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Logique Formelle Plan du cours

 Chapitre1 : Introduction à la logique formelle

 Chapitre II : Logique propositionnelle


Elaboré par Dr. Abir BAAZAOUI

 Chapitre III : Logique des prédicats


ISIG-K 2023-2024
1er-SI

Objectifs Du Cours

Ce cours permettra aux étudiants de : Chapitre1 :


Introduction à la logique formelle
 Acquérir la maîtrise de deux outils de calcul logique, soit
le calcul des propositions et le calcul des prédicats de
premier ordre.
 Ces calculs sont abordés par le biais de méthodes
sémantiques et syntaxiques (tables de vérité et déduction
naturelle)

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I. Motivation II. Historique

Exemple1: Conjonction «OU»: dans la vie courante le


mot « ou » a deux significations possibles : -300 : Aristote: 1854 : Boole Début du XX siècle:
Migration de la
➢ «exclusif » : parmi les entrées proposés, on choisit Concepts de
philosophie vers les
Tarski 1950-1960: turing &
la logique Logique formelle church
qu’une seule. mathématiques moderne Machine de Turing
➢ «inclusif » : les as ou les cœurs : il ne faut pas
exclure l’as du cœur (l’une au moins des deux
assertions est vraie) Fin du XIX siècle: 1931: Gödel
1646-1713: Leibniz Frege Science des Logique des
Raisonnement des systèmes formel prédicats
Exemple2: Avez-vous 20 euros ? Si l’on dispose de 15 machines
euros

II. Historique II. Historique

 Vers la fin du XIX siècle, Frege fonde la science des systèmes formels et invente le
Quelques dates de l’histoire de La logique
calcul des prédicats.

 En -300 : Aristote (considéré souvent comme le père de la ‘Logique’ comme  Au début du XX siècle, Alfred Tarski dans son œuvre "Le concept de vérité dans les
discipline) définit les concepts de la logique, il divise la logique en 3 parties : langages formalisés" : propose une théorie de la référence expliquant comment relier
l’étude de la conception, du jugement et du raisonnement; les objets d’un système formel logique et les objets du monde réel, autrement dit, la
formalisation d’un domaine de connaissances par un système formel devient
 1646-1713: Leibniz envisage qu'une machine puisse raisonner : enchaîner des possible. C’est la naissance de la notion de démonstration automatique
propositions élémentaires pour faire des déductions;
 En 1931, Gödel montre que la logique des prédicats est seulement semi-décidable :
 En 1854 : Boole reprend l’étude de Leibniz, il démontre, dans son ouvrage The il existe une procédure effective pour prouver (en un temps fini) tout énoncé vrai,
Laws of Thought (Les lois de la pensée) que tous les processus logiques peuvent mais ce n’est pas le cas pour les énoncés faux.
être modélisés par des opérations logiques utilisant les opérateurs de base (ET,
 1950-1960: turing & church: il présente en 1936 une expérience de pensée que l'on
OU, NON) appliqués à des variables à deux états. Depuis cette date, on peut dire
nommera ensuite machine de Turing et des concepts de programme et
que la logique a migré de la philosophie vers les mathématiques.
de programmation

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III. Définitions III. Définitions

❑Logique ❑Logique
✓ est un mot provenant du grec ‘logos’ qui signifie « science de la raison ». Nous avons une sorte d’arbre d’héritage entre ces différentes logiques
La logique étudie le discours, et plus particulièrement le(s) raisonnement(s).

✓ C’est une telle codification et une description d’un certain type de réalité
afin de nous aider à trouver la vérité. Nous voulons par exemple savoir si
une affirmation est vraie ou fausse ou si quelqu’un a raison ou tort,
relativement à la logique considérée.

✓ C’est l’art de mener des raisonnements justes.

•Une règle dite formelle si elle ne dépend pas de son contenu


•La règle ne dépend que de sa forme d’où la notion de logique formelle.

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III. Définitions III. Définitions

❑Logique Formelle: c’est l’étude des concepts, jugements et 


raisonnements considérés abstraitement et sans considération des objets
qu'ils désignent.
 Les objets fondamentaux de la logique mathématique sont:
✓ Formules modélisant les énoncés mathématiques,
✓ Dérivations ou démonstrations formelles modélisant les
raisonnements mathématiques
✓ Sémantiques ou modèles qui définissent le « sens » des formules (et
parfois même des démonstrations) comme certains invariants (e.g.
l'interprétation des formules du calcul des prédicats dans les structures
permet de leur affecter une valeur de vérité)

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III. Définitions III. Définitions

❑ Table de vérité est un tableau donnant la vérité d’une proposition (vraie


 Prédicat : est un énoncé mathématique contenant des lettres
V ou fausse F) appelées variables tel que quand on remplace chacune de ces variables
par un élément donné d’un ensemble, on obtient une assertion.
• on met en colonne des propositions
• on met en ligne les valeurs de vérité possibles pour les propositions : vrai
ou faux. • Exemple:
➢ P(n) = « n est un multiple de 2 » est un prédicat car il devient une
assertion quand on donne une valeur à n.
❑ La logique d’ordre 0 c’est la logique des propositions ou logique ➢ P(n,m)=« n est un multiple de m » « 8 est un multiple de 4 »
propositionnelle. La logique d’ordre 0 s’occupe à la vérité ou à la • P(10) = «10 est un multiple de 2» est une assertion vraie.
fausseté des propositions, ainsi qu’aux opérations que l’on peut effectuer • P(11) = «11 est un multiple de 2» est une assertion fausse.
sur ces propositions.
➢ P(x, A) = « x ∈ A » est un prédicat à deux variables.
• P(1, N) est une assertion vraie, P(√2, R)=>assertion vraie
• P( √2, Q) est une assertion fausse. P(i,C)=> assertion vraie
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III. Définitions

En logique : un raisonnement valide utilise des règles d’inférence valides.


✓ Une règle d’inférence permet le passage d’un certain nombre de
prémisses à une conclusion .
✓ Une règle de déduction (ou d’inférence) est valide à cause de sa forme et
non pas à cause du sens des prémisses
Parmi les règles d’inférence valides, nous citons :
 Règle Modus Ponens:
 Règle Modus Tollens :
 Règle du Syllogisme :

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