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FACULTE DES MATHEMATIQUES

DEPARTEMENT D’ANALYSE

L2 MATHS
SEMESTRE IV

T. HAFSI
Plan du cours AMS

1) Historique (Naissance des Mathématiques)


2) Les mathématiques et la réalité
3) Application des maths en physique
4) Application des maths en automatique
5) Application des maths en économie
6) Application des maths en chirurgie
7) Application des maths en informatique
8) Conclusion
L'étrangeté du statut des mathématiques a intrigué les savants
depuis la nuit des temps.Pythagore déjà avait une position
assez claire. l'essence même du monde réel, sa structure , son
architecture sont athémmatiques.

Cette conception a l'avantage d'expliquer parfaitement


l'efficacité des mathématiques sans que cela pose le moindre
problème.

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Historique

Aussi, celui qui véritablement lança le débat sur la nature des


mathématiques fut le philosophe grec Platon. Il existe
d'après lui un monde fait d'idées pures et d'idéaux (la beauté,
la vérité, etc...) dont on ne voit dans le monde sensible que des
pales copies dégradées (la perfection n'est jamais atteinte dans
le monde sensible).

Les mathématiques, bien entendu font partie du monde des


idées. On y trouve les idées des cercles et des triangles
parfaits, des droites etc.

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Historique

Dans le monde sensible (réel) en revanche cercles, triangles et


autres figures géométriques sont par définition imparfaits.
L'homme par contre, a le moyen d'accéder au monde des idées
par le seul biais de sa pensée. C'est pourquoi il peut faire des
mathématiques

Dans un discours plus moderne, mais toujours fondé sur la


conception de Platon, le courant platonicien exerce encore
aujourd'hui une forte emprise notamment chez les
mathématiciens eux même.

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Historique

Comme l'a brillamment exposé le mathématicien Alain


Connes : les matheux, en faisant des mathématiques ont
souvent l'impression presque physique d'explorer une réalité
indépendante de leur pensée( il faut penser ici que l'on
découvre les mathématiques).

Malheureusement, personne ne peut aujourd'hui dire de quoi


est faite cette prétendue "réalité" du monde mathématique ni
ou elle se trouve.

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Historique

Une thèse opposée, le conceptualisme (principe ancêtre du


principe de constructivisme ou celui de l'intuitivisme),
propose une théorie alternative: on ne découvre pas les maths,
on les construit avec notre esprit. Comme le précise l'un des
philosophes : " Pour le conceptualisme n'existent que les
objets dont on peut avoir l'expérience intuitive ou qu'on peut
construire (intellectuellement) suivant des règles intuitives.
Ce sont des objets mentaux.).

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Malgré le coté abstrait des mathématiques le physicien Bohr
pensait qu'elles traduisaient toutes des relations matérielles
ou conceptuelles existantes ou possibles.

De part se nature, l'esprit de l'homme extrait de ce qu'il


perçoit et conçoit intellectuellement une sorte de
quintessence structurelle (ce qu'il ya de principal, de meilleur,
de parfait de ce qu'il perçoit) décrite dans un langage
formalisée.
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Les mathématiques et la réalité

Et comme le prouve l'exemple de la géométrie non


euclidienne, parfois cette quintessence vient à l'esprit avant
que la réalité ne lui ait donné la matière nécessaire comme si
notre cerveau était une machine à imaginer les relations qu'il
pourrait percevoir dans la nature.

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Avènement de la géometrie non euclidienne

Ce fut certainement l'une des plus troublantes affaires


scientifiques de tous les temps: a la fin du 19ème siècle, la
communauté scientifique découvrit la géométrie non
euclidienne véritable vie mathématique destinée à illustrer le
don des mathématiciens à engendrer par l'imagination des
objets aussi improbables qu'inutiles.

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Avènement de la géometrie non euclidienne

Le choc fut rude lorsque quelques décennies plus tard, au


début du 20ème siècle, la géométrie non euclidienne trouva
une application éclatante dans la théorie de la relativité
générale d'Einstein, car elle décrivait parfaitement la structure
intime de l'espace-temps.

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Remarques
Alors que depuis Euclide la géométrie se faisait sur un espace
plan, des mathématiciens fondèrent au 19ème siècle d'autres
formes de géométries dites no euclidiennes.

On commença alors à explorer la géométrie sur des espaces


sphériques et des espaces en " selle de cheval" qui ne
respectent pas la géométrie euclidienne.

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Remarques
Au début du 20ème siècle ,Einstein se servit de la géométrie
non euclidienne pour décrire la structure de l'univers. D'après
la théorie de la relativité toute masse creuse l'espace qui
devient courbe: les rayons lumineux changent de direction
tout en se déplaçant en ligne droite.
D'un point de vue mathématique, ceci s'explique par le fait
suivant: relativement à un repère sphérique, par exemple on
peut considérer la ligne qui lie deux points quelconques de la
sphère tout en restant sur la sphère comme une droite.

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Remarques
D'après Dominique Lambert, professeur de philosophie des
sciences en Belgique, l'histoire nous montre que la plupart des
mathématiques finissent tôt au tard par trouver une
application dans les sciences physiques.

L'acte mental inconscient qui consiste à isoler ce qui ne varie


pas de la diversité des couleurs, formes, textures et sons en
permanente évolution que nos sens perçoivent, est un des
mécanismes de reconnaissance du réel.

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Remarques
Il semblerait donc que l'homme construise des objets
mentaux dans lesquels sont capturées les caractéristiques
invariantes des objets qu'il perçoit.

Or, la recherche d'invariants est précisément ce qui


caractérise l'activité mathématique. Les mathématiciens
recherchent souvent à extraire des objets mentaux qu'ils
manipulent quelque chose d'invariant c'est à dire un nombre,
une structure, une relation qui ne varie pas lorsqu'on y opère
des transformations.

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Exemple de la structure de groupe

En mathématique, un groupe est un ensemble d’éléments


munis d’une loi interne notée * et obeissant aux propriètés
suivantes :
a) * est associative
b)

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Exemple de la structure de groupe

Dans la réalité, il ya beaucoup d’ensembles d’éléments qui


sont munis d’une certaine opération possédant la structure de
groupe.

Considérons, par exemple, l’ensemble des heures d’une


montre 0h=12h,1h,2h,3h,…,11h muni de la loi d’addition des
heures. Cet ensemble a une structure de groupes .

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Exemple de la structure de groupe

En effet, il possède un élément neutre qui est 0h.

De plus, tout élément possède un inverse: s’il est 4h et on


ajoute 8h on retombe sur 0h.

Donc l’associativité est vérifiée.

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Dans ce qui s’appelle aujourd’hui l’internet des Objets, les robots intelligents ont
toute leur place dans la société et tout spécialement auprès des plus jeunes, et ou
l’application des mathématiques trouvent toutes sa splendeur dans la modélisation
des mouvements des robots, de leur intelligence et aussi de l’interface Homme-
machine.

Les robots de substitution


opèrent seuls après avoir été programmés par I 'homme. Ces robots peuvent
être plus ou moins intelligents.

Les robots de coopération


Ils sont sous le contrôle direct de I 'homme. I-es premiers furent des
télémanipulateurs nucléaires. En y associant un véhicule porteur, on a réalisé
des téléopérateurs pouvant accéder à des milieux hostiles, sous-marins,
interstellaires, explosifs.

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Applications des Mathématiques au Control des Robots
Autonomes: Control Theory
-Modèles dynamiques non linéaires
- Articulations
- Multi Moteurs
- Control d’attitude

-Génération de Trajectoire de référence


- Simulation des mouvements complexes

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Application des Mathématiques:
Systèmes d’informations et Cryptage

- Chiffrement
- Cryptographie
- Cryptanalyse

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Théorie du GPS
Comment le récepteur calcule-t-il sa position?

Nous ferons tout d’abord l’hypothèse que les horloges de tous les satellites et du
récepteur sont parfaitement synchronisées.
Le récepteur calcule sa position par triangulation. Le principe de base de toute
méthode de triangulation est que, pour calculer la position d’un objet ou d’une
personne, on décrit des caractéristiques de sa position (une distance, un angle,
etc.) par rapport à des objets dont la position est connue. Dans le cas d’un
récepteur GPS, les objets dont la position est connue sont les satellites.

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Théorie du GPS

Le récepteur mesure le temps t1 mis par le signal émis par un premier satellite
P1 pour parcourir la distance qui le sépare du satellite.
´
Etant donné que le signal voyage à la vitesse de la lumière c, le récepteur
calcule la distance

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Théorie du GPS

Entre le récepteur et le satellite P1. L’ensemble des points de l’espace situés à


la distance r1 du satellite P1 est la sphère S1 centrée en P1 de rayon r1.On sait
donc que le récepteur est situé sur la sphère S1.
Prenons un système cartésien de coordonnées.
Soient (x, y, z) la position (inconnue) du récepteur et (a1,b1,c1) la
position (connue) du satellite P1.
Alors (x, y, z) satisfait l’équation des points de la sphère de centre (a1,b1,c1)et
de rayon r1 à savoir

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Applications de modèles mathématiques dans
la nature: Fractales
Génération de multiple fréquences
Pour divers applications et services:
-Bluetooth,
- GPS
- 3G
- 4G

Modèles trouvés et
Observés dans la
Nature,

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Modélisation Mathématique du Traffic Aérien

- Comment optimiser le Traffic Aérien,


- Simuler le Traffic aérien mondial et régional 35
Applications Spatiales:
Lanceurs

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Applications récentes des Mathématiques :
- BigData /Data analysis
Chaine des activités et déplacements quotidiens pour les travailleurs
(un tiers des individus qui se déplacent)

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une fonction permet de définir un résultat (le plus souvent numérique)
pour chaque valeur d’un ensemble appelé domaine. Ce résultat peut être
obtenu par une suite de calculs arithmétiques ou par une liste de valeurs,
notamment dans le cas de relevé de mesures physiques, ou encore par
d’autres procédés comme les résolutions d’équations ou les passages à
la limite. Le calcul effectif du résultat ou son approximation repose
éventuellement sur l’élaboration de fonction informatique.

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Dans l’enseignement scolaire, le terme « fonction » concerne spécifiquement
les fonctions réelles d’une variable réelle. De nombreuses fonctions dites
usuelles sont ainsi définies comme les fonctions affines, la racine carrée ou
l’exponentielle, et peuvent être combinées à l’aide des opérations
arithmétiques, de la composition ou de la définition par morceaux.
Ces fonctions satisfont diverses propriétés portant sur la régularité, les
variations, l’intégrabilité...

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En théorie des ensembles, une fonction ou application est une relation entre
deux ensembles pour laquelle chaque élément du premier est en relation
avec un unique élément du second1. Parfois, on distingue la notion de
fonction en affaiblissant la condition comme suit : chaque élément du
premier ensemble est en relation avec au plus un élément du second.

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En théorie des types, une fonction est la description de la méthode pour
obtenir le résultat à partir de ses paramètres. Autrement dit une fonction est
l'algorithme qui permet de la calculer.

Le terme de fonction s'utilise parfois pour des extensions de la notion


comme les classes de fonctions p-intégrables ou les distributions telle
la fonction de Dirac.

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Dans le cas de la physique, la fonction et ses arguments correspondent à des
quantités physiques mesurables comme la température, le volume,
l’attraction gravitationnelle, et bien d’autres variables.

Les fonctions sont également utilisées en sciences économiques, où les


variables peuvent être importantes : intérêt, profit, modèles prédictifs, etc.
Etudier les relations fonctionnelles entre deux entités ou plus, est au centre
de la compréhension du processus mathématique de la nature et de
l’économie.

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Si l’on trouve assez tôt des fonctions dans les annales historiques, le concept
moderne de la fonction mathématique apparaît relativement tardivement.
Dans sa forme basique, une fonction est une relation créant une valeur de
sortie unique pour une valeur d’entrée unique. Le symbole f(x) est utilisé
pour dénoter une fonction de la variable x.

Au XIVème siècle, le travail d’Oresme proposa l’idée de variables


dépendantes et indépendantes. Galilée bâtit des formules qui dressèrent un
plan d’un ensemble de points vers un autre. Descartes introduisit le concept
de construction d’une courbe à partir d’une expression algébrique

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Le terme de fonction a été inventé par Leibniz, à la fin du XVIIème siècle. Ce
véritable surdoué constitua une œuvre composée de traités, de notes,
d’articles dans des revues savantes et de correspondances.
L’ensemble de toutes les entrées d’une fonction se nomme « un domaine », et
l’ensemble des sorties se nomme « image ». Les fonctions d’une seule
variable sont souvent insérées dans l’utilisation de coordonnées cartésiennes,
où x est l’abscisse et f(x) ou y est l’ordonnée.

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La notion de fonction est clairement le fil conducteur des programmes de
maths des élèves de lycée, où ils abordent en cours dans un premier temps,
les notions de domaines de définition, d’image, d’antécédent, de variation.
En première, la notion de dérivée est généralement abordée avec l’étude de
fonction, puis en terminale viennent les notions de limite, de continuité et
d’intégrale.

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L'actualisation et l'utilisation des intérêts composés et des probabilités
remontent à plusieurs siècles.
Cela dit Louis Bachelier, par sa thèse intitulée Théorie de la spéculation en
1900, est considéré comme le fondateur des mathématiques financières
appliquées aux marchés. La théorie moderne des marchés
financiers remonte au MEDAF et à l'étude du problème d'évaluation des
options et autres contrats financiers dérivés dans les années 1950-1970.

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L'observation empirique du cours des actifs financiers montre que ceux-ci ne
sont pas déterminés de façon certaine par leur histoire. En effet, les
nombreuses opérations d'achat ou de vente ne sont pas prévisibles, elles font
souvent intervenir des éléments nouveaux. Le cours de l'actif financier est
donc souvent représenté par un processus stochastique. Benoit Mandelbrot a
établi par des considérations statistiques qu'un modèle aléatoire ordinaire,
par exemple gaussien, ne convient pas. L'aléa reste cependant souvent
modélisé par un mouvement brownien1, bien que des modèles plus élaborés
(par exemple, le modèle de Bates) tiennent compte de la non-continuité des
cours (présence de sauts (gaps) dus à des chocs boursiers), ou de la non-
symétrie des mouvements à la baisse et à la hausse.
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Taux d'intérêt et dérivés de taux d'intérêt
Les modèles simples supposent que le taux d'intérêt, c'est-à-dire le loyer de
l'argent est constant. Cette hypothèse est centrale, car sous l'hypothèse
d'absence d'opportunités d'arbitrage, un portefeuille non risqué rapporte ce
taux d'intérêt. Or cette approximation n'est évidemment plus admissible dès
que le cours de l'actif est essentiellement lié au niveau du taux d'intérêt (par
exemple, le cours des obligations à taux variable, des swaptions…, ne peuvent
être expliqués par un modèle à taux d'intérêt fixe).

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Les dérivés de crédit
sont des produits dérivés dont les flux dépendent d'événements de crédits
intervenant sur un sous-jacent. Ces produits servent à prévenir la
dégradation de la qualité de signature d'une contrepartie, c'est-à-dire son
aptitude à assumer ses obligations de paiement (« CDS » ou Credit default
swap, « CLN » ou « Credit linked Notes »). Ils peuvent servir également à
améliorer la qualité de signature d'une partie d'un panier d'actifs (« CDOs »
ou « Collateralized debt obligations »).

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Dérivés climatiques
Les dérivés climatiques sont des produits financiers dont les flux dépendent
d'un événement totalement indépendant de la structure des marchés
financiers, lié à un événement climatique. Par exemple, un produit peut
assurer à son détenteur une rente dans le cas où la température relevée en un
lieu fixé par contrat dépasse ou reste en dessous d'une température de
référence considérée comme normale. Ces produits — récents — ont pour
vocation de permettre à des entreprises touristiques ou agricoles de se
prémunir contre des aléas climatiques. Ils s'apparentent donc à des produits
d'assurance, négociés directement sur les marchés financiers.

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Au-delà du pricing de dérivés
Si les mathématiques financières se sont développées autour de la question
du pricing des produits dérivés sur tous les types de sous-jacent, de
nombreux autres sujets font aujourd'hui partie des mathématiques
financières. Il en est ainsi de l'étude de la microstructure de marché, de la
question de l'exécution optimale ou encore des stratégies à haute-fréquence,
notamment pour le market making.

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Rôle des mathématiques financières dans la crise économique des
années 2008 et suivantes
Certains économistes pensent que les modèles de mathématiques
financières ont joué un rôle dans la crise économique mondiale des années
2008 et suivantes. Par exemple, pour Jon Danielsson de la London School of
Economics, la « finance n'est pas la physique ; elle est plus complexe » et les
financiers jouent avec les modèles, ce que ne fait pas la nature. Joseph
Stiglitz, prix Nobel d'économie considère que « les financiers ont failli par
incompétence et cupidité » et sont la cause principale de la crise.

Selon Christian Walter, ce qui serait en cause est la représentation


brownienne du risque, largement utilisée dans les banques et les marchés
financiers, et qui apporterait une illusion de maîtrise du risque financier.
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Rôle des mathématiques financières dans la crise économique des
années 2008 et suivantes
Toujours selon Christian Walter, la ligne de défense des mathématiciens
selon laquelle les modèles sont éthiquement neutres est « non seulement
totalement fausse dans ses présupposés fondamentaux, mais de plus
extrêmement dangereuse (...). Elle est fausse car elle s’appuie sur une
conception inexacte et dépassée du rapport entre modèle et monde concret.

Elle est dangereuse car elle conduit à reporter sur les seuls usagers la garantie
de fiabilité finale du système. Dire qu’un modèle mathématique en finance
serait éthiquement neutre et que seul son mauvais usage serait à l’origine des
problèmes rencontrés relève d’un positivisme datant de la fin du XIXe siècle,
une épistémologie complètement caduque aujourd’hui ».

Christian Walter a lancé en juin 2015, avec la Fondation Maison des sciences
de l'homme, un programme de recherche sur la représentation brownienne
du risque

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La première tentative de mathématiser la chimie a été faite par Mikhaïl
Lomonossov (1711-1765). Son manuscrit Elementa Chimiae
Mathematicae (éléments de chimie mathématique, en latin) a été retrouvé
après sa mort parmi ses papiers. Apparemment, Lomonosov, inspiré par les
travaux de Principia I. d'Isaac Newton, avait l'intention d'écrire un traité
chimique similaire dans lequel il souhaitait présenter de manière
axiomatique toutes les connaissances chimiques existant à cette époque.

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Arthur Cayley (1821-1895) est le premier mathématicien à s'intéresser aux
aspects combinatoires de la chimie. Il a publié un article dans Berichte der
deutschen Chemischen Gesellschaft, qui était alors le principal journal de
chimie, sur le dénombrement d'isomères d'alcanes en 1875. Ce travail est le
premier travail sur l'application de la théorie des graphes en chimie.

Georg Helm a publié un traité intitulé The Principles of Mathematical


Chemistry: The Energetics of Chemical Phenomena (Les principes de la
chimie mathématique : l'énergétique des phénomènes chimiques) en 1894.

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Dans la chimie moderne, le terme "chimie mathématique" a été réintroduit
dans les années 1970. Les premiers périodiques spécialisés dans ce domaine
sont la revue MATCH Communications in Mathematical and in Computer
Chemistry, publiée pour la première fois en 1975, et le Journal of
Mathematical Chemistry, publié pour la première fois en 1987. Ce sont
quelques-uns des périodiques les plus contemporains spécialisés dans le
domaine.

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En 1986, Ante Graovac a lancé une série de conférences annuelles,
Math/Chem/Comp, à Dubrovnik (Croatie).
En 2005, l’International Academy of Mathematical Chemistry (Académie
internationale de chimie mathématique, (IAMC)) a été fondée à Dubrovnik
par Milan Randić. L'Académie comptait 82 membres en 2009 du monde
entier, dont six scientifiques récompensés par un prix Nobel.

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Mathématique: une grandeur est dite fonction d'une autre quand elle en
dépend.
 Chimie: ensemble de propriétés que possède un corps
 Physique: exercice d'un emploi, d'une charge.
Finance: action propre à chaque emploi.

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