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Centre Régional des Métiers de l’Éducation et de la Formation

– Souss Massa –
Cycle de qualification des cadres d’enseignement
Filière : Enseignement secondaire
Spécialité : Mathématiques
Module : Complément de formation de base 1 (CFB1)

Éclairage épistémologique sur la notion de


logique & Éclairage pédagogique sur
l’enseignement de cette notion au secondaire

Supervisé par :
Pr. Abdelhadi Elharfi

Réalisé par :
Aghenja Lamya
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Activité1 :
(Eclairage épistémologique sur la notion de logique)

Travail demandé :

1) Donner, en citant une référence, deux définitions


différentes de la notion “la logique”.

La "logique" selon Emmanuel Kant(1724-1804), livre de « Critique de


la raison pure(1781-1787) », (page 1-12).
La logique commune me donne un exemple de la manière dont
tous les actes simples de la raison peuvent complètement et
systématiquement dénombrer. […] Comme une science close, achevée et
satisfaisante. […] La logique ne s’intéresse pas au contenu, à la matière,
d’un raisonnement, mais à la forme de celui-ci. […] Une science qui
expose dans le détail et prouve de manière stricte, uniquement les règles
formelles de toute pensée.
La "logique" dans le Larousse (Le Petit Larousse illustré (Larousse-
Bordas 1998)) : Bas latin logica, du grec logike :
Science du raisonnement en lui-même, abstraction faite de la matière à
laquelle il s'applique et de tout processus psychologique. […] Caractère
logique, rationnel de quelque chose: Admirez la logique de son
raisonnement.

La "logique" dans le Robert (Petit Robert nouvelle édition p 1981 (1967


S.N.L. - Le Robert) par Paul ROBERT rédaction dirigée par A. Rey et J.
Rey-Debove Société du Nouveau Littré) :

Science ayant pour objet l'étude, surtout formelle, des normes de la


vérité. [...] Logique formelle, logique pure : étude des concepts,
jugement et raisonnements, considérés dans les formes où ils sont
énoncés. [...] Manière de raisonner, telle qu'elle s'exerce en fait,
conformément ou non aux règles de la logique formelle. V
raisonnement. [...]

2) Rappeler les trois principes de la logique formelle


d’Aristote :
La connaissance des trois principes fondamentaux que sont : le
principe d’identité, de non-contradiction et du tiers exclu, issus de la
logique formelle d’Aristote, est la condition nécessaire à l’exercice et
la structuration de la pensée scientifique (Malanda Dem, 1977 ;
Sagaut, 2008–2009).

1. Le principe de l’identité : A est A

C’est le principe selon lequel une chose n’est égale ou identique


qu’à elle-même. Le principe d’identité n’est que l’expression
codifiée du besoin de cohérence logique qui est l’exigence
essentielle de la raison. Par exemple, lorsque le géomètre a défini
l’hexagone comme une figure géométrique régulière ayant six
côtés égaux, il va de soi qu’il garde toujours ce sens dans la suite
de la démonstration. L’exigence d’identité s’oppose à toute
équivoque et de ce fait elle renforce l’unicité.
Ce principe complète les suivants, car « Tout ce qui est vrai doit
être, d’une façon complète, en accord avec soi- même », c’est-à-
dire en accord avec la nature de l’être en question.

2. Le principe de non-contradiction : A n’est pas non-A

C’est le principe fondamental pour Aristote, il n’est que la forme


négative du principe de l’identité. Aristote l’énonçait ainsi: « il est
impossible qu’une même chose soit et ne soit pas
simultanément » (Aristote, cité par D’Aquin, 2012 : 224). Donc, si
une chose n’est identique qu’à elle-même, elle ne peut pas être
égale à une autre parce qu’il y aurait contradiction. Bref : un seul
et même jugement ne peut être à la fois vrai et faux.

3. Le principe du tiers exclu : A ou non-A

Ce principe est la conséquence du précédent. En matière de


science, et donc de vérité, il n’y a pas de milieu : un seul et même
jugement est ou bien vrai ou bien faux, «il n’y a pas de tiers ».
Autrement dit, le principe du tiers exclu contraint à affirmer l’un et
pas l’autre.

3) Dans le traité du Triangle arithmétique, Blaise Pascal a


proposé deux lemmes pour expliquer le raisonnement par
récurrence (Ramener l’infini au fini suivant B. Pascal).
Rappeler ces deux lemmes:
Le Traité du triangle arithmétique(1654–1665) est connu sous
l'appellation « triangle de Pascal » en Occident, bien qu'il ait
été étudié par d'autres mathématiciens, parfois plusieurs siècles avant
lui.
Le Traité du triangle arithmétique n’a été imprimé qu’après la mort de
Pascal, en 1665.On y trouve deux raisonnements par récurrence. Le
premier est celui-ci :
« Quoi que cette proposition ait une infinité de cas, j’en
donnerai une démonstration bien courte, en supposant deux
lemmes :
 Le premier, que cette proposition se rencontre dans la
seconde base. (C’est l’initialisation).
 Le second que si cette proposition se trouve dans une base
quelconque, elle se trouvera nécessairement dans la base
suivante. (C’est l’hérédité).

D’où il se voit, qu’elle est nécessairement dans toutes les


bases, car elle est dans la seconde base par le premier lemme,
et donc par le second lemme, elle est dans la troisième base, et donc
dans la quatrième, et à l’infini. »
Remarque que Pascal ne fait pas appel à l’axiome de récurrence. Et pour
cause, il ne sera introduit par Grassmann puis Dirichlet et enfin Peano,
que dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle.
Pascal se contente d’un argument du type « on voit bien que », qui au
fond était celui de tous ses prédécesseurs. La nouveauté est l’expression
de l’hérédité : si la proposition est vraie pour une base quelconque, elle
est vraie pour la suivante.

Activité 2 :
(Entrainement)

Travail demandé :
Activité 3 :
(Eclairage didactique et pédagogique sur la leçon de la logique)

Travail demandé :
1) identifier les paragraphes de cette leçon :

I. Propositions- Les fonctions propositionnelles.


II. Les quantificateurs.
III. Les opérations sur les propositions.
IV. Les lois logiques.
V. Les raisonnements mathématiques.

2) Préciser les objectifs ou les compétences visés.


Connaitre la définition d’une proposition ;
Déterminer la valeur de la vérité d’une proposition ;
Savoir la négation d’une proposition;
Connaitre la conjonction et la disjonction de deux propositions;
Savoir l’implication et l’équivalence de deux propositions;
Utilisation des opérations sur les propositions;
Identifier la négation d’une implication;
Savoir la définition d’une fonction propositionnelles;
Connaitre et utiliser les quantificateurs;
Savoir et utiliser les raisonnements mathématiques :
 Raisonnement par l’absurde.
 Raisonnement par contraposée.
 Raisonnement par disjonction des cas.
 Raisonnement par équivalence.
 Raisonnement par récurrence.

3) Quels sont les prérequis sur lesquels l’enseignant doit


articuler les nouvelles connaissances à transmettre ?
Comment allez-vous faire ressortir ces prérequis?

A. Quels sont les prérequis sur lesquels l’enseignant doit


articuler les nouvelles connaissances à transmettre ?

Les différents concepts ont traités précédemment dans les chapitres


des décisions des niveaux précédents (connaissances, compétences,
prérequis (comme théorèmes, propriétés, remarques)) dans
différents domaines géométrique, algébrique et analytique..., en
respectant les orientations pédagogiques qui insistent à rapprocher
les propositions, les lois logiques et les méthodes de raisonnement, à
partir d’activités variées et diverses, issues des acquis de l’élève et de
situations mathématiques déjà rencontrées

B. Comment allez-vous faire ressortir ces prérequis?

Pour construire les nouvelles connaissances, Il est possible d'utiliser


ces prérequis antérieures pour le développer en proposant aux
apprenants des propositions qu'ils connaissaient déjà, en leur
demandant de déterminer la valeur de sa vérité (sont-ils vraies ou
faux) et de l'écrire à l'aide de quantificateurs.
Pour les implications logiques et les équivalences, nous proposons à
l'apprenant deux suggestions et nous lui demandons de préciser
laquelle implique l'autre.

4) Proposez une organisation, que vous voyez appropriée, des


paragraphes du contenu (du programme officiel) de cette
leçon. Justifier votre proposition.
1. Proposition :
2. Tableau de vérité d’une proposition :
3. Fonction propositionnelle :
4. Quantificateurs (quantificateur existentiel, quantificateur
universel) :
5. Opérations sur les propositions :
a) Négation d’une proposition :
b) Disjonction de deux propositions :
c) Conjonction de deux propositions :
d) Implication de deux proposition :
e) Condition suffisante-condition nécessaire :
f) Equivalence de deux proposition :
6. Les lois logiques et le raisonnement :
a) Loi logique ou tautologie :
b) Loi de Morgan :
c) Raisonnement par l’absurde :
d) Raisonnement par contraposée :
e) Raisonnement par disjonction des cas :
f) Raisonnement par équivalence:
g) Raisonnement par recurrence:

5) A la même leçon, qu’est-ce que vous suggérez à modifier, à


ajouter ou à supprimer :

Dans cette leçon, je peux ajouter, dans la partie de raisonnement, des


équations et inéquations irrationnels, aussi les tableaux de vérités pour
chacun des opérations sur les propositions.

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