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Cours 2 - Représentation des Connaissances
Logique de Premier Ordre(LPO)
Haïfa Nakouri
hayfa.nakouri@esen.tn
ESEN Manouba
2019/ 2020
Plan du cours
Algorithme d’unification
Stratégies de résolution
1
I : Logique des propositions
Phrase Formulation
logique
Ce tableau et beau et cher S=B.C
Ce tableau est moche et pourtant il est cher. S = ¬B . C
Ce tableau est beau ou cher S=B+C
2
Proposition
Types de raisonnements
Raisonnement déductif
Raisonnement par l’absurde
Raisonnement inductif
Raisonnement par récurrence
Contraposées
Etc.
3
I : Logique des propositions
Types de raisonnements
Raisonnement déductif
Types de raisonnements
4
I : Logique des propositions
Types de raisonnements
Raisonnement inductif
Types de raisonnements
5
I : Logique des propositions
Types de raisonnements
Contraposée
Exemple
« Etre une fourmi implique être un insecte »
Syntaxe
6
I : Logique des propositions
L’alphabet
Connecteurs :
¬ : non
˄ : et
∨ : ou
→ : implique
↔ : équivalent
Délimiteurs : les parenthèses ( )
Un ensemble infini dénombrable d'atomes appelés
aussi propositions ou variables propositionnelles
Exemple : A, B, Z, Ai
Des deux constantes propositionnelles
V (vrai)
F (faux)
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 13
7
I : Logique des propositions
Les Axiomes
Axiome/Atome est une vérité générale, indémontrable,
évidente par elle-même et admise sans discussion. C’est
une propriété que l'on pose et que l'on considère comme
admise sans chercher à la démontrer.
Exemples
Tout homme est mortel
Une ligne droite est le plus court chemin d’un point à un autre
Schéma d’axiomes est une généralisation de la notion
d’axiome
Exemples:
(A → (B → A))
((A → (B → C)) ((A → B) → (A → C)))
(¬A → ¬B) → (B → A)
Etc.
8
I : Logique des propositions
9
I : Logique des propositions
10
I : Logique des propositions
Interprétation de la sémantique
11
I : Logique des propositions
Interprétation de la sémantique
Définition des connecteurs par des tables de vérité :
A B ¬A A∧B A∨B A→B A ↔B
V V F V V V V
V F F F V F F
F V V F V V F
F F V F F V V
Interprétation de la sémantique
Exemple
G = (A ∨ B) ∧ C ==> 8 interprétations possibles
A B C G
V V V V
V V F F
V F V V
V F F F
F V V V
F V F F
F F V F
F F F F
12
I : Logique des propositions
Interprétation de la sémantique
Interprétation de la sémantique
13
I : Logique des propositions
Interprétation de la sémantique
Exemple
G : (P → (Q ∨ (¬R)))
Notation i1[P] peut s'écrire i1[P] et se lit valeur de P selon
l'interprétation i1
Théorèmes d'équivalence
14
I : Logique des propositions
Théorèmes d'équivalence
15
I : Logique des propositions
16
I : Logique des propositions
17
I : Logique des propositions
P ↔ Q peut se traduire en :
P si et seulement si Q
P si Q et Q si P
P condition nécessaire et suffisante de Q
...
18
I : Logique des propositions
Exercice
Exercice
19
I : Logique des propositions
Exercice
Ensuite, pour chacune des phrases on va écrire une formule bien
formée à l'aide des propositions définies ci-dessus, des
connecteurs et des parenthèses.
Jean et Pierre prirent le café et Gustave fit de même
J∧P∧G
Jean prit le café, et Pierre ou Gustave aussi
J ∧ (P ∨ G)
Jean et Pierre ont dîné tous les deux, ou bien Jean et Gustave
prirent le café
(D ∧ F) ∨ (J ∧ G)
Jean a dîné, ainsi que Gustave ou Pierre
D ∧ (E ∨ F)
Pierre étudie bien à moins qu'il ne soit fatigué, auquel cas non
¬ ETUDIE ↔ FATIGUE ou bien ¬ FATIGUE ↔ ETUDIE
Validité
Une fbf A est une tautologie (valide) si et seulement
si elle est vraie dans toute interprétation;
On écrit alors : |=A
¬A ∨ A est une formule valide
20
Notions classiques: I : Logique des propositions
21
Notions classiques: I : Logique des propositions
Complétude
Pour toute formule A, A est une formule complète si :
Si |=A (A est valide : vraie pour toute interprétation)
Alors |−A (A est un théorème : A a été démontrée)
Correction
Pour toute formule A, A est une formule correcte si :
Si |−A (A est un théorème : A a été démontrée)
Alors |=A (A est valide : vraie pour toute interprétation)
22
Notions classiques: I : Logique des propositions
i |= F : i est un modèle de F
La valeur de F est vraie selon l’interprétation i
23
II : Systèmes de preuves en logique des propositions
24
II : Systèmes de preuves en logique des propositions
Exemple:
Montrer que : (P → (Q → P)) est valide
P Q Q→P P → (Q → P)
V V V V
V F V V
F V F V
F F V V
25
II : Systèmes de preuves en logique des propositions
Exemple
26
II : Systèmes de preuves en logique des propositions
27
II : Systèmes de preuves en logique des propositions
Exemple
(A ∧ ¬ (B ∨ ¬ C) → ( ¬ B → (A ∧ B))
1. On élimine les → et ↔
≅ ¬ (A ∧¬ (B ∨ ¬ C) ∨ ( ¬¬ B ∨ (A ∧ B))
2. On développe le ¬ et on élimine les ¬ ¬
≅ ¬A ∨ ¬¬ (B ∨ ¬ C) ∨ ( B ∨ (A ∧ B))
≅ ¬ A ∨ (B ∨ ¬ C) ∨ ( B ∨ (A ∧ B))
3. On regroupe les ∨
≅ (¬ A ∨ B ∨ ¬ C ∨ B) ∨ (A ∧ B)
≅ (¬ A ∨ B ∨ ¬ C ∨ B ∨ A) ∧ (¬ A ∨ B ∨ ¬ C ∨ B ∨ B)
On obtient une forme normale conjonctive équivalente à
la formule bien formée de départ.
28
III : Principe de Résolution en logique des proposition
Notion de clause
Exemple
A ∨ B ∨ C ∨ ¬D CLAUSE
¬D CLAUSE
29
III : Principe de Résolution en logique des proposition
Notion de clause
Clause résolvante
30
III : Principe de Résolution en logique des proposition
Clause résolvante
Exemples
Soient C1 et C2 les deux clauses suivantes :
C1 : E1 ∨ E2
C2 : ¬E2 ∨ E3
Le résolvant de C1 et de C2 est C : E1 ∨ E3
Algorithme de résolution
31
III : Principe de Résolution en logique des proposition
Algorithme de résolution
Algorithme de résolution
Algorithme de résolution
Début
Ecrire la négation de F ;
Mettre F sous forme d'un ensemble de clauses ;
Tant que la clause vide n'est pas rencontrée et qu'il existe des
paires réductibles faire
Chercher des clauses résolvantes ;
Ajouter ce résultat à la liste des clauses ;
Fintantque ;
Si on trouve la clause vide alors F est valide
Sinon F est invalide
Finsi ;
Fin ;
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 64
32
III : Principe de Résolution en logique des proposition
Algorithme de résolution
Exemple 1
C8 = ¬T ==> C9 = Ø
C5 = T
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 65
Algorithme de résolution
Exemple 2
Soit S¬F = {P ∨ Q, ¬Q ∨ T, ¬T ∨ R, ¬R, ¬P ∨ R, Q ∨ S, P ∨ S}
C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7
S¬F est l'ensemble des clauses d'une fbf ¬F.
Montrons que cet ensemble est insatisfiable
C1 = P ∨ Q ==> C6 = P ∨ T
C2 = ¬Q ∨ T
A partir de l'ensemble des
C6 = P ∨ T ==> C7 = P ∨ R clauses de la fbf ¬F on a
C3 = ¬T ∨ R déduit la clause vide donc
on peut conclure que ¬F est
C7 = P ∨ R ==> C8 = P insatisfiable et donc que F est
C4 = ¬R valide.
C8 = P ==> C9 = R
C5 = ¬P ∨ R
C9 = R ==> C10 = Ø
C4 = ¬R
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 66
33
III : Principe de Résolution en logique des proposition
Algorithme de résolution
Exemple 2 (suite)
On aurait pu aussi trouver la déduction suivante :
C5 = ¬P ∨ R ==> C6 = ¬P
C4 = ¬R
C6 = ¬P ==> C7 = Q
C1 = P ∨ Q On remarque qu'une clause
peut être utilisée plusieurs fois
et que des clauses
C7 = Q ==> C8 = T
peuvent ne pas être utilisées
C2 = ¬Q ∨ T pour déduire la clause vide
C8 = T ==> C9 = R
C5 = ¬T ∨ R
C9 = R ==> C10 = Ø
C4 = ¬R
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 67
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III : Principe de Résolution en logique des proposition
35
III : Principe de Résolution en logique des proposition
TRAVAILLER(frere(paul),frere(jacques))
Plan du cours
Algorithme d’unification
Stratégies de résolution
36
IV : Logique des prédicats
Les prédicats
Un prédicat est utilisé pour décrire les propriétés et
les relations d’objets arbitraires
Exemples
block17 et table45 sont un bloc particulier et
une table particulière
Rouge(block17): Le prédicat “Rouge”
indique que block17 a la propriété d’être rouge.
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IV : Logique des prédicats
L’alphabet
Connecteurs :
¬ : non
˄ : et
∨ : ou
→ : implique
↔ : équivalent
Délimiteurs : les parenthèses ( )
Un ensemble infini dénombrable d'atomes appelés
aussi propositions ou variables propositionnelles
Exemple : A, B, Z, Ai
Des deux constantes propositionnelles
V (vrai)
F (faux)
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 75
L’alphabet
Constantes (objets) : minuscules de l'alphabet latin
et les concaténations de telles lettres)
Ex : C = {a, b, c,..., aa,...}
Variables (minuscule de l'alphabet latin, et les
concaténations de telles lettres)
Ex : V = {x, y, t, z, xx..}
Prédicats (majuscules P)
L'arité d'un prédicat est le nombre d'arguments du
prédicat. C'est un nombre positif
Si le prédicat est d'arité 0 il correspond à la notion de
proposition de la logique des propositions
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IV : Logique des prédicats
L’alphabet
Fonctions (en minuscules: f, g, sucesseur,…).
Chaque symbole de fonction a une arité fixée.
L'arité d'une fonction est le nombre d'arguments de la
fonction. C'est un nombre positif.
Si la fonction est d'arité 0, elle correspond à la notion de
constante . Une assertion quantifiée est une assertion
Quantificateurs qui s’applique à une classe d’objets.
L’alphabet
Fonction vs. Prédicat
Jean Marie
Philippe
39
IV : Logique des prédicats
Les termes
Par définition, tout terme est engendré par application
des deux lois suivantes :
Constantes et variables sont des termes
Si f est un symbole de fonction d'arité n (n>=1) et si t1...tn
sont des termes alors f(t1..tn) est un terme
Exemples
successeur(x) est un terme
poids(b) est un terme
successeur(poids(b)) est un terme
P(X, bleu) n'est pas un terme (//car ‘X’ est le nom d’un prédicat)
poids(P(X)) n'est pas un terme
(//car ‘X’ est le nom d’un prédicat et un prédicat ‘P’ ne peut pas être
l’argument d’une fonction).
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 79
Les atomes
Par définition, tout atome est engendré par application
des deux lois suivantes :
Propositions sont des atomes
Si P est un prédicat d'arité n (n >=1) et si t1...tn sont des
termes alors P(t1…tn) est un atome
Exemples
P(x, bleu) est un atome
VIDE est un atome
ENTRE(table,x, appui(fenetre)) est un atome
successeur(X) n'est pas un atome
appui(fenetre) n'est pas un atome
(//car successeur et fenetre sont des noms de fonctions )
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 80
40
IV : Logique des prédicats
Exemples
41
IV : Logique des prédicats
Correct
Tout le monde travaillant chez Microsoft est intelligent:
x At(x,Microsoft) → Smart(x)
Incorrect
x At(x, Microsoft) Smart(x)
tout le monde travaillant chez Microsoft et tout le monde est
intelligent
Person Smart
Microsoft Microsoft
42
IV : Logique des prédicats
Correct
x At(x,Microsoft) Smart(x)
Incorrect
x At(x, Microsoft) → Smart(x)
est vraie s’il existe quelqu’un d’intelligent qui ne travaille
pas chez Microsoft !
Illustration la particularité
Person Smart
x
Microsoft Microsoft
43
IV : Logique des prédicats
x y est équivalent à y x
x y Loves(x,y)
“There is a person who loves everyone in the world”
y x Loves(x,y)
“Everyone in the world is loved by at least one person”
44
IV : Logique des prédicats
Liée Libre
Liée
45
IV : Logique des prédicats
Autres définitions
Un littéral : un prédicat ou la négation d’un prédicat
Exemples : P(x), ¬R(x,z)
46
IV : Logique des prédicats
La sémantique
La sémantique attribue une signification aux expressions.
On interprète une formule en lui donnant un sens, càd une
valeur « vrai » ou « faux »
Le sens de la formule dépend de la signification des
prédicats, des connecteurs ainsi que des quantificateurs qui
la constituent.
La signification des prédicats dépend du contexte : de la définition
du prédicat et de ses termes
La signification des connecteurs (˄, ∨, →, ↔) et des quantificateurs
(∀, ∃) est fixée une fois pour toutes (Indépendante du contexte)
L’interprétation d’une formule revient à une interprétation des
prédicats
La sémantique est compositionnelle : la signification d'une
formule est en fonction de celle de ses constituants.
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 93
L’interprétation
Une interprétation d'une fbf G est définie par les cinq
étapes suivantes :
1. Choix d'un domaine d'interprétation non vide D
2. Assignation à chaque constante de G d'un élément de D
3. Assignation à chaque proposition de G d'un élément de {V, F}
4. Assignation à chaque prédicat d'arité n (n>=1) d'une
application de Dn dans {V, F}
5. Assignation à chaque fonction d'arité (n>=1) d'une application
de Dn dans D.
on
dit alors qu'on a une interprétation de G sur D
Exemple : voir les exemples du TD 2 exercices (3 + 4)
47
IV : Logique des prédicats
15. (∀x) (G(x) ∧ H(x)) = (∀x) G(x) ∧ (∀x) H(x) (∃x) (G(x) ∧ H(x))
(∃x) (G(x) ∨ H(x)) = (∃x) G(x) ∨ (∃x) H(x) est non équivalent à
(∃x) G(x) ∧ (∃x) H(x)
16. (∀x) F(x) ∨ (∀x) H(x) = (∀x) F(x) ∨ (∀y) H(y)
(∃x) F(x) ∨ (∃x) H(x) = (∃x) F(x) ∨ (∃y) H(y)
(∀x) F(x) ∧ (∀x) H(x) = (∀x) F(x) ∧ (∀y) H(y)
(∃x) F(x) ∧ (∃x) H(x) = (∃x) F(x) ∧ (∃y) H(y)
48
Notions classiques: IV : Logique des prédicats
49
IV : Logique des prédicats
L'universelle affirmative
Tous les F sont des G
∀X (F(X) → G(X))
Tout F est G
Tout ce qui est F est G
N'importe quel F est G
Les F sont tous G
Si un être quelconque est F, il est G
Chaque F est G
Seuls les G sont F
L'universelle négative ¬
Aucun F n'est G
∀X (F(X) →¬G(X))
Il n'y a aucun F et G
Rien n'est à la fois F et G
Les F et G n'existent pas
50
IV : Logique des prédicats
L’existentielle affirmative
Quelques F sont G
∃X (F(X) ∧ G(X))
Quelque F est G
Il y a des F et G
Quelque chose est à la fois F et G
Il y a un F et G
Des F et G existent
L’existentielle négative ¬
Quelques F ne sont pas G
∃X (F(X) ∧¬G(X))
Quelque F n'est pas G
Il y a des F et non G
Quelque chose est à la fois F et non G
Il y a un F et non G
Des F et non G existent
51
IV : Logique des prédicats
52
IV : Logique des prédicats
53
Indécidabilité et semidécidabilité IV : Logique des prédicats
54
IV : Logique des prédicats
55
Plan du cours
Algorithme d’unification
Stratégies de résolution
56
Chap. V : Ecriture sous forme clausale
Préfixe Matrice
Qi : un quantificateur ( ou )
xi : une variable
M : une fbf ne contenant aucun quantificateur
57
Chap. V : Ecriture sous forme clausale
Exemple 2
( ∃x P(x) → ∃x Q(x)) → ∃x (P(x) → Q(x))
≅ ¬ (¬(∃x P(x))∨ ∃x Q(x)) ∨ ∃x (¬P(x) ∨ Q(x))
≅ ¬ (∀ x ¬P(x)∨ ∃x Q(x)) ∨ ∃x (¬P(x) ∨ Q(x))
≅ (∃x P(x) ∧ ∀x ¬Q(x)) ∨ ∃x (¬P(x) ∨ Q(x))
≅ (∃x P(x) ∧ ∀y ¬Q(y)) ∨ ∃z (¬P(z) ∨ Q(z))
≅ ∃x ∀y ∃z (P(x) ∧ ¬Q(y)) ∨ (¬P(z) ∨ Q(z))
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 116
58
Chap. V : Ecriture sous forme clausale
2. Méthode de skolémisation
A partir d'une fnp G' d'une fbf G on peut produire
une forme standard de Skolem par deux
transformations importantes :
Soit
G' = (Q1 x1) (Q2 x2)... (Qn xn) M(x1, x2,... xn)
Une fnp de G
2. Méthode de skolémisation
1. Eliminer les quantificateurs existentiels
Soit Qr un existentiel dans le préfixe de G'
(On opère habituellement de la gauche vers la droite mais
l'ordre Importe peu)
a) - Si aucun quantificateur universel n'apparaît avant Qr c'est-
à-dire dans (Q1 x1) ... (Qr-1 xr-1)
- on choisit un symbole de constante c différent de toute
constante apparaissant dans la matrice M
- on supprime Qr xr du préfixe
- on remplace xr par c dans la matrice M
Exemple :
(∃x) (∀y) (P(x) ∨ Q(y))
Choix de la constante a/x ce qui donne
(∀y) (P(a) ∨ Q(y))
59
Chap. V : Ecriture sous forme clausale
2. Méthode de skolémisation
b) - Si Qs1 Qs2... Qsm sont m quantificateurs universels
apparaîssant avant Qr dans le préfixe on choisit un
symbole de fonction f d'arité m différent de toute
fonction apparaîssant dans la matrice M
- on supprime Qr xr du préfixe
- on remplace tout xr dans M par f(xs1, xs2,... xsm)
2. On itère le processus jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de
quantificateur existentiel dans le préfixe
2. Méthode de skolémisation
Exemple :
∃x ∃y ∀z ∀t ∃v P(x,y,z,t,v)
60
Chap. V : Ecriture sous forme clausale
61
Chap. V : Ecriture sous forme clausale
Plan du cours
Algorithme d’unification
Stratégies de résolution
62
Chap. VI: Algorithme d’unification
Ch VI : Algorithme d’unification
La logique des prédicats est basée sur les assertions
quantifiées
Des fbfs contenant les quantifieurs et
Lorsque l’on prouve des théorèmes qui incluent des
formules quantifiées, il est souvent nécessaire de créer
une correspondance entre des sous-expressions
Exemple
Si on souhaite appliquer le Modus Ponens aux deux
formules suivantes : <W1(a) , ( x) [W1(x) → W2(x)] >
Il est nécessaire de trouver la substitution «a pour x»
qui rend W1(a) et W1(x) identiques
i.e. on replace le x par a (on substitue x à a)
Ce processus s‘appelle Unification
Ch VI : Algorithme d’unification
63
Chap. VI: Algorithme d’unification
Unification
Deux termes t1 et t2 sont unifiables s’il existe
une substitution S des variables de t1 et t2 tel
que s(t1)=s(t2)
Exemples
Pere (x, ahmed) s’unifie avec Pere(y,z)
si {x|y} et {ahmed|z}
Substitution
C’est un ensemble {ti|xi}
xi : sont des variables
ti : sont des termes (constante, variable, fonction)
Elle sert à remplacer toutes les occurrences
des variables xi par ti.
Exemple
Soient la clause C = P(x, y) V Q(x, f(y))
et la substitution S={a|x, g(b)|y}
C’ = C.S = P(a, g(b)) V Q(a, f(g(b)))
64
Chap. VI: Algorithme d’unification
Unification
Un ensemble de termes {t1, t2,…, tn} est
unifiable s’il existe une substitution S telle que
S.t1 = S.t2 = … = S.tn
Exemple
t1 =f(a,g(b))
t2 = f(x,y)
t1 et t2 sont unifiables car il existe
S={a|x,g(b)|y}
Tel que
S.t1 = S.t2 f(a,g(b))
Haïfa Nakouri MIR ESEN 2019/ 2020 129
Unification
Autres Exemples
Prédicats parents p(5) et p(5)
Unificateur : µ = {}
Instance commune p(5)
Prédicats parents p(x) et p(5)
Unificateur : µ = {5|x} (notée aussi {x=5})
Instance commune p(5)
Prédicats parents p(x) et p(y)
Unificateur : µ = {y|x} (notée aussi {x=y})
Instance commune p(y)
65
Chap. VI: Algorithme d’unification
Unification
Autres Exemples
Prédicats parents p(x, x) et p(5, y)
Unificateur : µ = {5|x; 5|y}
Instance commune p(5, 5)
Unification
Couples de désaccord
Le couple de désaccord D(t1, t2) entre deux termes
t1 et t2 est le couple le plus à gauche et ne
débutant pas par un symbole identique.
Exemple
t1 = f(g(u), z)
t2 = f(g(h(t)), r(a))
D(t1, t2) =( u, h(t))
D(t1, t2) =( z, r(a))
66
Chap. VI: Algorithme d’unification
Unification - Algorithme
Soient t1 et t2 deux termes. L’algorithme qui suit cherche
l’unificateur µ s’il existe.
1. S0 = {} ; k=0;
2. Si Sk.t1=Sk.t2 ; fin avec « Succès » µ : on obtient
l’UPG (Unifieur
3. Calculer D(Sk.t1, Sk.t2). Soient (d1, d2) le Plus Général)
Si d1 est une variable
Sk+1 = {d2|d1} U Sk
aller à 2
Si d2 est une variable
Sk+1 = {d1|d2} U Sk
aller à 2
Sinon « Echec »
Unification - Algorithme
Exemple
Déroulement de l’algorithme pour l’exemple
t1 = f(g(u),z)
t2 = f(g(h(t)),r(a))
S0 = {} ;
D = {u,h(t))
S1 = S0 U {h(t)|u} = {h(t) |u}
D = {z, r(a)}
S2 = S1 U {r(a)|z} = {u|h(t), r(a)|z)}
67
Chap. VI: Algorithme d’unification
Unification
Remarques
Deux termes ne sont pas toujours unifiables
Exemple : f(a), f(b)
Plan du cours
Algorithme d’unification
Stratégies de résolution
68
Chap. VII: La résolution par réfutation
69
Chap. VII: La résolution par réfutation
Stratégie en largeur
A chaque clause, on associe une profondeur.
La profondeur 0 pour les clauses initiales,
la profondeur 1 pour les résolvants de celle-ci et
la profondeur n pour les résolvants de deux clauses
dont la profondeur est à n-1.
Stratégie en largeur
Exemple
b|x
70
Chap. VII: La résolution par réfutation
Stratégie verrouillée
On numérote tous les littéraux des clauses de
manière arbitraire.
Stratégie verrouillée
Exemple
71
Chap. VII: La résolution par réfutation
Stratégie linéaire
On détermine
1. Une clause centrale initiale CC0
2. Des clauses de bord parmi les clauses d’entrée
Stratégie Linéaire
Exemples
72
Chap. VII: La résolution par réfutation
Stratégie Lush
C’est aussi une variante de la stratégie linéaire par
entrée sauf qu’une clause centrale initiale CCo doit
être la clause d’entrée la plus à gauche.
Exemple
73