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De mai 1945 à novembre 1954

Les Algériens connaîtront pendant une dizaine de jours de sanglantes répressions dont les villes de Sétif, Kherrata, Guelma
et beaucoup d'autres régions payeront fortement le prix, avec l'extermination de 45 000 civils. En prélude à cette répression et
lors de la célébration du 1er mai, fête du travail, d'habitude orchestrée par les syndicats, une manifestation à Alger rassemble
environ 200 000 personnes. Bilan : 11 morts, arrestations, tortures et différents supplices qui n'ont pour autant pas décourager
les nationalistes dans la préparation des manifestations du 8 mai 1945.

Ainsi, dans la matinée du 8 mai 1945, pour célébrer la chute de l'Allemagne nazie, les nationalistes algériens des Amis du
Manifeste de la Liberté de Ferhat Abbas et du PPA de Messali Hadj (en résidence surveillée) organisent un défilé à Sétif avec
les drapeaux des Alliés en tête. [...] Bouzid Saal qui refuse de baisser le drapeau algérien qu'il porte est abattu par un policier ...
Cet acte déclenche une émeute. A Sétif, Guelma, Kherrata, de terribles massacres sont enregistrés parmi la population civile.

A Guelma, les B23 ont mitraillé, des journées entières, tout ce qui bougeait. La répression judiciaire allait déboucher sur
7 400 arrestations et 151 condamnations à mort. Un massacre qui, ni plus ni moins, allait jouer un grand rôle dans le
déclenchement de la guerre de libération nationale.

Ch. Abdedaïm, «  La Nouvelle République », du 8 / 5 / 2006.

De mai 1945 à novembre 1954


Les Algériens connaîtront pendant une dizaine de jours de sanglantes répressions dont les villes de Sétif, Kherrata, Guelma
et beaucoup d'autres régions payeront fortement le prix, avec l'extermination de 45 000 civils. En prélude à cette répression et
lors de la célébration du 1er mai, fête du travail, d'habitude orchestrée par les syndicats, une manifestation à Alger rassemble
environ 200 000 personnes. Bilan : 11 morts, arrestations, tortures et différents supplices qui n'ont pour autant pas décourager
les nationalistes dans la préparation des manifestations du 8 mai 1945.

Ainsi, dans la matinée du 8 mai 1945, pour célébrer la chute de l'Allemagne nazie, les nationalistes algériens des Amis du
Manifeste de la Liberté de Ferhat Abbas et du PPA de Messali Hadj (en résidence surveillée) organisent un défilé à Sétif avec
les drapeaux des Alliés en tête. [...] Bouzid Saal qui refuse de baisser le drapeau algérien qu'il porte est abattu par un policier ...
Cet acte déclenche une émeute. A Sétif, Guelma, Kherrata, de terribles massacres sont enregistrés parmi la population civile.

A Guelma, les B23 ont mitraillé, des journées entières, tout ce qui bougeait. La répression judiciaire allait déboucher sur
7 400 arrestations et 151 condamnations à mort. Un massacre qui, ni plus ni moins, allait jouer un grand rôle dans le
déclenchement de la guerre de libération nationale.

Ch. Abdedaïm, «  La Nouvelle République », du 8 / 5 / 2006.

De mai 1945 à novembre 1954


Les Algériens connaîtront pendant une dizaine de jours de sanglantes répressions dont les villes de Sétif, Kherrata, Guelma
et beaucoup d'autres régions payeront fortement le prix, avec l'extermination de 45 000 civils. En prélude à cette répression et
lors de la célébration du 1er mai, fête du travail, d'habitude orchestrée par les syndicats, une manifestation à Alger rassemble
environ 200 000 personnes. Bilan : 11 morts, arrestations, tortures et différents supplices qui n'ont pour autant pas décourager
les nationalistes dans la préparation des manifestations du 8 mai 1945.

Ainsi, dans la matinée du 8 mai 1945, pour célébrer la chute de l'Allemagne nazie, les nationalistes algériens des Amis du
Manifeste de la Liberté de Ferhat Abbas et du PPA de Messali Hadj (en résidence surveillée) organisent un défilé à Sétif avec
les drapeaux des Alliés en tête. [...] Bouzid Saal qui refuse de baisser le drapeau algérien qu'il porte est abattu par un policier ...
Cet acte déclenche une émeute. A Sétif, Guelma, Kherrata, de terribles massacres sont enregistrés parmi la population civile.

A Guelma, les B23 ont mitraillé, des journées entières, tout ce qui bougeait. La répression judiciaire allait déboucher sur
7 400 arrestations et 151 condamnations à mort. Un massacre qui, ni plus ni moins, allait jouer un grand rôle dans le
déclenchement de la guerre de libération nationale.

Ch. Abdedaïm, «  La Nouvelle République », du 8 / 5 / 2006.

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