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Komlan Sédzro - Inès Gargouri - Maher Kooli - Fondements de La Gestion Financière (2019)
Komlan Sédzro - Inès Gargouri - Maher Kooli - Fondements de La Gestion Financière (2019)
CHAPITRE 1
Questions
c’est-à-dire celle de la valeur marchande totale des actions ordinaires de l’entreprise ( voir la
Q1.2 Oui, les coûts d’agence peuvent être une limite à l’atteinte de l’objectif de l’entreprise.
implique que les gestionnaires décident uniquement et toujours dans l’intérêt fondamental des
propriétaires. Toutefois, les gestionnaires peuvent agir pour d’autres motifs. En d’autres termes,
ils pourraient chercher à réaliser leurs propres objectifs au détriment de ceux des actionnaires.
Par exemple, certains gestionnaires ayant une rémunération liée au volume des ventes
pourraient se fixer pour objectif la maximisation du chiffre d’affaires de l’ent reprise. Une telle
Q1.3 Le marché primaire est celui de l’émission de nouveaux titres financiers (introduction
d’une entreprise en Bourse, par exemple). Le marché secondaire, pour sa part, concerne l’achat
leur permet d’effectuer des transactions. Enfin, le marché monétaire est essentiellement un
revenu fixe très liquides, considérés comme des équivalents de la monnaie. Ces titres sont
généralement peu risqués et leur échéance est courte, inférieure à une année (voir la sous-
Q1.4 a) Vrai. La forme semi-forte est présente lorsque toute l’information publique disponible
b) Faux. L’efficience ne force pas les prix du marché à refléter la valeur fondamentale des
actions en tout temps. Elle implique uniquement que les déviations de la valeur fondamentale
c) Faux. Un marché efficient ne veut pas dire que l’on peut arriver à des prévisions exactes ou
que la manière d’investir importe peu. En effet, le concept d’efficience indique seulement que
les cours reflètent en moyenne toute l’information accessible et que, par conséquent, il nous
protège contre les erreurs de façon systématique (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du manuel).
d) Faux. Le principe de maximisation des profits ne tient pas compte de l’évolution dans le
e) Vrai. Les variations des cours sont purement aléatoires et, par conséquent, l’analyse
Q1.5 Oui, il est possible de battre le marché. Si les marchés ne sont pas efficients, les prix des
actions peuvent dévier de leurs valeurs fondamentales, impliquant ainsi le fait que certaines
efficients. Les anomalies sont également nombreuses, et plusieurs recherches ont démontré que
les marchés financiers ne sont pas efficients, au moins sous la forme semi-forte. On peut citer,
par exemple, la sous-évaluation initiale des nouvelles émissions d’actions, le rendement élevé
des entreprises de petite taille par rapport aux entreprises de grande taille, ainsi que les
b) Vrai. La controverse à propos de l’efficience est bien connue mais l’interprétation adéquate
qu’il faut en faire est maintenant généralement acceptée. Le concept signifie ainsi que les cours
reflètent en moyenne toute l’information accessible, et non pas que l’on peut arriver à des
prévisions exactes ou que la manière d’investir importe peu (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du
manuel).
c) Faux. Un marché est efficient lorsque les prix du marché reflètent exactement les
informations disponibles. Voilà pourquoi, dans un marché de valeurs mobilières efficient, il n’y
a aucune raison de croire que le cours est trop bas ou trop élevé (voir la sous-section 1.6.1,
p. 14 du manuel).
d) Vrai. La décision d’investissement consiste à injecter de façon efficace des ressources rares
dans des investissements risqués en vue de maximiser la valeur de l’entreprise ou de son action
sur le marché et, de façon ultime, à assurer l’enrichissement des actionnaires ( voir la sous-
Q1.7 a) Vrai. Sur le marché monétaire, on n’échange que des titres à revenu fixe qui sont très
liquides (considérés comme des équivalents de la monnaie). Ces titres sont en général peu
b) Faux. Le marché primaire est celui où sont émis les nouveaux titres financiers ( voir la sous-
c) Faux. Un marché est efficient lorsque les prix du marché reflètent exactement les
Q1.8 En effet, on peut dire que l’analyse technique est inutile, car selon l’hypothèse
d’efficience des marchés, les prix reflètent déjà toute l’information disponible. Toutefois,
certaines poches d’inefficience, souvent temporaires, peuvent exister sur les marchés
financiers. Généralement, ces poches d’inefficience sont rapidement éliminées par les
Q1.9 Deux solutions sont possibles : 1) ajouter aux salaires fixes destinés aux gestionnaires une
prime de performance indexée à la valeur des actions; et 2) émettre de la dette (voir la sous-
Q1.10 L’efficience des marchés ne protège pas l’investisseur du mauvais choix qu’il pourrait
avoir fait en ne diversifiant pas son portefeuille. Il n’est jamais bon de mettre tous ses œufs
Q1.11 Les initiés (cadres supérieurs des entreprises, actionnaires détenant plus de 10 % des
actions d’une entreprise) peuvent faire des profits anormalement élevés sur la base de
l’information privilégiée qu’ils détiennent. Par contre, les investisseurs individuels qui n’ont
pas accès cette information pourraient ne pas en faire. Les transactions d’initiés sont interdites
Q1.12 Dans un marché efficient, le prix des actions doit refléter l’information disponible sur la
situation actuelle de la société. Si le marché accepte l’analyse que fait l’entreprise de la rentabilité
de son nouveau produit, le prix des actions de l’entreprise augmentera au moment de l’annonce
publique de son lancement. Si le marché est efficient, le prix des actions de l’entreprise s’ajustera
rapidement à cette nouvelle information. Si le marché n’est pas efficient, soit il mettra beaucoup
(réaction différée), soit il réagira de manière excessive avec un retour au prix correct par la suite
(réaction excessive). La figure illustrant la réaction du prix du titre de l’entreprise Vallée verte à
l’annonce d’une bonne nouvelle montre les trois types d’ajustements possibles du prix des
foncée représente le comportement du prix d’une action dans un marché efficient. On constate
que le prix s’ajuste rapidement à la nouvelle et ne subit aucune autre variation par la suite
(scénario 1). La ligne claire montre la réaction différée, qui a duré cinq jours, pour que
l’information soit entièrement assimilée par le marché (scénario 2). Enfin, la ligne pointillée
Questions
Q2.1 On parle de la valeur temporelle de l’argent car une somme d’argent change de valeur au fil
du temps. Par exemple, un montant de 100 $ qui sera gagné dans un an vaut moins actuellement
en raison, entre autres, du taux d’inflation et du niveau de risque sur le marché. Aussi, un
montant de 100 $ investi actuellement vaudra plus cher dans un an. Le rendement engrangé est
Q2.2 Le taux d’intérêt simple s’applique sur la somme investie seulement. Le taux d’intérêt
composé s’applique sur la somme investie plus les rendements (intérêts) réalisés sur les périodes
Q2.3 La fréquence des capitalisations est la périodicité du calcul des intérêts. Plus cette fréquence
est importante, plus le taux d’intérêt nominal est composé pendant l’année. Cela a une incidence
sur le taux d’intérêt effectivement perçu ou payé. Une relation positive relie la fréquence des
Q2.4 La valeur actuelle est la valeur présente de un ou de plusieurs flux monétaires futurs. Elle
est obtenue par l’actualisation de ces flux. La valeur future est la valeur à une certaine date T dans
le futur de un ou de plusieurs flux monétaires présents et futurs. Elle est obtenue par la
manuel).
Q2.6 Une perpétuité constante est un ensemble de flux monétaires périodiques constants payés
Q2.7 Les conditions nécessaires pour simplifier l’équation de la perpétuité croissante sont les
suivantes :
Q2.8 En termes de calculs, il faut toujours multiplier la formule de la valeur future d’une annuité
de fin de période par (1 + r) afin de calculer la valeur future d’une annuité de début de période
Q2.9 On peut recourir à l’interpolation linéaire dans laquelle on suppose une relation linéaire
entre la valeur actuelle d’une annuité et le taux d’intérêt effectif (voir l’équation 2.12, p. 37 du
manuel).
Q2.10 La mensualité d’un emprunt hypothécaire est l’équivalent d’une annuité constante de
périodicité mensuelle. Le calcul du solde d’un emprunt hypothécaire est donc un calcul de valeur
E2.1
12 1
r r
a) 1 + mens. = 1 + ann. , donc rmens. = (1 + 12 % ) − 1 12 = 11,39 %
1/12
12 1
r r
2 4
8 % 4/2
b) 1 + sem. = 1 + trim. , donc rsem. = 1 + − 1 2 = 8, 08 %
2 4 4
rmens.
12
rtrim.
4
10 % 4/12
c) 1 + = 1 + , donc rmens. = 1 + − 1 12 = 9,92 %
12 4 4
26 365
rquin. rquot. 12 % 365/26
d) 1 + = 1 + , donc rmens. = 1 + − 1 26 = 12, 03 %
26 365 365
2
r
e) R = 1 + − 1 = 1, 062 − 1 = 12,36 %
2
f)
2
12 %
i) 1 + − 1 = 12,36 %
2
4
12 %
ii) 1 + − 1 = 12,55 %
4
12
12 %
iii) 1 + − 1 = 12, 68 %
12
1/4
7 000 7 000
5 000 = , donc r = − 1 = 8, 78 %
(1 + r )
4
5 000
E2.3
2 T
11 %
1 500 1 + = 3 000 $
2
3 000
log
1 500
T= = 6, 47 années
11 %
2 log 1 +
2
E2.4
4
8%
Taux d’intérêt effectif annuel offert par la banque A = 1 + − 1 = 8, 24 %
4
2
8, 25 %
Taux d’intérêt effectif annuel offert par la banque B = 1 + − 1 = 8, 42 %
2
4 4
10 %
Proposition 1 : 80 000 1 + = 118 760, 45 $
4
2 4
10, 2 %
Proposition 2 : 80 000 1 + = 119 100 $
2
E2.6
2
9%
Taux d’intérêt effectif annuel = 1 + − 1 = 9, 20 %
2
(1 + 9, 20 % )11 − 1 1 − (1 + 9, 20 % )−4
Ainsi, on a : FM = 14 000
9, 20 % 9, 20 %
1 − (1 + 9, 20 % )−4
14 000
9, 20 %
FM = = 2 544,11 $
(1 + 9, 20 % )11 − 1
9, 20 %
Avec la calculatrice :
45 157, 68
3) FM = = 2 544,11 $
17, 75
1 − (1 + R )−5 12
a) 20 000 = 500 (1 + R )
R
où
500
1,17 %
VA0 = = 37 548,37 $
(1 + 1,17 %)11
1 − (1 + R )−35
a) 100 000 = 6 000
R
r
b) = 4,86 %
2
r = 4,86 % 2 = 9,72 %
1 − (1 + 5 % )−35
100 000 = FM
5%
100 000
FM = = 6 107,17 $
1 − (1 + 5 % )−35
5%
= 127 161, 43 $
= 329 279,19 $
E2.10
2
10 %
a) Option 1 : 1 + − 1 = 10, 25 %
2
4
9, 75 %
Option 2 : 1 + − 1 = 10,11 %
4
12
9, 25 %
Option 3 : 1 + − 1 = 9, 65 %
12
P2.1
a)
i) (1 + 10 %) − 1 = 61, 05 %
5
25
10 %
ii) 1 + − 1 = 62,89 %
2
45
10 %
iii) 1 + − 1 = 63,86 %
4
12 5
10 %
iv) 1 + − 1 = 64,53 %
12
La différence dans les fréquences de capitalisations pendant l’année engendre une importante
différence des sommes accumulées à l’échéance. Plus le nombre de capitalisations est grand, plus
23
12 %
b) 5 000 (1 + 10 %) 1 +
2
= 8 582, 04 $
2
(1 + 12 %)
n
=4
log ( 4)
n= = 12,23 années
log (1,12 )
25
12 %
d) 5 000 1 + = 8 954, 24 $
2
e) 5 000 (1 + R ) = 10 000 $
5
(1 + R )
5
=2
R = 21/5 − 1 = 14,87 %
P2.2
1 − (1 + 11 % )−5
a) 300 = 1108, 77 $
11 %
12
12 %
b) Taux d’intérêt effectif annuel = 1 + − 1 = 12, 68 %
12
1 − (1 + 12, 68 % )−5
300 = 1 063, 46 $
12, 68 %
1 − (1 + 15 % )−4 600
c) 300 + 5
= 1154,80 $
15 % 1,15
10 %
a) Taux d’intérêt effectif trimestriel = = 2,5 %
4
(1 + 2,5 % )4 5 − 1
FM = 15 000 $
2,5 %
15 000
FM = = 587, 21 $
(1 + 2,5 % )4 5 − 1
2,5 %
4
10 %
= (1 + Taux dintérêt effectif semestriel )
2
b) 1 +
4
(1 + 5, 06 % )2 5 − 1
FM = 15 000 $
5, 06 %
15 000
FM = = 1189, 23 $
(1 + 5, 06 % )2 5 − 1
5, 06 %
15 000 1
FM = = 2 223, 60 $
(1 + 10 % ) − 1 (1 + 10 % )
5
10 %
Avec la calculatrice :
P2.4
1 − (1 + 5 % )−15 1
a) 30 000 = FM
5% (1 + 5 % )4
ou encore
1 − (1 + 5 % )−15
30 000 (1 + 5 % )
4
= FM = 36 465
5%
FM = 3 513 $
19 4 19
FMt 0 2 900
b) 30 000 = = +
(1 + r ) (1 + r ) (1 + r )
t t t
t =1 t =1 t =5
2 900 1 − (1 + r )−15
30 000 =
(1 + r )
4
r
CF0 − 30000 CF1 0 (4 fois) CF5 2900 (15 fois) CPT IRR 3.23%
4
5%
c) Taux d’intérêt effectif annuel = 1 + − 1 = 5, 09 %
4
1 − (1 + 5, 09 % )− n
30 000 (1 + 5, 09 % )
4
= 2 900 = 36 590
5, 09 %
a)
1 % 12 25
1 + −1
12 = 6 778 $
VF = 20
1%
12
b)
1 % 12 25
1 + −1
12
100 000 = FM
1%
12
100 000
FM = = 295 $
1 % 12 25
1 + −1
12
1%
12
1 % 12 9 1, 25 % 12 16
1 + −1 12 16 1 + −1
12 1, 25 % 12
FV = 20 1+ + 20
1% 12
1, 25 %
12 12
1, 25 %
Taux d’intérêt effectif mensuel 2 : = 0,10 % et Taux d’intérêt effectif mensuel 1 : 0,08 %
12
Avec la calculatrice :
1) −20 PMT 108 N 0.08 I/Y 0 PV CPT FV 2255.12 à capitaliser sur 192 mois au taux de
0,10 %
d)
12 ( n − 9)
(1, 0010)12 ( n − 9) − 1
100 000 = 11 276 (1, 0010) + 100
0,10 %
12 ( n − 9) 100 12 ( n − 9) 100
100 000 = 11 276 (1, 0010) + (1, 0010 ) −
0,10 % 0,10 %
12 ( n − 9) 12 ( n − 9 )
100 000 = 11 276 (1,0010 ) + 100 000 (1,0010) − 100 000
12 ( n − 9)
100 000 = 111 276 (1,0010 ) −100 000
12 ( n − 9)
100 000 + 100 000 = 111 276 (1,0010 )
200 000 12 ( n − 9 )
= (1, 0010 )
111 276
log (1,8)
( n − 9) = = 49
12 log (1, 001)
n = 58
P2.6
FM 5 000
a) Valeur actuelle de l’offre : PV = = = 33 333 $
r 15 %
7 000
1 − (1 + 15 % )−9 15 %
PV = 5 000 + = 37 124 $
15 % (1 + 15 % )9
−5000 PMT 9 N 15 I/Y 0 FV CPT PV 23 858 13 266 0 PMT 9 N 15 I/Y − 46667 FV CPT PV
1 − (1 + 15 % )−11
7 000
1 − (1 + 15 % )−9 15 %
PV = 5 000 + = 34 272 $
15 % (1 + 15 % )
9
2.1
2/4
2, 25 %
a) 1 + − 1 = 0,56 %
2
2
4, 25 %
b) 1 + − 1 = 4,30 %
2
(1 + 0,56 % )25 4 − 1
c) 500 = 66 780 $
0,56 %
Avec la calculatrice : 500 +/− PMT 0.56 I/Y 100 N 0 PV CPT FV 66780
1 − (1 + 4,30 % )−15
7 000
4,30 % 76 221
FM = = = 571 $
(1 + 0,56 % ) 25 4
− 1 133,56
0,56 %
Avec la calculatrice :
(1 + 0,56 % )9 4 − 1 (1 + 0, 75 % )16 4 − 1
(1 + 0, 75 % ) + 500
164
VF = 500
0,56 % 0, 75 %
Avec la calculatrice :
2.2
(1 + 10 % )10 − 1
b) VF10 = FM
10 %
32 736, 26
Donc : FM = = 2 054, 05 $
(1 + 10 % )10 − 1
10 %
(1 + 10 % )t − 1
c) 10 000 (1 + 10 % ) = 2 054, 05
t
10 %
10 000 10 % (1 + 10 % ) − 1
t
=
2 054, 05 (1 + 10 % )t
1 000
1,1−t = 1 − = 0,51
2 054, 05
log ( 0,51)
t=− = 7, 06 années 7 années
log (1,1)
2.3
12 %
a) Taux d’intérêt mensuel = =1%
12
1 − (1 + 1 % )−240
Prix de la maison = VA0 = 1 500 = 136 229,12 $
1%
12
12 %
Taux d’intérêt effectif annuel = 1 + − 1 = 12, 68 %
12
Ensuite, il faut calculer le versement trimestriel : annuité constante étalée sur 80 trimestres
136 229,12
FM = = 4 545,15 $
1 − (1 + 3, 03 % )−80
3, 03 %
1 − (1 + 1 % )−240 + 24
c) VA0 = 1500 = 132 514, 64 $
1%
2.4
a) (1 + 4,5 % )
1/12
− 1 = 0,37 %
1 − (1 + 0,37 % )−20 12
260 910 = FM
0,37 %
Avec la calculatrice : 260910 +/− PV 0.37 I/Y 240 N 0 FV CPT PMT 1642
1 − (1 + 0,37 %)− n 12
c) 260 910 = (1 642 2)
0,37 %
Avec la calculatrice : 260910 +/− PV 0.37 I/Y 3284 PMT 0 FV CPT N 94.25
94, 25
Donc : n = = 7,85 8 ans
12
1 − (1 + 0,37 % )− Nn
3 284
1 − (1 + 0,37 %)−4 12 0,37 %
260 910 − 1 642 = 4 12
0,37 % (1 + 0,37 %)
1 − (1 + 0,37 % )− Nn
3 284
0,37 %
188 818 =
(1 + 0,37 %)
4 12
1 − (1 + 0,37 % )− Nn
188 818 (1 + 0,37 %)
4 12
= 3 284
0,37 %
1 − (1 + 0,37 % )− Nn
225 440 = 3 284 , donc n = 79
0,37 %
Avec la calculatrice :
1 − (1 + 0, 29 % )−20 12
260 910 = FM
0, 29 %
Avec la calculatrice : 260910 +/− PV 0.29 I/Y 240 N 0 FV CPT PMT 1510
2.5
12 % −10
1 − 1 +
2
a) 150 000 $ = FM
12 %
2
150 000
FM = = 20 380,19 $
12 % −10
1 − 1 +
2
12 %
2
14 % −10
1 − 1 +
2
b) 150 000 $ = FM
14 %
2
150 000
FM = = 21 356, 63 $
14 % −10
1 − 1 +
2
14 %
2
c) L’option 1 est meilleure, car les versements sont d’un montant inférieur.
(1 + 0, 25 % )6 − 1
VF6 = FM mensuel = 20 380,19 $
0, 25 %
20 380,19
FMmensuel = = 3 375,53 $
(1 + 0, 25 %)6 − 1
0, 25 %
200 000
e) Valeur actuelle du prix de revente = = 124184, 27 $
(1 + 10 %)
5
Questions
Q3.1 Les différentes catégories de projets d’investissement qui s’offrent à une entreprise sont
celle des projets indépendants, celle des projets mutuellement exclusifs et celle des projets
Q3.2 Les deux inconvénients majeurs du délai de récupération sont qu’il ne tient pas compte de
la chronologie des flux monétaires ni de leur répartition dans le temps (voir la sous-section 3.2.1,
p. 79 du manuel).
récupération non actualisé, puisque lui non plus ne tient pas compte des flux monétaires une fois
que la mise de fonds a été récupérée. Le choix de la période limite à respecter pour les projets
indépendants reste également arbitraire. Il est difficile, dans ce cas, de déterminer ce qu’est un
Q3.4 La VAN considère la valeur actualisée des flux monétaires futurs générés par un projet. Elle
tient donc bien compte de leur répartition dans le temps : un flux monétaire plus éloigné aura
moins d’impact sur la VAN qu’un flux monétaire de même montant arrivant plus tôt dans le
temps. Ainsi, en tenant compte de la valeur temporelle de l’argent, la VAN considère qu’un
dollar aujourd’hui vaut plus qu’un dollar demain (voir la sous-section 3.2.3, p. 82 du manuel).
Q3.5 Non, on n’aboutit pas toujours à la même décision selon que l’on considère le critère de la
VAN ou celui du TRI. On aboutit à la même décision à la condition, d’une part, que
soient positifs et, d’autre part, que les projets soient indépendants. Si l’une de ces deux conditions
n’est pas remplie, des cas litigieux entre critères risquent de survenir (voir la sous-section 3.2.4,
p. 85 du manuel).
Q3.6 Les inconvénients de l’indice de rentabilité sont étroitement liés à ceux de la VAN. De plus,
les indices de rentabilité de deux projets ne sont pas additionnables, contrairement à leurs VAN
Q3.7 En cas de conflit entre la VAN et le TRI, l’utilisation du TRII est recommandée (voir la
Q3.8 La VAN fournit généralement de bonnes estimations, sauf dans deux situations : en cas de
projets ayant des durées différentes et en cas de rationnement du capital. Malgré tout, la VAN
reste le critère par excellence, même s’il faut effectuer des ajustements dans ces deux situations
Q3.9 Oui, l’inflation a un impact sur le choix d’investissement car le taux d’actualisation des flux
Q3.10 Dans le cas de projets ayant des durées de vie différentes, plusieurs solutions sont
supposer que les projets seront répétés afin d’obtenir des horizons d’investissement identiques.
Q3.11
a) Vrai
b) Faux
c) Faux
e) Faux
f) Faux
Exercices
E3.1
a)
Flux monétaires
Reste à
Année nets actualisés
récupérer
(en dollars)
1 15 537,38 54 462,62
2 16 240,5 38 222,12
3 14 240,57 23 981,54
4 12 651,84 11 329,70
5 11 363,57 Fraction = 0,997
Le délai de récupération actualisé est égal à quasiment la totalité des cinq années.
E3.2 a)
Amortissement Flux
Économie
Revenus nets d’après les monétaires
Année FNACC d’impôts
d’impôt formules du nets
(en dollars)
tableau 3.4 (en dollars)
1,00 1 800,00 10 000,00 1 500,00 600,00 2 400,00
2,00 1 800,00 8 500,00 2 550,00 1 020,00 2 820,00
3,00 1 800,00 5 950,00 1 785,00 714,00 2 514,00
4,00 1 800,00 4 165,00 1 249,50 499,80 2 299,80
D’après le délai de récupération actualisé, l’investissement ne sera pas récupéré en totalité à la fin
Problèmes
P3.1
En début de projet
L’acquisition des actifs : 100 000 (bâtiment) + 200 000 (terrain) + 50 000 (machinerie) =
−350 000 $
1 − (1 + 16 % )−15
73 660 (1 − 25 % ) = +308 016 $
16 %
amortissables :
50 000 20 % 25 % 1 + (16 % / 2 )
Machinerie = 1 + 16 % = +6 466 $
20 % + 16 %
−10 000
= −8 621 $
(1 + 16 % )
1
La VA de la revente d’actifs :
2474 20 % 25 %
Machinerie = = −37 $
( 20 % + 16 %)(1 + 16 %)
15
TOTAL = 62 578 $
Le projet serait théoriquement acceptable. En pratique, toutefois, la VAN est trop faible, ce qui
La VA des BAII et BE :
1 − (1 + 16 % )−4
95 000 (1 − 40 % ) = +159 496 $
16 %
La VA de la revente d’actifs :
85 000
= +46 945 $
(1 + 16 % )
4
93 712 30 % 40 %
= −13 502 $
( 30 % + 16 %) (1 + 16 % )
4
P3.3
1 − (1 + 14 % )−5
( 0 − 10 000)(1− 40 % ) = −20 598 $
14 %
La VA de la revente d’actifs :
250 000
= +129 842 $
(1 + 14 % )
5
200 000
= +103 874 $
(1 + 14 % )
5
83 594 5 % 40 %
Immeuble = = −4 570 $
( 5 % + 14 % )(1 + 14 %)
5
La VAN aurait alors été égale à −145 367 $, et le projet n’aurait donc pas été retenu.
1 − (1 + 14 % )−5
275 000 (1 − 45 % ) = +519 253 $
14 %
La VA de la revente d’actifs :
500 000
= +259 684 $
(1 + 14 % )
5
1 − (1 + 14 % )−5
(10 000 + 2 000)(1 − 40 %) = +24 718 $
14 %
95 000 20 % 40 % 1 + (14 % / 2 )
20 % + 14 % 1 + 14 % = +20 980, 40 $
La VA de la revente d’actifs :
10 000
= +5193, 69 $
(1 + 14 % )
5
10 000 20 % 40 %
= −1 222, 04 $
( 20 % + 14 %)(1 + 14 % )
5
a)
Le coût des investissements : 100 000 (terrain) + 300 000 (bâtiment) + 900 000 (équipement) +
1 − (1 + 18 % )−10
( 700 000 − 75 000 − 230 000)(1− 40 % ) = +1 065 098, 45 $
18 %
La VA de la revente d’actifs :
150 000
Terrain = = +28 659, 67 $
(1 + 18 % )
10
200 000
Bâtiment = = +38 212,89 $
(1 + 18 %)
10
200 000 5 % 40 %
Bâtiment = = −3 322,86 $
( 5 % 18 % )(1 + 18 %)
10
50 000
Récupération du fonds de roulement = = +9 553, 23 $
(1 + 18 %)
10
La VAN sera alors égale à −14 589,69 $; le projet ne serait donc pas retenu.
b) Le traitement des subventions dans le calcul de la VAN est très simple. Il s’agit de réduire le
coût d’acquisition de 300 000 $. L’amortissement se fait également sur le coût net de l’actif
(c’est-à-dire 900 000 $ − 300 000 $), et non sur le coût brut de 900 000 $.
P3.7
r = 15 %
P3.8
c)
le TRI = 17,07 %.
× (1 + 10 %) + 26 000
VF = 88 601 $
88 601
45 000 = TRII = 14,5 %
(1 + TRII )
5
P3.9
En début de période :
1 − (1 + 0,12)−10
200 000 (1 − 0, 40 ) = 678 026, 76 678 026,76 (+)
0,12
27 168,40 (−)
En fin de période :
(81500 − 20 000 ) 0, 20 0, 40
(1 + 0,12 )
−10
= 4 950,34 4 950,34 (−)
0,12 + 0, 20
Comme la VAN est négative, notre recommandation est de ne pas retenir ce projet de
remplacement d’équipement.
En début de période :
En cours de période :
1 − (1 + 0,12)−10
60 000 (1 − 0, 40 ) = 203 408 203 408 (+)
0,12
1 − (1 + 0,12)−10
35 000 (1 − 0, 40 ) (1 + 0,12 ) = 38 204
−10
38 204 (+)
0,12
28 612 (+)
( 70 000 − 10 000) 0, 05 0, 40
(1 + 0,12 )
−20
= 732 732 (−)
0,12 + 0, 05
La VAN du projet est positive. Par conséquent, le projet est rentable, et nous le recommandons.
3.1
(1 − 1,12)−4
b) VARN = 20 000 (1 − 35 %) = 39 485,54
0,12
12 %
1+
200 000 30 % 35 % 2 = 47 321, 43
VAEI =
30 % + 12 % 1 + 12 %
283 250
283 250
VA de 283 250 = = 180 010,50
(1,12)4
200 000 30 % 35 %
VAEIP = (1 + 12 %)−4 = 31 775,90 $
30 % + 12 %
30 000 35 % 51 000 35 %
VAEI 1 et 2 = + = 23 604,91 $
1,12 (1,12)2
c) 500 = 400(1 + TRIA)−1 + 200(1 + TRIA)−2 + 100(1 + TRIA)−3, d’où TRIA = 24,86 %
500 = 20(1 + TRIB)−1 + 300(1 + TRIB)−2 + 500(1 + TRIB)−3, d’où TRIB = 21,35 %
d)
VANA = VANB
−500 + 400(1 + i)−1 + 200(1 + i)−2 + 100(1 + i)−3 = −500 + 20(1 + i)−1 + 300(1 + i)−2 + 500(1 +
i)−3
e)
i) Vrai
ii) Faux
iii) Faux
iv) Vrai
En début de projet :
En cours de projet :
1 − (1,1) −7
VA des flux monétaires (FM) = 60 000 $ (1 − 40 %) = 175 263 $ (entrée d’argent)
0,1
Réparation capitalisable :
20 000(0, 2)(0, 4) 1 + 0, 05 −5
• Économies d’impôts perdues (amortissement) =
0,1 + 0, 2 1 + 0,1 (1 + 0,1)
5 000(0, 2)(0, 4) 1 + 0, 05
• Économies d’impôts perdues = (1 + 0,1)−3 = 956,22 $ (sortie
0,1 + 0, 2 1 + 0,1
d’argent)
Vente des machines VA = (50 000 − 20 000)(1 + 0,1)−7 = 15 395 $ (entrée d’argent)
30 000(0, 2)(0, 4)
Pertes d’économies d’impôts = (1 + 0,1)−7 = 4 105 $ (sortie d’argent)
0,1 + 0, 2
3.4
En début de projet :
• Fonds de roulement
• Économie d’impôts
10 % 40 % 1, 075
Bâtiment : VAEI = + 1 000 000 = +149 565, 22
10 % + 15 % 1,15
25 % 40 % 1, 075
Équipement : VAEI = + 400 000 = +93 478, 26
25 % + 15 % 1,15
• Flux monétaires
1 − (1,15)−12
130 000(1 − 40 %) = +422 808, 28
15 %
• Revente
10 % 40 % −12
Bâtiment : VAEIP = −600 000 (1,15) = −17 943, 09
10 % + 15 %
25 % 40 % −12
Équipement : VAEIP = −100 000 (1,15) = −4 672, 68
25 % + 15 %
Nous avons une VAN négative, donc le projet n’est pas rentable.
c) Notons que la moyenne des flux est égale à la somme des flux (moins l’investissement) divisée
par le nombre de flux. Avec un taux d’actualisation = 0 %, la somme des flux monétaires de X =
Comme la somme des flux monétaires de X est supérieure à celle d’Y et que le nombre de flux et
l’investissement sont les mêmes, alors la moyenne des flux monétaires du projet Y est la plus
faible.
à long terme
Questions
Q4.1 Toutes choses étant égales par ailleurs, il existe une relation négative entre le prix d’une
obligation et son taux de rendement à l’échéance (TRE). Les taux d’intérêt tels que le TRE des
obligations dépendent beaucoup de l’état de l’économie et fluctuent sur le marché. Étant donné
que les obligations à taux de coupon fixe paient le même pourcentage de leur valeur nominale au
fil du temps, une hausse des taux les rend moins désirables, à moins que le prix ne baisse. A
contrario, une baisse des taux les rend plus attrayantes, ce qui entraîne une hausse des prix. C’est
en raison de ce mécanisme que le prix des obligations varie inversement selon les taux d’intérêt
Q4.2 Une augmentation des taux d’intérêt entraîne une baisse du prix. Plus l’échéance des
obligations est éloignée, plus élevée sera l’incidence de la variation des taux d’intérêt sur le prix.
En effet, l’incidence du taux d’actualisation est d’autant plus forte que les flux monétaires sont
Q4.3 On considère les actions privilégiées comme des titres hybrides entre les obligations et les
actions ordinaires car les actions privilégiées possèdent à la fois des caractéristiques des actions
ordinaires et des caractéristiques des obligations. En effet, comme les actions ordinaires, les
actions privilégiées sont des titres de propriété, n’ont pas d’échéance, paient des dividendes non
déductibles d’impôts, et le non-paiement de ces dividendes n’entraîne pas la faillite. Par contre,
obligations. De plus, comme les obligations, elles ont une valeur nominale, ne donnent aucun
droit de vote et ont une préséance sur les actions ordinaires pour la distribution des dividendes et
Q4.4 Le risque de prix correspond au risque de baisse du prix des obligations, comme c’est le cas
à la suite d’une hausse des taux d’intérêt. Si elles détiennent leurs obligations jusqu’à échéance,
Karine et Clara ne courent aucun risque de prix et vont percevoir la valeur nominale à l’échéance.
Par contre, dans le cas où l’horizon d’investissement de Karine et de Clara dans ces obligations
serait plus court que la durée de vie complète des obligations, Clara est la plus sujette à un risque
de prix : le prix des obligations qu’elle détient baissera plus fortement advenant une hausse des
taux d’intérêt. En effet, les obligations ayant une longue échéance sont plus touchées par une
variation de taux que celles dont l’échéance est plus courte (voir la sous-section 4.1.4, p. 141 du
manuel).
Q4.5 Les actionnaires ordinaires sont considérés comme des créanciers résiduels car ils sont les
derniers payés sur la liste de tous ceux qui ont des créances sur les actifs et les revenus de
l’entreprise. Par exemple, dans le cas d’une faillite et d’une liquidation des actifs, les actionnaires
ordinaires n’ont droit qu’aux fonds résiduels, s’il y en a, après le paiement de tous les autres
créanciers. Ils sont également rémunérés après tous les autres créanciers dans le cours normal des
de toutes les créances exigibles de l’entreprise : impôts, intérêts sur la dette, dividendes
Q4.6 Les caractéristiques des obligations (échéance, valeur nominale, taux de coupon) sont
spécifiées d’avance dans le contrat d’obligation. Les actions ordinaires, pour leur part, n’ont pas
résulte, est, en effet, plus complexe (voir la sous-section 4.2.3, p. 158 du manuel).
Q4.7 Non. Le prix des actions ne peut pas être négatif. Au pire, le prix sera égal à zéro, ce qui
veut dire que l’entreprise est en faillite (voir la sous-section 4.2.3, p. 158 du manuel).
Exercices
E4.1
PV FV N PMT I/Y
900 −1000.00 30 −25.00 COMP
c) Dans 5 ans, les obligations auront une durée de vie de 10 ans; on aura donc N = 20.
FV N PMT I/Y PV
−1000.00 20 −25.00 3.01 COMP
obtient une précision différente lorsque le taux est réellement arrondi à 3,01%.)
FV N PMT I/Y PV
−1000.00 20 −25.00 2 COMP
L’écran affiche 1081.76. Ces obligations vont donc se vendre à un prix (P0) de 1 081,76 $ sur le
marché.
E4.3 Le montant des coupons est C = 6 % / 2 × 1000 = 30 $. Il faut ensuite calculer le taux
FV N PMT I/Y PV
−1000.00 16 −30.00 5.00 COMP
L’écran affiche 783.24. On accepterait de payer un prix (P0) de 783,24 $ pour ces obligations.
Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
A −1000.00 20 −40.00 1.50 COMP 1429.22
B −1000.00 10 −50.00 6.00 COMP 926.40
C −1000.00 50 −15.00 2.50 COMP 716.38
D −1000.00 20 −25.00 6.00 COMP 598.55
E4.5 Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus
Par conséquent :
A B C D
À prime À escompte Au pair À escompte
Rappelons que, par convention, au Canada, on inclut le premier jour, mais on exclut le dernier
jour. De plus, on considère que l’année comporte 365 jours, et donc que le semestre comporte
182,5 jours.
Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars
30 31 30 31 31 30 31 30 31 31 28 31
A B C D
Mois de la prochaine date de paiement de coupons Août Août Juin Août
Mois du dernier coupon Février Février Décembre Février
Nombre de jours dans le mois de paiement du
14 24 17 26
prochain coupon
Nombre de jours dans le mois de paiement du dernier
14 4 14 2
coupon
Nombre de jours jusqu’à la date du prochain coupon 119 129 61 131
Nombre de jours écoulés depuis le dernier coupon (nj) 62 52 121 50
Touche Affichage
P0 juste après le paiement du dernier
FV N PMT I/Y PV coupon
A 100.00 76 2.00 1.500 COMP 122.582 (avec arrondis effectués)
B 100.00 47 3.06 2.105 COMP 128.326 (avec arrondis effectués)
C 100.00 57 2.30 2.300 COMP 100.000 (avec arrondis effectués)
D 100.00 51 2.12 2.169 COMP 98.497 (avec arrondis effectués)
Touche Affichage
Valeur à la date d’évaluation
PV I/Y N (= nj/182,5) PMT FV (V0)
Prix de règlement
A −122.582 1.500 0.33973 0 COMP 123.204
B −128.326 2.105 0.284932 0 COMP 129.090
C −100.000 2.300 0.663014 0 COMP 101.519
D −98.497 2.169 0.273973 0 COMP 99.070
Prix affiché = V0 − IC
Intérêts Prix de
Coupon nj/182,5 Prix affiché
courus règlement (V0)
A 2.00 $ 0.33973 0.68 $ 123.204 $ 122.524 $
B 3.06 $ 0.284932 0.87 $ 129.090 $ 128.220 $
C 2.30 $ 0.663014 1.52 $ 101.519 $ 100.000 $
D 2.12 $ 0.273973 0.58 $ 99.070 $ 98.490 $
On peut donc remplir le tableau avec les valeurs que nous venons de calculer.
Rendement Valeur
Date Taux de Intérêts
Obligation à Prix affiché (prix de
d’échéance coupon courus
l’échéance règlement)
A 2055-02-15 4% 2,996 % 122.524 $ 0,68 $ 123.204 $
B 2040-08-25 6,11 % 4,209 % 128.220 $ 0,87 $ 129.090.$
C 2045-06-18 4,60 % 4,600 % 100.000 $ 1,52 $ 101.519 $
D 2042-08-27 4,24 % 4,338 % 98.490 $ 0,58 $ 99.070 $
Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
X −1000.00 30 −30.00 3.00 COMP 1000.00
Y −1000.00 30 −60.00 3.00 COMP 1588.01
Z −1000.00 30 −20.00 3.00 COMP 804.00
b)
• L’obligation X se vend au pair, puisque son prix est égal à sa valeur nominale.
• L’obligation Y se vend à prime, puisque son prix est supérieur à sa valeur nominale.
• L’obligation Z se vend à escompte, puisque son prix est inférieur à sa valeur nominale.
c) Ces trois obligations ont la même échéance et proviennent du même émetteur. Elles ont donc
le même rendement à l’échéance et le même risque. Toutes choses étant égales par ailleurs, plus
le taux de coupon est élevé, plus le prix des obligations est élevé. L’obligation Y ayant le taux de
coupon le plus élevé se vend donc plus cher que l’obligation X, suivie de l’obligation Z.
E4.9
Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
Casanova 3 % −1000.00 30 −30.00 1.50 COMP 1360.24
Casanova 6 % −1000.00 30 −30.00 3.00 COMP 1000.00
Casanova 9 % −1000.00 30 −30.00 4.50 COMP 755.67
l’obligation Casanova se vend à prime. Son prix est supérieur à sa valeur nominale.
l’obligation Casanova se vend au pair. Son prix est égal à sa valeur nominale.
l’obligation Casanova se vend à escompte. Son prix est inférieur à sa valeur nominale.
c) Ces trois obligations proviennent du même émetteur, paient le même coupon, ont la même
échéance et le même risque. Le seul aspect qui change est le taux de rendement à l’échéance.
Ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, plus le taux de rendement à l’échéance est élevé,
plus le prix des obligations est faible. L’obligation Casanova ayant un rendement de 9 % aura
donc un prix plus faible que celle avec un rendement de 6 %, elle-même moins chère que celle
avec un rendement de 3 %.
E4.10
Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
Brille 15 −1000.00 30 −25.00 4.00 COMP 740.62
Brille 10 −1000.00 20 −25.00 4.00 COMP 796.15
Brille 5 −1000.00 10 −25.00 4.00 COMP 878.34
Brille 1 −1000.00 2 −25.00 4.00 COMP 971.71
l’échéance est ici supérieur au taux de coupon. Dans ce cas d’une obligation à escompte, le prix
augmente vers la valeur nominale à mesure que l’obligation se rapproche de son échéance.
E4.11
Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
Lumineuse 15 −1000.00 30 −35.00 2.00 COMP 1335.95
Lumineuse 10 −1000.00 20 −35.00 2.00 COMP 1245.27
Lumineuse 5 −1000.00 10 −35.00 2.00 COMP 1134.74
Lumineuse 1 −1000.00 2 −35.00 2.00 COMP 1029.12
b) Toutes choses étant égales par ailleurs, plus l’échéance d’une obligation est courte, plus sa
l’échéance est ici inférieur au taux de coupon. Dans ce cas d’une obligation à prime, le prix
diminue vers la valeur nominale à mesure que l’obligation se rapproche de son échéance.
E4.12
D1 + P1
P0 = , donc P1 = P0 (1 + rAO ) − D1
(1 + rAO )
= 75 (1,10) − 3 = 79,50 $
D1 D2 D3 Dn + Pn
P0 = + + + +
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )3
2
(1 + rAO )
n
D1 D + P2 5 7,5 + 75
P0 = + 2 = +
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )2
2
5 82,5
50 = +
(1 + rAO ) (1 + rAO )2
Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
+/− 50 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires1 5 ENT DATA SET : CF 1.00
82.5 ENT DATA SET : CF 2.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Calculer le taux
COMP RATE (I/Y) = 33.55
1. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
1/ N 1/5
D 0,90
g = N −1 = − 1 = 8, 45 %
D0 0, 6
Calcul du prix :
2. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
1/ N 1/5
D 1,95
g = N −1 = − 1 = 19,51 %
D0 0,8
1/ N 1/5
D 0, 225
g = N −1 = − 1 = 8, 45 %
D0 0,15
E4.17
D0 (1 + g ) D1 0, 25 (1, 015)
P0 = = = = 50, 75 $
( rAO − g ) ( rAO − g ) (0, 02 − 0, 015)
D1 0,5
rao = +g= + 0, 0125 = 2,917 %
P0 30
E4.19
D0 (1 + g ) D1 0, 75
P0 = = = = 25, 00 $
( rAO − g ) ( rAO − g ) (0, 08 − 0, 05)
D8 2,88
P7 = = = 28,80 $
( rAO − g 2 ) (0,15 − 0, 05)
D1 D2 D3 DN + PN
P0 = + + + +
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )3
2
(1 + rAO )
n
1 2 3 4 5 6 7
D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 + P7
0 0 0 1,25 $ 1,63 $ 2,11 $ 31,55 $
Valeur actualisée au taux de
0 0 0 0,71 $ 0,81 $ 0,91 $ 11,86 $
15 %
P0 = Somme des valeurs actualisées = 14,29 $ avec les arrondis ou 14,31 $ avec plus de
précision.
Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
0 ENT DATA SET : CF 1.00
0 ENT DATA SET : CF 2.00
Entrer les flux monétaires (les 0 ENT DATA SET : CF 3.00
dividendes)3 1.25 ENT DATA SET : CF 4.00
1.63 ENT DATA SET : CF 5.00
2.11 ENT DATA SET : CF 6.00
31.58 ENT DATA SET : CF 7.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation
15 ENT RATE (I/Y) = 15.00
COMP NET_PV = 14.31
3. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
DAP D 4
P0 = , donc rAP = AP = = 10 %
rAP P0 40
4. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
DAP 6
P0 = = = 66, 67 $
rAP 0,09
DAP D 1
P0 = , donc rAP = AP = = 3,125 %
rAP P0 32
(1 + rAP)4 − 1 = 13,10 %
Problèmes
P4.1
Touche Affichage
PV FV N PMT I/Y (rs)
823.9 −1000.00 40 −50.00 COMP 6.20
ra = rs × 2 = 12,40 %
FV N PMT I/Y PV
−1000.00 30 −50.00 2.00 COMP
L’écran affiche 1671.89. Cinq ans plus tard, Emma a donc vendu ses obligations au prix de
1 671,89 $.
Emma aura gardé les obligations 5 ans, soit 10 semestres, avant de les revendre. On a donc
N = 10.
PV N PMT I/Y FV
0 10 50.00 0.00 COMP
L’écran affiche 500.00. La valeur future des coupons est donc de 500 $.
Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
823.9 −2171.89 10 0 COMP 10.18 20,36 % 20,36 %
nominal annuel de 20,36 % (ra_r = rs_r × 2). En ce qui concerne le taux effectif, nous considérons
qu’il est égal au taux nominal, puisque les coupons n’ont pas été réinvestis.
PV N PMT I/Y FV
0 10 50.00 2.00 COMP
L’écran affiche 547.49. La valeur future des coupons est donc de 547,49 $.
Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
Touche
PV FV N PMT I/Y Affichage ra_r ra_r_e
823.9 −2219.38 10 0 COMP 10.42 20,83 % 21,92 %
On constate que le rendement réalisé par Emma est différent aussi bien du taux de rendement à
l’échéance à l’achat de ses obligations que du taux en vigueur au moment de leur revente. Ainsi,
taux changent entre le moment de l’achat et le moment de la revente, même si les coupons ont été
PV N PMT I/Y FV
0 10 50.00 4.50 COMP
L’écran affiche 614.41. La valeur future des coupons est donc de 614,41 $.
Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
823.9 −2286.30 10 0 COMP 10.75 21,49 % 22,65 %
PV N PMT I/Y FV
0 10 37.50 4.50 COMP
L’écran affiche 460.81. La valeur future des coupons est donc de 460,81 $.
Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
823.9 −1920.71 10 0 COMP 8.83 17,66 % 18,45 %
Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 8,83 %, ce qui donne un rendement nominal
Par rapport à la question e), on voit que l’impôt a diminué le rendement d’Emma, qui est passé
P4.2
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1000.00 10 −60.00 COMP
rs = 4,00 % semestriel
ra = rs × 2 = 8,00 %
FV N PMT I/Y PV
−1000.00 2 −60.00 4.00 COMP
L’écran affiche 1037.72. Le prix de vente quatre ans après l’acquisition est de 1 037,72 $.
N = 8. Césario aura gardé les obligations quatre ans, ou huit semestres, avant de les revendre.
PV N PMT I/Y FV
0 8 60.00 0.00 COMP
L’écran affiche 480.00. La valeur future des coupons est donc de 480,00 $.
Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1517.72 8 0 COMP 3.39 6,78 % 6,78 %
Le taux de rendement semestriel à l’échéance est rs_r = 3,39 %, ce qui donne un rendement
nominal annuel de 6,78 % (= ra_r = rs_r × 2). En ce qui concerne le taux effectif, nous considérons
qu’il est égal au taux nominal, puisque les coupons n’ont pas été réinvestis.
PV N PMT I/Y FV
0 8 60.00 4.00 COMP
L’écran affiche 552.85. La valeur future des coupons est donc de 552,85 $.
Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1590.58 8 0 COMP 4.00 8,00 % 8,16 %
On constate que le rendement réalisé par Césario est exactement le même que le taux de
identique au taux de rendement à l’échéance si le taux ne change pas entre le moment de l’achat
et le moment de vente, et si les coupons ont été réinvestis au taux de rendement à l’échéance.
PV N PMT I/Y FV
0 8 60.00 2.00 COMP
L’écran affiche 514.98. La valeur future des coupons est donc de 514,98 $.
Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1552.70 8 0 COMP 3.69 7,38 % 7,52 %
Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 3,69 % (= rs_r), ce qui donne un rendement
f)
PV N PMT I/Y FV
0 8 36.00 2.00 COMP
L’écran affiche 308.99. La valeur future des coupons est donc de 308,99$.
Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1 371,61 8 0 COMP 2.36 4,72 % 4,78 %
Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 2,09 %, ce qui donne un rendement nominal
Par rapport à la question e), on voit que, malgré la perte en capital, l’impôt a diminué le
rendement de Césario, qui est passé d’un taux effectif annuel de 7,52 % à 4,22 %, soit un écart
de −3,3 %.
a) g1 = 25 %
g2 = 6 %
D1 = D0 × (1 + g1) = 1,88 $
D2 = D1 × (1 + g1) = 2,34 $
D3 = D2 × (1 + g1) = 2,93 $
D4 = D3 × (1 + g2) = 3,11 $
D4 3,11
P3 = = = 38,88 $
( rAO − g 2 ) (0,14 − 0, 06)
D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )
2
1 2 3
D1 D2 D3 + P3
1,88 $ 2,34 $ 41,81 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,65 $ 1,80 $ 28,22 $
Le prix de l’action serait actuellement de 31,67 $ (en tenant compte des arrondis).
Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 1.88 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)5 2.34 ENT DATA SET : CF 2.00
41.75 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV=31.63
5. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
6. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
g2 = 8 %
D1 = D0 × (1 + g1) = 1,43 $
D2 = D1 × (1 + g1) = 1,35 $
D3 = D2 × (1 + g1) = 1,29 $
D4 = D3 × (1 + g2) = 1,39 $
D4 1,39
P3 = = = 23,17 $
( rao − g2 ) (0,14 − 0, 08)
D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rao ) (1 + rao ) (1 + rao )
2
1 2 3
D1 D2 D3 + P3
1,43 $ 1,35 $ 24,46 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,25 $ 1,04 $ 16,51 $
Le prix de l’action serait actuellement de 18,80 $ (en tenant compte des arrondis).
Sharp EL-738 C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 1.43 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)7 1.35 ENT DATA SET : CF 2.00
24.44 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV = 18.78
7. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
8. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
g2 = 0 %
D1 = D0 × (1 + g1) = 2,10 $
D2 = D1 × (1 + g1) = 2,94 $
D3 = D2 × (1 + g1) = 4,12 $
D4 = D3 × (1 + g2) = 4,12 $
D4 4,12
P3 = = = 29, 40 $
( rao − g2 ) (0,14 − 0)
D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rao ) (1 + rao ) (1 + rao )
2
1 2 3
D1 D2 D3 + P3
2,10 $ 2,94 $ 33,52 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,84 $ 2,26 $ 22,62 $
Le prix de l’action serait actuellement de 26,72 $ (en tenant compte des arrondis)
Sharp EL-738 C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 2.10 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)9 2.94 ENT DATA SET : CF 2.00
33.52 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV= 26.73
9. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
10. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
g2 = 2 %
D1 = 2,00 $
D2 = 2,75 $
D3 = 3,75 $
D4 = D3 × (1 + g2) = 3,83 $
D4 3,83
P3 = = = 31,92 $
( rAO − g 2 ) (0,14 − 0, 02)
D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )
2
D1 D2 D3 + P3
2,00 $ 2,75 $ 35,67 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,75 $ 2,12 $ 24,08 $
Le prix de l’action serait actuellement de 27,95 $ (en tenant compte des arrondis).
Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 2 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)11 2.75 ENT DATA SET : CF 2.00
35.63 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV = 27.92
11. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
12. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la quatrième
année.
Taux de réinvestissement = 0 %
D1 D2 D3 D4
2,00 $ 3,00 $ 0 0
Valeur future (fin année 4) 2 3 0 0
= 5 + 80 = 85,00 $
Au total, Théoden aura dépensé un montant de 90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
PV FV N PMT I/Y
90.00 85.00 4 0 COMP
L’écran affiche −1.42. Théoden aura réalisé un rendement annuel (rAO) négatif de −1,42 %.
Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la quatrième
année.
Taux de réinvestissement = 10 %
3 2 1 0
D1 D2 D3 D4
2,00 $ 3,00 $ 0 0
Valeur future (fin année 4) 2,66 $ 3,63 $ 0 0
= 6,29 + 80 = 86,29 $
Au total, Théoden aura dépensé un montant de 90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
PV FV N PMT I/Y
90.00 86.29 4 0 COMP
L’écran affiche −1.05. Théoden aura réalisé un rendement annuel (rAO) négatif de −1,05 %.
Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes après impôts à la fin de
la quatrième année.
Taux de réinvestissement = 10 %
3 2 1 0
D1 D2 D3 D4
1,30 $ 1,95 $ 0 0
Valeur future (fin année 4) 1,73 $ 2,36 $ 0 0
Au total, Théoden aura dépensé un montant de 90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
PV FV N PMT I/Y
90.00 86.34 4 0 COMP
L’écran affiche −1.03. Théoden aura réalisé un rendement annuel négatif (rAO) de −1,03 %.
L’impôt sur le dividende a été plus que compensé par la récupération d’impôt sur la perte en
capital.
4.1
D0 = 1,50 $
D1 = D0 × (1,10) = 1,65 $
D2 = D1 × (1,08) = 1,78 $
D3 = D2 × (1,06) = 1,89 $
D4 = D3 × (1,04) = 1,96 $
D5 = D4 × (1,02) = 2,00 $
D5 2, 00
P4 = = = 16, 67 $
( rAO − g2 ) (0,14 − 0, 02)
D1 D2 D3 D +P
P0 = + + + 4 44
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )
2 3
1 2 3 4
D1 D2 D3 D4 + P4
1,65 1,78 1,898 18,63 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,45 1,37 1,28 11,03 $
Le prix de l’action devrait normalement être de 15,13 $ (en tenant compte des arrondis).
On peut obtenir le même résultat en utilisant l’une ou l’autre des calculatrices auxquelles on fait
Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
1.65 ENT DATA SET : CF 1.00
Entrer les flux monétaires (les
1.782 ENT DATA SET : CF 2.00
dividendes)13
1.88892 ENT DATA SET : CF 3.00
18.66 ENT DATA SET : CF 4.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV = 15.14
13. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
b) L’action est sous-évaluée, puisqu’elle se vend moins cher sur le marché (10 $ < 15,14 $).
4.2 On commence par déterminer le nombre de coupons et l’échéance des obligations en utilisant
l’obligation 1.
1) Échéance :
PV FV PMT I/Y N
−788.12 1000.00 50.00 7 COMP
L’écran affiche 20. Ces obligations paieront 20 coupons; elles ont donc une échéance de 10 ans.
14. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
FV N PMT I/Y PV
1000.00 20 60.00 7 COMP
4.3
a)
i) Le taux de rendement exigé au moment de l’achat est supérieur au taux de coupon, car le prix
est inférieur (950,91 $) à la valeur nominale (1 000 $). En effet, étant donné la relation inverse
entre le prix et le taux de rendement, quand le prix est inférieur (supérieur) à la valeur nominale,
PV FV N PMT I/Y
950.91 1000.00 20 30.00 COMP
L’écran affiche 3.34. Le taux semestriel (rs) étant de 3,34 %, le taux de rendement à l’échéance
iii) Hypothèse 1 : Elle a pu réinvestir les coupons au taux de rendement calculé à la sous-
question ii).
PV N PMT I/Y FV
0 20 30.00 3.34 COMP
L’écran affiche 834.62. La valeur cumulée des coupons est donc de 834,58 $.
Au total, Léa aura dépensé un montant de 950,91 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
PV FV N PMT I/Y
950.91 1834.62 20 0 COMP
L’écran affiche 3.34. Le taux de rendement semestriel à l’échéance (rs_r) est de 3,34 %, ce qui
donne un rendement nominal annuel de 6,68 % (ra_r = rs_r × 2 = 6,68 %) et un taux effectif annuel
(2 % semestriel).
Tout comme pour l’hypothèse 1, on peut calculer le rendement réalisé en trois étapes :
PV N PMT I/Y FV
0 20 30.00 2.00 COMP
L’écran affiche 728.92. La valeur cumulée des coupons est donc de 728,92 $.
Au total, Léa aura dépensé un montant de 950,91 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de
Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
950.91 1728.92 20 0 COMP 3.03 6,07 % 6,16 %
Le taux de rendement semestriel à l’échéance (rs_r) est de 3,03 %, ce qui donne un rendement
nominal annuel de 6,07 % (ra_r = rs_r × 2 = 6,07 %) et un taux effectif annuel de 6,16 %
moment de l’achat des obligations, soit un taux semestriel de 3,34 % (hypothèse 1), Léa réalise
un taux de rendement sur son investissement exactement égal à ce TRE. Ainsi, Léa réalise le taux
ses coupons et que les taux ne bougent pas entre la date d’achat et la date de revente ou
comparaison, plus faible. En effet, le taux de réinvestissement des coupons est dans ce cas plus
4.4
a)
Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la cinquième
année.
Taux de réinvestissement = 0 %
D1 D2 D3 D4 D5
5,00 6,00 7,00 8,00 9,00
Valeur future (fin de l’année 5) 5 6 7 8 9
= 35 + 55 = 90,00 $
Au total, on aura dépensé un montant de 60 $ par action pour accumuler au bout de cinq ans une
PV FV N PMT I/Y
60.00 90.00 5 0 COMP
L’écran affiche 8.45. Le rendement réalisé sur les actions de Lumière est de 8,45 %.
ii) Encore une fois, on procède en trois étapes pour calculer le rendement réalisé :
Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la cinquième
année.
Taux de réinvestissement = 7 %
D1 D2 D3 D4 D5
5,00 $ 6,00 $ 7,00 $ 8,00 $ 9,00 $
Valeur future (fin année 5) 5 × (1,07) 6 × (1,07) 7 × (1,07) 8 × (1,07) 9 × (1,07)0
4 3 2 1
= 39,47 + 55 = 94,47 $
Au total, on aura dépensé un montant de 60 $ par action pour accumuler au bout de cinq ans une
PV FV N PMT I/Y
60.00 94.47 5 0 COMP
L’écran affiche 9.51. Le rendement réalisé sur les actions de Lumière serait de 9,50 %, compte
b) Enzo a tort de soutenir qu’il a réalisé un rendement supérieur à 10 % (9,50 % < 10 %). Il y
Le coût du capital
Questions
Q5.1 Le calcul du coût des fonds propres se fait suivant le modèle d’évaluation des actifs
financiers (MEDAF) d’après l’équation 5.1 (voir la sous-section 5.1.1, p. 186 du manuel) ou
alors suivant le modèle de Gordon d’après l’équation 5.2 (voir la sous-section 5.1.2, p. 188 du
manuel).
Q5.2 Il s’agit du taux de rentabilité minimal que les actionnaires doivent exiger des projets
d’investissement de sorte qu’au pire, la valeur sur le marché des actions reste inchangée. Ainsi,
un projet d’investissement sera recommandé si son taux de rendement excède son coût de capital
Q5.3 Le modèle du MEDAF est un point de départ commode pour estimer le coût des fonds
propres, mais il est souvent et fortement remis en cause (voir la sous-section 5.1.2, p. 188 du
manuel).
Q5.4 Le calcul du coût de la dette se fait à l’aide des équations 5.4 lorsqu’il s’agit d’une dette
bancaire (taux d’intérêt effectif requis net d’impôt) et 5.5 lorsqu’il s’agit d’obligations (déduction
du taux i dans la formule du prix en considérant les frais d’émission et l’impôt) (voir les sous-
Q5.5 Le calcul du CMPC se fait en se servant de l’équation 5.3 (voir la section 5.2, p. 189 du
manuel). Le CMPC est la moyenne des coûts des différentes sources de capital employées par
Q5.7 En l’absence de dette, le coût des fonds propres est équivalent au CMPC (voir la
Q5.8 Une entreprise qui ne tient pas compte des dettes à court terme dans le calcul du CMPC ne
peut déterminer correctement le rendement exigé par ses investisseurs dans la sélection des
projets. Si les engagements à court terme font partie, de façon permanente, de la structure de
capital, ils doivent donc être considérés dans le calcul du CMPC. Toutefois, si ces engagements,
par exemple des emprunts bancaires, ne répondent qu’à des besoins particuliers et temporaires, ils
ne doivent pas être pris en compte (voir la sous-section 5.2.1, p. 191 du manuel).
Q5.9 Le coût des actions privilégiées se calcule au moyen de l’équation 5.6, en tenant compte des
dividendes fixes à recevoir à perpétuité, des frais d’émission et de l’impôt (voir la sous-
Q5.10 Le risque d’exploitation du projet doit être identique à celui de l’entreprise, car si le risque
d’exploitation du projet est plus faible (ou plus élevé) que celui de l’entreprise, on risque de
refuser (ou d’accepter) à tort le projet si on l’actualise au CMPC (voir la sous-section 5.2.5,
p. 194 du manuel).
E5.1
E5.2
E5.3
kOB sem.
E5.5
E5.6
kD = 12 % × (1 − 37,5 %) = 7,5 %
P5.1
1 + 10 %
0 0,50 0, 75 1 kAO − 10 %
25 = + + + +
1 + kAO (1 + kAO ) (1 + kAO ) (1 + kAO )4 (1 + k AO )4
2 3
L’interpolation linéaire :
Intérêt Prix
k1 = 13 % P1 = 24,01 $
k* P* = 25,00 $
k2 = 12,75 % P2 = 26,29 $
k* − k2 P2 − P*
=
k1 − k2 P2 − P1
On obtient k* = 12,89 %.
Si les frais d’émission sont de 10 % et que T = 10 %, le prix net des frais est de :
Intérêt Prix
k1 = 13,25 % P1 = 20,09 $
k* = 13,16 % P* = 22,75 $
k2 = 13 % P2 = 24,01 $
Afin de trouver le taux de coupon semestriel des nouvelles obligations, calculons le taux de
rendement exigé par les investisseurs pour détenir des obligations de MNO, à partir des
obligations existantes :
1 − (1 + i )−14
+ 1 000 (1 + i )
−14
800 = 40
i
1 − (1 + i )−14
1 000 − 30 (1 − 0,38) = 61,80 (1 − 0,38) + 1 000 (1 + i )
−14
i
i = 4,00 %
0,13(1,1674 )
kAO = + 0,1674
30 − 30 4 %
kAO = 17, 27 %
TRE A −26
1 − 1 + −26
2 TRE A
936,54 = 57,5 + 1 000 1 +
TRE A 2
2
TREA
N = 26; PMT = 57.5; FV = 1000 ; PV = −936.54, on obtient = 6, 25 % semestriel.
2
Les coupons à verser sur les obligations de série B seront donc de 65 $ = 1 000 × 13 %/2.
kOB sem.
Obligations :
1 − (1 + k )−40 1 000
kOB: 1 015 − (1 015 0, 03 (1 − 0,35) ) = 40 (1 − 0,35) +
(1 + k )
40
k
1 − (1 + k )−40 1 000
995, 20 = 26 +
(1 + k )
40
k
10 000 000
Valeur marchande des obligations : 1 015 = 10150 000 = 10,15 millions de dollars
1 000
0,50
Actions privilégiées : kAP = = 2, 66 %
18, 75
6 600 000
Valeur marchande des actions privilégiées : 19,5 = 6 435 000 = 6, 435 millions de dollars
20
0,50(1, 08)
Actions ordinaires : kAO = + 8 % = 10,80 %
20 − 1,12 − (1 − 0,35)
5, 4 10,15 6, 435 5
CMPC = 7, 48 % + 5,31 % + 11, 07 % + 10,80 % = 8,13 %
26,985 26,985 26,985 26,985
5.1
1 − (1 + i )−40
+ 1 000 (1 + i )
−40
1 000 − [(1 000 0, 03)(1 − 40 %)] = (5 % 1 000)(1 − 40 %)
i
i = 3,08 %
kOB = (1 + i ) − 1 = (1 + 3,08 %) − 1 = 6, 25 %
2 2
1 − (1 + 0, 05 )−40
+ 1 000 (1 + 0, 05 ) = 828, 41$
−40
P = (0, 08 1 000)
0, 05
2,5
Coût trimestriel des actions privilégiées (AP) : kAP = = 2, 75%
91
1/4
1, 75
g = − 1 = 15, 02%
1
1, 75(1 + 15, 02 %)
70 − 2 (1 − 40 %) =
kAO − 15, 02 %
1, 75(1 + 15, 02 %)
kAO = + 15, 02 % = 17,95%
70 − 2 (1 − 40 %)
kAO = 17,95 %
Poids (W) :
8 284100
WOB = = 2, 2849 %
350 000 000 + 4 275 000 + 8 284100
4 275 000
WAP = = 1,1791 %
362 559100
Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) de l’entreprise XYZ se calcule comme suit :
1 − (1 + i )−40
1 000 − 4,5 % (1 − 0, 4) 1 000 = 70 (1 − 0, 4 ) + 1 000 (1 + i )
−40
i
i = 4,34%
3 3
32 − 2 = , donc kAP = = 10 %
kAP 30
2
kAO = + 5,348 % = 18 %
16 − 2 % 16 (1 − 0, 4 )
2
kBNR = + 5,348 % = 17,85 %
16
Poids (W) :
40 000 000
Valeur marchande des obligations (OB) : 930 = 37 200 000 $
1 000
Valeur marchande des actions privilégiées (AP) : 32 × 350 000 = 11 200 000 $
11 200 000
WAP = = 12, 670 %
88 400 000
40 000 000
WAO = = 45, 249 %
88 400 000
1/4
1, 464 10
g = − 1 = 10%
1
D2017 = 1,610 51 $
BNR prévu
d) Point de rupture =
WAO
D2017
D2017 = BPA2017 (1 − 65%) donc BNR prévu (par action) = BPA 2017 0, 65 = 0, 65
1 − 65 %
D2017
BNR prévu = 0, 65 nombre d’actions ordinaires en circulation
1 − 65 %
= 7 477 367,86 $
7 477 367,86
Point de rupture = = 16 524 935, 05 $
45, 249 %
1 − (1 + i )−30
a) 1 000 − 5 % (1 − 0, 4 ) 1 000 = 50 (1 − 0, 4 ) + 1 000 (1 + i )
−30
i
i = 3,16 %
2,5 2,5
b) 52 − 2 = , donc kAP = =5%
kAP 50
2
c) 30 − 2 % 30 (1 − 0, 4 ) =
kAO − 7, 25 %
kAO = 14,00 %
2
d) 30 = = kBNR = 13,92 %
kBNR − 7, 25 %
Poids (W) :
50 000 000
Valeur marchande des obligations (OB) : 950 = 47 500 000 $
1 000
Valeur marchande des actions privilégiées (AP) : 52 × 250 000 = 13 000 000 $
13 000 000
WAP = = 7,855 %
165 500 000
Questions
Q6.1 Une prime de risque rattachée à un investissement risqué est une rémunération additionnelle
par rapport au rendement offert par un titre sans risque (voir l’introduction, p. 208 du manuel).
Q6.2 Le rendement exigé par un investisseur sur un titre financier risqué est estimé à l’aide de
Q6.3 Oui. Le rendement moyen périodique est le meilleur estimateur linéaire non biaisé du
rendement espéré d’un titre risqué (voir la sous-section 6.1.1, p. 209 du manuel).
Q6.4 La mesure de risque la plus usuelle pour un titre financier est l’écart type de ses
rendements, qui constitue la racine carrée de la variance de ses rendements (voir la sous-section
Q6.5 Non. La relation entre le rendement et le risque d’un investisseur est toujours positive. Plus
le risque encouru par l’investisseur est élevé, plus le rendement exigé l’est également en
Q6.6 Le coefficient de corrélation des rendements de deux titres est le degré de dépendance
Q6.7 Le rendement exigé sur un portefeuille de n titres risqués est la moyenne des rendements
exigés respectifs de chaque titre, pondérée par les poids investis dans chacun d’entre eux (voir la
corrélation entre les rendements des deux titres est égal à +1. Dans ce cas de figure, le risque du
Q6.9 Oui. La diversification d’un portefeuille à deux titres est optimale si le coefficient de
corrélation entre les rendements des deux titres est égal à −1. Dans ce cas de figure, le risque du
covariances des rendements des titres, considérés deux à deux, lors du calcul de la variance des
Exercices
E6.1
3
a) E ( RT ) = p j R j , T
j =1
E ( RT ) = 0, 25 5 % + 0, 25 15 % + 0,50 20 % = 15 %
P2 − P1
b) E ( RT ) =
P1
P2 − P1
= 15 %
P1
30
P1 = = 26, 09 $
15 % + 1
a)
4
E ( RX ) = pi Ri , X = 0, 2 20 % + 0, 4 5 % + 0, 2 10 % + 0, 2 25 % = 13 %
i =1
4
E ( RY ) = pi Ri , Y = 0, 2 20 % + 0, 4 8 % + 0, 2 6 % + 0, 2 10 % = 10, 40 %
i =1
4
E ( RZ ) = pi Ri , Z = 0, 2 40 % + 0, 4 12 % + 0, 2 4 % + 0, 2 24 % = 18, 40 %
i =1
b)
p ( R − E ( RX ) )
2
X = i i, X
i =1
= 0, 2 ( 20 % − 13 %) + 0, 4 ( 5 % − 13 % ) + 0, 2 (10 % − 13 % ) + 0, 2 ( 25 % − 13 % )
2 2 2 2
= 8,12 %
p ( R − E ( RY ) )
2
Y = i i, Y
i =1
= 4,96 %
p ( R − E ( RZ ) )
2
Z = i i, Z
i =1
= 12,55 %
4
X, Y = pi ( Ri , X − E ( RX ) ) ( Ri , Y − E ( RY ) )
i =1
= 0, 2 ( 20 % − 13 % ) ( 20 % − 10, 4 % )
+ 0, 4 ( 5 % − 13 % ) ( 8 % − 10, 4 % )
+ 0, 2 (10 % − 13 % ) ( 6 % − 10, 4 % )
+ 0, 2 ( 25 % − 13 % ) (10 % − 10, 4 % )
= 0, 002 28
4
X, Z = pi ( Ri , X − E ( RX ) ) ( Ri , Z − E ( RZ ) )
i =1
= 0, 2 ( 20 % − 13 % ) ( 40 % − 18, 4 % )
+ 0, 4 ( 5 % − 13 % ) (12 % − 18, 4 % )
+ 0, 2 (10 % − 13 % ) ( 4 % − 18, 4 % )
+ 0, 2 ( 25 % − 13 % ) ( 24 % − 18, 4 % )
= 0, 007 28
d)
X, Y 0, 002 28
X, Y = = = 0,57
X Y 8,12 % 4,96 %
X, Z 0, 007 28
Coefficient de corrélation entre les titres X et Z : X, Z = = = 0, 71
X Z 8,12 % 12,55 %
a)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 0, 4 E ( RA ) + 0, 6 E ( RB ) = 19 %
i =1
b)
c)
Conclusion : Lorsque la corrélation entre les deux titres composant le portefeuille P est négative,
le risque inhérent à ce dernier est plus faible, même si les proportions investies restent
inchangées.
E6.4
4
E ( RA ) = pi Ri , A = 0,3 20 % + 0, 2 0 % + 0, 4 ( −10 % ) + 0,1 8 % = 2,8 %
i =1
4
E ( RB ) = pi Ri , B = 0,3 40 % + 0, 2 4 % + 0, 4 ( −24 % ) + 0,112 % = 4, 4 %
i =1
p ( R − E ( RA ) )
2
A = i i, A
i =1
= 12,59 %
p ( R − E ( RB ) )
2
B = i i, B
i =1
= 26, 62 %
4
A, B = pi ( Ri , A − E ( RA ) ) ( Ri , B − E ( RB ) )
i =1
= 0,3 ( 20 % − 2,8 % ) ( 40 % − 4, 4 % )
+ 0, 2 ( 0 % − 2,8 % ) ( 4 % − 4, 4 % )
+ 0, 4 ( −10 % − 2,8 % ) ( −24 % − 4, 4 % )
+ 0,1 ( 8 % − 2,8 % ) (12 % − 4, 4 % )
= 0, 03
A, B 0, 03
A, B = = = 0,99
A B 12,59 % 26, 62 %
n
60 000 40 000
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = E ( RA ) + E ( RB ) = 3, 44 %
i =1 100 000 100 000
n
40 000 60 000
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = E ( RA ) + E ( RB ) = 3,76 %
i =1 100 000 100 000
E6.5
a)
5
E ( RA ) = pi Ri , A
i =1
5
E ( RB ) = pi Ri , B
i =1
p ( R − E ( RA ) )
2
A = i i, A
i =1
=
+0, 25 (10 % − 13,5 % ) + 0,1 ( 35 % − 13,5 % )
2 2
A = 13,14 %
p ( R − E ( RB ) )
2
B = i i, B
i =1
=
+ 0, 25 ( 20 % − 9 % ) + 0,1 (15 % − 9 % )
2 2
B = 8,60 %
c)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 0,5 E ( RA ) + 0,5 E ( RB ) = 11, 25 %
i =1
5
A, B = pi ( Ri , A − E ( RA ) ) ( Ri , B − E ( RB ) )
i =1
P = 8,93 %
e)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 0, 25 E ( RA ) + 0, 75 E ( RB ) = 10,13 %
i =1
P = 8,12 %
a)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xA 15 % + xB 20 % = 17 %
i =1
E ( RP ) = xA 15 % + (1 − xA ) 20 % = 17 %
( −5 %) xA + 20 % = 17 %
−3 %
xA = = 0, 6 et xB = 1 − xA = 0, 4
−5 %
b)
19, 21 %2 − 0, 0369
A, B = =0
0, 036
Problèmes
P6.1
a)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 0, 6 5 % + 0, 4 7,5 % = 6 %
i =1
P = 0, 62 2 %2 + 0, 42 3 %2 = 1, 70 %
c)
P = xA 2 2 %2 + (1 − xA ) 3 %2 + 2 xA (1 − xA ) A, B 2 % 3 %
2
Comme A, B = 1
Alors : P = xA 2 2 %2 + (1 − xA ) 3 %2 + 2 xA (1 − xA ) 2 % 3 %
2
P = xA 2 % + (1 − xA ) 3 % = xA ( −1 % ) + 3 % = 1, 7 %
− xA = −1,3 ou − xA = −4,7 %
d)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xC 6,5 % + xD 1 % = 5 %
i =1
xC 6,5 % + (1 − xC ) 1 % = 5 %
xC 5,5 % + 1 % = 5 %
4%
xC = = 72, 73 %
5,5 %
Ainsi : P = A = xC C
A 2%
xC = = = 72, 73 % , donc xD = 1 − xC = 1 − 72,73 % = 27, 27 %
C 2,75 %
P6.2
a)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 0,5 4 % + 0,5 9 % = 6,5 %
i =1
b)
Comme A, B = 0
c)
Comme A, B = −1
Alors : P = xA 1 % − xB 3 % = 1,58 %
4 % xA − 3 % = 1,58 % ou 4 % xA − 3 % = −1,58 %
xA = 1,15 ou xA = 0,36
Comme la vente à découvert n’est pas permise pour ces titres, alors xA = 0,36 et
xB = 1 − xA = 1 − 0,36 = 0,64 .
d)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xC 6 % + xD 2 % = 6,5 %
i =1
xC 6 % + (1 − xC ) 2 % = 6,5 %
4,5 %
xC = = 1,13
4%
Donc xD = 1 − xC = −0,13
e)
Ainsi : P = xB B = 1,58 %
1,58 %
xB = = 0,53 , donc xD = 1 − xB = 0, 47
3%
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xB 9 % + xD 2 % = 4 %
i =1
xB 9 % + (1 − xB ) 2 % = 4 %
2%
xC = = 0, 29
7%
Donc xD = 1 − xC = 0,71
P6.3
a)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 60 % 8 % + 40 % 6,5 % = 7, 4 %
i =1
b)
P = 2, 25 %
c)
Alors : P = xA A + xB B = 2, 25 %
xA 3,5 % + (1 − xA ) 2 % = 2, 25 %
0, 25 %
xA = = 0,16
1,5 %
d)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xC 6 % + xD 1 % = 7 %
i =1
xC 6 % + (1 − xC ) 1 % = 7 %
6%
xC = = 1, 2
5%
Donc xD = 1 − xC = −0, 20
e)
Ainsi :
xC C = B
2%
xC = = 0,8
2,5 %
Donc xD = 1 − xC = 0, 2
M = 2 0,52 2 + 2 0,52 2 0, 65
M = 0,908
N = 0,806
S = 0, 274
6.1
a)
3
E ( RA ) = p j R j , A = 0,3 20 % + 0, 4 5 % + 0,3 ( −20 % ) = 2 %
j =1
3
E ( RB ) = p j R j , B = 0,3 25 % + 0, 4 6 % + 0,3 ( −25 % ) = 2, 4 %
j =1
b)
p ( R − E ( RA ) )
2
A = j j, A
j =1
= 15, 68 %
p ( R − E ( RB ) )
2
B = j j, B
j =1
= 19,59 %
c)
Sur la base du critère de l’écart type des rendements, le titre B est le plus risqué. Il est aussi
A 15, 68 %
CVA = = = 7,84
E ( RA ) 2%
B 19,59 %
CVB = = = 8,16
E ( RB ) 2, 4 %
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 0,5 2 % + 0,5 2, 4 % = 2, 2 %
i =1
e)
P = xA2 A2 + xB2 B2 + 2 xA xB A, B
Calculons :
3
A, B = p j ( R j , A − E ( RA ) ) ( R j , B − E ( RB ) )
j =1
= 0,3 ( 20 % − 2 % ) ( 25 % − 2, 4 % ) + 0, 4 ( 5 % − 2 % ) ( 6 % − 2, 4 % )
+0,3 ( −20 % − 2 % ) ( −25 % − 2, 4 % )
= 0, 0307
f)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xA 2 % + xB 2, 4 % = 2,15 %
i =1
xA 2 % + (1 − xA ) 2, 4 % = 2,15 %
xA 2 % + 2, 4% − xA 2, 4 % = 2,15 %
xA (2 % − 2, 4 %) = 2,15 % − 2, 4% = −0, 25
−0, 25 %
xA = = 0, 63 , donc xB = 1 − xA = 0,37
−0, 4 %
a)
3
E ( RA ) = p j R j , A = 0, 25 15 % + 0,5 1,5 % + 0, 25 ( −15 % ) = 0, 75 %
j =1
3
E ( RB ) = p j R j , B = 0, 25 20 % + 0,5 2 % + 0, 25 ( −20 % ) = 1 %
j =1
b)
p ( R − E ( RA ) )
2
A = j j, A
j =1
= 10, 63 %
p ( R − E ( RB ) )
2
B = j j, B
j =1
= 0, 25 ( 20 % − 1 % ) + 0,5 ( 2 % − 1 % ) + 0, 25 ( −20 % − 1 % )
2 2 2
= 14,18 %
c)
Sur la base du critère de l’écart type des rendements, le titre B est le plus risqué. Par contre, sur la
base du critère du coefficient de variation, il n’est pas relativement plus risqué que le titre A.
A 10, 63 %
CVA = = = 14,18
E ( RA ) 0, 75 %
B 14,18 %
CVB = = = 14,18
E ( RB ) 1%
d)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = 60 % 0, 75 % + 40 % 1 % = 0,85 %
i =1
e)
Ou avec la covariance :
P = xA2 A2 + xB2 B2 + 2 xA xB A, B
3
A, B = p j ( R j , A − E ( RA ) ) ( R j , B − E ( RB ) )
j =1
f)
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xA 0, 75 % + xB 1 % = 0,9 %
i =1
xA 0,75 % + (1 − xA ) 1 % = 0,9 %
−0,1 %
xA = = 0, 4
−0, 25 %
Donc xB = 1 − xA = 0,6
6.3
a) Nous allons utiliser les données historiques collectées par Emma afin d’estimer le rendement
quotidien moyen respectif de chaque titre et d’évaluer l’écart type de ses rendements.
i) Afin de calculer le rendement quotidien moyen de chaque titre, nous appliquons l’équation 6.2
1 T
Ri = Ri , t
T t =1
Donc :
1 10
RBKR = RBKR, t = 0,15 %
10 t = 1
1 10
RWT = RWT, t = 0,16 %
10 t = 1
1 10
RPBN = RPBN, t = 0,14 %
10 t = 1
de la variance des rendements historiques qui, à son tour, est calculée avec l’équation 6.5 (voir
p. 213 du manuel) :
1 T
( )
2
i2 = Ri , t − Ri
T −1 t = 1
Donc :
1 10
( )
2
BKR = RBKR, t − RBKR = 2, 40 %
9 t =1
1 10
( )
2
WT = RWT, t − RWT = 1,93 %
9 t =1
1 10
( )
2
PBN = RPBN, t − RPBN = 2, 27 %
9 t =1
b)
n
RP = xi Ri
i =1
Donc :
portefeuille P.
L’équation 6.16 (voir p. 228 du manuel) permet de calculer la variance comme suit :
n n n
P2 = xi2 i2 + xi x j i , j i j
i =1 i =1 j =1
i j
• Les coefficients de corrélation entre les titres, considérés deux par deux.
Nous calculons le troisième intrant avec l’équation 6.9 (voir p. 219 du manuel) :
1, 2
1, 2 = corr ( R1 , R2 ) =
1 2
où
1 T
1, 2 = ( ) (
R1, t − R1 R2, t − R2
T −1 t =1
)
Donc :
1 10
BKR, WT ( ) (
RBKR, t − RBKR RWT, t − RWT
9 t =1
)
BKR, WT = = = 0,98
BKR WT BKR WT
1 10
BKR, PBN ( ) (
RBKR, t − RBKR RPBN, t − RPBN
9 t =1
)
BKR, PBN = = = 0,97
BKR PBN BKR PBN
1 10
WT, PBN ( ) (
RWT, t − RWT RPBN, t − RPBN
9 t =1
)
WT, PBN = = = 0,96
WT PBN WT PBN
carrée, nous arrivons à un écart type des rendements historiques qui est de 2,18 %.
c)
xWT = 50 %
Donc :
Ainsi, le portefeuille Q est composé des trois titres répartis comme suit :
ii) L’écart type du portefeuille Q est calculé en appliquant la racine carrée sur l’équation 6.16
Q = 0,52 WT
2
+ 0,52 PBN
2
+ 2 0,5 0,5 WT, PBN WT PBN
Nous constatons qu’avec un même rendement quotidien moyen (0,15 %), le changement des
La théorie de portefeuille
Questions
Q7.1 L’écart type mesure le risque total d’un titre. Or, dans le cadre du modèle d’évaluation des
actifs financiers, seul le risque systématique est pertinent pour l’évaluation des titres individuels
en raison du principe de diversification. Par conséquent, avec un écart type identique, les titres A
et B n’auront pas nécessairement le même rendement espéré, sauf s’ils ont également le même
risque systématique, c’est-à-dire le même bêta (voir la section 7.5, p. 262 du manuel).
Avec un écart type moindre, la société C pourrait avoir un rendement plus élevé si son risque
Q7.2 Seul le risque systématique importe dans le cas d’un portefeuille bien diversifié. Puisque les
titres X et Y ont le même risque systématique, soit le même bêta, ils doivent donc avoir le même
rendement espéré. Par conséquent, on pourrait suggérer l’un ou l’autre de ces deux titres à notre
Il faudrait considérer le risque total (l’écart type) dans le cas où le portefeuille de notre client ne
serait pas diversifié. Notre réponse serait donc différente, et nous suggérerions à notre client
d’acquérir le titre Y, qui offre un rendement identique, mais avec un risque total moindre que
Q7.3 La frontière efficiente définie par Markowitz est une courbe et concerne uniquement les
titres risqués. Avec la possibilité de prêt et d’emprunt au taux sans risque, la frontière efficiente
devient une droite. Un investisseur peut, selon son degré d’aversion au risque, se positionner sur
E ( RM ) − RF
ayant la pente, , la plus élevée parmi toutes les combinaisons possibles du titre
M
sans risque et d’un portefeuille de titres risqués (voir la section 7.3, p. 250 du manuel).
Q7.4 Le théorème de séparation stipule une séparation entre la décision d’investissement et celle
de financement. Tout d’abord, pour investir de façon efficiente, les investisseurs doivent avoir un
portefeuille de titres risqués positionné sur la droite du marché des capitaux (DMC), ce qui
Ensuite, en fonction de leur degré d’aversion au risque, ils peuvent prendre la décision de
financement, c’est-à-dire de prêter ou d’emprunter pour atteindre n’importe quelle position sur la
frontière efficiente de la DMC; c’est la décision de financement (voir la section 7.4, p. 261 du
manuel).
Q7.5 Le portefeuille de marché est, en principe, un portefeuille efficient et bien diversifié dans le
sens où il comprend tous les titres disponibles sur le marché. Dans le contexte du modèle
d’évaluation des actifs financiers, il s’agit du portefeuille compris dans l’ensemble des
E ( RM ) − RF
portefeuilles efficients ayant la pente, , la plus élevée parmi toutes les
M
combinaisons possibles du titre sans risque et d’un portefeuille de titres risqués. C’est le
portefeuille dont le rendement excédentaire ( E ( RM ) − RF ) par unité de risque est le plus élevé
Q7.6 La droite du marché des capitaux (DMC) et la droite d’équilibre des titres (DET) décrivent
toutes les deux une relation linéaire entre le rendement et le risque. La différence fondamentale
s’applique donc qu’au portefeuille bien diversifié, c’est-à-dire au portefeuille efficient, puisque
dans ce cas, la question du choix de la mesure de risque (risque total par rapport à risque
systématique, ou risque spécifique) ne se pose pas, le risque spécifique étant éliminé par la
Dans le cas de la DET, le risque systématique mesuré par le bêta est considéré comme mesure de
risque. En effet, sous certaines conditions, les auteurs Sharpe (1964), Lintner (1965) et Mossin
(1966) ont montré de façon indépendante qu’à l’équilibre, seul le risque systématique est
pertinent à l’évaluation des titres. Cette droite s’applique donc autant aux portefeuilles efficients
ou non efficients qu’aux titres individuels (voir la sous- section 7.5.3, p. 265 du manuel).
Q7.7 La droite d’équilibre des titres peut servir comme mesure de référence à des fins de
comparaison avec des prévisions de rendement obtenues d’autres sources. Si les prévisions de
rendement sont plus élevées que les rendements requis selon la DET, on dira que les titres sont
sous-évalués. Dans le cas contraire, on considérera les titres comme surévalués (voir la
Q7.8 Dans le cadre du modèle d’évaluation des actifs financiers, le bêta (βi) représente la mesure
du risque systématique d’un titre individuel. Le bêta mesure la sensibilité du titre par rapport au
portefeuille de marché dans son ensemble. Il s’agit donc d’une mesure relative du risque qui
correspond au pourcentage de variation du rendement d’un titre, comme à la suite d’une variation
Q7.9 Le risque total comporte à la fois le risque systématique et le risque spécifique. Tandis que
le risque systématique est lié à l’économie dans son ensemble et ne peut pas être éliminé par la
diversification, le risque spécifique concerne le risque lié à un titre (une entreprise) en particulier.
exemple, une catastrophe naturelle ou une hausse des taux d’intérêt affectent toutes les
entreprises de l’économie. Il s’agit donc d’un risque systématique. Par contre, une grève ou une
panne d’un équipement essentiel à la fabrication dans une entreprise est un risque spécifique (voir
Exercices
E7.1
• Calcul du bêta et du rendement espéré de chacun des titres qui composent le portefeuille :
i , M i i , M i M cov(Ri , RM )
i = = =
M M2 M2
cov(RA , RM ) 0, 008
A = = = 0,8
2
M 0,1 0,1
cov(RB , RM ) 0, 012
B = = = 1, 2
2
M 0,1 0,1
cov(RA , RM ) 0, 019
C = = = 1,9
2
M 0,1 0,1
E ( Ri ) = RF + E ( RM ) − RF i
– Bêta du portefeuille
n
P = xi i = xA A + xB B + xC C = (0, 20 0,8) + (0, 20 1, 2) + (0, 60 1,9) = 1,54
i =1
E ( Ri ) = RF + E ( RM ) − RF i
Nous pouvons également calculer le rendement espéré du portefeuille comme une moyenne
n
E ( RP ) = xi E ( Ri ) = xA E ( RA ) + xB E ( RB ) + xC E ( RC )
i =1
n
P = xi i = xA A + xB B = (0,5 0,8) + (0,5 1, 4) = 1,1
i =1
E7.3
Dans le cadre du MEDAF, seul importe le risque systématique, mesuré par le bêta. Par
conséquent, puisque le titre de MTN a un bêta identique à celui du marché, son rendement devrait
également être identique à celui du marché. Notons que le bêta du marché est toujours égal à 1.
E7.4
E ( Ri ) = RF + E ( RM ) − RF i
6 % = 2 % + 12 % − 2 % i
6 % − 2 % = 10 % i
4%
i = = 0, 4
10 %
Nous conseillons à Magalie de construire un portefeuille ayant un bêta de 0,4. Pour ce faire, il
0, 4 = ( xM M ) + (1 − xM ) RF
0, 4 = ( xM 1) + (1 − xM ) 0
0, 4 = xM
1 − xM = 1 − 0, 4 = 0, 6
Magalie doit donc investir 40 % dans le portefeuille de marché et 60 % dans le titre sans risque.
E7.5
E ( Ri ) = RF + E ( RM ) − RF i
E ( Ri ) = 4 % + 12 % − 4 % 2 = 20 %
Selon le MEDAF, on doit exiger un rendement de 20 % sur les actions de la société AGO.
E7.6
E ( Ri ) = RF + E ( RM ) − RF i
E ( Ri ) = 2,5 % + 12 % − 2,5 % 1,5 = 16, 75 %
a)
E(RM ) − RF = (12 % − 5 %) = 7 %
b)
Problèmes
P7.1
a) Le portefeuille A constituerait le titre sans risque, puisque son écart type (risque) est de zéro.
E ( R ) − RF
Portefeuille Rendement [E(R)] Risque (σ)
σ
A 4% 0 _
B 8% 0,04 1,00
C 14 % 0,06 1,67
D 14 % 0,08 1,25
E 15 % 0,12 0,92
F 18 % 0,12 1,17
G 17 % 0,15 0,87
Le portefeuille C a la pente la plus élevée et sera donc considéré comme celui procurant la
meilleure combinaison avec le titre sans risque. Dans ce problème, la droite [A, C] sera donc
considérée comme étant la frontière efficiente, puisqu’elle domine toutes les autres combinaisons
sait que la droite [A, C] représente la frontière efficiente. Une combinaison du titre sans risque A
avec le portefeuille risqué C devrait donc nous donner un meilleur résultat. La DMC nous donne
E ( RM ) − RF
E ( RP ) = RF + P
M
0,14 − 0, 04
0,18 = 0, 04 + P = 0, 04 + 1, 67 P
0, 06
0,14
P = = 8, 4 %
1, 67
En investissant une portion de son argent dans le titre sans risque et l’autre portion dans le
portefeuille C, notre investisseur atteint son objectif d’un rendement espéré de 18 %, mais avec
P = xM M
Par conséquent,
8, 4 % = xM 0, 06
8, 4 %
xM = = 1, 4
6%
Notre investisseur devra donc investir 140 % de son argent dans le portefeuille de marché. Pour
S’il suit vos conseils, il investira 140 % dans le portefeuille C en empruntant 40 % au taux sans
P = xM M = 1, 4 6 % = 8, 4 %
e) Encore une fois, on pourrait être tenté de suggérer le portefeuille F à notre investisseur. Il
question c), on sait que la droite [A, C] représente la frontière efficiente. Une combinaison du
titre sans risque A avec le portefeuille risqué C devrait donc nous donner un meilleur résultat. La
E ( RM ) − RF
E ( RP ) = RF + P
M
0,14 − 0,04
E ( RP ) = 0, 04 + 0,12 = 0, 04 + 1, 67 0,12 = 24 %
0, 06
Avec un écart type de 12 %, le rendement espéré en combinant le portefeuille C avec le titre sans
P = xM M
Par conséquent,
12 % = xM 0, 06
12 %
xM = =2
6%
Notre investisseur devra donc investir 200 % de son argent dans le portefeuille de marché. Pour
Vérification :
S’il suit vos conseils, il investira 200 % dans le portefeuille C en empruntant 100 % au taux sans
P = xM M = 2 6 % = 12 %
a) Calculons d’abord les proportions investies dans le portefeuille de marché et dans le titre sans
b) S’il vise un rendement de 14,5 %, il peut soit acheter le titre SPVO, soit investir dans une
combinaison du portefeuille de marché et du titre sans risque pour obtenir le même rendement.
E ( RP ) = RF + E ( RM ) − RF P
14,5 % = 4 % + (10 % − 4 %) P = 4 % + (6 % P )
14,5 % − 4 %
P = = 1, 75
6%
Pour avoir un rendement de 14,5 %, il devra accepter un bêta de 1,75 en combinant le portefeuille
de marché et le titre sans risque. L’entreprise SPVO lui offre le même rendement pour un risque
(bêta) moindre, soit un bêta de 1,4. On conseillerait donc à notre client de choisir le titre SPVO.
i , M i i , M i M cov(Ri , RM )
i = = =
M M2 M2
X, M X 0, 75 6 %
X = = = 0,5625
M 8%
Y, M Y 0,90 5 %
Y = = = 0,5625
M 8%
Z, M Z 0,80 12 %
Z = = = 1, 2
M 8%
On sait que : E ( Ri ) = RF + E ( RM ) − RF i
b) À partir du rendement requis selon le MEDAF et du prix estimé de l’analyste, calcul du prix
P1 + D1 P + Dt +1
P0e = ou encore Pt e = t +1
1 + E ( Ri ) 1 + E ( Ri )
P1 = Prix au temps 1;
Pt +1 = Prix au temps t + 1;
P1, X + + D1, X 18
P0,e X = = = 16, 764 $
1 + E ( RX ) 1, 073 75
P1, Z + D1, Z 58 + 2
P0,e Z = = = 53,957 $
1 + E ( RZ ) 1,112
P1 − P0 + D1
c) Re, 1 =
P0
où
D1 = Dividende au temps 1.
Dans ce cas, nous n’avons aucune information sur les dividendes. On suppose donc qu’ils sont
nuls.
P1 − P0 + D1 10,5 − 9, 78
Re,1, Y = = = 7,36 %
P0 9, 78
P1 − P0 + D1 58 + 2 − 50
Re,1, Z = = = 20, 00 %
P0 50
• On peut conclure que le titre X est surévalué, puisque son rendement estimé par l’analyste
(5,88 %) est inférieur au rendement requis selon le MEDAF (7,375 %), eu égard à son risque
systématique (bêta). De ce fait, le prix d’équilibre (16,764 $) est inférieur au prix actuel.
titre X, ce qui va pousser son prix actuel à la baisse et accroître son rendement vers le point
d’équilibre.
rendement requis (±0,010 %), soit une différence de prix de 0,001 $, est négligeable.
rendement requis selon le MEDAF (11,20 %), eu égard à son risque systématique (bêta). De ce
fait, le prix d’équilibre (53,957 $) est largement supérieur au prix actuel (50 $).
rendement du titre va descendre vers le point d’équilibre sur la droite d’équilibre des titres.
rendement supérieur (20 %) au rendement de 11,20 % qui correspond à son risque systématique.
P7.4
b) Le bêta mesure le risque. Le bêta du portefeuille sans risque est donc de zéro.
xM = 10 000 50 000 = 20 %
(1 − xM ) = 1 − 0, 20 = 40 000 50 000 = 80 %
E ( RP ) = xM E ( RM ) + (1 − xM ) RF = ( 0, 2 10 %) + ( 0,8 4 %) = 5, 2 %
n
P = xi i = xM M + (1 − xM ) R = ( 0, 2 1) + ( 0, 8 0 ) = 0, 2
F
i =1
8 % = 4 % + 10 % − 4 % P
8 % − 4 % = 10 % − 4 % i
4%
P = = 0, 667
6%
n
P = xi i = xM M + (1 − xM ) R F
i =1
xM = 0, 667
(1 − xM ) = 0,333
On va lui conseiller d’investir 0,667 (⅔) dans le portefeuille de marché et 0,333 (⅓) dans le titre
sans risque.
n
P = xi i = xM M + (1 − xM ) R = (0,667 1) + (0,333 0) = 0, 667
F
i =1
n
P = xi i = xM M + (1 − xM ) R = ( 0, 75 1) + ( 0, 25 0 ) = 0,75
F
i =1
n
P = xi i = xM M + (1 − xM ) RF
i =1
xM = 0,8
(1 − xM ) = 0, 2
( 0, 4)( 0, 75) = 0, 75
a) X =
0, 4
b) Y =
( 0,8)( 0, 45) = 0,9
0, 4
7.1
n
P = xi i = xM M + (1 − xM ) R = (1, 5 1) + ( −0,5 0) = 1,5
F
i =1
b) E ( RP ) = RF + E ( RM ) − RF P
15 % = 5 % + 12 % − 5 % P
15 % − 5 % = 12 % − 5 % P
10 %
P = = 1, 429
7%
Il faudrait lui conseiller d’avoir un portefeuille avec un bêta de 1,429, l’argent étant placé dans le
n
P = xi i = xM M + (1 − xM ) R F
i =1
xM = 1, 429
(1 − xM ) = −0, 429
Il va falloir qu’il emprunte 42,9 % de son portefeuille au taux sans risque afin d’investir 142,9 %
Le bêta de 1,429 est inférieur à celui du titre XYZ, qui est de 1,8 pour un rendement identique de
15 %. La stratégie proposée est donc meilleure qu’un investissement dans le titre XYZ.
2 = ( xM 1) + (1 − xM ) 0
xM = 2
(1 − xM ) = −1
On va lui conseiller d’investir 200 %, soit 40 000 $ dans le portefeuille de marché. Tom va donc
devoir emprunter 100 % (20 000 $) de son portefeuille au taux sans risque.
E ( RP ) = xM E ( RM ) + (1 − xM ) RF = ( 2 12 %) − (1 % 5 %) = 19 %
Ce rendement est supérieur à celui du titre ABC (19 % > 17 %), mais avec un risque identique.
La stratégie proposée est donc meilleure qu’un investissement dans le titre ABC.
7.2
P
a) E ( RP ) = RF + E ( RM ) − RF
M
0,14 0, 08
E ( RP ) = 0, 08 + P = 0, 08 + 0, 75 P
0, 08
i , M i 0, 70 0,10
b) i = = = 0,875
M 0, 08
P1 + D1 70
P0e = = = 61,81$
1 + E ( Ri ) (1 + 0,1325)
Puisque l’action de la société BBB plus se négocie actuellement à 62,50 $, on peut conclure
e) Après l’emprunt de 3 000 $, on dispose d’un montant total de 8 000 $, ce qui veut dire qu’au
n
ii) P = xi i = xM M + (1 − xM ) RF = (1, 6 1) + (−0, 6 0) = 1, 6
i =1
a) E ( RZ ) = RF + E ( RM ) − RF Z
0,14 − 0, 05
Z = = 1, 29
0, 07
n
b) P = xi i = 1, 29 = ( xX X ) + (1 − xX ) Y
i =1
1, 29 = ( xX 0,8) + (1 − xX ) 1, 2
1, 29 = ( xX 0,8) + 1, 2 − (1, 2 xX )
0, 09
xX = = −0, 225
−0, 4
Cela veut dire qu’il faut investir 122,5 % dans le titre Y et −22,5 % dans le titre X. En d’autres
termes, il faut emprunter 22,5 % du titre X et le vendre sur le marché. Cela s’appelle une vente à
découvert. Les fonds ainsi recueillis serviraient à investir 122,5 % de notre richesse initiale dans
Questions
Q8.1 Les analystes financiers examinent la solidité financière de l’entreprise et son positionnement
concurrentiel à l’aide des ratios financiers, qui sont calculés à partir des états financiers présentés
Q8.2 L’utilisation excessive de la dette donne un effet de levier substantiel, et donc augmente le
Q8.3 Nous pouvons calculer et analyser le ratio d’endettement et le ratio de couverture des intérêts
afin d’étudier la solvabilité d’une entreprise (voir la section 8.2, p. 289 du manuel).
Q8.4 Le ratio de liquidité immédiate exclut les stocks des actifs à court terme. Dans le secteur de
l’aéronautique, l’écoulement des stocks relève parfois du parcours du combattant, et donc la valeur
des stocks peut être élevée sans pour autant représenter un actif très liquide. C’est pour cette raison
que nous recourons au ratio de liquidité immédiate par opposition au ratio de liquidité générale
Q8.5 Les trois ratios sont la marge bénéficiaire nette, la rotation des actifs et l’effet de levier (voir
Q8.6 Le délai de recouvrement des comptes clients est égal à l’inverse du ratio de rotation des
comptes clients multiplié par 365 (voir la sous-section 8.4.2, p. 293 du manuel).
égal à 1,5, cela signifie que l’entreprise génère un chiffre d’affaires qui s’élève à 150 % des actifs
Q8.8 Un ratio de marge bénéficiaire brute inférieur à la moyenne sectorielle peut s’expliquer par
les deux situations suivantes : 1) l’entreprise n’arrive pas à contrôler la structure de ses coûts
commerciale audacieuse où elle casse les prix afin de gagner des parts de marché additionnelles
Q8.9 Le rendement des capitaux propres (ROE) est important dans l’analyse de la situation
financière d’une entreprise car, grâce à la méthode DuPont, il reflète son positionnement
concurrentiel (marge bénéficiaire nette), l’efficacité de l’utilisation des actifs en place (rotation des
actifs) et le degré d’utilisation de la dette dans le capital (effet de levier) (voir la section 8.6, p. 298
du manuel).
Q8.10 Le ratio de rotation des stocks est égal au coût des marchandises vendues divisé par les
stocks. Cependant, lorsque le coût des marchandises vendues n’est pas disponible, nous utilisons
les ventes (le chiffre d’affaires) en guise de substitut (voir la sous-section 8.4.1, p. 292 du manuel).
E8.1
E8.2 L’entreprise arrive à écouler sa marchandise 4 fois par année, soit selon une cadence
trimestrielle.
E8.3 Le ratio de marge bénéficiaire nette de l’entreprise est supérieur à celui de la référence
sectorielle. Par conséquent, nous pouvons conclure que l’entreprise ABC est bien positionnée par
E8.4
E8.5
P8.1
• Effet de levier : L’effet de levier a baissé de 2016 à 2017, ce qui implique une utilisation plus
2016). Malgré cette variation annuelle, l’entreprise SGM reste plus endettée que le benchmark en
qui lui permet de faire usage de la dette sans accuser des coûts d’opportunité, si cette stratégie
permet à l’entreprise de dégager une rentabilité nette similaire à celle de la concurrence (ses coûts
• Rotation des stocks : Ce ratio passe de 6 à 6,5, ce qui peut être considéré comme positif, mais
demeure non significatif. L’entreprise écoulait 6 fois par année ses stocks en 2016, et elle a
légèrement accéléré la cadence en 2017 avec un ratio de 6,5 (le délai d’écoulement est passé de
61 jours à 56 jours). Cependant, le benchmark présente un ratio de rotation des stocks de 8, ce qui
• Rotation des comptes clients : Ce ratio est inchangé d’une année à l’autre. Il montre que les
comptes clients sont recouvrés deux fois par année. Comparativement au benchmark, pour lequel
le recouvrement se fait trimestriellement, l’entreprise SGM semble offrir plus de flexibilité à ses
clients quant au remboursement de leurs créances. Cela pourrait nuire aux liquidités requises
• Marge bénéficiaire nette : Ce ratio a enregistré une amélioration (de 5 % en 2016 à 6 % en 2017)
terme ne semble pas lui permettre de se doter du niveau de liquidité dont ce benchmark dispose,
l’entreprise SGM arrive à demeurer compétitive relativement à cette capacité à dégager une
P8.2
a)
Note : Si le coût des marchandises vendues n’est pas disponible, nous utilisons les ventes en
guise de substitut.
b)
c)
d) Non. Nous n’avons pas la tendance des ratios, calculés ci-dessus, dans le temps. De plus, nous
a)
b)
1 500 000
Ventes 10 %
Ratio de rotation des stocks = = = 0, 65
Stocks 23 000 000
Note : Si le coût des marchandises vendues n’est pas disponible, nous utilisons les ventes en
guise de substitut.
c)
8.1
a)
10 700 000
Ratio de fonds du roulement 2016 = = 1, 64
6 530 000
11 688 000
Ratio de fonds du roulement 2017 = = 2, 22
5 270 000
9188 000
Ratio de liquidité immédiate2017 = = 1, 74
5 270 000
b)
17 030 000
Ratio d’endettement 2016 = = 0,52
33 030 000
14 864 000
Ratio d’endettement 2017 = = 0, 48
30 712 000
200 000
Ratio de couverture des intérêts2016 = =1,54
130 000
300 000
Ratio de couverture des intérêts2017 = = 2, 75
109 000
c)
8 000 000
Rotation des stocks2016 = = 2, 67
3 000 000
7 200 000
Rotation des stocks2017 = = 2,88
2 500 000
De l’année 2016 à 2017, il y a eu une amélioration de la rotation des stocks, mais elle reste
marginale.
Le délai de recouvrement des comptes clients s’est écourté en 2017 par rapport à 2016. Cela va de
comparativement à 2016.
d)
47 000
Rendement des actifs 2016 = = 0,14 %
33 030 000
131 000
Rendement des actifs 2017 = = 0, 43 %
30 712 000
Le rendement des actifs, bien qu’il se soit amélioré, passant de 0,14 % à 0,43 %, demeure très
faible. Pour chaque dollar investi dans les actifs en place, l’investisseur réalise un bénéfice de
8.2
a)
ROE.
c)
d) En guise de rappel, ROA = Marge bénéficiaire nette × Rotation des actifs. Nous supposons ici
que l’entreprise ne peut augmenter son chiffre d’affaires et ne peut améliorer sa marge bénéficiaire.
Ainsi, afin d’améliorer le ROA, il faut travailler sur le taux de rotation des actifs en se délestant de
certaines unités ou de certaines immobilisations sans affecter le moteur générateur des ventes.
8.3
a)
16 580 000
Ratio de liquidité immédiate2016 = = 0, 29
58 000 000
33 721 000
Ratio de liquidité immédiate2017 = = 0, 60
56 000 000
b)
d)
6 749 000
Ratio de marge de profit nette2016 = = 7,50 %
90 000 000
6 292 000
Ratio de marge de profit nette2017 = = 6, 62 %
95 000 000
e)
6 749 000
ROE2016 = = 7,13 %
94 612 000
6 292 000
ROE2017 = = 6, 60 %
95 289 000
f)
En conclusion, on peut noter un manque de contrôle des coûts (opérationnels et financiers) malgré