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La corrosion de l ’Aluminium et de

ses alliages

Max Reboul
mreboul@ltpcm.inpg.fr
Plan

q Les Alliages d ’Aluminium


q La Passivité de l ’Aluminium
q Formes de Corrosion
§ Corrosion Généralisée
§ Corrosion par Piqûres
§ Corrosion Galvanique
§ Corrosion Filiforme
q Corrosions Structurales
§ Corrosion Inter-granulaire
§ Corrosion Feuilletante
§ Corrosion sous Contrainte
Propriétés physiques de métaux
Métal
Al Acier 18-8 Cuivre
propriété

Masse volumique g/cm3


2,7 7,8 7,9 8,9
T° fusion °C
658 1450 1424 1082
Coefficient de dilatation (10-8)
24 12 17 16,5
Chaleur massique J/Kg
960 420 500 376
Conductivité thermique w/m.K
220 46 16 385
Résistivité électrique µO/cm
2,75 11 70 1,7
Charge de rupture MPa 100 420 630 235
Allongement %
40 40 55 45
Dureté HB
20 120 50
Module d’élasticité MPa 70000 210000 200000 120000
Principaux secteurs d ’utilisation de l ’Aluminium
Consommation Mondiale ~ 20 Mt/an (acier ~1000)
Génie
électrique
9%
Emballage Génie
21% mécanique
7%

Bâtiment Divers
21% 17%

Transports
25%

(1991)
Choix des matériaux

Aptitude à la Coût
mise en forme Résistance
à rupture
Aptitude à
l’anodisation

Allongement
COMPROMIS

Soudabilité

Résilience
Tenue à la
corrosion Résistance
en fatigue
Préambule Corrosion
n Contrairement à l ’acier non allié, l ’aluminium non allié
présente une excellente résistance à la corrosion.
n Contrairement à l ’acier non allié, l ’aluminium non allié a
des caract éristiques mécaniques faibles.
n On utilise des éléments d ’addition dans l’Aluminium non
pour améliorer la résistance à la corrosion (comme le Cr
dans l’acier), mais pour augmenter les caractéristiques
mécaniques.
n Le problème du métallurgiste et du corrosioniste est
d ’augmenter les caract éristiques mécaniques de
l ’aluminium en dégradant le moins possible la tenue en
corrosion.
Pour Durcir l’Aluminium

• Créer des obstacles


• Déformer le réseau
À la déformation
cristallin

Ecrouissage Précipités
Solution solide
Durcissement par solution solide
Mn dans les 3xxx
Mg dans les 5xxx
300
5
Mg dans les 5xxx
250

200 3
Rm Mpa

150

100
0

50

0
0 1 2 3 4 5
Mg %
Durcissement par Précipités
n Tous les précipités ne durcissent pas
l’Aluminium, les précipités durcissant ont des
structures cohérentes avec celle de la matrice.
n Un nombre très limité d’éléments peut donner
des précipités cohérents avec l ’Aluminium

Solution solide Précipité cohérent Précipité semi-cohérent Précipité incoh érent

Atome d’Aluminium Atome étranger


Principales Familles d ’Alliages
d ’Aluminium Corroyés
n Domaine de résistance mécanique (MPa)
Phase
Système Série
principa
0 100 200 300 400 500 600 700
le
SANS Al 1000 Al-Fe-Si
DURCIS
SEMENT
Al-Mn 3000 Al6-Mn
STRUC
TURAL
Al-Mg 5000 Al3Mg2

Al-Mg-Si 6000 Mg2Si


AVEC
DURCIS
Al-Cu 2000 Al2Cu
SEMENT (Mg)
STRUC Mg Zn2
Al-Zn-Mg 7000
TURAL
Al-Zn- 7000 + Mg Zn2
Mg-Cu Cu (Cu)
R02 Rm
Désignation numérique à 4 chiffres des
principaux alliages d ’Aluminium de corroyage

famille éléments Principaux alliages


1000 Al 1050, 1070, 1100, 1199, 1200
3000 Al-Mn 3003, 3004, 3005, 3105
5000 Al-Mg 5005, 5052, 5454, 5083, 5086
2000 Al-Cu 2011, 2014, 2024, 2219
6000 Al-Mg-Si 6005, 6016, 6060, 6061, 6082
7000 Al-Zn-Mg-(Cu) 7020, 7010, 7049, 7050, 7075
8000 autres 8011, 8079

Alliages à durcissement stuctural


Préambule Corrosion
n Contrairement à l ’acier non allié, l ’aluminium non allié
présente une excellente résistance à la corrosion.
n Contrairement à l ’acier non allié, l ’aluminium non allié a
des caract éristiques mécaniques très faibles.
n On utilise des éléments d ’addition dans l’Aluminium non
pour améliorer la résistance à la corrosion, mais pour
augmenter les caractéristiques mécaniques.
n Le problème du métallurgiste et du corrosioniste est
d ’augmenter les caract éristiques mécaniques de
l ’aluminium en dégradant le moins possible la tenue en
corrosion.
Potentiels Thermodynamiques

Li => Li+ + e- - 3,045


2+ -
Mg => Mg +2 e - 2,37
Al => Al3+ +3 e- - 1,66
3+ -
Ti => Ti +3 e - 1,63
Mn => Mn2+ +2 e- - 1,18
Zn => Zn2+ +2 e- - 0,763
2+ -
Fe => Fe +2 e _ 0,44
+ -
H2 => 2H +2 e 0
Cu => Cu2+ +2 e- +0,799
Electrolyse (Hall Heroult)
Al2O3 + 3C => 4Al + 3CO2 13 000 kWh/T

Corrosion

Al + 3H2O => Al(OH)3 + 3/2 H2

Al => Al3+ + 3e-

3 H+ + 3 e- => 3/2 H2
Corrosion Atmosphérique
Résultats ISOCORRAG
(12 pays, 48 sites)
µm/an Moy. M ini. Maxi.
Al 0,5 0 ,07 1,7
Fe 47,7 0 ,82 373
Zn 2,26 0 ,44 17,5
Cu 1,66 0 ,09 6,16
Diagramme Théorique
Aluminium - eau
1.4 20

18

AlO2-
0.6 16
Al 3+ Al2O3,3H2O
14

Corrosion acide
-0.2 12 Corrosion alcaline
10

-1.0 8 passivité
6

-1.8 4

2
immunité
-2.6 0

-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16
Vitesse de corrosion de l ’Aluminium
Influence du pH
CH3COOH
2
1,8 HCl

1,6 HNO3
1,4
H3PO4
1,2
mm/an

1 H2SO4

0,8 NH4OH
0,6
CO3Na2
0,4
0,2 SiO3Na2
0 pH NaOH
0 2 4 6 8 10 12 14
Passivité de l ’aluminium pur

n Al2O3 amorphe 2 à 4 nm croît avec la T°


– Hydratation en présence d’humidité
– Stable à pH neutre 4<pH<9
n Al métal redresseur comme (Hf, Nb, Ta, Ti, Zr)
– Ne laisse passer le courant (entre métal et électrolyte) que
dans le sens de la réduction.
– Les métaux redresseurs sont recouverts d’une couche
passive de type barrière (conductivité ionique) excellent
isolant.
n Al2O3 contient un grand nombre 104/cm2 de micro-
fissures (10nm).
Passivité des alliages
d ’Aluminium
Couche hydratée

Fissures Al2O3,3H2O
(AlOOH,H2O)

Al3Fe Oxyde amorphe


Al2O3

Ségrégation des
éléments nobles
et/ou volumineux
Corrosion par piqûres de tubes
d ’irrigation en aluminium
Corrosion de fenêtres en Aluminium
anodisé du casino d ’Ostende (1970)
n Le bâtiment situé en
bord de mer présente
après quelques années
de profondes piq ûres.
n Les expertises ont mis
en cause la mauvaise
qualité de
l ’anodisation
-épaisseurs insuffisantes
-défauts de colmatage
Amorçage des Piqûres dans
l’Aluminium
Milieu requis : Cl- , O2

1 Adsorption des ions Cl- dans les défauts de la couche d’oxyde.


2 Réduction lente de l ’oxygène (charge la capacité de double
couche)
3 Rupture diélectrique de la couche d ’oxyde aux points faibles.
4 Oxydation rapide de l ’aluminium mis a nu aux points de claquage.

Ces 4 premières étapes forment un grand nombre (~106/cm²) de


micro-piqûres (0,1 - 1 µm).
Propagation auto-catalytique
des Piqûres
Eau + Cl- H2
6OH-
Cl-
Al
3/2 O2 (O
) 3 H)
3H2O + H
l(O 3
A
Al3Fe Al3+

AlCl4-
3e-
Mécanisme de piqûration de l’Aluminium
en 9 étapes propagation
5 Propagation de quelques piqûres.
6 La dissolution de AlCl4- et la précipitation extérieure de
l ’hydroxyde acidifient la solution dans la piqûre.
7 Formation d ’un cône d ’alumine sur la piqûre.
8 Auto-corrosion de l ’aluminium au contact de la solution agressive
dans la piqûre (dégagement d ’hydrogène).
9 Lorsque le courant de corrosion ne permet plus de renouveler la
couche d ’AlCl4- en fond de piqûre. Arrêt et mort de la piqûre.
Propagation des Piqûres
Corrosion par Piqûres de
l ’Aluminium rôle de la structure
n Les examens MEB
d ’échantillons corrodés par
piqûres montrent que la plus
part des piqûres sont
« habitées » par des composés
intermétalliques.

nLes piqûres se forment


préférentiellement dans les
défauts de la couche d ’oxyde qui
ont le plus souvent pour origine
des précipités qui affleurent la
surface.
Pourquoi mesurer les profondeurs de
piqûres de l ’Aluminium ?
ØLa propagation et non l ’amorçage contrôle la
corrosion par piqûres des alliages d ’Aluminium .

ØDe ce fait, le potentiel de piqûres (qui caractérise la


facilité d ’amorçage) utilisé pour comparer la résistance à
la corrosion par piqûres des aciers inoxydables n ’est pas
valable pour les alliages d ’Aluminium.

ØOn caractérise habituellement la résistance à la


corrosion par piqûres des alliages d ’Aluminium en
mesurant les profondeurs de piqûres sur échantillons
corrodés.
Mesure de la corrosion par
radiographie-X et analyse d ’images

Cale à gradins étalon

Profondeur des piqûres

Courbe d’étalonnage en
niveaux de gris

Densité optique

Tube à rayons X

Cale étalon Échantillon corrodé


Corrosion par piqûres
diagramme de Gumbel
Corrosion par piqûres diagramme de Gumbel
Probabilité
cumulée
4 n/N+1 %
1050 H18 2 ans atmosphere marine

3 0.95
-LN(-LN(n/N+1))

0.9

2
0.8

1 0.7

0.5

0 0.35

-1 0.08

-2
0 100 200 300
profondeurs maximales des piqûres µm
Propagation des piqûres
dans l ’Aluminium en milieux atmosphériques
Propagation des piqûres
dans l ’Aluminium en milieux atmosphériques
Propagation des piqûres
dans l ’Aluminium en milieux atmosphériques
m
700

600
profondeurs des piqûres µm

500 1050
1050
3003
400
3003
5052
300 5052

200

100

0 t1/3
0

ans 1 2
50

5 10
100

20
Diagramme expérimental
potentiel - pH Al/eau de mer
Potentiel de l ’Aluminium
influence des éléments d ’addition
-0,5

-0,6

-0,7 Mn
Cu
mV ecs

SI
-0,8
Mg
Zn
-0,9

-1

-1,1
0 1 2 3 4 5 6
élément %
Potentiel de l ’Aluminium mV ecs
Solution Solide mV - e.c.s. Précipités
-0,26 Si
-0,56 Fe Al 3
Al – 4 Cu -0,60
-0,64 Cu Al 2
Al – 1,2 Mn -0,74
-0,74 Mg2Si
-0,75 Mn Al 6
Al 99,85 -0,75
Al – 3 Mg -0,78
Al – 5 Mg -0,79
Al – 1 Zn -0,87
-0,96 Mg Zn 2
Al 5 Zn -0,87
-1,15 Mg 2 Al 3
Protection par placage

n 2024 T351/1070
-
H2O +
3 OH
Al 3+ 3/2O2
1070 Eo= -0,75Vecs
2024-T351 3e-
Eo = -0,60 Vecs
1070 aBonne résistance à la corrosion
Protection cathodique du 2024 T351
Protection par placage
2024/1070
Couches de Conversion
METAL Al2O3 P,Cr,OH P

C1 Ø Couche Phospho-
C0
chromique
(type boîtage alimentaire)
150<e1<500 Å
R1
Ø Couche chromique
Re
( type Profilés bâtiment)
Rbf
150<e1<2000 Å
Anodisation sulfurique

n Coupe de la structure poreuse de la couche


d’oxyde

pores

parois

Lignes de
Couche courant
barrière
métal
Aluminium anodisé
colmatage de la couche d ’oxyde
dans l ’eau bouillante
n abc

1 - Structure poreuse après anodisation 3 - précipitation de gel d ’alumine

H2O SO4= 4

2 - Migration des anions évolution de la structure cristalline en bœhmite


Corrosion filiforme
d ’Aluminium peint

Essai de laboratoire DIN 65 472


Corrosion filiforme d ’une
fenêtre en Bretagne
Corrosion Filiforme
mécanismes
vue de dessus
n Dissolution anodique sous cutanée

Al 3+ OH -
H+

Tête active humide Queue sèche Inerte


Anode Al Al 3+ + 3 e -
Acide Al 3+ + 3H2O Al (OH)3 + 3 H +

Cathode
O2 + 2H 2 O+ 4 e - 4 OH -
alcaline
Corrosion Filiforme
mécanismes
vue de dessus
n Dissolution anodique sous cutanée
Al 3+ OH -

H+

Anode Al Al 3+ + 3e -
Acide Al 3+ + 3H2O Al (OH)3 + 3 H +

q Délaminage cathodique
OH- Al 3+
H+

Cathode
alcaline O2 + 2H 2 O+ 4e - 4 OH -
Corrosion Filiforme
mécanismes examen en coupe
n Propagation anodique sous cutanée
Déformation du film
par les produits de
corrosion
Délaminage Cl-
mécanique H2O
Al 3+ Al(OH)3 O2
peinture H+
oxyde
Al AlCl4 -

Zone anodique désaérée Zone


La propagation se fait Chargée en Cl - et acide cathodique
dans la direction opposée Formation d’un aérée alcaline
à la zone aérée complexe chloruré soluble
Corrosion Filiforme
mécanismes examen en coupe
• Propagation Anodique sous cutanée
? Propagation à l ’interface oxyde/métal
Déformation du film par
les produits de corrosion
Délaminage mécanique
Cl- H2O
peinture
Al 3+ Al(OH)3 O2
oxyde H+
Al AlCl4 -
Zone anodique désaérée Zone
acide chargée en Cl- cathodique
alcaline

n Propagation par délaminage Cathodique


n Propagation à l ’interface peinture/oxyde
H2O
O2 Al(OH)3
3+
peinture Cl- Al
oxyde
Al AlCl4 -
Zone cathodique Zone anodique désaérée
Chargée en Cl - et acide
aérée alcaline
Corrosion galvanique de l ’Aluminium
Assemblage Aluminium Acier en bord de mer
Corrosion galvanique de l ’Aluminium
Al Ponton Flottant –Joint Caoutchouc(C)
Corrosion galvanique de l ’Aluminium

n Potentiels de métaux usuels n Contact métallique


mesurés dans l ’eau de mer
mVecs courant électronique
n carbone +100
n Inox 316 +10 3e-
n titane -100
n Cuivre -150
O
n laiton -200 H2
Al 3+ +
n Acier -600 O2
2024-T4 -610 Al Fe 1/2
n 3/2 H2
n 1050 -750 2OH-
n 7072 -880
n cadmium -800 Cl- 3H+
n zinc -1100
•Contact électrolytique courant ionique
Corrosion galvanique de l ’Aluminium
Isolation des éléments du couple
n Quille de bateau en Aluminium

Coque Aluminium

Joints, rondelles et
manchons isolants
Lest Plomb ou Fonte
Boulons de fixation
en acier galvanisé
Corrosions Structurales
n Les corrosions structurales concernent des
modes particuliers de pénétration de la
corrosion dans certains métaux, comme la
corrosion inter-granulaire.
n Ces formes de corrosion résultent d’une
structure métallurgique hétérogène.
n Les remèdes sont nécessairement
métallurgiques.
n Les traitements de surface ne sont pas plus
efficace qu’un emplâtre sur une jambe de
bois.
Corrosions Structurales
n Pour les alliages d’Aluminium seuls les
alliages à hautes caractéristiques
mécaniques sont concernés.
n 3 formes de corrosions structurales
peuvent être rencontr ées avec
l ’Aluminium, :
– Corrosion Inter-granulaire
– Corrosion Feuilletante
– Corrosion sous Contrainte
Corrosion Inter-granulaire
n La corrosion inter-granulaire
est une forme de corrosion
qui se propage en
consommant uniquement le
joint des grains.
n Cette forme de corrosion
résulte de la pr ésence aux
joints des grains d ’ une zone
anodique par rapport à la
matrice et continue.
n Deux types de zones
anodiques peuvent être
rencontrées dans le cas des
alliages d ’ Aluminium.
Corrosion Inter-granulaire
cas des 5xxx (état sensible)
n 5XXX sensibilis é
n Précipité continue aux joints.

Al3Mg2
E= -1,15 Vecs

Mg%
σ
T°C

Solution solide
E= - 0,8 Vecs
Corrosion Inter-granulaire
cas des 5xxx (désensibilisé)
n 5XXX désensibilisé
n Précipité discontinue aux joints

Al3Mg2
E= - 1,15 Vesc

Sol. Sol.
E= - 0,8 Vecs
Corrosion Inter-granulaire
cas des 2xxx-T4 (état sensible)
n Dans le cas des n 2XXX T4
alliages de la série
2xxx, la sensibilité à Al2Cu
la corrosion inter- E= -0,64 Vecs
granulaire résulte de
la formation d ’une
Sol. Sol.
zone anodique
appauvrie en cuivre E= -0,61 Vecs
de part et d ’ autre
PFZ
du joint. -0,75Vecs
Corrosion Inter-granulaire
cas des 2xxx-T6
n Le revenu T6 précipite n 2XXX T6
le cuivre à l ’intérieur
des grains, ce qui Al2Cu
appauvri la solution
solide en Cu, fait grossir E= -0,64 Vecs
les précipités aux joints
et à l ’intérieur des Sol. Sol. Vecs
grains et supprime ainsi E= -0,61 T4
l ’hétérogénéité qui est -0,70 T6
à l ’origine de la
corrosion. PFZ
-0,75Vecs
Corrosion feuilletante

n Profilé corrod é en
atmosphère marine.

La corrosion feuilletante est


une forme de corrosion qui
se propage dans une
multitude de plans
parallèles à la surface de la
pièce.
Corrosion feuilletante

n Examen en coupe d ’un


échantillon corrod é par
corrosion feuilletante.

n La corrosion feuilletante est


une forme de corrosion qui se
propage dans une multitude de
plans parallèles à la surface de
la pièce. Ces plans sont
séparés par des feuillets de
métal non attaqués qui sont
repoussés de la surface du
métal, par le gonflement des
produits de corrosion des
zones attaquées.
Corrosion feuilletante
7020-T6 soudé
n Si on soude des tôles en
7020-T6 (désensibilisées à
la CF) la remise en
solution des éléments
d ’addition de part et
d ’autre du cordon de
soudure va entraîner une
sensibilisation à la
corrosion feuilletante
uniquement des zones
affectées par la chaleur de
soudage qui se retrouvent
dans l’état T4.
Corrosion sous Contrainte
Bouteille de plongée éclatée
après 10 ans d ’exposition sous
pression en bord de mer
Corrosion
Mécanismessous Contrainte
de propagation des
fissures de CSC dans les alliages
d ’Aluminium

Al
σ Al2O3

Cl-
Al 3+
Al(OH)3
3H+
3 e-
3/2H2

3H

σ
Corrosion sous Contrainte
Effet d ’une Contrainte sur la
Corrosion Intergranulaire

s s
σ=0
σ=0 σ = 200MPa
Corrosion sous Contrainte
influence du sens d ’application de la
contrainte
Corrosion sous Contrainte
CSC 7150 Influence de l ’état métallurgique
100
150
200
250
300
350

0
50
2001-T6 320
MPa

2011-T8 205

2017-T4 50

2024-T351 55

2024-T8 208

2030-T4 105
TC

2214-T6 50

2214-T651 100
CSC-TC

2219-T6 320

2618-T6 310

6082-T6 217

5083-H321 176
Corrosion sous Contrainte

5283-H2X 158
Alliages d ’Aluminium 2XXX seuil CSC
100
200
300
400
500
600

0
430
2001-T6 320

275
MPa

2011-T8 205

265
2017-T4 50

350
2024-T351 55

460
2024-T8 208

210
2030-T4 105

480
2214-T6 50

485
2214-T651 100

430
2219-T6 320
R02 L et seuil CSC TC

410
2618-T6 310
Alliages d ’Aluminium 2XXX

290
6082-T6 217

235
5083-H321 176
R02
Corrosion sous Contrainte

210
5283-H2X 158
CSC-TC
0
100
200
300
400
500
600
700
7010- 550
140
T651
495 MPa
7010-T76 175

466
7010-T74 320

350
7020-T6 75

380
7039-T6 60

550
7049-T73 300

7050- 580
T651 50

460
7050-T76 240

445
7050-T73 360

490
7075-T6 50
R02 L et seuil CSC TC

460
7075-T76 170
R02

420
Alliages d ’Aluminium 7XXX

7075-T73 295
CSC-TC
Corrosion sous Contrainte

590
7090-MdP 400
CSC Fissuration sans contact
avec le milieu corrosif
GRUH
L
σ

traction
Solution
σ NaCl

Éprouvette creuse
CSC
rupture
mécanique
Examens
fractographiques
Essai de CSC
sur éprouvette DCB
2H + δ
Entaille
vis usinée

amorçage
mécanique

a Propagation
CSC
E.δ.Η.[3Η(a+0,6H)²+H3]1/2
K 1=
4[(a + 0,6 H)3+ H²a]

2H
Résultat de CSC
sur éprouvette DCB
La désensibilisation à la CS C par un traitement de double
revenu déplace la courbe da/dt= f(K1) dans les bonnes
Log de la vitesse de propagation de la

directions
da/dt maximum

da/dt maximum
fissure de CSC: da/dt

K1SCC K1SCC K 1c

Facteur d’intensité de contrainte K


comportement d ’alliages
d ’Aluminium -
résultats DCB
Tôles 2,5 cm, DCB orientation TL humidification de la fissure 2 fois par
jour NaCl 3,5 %
Vitesse de propagation de contrainte da/dt (m/s)

10-6 7075-T651
10-7 7075-T7351
2214-T651
10-8 2024-T351

10-
9

10-10

10-11

10-12
0 5 10 15 20 25 30
Coefficient de concentration de contrainte K1 (MN.m-3/2 )
CSC Comportement des alliages
d ’Aluminium résultats DCB
alliage état K1SCC da/dt da/dt
MPa√m nm/s µm/h
(NaCl 3,5%) (NaCl 3,5%) (NaCl 3,5%)

2024 T351 7 12 43,2


2214 T651 4 14 50,4

7075 T651 3,5 15 54


7075 T7351 16 0,32 1,15
7150 T651 6-10 15 54
7150 T7351 22-26 1,5 5,4
7050 T7451 ≥ 22 0,5 1,8
7010 T7451 ≥ 23 0,2 0,72
CSC par Traction Lente
SSRT / Slow Strain Rate Technique

Echantillon δL/L~10-6s -1

Air
Milieu
Milieu agressif
Corrosif

Sensibilité à la CSC => Perte de ductilité


Courbe de Polarisation Type
d’Acier Inoxydable dans H2SO4 1M

Dégagement d’O2
Potentiel d’électrode mV ecs

Passivité 2re

transpassivité

passivité

Epp passivation
Courbe anodique
Ecor.
Droite de Tafel
Courbe cathodique
Ipass Icor Densité de courant Log i Icrit. mA/cm²
Courbe de Polarisation Type
d’Acier Inoxydable dans H2SO4 1M
Dégagement d’O2
Droite de Tafel
Log i

passivation Passivité 2re


Densité de courant

transpassivité

passivité

Courbe cathodique Courbe anodique

Potentiel d’électrode
pass
Courbe de polarisation de l’Aluminium
1070 dans H2SO4 0,5 M
-2
Droite
de
-3 Tafel
Log(i) (A/cm²)

Courbe anodique
-4

Courbe
-5
cathodique

-6
pH=0,8
-7
-1 -0,5 0 0,5 E Volts ecs 1
Courbe de polarisation de l’Aluminium
1070 dans Na2SO4 0,5 M
-2

-3 Inox.
Log(i) (A/cm²)

-4 Droite
de
Courbe anodique
Tafel
-5
Courbe

-6 cathodique
pH=6
-7
-1 -0,5 0 0,5 E Volts ecs 1
Courbes de polarisation anodique
types dans NaCl 0,5 M
-2

-3
pH=6
Acier
Log(i) (A/cm²)

-4
Aluminium
Inoxydable
-5

-6

-7

-8

-9
Eo -1 Epp Ep -0,5 Eo 0 Epp Ep 0,5
E Volts ecs
Métallurgie des alliages d’Aluminium
n Éléments majeurs-Éléments eutectiques à forte
solubilité dans Al: Zn,Cu, Mg, Li, Mn.
n Précipités Formation après solidification de phases
eutectiques à chaud Mg(Zn,Cu)2, Mg 2 Si, Al 2 CuMg,
Al 2 Cu de tailles variant de 5 à 30µm.
n Après trempe formation de précipités durcissant et
homogènes Mg(Zn,Cu)2, Mg 2 Si,Al 2 CuMg,Al 2
Cu,Al3Li se présentant sous forme de sphères,
plaquettes, bâtonnets, disques de tailles variant de 10
à 100 Å, donnant un bon niveau de caract éristiques
mécaniques.
n Fines particules de dispersoïdes:Al3Ti, Al3Zr,
Al6Mn…0,05-0,5 µm.
n Zn- Mg-Cu haute résistance 450-800 Mpa.
n Al-Cu-Mg moyenne r ésistance mais bonne tolérance
aux dommages (ténacité, fissuration…)
n Al-Li-Cu-Mg moyenne r ésistance mais haut module et
faible densité.
Joints de grains
Évolutions au cours du revenu
Joint de grain Précipités de matrice
Phases η’ et η germées sur les zones GP
Cc
Sol. solide
3
1

Zone dénudée

2 Zones GP 4

Zone dénudée Phases η


Durcissement Structural de Al

Principaux modes de durcissement de l’Aluminium

Solution solide Zones de Guinier Composés de Composés


sursaturée Preston transition d ’équilibre

Cisaillement Contournement

Cisaillement d’un précipité sphérique Contournement


Dans le plan de glissement
d’Orowan
D’une dislocation coin
CSC Phénomènes Inexpliqués

n Immersion alternée
pour les alliages au cuivre les échantillons doivent
impérativement sécher pendant la p ériode d ’ émersion.

n Polarisation cathodique
La polarisation cathodique ne fragilise pas les alliages
d ’Aluminium. (c’est un problème d ’amorçage pour T. Magnin)

n 7XXX + Cu >1% (résistant en CSC après T-73)


L ’influence de l ’addition de Cu sur la micro-structure des
alliages 7XXX n ’est pas comprise.
Détermination de l’épaisseur d’une
couche d’oxyde sur Aluminium
STEM Microscopie
électronique
TEM MEB
XPS Spectroscopie
électronique
AUGER
Spectroscopie d’impédance électrochimique Spectroscopie
électrochimique
éllipsométrie Spectromé
Spectrom étrie

interfé
interf érentielle
Optique
0,1 1 10 100 1 10 100

épaisseur
nm µm

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