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I.1 si y(x) est solution pour x > 0, posons z(x) = y(−x) pour x négatif.

On
a alors

xz 00 (x)+2z 0 (x)+x/z(x) = xy 00 (−x)−2y 0 (−x)+x/y(−x) = − ((−x)y 00 (−x) + 2y 0 (−x) + (−x)/y(−x)) = 0

Donc z est solution pour x < 0. On obtient donc les solutions pour x < 0 à
partir des solutions pour x > 0 par symétrie d’axe vertical.

I.2 ϕλ (x) = λϕ(x/λ) vérifie les conditions de la question 2 et est une solution
de (E) ssi ϕ en est une.

I.3 Si ϕ est solution alors −ϕ l’est aussi. On obtient donc les solutions de
chaque quart de plan à partir de celles sur (x > 0, y > 0) par des symétries
axiales, horizontales et/ou verticales.

II.1.a (x2 ϕ0 )0 = 2xϕ0 + x2 ϕ00 = −x2 /ϕ < 0

II.1.b d’après la question précédente x2 ϕ0 est décroissante, et donc s’annule


au plus 1 fois. Si c’est le cas alors d’après (E) ϕ00 = −1/ϕ < 0 en ce point qui
est donc un maximum local. On ne peut donc avoir de minimum.

II.1.c Si x2 ϕ0 reste de signe constant alors ϕ0 aussi et par conséquent ϕ est


monotone. S’il y a un maximum alors ϕ est croissante avant et décroissante
après.

II.2.a Sur l’intervalle considéré on a y 00 qui est fonction de x, y et y 0 en étant


de classe C 2 au moins en ces 3 parametres. On a donc localement unicité de la
solution si on impose la valeur de la solution en un point ainsi que sa dérivée.
Si les dérivées sont égales les solutions seraient donc égales aussi.

2 0 2 0 2 0
II.2.b En utilisant
³ ´ on obtient facilement x ϕ2 (x)−x ϕ1 (x) = x0 (ϕ2 (x0 )−
II.1.a
R x
ϕ01 (x0 )) − x0 t2 ϕ12 − ϕ11
Entre x0 et x1 on a ϕ2 > ϕ1 car c’est vrai au voisinage de x0 par comparai-
son des dérivées en ce point, et les deux fonctions ne peuvent coincider en un
point plus proche que x1 par définition de ce point. En reportant dans le calcul
précédent on obtient que x2 ϕ02 (x) − x2 ϕ01 (x) > 0 donc que ϕ02 (x) > ϕ01 (x) + C
avec c > 0. On a donc par intégration ϕ2 (x1 ) > ϕ1 (x1 ) + c(x1 − x0 ) ce qui rend
impossible l’hypothèse H1 .

II.3.a x2 ϕ0 est décroissante (II.1.b) donc ϕ0 (x) < γ 2 ϕ0 (γ)/x2 .


Par intégration entre γ et x on obtient ϕ(x) < ϕ(γ) + γ 2 ϕ0 (γ) (1/γ − 1/x) donc
ϕ est bornée.
Rx
II.3.b x2 ϕ0 (x) − γ 2 ϕ0 (γ) = − γ t2 /ϕ(t) or ϕ < M d’après II.3.a donc
Rx
x2 ϕ0 (x) < γ 2 ϕ0 (γ) = − γ t2 /M et la partie droite de l’inégalité tend vers

1
−∞ quand x tend vers +∞.

II.3.c Comme ϕ0 tend vers −∞, par intégration on a nécessairement ϕ qui


tend aussi vers −∞ ce qui est incompatible avec ϕ > 0. L’hypothèse H2 n’est
donc pas acceptable.

II.4.a H2 n’étant pas possible d’après II.3.c, l’intervalle de définition de ϕ


est nécessairement borné. ϕ étant monotone au voisinage de b d’après II.1.c, ϕ
a une limite que nous noterons l. en utilisant
Rx
x2 ϕ0 (x) − γ 2 ϕ0 (γ) = − γ t2 /ϕ(t) on déduit que ϕ0 a elle aussi une limite
finie si l¿0. Dans ce cas la solution serait prolongeable ce qui est incompatible
avec le fait qu’elle soit maximale. Par conséquent l = 0.

II.4.b ϕ0 tend vers l en b. Notons que l ≤ 0 du fait de II.4.a et ϕ > 0.


Donc pour tout ε > 0 on peut trouver α tel que si b − α < x < b alors
l −ε < ϕ0 (x) < l +ε. Donc par intégration (possible du fait des hypothèses) on a
Rx Rx b2
Rx 1
ϕ(x) < −(l − ε)(b − x). Or si a = b − α on a a (t2 ϕ0 )0 = − a t2 /ϕ < l−ε a b−t
et l’intégrale de droite est divergente quand x tend vers b. Donc ϕ0 tend vers
−∞ ce qui est incompatible avec les hypothèses. ϕ0 n’est donc pas bornée au
voisinage de b et comme ϕ y est localement monotone, ϕ0 tend vers −∞.

II.5.a En mettant x = 0 dans (E) on obtient ψ 0 (0) = 0. Comme x2 ψ 0 est


décroissante, psi0 (c) < 0.

II.5.b On a vu que H1 n’est pas possible, donc dans les conditions de l’énoncé
ψ1 > ψ pour x entre a1 et c. ψ1 est monotone par morceaux (II.1.c). Pour
montrer que ψ1 a une limite finie en a1 il suffit de montrer que ψ1 est majorée.
c2 ψ10 (c) < x2 ψ10 (x) donc c2 ψ10 (c)/x2 < ψ10 (x) et en integrant de x à c on obtient
que ψ1 est bornée au voisinage deR a1 . Donc ψ1 est prolongeable par continuité
c
et comme c2 ψ10 (c) − x2 ψ10 (x) = − x t2 /ψ1 et que ψ1 > ψ, ψ10 est ausii prolonge-
able par continuité en a1 . Cela contredit l’aspect maximal de la solution. Donc
a1 = 0.
Rc ³ ´
x2 ψ10 (x)−x2 ψ 0 (x) = c2 (ψ10 (c)−ψ 0 (c))+ x t2 ψ11 − ψ1 < 0 car ψ10 (c) < ψ 0 (c)
et ψ1 > ψ.
Comme ψ a une limite finie non nulle en 0, ψ1 est minorée par une constante
strictement positive au voisinage de 0 ce qui fait converger l’intégrale. La lim-
ite existe donc et elle est donc négative. Donc x2 ψ10 a une limite strictement
négative l en 0, et de ce fait ψ10 tend vers −∞.
Donc on peut encadrer ψ10 entre (l − ε)/x2 et (l + ε)/x2 au voisinage de 0. Par
intégration on obtient que xψ1 (x) > −(l + ε)(1 − α/c) pour x < α et donc ψ1
tend vers +∞.

II.5.c (xψ1 )00 = −x/ψ1 < 0. xψ1 est donc convave, sa dérivée est décroissante.

2
Si elle s’annule en x = a il s’agit d’un maximum global qui majore donc xψ1 .
Sinon ou bien xψ1 est croissante, donc majorée par b1 ψ1 (b1 ) ou décroissante et
dans ce cas elle est sous sa tangente en b1 dont l’intersection avec l’axe vertical
x = 0 donne la majoration souhaitée. La fonction étant concave donc monotone
par morceau, et bornée entre 0 et le majorant précédent, admet nécessairement
une limite en 0.
Rx
II.5.d x2 ψ20 (x) − x2 ψ 0 (x) = c2 ψ20 (c) − c2 ψ 0 (c) − c t2 (1/ψ2 − 1/ψ) > 0 sur
]a2 , c[ (arguments similaires au II.5.b).
Par conséquent x2 ψ20 (x) > x2 ψ 0 (x) + c2 (ψ20 (c) − ψ 0 (c)). Supposons que a2 = 0.
ψ 0 tend vers 0 en x = 0 donc on a x2 ψ20 (x) > c2 (ψ20 (c) − ψ 0 (c)) − ε > 0 au
voisinage de a2 . Donc ψ20 (x) > M/x2 tend vers +∞ et par integration on obtient
facilement que ψ2 tend vers −∞ ce qui contredit ψ2 > 0. Donc nécessairement,
a2 > 0.
II.6 Bon ca je vous laisse le faire quand meme....
Rx R1
III.1.a x2 ψ 0 − ψ 0 (1) = 1 (t2 ψ 0 )0 = x t2 /ψ
R1
(xψ 0 (x)+ψ(x))0 = xψ 00 +2ψ 0 = −x/ψ donc xψ 0 (x)+ψ(x)−ψ 0 (1)−η = x t/ψ(t)
R 1
En appliquant la première égalité à x = 0 on a ψ 0 (1) = − 0 t2 /ψ(i)
R1 R1
III.1.b T (1/ψ)(0) = 0
t/ψ − 0
t2 /ψ = ψ(0) − ψ 0 (1) − η + ψ 0 (1) = ψ(0) − η

et
µZ 1 Z 1 ¶
2
T (1/ψ)(x) = (1/x − 1) t /ψ − t /ψ + xψ 0 + ψ − ψ 0 (1) − η + ψ 0 (1) − x2 ψ 0 (x)
2
(1)
0 x
= (1/x − 1)(−x ψ 0 ) + xψ 0 + ψ − ψ 0 (1) − η + ψ 0 (1) − x2 ψ 0 (x) = ψ − η
2
(2)
Rx Rx
III.2.a T (f )0 (x) = − x12 0 t2 f (t) et T (f )00 (x) = x23 0 t2 f (t)dt − f (x)
T (f )0 (0) R= 0 en encadrant f au voisinage de 0. On en déduit T (f )00 (0) =
x
lim − x13 0 t2 f (t) = −f (0)/3
Ces valeurs coincident avec les limites de T (f )0 et T (f )00 quand x tend vers 0
qu’il est facile de calculer, et donc T (f ) est de classe C 2 sur [0, 1].

III.2.b T (f ) > 0 si f ≥ 0 et non identiquement nulle, car alors f > 0 au


moins sur un intervalle de longueur non nulle (continuité), et le noyau intégral
est positif et ne s’annule qu’en 0 et 1.
Donc si f est positive ou nulle, T (f ) ne peut être identiquement nulle que si f
l’est aussi.

III.2.c La linéarité est immédiate. Avec la positivité de T vue ci-dessus on


utilisera ceci plush loin sous la forme f > g ⇒
i T (f ) > T (g).
Rx 2 R1 2
||T (f )|| ≤ ||f || (1/x − 1) 0 t + x (t − t ) et l’expression entre crochets vaut
(1 − x2 )/6 qui est donc inférieur à 1/6.

3
III.3.a g0 est dans F et comme gn+1 ≥ η , 1/gn est continue, donc T (1/gn )
est de classe C 2 . La récurrence est vérifiée.

III.3.b On a g1 ≥ g0 , et si g2p−1 ≥ g2p−2 alors T (1/g2p−1 ) ≤ T (1/g2p−2 )


donc g2p ≤ g2p−1 et en répétant l’argument, g2p+1 ≥ g2p . On pourrait meme
ajouter que les inégalités sont strictes mais ca n’est pas demandé.
Comme g2 ≥ η on a g2 ≥ g0 et si g2p ≥ g2p−2 alors g2p+1 ≤ g2p−1 et donc
g2p+2 ≥ g2p . Donc (g2p ) est croissante. La dernière inégalité implique aussi de
meme que g2p+3 ≤ g2p+1 donc (g2p+1 ) est décroissante.

III.3.c (g2p ) est croissante, majorée par g2p+1 elle meme plus petite que g1
car (g2p+1 ) est décroissante, donc (g2p ) est croissante et majorée donc converge
simplement vers une fonction g. (g2p+1 ) est décroissante et minorée par η donc
converge simplement vers une fonction G.
Rx
0
III.4.a gn+1 = T (1/gn )0 = − x12 0
t2 /gn (t) et gn ≥ η donc |gn+1
0 0
| ≤ ||gn+1 || ≤
x 1
3η ≤ 3η

III.4.b |gn0 | ≤ M donc |gn (x) − gn (y)| ≤ M |x − y| (accroissements finis). Si


on partitionne [0, 1] en intervalles de longueur inférieure à ε/M on a gn (x) dans
un intervalle de longueur ε dans chacun de ces intervalles en x.

III.4.c Pour ε fixé on partitionne [0, 1] comme au III.4.b, les limites des
intervalles étant xk = k/N ou k est un entier entre 0 et N.
L’inégalité |gn (x) − gn (y)| ≤ M |x − y| reste vraie en passant à la limite et

|g2n (x) − g(x)| ≤ |g2n (x) − g2n (xk )| + |g2n (xk ) − g(xk )| + |g( xk ) − g(x)|

ou xk est le plus proche des xi qui soit inférieur ou égal à x. Ayant fixé N,
les N + 1 nombres g2n (xk ) forme un vecteur qui converge vers le vecteur des
g(xk ). Donc pour n assez grand, tous les |g2n (xk ) − g(xk )| sont aussi plus petit
que ε ce qui permet de conclure.

On procède de meme pour g2p+1

III.4.d Comme la convergence est uniforme et que les noyaux integraux dans
la definition de T sont continus, la limite de T (1/g2n ) est bien T (1/g) et la
limite de T (1/g2n+1 ) est bien T (1/G).

III.5.a u(0) = 0, u(1) = G(1) − g(1) mais comme T (f )(1) = 0 on a aussi


u(1) = 0.
u0 (0) = G(0) − g(0)

R III.5.b u0 = G − g + x(G0 − g 0 ) = G − g + x(T (1/g)0 − T (1/G)0 ) = G − g +


1 x 2
x 0
t (1/G − 1/g)

4
1
Rx u
et u00 = G0 − g 0 − x2 0
t2 (1/G − 1/g) + x(1/G − 1/g) = x(1/G − 1/g) = − gG

III.5.c La question semble suggérer√que u = 0. En effet on peut facile-


ment démontrer que u = 0 si η > 1/ 6. Dans ce cas on a 1/(gG) < 6 et
||G − g|| = ||T ((G − g)/gG)|| < ||G − g|| si G − g non identiquement nul. Ce
qui est sur c’est qu’en faisant une simulation numerique (très simple a mettre
en oeuvre), il semble bien que gn converge (donc g = G) et ce très rapidement
meme pour η petit (de l’ordre de 0.01 pour mes tests). On a donc g = η+T (1/g)
et en dérivant cette égalité on constate que g est solution de (E), et vérifie les
conditions requises.

La solution proposée par la Revue de Math spé en 1987 complète mon début
de réponse. L’article fait remarquer que les solutions maximales peuvent se
déduire l’une de l’autre par homothétie par rapport à l’origine (voir I.2). Or
pour η aussi petit que l’on veut on pourra toujours trouver une telle homothétie
qui amène la solution passant par x = 1, y = 1 sur la solution passant par
x = 1, y = η. Pour obtenir cela il est facile de montrer que la droite y = ηx
rencontre la solution passant par x = 1, y = 1 en un point I. L’Homothétie
amenant ce point sur le point x = 1, y = η est l’homothétie cherchée. On peut
ainsi construire toutes les solutions maximales vérifiant les conditions du III.

Revenons à la démonstration du fait que u = 0. L’équation différentielle


obtenue au III.5.b est de type Sturm-Liouville, dont on connait une solution
avec 2 zeros qui sont 0 et 1. Peut etre qu’on peut trouver un encadrement de u
qui soit contradictoire avec cette demi-periode de 1... ????
On pourrait peut etre utiliser un wronskien. Soit par exemple v = sin(πx)
solution de v 00 + π 2 v = 0. Soit w le wronskien de u et v,
¯ ¯
¯ u u0 ¯
w=¯ ¯ ¯
v v0 ¯

On a w(0) = w(1) = 0 et w0 = uv(1/(gG) − π), mais je ne vois pas comment


continuer...
Une autre possibilité serait peut-etre d’utiliser un ”théoreme d’énergie cinétique”
en multipliant cette équation de type Sturm-Liouville par u0 , ce qui fait appa-
raitre les dérivées de u2 et de (u0 )2 qui peuvent etre integrées pour obtenir
des contraintes globales sur u. Jusqu’a maintenant cela ne m’a pas suffit pour
pouvoir conclure, a supposer que j’y arrive un jour ...
III.6 A vous de faire...

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