3]).
2 = Po river valley mudstone (Storer[4]),
3 = average coastal Gulf of Mexico shales from
geophysical measurements (Dickinson[5]),
4 = average coastal Gulf of Mexico shales from
density logs (Eaton[6]),
5 = Marcaibo basin well (Dallmus[7]),
6 = Hungary calculated wet densities (Skeels[8]),
7 = Pennsylvanian and Permian dry shales
(Dallmus[7]),
8 = Eastern Venezuela (Dallmus[7]).
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)

Relation entre la densité et la porosité

Sachant que la porosité = et que les densités :

Avec : Ms, Md, Msat, Mb, Mfl = masse de solide, roche sec, roche saturée, roche flottante, et fluide, respectivement.
La densité résultante, telle que celle d’une rocks naturelle peut être calculé à partir des densités des fractions de
volumes de chaque composante. Pour un objet à 2 composantes on aura :

ρmix : est la densité du mélange;


ρA : est la densité du composant A;
ρmix = AρA + BρB ρB : est la densité de B;
A : proportions de volumes du composante A;

ρmix = AρA + (1 - A)ρB B : proportions de volumes du composante B


Donc (A + B = 1)  (B = 1− A)

En généralisant la formule pour un système constitué de n composants :

ρmix = A1ρA1 + A2ρA2 + A3ρA3 + …+ AnρAn + (1 - A1 - A2 - A3 - …- An-1)ρn


IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)

tlog  V f t f  Vma t ma φ : Porosité

Δt log : Lecture Δt du log


tlog  t f  1   t ma Δt f : Δt du fluide
Δt ma : Δt de la matrice
t log  t ma
 V f : Volume fluide
t f  t ma V ma : Volume de la matrice
Wylie time Average :

C p : Coefficient de compaction
1 tlog  t ma
 
C p t f  t ma
C p = 1 pour sédiments consolidés
C p = Δtshale/100
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)

Wylie time Average :

1 tlog  t ma φ : Porosité
 
C p t f  t ma Δt log : Lecture Δt du log
Δt f : Δt du fluide
Δt ma : Δt de la matrice
Wylie time Average :
V f : Volume fluide
1 tlog  t ma V ma : Volume de la matrice
  F
C p t water  t ma
C p : Coefficient de compaction
F : Correction de fluide il est égale à :
Eau F=1 C p = 1 pour sédiments consolidés
Pétrole  F = 0,9
C p = Δtshale/100

Gaz  F = 0,7
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)
Wylie time Average :

1 tlog  t ma φ : Porosité
  F
C p t water  t ma
Δt log : Lecture Δt du log
Δt f : Δt du fluide
F : Correction de fluide il est égale à : Δt ma : Δt de la matrice
Eau F=1
Pétrole  F = 0,9 V f : Volume fluide
Gaz  F = 0,7 V ma : Volume de la matrice

Raymer-Hunt-Gardner (RHG) :
C p : Coefficient de compaction
5 tlog  t ma
  C p = 1 pour sédiments consolidés
8 tlog C p = Δtshale/100
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)
1) Calculer la porosité d’un grès aquifère avec :
t log  t ma
 Δt log = 92 µs/ft
t f  t ma 2) Quelle serai la Ф si c’était un aquifère calcaire?
3) Ф si c’était du pétrole dans les grés?
V Δ𝑡𝑚𝑎
(ft/sec) (𝜇𝑠/𝑓𝑡) 4) Ф si les grés contiennent du gaz?
Sandstone 18-19.5 51-55.5 Réservoir/Fluide Porosité Ф
Limestone 21 47.4 Calcaire aquifère 31,4%
Dolomite 23 43.5 Dolomie aquifère 30,2
Anhydrite 20 50.0 Grès non compacté aquifère 29,7%
Salt 15 66.7 Grès bien compacté aquifère 27,3%
Gypsum 19 53.0 Dolomie à Huile 23,3%
MF d’eau douce 5,28 189 Grès non compacté à Huile 22.9%
MF d’eau salée 5,4 185 Grès compacté à Huile 20,9%
Huile 4,35 230 Dolomie à Gaz 4,8%
Gaz 1,08 920 Grès non compacté à Gaz 4,7%
Tubage 17,5 57 Grès compacté à Gaz 4,2%
35,2%
31,7%

27,3%

92
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)
IV. Qualité du réservoir Porosité (ф)
IV. Qualité du réservoir Perméabilité

• Perméabilité moyenne réelle est calculée à partir des résultats des tests de
production qui mesure la productivité d’un réservoir/puits.

• Elle peut être aussi mesurer sur les carotte de forage par des perméamètre.

• Le seul paramètre diagraphique qui donne une mesure approximative et ponctuelle


de la perméabilité et le Teste de pression de formation. En fonction du temps
nécessaire au remplissage de la chambre d’analyse  calcule la Mobilité
(Perméabilité ponctuelle) qui devrait être assez représentative de la valeur réelle.

mD Bonne Moy. Faible


Gaz > 10 1-5 <1
Eau > 50 10-50 < 10
Huile > 100 20-100 < 20
Valeurs indicatives de perméabilités
IV. Qualité du réservoir Saturation en eau (Sw)

• La saturation en eau (Sw) est calculée à partir de la loi d’Archie pour les sables :

• Pour tous type de réservoir la loi d’Archie généralisée devient :

Réservoirs Réservoirs gréseux


Carbonatés Φ < 16% Φ > 16%
a 1 0,81 0,61
m 2 2 2,15
n 2 2 2
IV. Qualité du réservoir Epaisseur nette des HC
IV. Qualité du réservoir Epaisseur nette des HC

Résumé d’évaluation final du réservoir gréseux


Epaisseur totale (Gross) 44,81 m Mobilité moy. arithmétique 524,4 mD
Epaisseur efficace (Net) 16,61 m Epaisseur utile (Net Pay) 8,53 m
Ratio (Net/Gross) 0,371 Ratio (Net Pay/Gross) 0,19
Porosité moyenne (%) 16,8% Saturation eau moy. (Sw) 28,3%
Volume pore net (m) 2,79 m Epaisseur totale d’Huile 1,03 m
Contact huile/eau (OWC) -3064,3 m Contact gaz/huile (GOC) -

Epaisseur eff. x φ moy. Net Pay x φ Moy x (1-Sw)


16,61 x 0,168 = 2,79 m 8,53 x 0,168 x 0,717 = 1,03 m

Réserve d’huile (STOIIP) (m3) = Epaisseur totale d’Huile (m) x Surface du champ (m²) / B0

Réserve récupérable = Réserves x Facteur de récupération

STOIIP : Stock Tank Oil Initially In Place = OIIP : Oil Initially In Place Rq: Sur un champ pétrolier, les valeurs de Sw,
B0 : Facteur volumique de formation (1,22 à 1,38 pour l’huile) Φ moy, Net pay varient d’un forage à l’autre
Pour huile : 0,25 < Facteur de récupération < 0,45  Il faut considérer une moyenne de tous les
Pour le gaz : 0,5 < Facteur de récupération < 0,8 forages pour le calcul des réserves.
EXERCICE 1 :
DEPTH QGIHP TIME BU TIME QGFP (PSIA) QGFHP MOB TEMP TVDSS
COMMENTS
M MD M TVD PSIA PROBE SET SECONDS Witness PSIA MD/CP DEG C m SS
1 2831,6 2831,6 5205,10 10:30 195,0 4864,40 5204,20 22,3 92,7 -2578,05 10 + 10 cc Good pretest
2 2832,7 2832,7 5208,50 10:45 210,0 4865,25 5206,70 33,4 94,7 -2579,15 10 + 10 cc Good pretest A
3 2833,1 2833,1 5207,10 11:05 120,0 4866,08 5206,20 289,0 96,0 -2579,55 10 + 10 cc Good pretest
4 2854,0 2854,0 5240,50 11:30 105,0 4812,40 5239,80 7,4 98,4 -2600,45 10 + 10 cc Good pretest
5 2854,6 2854,6 5242,40 11:45 265,0 4813,03 5239,70 2,9 99,4 -2601,05 10 + 10 cc Good pretest
6 2855,5 2855,5 5243,4 12:00 135 4813,49 5241,40 7,9 100,0 -2601,95 10 + 10 cc Good pretest
7 2856,5 2856,5 5244,23 12:10 90,0 4811,55 5242,40 140,2 100,4 -2602,95 10 + 10 cc Good pretest
8 2857,5 2857,5 5245,10 12:20 60,0 4812,28 5243,10 382,4 100,7 -2603,95 10 + 10 cc Good pretest
B
9 2858,4 2858,4 5246,14 12:30 45,0 4812,96 5244,30 208,6 101,0 -2604,85 10 + 10 cc Good pretest
10 2860,0 2860,0 5249,30 12:40 150,0 4814,48 5246,90 12,5 101,3 -2606,45 10 + 10 cc Good pretest
11 2862,0 2862,0 5253,00 13:00 60,0 4817,82 5251,20 222,0 101,6 -2608,45 10 + 10 cc Good pretest
12 2864,5 2864,5 5258,16 13:10 60,0 4822,00 5256,30 361,5 101,7 -2610,95 10 + 10 cc Good pretest
13 2867,0 2867,0 5262,70 13:20 40,0 4826,04 5261,00 350,5 101,9 -2613,45 10 + 10 cc Good pretest
14 2875,5 2875,5 5279,40 13:35 100,0 4517,56 5278,00 8,6 102,2 -2621,95 10 + 10 cc Good pretest
15 2876,5 2876,5 5281,30 13:50 120,0 4519,12 5278,90 15,4 102,3 -2622,95 10 + 10 cc Good pretest
C
16 2877,5 2877,5 5282,13 14:00 90,0 4520,88 5279,80 22,2 102,4 -2623,95 10 + 10 cc Good pretest
17 2878,7 2878,7 5283,80 14:15 105,0 4522,75 5281,40 107,2 102,5 -2625,15 10 + 10 cc Good pretest
18 2884,0 2884,0 5295,47 14:30 1740,0 4806,76 5287,90 0,3 102,8 -2630,45 4,1 + 3,4 cc. Low mobility, Good pretest D

Dans un réservoir multi-couches, on a enregistré les mesures de pression de formation ci-dessus.

1) Etablir la courbes des pressions de formation pour chaque ensemble


2) Evaluer la connectivité des ensembles réservoirs
3) Identifier le(s) type(s) de fluide et, éventuellement, les contacts
4) Evaluer l’éruptivité : pression en tête de puits en utilisant les densité calculés des fluides de
formation présents.
-2575

-2580
A
-2585

-2590

-2595

-2600
TVDSS, meters

OWC = -2606 m
-2605

-2610
B

-2615

-2620

C
-2625

-2630

-2635
4515 4535 4555 4575 4595 4615 4635 4655 4675 4695 4715 4735 4755 4775 4795 4815 4835 4855 4875

Formation Pressure, psia


2) Evaluer la connectivité des ensembles réservoirs :

Le réservoir est constitué de 3 niveaux non connectés  car se trouvant à des gradient et
des valeurs de pression différents.

3) Identifier le(s) type(s) de fluide et, éventuellement, les contacts :

Démarche à suivre  sur chaque réservoir indépendant :

- Etablir la droite qui décrit le mieux le gradient hydrostatique


- Calculer ce gradient (Delta P/Delta H)
- Calculer la densité dans chaque ensemble
Zoom sur A B
-2605
Zoom sur B
-2607
-2601

B1
A
TVDSS, meters

-2609
-2603

-2611
-2605
B2
OWC = -2606 m

TVDSS, meters
-2613
-2607

-2615
4810 4815 4820 4825 4830 -2609
Formation Pressure, psia B3
-2611

-2613

-2615
Zoom sur C 4810 4812 4814 4816 4818 4820 4822 4824 4826 4828 4830
-2620
Formation Pressure, psia

-2622

-2624 C
TVDSS, meters

-2626

-2628

-2630
4510 4515 4520 4525 4530
Formation Pressure, psia
Zoom sur A B
-2605
Zoom sur B
-2607
-2601

B1
A
TVDSS, meters

-2609
-2603

-2611
-2605
B2
OWC = -2606 m

TVDSS, meters
-2613
-2607

-2615
4810 4815 4820 4825 4830 -2609
Formation Pressure, psia B3
-2611

-2613

-2615
Zoom sur C 4810 4812 4814 4816 4818 4820 4822 4824 4826 4828 4830
-2620
Formation Pressure, psia

-2622

-2624
C
TVDSS, meters

-2626

-2628

-2630
4510 4512 4514 4516 4518 4520 4522 4524 4526 4528 4530
Formation Pressure, psia
Zoom sur A B
-2605
Zoom sur B
-2607
-2601

B1
A
TVDSS, meters

-2609
-2603

-2611
-2605
B2
OWC = -2606 m

TVDSS, meters
-2613
-2607

-2615
4810 4815 4820 4825 4830 -2609
Formation Pressure, psia B3
-2611

-2613

-2615
Zoom sur C 4810 4812 4814 4816 4818 4820 4822 4824 4826 4828 4830
-2620
Formation Pressure, psia

-2622

-2624
C Points de calcul de gradient
P1 P2 H1 H2 Delta P Delta H Dp/Dh Densité
TVDSS, meters

-2626 2810 2826,5 -2605 -2615 16,50 10,00 1,7 1,16


2420 2428,7 -2602 -2613 8,70 11,00 0,8 0,56
-2628
2420 2428,7 -2602 -2613 8,70 11,00 0,8 0,56
-2630 2410 2420 -2607 -2613 10,00 6,00 1,7 1,17
4510 4512 4514 4516 4518 4520 4522 4524 4526 4528 4530
Formation Pressure, psia 4512 4525,1 -2620 -2628 13,10 8,00 1,6 1,15
P = Densité x Hauteur
Points de calcul de gradient
10,2
P1 P2 H1 H2 Delta P Delta H Dp/Dh Densité Niveau Fluide
2810 2826,5 -2605 -2615 16,50 10,00 1,7 1,16 A EAU Salée
2420 2428,7 -2602 -2613 8,70 11,00 0,8 0,56
Delta P
B1
= Densité
GAZ
x Delta H
2420 2428,7 -2602 -2613 8,70 11,00 0,8 0,56 B2 10,2
GAZ
2410 2420 -2607 -2613 10,00 6,00 1,7 1,17 B3 EAU Salée
4512 4525,1 -2620 -2628 13,10 8,00 1,6 1,15 1 psi =C 14,5038
EAU Bar
Salée

 Densité = Delta P x 10,2


Densité Fluide Delta H x 14,5038

D < 0,7 Gaz


 Densité = Delta P x 0,7032
0,8 < D < 0,95 Huile Delta H
1<D Eau

Points de calcul de gradient


P1 P2 H1 H2 Delta P Delta H Dp/Dh Densité Niveau Fluide
2810 2826,5 -2605 -2615 16,50 10,00 1,7 1,16 A EAU Salée
2420 2428,7 -2602 -2613 8,70 11,00 0,8 0,56 B1 GAZ
2420 2428,7 -2602 -2613 8,70 11,00 0,8 0,56 B2 GAZ
2410 2420 -2607 -2613 10,00 6,00 1,7 1,17 B3 EAU Salée
4512 4525,1 -2620 -2628 13,10 8,00 1,6 1,15 C EAU Salée
4) Evaluer l’éruptivité (en utilisant les densité calculés des fluides de formation présents) :

Pour savoir si un fluide est éruptif (artésien pour l’eau) ou non, on a besoin de 3 donnés pour
chaque réservoir (A, B et C) :
1) Profondeur verticale (TVD)
2) Pression
3) Densité du fluide en ce point
Réservoir A TVD = 2831,6 m D = 1,16 Pf = 4864,4  335,39 Bar
DEPTH QGIHP TIME BU TIME QGFP (PSIA) QGFHP MOB TEMP TVDSS
COMMENTS
M MD M TVD PSIA PROBE SET SECONDS Witness PSIA MD/CP DEG C m SS
1 2831,6 2831,6 5205,10 10:30 195,0 4864,40 5204,20 22,3 92,7 -2578,05 10 + 10 cc Good pretest
2 2832,7 2832,7 5208,50 10:45 210,0 4865,25 5206,70 33,4 94,7 -2579,15 10 + 10 cc Good pretest A
3 2833,1 2833,1 5207,10 11:05 120,0 4866,08 5206,20 289,0 96,0 -2579,55 10 + 10 cc Good pretest
4 2854,0 2854,0 5240,50 11:30 105,0 4812,40 5239,80 7,4 98,4 -2600,45 10 + 10 cc Good pretest
Ph (eau salée
5 2854,6 1,16)
2854,6 5242,40 = D xH
11:45 265,0
4813,03 5239,70 2,9 99,4 -2601,05 10 + 10 cc Good pretest
6 2855,5
2855,5 5243,4
10,2
12:00 135
4813,49 5241,40 7,9 100,0 -2601,95 10 + 10 cc Good pretest
7 2856,5
2856,5 5244,23 12:10 90,0
4811,55 5242,40 140,2 100,4 -2602,95 10 + 10 cc Good pretest
Ph (eau salée
8 2857,5 1,16)
2857,5 5245,10 = 1,16
12:20 x 2831,6 = 322,03
60,0
4812,28 Bar382,4
5243,10 100,7 -2603,95 10 + 10 cc Good pretest
B
9 2858,4
2858,4 5246,14 12:30 10,2 45,0
4812,96 5244,30 208,6 101,0 -2604,85 10 + 10 cc Good pretest
10 2860,0 2860,0 5249,30 12:40 150,0 4814,48 5246,90 12,5 101,3 -2606,45 10 + 10 cc Good pretest
11 60,0
5251,20 222,0 101,6 -2608,45
12
2862,0 2862,0 5253,00
Pf (335,39) > Ph
2864,5 2864,5 5258,16
13:00
(322,03)
13:10
 4817,82
Forage éruptif
60,0
4822,00
avec pression
5256,30 361,5
en 10 + 10 cc Good pretest
tête de puits = + 13,36 Bar
101,7 -2610,95
10 + 10 cc Good pretest
13 2867,0 2867,0 5262,70 13:20 40,0 4826,04 5261,00 350,5 101,9 -2613,45 10 + 10 cc Good pretest
14 100,0 5278,00 8,6 102,2 -2621,95
10 + 10 cc Good pretest
NB: Cette logique est 13:35
2875,5 2875,5 5279,40
la même pour tout points
4517,56
sur la même droite, si le gradient ne
15 2876,5 2876,5 5281,30 13:50 120,0
4519,12 5278,90 15,4 102,3 -2622,95
10 + 10 cc Good pretest
C
change
16 pas,
2877,5 vous
2877,5 n’êtes
5282,13 14:00pas obliger de refaire
90,0
4520,88 5279,80le22,2
calcul pour les10 +autres
10 cc Goodpoints.
102,4 -2623,95
pretest
Astuce
17 : Si2878,7
2878,7 le calcul
5283,80 pour
14:15 l’eau salée montre
105,0
4522,75 5281,40 forage éruptif 
un 107,2 102,5
10 + 10ilccest
Goodéruptif
pretest pour les HC
-2625,15
18 2884,0 2884,0 5295,47 14:30 1740,0
4806,76 5287,90 0,3 102,8 -2630,45
4,1 + 3,4 cc. Low mobility, Good pretest D
si les niveaux sont connecté, sinon il faut refaire le calcul.
EXERCICE 2 :

Evaluer le réservoir suivant :

1) Epaisseurs totale, nette et utile?


2) Types et qualité des fluides et contactes?
3) Types et qualité des ensembles réservoirs?
EXERCICE 2 :

R1

R2 R2a

R2b

R3

1) Epaisseurs totale, nette et utile :


Et = 3327,7 – 3272,6 = 55,1 m
En = R1 + R2+ R3 = 9 + (11,5 + 1,5) + 11,5 = 34,5 m Avec, R2 = (R2a + R2b)
Eu = R1 = 9 m (NB: Cette épaisseur est calculer à la fin de l’exercice)
2+3) Types et qualité des réservoirs et fluides et contactes : QGFP
5169 5170 5171 5172 5173 5174 5175 5176
-3080
Réservoir R1 :
-3081
Sonic : montre un bon réservoir (densité faible  porosité élevée).
-3082
Le MDT : Calcul ci-dessous, Perméabilité moyenne assez bonne.
La résistivité : confirme un fluide résistant (hydrocarbure). -3083

-3084
QGFP TVDSS Dp Dh Dp/Dh Densité
-3085
5169,5 -3080,5 1,23 1,5 0,82 0,58
5170,73 -3082 1,4 1,5 0,93 0,66 -3086
5172,13 -3083,5 1,09 1 1,09 0,77
5173,22 -3084,5 1,75 1,5 1,17 0,82 -3087
5174,97 -3086 0,72 1 0,72 0,51
-3088
5175,69 -3087
Densité moyenne 0,67 R1 = Zone à GAZ
Réservoir R2 :
Sonic : montre une qualité moyenne : moins bonne que R1 et meilleur que R3. Si on se base au donnés de mobilité de R1,
Le réservoir R2 devrait avoir une perméabilité moyenne à bonne.
Le MDT au niveau du réservoir R2 ne montre pas des points de mesures de pression alignés : 3 points qui ne définissent pas
une seule droite  ça ne peut pas aboutir à une conclusion fiable.
La résistivité : montre un fluide conducteur (eau salée).
Réservoir R3 :
Sonic : montre une roche dense très faible porosité (effet de cimentation) et donc perméabilité faible aussi.
Le MDT les mesures de pression ne sont pas conclusifs (Tight symbolisé par T) confirme la cimentation et la très faible
perméabilité voir même imperméable.
La résistivité : élevé dans ce cas est être interprétée comme celle de la roche (pas de porosité)  confirme la cimentation.
EXERCICE 2 :

Contacts :
En l’absence de mesure continues de pression de formation et vu qu’il y a une épaisse couche
d’argiles entre R1 et R2  Il est impossible de définir la position du contact.
Toutefois, il devrait être quelque part entre R1 et R2.  Epaisseur utile = R1.
Pour terminer l’évaluation il conviendrait (même si ce n’est pas demandé) de calculer l’éruptivité du réservoir R1 et R2.

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