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RECUEIL DE SOLUTIONS

CHAPITRE 1

Une introduction à la finance

Questions

Q1.1 L’objectif de la gestion financière est la maximisation de la richesse des actionnaires,

c’est-à-dire celle de la valeur marchande totale des actions ordinaires de l’entreprise ( voir la

sous-section 1.2.1, p. 3 du manuel).

Q1.2 Oui, les coûts d’agence peuvent être une limite à l’atteinte de l’objectif de l’entreprise.

L’objectif de la maximisation de la richesse des actionnaires, propriétaires de l’entreprise,

implique que les gestionnaires décident uniquement et toujours dans l’intérêt fondamental des

propriétaires. Toutefois, les gestionnaires peuvent agir pour d’autres motifs. En d’autres termes,

ils pourraient chercher à réaliser leurs propres objectifs au détriment de ceux des actionnaires.

Par exemple, certains gestionnaires ayant une rémunération liée au volume des ventes

pourraient se fixer pour objectif la maximisation du chiffre d’affaires de l’ent reprise. Une telle

pratique ne conduit pas nécessairement à la maximisation de la richesse des actionnaires ( voir

la sous-section 1.2.2, p. 3 du manuel).

Q1.3 Le marché primaire est celui de l’émission de nouveaux titres financiers (introduction

d’une entreprise en Bourse, par exemple). Le marché secondaire, pour sa part, concerne l’achat

et la revente ultérieurs de titres déjà en circulation. Il met en relation acheteurs et vendeurs, et

leur permet d’effectuer des transactions. Enfin, le marché monétaire est essentiellement un

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marché primaire, où il existe peu de transactions secondaires. On n’y échange que des titres à

revenu fixe très liquides, considérés comme des équivalents de la monnaie. Ces titres sont

généralement peu risqués et leur échéance est courte, inférieure à une année (voir la sous-

section 1.4.4, p. 7 du manuel, et la figure 1.2, p. 8 du manuel).

Q1.4 a) Vrai. La forme semi-forte est présente lorsque toute l’information publique disponible

(rapports annuels, journaux financiers, rubans d’information financière, etc.) est

immédiatement intégrée dans les cours (voir la sous-section 1.6.1, p. 14 du manuel).

b) Faux. L’efficience ne force pas les prix du marché à refléter la valeur fondamentale des

actions en tout temps. Elle implique uniquement que les déviations de la valeur fondamentale

sont imprévisibles et aléatoires (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du manuel).

c) Faux. Un marché efficient ne veut pas dire que l’on peut arriver à des prévisions exactes ou

que la manière d’investir importe peu. En effet, le concept d’efficience indique seulement que

les cours reflètent en moyenne toute l’information accessible et que, par conséquent, il nous

protège contre les erreurs de façon systématique (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du manuel).

d) Faux. Le principe de maximisation des profits ne tient pas compte de l’évolution dans le

temps de la position de risque de l’entreprise (voir la sous-section 1.2.1, p. 3 du manuel).

e) Vrai. Les variations des cours sont purement aléatoires et, par conséquent, l’analyse

technique est inutile (voir la sous-section 1.6.1, p. 14 du manuel).

Q1.5 Oui, il est possible de battre le marché. Si les marchés ne sont pas efficients, les prix des

actions peuvent dévier de leurs valeurs fondamentales, impliquant ainsi le fait que certaines

stratégies pourraient battre le marché (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du manuel).

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Q1.6 a) Vrai. En effet, une telle baisse sans explication est contraire à l’hypothèse des marchés

efficients. Les anomalies sont également nombreuses, et plusieurs recherches ont démontré que

les marchés financiers ne sont pas efficients, au moins sous la forme semi-forte. On peut citer,

par exemple, la sous-évaluation initiale des nouvelles émissions d’actions, le rendement élevé

des entreprises de petite taille par rapport aux entreprises de grande taille, ainsi que les

réactions anormales des investisseurs aux annonces de bénéfices, aux distributions de

dividendes et aux fractionnements d’actions (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du manuel).

b) Vrai. La controverse à propos de l’efficience est bien connue mais l’interprétation adéquate

qu’il faut en faire est maintenant généralement acceptée. Le concept signifie ainsi que les cours

reflètent en moyenne toute l’information accessible, et non pas que l’on peut arriver à des

prévisions exactes ou que la manière d’investir importe peu (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du

manuel).

c) Faux. Un marché est efficient lorsque les prix du marché reflètent exactement les

informations disponibles. Voilà pourquoi, dans un marché de valeurs mobilières efficient, il n’y

a aucune raison de croire que le cours est trop bas ou trop élevé (voir la sous-section 1.6.1,

p. 14 du manuel).

d) Vrai. La décision d’investissement consiste à injecter de façon efficace des ressources rares

dans des investissements risqués en vue de maximiser la valeur de l’entreprise ou de son action

sur le marché et, de façon ultime, à assurer l’enrichissement des actionnaires ( voir la sous-

section 1.1.1, p. 2 du manuel).

Q1.7 a) Vrai. Sur le marché monétaire, on n’échange que des titres à revenu fixe qui sont très

liquides (considérés comme des équivalents de la monnaie). Ces titres sont en général peu

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risqués et leur échéance est courte (inférieure à une année). Les bons du Trésor sont un

exemple de ce type de titres (voir la sous-section 1.4.4, p. 7 du manuel).

b) Faux. Le marché primaire est celui où sont émis les nouveaux titres financiers ( voir la sous-

section 1.4.4, p. 7 du manuel).

c) Faux. Un marché est efficient lorsque les prix du marché reflètent exactement les

informations disponibles (voir la sous-section 1.6.1, p. 14 du manuel).

Q1.8 En effet, on peut dire que l’analyse technique est inutile, car selon l’hypothèse

d’efficience des marchés, les prix reflètent déjà toute l’information disponible. Toutefois,

certaines poches d’inefficience, souvent temporaires, peuvent exister sur les marchés

financiers. Généralement, ces poches d’inefficience sont rapidement éliminées par les

opérateurs (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du manuel).

Q1.9 Deux solutions sont possibles : 1) ajouter aux salaires fixes destinés aux gestionnaires une

prime de performance indexée à la valeur des actions; et 2) émettre de la dette (voir la sous-

section 1.2.2, p. 3 du manuel).

Q1.10 L’efficience des marchés ne protège pas l’investisseur du mauvais choix qu’il pourrait

avoir fait en ne diversifiant pas son portefeuille. Il n’est jamais bon de mettre tous ses œufs

dans le même panier (voir la sous-section 1.6.2, p. 16 du manuel).

Q1.11 Les initiés (cadres supérieurs des entreprises, actionnaires détenant plus de 10 % des

actions d’une entreprise) peuvent faire des profits anormalement élevés sur la base de

l’information privilégiée qu’ils détiennent. Par contre, les investisseurs individuels qui n’ont

pas accès cette information pourraient ne pas en faire. Les transactions d’initiés sont interdites

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et remettent donc en question le concept d’efficience des marchés sous sa forme forte (voir la

sous-section 1.6.1, p. 14 du manuel).

Q1.12 Dans un marché efficient, le prix des actions doit refléter l’information disponible sur la

situation actuelle de la société. Si le marché accepte l’analyse que fait l’entreprise de la rentabilité

de son nouveau produit, le prix des actions de l’entreprise augmentera au moment de l’annonce

publique de son lancement. Si le marché est efficient, le prix des actions de l’entreprise s’ajustera

rapidement à cette nouvelle information. Si le marché n’est pas efficient, soit il mettra beaucoup

de temps à assimiler entièrement l’information divulguée au moment de l’annonce publique

(réaction différée), soit il réagira de manière excessive avec un retour au prix correct par la suite

(réaction excessive). La figure illustrant la réaction du prix du titre de l’entreprise Vallée verte à

l’annonce d’une bonne nouvelle montre les trois types d’ajustements possibles du prix des

actions de l’entreprise. Le jour 0 correspond à celui de l’annonce de la bonne nouvelle. La ligne

foncée représente le comportement du prix d’une action dans un marché efficient. On constate

que le prix s’ajuste rapidement à la nouvelle et ne subit aucune autre variation par la suite

(scénario 1). La ligne claire montre la réaction différée, qui a duré cinq jours, pour que

l’information soit entièrement assimilée par le marché (scénario 2). Enfin, la ligne pointillée

représente une réaction excessive (scénario 3) (voir la sous-section 1.6.1, p. 14 du manuel).

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CHAPITRE 2

Les mathématiques financières : concepts et applications

Questions

Q2.1 On parle de la valeur temporelle de l’argent car une somme d’argent change de valeur au fil

du temps. Par exemple, un montant de 100 $ qui sera gagné dans un an vaut moins actuellement

en raison, entre autres, du taux d’inflation et du niveau de risque sur le marché. Aussi, un

montant de 100 $ investi actuellement vaudra plus cher dans un an. Le rendement engrangé est

possible grâce à la valeur temporelle de l’argent (voir la section 2.1, p. 22 du manuel).

Q2.2 Le taux d’intérêt simple s’applique sur la somme investie seulement. Le taux d’intérêt

composé s’applique sur la somme investie plus les rendements (intérêts) réalisés sur les périodes

précédentes (voir la section 2.1, p. 22 du manuel).

Q2.3 La fréquence des capitalisations est la périodicité du calcul des intérêts. Plus cette fréquence

est importante, plus le taux d’intérêt nominal est composé pendant l’année. Cela a une incidence

sur le taux d’intérêt effectivement perçu ou payé. Une relation positive relie la fréquence des

capitalisations et ce dernier (voir la section 2.1, p. 22 du manuel).

Q2.4 La valeur actuelle est la valeur présente de un ou de plusieurs flux monétaires futurs. Elle

est obtenue par l’actualisation de ces flux. La valeur future est la valeur à une certaine date T dans

le futur de un ou de plusieurs flux monétaires présents et futurs. Elle est obtenue par la

capitalisation de ces flux (voir la sous-section 2.3.1, p. 26 et la sous-section 2.3.2, p. 29 du

manuel).

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Q2.5 Une annuité constante est un ensemble fini de flux monétaires périodiques constants payés

ou perçus jusqu’à la date T (voir la section 2.3, p. 25 du manuel).

Q2.6 Une perpétuité constante est un ensemble de flux monétaires périodiques constants payés

ou perçus jusqu’à l’infini (voir la sous-section 2.7.1, p. 54 du manuel).

Q2.7 Les conditions nécessaires pour simplifier l’équation de la perpétuité croissante sont les

suivantes :

1) FM constant jusqu’à l’infini;

2) r constant jusqu’à l’infini;

3) r > g (voir la sous-section 2.7.2, p. 55 du manuel).

Q2.8 En termes de calculs, il faut toujours multiplier la formule de la valeur future d’une annuité

de fin de période par (1 + r) afin de calculer la valeur future d’une annuité de début de période

(voir la sous-section 2.5.2, p. 41 du manuel).

Q2.9 On peut recourir à l’interpolation linéaire dans laquelle on suppose une relation linéaire

entre la valeur actuelle d’une annuité et le taux d’intérêt effectif (voir l’équation 2.12, p. 37 du

manuel).

Q2.10 La mensualité d’un emprunt hypothécaire est l’équivalent d’une annuité constante de

périodicité mensuelle. Le calcul du solde d’un emprunt hypothécaire est donc un calcul de valeur

actuelle d’une annuité constante considérant la mensualité à payer et le nombre de paiements

restants jusqu’à l’échéance de l’emprunt (voir l’équation 2.25, p. 60 du manuel).

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Exercices

E2.1

12 1
 r   r 
a) 1 + mens.  = 1 + ann.  , donc rmens. = (1 + 12 % ) − 1 12 = 11,39 %
1/12

 12   1   

 r   r 
2 4
 8 % 4/2 
b) 1 + sem.  = 1 + trim.  , donc rsem. = 1 +  − 1  2 = 8, 08 %
 2   4   4  

 rmens. 
12
 rtrim. 
4
 10 % 4/12 
c) 1 + = 1 + , donc rmens. = 1 +  − 1 12 = 9,92 %
 12   4   4  

26 365
 rquin.   rquot.   12 % 365/26 
d) 1 +  = 1 +  , donc rmens. = 1 +  − 1  26 = 12, 03 %
 26   365   365  

2
 r
e) R = 1 +  − 1 = 1, 062 − 1 = 12,36 %
 2

f)

2
 12 % 
i) 1 +  − 1 = 12,36 %
 2 

4
 12 % 
ii) 1 +  − 1 = 12,55 %
 4 

12
 12 % 
iii) 1 +  − 1 = 12, 68 %
 12 

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E2.2

1/4
7 000  7 000 
5 000 = , donc r =   − 1 = 8, 78 %
(1 + r )
4
 5 000 

E2.3

2 T
 11 % 
1 500   1 +  = 3 000 $
 2 

 3 000 
log  
 1 500 
T= = 6, 47 années
 11 % 
2  log  1 + 
 2 

E2.4

4
 8%
Taux d’intérêt effectif annuel offert par la banque A = 1 +  − 1 = 8, 24 %
 4 

2
 8, 25 % 
Taux d’intérêt effectif annuel offert par la banque B = 1 +  − 1 = 8, 42 %
 2 

Le taux proposé par la banque A est le plus intéressant.

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E2.5

4 4
 10 % 
Proposition 1 : 80 000  1 +  = 118 760, 45 $
 4 

2 4
 10, 2 % 
Proposition 2 : 80 000   1 +  = 119 100 $
 2 

Proposition 3 : (80 000 − 225)  (1 + 10,5 % ) = 118 936,71$


4

La deuxième proposition est la meilleure offre.

E2.6

2
 9%
Taux d’intérêt effectif annuel = 1 +  − 1 = 9, 20 %
 2 

 (1 + 9, 20 % )11 − 1   1 − (1 + 9, 20 % )−4 
Ainsi, on a : FM    = 14 000   
 9, 20 %   9, 20 % 
   

 1 − (1 + 9, 20 % )−4 
14 000   
 9, 20 % 
FM =   = 2 544,11 $
 (1 + 9, 20 % )11 − 1 
 
 9, 20 % 
 

Avec la calculatrice :

1) 4 N 9.2 I/Y − 14000 PMT 0 FV CPT PV 45157.68

2) 11 N 9.2 I/Y − 1 PMT 0 PV CPT FV 17.75

45 157, 68
3) FM = = 2 544,11 $
17, 75

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E2.7

 1 − (1 + R )−5  12 
a) 20 000 = 500  (1 + R )   
 R 
 

R est le taux de rendement effectif mensuel.

1re méthode : Interpolation linéaire

1. R( ) = 2 %, donc VA(0 ) = 17 728,05 $


1 1

2. R( ) = 1%, donc VA(0 ) = 22 702, 29 $


2 2

VA0 − VA(01) 20 000 − 17 728, 05


3. R = ( 2)
VA0 − VA0 (1) ( )
 R( 2) − R(1) + R(1) =
22 702, 29 − 17 728, 05
 (1 % − 2 % ) + 2 % = 1,54 %

Taux de rendement effectif annuel = (1 + 1,54 %) − 1 = 20,13 %


12

2e méthode : Avec la calculatrice en mode BGN

• 60 N − 20000 PV 500 PMT 0 FV CPT I/Y 1.50%

• Taux de rendement effectif annuel = (1 + 1,50 %)12 − 1 = 19,56 %

b) Taux de rendement effectif mensuel = (1 + 15 %)


1/12
− 1 = 1,17 %

500
1,17 %
VA0 = = 37 548,37 $
(1 + 1,17 %)11

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E2.8

 1 − (1 + R )−35 
a) 100 000 = 6 000   
 R 
 

Taux d’intérêt effectif semestriel = R = 4,86 %

Avec la calculatrice : 35 N − 6000 PMT 100000 PV 0 FV CPT I/Y 4.86

r
b) = 4,86 %
2

r = 4,86 %  2 = 9,72 %

c) Taux d’intérêt effectif semestriel = (1 + 10, 25 % )


1/2
−1 = 5 %

 1 − (1 + 5 % )−35 
100 000 = FM   
 5% 
 

100 000
FM = = 6 107,17 $
 1 − (1 + 5 % )−35 
 
 5% 
 

Avec la calculatrice : 35 N 5 I/Y − 100000 PV 0 FV CPT PMT 6107.17

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E2.9

17 000 17 000 17 000 22 000 41 000 19 000


VA0 = + + + + +
(1 + 8 % ) (1 + 8 % ) (1 + 8 % ) (1 + 8 % ) (1 + 8 % ) (1 + 12 % ) (1 + 8 % )
1 2 3 4 5 1 5

19 000 19 000 19 000


+ + +
(1 + 12 % ) (1 + 8 % ) (1 + 12 % ) (1 + 8 % ) (1 + 12 % ) (1 + 8 % )
2 5 3 5 4 5

= 127 161, 43 $

VF10 = 17 000  (1 + 8 % )  (1 + 12 % ) + 17 000  (1 + 8 % )  (1 + 12 % ) + 17 000  (1 + 8 % )  (1 + 12 % )


4 5 3 5 2 5

+ 22 000  (1 + 8 % )  (1 + 12 % ) + 41 000  (1 + 12 % ) + 19 000  (1 + 12 % )


1 5 5 4

+ 19 000  (1 + 12 % ) + 19 000  (1 + 12 % ) + 19 000  (1 + 12 % )


3 2 1

= 329 279,19 $

E2.10

2
 10 % 
a) Option 1 :  1 +  − 1 = 10, 25 %
 2 

4
 9, 75 % 
Option 2 :  1 +  − 1 = 10,11 %
 4 

12
 9, 25 % 
Option 3 :  1 +  − 1 = 9, 65 %
 12 

b) Option 1 : 10 000  (1 + 10, 25 % ) = 13 401$


3

Option 2 : 10 000  (1 + 10,11 % ) = 13 350 $


3

Option 3 : 10 000  (1 + 9, 65 % ) = 13 183 $


3

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Problèmes

P2.1

a)

i) (1 + 10 %) − 1 = 61, 05 %
5

Valeur accumulée = 5 000 1,6105 = 8 052,55 $

25
 10 % 
ii) 1 +  − 1 = 62,89 %
 2 

Valeur accumulée = 5 000 1,6289 = 8144, 47 $

45
 10 % 
iii) 1 +  − 1 = 63,86 %
 4 

Valeur accumulée = 5 000 1,6386 = 8193,08 $

12  5
 10 % 
iv) 1 +  − 1 = 64,53 %
 12 

Valeur accumulée = 5 000 1,6453 = 8 226,54 $

La différence dans les fréquences de capitalisations pendant l’année engendre une importante

différence des sommes accumulées à l’échéance. Plus le nombre de capitalisations est grand, plus

l’intérêt effectif annuel est élevé.

23
 12 % 
b) 5 000  (1 + 10 %)   1 +
2
 = 8 582, 04 $
 2 

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c) 5 000  (1 + 12 %) = 20 000 $
n

(1 + 12 %)
n
=4

log ( 4)
n= = 12,23 années
log (1,12 )

25
 12 % 
d) 5 000   1 +  = 8 954, 24 $
 2 

e) 5 000  (1 + R ) = 10 000 $
5

(1 + R )
5
=2

R = 21/5 − 1 = 14,87 %

P2.2

1 − (1 + 11 % )−5 
a) 300    = 1108, 77 $
 11 % 

12
 12 % 
b) Taux d’intérêt effectif annuel = 1 +  − 1 = 12, 68 %
 12 

1 − (1 + 12, 68 % )−5 
300    = 1 063, 46 $
 12, 68 % 

1 − (1 + 15 % )−4  600
c) 300   + 5
= 1154,80 $
 15 %  1,15

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P2.3

10 %
a) Taux d’intérêt effectif trimestriel = = 2,5 %
4

 (1 + 2,5 % )4  5 − 1
FM    = 15 000 $
 2,5 % 

15 000
FM = = 587, 21 $
 (1 + 2,5 % )4  5 − 1
 
 2,5 % 

Avec la calculatrice : 20 N 2.5 I/Y 0 PV 15000 FV CPT PMT 587.21

4
 10 % 
 = (1 + Taux dintérêt effectif semestriel )
2
b) 1 +
 4 

Taux d’intérêt effectif semestriel = 1,0252 − 1 = 5,06 %

 (1 + 5, 06 % )2  5 − 1
FM    = 15 000 $
 5, 06 % 

15 000
FM = = 1189, 23 $
 (1 + 5, 06 % )2  5 − 1 
 
 5, 06 % 

Avec la calculatrice : 10 N 5.06 I/Y 0 PV 15000 FV CPT PMT 1189.23

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 16


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 (1 + 10 % )5 − 1
c) FM  (1 + 10 %)    = 15 000 $
 10 % 

15 000 1
FM =  = 2 223, 60 $
 (1 + 10 % ) − 1  (1 + 10 % )
5

 
 10 % 

Avec la calculatrice :

1) Il faut s’assurer que BGN est affiché.

2) Il faut calculer le versement : 5 N 10 I/Y 0 PV 15000 FV CPT PMT 2233.60

P2.4

 1 − (1 + 5 % )−15   1 
a) 30 000 = FM    
 5%   (1 + 5 % )4 
   

ou encore

 1 − (1 + 5 % )−15 
30 000  (1 + 5 % )
4
= FM    = 36 465
 5% 
 

FM = 3 513 $

Avec la calculatrice : 15 N 5 I/Y − 36465 PV 0 FV CPT PMT 3513

19 4 19
FMt 0 2 900
b) 30 000 =  = +
(1 + r ) (1 + r ) (1 + r )
t t t
t =1 t =1 t =5

2 900  1 − (1 + r )−15 
30 000 =  
(1 + r )  
4
r

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 17


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Il s’agit de calculer le taux d’actualisations des flux monétaires nuls de t = 1 jusqu’à t = 4, en plus

des flux de 2 900 $ de t = 5 jusqu’à t = 19, d’un investissement initial de 30 000 $.

• Première méthode : en mode CF

CF0 − 30000 CF1 0 (4 fois) CF5 2900 (15 fois) CPT IRR 3.23%

• Deuxième méthode : interpolation linéaire

1) r ( ) = 3 %, donc VA(0 ) = 30 759, 43 $


1 1

2) r ( ) = 4 %, donc VA(0 ) = 27 561,73 $


2 2

VA0 − VA(01) 30 000 − 30 759, 43


3) r =
VA(0 ) − VA(0 )
2 1
 r (
( 2)
− r (1)
)+ r (1)
=
27 561, 73 − 30 759, 43
 ( 4 % − 3 % ) + 3 % = 3, 24 %

4
 5%
c) Taux d’intérêt effectif annuel = 1 +  − 1 = 5, 09 %
 4 

 1 − (1 + 5, 09 % )− n 
30 000  (1 + 5, 09 % )
4
= 2 900    = 36 590
 5, 09 % 
 

Avec la calculatrice : 5.09 I/Y 36590 PV 0 FV − 2900 PMT CPT N 20.7

Nombre de versements = 20,7 (ou 21 ans)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 18


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P2.5

a)

Taux d’intérêt nominal à


capitalisation mensuelle 1 %
Taux d’intérêt effectif mensuel = = = 0, 08 %
12 12

Nombre de périodes (mois) = 2512 = 300 mois

  1 % 12  25 
 1 +  −1 
  12   = 6 778 $
VF = 20 
 1%  
   
  12  

Avec la calculatrice : 0,08 I/Y 0 PV 300 N − 20 PMT CPT FV 6778

b)

  1 % 12  25 
 1 +  −1 
  12  
100 000 = FM 
 1%  
   
  12  

100 000
FM = = 295 $
  1 % 12  25 
 1 +  −1 
 12  
 1%  
   
  12  

Avec la calculatrice : 0,08 I/Y 0 PV 300 N − 100000 FV CPT PMT 295

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 19


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c)

  1 % 12  9    1, 25 % 12  16 
 1 +  −1  12  16  1 +  −1 
  12    1, 25 %    12  
FV = 20   1+ + 20 
 1%    12 
   1, 25 %  
       
  12     12  

1, 25 %
Taux d’intérêt effectif mensuel 2 : = 0,10 % et Taux d’intérêt effectif mensuel 1 : 0,08 %
12

Avec la calculatrice :

1) −20 PMT 108 N 0.08 I/Y 0 PV CPT FV 2255.12 à capitaliser sur 192 mois au taux de

0,10 %

2) −20 PMT 192 N 0.10 I/Y 0 PV CPT FV 4231.1

d)

12  ( n − 9)
 (1, 0010)12  ( n − 9) − 1 
100 000 = 11 276  (1, 0010) + 100   
 0,10 % 
 

12  ( n − 9)  100  12  ( n − 9)  100 
100 000 = 11 276  (1, 0010) +   (1, 0010 ) − 
 0,10 %   0,10 % 

12  ( n − 9) 12  ( n − 9 )
100 000 = 11 276  (1,0010 ) + 100 000  (1,0010) − 100 000

12  ( n − 9)
100 000 = 111 276  (1,0010 ) −100 000

12  ( n − 9)
100 000 + 100 000 = 111 276  (1,0010 )

200 000 12  ( n − 9 )
= (1, 0010 )
111 276

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 20


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log (1,80) = 12  ( n − 9)  log (1,001)

log (1,8)
( n − 9) = = 49
12  log (1, 001)

n = 58

P2.6

FM 5 000
a) Valeur actuelle de l’offre : PV = = = 33 333 $
r 15 %

b) Valeur de l’offre avec le nouveau scénario :

7 000
 1 − (1 + 15 % )−9  15 %
PV = 5 000   + = 37 124 $
 15 %  (1 + 15 % )9
 

−5000 PMT 9 N 15 I/Y 0 FV CPT PV 23 858 13 266 0 PMT 9 N 15 I/Y − 46667 FV CPT PV

c) Valeur de l’offre avec le troisième scénario :

 1 − (1 + 15 % )−11 
7 000   
 1 − (1 + 15 % )−9   15 % 
PV = 5 000   +   = 34 272 $
 15 %  (1 + 15 % )
9
 

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 21


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Problèmes préparatoires aux examens

2.1

2/4
 2, 25 % 
a) 1 +  − 1 = 0,56 %
 2 

2
 4, 25 % 
b) 1 +  − 1 = 4,30 %
 2 

 (1 + 0,56 % )25  4 − 1 
c) 500    = 66 780 $
 0,56 % 

Avec la calculatrice : 500 +/− PMT 0.56 I/Y 100 N 0 PV CPT FV 66780

 (1 + 0,56 % )25  4 − 1  1 − (1 + 4,30 % )−15 


d) FM    = 7 000   
 0,56 %   4,30 % 

1 − (1 + 4,30 % )−15 
7 000   
 4,30 %  76 221
FM = = = 571 $
 (1 + 0,56 % ) 25  4
− 1 133,56
 
 0,56 % 

Avec la calculatrice :

1) 7000 +/− PMT 4.3 I/Y 15 N 0 FV CPT PV 76221

2) 0 PV 0.56 I/Y 100 N 76221 +/− FV CPT PMT 571

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 22


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2/4
 3%
e) Taux d’intérêt trimestriel = 1 +  − 1 = 0, 75 %
 2 

 (1 + 0,56 % )9  4 − 1   (1 + 0, 75 % )16  4 − 1 
  (1 + 0, 75 % ) + 500  
164
VF = 500   
 0,56 %   0, 75 % 
   

Avec la calculatrice :

1) 500 +/− PMT 0.56 I/Y 36 N 0 PV CPT FV 19881

2) 19881 +/− PV 0.75 I/Y 64 N 0 PMT CPT FV 32072

3) 500 +/− PMT 0.75 I/Y 64 N 0 PV CPT FV 40879

Donc : VF = 32 072 + 40 879 = 72 951 $

2.2

a) VF10 = 10 000  (1 + 10 %) = 25 937, 42 $


10

 (1 + 10 % )10 − 1 
b) VF10 = FM   
 10 % 
 

32 736, 26
Donc : FM = = 2 054, 05 $
 (1 + 10 % )10 − 1 
 
 10 % 
 

 (1 + 10 % )t − 1 
c) 10 000  (1 + 10 % ) = 2 054, 05  
t

 10 % 
 

10 000  10 %  (1 + 10 % ) − 1 
t

= 
2 054, 05  (1 + 10 % )t 
 

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 23


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1 000
= 1 − 1,1−t
2 054, 05

1 000
1,1−t = 1 − = 0,51
2 054, 05

−t  log (1,1) = log ( 0,51)

log ( 0,51)
t=− = 7, 06 années  7 années
log (1,1)

2.3

12 %
a) Taux d’intérêt mensuel = =1%
12

Nombre de versements = 12 20 = 240

 1 − (1 + 1 % )−240 
Prix de la maison = VA0 = 1 500    = 136 229,12 $
 1% 
 

b) Il faut d’abord calculer le taux d’intérêt effectif trimestriel.

12
 12 % 
Taux d’intérêt effectif annuel =  1 +  − 1 = 12, 68 %
 12 

Taux d’intérêt effectif trimestriel = (1 + 12,68 % )


1/4
− 1 = 3, 03 %

Ensuite, il faut calculer le versement trimestriel : annuité constante étalée sur 80 trimestres

(4 trimestres par année  20 années).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 24


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 1 − (1 + 3, 03 % )−80 
136 229,12 $ = FM   
 3, 03 % 
 

136 229,12
FM = = 4 545,15 $
 1 − (1 + 3, 03 % )−80 
 
 3, 03 % 
 

 1 − (1 + 1 % )−240 + 24 
c) VA0 = 1500    = 132 514, 64 $
 1% 
 

2.4

a) (1 + 4,5 % )
1/12
− 1 = 0,37 %

b) Principal = 289 999  0,9 = 260 910 $

1 − (1 + 0,37 % )−20  12 
260 910 = FM   
 0,37 % 

260 910 260 910


Mensualité = FM = = = 1 642 $
1 − (1 + 0,37 %) −20  12
 158,88
 
 0,37 % 

Avec la calculatrice : 260910 +/− PV 0.37 I/Y 240 N 0 FV CPT PMT 1642

1 − (1 + 0,37 %)− n  12 
c) 260 910 = (1 642  2)   
 0,37 % 

Avec la calculatrice : 260910 +/− PV 0.37 I/Y 3284 PMT 0 FV CPT N 94.25

94, 25
Donc : n = = 7,85  8 ans
12

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 25


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1 − (1 + 0,37 %)− nN 
3 284   
1 − (1 + 0,37 %)−4  12   0,37 % 
d) 260 910 = 1 642   +
(1 + 0,37 %)
4  12
 0,37 % 

1 − (1 + 0,37 % )− Nn 
3 284   
1 − (1 + 0,37 %)−4  12   0,37 % 
260 910 − 1 642   = 4  12
 0,37 %  (1 + 0,37 %)

1 − (1 + 0,37 % )− Nn 
3 284   
 0,37 % 
188 818 =
(1 + 0,37 %)
4  12

1 − (1 + 0,37 % )− Nn 
188 818 (1 + 0,37 %)
4  12
= 3 284   
 0,37 % 

1 − (1 + 0,37 % )− Nn 
225 440 = 3 284    , donc n = 79
 0,37 % 

Avec la calculatrice :

1) 1642 +/− PMT 0.37 I/Y 48 N 0 FV CPT PV 72092

2) 260910 − 72092 = 188818

3) 188818 +/− PV 0.37 I/Y 48 N 0 PMT CPT FV 225440

4) 225440 +/− PV 0.37 I/Y 3284 PMT 0 FV CPT N 79

Réponse : 48 + 79 = 127 mois

e) Taux d’intérêt effectif mensuel = (1 + 3,5 %)


1/12
− 1 = 0, 29 %

1 − (1 + 0, 29 % )−20  12 
260 910 = FM   
 0, 29 % 

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 26


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260 910 260 910
FM = = = 1 510 $
1 − (1 + 0, 29 % ) −20  12
 172, 73
 
 0, 29 % 

Avec la calculatrice : 260910 +/− PV 0.29 I/Y 240 N 0 FV CPT PMT 1510

2.5

  12 % −10 
 1 − 1 +  
2  
a) 150 000 $ = FM   
 12 % 
 2 
 

150 000
FM = = 20 380,19 $
  12 % −10 
 1 − 1 +  
  2  
 12 % 
 2 
 

  14 % −10 
 1 − 1 +  
  2  
b) 150 000 $ = FM 
 14 % 
 2 
 

150 000
FM = = 21 356, 63 $
  14 % −10 
 1 − 1 +  
  2  
 14 % 
 2 
 

FMpayé = 21356,63 $ − 30 $ = 21326, 63 $

c) L’option 1 est meilleure, car les versements sont d’un montant inférieur.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 27


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3%
d) Taux d’intérêt trimestriel = = 0, 25 %
12

 (1 + 0, 25 % )6 − 1 
VF6 = FM mensuel    = 20 380,19 $
 0, 25 % 
 

20 380,19
FMmensuel = = 3 375,53 $
 (1 + 0, 25 %)6 − 1 
 
 0, 25 % 
 

200 000
e) Valeur actuelle du prix de revente = = 124184, 27 $
(1 + 10 %)
5

Prix d’acquisition = 150 000 $

L’achat du chalet n’est pas rentable.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 28


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CHAPITRE 3

Le choix des projets d’investissement

Questions

Q3.1 Les différentes catégories de projets d’investissement qui s’offrent à une entreprise sont

celle des projets indépendants, celle des projets mutuellement exclusifs et celle des projets

contingents (voir la sous-section 3.1.2, p. 76 du manuel).

Q3.2 Les deux inconvénients majeurs du délai de récupération sont qu’il ne tient pas compte de

la chronologie des flux monétaires ni de leur répartition dans le temps (voir la sous-section 3.2.1,

p. 79 du manuel).

Q3.3 Le délai de récupération actualisé ne représente qu’une légère amélioration du délai de

récupération non actualisé, puisque lui non plus ne tient pas compte des flux monétaires une fois

que la mise de fonds a été récupérée. Le choix de la période limite à respecter pour les projets

indépendants reste également arbitraire. Il est difficile, dans ce cas, de déterminer ce qu’est un

bon délai de récupération (voir la sous-section 3.2.1, p. 79 du manuel).

Q3.4 La VAN considère la valeur actualisée des flux monétaires futurs générés par un projet. Elle

tient donc bien compte de leur répartition dans le temps : un flux monétaire plus éloigné aura

moins d’impact sur la VAN qu’un flux monétaire de même montant arrivant plus tôt dans le

temps. Ainsi, en tenant compte de la valeur temporelle de l’argent, la VAN considère qu’un

dollar aujourd’hui vaut plus qu’un dollar demain (voir la sous-section 3.2.3, p. 82 du manuel).

Q3.5 Non, on n’aboutit pas toujours à la même décision selon que l’on considère le critère de la

VAN ou celui du TRI. On aboutit à la même décision à la condition, d’une part, que

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 29


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l’investissement initial soit négatif et que tous les flux monétaires consécutifs et subséquents

soient positifs et, d’autre part, que les projets soient indépendants. Si l’une de ces deux conditions

n’est pas remplie, des cas litigieux entre critères risquent de survenir (voir la sous-section 3.2.4,

p. 85 du manuel).

Q3.6 Les inconvénients de l’indice de rentabilité sont étroitement liés à ceux de la VAN. De plus,

les indices de rentabilité de deux projets ne sont pas additionnables, contrairement à leurs VAN

(voir la sous-section 3.2.5, p. 88 du manuel).

Q3.7 En cas de conflit entre la VAN et le TRI, l’utilisation du TRII est recommandée (voir la

sous-section 3.2.6, p. 88 du manuel).

Q3.8 La VAN fournit généralement de bonnes estimations, sauf dans deux situations : en cas de

projets ayant des durées différentes et en cas de rationnement du capital. Malgré tout, la VAN

reste le critère par excellence, même s’il faut effectuer des ajustements dans ces deux situations

(voir la sous-section 3.2.7, p. 94 du manuel).

Q3.9 Oui, l’inflation a un impact sur le choix d’investissement car le taux d’actualisation des flux

monétaires futurs en est affecté (voir la sous-section 3.3.6, p. 107 du manuel).

Q3.10 Dans le cas de projets ayant des durées de vie différentes, plusieurs solutions sont

envisageables (voir la sous-section 3.2.7, p. 94 du manuel). La solution la plus simple est de

supposer que les projets seront répétés afin d’obtenir des horizons d’investissement identiques.

Q3.11

a) Vrai

b) Faux

c) Faux

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 30


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d) Faux

e) Faux

f) Faux

Exercices

E3.1

a)

Économie Revenus Flux Flux monétaires


Amortissement
Année d’impôts d’exploitation nets monétaires nets nets actualisés
(en dollars)
(en dollars) (en dollars) (en dollars) (en dollars)
1 8 750,00 2 625,00 14 000,00 16 625,00 15 537,38
2 15 312,50 4 593,75 14 000,00 18 593,75 16 240,50
3 11 484,38 3 445,31 14 000,00 17 445,31 14 240,57
4 8 613,28 2 583,98 14 000,00 16 583,98 12 651,84
5 6 459,96 1 937,99 14 000,00 15 937,99 11 363,57

Année Reste à récupérer


(en dollars)
0 70 000
1 53 375
2 34 781,25
3 17 335,94
4 751,95
5 Fraction = 0,05

Délai de récupération = 4 + 0,05 = 4,05 années

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 31


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b)

Flux monétaires
Reste à
Année nets actualisés
récupérer
(en dollars)
1 15 537,38 54 462,62
2 16 240,5 38 222,12
3 14 240,57 23 981,54
4 12 651,84 11 329,70
5 11 363,57 Fraction = 0,997

Le délai de récupération actualisé est égal à quasiment la totalité des cinq années.

E3.2 a)

Amortissement Flux
Économie
Revenus nets d’après les monétaires
Année FNACC d’impôts
d’impôt formules du nets
(en dollars)
tableau 3.4 (en dollars)
1,00 1 800,00 10 000,00 1 500,00 600,00 2 400,00
2,00 1 800,00 8 500,00 2 550,00 1 020,00 2 820,00
3,00 1 800,00 5 950,00 1 785,00 714,00 2 514,00
4,00 1 800,00 4 165,00 1 249,50 499,80 2 299,80

Année Reste à récupérer


1,00 7 600,00
2,00 4 780,00
3,00 2 266,00
4,00 Fraction = 0,99
5,00

Le délai de récupération est de 3,99 années.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 32


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b)

Flux monétaires nets


Année actualisés Reste à récupérer
(en dollars)
1 2 222,22 7 777,78
2 2 417,70 5 360,08
3 1 995,69 3 364,39
4 1 690,42 1 673,97
5 1 463,16 210,81

D’après le délai de récupération actualisé, l’investissement ne sera pas récupéré en totalité à la fin

du projet; il restera à récupérer 1 673,97 − 1 463,16 = 210,81 $. Donc, le délai de récupération

actualisé est supérieur à cinq ans.

Problèmes

P3.1

En début de projet

L’acquisition des actifs : 100 000 (bâtiment) + 200 000 (terrain) + 50 000 (machinerie) =

−350 000 $

L’investissement en fonds de roulement : −15 000 $

TOTAL = −365 000 $

En cours de projet (des années 1 à 15)

La VA des bénéfices d’exploitation des années 1 à 15 inclusivement :

1 − (1 + 16 % )−15 
73 660 (1 − 25 % )   = +308 016 $
16 %
 

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 33


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Les économies d’impôts sur amortissement de l’année 1 jusqu’à l’infini pour les deux biens

amortissables :

100 000  5 %  25 %  1 + (16 % / 2 ) 


Bâtiment =    1 + 16 %  = +5 542 $
 5 % + 16 %  

 50 000  20 %  25 %  1 + (16 % / 2 ) 
Machinerie =    1 + 16 %  = +6 466 $
 20 % + 16 %  

La VA de l’investissement en fonds de roulement à l’année 1 :

−10 000
= −8 621 $
(1 + 16 % )
1

La VA des réparations aux trois années :

5 000 (1 − 25 % ) 5 000 (1 − 25 %) 5 000 (1 − 25 % ) 5 000 (1 − 25 % )


+ + + = −5 559 $
(1 + 16 % ) (1 + 16 %) (1 + 16 %) (1 + 16 % )
3 6 9 12

TOTAL = 305 844 $

En fin du projet (année 15)

La VA de la revente d’actifs :

( 415 000 + 210 000 + 1 500) = +67 616 $


(1 + 16 %)
15

Les pertes des économies d’impôts de l’année 16 à l’infini :

Minimum ( 210 000, 100 000 )  5 %  25 %


Bâtiment = = −642 $
( 5 % + 16 % )(1 + 16 %)
15

2474  20 %  25 %
Machinerie = = −37 $
( 20 % + 16 %)(1 + 16 %)
15

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 34


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Note : La FNACC de la machinerie après 15 années se calcule ainsi :

FNACC15 = 50 000 × (1 − 0,5 × 20 %) × (1 − 20 %)15−2 ≈ 2 474 $

L’incidence fiscale des reventes

Terrain : impôts à payer sur le gain en capital :

( 415 000 − 200 000 )  0,5  25 % = −2 901$


(1 + 16 %)
15

Bâtiment : impôts à payer sur le gain en capital :

( 210 000 − 100 000 )  0,5  25 % = −1 484 $


(1 + 16 %)
15

Machinerie : impôts sur la perte terminale :

( 2 474 − 1 500 )  25 % = +26 $


(1 + 16 % )
15

TOTAL = 62 578 $

La VAN sera alors égale à :

VAN = −365 000 + 305 844 + 62 578 = +3 422 $

Le projet serait théoriquement acceptable. En pratique, toutefois, la VAN est trop faible, ce qui

devrait nous inciter à pousser davantage l’analyse.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 35


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P3.2

Les flux monétaires au tout début du projet

Le coût des investissements : −225 000 $

Les flux monétaires en cours de projet

La VA des BAII et BE :

1 − (1 + 16 % )−4 
95 000 (1 − 40 % )   = +159 496 $
 16 % 

Les économies d’impôts liées à l’ACC de l’année 1 jusqu’à l’infini :

 225 000  30 %  40 %  1 + (16 % / 2 ) 


 16 % + 30 %   1 + 16 %  = +54 648 $
  

Les flux monétaires à la fin du projet

La VA de la revente d’actifs :

85 000
= +46 945 $
(1 + 16 % )
4

Les pertes des économies d’impôts de l’année 10 à l’infini :

93 712  30 %  40 %
= −13 502 $
( 30 % + 16 %) (1 + 16 % )
4

Note : la FNACC de la machinerie après quatre années se calcule ainsi :

FNACC4 = 225 000 × (1 − 0,5 × 30 %) × (1 − 30 %)4−2 ≈ 93 712 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 36


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Le montant à recevoir pour la récupération :

( 93 712 − 85 000)  0, 4 = +1 925 $


(1,16 )
4

La VAN sera alors égale à :

VAN = +24 512 $

Par conséquent, le projet serait intéressant pour la société.

P3.3

Les flux monétaires au début du projet

L’acquisition des actifs : −150 000 $

L’investissement en fonds de roulement : −200 000 $

TOTAL = −350 000 $

Les flux monétaires en cours de projet

La VA des flux monétaires des années 1 à 5 inclusivement :

1 − (1 + 14 % )−5 
( 0 − 10 000)(1− 40 % )   = −20 598 $
 14 % 

Les économies d’impôts de l’année 1 jusqu’à l’infini :

100 000  5 %  40 %  1 + (14 % / 2 ) 


Bâtiment =    1 + 14 %  = +9 880 $
 5 % + 14 %  

TOTAL = −10 718 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 37


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Les flux monétaires à la fin du projet

La VA de la revente d’actifs :

250 000
= +129 842 $
(1 + 14 % )
5

La VA de la récupération du fonds de roulement :

200 000
= +103 874 $
(1 + 14 % )
5

Les pertes des économies d’impôts de l’année 5 à l’infini :

83 594  5 %  40 %
Immeuble = = −4 570 $
( 5 % + 14 % )(1 + 14 %)
5

Note : La FNACC de la machinerie après cinq années se calcule ainsi :

FNACCt = A × (1 − ½ × d) × (1 − d)t − 2 (si t ≥ 2)

FNACC5 = 100 000 × (1 − ½ × 5 %) × (1 − 5 %)5 − 2 ≈ 83 594 $

L’incidence fiscale des reventes

Le montant d’impôts à payer sur le gain en capital :

( 250 000 − 150 000 )  0,5  40 % = −10 387 $


(1 + 14 % )
5

Le montant d’impôts à payer pour récupération :

(100 000 − 83 594)  0, 4 = −3 408 $


(1 + 14 % )
5

TOTAL = 215 351 $

La VAN aurait alors été égale à −145 367 $, et le projet n’aurait donc pas été retenu.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 38


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P3.4

Les flux monétaires au début du projet

Le coût des investissements : −425 000 $

Les flux monétaires en cours de projet

La VA du BAII des années 1 à 3 inclusivement :

1 − (1 + 14 % )−5 
275 000 (1 − 45 % )   = +519 253 $
 14 % 

Les économies d’impôts de l’année 1 jusqu’à l’infini :

 425 000  6 %  45 %  1 + (14 % / 2 ) 


 6 % + 14 %   1 + 14 %  = +53 852 $
  

Les flux monétaires à la fin du projet

La VA de la revente d’actifs :

500 000
= +259 684 $
(1 + 14 % )
5

Les pertes des économies d’impôts de l’année 5 à l’infini :

Minimum ( 425 000, 500 000 )  6 %  45 %


= −29 799 $
( 6 % + 14 % )(1 + 14 % )
5

L’incidence fiscale des reventes

Le montant d’impôts à payer sur le gain en capital :

( 500 000 − 425 000 )  0,5  45 % = −8 764 $


(1 + 14 % )
5

La VAN = 369 226 $ > 0; le projet serait donc retenu.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 39


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P3.5

Les flux monétaires au début du projet

Le coût des investissements :

−100 000 + 5 000 = −95 000 $

Les flux monétaires en cours de projet

La valeur actualisée des BAII ou BE des années 1 à 5 inclusivement :

1 − (1 + 14 % )−5 
(10 000 + 2 000)(1 − 40 %)   = +24 718 $
 14 % 

Les économies d’impôts de l’année 1 jusqu’à l’infini :

 95 000  20 %  40 %  1 + (14 % / 2 ) 
 20 % + 14 %   1 + 14 %  = +20 980, 40 $
  

Les flux monétaires à la fin du projet

La VA de la revente d’actifs :

10 000
= +5193, 69 $
(1 + 14 % )
5

Les pertes d’économies d’impôts de l’année 5 à l’infini :

10 000  20 %  40 %
= −1 222, 04 $
( 20 % + 14 %)(1 + 14 % )
5

VAN = −95 000 + 24 718 + 20 980,40 − 1 222,04 + 5 193,68 = −45 329,95 $

Comme la VAN est négative, ce remplacement n’est donc pas rentable.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 40


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P3.6

a)

Les flux monétaires au début du projet

Le coût des investissements : 100 000 (terrain) + 300 000 (bâtiment) + 900 000 (équipement) +

50 000 (fonds de roulement)

TOTAL = −1 350 000 $

Les flux monétaires en cours de projet

La VA des flux monétaires des années 1 à 10 inclusivement :

1 − (1 + 18 % )−10 
( 700 000 − 75 000 − 230 000)(1− 40 % )   = +1 065 098, 45 $
 18 % 

Les économies d’impôts de l’année 1 jusqu’à l’infini :

 900 000  20 %  40 %  1 + (18 % / 2 ) 


Équipement =    1 + 18 %  = +175 022,30 $
 20 % + 18 %  

 300 000  5 %  40 %  1 + (18 % / 2 ) 


Bâtiment =    1 + 18 %  = +24 097, 27 $
 5 % + 18 %  

Les flux monétaires à la fin du projet

La VA de la revente d’actifs :

150 000
Terrain = = +28 659, 67 $
(1 + 18 % )
10

200 000
Bâtiment = = +38 212,89 $
(1 + 18 %)
10

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 41


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Les pertes d’économies d’impôts de l’année 10 à l’infini :

200 000  5 %  40 %
Bâtiment = = −3 322,86 $
( 5 % 18 % )(1 + 18 %)
10

Quant à l’équipement, il aurait une valeur résiduelle nulle.

50 000
Récupération du fonds de roulement = = +9 553, 23 $
(1 + 18 %)
10

L’incidence fiscale des reventes

Impôts sur le gain en capital (terrain) =


(150 000 − 100 000)  0,5  40 % = −1910, 64 $
(1 + 18 %)
10

La VAN sera alors égale à −14 589,69 $; le projet ne serait donc pas retenu.

b) Le traitement des subventions dans le calcul de la VAN est très simple. Il s’agit de réduire le

coût d’acquisition de 300 000 $. L’amortissement se fait également sur le coût net de l’actif

(c’est-à-dire 900 000 $ − 300 000 $), et non sur le coût brut de 900 000 $.

P3.7

a) VAN(CBA Alpha) = −9 000 + 12 000(1,14 )−1 = 1 526,32 $

VAN(CBA Bêta) = −9 000 + 15 870(1,14)−3 = 1 711,80 $

VAN(CBA Bêta) > VAN(CBA Alpha)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 42


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b) VAN(CBA Alpha) = −9 000 + 12 000(1 + TRI)−1 = 0

TRI(CBA Alpha) = 33,33 %

VAN(CBA Bêta) = −9 000 + 15 870(1 + TRI)−3 = 0

TRI(CBA Bêta) = 20,81 %

TRI(CBA Bêta) < TRI(CBA Alpha)

c) Le taux de réinvestissement r est tel que VF(CBA Alpha) = VF(CBA Bêta)

−9 000(1 + r)3 + 12 000(1 + r)2 = −9 000(1 + r)3 + 15 870

12 000(1 + r)2 = 15 870 $

r = 15 %

P3.8

I0 = 45 000 $ 10 000 $ 10 000 $ 15 000 $ 15 000 $ 15 000 $ + 11 000 $


0 1 2 3 4 5

Flux monétaires Flux monétaires cumulés


Année
(en dollars) (en dollars)
0 −45 000
1 10 000 10 000
2 10 000 20 000
3 15 000 35 000
4 15 000 50 000
5 26 000 76 000

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 43


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a) Le délai de récupération se situe entre trois et quatre ans. Par interpolation linéaire, on

détermine le délai de récupération :

Délai de récupération − 3 45 000 − 35 000


=
4−3 50 000 − 35 000

Délai de récupération = 3,67 années

b) Afin de tenir compte de la valeur temporelle de l’argent, il faut calculer le délai de

récupération actualisé. Il se trouve entre quatre et cinq ans.

Année Flux monétaires actualisés Flux monétaires cumulés


(en dollars) (en dollars)
0 −45 000
1 10 000× (1 + 10 %)−1 = 9 090,90 9 090,90
2 10 000× (1 + 10 %)−2 = 8 264,46 17 355,37
3 15 000× (1 + 10 %)−3 = 11 269,72 28 625,09
4 15 000× (1 + 10 %)−4 = 10 245,20 38 870,29
5 26 000× (1 + 10 %)−5 = 16 143,95 55 014,25

Délai de récupération actualisé − 4 45 000 − 38 870, 29


=
5−4 55 014, 25 − 38 870, 29

Délai de récupération actualisé = 4,38 années

c)

10 000 10 000 15 000 15 000 26 000


−45 000 + + + + + =0
(1 + TRI ) (1 + TRI ) (1 + TRI) (1+ TRI ) (1 + TRI )
1 2 3 4 5

En utilisant les calculatrices financières Texas Instruments BA II Plus ou Sharp EL-738C,

le TRI = 17,07 %.

Le projet est intéressant selon le critère du TRI (17,06 % > 10 %).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 44


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d) Calcul de la valeur finale (VF) de l’investissement :

VF = 10 000 × (1 + 10 %)4 + 10 000 × (1 + 10 %)3 + 15 000 × (1 + 10 %)2 + 15 000

× (1 + 10 %) + 26 000

VF = 88 601 $

88 601
45 000 = TRII = 14,5 %
(1 + TRII )
5

P3.9

En début de période :

Achat d’une nouvelle machine : 1 000 000 (−)

Vente de la machine actuelle : 100 000 (+)

Frais d’installation : 20 000 (−)

Besoin en fonds de roulement : 60 000 (−)

Total des investissements de départ : 980 000 (−)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 45


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En cours de période :

VA des flux monétaires :

1 − (1 + 0,12)−10 
200 000  (1 − 0, 40 )    = 678 026, 76 678 026,76 (+)
 0,12 

VA des économies d’impôts liées à l’amortissement VAEI :

920 000  0, 20  0, 40 1 + 0,5  0,12 


  = 217 678,57 217 678,57 (+)
0,12 + 0, 20  1 + 0,12 

VA de la sortie de fonds en cours de période (3e année) :

50 000  0, 20  0, 40 1 + 0,5  0,12 


−50 000  (1 + 0,12) +  (1 + 0,12 ) = −27 168, 40
−3 −3
 
0,12 + 0, 20  1 + 0,12 

27 168,40 (−)

En fin de période :

VA de la revente : (81 500 − 20 000) × (1 + 0,12)−10 = 19 801,35 19 801,35 (+)

VA des économies d’impôts perdues :

(81500 − 20 000 )  0, 20  0, 40 
(1 + 0,12 )
−10
= 4 950,34 4 950,34 (−)
0,12 + 0, 20

Récupération du fonds de roulement : 60 000 × (1 + 0,12)−10 = 19 318,39 19 318,39 (+)

VAN = 77 293,67 (−)

Comme la VAN est négative, notre recommandation est de ne pas retenir ce projet de

remplacement d’équipement.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 46


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P3.10

En début de période :

Achat du terrain 100 000 (−)

Construction du bâtiment 300 000 (−)

Vente des actifs existants : Terrain 100 000 (+)

Bâtiment 75 000 (+)

Besoin en fonds de roulement : 10 000 (−)

= 235 000 (−)

En cours de période :

VA des flux monétaires :

1 − (1 + 0,12)−10 
60 000  (1 − 0, 40 )    = 203 408 203 408 (+)
 0,12 

1 − (1 + 0,12)−10 
35 000  (1 − 0, 40 )     (1 + 0,12 ) = 38 204
−10
38 204 (+)
 0,12 

VA des économies d’impôts liées à l’amortissement VAEI :

( 300 000 − 75 000)  0, 05  0, 40 1 + 0,50  0,12  = 25 053 25 053 (+)


0,12 + 0, 05  1 + 0,12 
 

Sortie de fonds évitée à la 10e année :

100 000  0, 05  0, 40 1 + 0,5  0,12 


100 000  (1 + 0,12 )  (1 + 0,12 ) = 28 612
−10 −10
−  
0,12 + 0, 05  1 + 0,12 

28 612 (+)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 47


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En fin de période :

VA de la revente du bâtiment : (70 000 − 10 000) × (1 + 0,12)−20 = 6 220 6 220 (+)

VA de la revente du terrain : (200 000 − 200 000) × (1 + 0,12)−20 = 0

VA des économies d’impôts perdues :

( 70 000 − 10 000)  0, 05  0, 40 
(1 + 0,12 )
−20
= 732 732 (−)
0,12 + 0, 05

Récupération du fonds de roulement : 10 000(1 + 0,12)−20 = 1 037 1 037 (+)

VAN = 66 802 (+)

La VAN du projet est positive. Par conséquent, le projet est rentable, et nous le recommandons.

Problèmes préparatoires aux examens

3.1

a) Investissement en début de projet = Auto + Dépenses (après impôts) + Fonds de roulement

TOTAL = −200 000 − 2 500 (1 − 35 %) − 9 000 = −210 625 $

 (1 − 1,12)−4 
b) VARN = 20 000 (1 − 35 %)   = 39 485,54
 0,12 

 12 % 
1+
200 000  30 %  35 %  2  = 47 321, 43
VAEI =  
30 % + 12 %  1 + 12 % 
 

TOTAL = 39 485,54 + 47 321,43 = 86 806,97 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 48


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c) Revente 290 000

Gain en capital −15 750 (= 90 000 × 0,5 × 35 %)

Fonds de roulement 9 000

283 250

283 250
VA de 283 250 = = 180 010,50
(1,12)4

Comme 290 000 $ > 200 000 $, alors :

200 000  30 %  35 %
VAEIP = (1 + 12 %)−4 = 31 775,90 $
30 % + 12 %

TOTAL = 180 010,49 − 31 775,90 = 148 234,60 $

d) VAN = 24 416,57 > 0; le projet est donc rentable.

e) Amortissement 1 = 200 000 × (0,30) × (50 %) = 30 000 $

Amortissement 2 = (200 000 − 30 000) × (0,30) = 51 000 $

30 000  35 % 51 000  35 %
VAEI 1 et 2 = + = 23 604,91 $
1,12 (1,12)2

f) Flux monétaires (année 3) FM3 :

Amortissement (année 3) : A3 = (200 000 − 30 000 − 51 000) × (0,3) = 35 700 $

Flux monétaires (année 3) : FM3 = 20 000 × (1 − 35 %) + 35 700 × (0,35) = 25 495 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 49


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3.2

a) Délai de récupérationA = 1 + 100/200 = 1,5 année

Délai de récupérationB = 2 + 180/500 = 2,36 années

Aucun projet ne sera accepté avec un délai de récupération maximal de un an.

b) VANA = −500 + 400(1 + 12 %)−1 + 200(1 + 12 %)−2 + 100(1 + 12 %)−3 = 87,76 $

VANB = −500 + 20(1 + 12 %)−1 + 300(1 + 12 %)−2 + 500(1 + 12 %)−3 = 112,91 $

Le projet B devrait être accepté.

c) 500 = 400(1 + TRIA)−1 + 200(1 + TRIA)−2 + 100(1 + TRIA)−3, d’où TRIA = 24,86 %

500 = 20(1 + TRIB)−1 + 300(1 + TRIB)−2 + 500(1 + TRIB)−3, d’où TRIB = 21,35 %

Le projet A devrait être accepté.

d)

VANA = VANB

−500 + 400(1 + i)−1 + 200(1 + i)−2 + 100(1 + i)−3 = −500 + 20(1 + i)−1 + 300(1 + i)−2 + 500(1 +

i)−3

0 = −380(1 + i)−1 + 100(1 + i)−2 + 400(1 + i)−3, d’où i = 16,60 %

e)

i) Vrai

ii) Faux

iii) Faux

iv) Vrai

v) Faux (le TRI est indépendant du taux de rendement exigé)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 50


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3.3

En début de projet :

Achat de la nouvelle machine −500 000 $

Vente de la vieille machine 100 000 $

Diminution du fonds de roulement 80 000 $

Investissement TOTAL −320 000 $ (sortie d’argent)

En cours de projet :

1 − (1,1) −7 
VA des flux monétaires (FM) = 60 000 $ (1 − 40 %)   = 175 263 $ (entrée d’argent)
 0,1 

(500 000 − 100000)(0, 2)(0, 4) 1 + 0, 05 


VAEI =  1 + 0,1  = 101 818 $ (entrée d’argent)
0,1 + 0, 2  

Réparation capitalisable :

• VA (réparation) = 20 000(1 + 0,1)−5 = −12 418 $ (sortie d’argent)

20 000(0, 2)(0, 4)  1 + 0, 05  −5
• Économies d’impôts perdues (amortissement) =
0,1 + 0, 2  1 + 0,1  (1 + 0,1)
 

= 3 161 $ (entrée d’argent)

Sortie d’argent évitée :

• Coût de rénovation = 5 000(1 + 0,1)−3 = 3 756,57 $ (entrée d’argent)

5 000(0, 2)(0, 4) 1 + 0, 05 
• Économies d’impôts perdues =   (1 + 0,1)−3 = 956,22 $ (sortie
0,1 + 0, 2  1 + 0,1 

d’argent)

TOTAL = 270 624 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 51


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En fin de projet :

Vente des machines VA = (50 000 − 20 000)(1 + 0,1)−7 = 15 395 $ (entrée d’argent)

Récupération FR = 80 000(1 + 0,1)−7 = 41 053 $ (sortie d’argent)

À la fin de l’an 7, le solde de la classe diminuera de 30 000 $ (50 000 $ − 20 000 $)

30 000(0, 2)(0, 4)
Pertes d’économies d’impôts = (1 + 0,1)−7  = 4 105 $ (sortie d’argent)
0,1 + 0, 2

TOTAL = −29 763 $

VAN = −79 138 $

La VAN est négative, donc le projet n’est pas rentable.

3.4

En début de projet :

• Construction du bâtiment −1 000 000

• Achat des équipements −400 000

• Achat du terrain −200 000

TOTAL = 1 600 000 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 52


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En cours de projet :

• Fonds de roulement

−300 000(1,15)−1 −260 869,57

• Réparation des équipements

−10 000(1 − 40%)(1,15)−5 −2 983,06

• Économie d’impôts

 10 %  40 %   1, 075 
Bâtiment : VAEI = + 1 000 000    = +149 565, 22
 10 % + 15 %   1,15 

 25 %  40 %   1, 075 
Équipement : VAEI = + 400 000    = +93 478, 26
 25 % + 15 %   1,15 

• Flux monétaires

 1 − (1,15)−12 
130 000(1 − 40 %)   = +422 808, 28
 15 % 

TOTAL = 401 999 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 53


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En fin de projet :

• Revente

Terrain : +300 000 (1,15)


−12
= +56 072,15

Bâtiment : +600 000 (1,15)


−12
= +112144, 29

Équipements : +100 000 (1,15)


−12
= +18 690, 72

• Récupération du fonds de roulement

+300 000 (1,15)


−12
= +56 072,15

• Pertes d’économies d’impôts

 10 %  40 %  −12
Bâtiment : VAEIP = −600 000    (1,15) = −17 943, 09
 10 % + 15 % 

 25 %  40 %  −12
Équipement : VAEIP = −100 000    (1,15) = −4 672, 68
 25 % + 15 % 

• Montant d’impôts à payer sur gain en capital pour le terrain

−(300 000 − 200 000)  2 3  (40 %)  (1,15)−12 = −4 984,19

TOTAL = 215 379,35 $

VAN = −982 621,65 $

Nous avons une VAN négative, donc le projet n’est pas rentable.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 54


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3.5

a) TRI(X) = 15 %, le taux d’actualisation qui donne la VAN de X = 0.

b) Le taux d’actualisation de 10 %, car les VAN de X et d’Y = 2 000 $.

c) Notons que la moyenne des flux est égale à la somme des flux (moins l’investissement) divisée

par le nombre de flux. Avec un taux d’actualisation = 0 %, la somme des flux monétaires de X =

4 500 $ et celle d’Y = 3 500 $.

Comme la somme des flux monétaires de X est supérieure à celle d’Y et que le nombre de flux et

l’investissement sont les mêmes, alors la moyenne des flux monétaires du projet Y est la plus

faible.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 55


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CHAPITRE 4

L’évaluation des actifs financiers et les modes de financement

à long terme

Questions

Q4.1 Toutes choses étant égales par ailleurs, il existe une relation négative entre le prix d’une

obligation et son taux de rendement à l’échéance (TRE). Les taux d’intérêt tels que le TRE des

obligations dépendent beaucoup de l’état de l’économie et fluctuent sur le marché. Étant donné

que les obligations à taux de coupon fixe paient le même pourcentage de leur valeur nominale au

fil du temps, une hausse des taux les rend moins désirables, à moins que le prix ne baisse. A

contrario, une baisse des taux les rend plus attrayantes, ce qui entraîne une hausse des prix. C’est

en raison de ce mécanisme que le prix des obligations varie inversement selon les taux d’intérêt

(voir la sous-section 4.1.1, p. 122 du manuel).

Q4.2 Une augmentation des taux d’intérêt entraîne une baisse du prix. Plus l’échéance des

obligations est éloignée, plus élevée sera l’incidence de la variation des taux d’intérêt sur le prix.

En effet, l’incidence du taux d’actualisation est d’autant plus forte que les flux monétaires sont

éloignés dans le temps (voir la sous-section 4.1.1, p. 122 du manuel).

Q4.3 On considère les actions privilégiées comme des titres hybrides entre les obligations et les

actions ordinaires car les actions privilégiées possèdent à la fois des caractéristiques des actions

ordinaires et des caractéristiques des obligations. En effet, comme les actions ordinaires, les

actions privilégiées sont des titres de propriété, n’ont pas d’échéance, paient des dividendes non

déductibles d’impôts, et le non-paiement de ces dividendes n’entraîne pas la faillite. Par contre,

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 56


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les actions privilégiées paient des dividendes privilégiés qui sont fixes comme les coupons des

obligations. De plus, comme les obligations, elles ont une valeur nominale, ne donnent aucun

droit de vote et ont une préséance sur les actions ordinaires pour la distribution des dividendes et

en cas de faillite (voir la section 4.3, p. 167 du manuel).

Q4.4 Le risque de prix correspond au risque de baisse du prix des obligations, comme c’est le cas

à la suite d’une hausse des taux d’intérêt. Si elles détiennent leurs obligations jusqu’à échéance,

Karine et Clara ne courent aucun risque de prix et vont percevoir la valeur nominale à l’échéance.

Par contre, dans le cas où l’horizon d’investissement de Karine et de Clara dans ces obligations

serait plus court que la durée de vie complète des obligations, Clara est la plus sujette à un risque

de prix : le prix des obligations qu’elle détient baissera plus fortement advenant une hausse des

taux d’intérêt. En effet, les obligations ayant une longue échéance sont plus touchées par une

variation de taux que celles dont l’échéance est plus courte (voir la sous-section 4.1.4, p. 141 du

manuel).

Q4.5 Les actionnaires ordinaires sont considérés comme des créanciers résiduels car ils sont les

derniers payés sur la liste de tous ceux qui ont des créances sur les actifs et les revenus de

l’entreprise. Par exemple, dans le cas d’une faillite et d’une liquidation des actifs, les actionnaires

ordinaires n’ont droit qu’aux fonds résiduels, s’il y en a, après le paiement de tous les autres

créanciers. Ils sont également rémunérés après tous les autres créanciers dans le cours normal des

activités de l’entreprise. Ils ne peuvent s’octroyer de dividendes ordinaires qu’après le paiement

de toutes les créances exigibles de l’entreprise : impôts, intérêts sur la dette, dividendes

privilégiés, etc. (voir la sous-section 4.2.1, p. 157 du manuel).

Q4.6 Les caractéristiques des obligations (échéance, valeur nominale, taux de coupon) sont

spécifiées d’avance dans le contrat d’obligation. Les actions ordinaires, pour leur part, n’ont pas

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 57


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de date d’échéance et paient des dividendes variables, ce qui complique leur évaluation.

L’élaboration d’hypothèses simplificatrices sur l’évolution des dividendes ordinaires qui en

résulte, est, en effet, plus complexe (voir la sous-section 4.2.3, p. 158 du manuel).

Q4.7 Non. Le prix des actions ne peut pas être négatif. Au pire, le prix sera égal à zéro, ce qui

veut dire que l’entreprise est en faillite (voir la sous-section 4.2.3, p. 158 du manuel).

Exercices

E4.1

a) Le montant des coupons est C = 5 % / 2 × 1000 = 25 $.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus :

PV FV N PMT I/Y
900 −1000.00 30 −25.00 COMP

Le taux semestriel obtenu est rs = 3,01 %.

Le taux de rendement à l’échéance nominal capitalisé semestriellement des obligations Coconut

est donc ra = rs × 2 = 6,02 %.

b) kOB = (1 + rs)2 − 1 = 6,11 %

Le taux effectif annuel des obligations Coconut est donc de 6,11 %.

c) Dans 5 ans, les obligations auront une durée de vie de 10 ans; on aura donc N = 20.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

FV N PMT I/Y PV
−1000.00 20 −25.00 3.01 COMP

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 58


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L’écran affiche 924.19. Le prix des obligations Coconut dans cinq ans sera donc de 924,19 $. (On

obtient une précision différente lorsque le taux est réellement arrondi à 3,01%.)

E4.2 Le montant des coupons est C = 5 % / 2 × 1000 = 25 $. Le TRE semestriel = 4 % / 2 = 2 %.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

FV N PMT I/Y PV
−1000.00 20 −25.00 2 COMP

L’écran affiche 1081.76. Ces obligations vont donc se vendre à un prix (P0) de 1 081,76 $ sur le

marché.

E4.3 Le montant des coupons est C = 6 % / 2 × 1000 = 30 $. Il faut ensuite calculer le taux

semestriel de rendement à l’échéance: (1 + rs)2 = (1 + kOB) → rs = (1 + kOB)1/2 − 1 = 5,00 %

On peut maintenant calculer le prix des obligations :

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

FV N PMT I/Y PV
−1000.00 16 −30.00 5.00 COMP

L’écran affiche 783.24. On accepterait de payer un prix (P0) de 783,24 $ pour ces obligations.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 59


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E4.4 Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
A −1000.00 20 −40.00 1.50 COMP 1429.22
B −1000.00 10 −50.00 6.00 COMP 926.40
C −1000.00 50 −15.00 2.50 COMP 716.38
D −1000.00 20 −25.00 6.00 COMP 598.55

E4.5 Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche TRE semestriel TRE annuel


(rs) ra = rs × 2
PV FV N PMT I/Y Affichage (ra)
A 950 −1000.00 20 20.00 COMP 2.32 4,63 %
B 1050 −1000.00 10 60.00 COMP 5.34 10,68 %
C 960 −1000.00 50 60.00 COMP 6.26 12,53 %
D 1100 −1000.00 50 25.00 COMP 2.17 4,34 %

E4.6 Une obligation se vend :

• au pair si le rendement à l’échéance (ra) = taux de coupon (c);

• à prime si le rendement à l’échéance (ra) < taux de coupon (c);

• à escompte si le rendement à l’échéance (ra) > taux de coupon (c).

Par conséquent :

A B C D
À prime À escompte Au pair À escompte

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 60


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E4.7 Quatre étapes pour résoudre cet exercice :

Étape 1 : Calculer le nombre de jours jusqu’à la prochaine date de paiement de coupons et le

nombre de jours d’intérêts courus (nj).

Rappelons que, par convention, au Canada, on inclut le premier jour, mais on exclut le dernier

jour. De plus, on considère que l’année comporte 365 jours, et donc que le semestre comporte

182,5 jours.

Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars
30 31 30 31 31 30 31 30 31 31 28 31

A B C D
Mois de la prochaine date de paiement de coupons Août Août Juin Août
Mois du dernier coupon Février Février Décembre Février
Nombre de jours dans le mois de paiement du
14 24 17 26
prochain coupon
Nombre de jours dans le mois de paiement du dernier
14 4 14 2
coupon
Nombre de jours jusqu’à la date du prochain coupon 119 129 61 131
Nombre de jours écoulés depuis le dernier coupon (nj) 62 52 121 50

Étape 2 : Calculer le prix juste après le paiement du dernier coupon.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche Affichage
P0 juste après le paiement du dernier
FV N PMT I/Y PV coupon
A 100.00 76 2.00 1.500 COMP 122.582 (avec arrondis effectués)
B 100.00 47 3.06 2.105 COMP 128.326 (avec arrondis effectués)
C 100.00 57 2.30 2.300 COMP 100.000 (avec arrondis effectués)
D 100.00 51 2.12 2.169 COMP 98.497 (avec arrondis effectués)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 61


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Étape 3 : Calculer la capitalisation jusqu’à la date d’évaluation.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche Affichage
Valeur à la date d’évaluation
PV I/Y N (= nj/182,5) PMT FV (V0)
Prix de règlement
A −122.582 1.500 0.33973 0 COMP 123.204
B −128.326 2.105 0.284932 0 COMP 129.090
C −100.000 2.300 0.663014 0 COMP 101.519
D −98.497 2.169 0.273973 0 COMP 99.070

Étape 4 : Calculer les intérêts courus et le prix affiché

IC = Coupons semestriels × nj/182,5

Prix affiché = V0 − IC

Intérêts Prix de
Coupon nj/182,5 Prix affiché
courus règlement (V0)
A 2.00 $ 0.33973 0.68 $ 123.204 $ 122.524 $
B 3.06 $ 0.284932 0.87 $ 129.090 $ 128.220 $
C 2.30 $ 0.663014 1.52 $ 101.519 $ 100.000 $
D 2.12 $ 0.273973 0.58 $ 99.070 $ 98.490 $

On peut donc remplir le tableau avec les valeurs que nous venons de calculer.

Rendement Valeur
Date Taux de Intérêts
Obligation à Prix affiché (prix de
d’échéance coupon courus
l’échéance règlement)
A 2055-02-15 4% 2,996 % 122.524 $ 0,68 $ 123.204 $
B 2040-08-25 6,11 % 4,209 % 128.220 $ 0,87 $ 129.090.$
C 2045-06-18 4,60 % 4,600 % 100.000 $ 1,52 $ 101.519 $
D 2042-08-27 4,24 % 4,338 % 98.490 $ 0,58 $ 99.070 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 62


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E4.8

a) Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instrument BA II Plus

Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
X −1000.00 30 −30.00 3.00 COMP 1000.00
Y −1000.00 30 −60.00 3.00 COMP 1588.01
Z −1000.00 30 −20.00 3.00 COMP 804.00

b)

• L’obligation X se vend au pair, puisque son prix est égal à sa valeur nominale.

• L’obligation Y se vend à prime, puisque son prix est supérieur à sa valeur nominale.

• L’obligation Z se vend à escompte, puisque son prix est inférieur à sa valeur nominale.

c) Ces trois obligations ont la même échéance et proviennent du même émetteur. Elles ont donc

le même rendement à l’échéance et le même risque. Toutes choses étant égales par ailleurs, plus

le taux de coupon est élevé, plus le prix des obligations est élevé. L’obligation Y ayant le taux de

coupon le plus élevé se vend donc plus cher que l’obligation X, suivie de l’obligation Z.

E4.9

a) Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
Casanova 3 % −1000.00 30 −30.00 1.50 COMP 1360.24
Casanova 6 % −1000.00 30 −30.00 3.00 COMP 1000.00
Casanova 9 % −1000.00 30 −30.00 4.50 COMP 755.67

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 63


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b)

• Avec un taux de rendement à l’échéance de 3 % (inférieur au taux de coupon de 6 %),

l’obligation Casanova se vend à prime. Son prix est supérieur à sa valeur nominale.

• Avec un taux de rendement à l’échéance de 6 % (égal au taux de coupon de 6 %),

l’obligation Casanova se vend au pair. Son prix est égal à sa valeur nominale.

• Avec un taux de rendement à l’échéance de 9 % (supérieur au taux de coupon de 6 %),

l’obligation Casanova se vend à escompte. Son prix est inférieur à sa valeur nominale.

c) Ces trois obligations proviennent du même émetteur, paient le même coupon, ont la même

échéance et le même risque. Le seul aspect qui change est le taux de rendement à l’échéance.

Ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, plus le taux de rendement à l’échéance est élevé,

plus le prix des obligations est faible. L’obligation Casanova ayant un rendement de 9 % aura

donc un prix plus faible que celle avec un rendement de 6 %, elle-même moins chère que celle

avec un rendement de 3 %.

E4.10

a) Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
Brille 15 −1000.00 30 −25.00 4.00 COMP 740.62
Brille 10 −1000.00 20 −25.00 4.00 COMP 796.15
Brille 5 −1000.00 10 −25.00 4.00 COMP 878.34
Brille 1 −1000.00 2 −25.00 4.00 COMP 971.71

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 64


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b) Toutes choses étant égales par ailleurs, plus l’échéance d’une obligation est courte, plus sa

valeur est élevée, se rapprochant de sa valeur nominale. De plus, le taux de rendement à

l’échéance est ici supérieur au taux de coupon. Dans ce cas d’une obligation à escompte, le prix

augmente vers la valeur nominale à mesure que l’obligation se rapproche de son échéance.

E4.11

a) Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche Affichage
FV N PMT I/Y PV (P0)
Lumineuse 15 −1000.00 30 −35.00 2.00 COMP 1335.95
Lumineuse 10 −1000.00 20 −35.00 2.00 COMP 1245.27
Lumineuse 5 −1000.00 10 −35.00 2.00 COMP 1134.74
Lumineuse 1 −1000.00 2 −35.00 2.00 COMP 1029.12

b) Toutes choses étant égales par ailleurs, plus l’échéance d’une obligation est courte, plus sa

valeur est élevée, se rapprochant de sa valeur nominale. De plus, le taux de rendement à

l’échéance est ici inférieur au taux de coupon. Dans ce cas d’une obligation à prime, le prix

diminue vers la valeur nominale à mesure que l’obligation se rapproche de son échéance.

E4.12

D1 + P1
P0 = , donc P1 = P0 (1 + rAO ) − D1
(1 + rAO )
= 75  (1,10) − 3 = 79,50 $

On peut espérer vendre les actions ABC au prix de 79,50 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 65


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E4.13 Sur N périodes, nous avons :

D1 D2 D3 Dn + Pn
P0 = + + + +
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )3
2
(1 + rAO )
n

Sur deux périodes, nous avons :

D1 D + P2 5 7,5 + 75
P0 = + 2 = +
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )2
2

5 82,5
50 = +
(1 + rAO ) (1 + rAO )2

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C

Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
+/− 50 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires1 5 ENT DATA SET : CF 1.00
82.5 ENT DATA SET : CF 2.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Calculer le taux
COMP RATE (I/Y) = 33.55

L’écran affiche 33.55. Le taux de rendement est donc de 33,55 %.

1. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 66


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Avec la calculatrice financière Texas Instruments BA II Plus

Texas Instruments BA II Plus


Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CF 2ND CLR WORK CA CF0 = 0.00
50 +/− ENTER CF0 = −50.00
5 ENTER CO1 = 5.00
Entrer les flux monétaires
F01 = 1.00
(les dividendes)2
82.5 ENTER CO2 = 82.50
FO2 = 1.00
Calculer le taux IRR I = 0.00
d’actualisation CPT I = 33.55

L’écran affiche 33.55. Le taux de rendement est donc de 33,55 %.

E4.14 Calcul du taux de croissance du dividende :

1/ N 1/5
D   0,90 
g = N  −1 =   − 1 = 8, 45 %
 D0   0, 6 

Calcul du prix :

D0 (1 + g ) D1 0,9  (1, 0845)


P0 = = = = 27, 49 $
( rAO − g ) ( rAO − g ) (0,12 − 0, 0845)

L’action de Papineau devrait se vendre 27,49 $.

2. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 67


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E4.15 Calcul du dividende de la dernière année sans le fractionnement :

D0 sans fractionnement = D0 avec fractionnement × Ratio de fractionnement = 0,65 × 3 =1,95 $

Calcul de taux de croissance :

1/ N 1/5
D   1,95 
g = N  −1 =   − 1 = 19,51 %
 D0   0,8 

Le taux de croissance du dividende serait de 19,51 %.

E4.16 Calcul du dividende de la dernière année sans le regroupement :

D0 sans regroupement =D0 avec regroupement/Ratio de regroupement = 0,90/4 = 0,225 $

Calcul de taux de croissance :

1/ N 1/5
D   0, 225 
g = N  −1 =   − 1 = 8, 45 %
 D0   0,15 

Le taux de croissance du dividende serait de 8,45 %.

E4.17

D0 (1 + g ) D1 0, 25  (1, 015)
P0 = = = = 50, 75 $
( rAO − g ) ( rAO − g ) (0, 02 − 0, 015)

L’action de CTC devrait se vendre 50,75 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 68


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E4.18 Calcul du taux de rendement requis :

D1 0,5
rao = +g= + 0, 0125 = 2,917 %
P0 30

Rendement trimestriel requis de 2,917 % :

Rendement nominal annuel = Rendement trimestriel × 4 = 2,917 % × 4 = 11,67 %

Le rendement nominal annuel est de 11,67 %.

E4.19

D0 (1 + g ) D1 0, 75
P0 = = = = 25, 00 $
( rAO − g ) ( rAO − g ) (0, 08 − 0, 05)

L’action de CHP devrait se vendre 25 $.

E4.20 Il faut d’abord calculer D5, D6, D7 et D8 :

D5 = D4 × (1 + g1) = 1,25 × 1,30 = 1,63 $

D6 = D5 × (1 + g1) = 1,63 × 1,30 = 2,11 $

D7 = D6 × (1 + g1) = 2,11 × 1,30 = 2,75 $

D8 = D7 × (1 + g2) = 2,75 × 1,05 = 2,88 $

On peut ensuite calculer P7 :

D8 2,88
P7 = = = 28,80 $
( rAO − g 2 ) (0,15 − 0, 05)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 69


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Puis, on peut calculer P0 :

D1 D2 D3 DN + PN
P0 = + + + +
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )3
2
(1 + rAO )
n

1 2 3 4 5 6 7
D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7 + P7
0 0 0 1,25 $ 1,63 $ 2,11 $ 31,55 $
Valeur actualisée au taux de
0 0 0 0,71 $ 0,81 $ 0,91 $ 11,86 $
15 %

P0 = Somme des valeurs actualisées = 14,29 $ avec les arrondis ou 14,31 $ avec plus de

précision.

Le prix de l’action serait actuellement de 14,29 $ (14,31 $ avec plus de précision).

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C

Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
0 ENT DATA SET : CF 1.00
0 ENT DATA SET : CF 2.00
Entrer les flux monétaires (les 0 ENT DATA SET : CF 3.00
dividendes)3 1.25 ENT DATA SET : CF 4.00
1.63 ENT DATA SET : CF 5.00
2.11 ENT DATA SET : CF 6.00
31.58 ENT DATA SET : CF 7.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation
15 ENT RATE (I/Y) = 15.00
COMP NET_PV = 14.31

L’écran affiche 14.31, ce qui correspond au prix de l’action, soit 14,31 $.

3. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 70


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Avec la calculatrice financière Texas Instruments BA II Plus

Texas Instruments BA II Plus


Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CF 2ND CLR WORK CA CF0 = 0.00
0 ENTER CF0 = 0.00
0 ENTER CO1 = 0.00
F01 = 1.00
0 ENTER CO2 = 0.00
FO2 = 1.00
0 ENTER CO3=0.00
F03 = 1.00
Entrer les flux monétaires
1.25 ENTER CO4=1.25
(les dividendes)4
F04 = 1.00
1.63 ENTER CO5=1.63
F05 = 1.00
2.11 ENTER CO6=2.11
F06 = 1.00
31.58 ENTER CO7 = 31.58
F07 = 1.00
Entrer le taux NPV I = 0.00
d’actualisation 14 ENTER I = 14
CPT NPV = 14.31

L’écran affiche 14.31, ce qui correspond au prix de l’action, soit 14,31 $.

E4.21 On veut calculer rAP :

DAP D 4
P0 = , donc rAP = AP = = 10 %
rAP P0 40

Le rendement requis sur les actions privilégiées est de 10 %.

4. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 71


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E4.22 On veut calculer P0 :

DAP 6
P0 = = = 66, 67 $
rAP 0,09

Le prix des actions privilégiées devrait être de 66,67 $.

E4.23 Il faut d’abord calculer le rendement (rAP) trimestriel :

DAP D 1
P0 = , donc rAP = AP = = 3,125 %
rAP P0 32

Le rendement trimestriel requis sur les actions privilégiées est de 3,125 %.

Il faut maintenant calculer le taux effectif :

(1 + rAP)4 − 1 = 13,10 %

Le taux effectif annuel est 13,10 %.

Problèmes

P4.1

a) Il y a 5 ans, les obligations avaient 20 ans d’échéance.

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche Affichage
PV FV N PMT I/Y (rs)
823.9 −1000.00 40 −50.00 COMP 6.20

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 72


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rs = 6,20 % semestriel

ra = rs × 2 = 12,40 %

Le taux de rendement à l’échéance des obligations BB était de 12,40 %.

b) Il reste 15 ans avant l’échéance. On aura donc N = 30.

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

FV N PMT I/Y PV
−1000.00 30 −50.00 2.00 COMP

L’écran affiche 1671.89. Cinq ans plus tard, Emma a donc vendu ses obligations au prix de

1 671,89 $.

c) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Emma aura gardé les obligations 5 ans, soit 10 semestres, avant de les revendre. On a donc

N = 10.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 10 50.00 0.00 COMP

L’écran affiche 500.00. La valeur future des coupons est donc de 500 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 73


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Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 500 + 1 671,89 = 2 171,89 $

Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

10 semestres une somme totale (STfuture) de 2 171,89 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
823.9 −2171.89 10 0 COMP 10.18 20,36 % 20,36 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 10,18 %, ce qui donne un rendement

nominal annuel de 20,36 % (ra_r = rs_r × 2). En ce qui concerne le taux effectif, nous considérons

qu’il est égal au taux nominal, puisque les coupons n’ont pas été réinvestis.

d) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 10 50.00 2.00 COMP

L’écran affiche 547.49. La valeur future des coupons est donc de 547,49 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 74


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Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 547,49 + 1 671,89 = 2 219,38 $

Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

10 semestres une somme totale (STfuture) de 2 219,38 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
PV FV N PMT I/Y Affichage ra_r ra_r_e
823.9 −2219.38 10 0 COMP 10.42 20,83 % 21,92 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 10,42 %, ce qui donne un rendement

nominal annuel de 20,83 % (= rs_r × 2) et un taux effectif annuel de 21,92 %.

Notons que ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,1042)2 − 1 = 21,92 %.

On constate que le rendement réalisé par Emma est différent aussi bien du taux de rendement à

l’échéance à l’achat de ses obligations que du taux en vigueur au moment de leur revente. Ainsi,

un investisseur réalise un taux de rendement différent du taux de rendement à l’échéance si les

taux changent entre le moment de l’achat et le moment de la revente, même si les coupons ont été

réinvestis au taux de rendement à l’échéance en vigueur au moment de la revente.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 75


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e) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 10 50.00 4.50 COMP

L’écran affiche 614.41. La valeur future des coupons est donc de 614,41 $.

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 614,41 + 1 671,89 = 2 286,30 $

Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

10 semestres une somme totale (STfuture) de 2 286,30 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
823.9 −2286.30 10 0 COMP 10.75 21,49 % 22,65 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 10,75 %, ce qui donne un rendement

nominal annuel de 21,49 % (= rs_r × 2) et un taux effectif annuel de 22,65 %.

Notons que ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,1075)2 − 1 = 22,65 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 76


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f)

Taux d’impôt sur les revenus d’intérêts 25 %


Proportion du gain en capital imposable 0,5
Coupons après impôts 37,50 $ = Coupon × (1 − Taux d’impôt)
Gain en capital 847,99 $ = Prix de vente − Prix d’achat
Impôt sur le gain en capital 212,00 $ = Gain en capital × Taux d’impôt
Valeur de revente nette de l’impôt sur le = Prix de vente − Impôt sur le gain en
1 459,90 $
gain en capital capital

Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II plus

PV N PMT I/Y FV
0 10 37.50 4.50 COMP

L’écran affiche 460.81. La valeur future des coupons est donc de 460,81 $.

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 460,81 + 1 459,90 = 1 920,71 $

Au total, Emma aura dépensé un montant de 823,90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

10 semestres une somme totale (STfuture) de 1 920,71 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 77


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Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
823.9 −1920.71 10 0 COMP 8.83 17,66 % 18,45 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 8,83 %, ce qui donne un rendement nominal

annuel de 17,66 % (= ra_r = rs_r × 2) et un taux effectif annuel de 18,45 %.

Notons que ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,0883)2 − 1 = 18,45 %.

Par rapport à la question e), on voit que l’impôt a diminué le rendement d’Emma, qui est passé

d’un taux effectif annuel de 22,65 % à 18,45 %, soit un écart de −4,20 %.

P4.2

a) Il y a quatre ans, les obligations avaient cinq ans d’échéance.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1000.00 10 −60.00 COMP

L’écran affiche 4.00.

rs = 4,00 % semestriel

ra = rs × 2 = 8,00 %

Le taux de rendement à l’échéance des obligations de Grandpas était donc de 8 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 78


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b) Il ne reste qu’une année avant l’échéance. On a donc N = 2.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

FV N PMT I/Y PV
−1000.00 2 −60.00 4.00 COMP

L’écran affiche 1037.72. Le prix de vente quatre ans après l’acquisition est de 1 037,72 $.

c) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

N = 8. Césario aura gardé les obligations quatre ans, ou huit semestres, avant de les revendre.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 8 60.00 0.00 COMP

L’écran affiche 480.00. La valeur future des coupons est donc de 480,00 $.

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 480 + 1 037,72 = 1 517,72 $

Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout

de huit semestres une somme totale (STfuture) de 1 517,72 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 79


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Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1517.72 8 0 COMP 3.39 6,78 % 6,78 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est rs_r = 3,39 %, ce qui donne un rendement

nominal annuel de 6,78 % (= ra_r = rs_r × 2). En ce qui concerne le taux effectif, nous considérons

qu’il est égal au taux nominal, puisque les coupons n’ont pas été réinvestis.

d) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 8 60.00 4.00 COMP

L’écran affiche 552.85. La valeur future des coupons est donc de 552,85 $.

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 552,85 + 1 037,72 = 1 590,57 $

Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout

de huit semestres une somme totale (STfuture) de 1 590,57 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 80


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Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1590.58 8 0 COMP 4.00 8,00 % 8,16 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 4 % (= rs_r), ce qui donne un rendement

nominal annuel de 8 % (= ra_r = rs_r × 2) et un taux effectif annuel de 8,16 %.

Notons que ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,04)2 − 1 = 8,16 %.

On constate que le rendement réalisé par Césario est exactement le même que le taux de

rendement à l’échéance à l’achat et à la vente. Ainsi, un investisseur réalise un taux de rendement

identique au taux de rendement à l’échéance si le taux ne change pas entre le moment de l’achat

et le moment de vente, et si les coupons ont été réinvestis au taux de rendement à l’échéance.

e) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 8 60.00 2.00 COMP

L’écran affiche 514.98. La valeur future des coupons est donc de 514,98 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 81


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Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 514,98 + 1 037,72 = 1 552,70 $

Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout

de huit semestres une somme totale (STfuture) de 1 552,70 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1552.70 8 0 COMP 3.69 7,38 % 7,52 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 3,69 % (= rs_r), ce qui donne un rendement

nominal annuel de 7,38 % (= ra_r = rs_r × 2) et un taux effectif annuel de 7,52 %.

Notons que ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,0369)2 − 1 = 7,52 %.

f)

Taux d’impôt sur les revenus d’intérêts 40 %


Proportion du gain en capital imposable 0,5
Coupon après impôts 36,00 $ = Coupon × (1 − Taux d’impôt)
Perte en capital −124,50 $ = Prix de vente − Prix d’achat
= Perte en capital × Taux d’impôt ×
Récupération d’impôt sur la perte en
−24,90 $ Proportion imposable du gain en
capital
capital
Valeur de revente nette de l’impôt sur le = Prix de vente + Récupération
1 062,62 $
gain en capital d’impôt sur la perte en capital

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 82


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Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 8 36.00 2.00 COMP

L’écran affiche 308.99. La valeur future des coupons est donc de 308,99$.

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 308,99 + 1 062,62 = 1 371,61 $

Au total, Césario aura dépensé un montant de 1 162,22 $ qui lui aura permis de cumuler au bout

de huit semestres une somme totale (STfuture) de 1 371,61 $

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
1162.22 −1 371,61 8 0 COMP 2.36 4,72 % 4,78 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance est de 2,09 %, ce qui donne un rendement nominal

annuel de 4,18 % (= ra_r = rs_r × 2) et un taux effectif de 4,22 %.

Notons que ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,0209)2 − 1 = 4,22 %.

Par rapport à la question e), on voit que, malgré la perte en capital, l’impôt a diminué le

rendement de Césario, qui est passé d’un taux effectif annuel de 7,52 % à 4,22 %, soit un écart

de −3,3 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 83


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P4.3

a) g1 = 25 %

g2 = 6 %

Il faut d’abord calculer D1, D2, D3 et D4 :

D1 = D0 × (1 + g1) = 1,88 $

D2 = D1 × (1 + g1) = 2,34 $

D3 = D2 × (1 + g1) = 2,93 $

D4 = D3 × (1 + g2) = 3,11 $

Ensuite, on peut calculer P3 :

D4 3,11
P3 = = = 38,88 $
( rAO − g 2 ) (0,14 − 0, 06)

Puis, on peut calculer P0 :

D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )
2

1 2 3
D1 D2 D3 + P3
1,88 $ 2,34 $ 41,81 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,65 $ 1,80 $ 28,22 $

P0 = Somme des valeurs actualisées = 1,65 + 1,80 + 28,22 = 31,67 $

Le prix de l’action serait actuellement de 31,67 $ (en tenant compte des arrondis).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 84


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Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C

Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 1.88 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)5 2.34 ENT DATA SET : CF 2.00
41.75 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV=31.63

L’écran affiche 31.63, ce qui correspond au prix de l’action, soit 31,63 $.

Avec la calculatrice financière Texas Instruments BA II Plus

Texas Instruments BA II Plus


Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CF 2ND CLR WORK CA CF0 = 0.00
0 ENTER CF0 = 0.00
1.88 ENTER CO1 = 1.88
F01 = 1.00
Entrer les flux monétaires
2.34 ENTER CO2 = 2.34
(les dividendes)6
FO2 = 1.00
41.75 ENTER CO3 = 41.75
F03 = 1.00
NPV I = 0.00
Entrer le taux
14 ENTER I = 14
d’actualisation
CPT NPV = 31.63

L’écran affiche 31.63, ce qui correspond au prix de l’action, soit 31,63 $.

5. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
6. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 85


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b) g1 = −5 %

g2 = 8 %

Il faut d’abord calculer D1, D2, D3 et D4 :

D1 = D0 × (1 + g1) = 1,43 $

D2 = D1 × (1 + g1) = 1,35 $

D3 = D2 × (1 + g1) = 1,29 $

D4 = D3 × (1 + g2) = 1,39 $

Ensuite, on peut calculer P3 :

D4 1,39
P3 = = = 23,17 $
( rao − g2 ) (0,14 − 0, 08)

On peut ensuite calculer P0 :

D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rao ) (1 + rao ) (1 + rao )
2

1 2 3
D1 D2 D3 + P3
1,43 $ 1,35 $ 24,46 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,25 $ 1,04 $ 16,51 $

P0 = Somme des valeurs actualisées = 1,125 + 1,04 + 16,49 = 18,80 $

Le prix de l’action serait actuellement de 18,80 $ (en tenant compte des arrondis).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 86


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Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C

Sharp EL-738 C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 1.43 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)7 1.35 ENT DATA SET : CF 2.00
24.44 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV = 18.78

L’écran affiche 18.78, ce qui correspond au prix de l’action, soit 18,78 $.

Avec la calculatrice financière Texas Instruments BA II Plus

Texas Instruments BA II Plus


Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CF 2ND CLR WORK CA CF0 = 0.00
0 ENTER CF0 = 0.00
1.43 ENTER CO1 = 1.43
F01 = 1.00
Entrer les flux monétaires
1.35 ENTER CO2 = 1.35
(les dividendes)8
FO2 = 1.00
24.44 ENTER CO3 = 24.44
F03 = 1.00
NPV I = 0.00
Entrer le taux
14 ENTER I = 14
d’actualisation
CPT NPV = 18.78

L’écran affiche 18.78, ce qui correspond au prix de l’action, soit 18,78 $.

7. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
8. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 87


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c) g1 = 40 %

g2 = 0 %

Il faut d’abord calculer D1, D2, D3 et D4 :

D1 = D0 × (1 + g1) = 2,10 $

D2 = D1 × (1 + g1) = 2,94 $

D3 = D2 × (1 + g1) = 4,12 $

D4 = D3 × (1 + g2) = 4,12 $

Ensuite, on peut calculer P3 :

D4 4,12
P3 = = = 29, 40 $
( rao − g2 ) (0,14 − 0)

Puis, on peut calculer P0 :

D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rao ) (1 + rao ) (1 + rao )
2

1 2 3
D1 D2 D3 + P3
2,10 $ 2,94 $ 33,52 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,84 $ 2,26 $ 22,62 $

P0 = Somme des valeurs actualisées = 1,84 + 2,26 + 22,62 = 26,72 $

Le prix de l’action serait actuellement de 26,72 $ (en tenant compte des arrondis)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 88


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Avec la calculatrice financière Sharp EL-738 C

Sharp EL-738 C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 2.10 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)9 2.94 ENT DATA SET : CF 2.00
33.52 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV= 26.73

L’écran affiche 26.73, ce qui correspond au prix de l’action, soit 26,73 $.

Avec la calculatrice financière Texas Instruments BA II Plus

Texas Instruments BA II Plus


Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CF 2ND CLR WORK CA CF0 = 0.00
0 ENTER CF0 = 0.00
2.10 ENTER CO1 = 2.10
F01 = 1.00
Entrer les flux monétaires
2.94 ENTER CO2 = 2.94
(les dividendes)10
FO2 = 1.00
33.52 ENTER CO3=33.52
F03 = 1.00
NPV I = 0.00
Entrer le taux
14 ENTER I = 14
d’actualisation
CPT NPV = 26.73

L’écran affiche 26.73, ce qui correspond au prix de l’action, soit 26,73 $.

9. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
10. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 89


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d) g1 = ?

g2 = 2 %

Il faut d’abord calculer D1, D2, D3 et D4 :

D1 = 2,00 $

D2 = 2,75 $

D3 = 3,75 $

D4 = D3 × (1 + g2) = 3,83 $

Ensuite, on peut calculer P3 :

D4 3,83
P3 = = = 31,92 $
( rAO − g 2 ) (0,14 − 0, 02)

Puis, on peut calculer P0 :

D1 D2 D +P
P0 = + + 3 33
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )
2

D1 D2 D3 + P3
2,00 $ 2,75 $ 35,67 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,75 $ 2,12 $ 24,08 $

P0 = Somme des valeurs actualisées = 1,75 + 2,12 + 24,05 = 27,95 $

Le prix de l’action serait actuellement de 27,95 $ (en tenant compte des arrondis).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 90


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Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C

Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
Entrer les flux monétaires (les 2 ENT DATA SET : CF 1.00
dividendes)11 2.75 ENT DATA SET : CF 2.00
35.63 ENT DATA SET : CF 3.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV = 27.92

L’écran affiche 27.92, ce qui correspond au prix de l’action, soit 27,92 $.

Avec la calculatrice financière Texas Instruments BA II Plus

Texas Instruments BA II Plus


Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CF 2ND CLR WORK CA CF0 = 0.00
0 ENTER CF0 = 0.00
2 ENTER CO1 = 2.00
F01 = 1.00
Entrer les flux monétaires
2.75 ENTER CO2 = 2.75
(les dividendes)12
FO2 = 1.00
35.63 ENTER CO3 = 35.63
F03 = 1.00
NPV I = 0.00
Entrer le taux
14 ENTER I = 14
d’actualisation
CPT NPV = 27.92

L’écran affiche 27.92, ce qui correspond au prix de l’action, soit 27,92 $.

11. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.
12. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 91


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P4.4

a) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la quatrième

année.

Taux de réinvestissement = 0 %

D1 D2 D3 D4
2,00 $ 3,00 $ 0 0
Valeur future (fin année 4) 2 3 0 0

Valeur totale = 2 + 3 = 5,00 $

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des dividendes + Prix de revente

= 5 + 80 = 85,00 $

Au total, Théoden aura dépensé un montant de 90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

quatre ans une somme totale (STfuture) de 85 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé (rAO).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
90.00 85.00 4 0 COMP

L’écran affiche −1.42. Théoden aura réalisé un rendement annuel (rAO) négatif de −1,42 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 92


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b) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la quatrième

année.

Taux de réinvestissement = 10 %

3 2 1 0
D1 D2 D3 D4
2,00 $ 3,00 $ 0 0
Valeur future (fin année 4) 2,66 $ 3,63 $ 0 0

Valeur future totale = 2,66 + 2,63 = 6,29 $

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des dividendes + Prix de revente

= 6,29 + 80 = 86,29 $

Au total, Théoden aura dépensé un montant de 90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

quatre ans une somme totale (STfuture) de 86,29 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé (rAO).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
90.00 86.29 4 0 COMP

L’écran affiche −1.05. Théoden aura réalisé un rendement annuel (rAO) négatif de −1,05 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 93


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c)

Taux d’impôt sur les dividendes 35 %


Proportion du gain en capital imposable 0,5
Taux d’impôt sur le gain en capital 45 %
= Dividende × (1 − Taux d’impôt
Dividende après impôts
sur les dividendes)
Perte en capital −10,00 $ = Prix de vente − Prix d’achat
= Perte en capital × Taux d’impôt ×
Récupération d’impôt sur la perte en Proportion du gain en capital
capital −2,25 $ imposable
Valeur de revente nette de l’impôt sur le = Prix de vente − Impôt sur le gain
82,25 $
gain en capital en capital

Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes après impôts à la fin de

la quatrième année.

Taux de réinvestissement = 10 %

3 2 1 0
D1 D2 D3 D4
1,30 $ 1,95 $ 0 0
Valeur future (fin année 4) 1,73 $ 2,36 $ 0 0

Valeur future totale des dividendes = 1,73 + 2,36 = 4,09

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des dividendes + Prix de revente

= 4,09 + 82,25 = 86,34 $

Au total, Théoden aura dépensé un montant de 90 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

quatre ans une somme totale (STfuture) de 86,34 $.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 94


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Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé (rAO).

Avec les calculatrices financières Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
90.00 86.34 4 0 COMP

L’écran affiche −1.03. Théoden aura réalisé un rendement annuel négatif (rAO) de −1,03 %.

L’impôt sur le dividende a été plus que compensé par la récupération d’impôt sur la perte en

capital.

Problèmes préparatoires aux examens

4.1

a) Il faut d’abord calculer D1, D2, D3, D4 et D5 :

D0 = 1,50 $

D1 = D0 × (1,10) = 1,65 $

D2 = D1 × (1,08) = 1,78 $

D3 = D2 × (1,06) = 1,89 $

D4 = D3 × (1,04) = 1,96 $

D5 = D4 × (1,02) = 2,00 $

On peut ensuite calculer P4 :

D5 2, 00
P4 = = = 16, 67 $
( rAO − g2 ) (0,14 − 0, 02)

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 95


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Puis, on peut calculer P0 :

D1 D2 D3 D +P
P0 = + + + 4 44
(1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO ) (1 + rAO )
2 3

1 2 3 4
D1 D2 D3 D4 + P4
1,65 1,78 1,898 18,63 $
Valeur actualisée au taux de 14 % 1,45 1,37 1,28 11,03 $

P0 = Somme des valeurs actualisées = 1,45 + 1,37 + 1,28 + 11,03 = 15,13 $

Le prix de l’action devrait normalement être de 15,13 $ (en tenant compte des arrondis).

On peut obtenir le même résultat en utilisant l’une ou l’autre des calculatrices auxquelles on fait

référence dans cet ouvrage.

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C

Sharp EL-738C
Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CFi 2ndF CA 0.00
0 ENT DATA SET : CF 0.00
1.65 ENT DATA SET : CF 1.00
Entrer les flux monétaires (les
1.782 ENT DATA SET : CF 2.00
dividendes)13
1.88892 ENT DATA SET : CF 3.00
18.66 ENT DATA SET : CF 4.00
Revenir à l’affichage initial en
ON/C 0.00
mode normal
2ndF CFi 2ndF CA RATE (I/Y) = 0.00
Entrer le taux d’actualisation 14 ENT RATE (I/Y) = 14.00
COMP NET_PV = 15.14

L’écran affiche 15.14, ce qui correspond au prix de l’action, soit 15,14 $.

13. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 96


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Avec la calculatrice financière Texas Instruments BA II Plus

Texas Instruments BA II Plus


Instruction
Touche Affichage
Remettre la mémoire à zéro CF 2ND CLR WORK CA CF0 = 0.00
0 ENTER CF0 = 0.00
1.65 ENTER CO1 = 1.65
F01 = 1.00
1.782 ENTER CO2 = 1.782
Entrer les flux monétaires
FO2 = 1.00
(les dividendes)14
1.88892 ENTER CO3 = 1.88892
F03 = 1.00
18.66 ENTER CO4 = 18.66
F04 = 1.00
NPV I = 0.00
Entrer le taux
14 ENTER I = 14
d’actualisation
CPT NPV = 15.14

L’écran affiche 15.14, ce qui correspond au prix de l’action, soit 15,14 $.

b) L’action est sous-évaluée, puisqu’elle se vend moins cher sur le marché (10 $ < 15,14 $).

4.2 On commence par déterminer le nombre de coupons et l’échéance des obligations en utilisant

l’obligation 1.

1) Échéance :

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV PMT I/Y N
−788.12 1000.00 50.00 7 COMP

L’écran affiche 20. Ces obligations paieront 20 coupons; elles ont donc une échéance de 10 ans.

14. La calculatrice commence toujours par la période zéro. Nous entrons zéro, car nous n’avons pas à tenir compte
du dividende de la période zéro.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 97


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2) Prix de la seconde obligation :

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

FV N PMT I/Y PV
1000.00 20 60.00 7 COMP

L’écran affiche 894.06. La seconde obligation vaut 894,06 $.

4.3

a)

i) Le taux de rendement exigé au moment de l’achat est supérieur au taux de coupon, car le prix

est inférieur (950,91 $) à la valeur nominale (1 000 $). En effet, étant donné la relation inverse

entre le prix et le taux de rendement, quand le prix est inférieur (supérieur) à la valeur nominale,

le taux de rendement est supérieur (inférieur) au taux de coupon.

ii) Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
950.91 1000.00 20 30.00 COMP

L’écran affiche 3.34. Le taux semestriel (rs) étant de 3,34 %, le taux de rendement à l’échéance

des obligations d’AHB est donc de 6,68 % (ra = 6,68 % = rs × 2).

iii) Hypothèse 1 : Elle a pu réinvestir les coupons au taux de rendement calculé à la sous-

question ii).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 98


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On peut calculer le rendement réalisé en trois étapes :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 20 30.00 3.34 COMP

L’écran affiche 834.62. La valeur cumulée des coupons est donc de 834,58 $.

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 834,58 $ + 1 000 $ = 1 834,58 $

Au total, Léa aura dépensé un montant de 950,91 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

20 semestres une somme totale (STfuture) de 1 834,58 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel et annuel (rs_r et ra_r).

Avec la calculatrice Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
950.91 1834.62 20 0 COMP

L’écran affiche 3.34. Le taux de rendement semestriel à l’échéance (rs_r) est de 3,34 %, ce qui

donne un rendement nominal annuel de 6,68 % (ra_r = rs_r × 2 = 6,68 %) et un taux effectif annuel

de 6,79 % (ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,0334)2 − 1 = 6,79 %).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 99


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Hypothèse 2 : Elle a réinvesti les coupons perçus à un taux de rendement nominal de 4 %

(2 % semestriel).

Tout comme pour l’hypothèse 1, on peut calculer le rendement réalisé en trois étapes :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des coupons.

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV N PMT I/Y FV
0 20 30.00 2.00 COMP

L’écran affiche 728.92. La valeur cumulée des coupons est donc de 728,92 $.

Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des coupons + Prix de revente

= 728,92 $ + 1 000 $ = 1 728,92 $

Au total, Léa aura dépensé un montant de 950,91 $ qui lui aura permis de cumuler au bout de

20 semestres une somme totale (STfuture) de 1 728,92 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé : semestriel (rs_r) et annuel (ra_r).

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

Touche
Affichage ra_r ra_r_e
PV FV N PMT I/Y
950.91 1728.92 20 0 COMP 3.03 6,07 % 6,16 %

Le taux de rendement semestriel à l’échéance (rs_r) est de 3,03 %, ce qui donne un rendement

nominal annuel de 6,07 % (ra_r = rs_r × 2 = 6,07 %) et un taux effectif annuel de 6,16 %

(ra_r_e = (1 + rs_r)2 − 1 = (1,0303)2 − 1 = 6,16 %).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 100


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b) Lorsqu’elle réinvestit ses coupons au taux de rendement à l’échéance (TRE) en vigueur au

moment de l’achat des obligations, soit un taux semestriel de 3,34 % (hypothèse 1), Léa réalise

un taux de rendement sur son investissement exactement égal à ce TRE. Ainsi, Léa réalise le taux

de rendement à l’échéance promis au moment de l’achat de ses obligations lorsqu’elle réinvestit

ses coupons et que les taux ne bougent pas entre la date d’achat et la date de revente ou

d’échéance de l’obligation. Le rendement réalisé par Léa d’après l’hypothèse 2 est, en

comparaison, plus faible. En effet, le taux de réinvestissement des coupons est dans ce cas plus

faible que le taux de rendement à l’échéance en vigueur.

4.4

a)

i) Trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la cinquième

année.

Taux de réinvestissement = 0 %

D1 D2 D3 D4 D5
5,00 6,00 7,00 8,00 9,00
Valeur future (fin de l’année 5) 5 6 7 8 9

Valeur future totale = 5 + 6 + 7 + 8 + 9 = 35 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 101


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Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des dividendes + Prix de revente

= 35 + 55 = 90,00 $

Au total, on aura dépensé un montant de 60 $ par action pour accumuler au bout de cinq ans une

somme totale (STfuture) de 90 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé (rAO).

Avec la calculatrice Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
60.00 90.00 5 0 COMP

L’écran affiche 8.45. Le rendement réalisé sur les actions de Lumière est de 8,45 %.

ii) Encore une fois, on procède en trois étapes pour calculer le rendement réalisé :

Étape 1 : Calculer la valeur accumulée ou la valeur future des dividendes à la fin de la cinquième

année.

Taux de réinvestissement = 7 %

D1 D2 D3 D4 D5
5,00 $ 6,00 $ 7,00 $ 8,00 $ 9,00 $
Valeur future (fin année 5) 5 × (1,07) 6 × (1,07) 7 × (1,07) 8 × (1,07) 9 × (1,07)0
4 3 2 1

= 6,55 = 7,35 = 8,01 = 8,56 = 9,00

Valeur future totale = 6,55 + 7,35 + 8,01 + 8,56 + 9,00 = 39,47 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 102


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Étape 2 : Calculer la valeur future totale (STfuture).

STfuture = Valeur future des dividendes + Prix de revente

= 39,47 + 55 = 94,47 $

Au total, on aura dépensé un montant de 60 $ par action pour accumuler au bout de cinq ans une

somme totale (STfuture) de 94,47 $.

Étape 3 : Calculer le taux de rendement réalisé (rAO).

Avec la calculatrice financière Sharp EL-738C ou Texas Instruments BA II Plus

PV FV N PMT I/Y
60.00 94.47 5 0 COMP

L’écran affiche 9.51. Le rendement réalisé sur les actions de Lumière serait de 9,50 %, compte

tenu du taux de réinvestissement des dividendes, qui est de 7 %.

b) Enzo a tort de soutenir qu’il a réalisé un rendement supérieur à 10 % (9,50 % < 10 %). Il y

serait parvenu s’il avait pu réinvestir les dividendes à un taux supérieur à 10 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 103


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CHAPITRE 5

Le coût du capital

Questions

Q5.1 Le calcul du coût des fonds propres se fait suivant le modèle d’évaluation des actifs

financiers (MEDAF) d’après l’équation 5.1 (voir la sous-section 5.1.1, p. 186 du manuel) ou

alors suivant le modèle de Gordon d’après l’équation 5.2 (voir la sous-section 5.1.2, p. 188 du

manuel).

Q5.2 Il s’agit du taux de rentabilité minimal que les actionnaires doivent exiger des projets

d’investissement de sorte qu’au pire, la valeur sur le marché des actions reste inchangée. Ainsi,

un projet d’investissement sera recommandé si son taux de rendement excède son coût de capital

de 15 %, par exemple (voir la section 5.2, p. 189 du manuel).

Q5.3 Le modèle du MEDAF est un point de départ commode pour estimer le coût des fonds

propres, mais il est souvent et fortement remis en cause (voir la sous-section 5.1.2, p. 188 du

manuel).

Q5.4 Le calcul du coût de la dette se fait à l’aide des équations 5.4 lorsqu’il s’agit d’une dette

bancaire (taux d’intérêt effectif requis net d’impôt) et 5.5 lorsqu’il s’agit d’obligations (déduction

du taux i dans la formule du prix en considérant les frais d’émission et l’impôt) (voir les sous-

sections 5.2.1 et 5.2.2, p. 191 du manuel).

Q5.5 Le calcul du CMPC se fait en se servant de l’équation 5.3 (voir la section 5.2, p. 189 du

manuel). Le CMPC est la moyenne des coûts des différentes sources de capital employées par

l’entreprise pondérée par le poids de chacune de ces sources dans l’entreprise.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 104


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Q5.6 Le CMPC tient compte non seulement des fonds propres, mais aussi de la dette de

l’entreprise (voir la section 5.2, p. 189 du manuel).

Q5.7 En l’absence de dette, le coût des fonds propres est équivalent au CMPC (voir la

section 5.2, p. 189 du manuel).

Q5.8 Une entreprise qui ne tient pas compte des dettes à court terme dans le calcul du CMPC ne

peut déterminer correctement le rendement exigé par ses investisseurs dans la sélection des

projets. Si les engagements à court terme font partie, de façon permanente, de la structure de

capital, ils doivent donc être considérés dans le calcul du CMPC. Toutefois, si ces engagements,

par exemple des emprunts bancaires, ne répondent qu’à des besoins particuliers et temporaires, ils

ne doivent pas être pris en compte (voir la sous-section 5.2.1, p. 191 du manuel).

Q5.9 Le coût des actions privilégiées se calcule au moyen de l’équation 5.6, en tenant compte des

dividendes fixes à recevoir à perpétuité, des frais d’émission et de l’impôt (voir la sous-

section 5.2.3, p. 193 du manuel).

Q5.10 Le risque d’exploitation du projet doit être identique à celui de l’entreprise, car si le risque

d’exploitation du projet est plus faible (ou plus élevé) que celui de l’entreprise, on risque de

refuser (ou d’accepter) à tort le projet si on l’actualise au CMPC (voir la sous-section 5.2.5,

p. 194 du manuel).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 105


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Exercices

E5.1

kAO = [(3 × 1,05)/60] + 0,05 = 10,25 %

On suppose ici que les frais d’émission sont nuls.

E5.2

D : dividendes et FP : fonds propres

En proportion : D/FP = 1,5 et D = 1 − FP.

Ainsi, on a : (1 − FP)/FP = 1,5, soit 1/FP − 1 = 1,5 et 1/FP = 2,5.

Au final : FP = 1/2,5 = 0,4 et D = 1 − 0,4 = 0,6.

a) CMPC = 0,1052 = (0,4 × 0,18) + [0,6 × (1 − 35 %) × kD]; kD = 8,51 %

b) CMPC = 0,1052 = (0,4 × kAO) + (0,6 × 0,075); kAO = 15,05 %

E5.3

Poids Coût Poids × Coût


Source de financement
(en pourcentage) (en pourcentage) (en pourcentage)
Actions privilégiées 35 8 2,8
Actions ordinaires 10 15 1,5
Dette 55 6 3,3

Le CMPC est donc de 2,8 % + 1,5 % + 3,3 % = 7,6 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 106


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E5.4

Le coupon est égal à 0,10/2 × 1 000 = 50 $.

Le nombre de coupons est égal à 20 × 2 = 40.

Par conséquent, le taux de rendement de l’obligation est donné par :

1 − (1 + kOB sem. )−40 


1 000 = 50 (1 − 0,3)   + 1 000 (1 + kOB sem. )
−40

 kOB sem. 

kOB sem. = 3,5 % semestriel

Le taux effectif annuel est donc le suivant :

kOB annuel = (1 + kOB sem.)2 −1 = (1 + 3,5 %)2 − 1 = 7,1225 %.

E5.5

kAP = 10/(80 − 0,02 × 80) = 10/78,40 = 12,76 %

E5.6

kD = 12 % × (1 − 37,5 %) = 7,5 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 107


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Problèmes

P5.1

Le coût du financement interne :

1 + 10 %
0 0,50 0, 75 1 kAO − 10 %
25 = + + + +
1 + kAO (1 + kAO ) (1 + kAO ) (1 + kAO )4 (1 + k AO )4
2 3

L’interpolation linéaire :

Intérêt Prix
k1 = 13 % P1 = 24,01 $
k* P* = 25,00 $
k2 = 12,75 % P2 = 26,29 $

k* − k2 P2 − P*
=
k1 − k2 P2 − P1

On obtient k* = 12,89 %.

Le coût de financement externe (nouvelle émission) :

Si les frais d’émission sont de 10 % et que T = 10 %, le prix net des frais est de :

25 − (25 × 10 %)(1 − 0,1) = 22,75 $

De la même façon, on obtient :

Intérêt Prix
k1 = 13,25 % P1 = 20,09 $
k* = 13,16 % P* = 22,75 $
k2 = 13 % P2 = 24,01 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 108


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P5.2

Afin de trouver le taux de coupon semestriel des nouvelles obligations, calculons le taux de

rendement exigé par les investisseurs pour détenir des obligations de MNO, à partir des

obligations existantes :

1 − (1 + i )−14 
 + 1 000 (1 + i )
−14
800 = 40 
 i 

i = 6,18 %, le taux de coupon semestriel des nouvelles obligations.

1 − (1 + i )−14 
1 000 − 30 (1 − 0,38) = 61,80 (1 − 0,38)   + 1 000 (1 + i )
−14

 i 

i = 4,00 %

Le taux effectif annuel est de kOB = (1,04)2 − 1 = 8,16 %.

La croissance historique du dividende est donnée par (0,13/0,07)1/4 − 1 = 16,74 %.

Le dividende de l’année suivante est donné par D1 = D0(1 + g) = 0,13(1,1674).

0,13(1,1674 )
kAO = + 0,1674
30 − 30  4 %

kAO = 17, 27 %

Le CMPC est donc de 17,27 % × 0,5 + 8,16 % × 0,5 = 12,715 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 109


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P5.3

Le coupon semestriel est de 1 000 × 11,5 %/2 = 57,50 $.

  TRE A −26 
1 −  1 +   −26
  2    TRE A 
936,54 = 57,5 + 1 000  1 + 
 TRE A   2 
 2 
 

En entrant les données suivantes dans la calculatrice financière :

TREA
N = 26; PMT = 57.5; FV = 1000 ; PV = −936.54, on obtient = 6, 25 % semestriel.
2

Soit TREA = 6,25 % × 2 = 12,5 % et TREB = 12,5 % + 0,5 % = 13 %

Les coupons à verser sur les obligations de série B seront donc de 65 $ = 1 000 × 13 %/2.

1 − (1 + kOB sem. )−30 


1 000 − 40 (1 − 0, 4 ) = 65 (1 − 0, 4 )   + 1 000 (1 + kOB sem. )
−30

 
kOB sem.

1 − (1 + kOB sem. )−30 


 + 1 000 (1 + kOB sem. )
−30
976 = 39 
 
kOB sem.

et kOB sem. = 4,04 %, d’où kOB annuel = (1 + 4,04 %)2 − 1 = 8,24 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 110


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P5.4

Dette bancaire : kD = 11,5 %(1 − 35 %) = 7,48 %

Valeur marchande de la dette : 5,4 millions de dollars

Obligations :

1 − (1 + k )−40  1 000
kOB: 1 015 − (1 015  0, 03  (1 − 0,35) ) = 40 (1 − 0,35)  +
 (1 + k )
40
 k

1 − (1 + k )−40  1 000
995, 20 = 26  +
 (1 + k )
40
 k

kOB : 0,0262 par semestre

Taux effectif : (1 + 0,0262)2 − 1 = 0,0531

10 000 000
Valeur marchande des obligations :  1 015 = 10150 000 = 10,15 millions de dollars
1 000

0,50
Actions privilégiées : kAP = = 2, 66 %
18, 75

Taux effectif : (1 + 0,0266)4 − 1 = 11,07 %

6 600 000
Valeur marchande des actions privilégiées : 19,5 = 6 435 000 = 6, 435 millions de dollars
20
0,50(1, 08)
Actions ordinaires : kAO = + 8 % = 10,80 %
20 − 1,12 − (1 − 0,35)

Valeur marchande des AO : 20 × 250 000 = 5 000 000 $

Valeur marchande totale : 5,4 + 10,15 + 6,435 + 5 = 26,985 millions de dollars

5, 4 10,15 6, 435 5
CMPC =  7, 48 % +  5,31 % + 11, 07 % +  10,80 % = 8,13 %
26,985 26,985 26,985 26,985

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 111


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Problèmes préparatoires aux examens

5.1

Coût des nouvelles obligations (OB) :

1 − (1 + i )−40 
 + 1 000 (1 + i )
−40
1 000 − [(1 000  0, 03)(1 − 40 %)] = (5 %  1 000)(1 − 40 %) 
 i 

En utilisant la calculatrice financière, vous entrez les données suivantes :

PV = 982; PMT = 30; N = 40; FV = 1000

i = 3,08 %

kOB = (1 + i ) − 1 = (1 + 3,08 %) − 1 = 6, 25 %
2 2

Nombre d’obligations en circulation : 10 000 000/1 000 = 10 000

Prix des obligations en circulation :

1 − (1 + 0, 05 )−40 
 + 1 000 (1 + 0, 05 ) = 828, 41$
−40
P = (0, 08  1 000) 
 0, 05 

Valeur marchande des obligations (VM) : 10 000 × 828,41 = 8 284 100 $

2,5
Coût trimestriel des actions privilégiées (AP) : kAP = = 2, 75%
91

Coût effectif annuel des AP : (1 + 0,0275)4 − 1 = 11,46 %

Valeur marchande des AP : 95 × 45 000 = 4 275 000 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 112


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Coût des actions ordinaires (AO) :

Dividende en 2016 : D2016 = D2012(1 + g)4

1/4
 1, 75 
g =  − 1 = 15, 02%
 1 

1, 75(1 + 15, 02 %)
70 − 2 (1 − 40 %) =
kAO − 15, 02 %

1, 75(1 + 15, 02 %)
kAO = + 15, 02 % = 17,95%
70 − 2 (1 − 40 %)

kAO = 17,95 %

Valeur marchande des AO : 70 × 5 000 000 = 350 000 000 $

Poids (W) :

8 284100
WOB = = 2, 2849 %
350 000 000 + 4 275 000 + 8 284100

350 000 000


WAO = = 96,5360 %
362 559100

4 275 000
WAP = = 1,1791 %
362 559100

Le coût moyen pondéré du capital (CMPC) de l’entreprise XYZ se calcule comme suit :

2,2849 % × 6,25 % + 1,1791 % × 11,46 % + 96,5360 % × 17,95 % = 17,61 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 113


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5.2

a) Coût des obligations (OB) :

1 − (1 + i )−40 
1 000 − 4,5 % (1 − 0, 4)  1 000 = 70 (1 − 0, 4 )   + 1 000 (1 + i )
−40

 i 

En utilisant la calculatrice financière, vous entrez les données suivantes :

PV = −973; PMT = 42; N = 40, FV = 1000

i = 4,34%

kOB = (1 + i)2 − 1 = (1 + 4,34 %)2 − 1 = 8,87 %

Coût des actions privilégiées (AP) :

3 3
32 − 2 = , donc kAP = = 10 %
kAP 30

Coût des actions ordinaires (AO) :

2
kAO = + 5,348 % = 18 %
16 − 2 % 16 (1 − 0, 4 )

Coût du bénéfice non réparti (BNR) :

2
kBNR = + 5,348 % = 17,85 %
16

Poids (W) :

40 000 000
Valeur marchande des obligations (OB) : 930  = 37 200 000 $
1 000

Valeur marchande des actions privilégiées (AP) : 32 × 350 000 = 11 200 000 $

Valeur marchande des (AO) : 16 × 2 500 000 = 40 000 000 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 114


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37 200 000
WOB = = 42, 081 %
37 200 000 + 11 200 000 + 40 000 000

11 200 000
WAP = = 12, 670 %
88 400 000

40 000 000
WAO = = 45, 249 %
88 400 000

CMPC avant rupture :

42,081 % × 8,87 % + 12,670 % × 10 % + 45,249 % × 17,85 % = 13,08%

b) CMPC après rupture :

42,081 % × 8,87 % + 12,670 % × 10 % + 45,249 % × 18 % = 13,14%

c) Taux de croissance du dividende :

1/4
 1, 464 10 
g =  − 1 = 10%
 1 

D2017 = D2016 (1 + g ) = 1, 46410 (1 + 0,10 )

D2017 = 1,610 51 $

BNR prévu
d) Point de rupture =
WAO

D2017
D2017 = BPA2017  (1 − 65%) donc BNR prévu (par action) = BPA 2017  0, 65 =  0, 65
1 − 65 %

D2017
BNR prévu =  0, 65  nombre d’actions ordinaires en circulation
1 − 65 %
= 7 477 367,86 $

7 477 367,86
Point de rupture = = 16 524 935, 05 $
45, 249 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 115


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5.3

1 − (1 + i )−30 
a) 1 000 − 5 % (1 − 0, 4 ) 1 000 = 50   (1 − 0, 4 ) + 1 000 (1 + i )
−30

 i 

En utilisant la calculatrice financière, vous entrez les données suivantes :

PV = 970; PMT= 30; N = 30; FV = 1000

i = 3,16 %

kOB = (1 + i)2 − 1 = (1 + 3,16 %)2 − 1 = 6,42 %

2,5 2,5
b) 52 − 2 = , donc kAP = =5%
kAP 50

2
c) 30 − 2 %  30 (1 − 0, 4 ) =
kAO − 7, 25 %

kAO = 14,00 %

2
d) 30 = = kBNR = 13,92 %
kBNR − 7, 25 %

Poids (W) :

50 000 000
Valeur marchande des obligations (OB) : 950  = 47 500 000 $
1 000

Valeur marchande des actions privilégiées (AP) : 52 × 250 000 = 13 000 000 $

Valeur marchande des (AO) : 30 × 3 500 000 = 105 000 000 $

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 116


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47 500 000
WOB = = 28, 701%
47 500 000 + 13 000 000 + 105 000 000

13 000 000
WAP = = 7,855 %
165 500 000

105 000 000


WAO = = 63, 444 %
165 500 000

e) CMPC avant rupture :

28,701 % × 6,42 % + 7,855 % × 5 % + 63,444 % × 13,92 % = 11,07 %

f) CMPC après rupture :

28,701 % × 6,42 % + 7,855 % × 5 % + 63,444 % × 14 % = 11,12 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 117


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CHAPITRE 6

La relation entre le risque et le rendement

Questions

Q6.1 Une prime de risque rattachée à un investissement risqué est une rémunération additionnelle

par rapport au rendement offert par un titre sans risque (voir l’introduction, p. 208 du manuel).

Q6.2 Le rendement exigé par un investisseur sur un titre financier risqué est estimé à l’aide de

l’espérance de rendement de ce titre (voir la sous-section 6.1.1, p. 209 du manuel).

Q6.3 Oui. Le rendement moyen périodique est le meilleur estimateur linéaire non biaisé du

rendement espéré d’un titre risqué (voir la sous-section 6.1.1, p. 209 du manuel).

Q6.4 La mesure de risque la plus usuelle pour un titre financier est l’écart type de ses

rendements, qui constitue la racine carrée de la variance de ses rendements (voir la sous-section

6.1.2, p. 211 du manuel).

Q6.5 Non. La relation entre le rendement et le risque d’un investisseur est toujours positive. Plus

le risque encouru par l’investisseur est élevé, plus le rendement exigé l’est également en

conséquence (voir l’introduction, p. 208 du manuel).

Q6.6 Le coefficient de corrélation des rendements de deux titres est le degré de dépendance

linéaire entre ces rendements (voir la sous-section 6.2.2, p. 219 du manuel).

Q6.7 Le rendement exigé sur un portefeuille de n titres risqués est la moyenne des rendements

exigés respectifs de chaque titre, pondérée par les poids investis dans chacun d’entre eux (voir la

sous-section 6.3.2, p. 227 du manuel).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 118


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Q6.8 Non. La diversification d’un portefeuille à deux titres n’est pas optimale si le coefficient de

corrélation entre les rendements des deux titres est égal à +1. Dans ce cas de figure, le risque du

portefeuille est à son maximum (voir la sous-section 6.3.1, p. 223 du manuel).

Q6.9 Oui. La diversification d’un portefeuille à deux titres est optimale si le coefficient de

corrélation entre les rendements des deux titres est égal à −1. Dans ce cas de figure, le risque du

portefeuille est minimal (voir la sous-section 6.3.1, p. 223 du manuel).

Q6.10 Si un portefeuille est formé de n titres, il y a n  ( n − 1) termes représentant les

covariances des rendements des titres, considérés deux à deux, lors du calcul de la variance des

rendements (voir la sous-section 6.3.2, p. 227 du manuel).

Exercices

E6.1

3
a) E ( RT ) =  p j  R j , T
j =1

E ( RT ) = 0, 25  5 % + 0, 25 15 % + 0,50  20 % = 15 %

P2 − P1
b) E ( RT ) =
P1

P2 − P1
= 15 %
P1

30
P1 = = 26, 09 $
15 % + 1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 119


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E6.2

a)

4
E ( RX ) =  pi  Ri , X = 0, 2  20 % + 0, 4  5 % + 0, 2 10 % + 0, 2  25 % = 13 %
i =1

4
E ( RY ) =  pi  Ri , Y = 0, 2  20 % + 0, 4  8 % + 0, 2  6 % + 0, 2 10 % = 10, 40 %
i =1

4
E ( RZ ) =  pi  Ri , Z = 0, 2  40 % + 0, 4  12 % + 0, 2  4 % + 0, 2  24 % = 18, 40 %
i =1

b)

p  ( R − E ( RX ) )
2
X = i i, X
i =1

= 0, 2  ( 20 % − 13 %) + 0, 4  ( 5 % − 13 % ) + 0, 2  (10 % − 13 % ) + 0, 2  ( 25 % − 13 % )
2 2 2 2

= 8,12 %

p  ( R − E ( RY ) )
2
Y = i i, Y
i =1

= 0, 2  ( 20 % − 10, 4 % ) + 0, 4  ( 8 % − 10, 4 % ) + 0, 2  ( 6 % − 10, 4 % ) + 0, 2  (10 % − 10, 4 % )


2 2 2 2

= 4,96 %

p  ( R − E ( RZ ) )
2
Z = i i, Z
i =1

= 0, 2  ( 40 % − 18, 4 % ) + 0, 4  (12 % − 18, 4 % ) + 0, 2  ( 4 % − 18, 4 % ) + 0, 2  ( 24 % − 18, 4 % )


2 2 2 2

= 12,55 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 120


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c)

Covariance entre les titres X et Y :

4
 X, Y =  pi  ( Ri , X − E ( RX ) )  ( Ri , Y − E ( RY ) )
i =1

= 0, 2  ( 20 % − 13 % )  ( 20 % − 10, 4 % )
+ 0, 4  ( 5 % − 13 % )  ( 8 % − 10, 4 % )
+ 0, 2  (10 % − 13 % )  ( 6 % − 10, 4 % )
+ 0, 2  ( 25 % − 13 % )  (10 % − 10, 4 % )
= 0, 002 28

Covariance entre les titres X et Z :

4
 X, Z =  pi  ( Ri , X − E ( RX ) )  ( Ri , Z − E ( RZ ) )
i =1

= 0, 2  ( 20 % − 13 % )  ( 40 % − 18, 4 % )
+ 0, 4  ( 5 % − 13 % )  (12 % − 18, 4 % )
+ 0, 2  (10 % − 13 % )  ( 4 % − 18, 4 % )
+ 0, 2  ( 25 % − 13 % )  ( 24 % − 18, 4 % )
= 0, 007 28

d)

Coefficient de corrélation entre les titres X et Y :

 X, Y 0, 002 28
X, Y = = = 0,57
 X   Y 8,12 %  4,96 %

 X, Z 0, 007 28
Coefficient de corrélation entre les titres X et Z : X, Z = = = 0, 71
 X   Z 8,12 % 12,55 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 121


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E6.3

a)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 0, 4  E ( RA ) + 0, 6  E ( RB ) = 19 %
i =1

b)

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A,B   A   B


= 0, 42  20 %2 + 0, 62  40 %2 + 2  0, 4  0, 6  0,3  20 %  40 %
= 27, 48 %

c)

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A,B   A   B


= 0, 42  20 %2 + 0, 62  40 % 2 + 2  0, 4  0, 6  ( −0, 6 )  20 %  40 %
= 20, 24 %

Conclusion : Lorsque la corrélation entre les deux titres composant le portefeuille P est négative,

le risque inhérent à ce dernier est plus faible, même si les proportions investies restent

inchangées.

E6.4

Rendement espéré de chaque titre :

4
E ( RA ) =  pi  Ri , A = 0,3 20 % + 0, 2  0 % + 0, 4  ( −10 % ) + 0,1 8 % = 2,8 %
i =1

4
E ( RB ) =  pi  Ri , B = 0,3 40 % + 0, 2  4 % + 0, 4  ( −24 % ) + 0,112 % = 4, 4 %
i =1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 122


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Risque de chaque titre :

p  ( R − E ( RA ) )
2
A = i i, A
i =1

= 0,3  ( 20 % − 2,8 % ) + 0, 2  ( 0 % − 2,8 % ) + 0, 4  ( −10 % − 2,8 % ) + 0,1 (8 % − 2,8 % )


2 2 2 2

= 12,59 %

p  ( R − E ( RB ) )
2
B = i i, B
i =1

= 0,3  ( 40 % − 4, 4 % ) + 0, 2  ( 4 % − 4, 4 % ) + 0, 4  ( −24 % − 4, 4 % ) + 0,1 (12 % − 4, 4 % )


2 2 2 2

= 26, 62 %

Covariance entre les rendements des titres A et B :

4
 A, B =  pi  ( Ri , A − E ( RA ) )  ( Ri , B − E ( RB ) )
i =1

= 0,3  ( 20 % − 2,8 % )  ( 40 % − 4, 4 % )
+ 0, 2  ( 0 % − 2,8 % )  ( 4 % − 4, 4 % )
+ 0, 4  ( −10 % − 2,8 % )  ( −24 % − 4, 4 % )
+ 0,1 ( 8 % − 2,8 % )  (12 % − 4, 4 % )
= 0, 03

Coefficient de corrélation entre les rendements des titres A et B :

 A, B 0, 03
A, B = = = 0,99
 A   B 12,59 %  26, 62 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 123


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Cas 1 : L’investisseur place 60 000 $ dans le titre A et 40 000 $ dans le titre B :

n
60 000 40 000
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) =  E ( RA ) +  E ( RB ) = 3, 44 %
i =1 100 000 100 000

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A,B   A   B


= 0, 62  12,59 %2 + 0, 42  26, 62 % 2 + 2  0, 6  0, 4  0, 03
= 18,18 %

Cas 2 : L’investisseur place 40 000 $ dans le titre A et 60 000 $ dans le titre B :

n
40 000 60 000
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) =  E ( RA ) +  E ( RB ) = 3,76 %
i =1 100 000 100 000

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A,B   A   B


= 0, 42  12,59 %2 + 0, 62  26, 62 % 2 + 2  0, 4  0, 6  0, 03
= 20,99 %

E6.5

a)

5
E ( RA ) =  pi  Ri , A
i =1

= 0,1 ( −20 % ) + 0, 25  20 % + 0,3  15 % + 0, 25  10 % + 0,1  35 %


= 13,5 %

5
E ( RB ) =  pi  Ri , B
i =1

= 0,1 ( −5 % ) + 0, 25  0 % + 0,3  10 % + 0, 25  20 % + 0,1 15 %


=9%

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 124


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b)

p  ( R − E ( RA ) )
2
A = i i, A
i =1

0,1 ( −20 % − 13,5 % ) + 0, 25  ( 20 % − 13,5 % ) + 0,3  (15 % − 13,5 % )


2 2 2

=
+0, 25  (10 % − 13,5 % ) + 0,1 ( 35 % − 13,5 % )
2 2

 A = 13,14 %

p  ( R − E ( RB ) )
2
B = i i, B
i =1

0,1 ( −5 % − 9 % ) + 0, 25  ( 0 % − 9 % ) + 0,3  (10 % − 9 % )


2 2 2

=
+ 0, 25  ( 20 % − 9 % ) + 0,1  (15 % − 9 % )
2 2

 B = 8,60 %

c)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 0,5  E ( RA ) + 0,5  E ( RB ) = 11, 25 %
i =1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 125


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d)

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A, B   A   B

Nous avons besoin de calculer A, B ou  A, B , comme suit :

5
 A, B =  pi  ( Ri , A − E ( RA ) )  ( Ri , B − E ( RB ) )
i =1

= 0,1 ( −20 % − 13,5 % )  ( −5 % − 9 % )


+ 0, 25  ( 20 % − 13,5 % )  ( 0 % − 9 % )
+ 0,3  (15 % − 13,5 % )  (10 % − 9 % )
+ 0, 25  (10 % − 13,5 % )  ( 20 % − 9 % )
+ 0,10  ( 35 % − 13,5 % )  (15 % − 9 % )
= 0, 0036

 P = 0,52 13,14 %2 + 0,52  8, 60 %2 + 2  0,5  0,5  0, 0036

 P = 8,93 %

e)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 0, 25  E ( RA ) + 0, 75  E ( RB ) = 10,13 %
i =1

 P = 0, 252 13,14 %2 + 0,752  8,60 %2 + 2  0, 25  0, 75  0, 0036

 P = 8,12 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 126


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E6.6

a)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = xA 15 % + xB  20 % = 17 %
i =1

E ( RP ) = xA 15 % + (1 − xA )  20 % = 17 %

( −5 %)  xA + 20 % = 17 %

−3 %
xA = = 0, 6 et xB = 1 − xA = 0, 4
−5 %

b)

 P = 0,62  25 %2 + 0, 42  30 %2 + 2  0,6  0, 4  A, B  25 %  30 % = 19, 21 %

 P = 0, 0369 + 0,036  A, B = 19, 21 %

19, 21 %2 − 0, 0369
A, B = =0
0, 036

Problèmes

P6.1

a)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 0, 6  5 % + 0, 4  7,5 % = 6 %
i =1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 127


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b)

 P = 0,62  2 %2 + 0, 42  3 %2 + 2  0,6  0, 4  A, B  2 %  3 % avec A, B = 0

 P = 0, 62  2 %2 + 0, 42  3 %2 = 1, 70 %

c)

 P = xA 2  2 %2 + (1 − xA )  3 %2 + 2  xA  (1 − xA )  A, B  2 %  3 %
2

Comme A, B = 1

Alors :  P = xA 2  2 %2 + (1 − xA )  3 %2 + 2  xA  (1 − xA )  2 %  3 %
2

 P = xA  2 % + (1 − xA )  3 % = xA  ( −1 % ) + 3 % = 1, 7 %

− xA = −1,3 ou − xA = −4,7 %

xA = 130 % et xB = −30 % (E ( RP ) = 1,3 5 % − 0,3 7,5 % = 4, 25 %)

d)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = xC  6,5 % + xD  1 % = 5 %
i =1

xC  6,5 % + (1 − xC ) 1 % = 5 %

xC  5,5 % + 1 % = 5 %

4%
xC = = 72, 73 %
5,5 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 128


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e)

 P =  A = xC2   C2 + xD2  0 %2 + 2  xC  xD  C, D   C  0 %

Ainsi :  P =  A = xC   C

A 2%
xC = = = 72, 73 % , donc xD = 1 − xC = 1 − 72,73 % = 27, 27 %
 C 2,75 %

P6.2

a)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 0,5  4 % + 0,5  9 % = 6,5 %
i =1

b)

 P = 0,52 1 %2 + 0,52  3 %2 + 2  0,5  0,5  A, B 1 %  3 %

Comme A, B = 0

Alors :  P = 0,52 1 %2 + 0,52  3 %2 = 1,58 %

c)

 P = xA2 1 %2 + xB2  3 %2 + 2  xA  xB  A, B 1 %  3 %

Comme A, B = −1

Alors :  P = xA 1 % − xB  3 % = 1,58 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 129


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 P = xA 1 % − (1 − xA )  3 % = 1,58 %

4 %  xA − 3 % = 1,58 % ou 4 %  xA − 3 % = −1,58 %

xA = 1,15 ou xA = 0,36

Comme la vente à découvert n’est pas permise pour ces titres, alors xA = 0,36 et

xB = 1 − xA = 1 − 0,36 = 0,64 .

d)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = xC  6 % + xD  2 % = 6,5 %
i =1

xC  6 % + (1 − xC )  2 % = 6,5 %

4,5 %
xC = = 1,13
4%

Donc xD = 1 − xC = −0,13

e)

 P = 1,58 % = xB2   B2 + xD2  0 %2 + 2  xB  xD  B, D   B  0 %

Ainsi :  P = xB   B = 1,58 %

1,58 %
xB = = 0,53 , donc xD = 1 − xB = 0, 47
3%

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 130


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f)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = xB  9 % + xD  2 % = 4 %
i =1

xB  9 % + (1 − xB )  2 % = 4 %

2%
xC = = 0, 29
7%

Donc xD = 1 − xC = 0,71

P6.3

a)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 60 %  8 % + 40 %  6,5 % = 7, 4 %
i =1

b)

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A, B   A   B

 P = 0, 62  3,5 %2 + 0, 42  2 %2 + 2  0,6  0, 4  0%  3,5 %  2 %

 P = 2, 25 %

c)

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A, B   A   B

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 131


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Si A, B = 1

Alors :  P = xA   A + xB   B = 2, 25 %

xA  3,5 % + (1 − xA )  2 % = 2, 25 %

0, 25 %
xA = = 0,16
1,5 %

Ainsi, xA = 0,16 et xB = 1 − 0,16 = 0,84

d)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = xC  6 % + xD 1 % = 7 %
i =1

xC  6 % + (1 − xC ) 1 % = 7 %

6%
xC = = 1, 2
5%

Donc xD = 1 − xC = −0, 20

e)

 P =  B = xC2   C2 + xD2  0 %2 + 2  xC  xD  C, D   C  0 %

Ainsi :

xC   C =  B

2%
xC = = 0,8
2,5 %

Donc xD = 1 − xC = 0, 2

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 132


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P6.4

 M = 0,52   2 + 0,52   2 + 2  0,5  0,5  0, 65    

 M = 2  0,52   2 + 2  0,52   2  0, 65

 M = (2  0,52   2 )(1 + 0, 65) = 0,825   2

 M = 0,908

 N = 0,52   2 + 0,52   2 + 2  0,5  0,5  0,3    

 N = 2  0,52   2 + 2  0,52   2  0,3

 N = (2  0,52   2 )(1 + 0,3) = 0, 65   2

 N = 0,806

 S = 0,52   2 + 0,52   2 + 2  0,5  0,5  ( −0,85)    

 S = 2  0,52   2 + 2  0,52   2  (−0,85)

 S = (2  0,52   2 )(1 − 0,85) = 0, 075   2

 S = 0, 274

Le portefeuille S est le moins risqué.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 133


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Problèmes préparatoires aux examens

6.1

a)

3
E ( RA ) =  p j  R j , A = 0,3 20 % + 0, 4  5 % + 0,3  ( −20 % ) = 2 %
j =1

3
E ( RB ) =  p j  R j , B = 0,3 25 % + 0, 4  6 % + 0,3  ( −25 % ) = 2, 4 %
j =1

b)

p  ( R − E ( RA ) )
2
A = j j, A
j =1

= 0,3  ( 20 % − 2 % ) + 0, 4  ( 5 % − 2 % ) + 0,3  ( −20 % − 2 % )


2 2 2

= 15, 68 %

p  ( R − E ( RB ) )
2
B = j j, B
j =1

= 0,3  ( 25 % − 2, 4 % ) + 0, 4  ( 6 % − 2, 4 % ) + 0,3  ( −25 % − 2, 4 % )


2 2 2

= 19,59 %

c)

Sur la base du critère de l’écart type des rendements, le titre B est le plus risqué. Il est aussi

relativement plus risqué sur la base du critère du coefficient de variation.

A 15, 68 %
CVA = = = 7,84
E ( RA ) 2%

B 19,59 %
CVB = = = 8,16
E ( RB ) 2, 4 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 134


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d)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 0,5  2 % + 0,5  2, 4 % = 2, 2 %
i =1

e)

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A, B   A   B

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB   A, B

Calculons :

3
 A, B =  p j  ( R j , A − E ( RA ) )  ( R j , B − E ( RB ) )
j =1

= 0,3  ( 20 % − 2 % )  ( 25 % − 2, 4 % ) + 0, 4  ( 5 % − 2 % )  ( 6 % − 2, 4 % )
+0,3  ( −20 % − 2 % )  ( −25 % − 2, 4 % )
= 0, 0307

 P = 0,52 15, 68 %2 + 0,52 19,59 %2 + 2  0,5  0,5  0,0307 = 17, 64 %

f)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = xA  2 % + xB  2, 4 % = 2,15 %
i =1

xA  2 % + (1 − xA )  2, 4 % = 2,15 %

xA  2 % + 2, 4% − xA  2, 4 % = 2,15 %

xA  (2 % − 2, 4 %) = 2,15 % − 2, 4% = −0, 25

−0, 25 %
xA = = 0, 63 , donc xB = 1 − xA = 0,37
−0, 4 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 135


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6.2

a)

3
E ( RA ) =  p j  R j , A = 0, 25 15 % + 0,5 1,5 % + 0, 25  ( −15 % ) = 0, 75 %
j =1

3
E ( RB ) =  p j  R j , B = 0, 25  20 % + 0,5  2 % + 0, 25  ( −20 % ) = 1 %
j =1

b)

p  ( R − E ( RA ) )
2
A = j j, A
j =1

= 0, 25  (15 % − 0, 75 % ) + 0,5  (1,5 % − 0, 75 % ) + 0, 25  ( −15 % − 0, 75 % )


2 2 2

= 10, 63 %

p  ( R − E ( RB ) )
2
B = j j, B
j =1

= 0, 25  ( 20 % − 1 % ) + 0,5  ( 2 % − 1 % ) + 0, 25  ( −20 % − 1 % )
2 2 2

= 14,18 %

c)

Sur la base du critère de l’écart type des rendements, le titre B est le plus risqué. Par contre, sur la

base du critère du coefficient de variation, il n’est pas relativement plus risqué que le titre A.

A 10, 63 %
CVA = = = 14,18
E ( RA ) 0, 75 %

B 14,18 %
CVB = = = 14,18
E ( RB ) 1%

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 136


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Le choix entre les deux titres sera décidé en fonction de la tolérance au risque de l’investisseur et

du rendement du titre désiré.

d)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = 60 %  0, 75 % + 40 %  1 % = 0,85 %
i =1

e)

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB  A, B   A   B

 P = 0, 62 10,63 %2 + 0, 42 14,18 %2 + 2  0, 6  0, 4  1 10,63% 14,18% = 12,05 %

Ou avec la covariance :

 P = xA2   A2 + xB2   B2 + 2  xA  xB   A, B

3
 A, B =  p j  ( R j , A − E ( RA ) )  ( R j , B − E ( RB ) )
j =1

= 0, 25  (15 % − 0, 75 % )  ( 20 % − 1 % ) + 0,5  (1,5 % − 0, 75 % )  ( 2 % − 1 % )


+0, 25  ( −15 % − 0, 75 % )  ( −20 % − 1 % )
= 0, 0151

 P = 0,62 10,63 %2 + 0, 42 14,18 %2 + 2  0,6  0, 4  0, 0151 = 12,05 %

f)

n
E ( RP ) = xi  E ( Ri ) = xA  0, 75 % + xB 1 % = 0,9 %
i =1

xA  0,75 % + (1 − xA ) 1 % = 0,9 %

xA  0,75 % + 1% − xA 1% = 0,9 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 137


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xA  (0,75 % − 1 %) = 0,9 % − 1%

−0,1 %
xA = = 0, 4
−0, 25 %

Donc xB = 1 − xA = 0,6

6.3

a) Nous allons utiliser les données historiques collectées par Emma afin d’estimer le rendement

quotidien moyen respectif de chaque titre et d’évaluer l’écart type de ses rendements.

i) Afin de calculer le rendement quotidien moyen de chaque titre, nous appliquons l’équation 6.2

(voir p. 210 du manuel) :

1 T
Ri =  Ri , t
T t =1

Donc :

1 10
RBKR =  RBKR, t = 0,15 %
10 t = 1

1 10
RWT =  RWT, t = 0,16 %
10 t = 1

1 10
RPBN =  RPBN, t = 0,14 %
10 t = 1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 138


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ii) Afin d’estimer l’écart type des rendements de chaque titre, nous appliquerons la racine carrée

de la variance des rendements historiques qui, à son tour, est calculée avec l’équation 6.5 (voir

p. 213 du manuel) :

1 T

( )
2
 i2 =   Ri , t − Ri
T −1 t = 1

Donc :

1 10
( )
2
 BKR =   RBKR, t − RBKR = 2, 40 %
9 t =1

1 10
( )
2
 WT =   RWT, t − RWT = 1,93 %
9 t =1

1 10
( )
2
 PBN =   RPBN, t − RPBN = 2, 27 %
9 t =1

b)

i) L’estimateur du rendement espéré du portefeuille P est égal à la moyenne de ses rendements

historiques, dont le calcul s’effectue comme suit :

n
RP = xi  Ri
i =1

Donc :

RP = 13  RBKR + 13  RWT + 13  RPBN = 0,15 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 139


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ii) Pour estimer le risque, nous calculons la racine carrée de la variance des rendements du

portefeuille P.

L’équation 6.16 (voir p. 228 du manuel) permet de calculer la variance comme suit :

n n n
 P2 = xi2   i2 + xi  x j  i , j   i   j
i =1 i =1 j =1
i j

Les intrants de cette équation sont les suivants :

• Les proportions investies dans chaque titre (33,33 %);

• Les écarts types respectifs (calculés à la question a) ii)

• Les coefficients de corrélation entre les titres, considérés deux par deux.

Nous calculons le troisième intrant avec l’équation 6.9 (voir p. 219 du manuel) :

 1, 2
1, 2 = corr ( R1 , R2 ) =
1   2

1 T
 1, 2 = ( ) (
  R1, t − R1  R2, t − R2
T −1 t =1
)
Donc :

1 10
 BKR, WT ( ) (
  RBKR, t − RBKR  RWT, t − RWT
9 t =1
)
BKR, WT = = = 0,98
 BKR   WT  BKR   WT

1 10
 BKR, PBN ( ) (
  RBKR, t − RBKR  RPBN, t − RPBN
9 t =1
)
BKR, PBN = = = 0,97
 BKR   PBN  BKR   PBN

1 10
 WT, PBN ( ) (
  RWT, t − RWT  RPBN, t − RPBN
9 t =1
)
 WT, PBN = = = 0,96
 WT   PBN  WT   PBN

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 140


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En incluant les trois intrants à l’équation 6.16 (voir p. 228 du manuel) et en appliquant la racine

carrée, nous arrivons à un écart type des rendements historiques qui est de 2,18 %.

c)

i) Les pondérations du portefeuille Q sont sujettes aux contraintes suivantes :

RQ = xBKR  RBKR + xWT  RWT + xPBN  RPBN = 0,15 %

xBKR + xWT + xPBN = 100 %

xWT = 50 %

Donc :

xBKR  0,15 % + 50 %  0,16 % + ( 50 % − xBKR )  0,14 % = 0,15 %

Ainsi, le portefeuille Q est composé des trois titres répartis comme suit :

xBKR = 0 % ; xWT = 50 % et xPBN = 50 %

ii) L’écart type du portefeuille Q est calculé en appliquant la racine carrée sur l’équation 6.16

(voir p. 228 du manuel) et en incorporant les nouvelles pondérations, comme suit :

 Q = 0,52   WT
2
+ 0,52   PBN
2
+ 2  0,5  0,5  WT, PBN   WT   PBN

Ce qui donne un risque de 2,08 %.

Nous constatons qu’avec un même rendement quotidien moyen (0,15 %), le changement des

pondérations permet de réduire le risque total (2,18 % comparativement à 2,08 %).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 141


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CHAPITRE 7

La théorie de portefeuille

Questions

Q7.1 L’écart type mesure le risque total d’un titre. Or, dans le cadre du modèle d’évaluation des

actifs financiers, seul le risque systématique est pertinent pour l’évaluation des titres individuels

en raison du principe de diversification. Par conséquent, avec un écart type identique, les titres A

et B n’auront pas nécessairement le même rendement espéré, sauf s’ils ont également le même

risque systématique, c’est-à-dire le même bêta (voir la section 7.5, p. 262 du manuel).

Avec un écart type moindre, la société C pourrait avoir un rendement plus élevé si son risque

systématique est plus élevé que celui des sociétés A et B.

Q7.2 Seul le risque systématique importe dans le cas d’un portefeuille bien diversifié. Puisque les

titres X et Y ont le même risque systématique, soit le même bêta, ils doivent donc avoir le même

rendement espéré. Par conséquent, on pourrait suggérer l’un ou l’autre de ces deux titres à notre

client, puisqu’il dispose déjà d’un portefeuille bien diversifié.

Il faudrait considérer le risque total (l’écart type) dans le cas où le portefeuille de notre client ne

serait pas diversifié. Notre réponse serait donc différente, et nous suggérerions à notre client

d’acquérir le titre Y, qui offre un rendement identique, mais avec un risque total moindre que

celui du titre X (voir la sous-section 7.5.1, p. 262 du manuel).

Q7.3 La frontière efficiente définie par Markowitz est une courbe et concerne uniquement les

titres risqués. Avec la possibilité de prêt et d’emprunt au taux sans risque, la frontière efficiente

devient une droite. Un investisseur peut, selon son degré d’aversion au risque, se positionner sur

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 142


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n’importe quel point de cette droite en combinant le titre sans risque avec le portefeuille efficient

 E ( RM ) − RF 
ayant la pente,   , la plus élevée parmi toutes les combinaisons possibles du titre
 M 

sans risque et d’un portefeuille de titres risqués (voir la section 7.3, p. 250 du manuel).

Q7.4 Le théorème de séparation stipule une séparation entre la décision d’investissement et celle

de financement. Tout d’abord, pour investir de façon efficiente, les investisseurs doivent avoir un

portefeuille de titres risqués positionné sur la droite du marché des capitaux (DMC), ce qui

implique un investissement dans le portefeuille de marché; c’est la décision d’investissement.

Ensuite, en fonction de leur degré d’aversion au risque, ils peuvent prendre la décision de

financement, c’est-à-dire de prêter ou d’emprunter pour atteindre n’importe quelle position sur la

frontière efficiente de la DMC; c’est la décision de financement (voir la section 7.4, p. 261 du

manuel).

Q7.5 Le portefeuille de marché est, en principe, un portefeuille efficient et bien diversifié dans le

sens où il comprend tous les titres disponibles sur le marché. Dans le contexte du modèle

d’évaluation des actifs financiers, il s’agit du portefeuille compris dans l’ensemble des

 E ( RM ) − RF 
portefeuilles efficients ayant la pente,   , la plus élevée parmi toutes les
 M 

combinaisons possibles du titre sans risque et d’un portefeuille de titres risqués. C’est le

portefeuille dont le rendement excédentaire ( E ( RM ) − RF ) par unité de risque est le plus élevé

(voir la sous- section 7.3.3, p. 256 du manuel).

Q7.6 La droite du marché des capitaux (DMC) et la droite d’équilibre des titres (DET) décrivent

toutes les deux une relation linéaire entre le rendement et le risque. La différence fondamentale

entre la DMC et la DET est la mesure de risque utilisée.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 143


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La DMC utilise le risque total, c’est-à-dire l’écart type, comme mesure de risque. Elle ne

s’applique donc qu’au portefeuille bien diversifié, c’est-à-dire au portefeuille efficient, puisque

dans ce cas, la question du choix de la mesure de risque (risque total par rapport à risque

systématique, ou risque spécifique) ne se pose pas, le risque spécifique étant éliminé par la

diversification (voir la sous- section 7.3.2, p. 252 du manuel).

Dans le cas de la DET, le risque systématique mesuré par le bêta est considéré comme mesure de

risque. En effet, sous certaines conditions, les auteurs Sharpe (1964), Lintner (1965) et Mossin

(1966) ont montré de façon indépendante qu’à l’équilibre, seul le risque systématique est

pertinent à l’évaluation des titres. Cette droite s’applique donc autant aux portefeuilles efficients

ou non efficients qu’aux titres individuels (voir la sous- section 7.5.3, p. 265 du manuel).

Q7.7 La droite d’équilibre des titres peut servir comme mesure de référence à des fins de

comparaison avec des prévisions de rendement obtenues d’autres sources. Si les prévisions de

rendement sont plus élevées que les rendements requis selon la DET, on dira que les titres sont

sous-évalués. Dans le cas contraire, on considérera les titres comme surévalués (voir la

section 7.7, p. 270 du manuel).

Q7.8 Dans le cadre du modèle d’évaluation des actifs financiers, le bêta (βi) représente la mesure

du risque systématique d’un titre individuel. Le bêta mesure la sensibilité du titre par rapport au

portefeuille de marché dans son ensemble. Il s’agit donc d’une mesure relative du risque qui

correspond au pourcentage de variation du rendement d’un titre, comme à la suite d’une variation

de 1 % du portefeuille de marché (voir la section 7.6, p. 267 du manuel).

Q7.9 Le risque total comporte à la fois le risque systématique et le risque spécifique. Tandis que

le risque systématique est lié à l’économie dans son ensemble et ne peut pas être éliminé par la

diversification, le risque spécifique concerne le risque lié à un titre (une entreprise) en particulier.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 144


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Ce risque peut donc être éliminé si on combine plusieurs titres dans notre portefeuille. Par

exemple, une catastrophe naturelle ou une hausse des taux d’intérêt affectent toutes les

entreprises de l’économie. Il s’agit donc d’un risque systématique. Par contre, une grève ou une

panne d’un équipement essentiel à la fabrication dans une entreprise est un risque spécifique (voir

la sous- section 7.5.1, p. 262 du manuel).

Exercices

E7.1

• Calcul du bêta et du rendement espéré de chacun des titres qui composent le portefeuille :

Avec l’équation 7.9 (voir p. 266 du manuel), nous savons que :

i , M i i , M i M cov(Ri , RM )
i = = =
M  M2  M2

cov(RA , RM ) 0, 008
A = = = 0,8
 2
M 0,1 0,1

cov(RB , RM ) 0, 012
B = = = 1, 2
 2
M 0,1 0,1

cov(RA , RM ) 0, 019
C = = = 1,9
 2
M 0,1 0,1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 145


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• Calcul du rendement espéré de chaque titre :

Avec l’équation 7.10 (voir p. 266 du manuel), nous savons que :

E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i

E ( RA ) = RF +  E ( RM ) − RF  A = 3 % + (12 % − 3 %)  0,8 = 10, 20 %

E ( RB ) = RF +  E ( RM ) − RF  B = 3 % + (12 % − 3 %) 1, 2 = 13,80 %

E ( RC ) = RF +  E ( RM ) − RF  C = 3 % + (12 % − 3 %) 1,9 = 20,10 %

• Bêta et rendement espéré du portefeuille :

– Bêta du portefeuille

Avec l’équation 7.11 (voir p. 268 du manuel), nous avons :

n
 P =  xi i = xA  A + xB  B + xC C = (0, 20  0,8) + (0, 20 1, 2) + (0, 60 1,9) = 1,54
i =1

– Rendement espéré du portefeuille :

Avec l’équation 7.10 (voir p. 266 du manuel), nous savons que :

E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i

Par conséquent, E ( RP ) = RF +  E ( RM ) − RF  P = 3 % + (12 % − 3 %) 1,54 = 16,86 % .

Nous pouvons également calculer le rendement espéré du portefeuille comme une moyenne

pondérée des titres qui le composent :

n
E ( RP ) =  xi E ( Ri ) = xA E ( RA ) + xB E ( RB ) + xC E ( RC )
i =1

= (0, 20  0,102) + (0, 20  0,138) + (0, 60  0, 201)


= 16,86 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 146


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E7.2

n
 P =  xi i = xA  A + xB  B = (0,5  0,8) + (0,5 1, 4) = 1,1
i =1

E7.3

La bonne réponse est b), soit 20 %.

Dans le cadre du MEDAF, seul importe le risque systématique, mesuré par le bêta. Par

conséquent, puisque le titre de MTN a un bêta identique à celui du marché, son rendement devrait

également être identique à celui du marché. Notons que le bêta du marché est toujours égal à 1.

E7.4

On peut utiliser le MEDAF pour résoudre cet exercice.

E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i

6 % = 2 % + 12 % − 2 %  i
6 % − 2 % = 10 %  i
4%
i = = 0, 4
10 %

Nous conseillons à Magalie de construire un portefeuille ayant un bêta de 0,4. Pour ce faire, il

faudrait investir une proportion correspondant à xM dans le portefeuille de marché, et le reste

dans le titre sans risque.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 147


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n
 P =  xi i
i =1

0, 4 = ( xM   M ) +  (1 − xM )   RF 
0, 4 = ( xM  1) +  (1 − xM )  0
0, 4 = xM
1 − xM = 1 − 0, 4 = 0, 6

Magalie doit donc investir 40 % dans le portefeuille de marché et 60 % dans le titre sans risque.

E7.5

On peut utiliser le MEDAF pour résoudre cet exercice.

E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i
E ( Ri ) = 4 % + 12 % − 4 %  2 = 20 %

Selon le MEDAF, on doit exiger un rendement de 20 % sur les actions de la société AGO.

E7.6

On peut utiliser le MEDAF pour résoudre cet exercice.

E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i
E ( Ri ) = 2,5 % + 12 % − 2,5 %  1,5 = 16, 75 %

Selon le MEDAF, le rendement espéré des actions de Cocorico est de 16,75 %.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 148


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E7.7

a)

 E(RM ) − RF  = (12 % − 5 %) = 7 %

La prime de risque de marché est de 7 %.

b)

E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i = 5 % + (7 % 1, 25) = 13,75 %

Le rendement espéré des actions de Sucral serait de 13,75 %.

Problèmes

P7.1

a) Le portefeuille A constituerait le titre sans risque, puisque son écart type (risque) est de zéro.

Le rendement de ce portefeuille est de 4 %. Par conséquent, RF = 4 %.

b) Les portefeuilles suivants ne feraient pas partie de la frontière efficiente :

• Le portefeuille D. Il offre le même rendement (14 %) que le portefeuille C, mais avec un

écart type plus élevé (0,08 comparativement à 0,06).

• Le portefeuille E. Pour un même écart type de 12 %, le portefeuille F offre un rendement

supérieur (18 % pour le portefeuille F comparativement à 15 % pour le portefeuille E).

• Le portefeuille G. Il offre un rendement inférieur au portefeuille F en plus d’avoir un

écart type supérieur au portefeuille F.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 149


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c) Afin de pouvoir répondre à cette question, il vous faut calculer la pente de chaque droite

combinant le titre sans risque avec un portefeuille de titres risqués.

 E ( R ) − RF 
Portefeuille Rendement [E(R)] Risque (σ)  
 σ 
A 4% 0 _
B 8% 0,04 1,00
C 14 % 0,06 1,67
D 14 % 0,08 1,25
E 15 % 0,12 0,92
F 18 % 0,12 1,17
G 17 % 0,15 0,87

Le portefeuille C a la pente la plus élevée et sera donc considéré comme celui procurant la

meilleure combinaison avec le titre sans risque. Dans ce problème, la droite [A, C] sera donc

considérée comme étant la frontière efficiente, puisqu’elle domine toutes les autres combinaisons

possibles en ce qui a trait au rendement et au risque. Le rendement du portefeuille C est de 14 %,

et son écart type est de 6 %.

d) On pourrait être tenté de suggérer le portefeuille F à notre investisseur. Il pourrait alors

s’attendre à un rendement de 18 % pour un écart type de 12 %. Toutefois, avec la question c), on

sait que la droite [A, C] représente la frontière efficiente. Une combinaison du titre sans risque A

avec le portefeuille risqué C devrait donc nous donner un meilleur résultat. La DMC nous donne

le résultat de cette combinaison.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 150


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Dans ce problème, E ( RM ) et  M représentent respectivement le rendement et l’écart type du

portefeuille C, tandis que RF est le rendement du portefeuille A. Nous avons donc :

 E ( RM ) − RF 
E ( RP ) = RF +  P
 M 

 0,14 − 0, 04 
0,18 = 0, 04 +    P = 0, 04 + 1, 67 P
 0, 06 

0,18 − 0,04 = 0,14 = 1,67 P

0,14
P = = 8, 4 %
1, 67

En investissant une portion de son argent dans le titre sans risque et l’autre portion dans le

portefeuille C, notre investisseur atteint son objectif d’un rendement espéré de 18 %, mais avec

un risque moindre, c’est-à-dire 8,4 % au lieu de 12 %. Que doit-il faire exactement ?

Avec l’équation 7.5 (voir p. 252 du manuel), on sait que :

 P = xM M

Par conséquent,

8, 4 % = xM  0, 06

8, 4 %
xM = = 1, 4
6%

Notre investisseur devra donc investir 140 % de son argent dans le portefeuille de marché. Pour

ce faire, il devra emprunter l’équivalent de 40 % (1 − xM ) au taux sans risque.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 151


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Vérification :

S’il suit vos conseils, il investira 140 % dans le portefeuille C en empruntant 40 % au taux sans

risque. Son rendement sera de :

E( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = (1, 4 14 %) + ( −0, 4  4 %) = 0,196 − 0,016 = 18 %

On obtient bien un rendement attendu de 18 % pour un écart type plus faible :

 P = xM M = 1, 4  6 % = 8, 4 %

e) Encore une fois, on pourrait être tenté de suggérer le portefeuille F à notre investisseur. Il

pourrait alors s’attendre à un rendement de 18 % pour un écart type de 12 %. Toutefois, avec la

question c), on sait que la droite [A, C] représente la frontière efficiente. Une combinaison du

titre sans risque A avec le portefeuille risqué C devrait donc nous donner un meilleur résultat. La

DMC nous donne le résultat de cette combinaison.

Dans ce problème, E ( RM ) et  M représentent respectivement le rendement et l’écart type du

portefeuille C, tandis que RF est le rendement du portefeuille A. Nous avons donc :

 E ( RM ) − RF 
E ( RP ) = RF +  P
 M 

 0,14 − 0,04 
E ( RP ) = 0, 04 +    0,12 = 0, 04 + 1, 67  0,12 = 24 %
 0, 06 

Avec un écart type de 12 %, le rendement espéré en combinant le portefeuille C avec le titre sans

risque est de 24 %, ce qui est de loin supérieur au rendement espéré de 18 % du portefeuille F

pour le même écart type. Que doit-on faire exactement ?

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 152


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Avec l’équation 7.5 (voir p. 252 du manuel), on sait que :

 P = xM M

Par conséquent,

12 % = xM  0, 06

12 %
xM = =2
6%

Notre investisseur devra donc investir 200 % de son argent dans le portefeuille de marché. Pour

ce faire, il devra emprunter l’équivalent de 100 % (1 − xM ) au taux sans risque.

Vérification :

S’il suit vos conseils, il investira 200 % dans le portefeuille C en empruntant 100 % au taux sans

risque. Son rendement sera de :

E ( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = ( 2 14 %) + ( −1 4 %) = 0, 28 − 0,04 = 24 %

On obtient bien un rendement espéré de 28 % pour un écart type plus faible :

 P = xM M = 2  6 % = 12 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 153


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P7.2

a) Calculons d’abord les proportions investies dans le portefeuille de marché et dans le titre sans

risque par rapport à la mise de fonds de notre client.

Proportion par rapport à la


Libellé Montant
mise de fonds
Montant investi dans le portefeuille de marché 8 000 000 $ 8 000 000/5 000 000 = 1,6
Montant investi dans le titre sans risque −3 000 000 $ −3 000 000/5 000 000 = −0,6
(emprunt)
Mise de fonds 5 000 000 $

i) E ( RP ) = xM E ( RM ) + (1 − xM ) RF = (1,6  0,1) + ( −0,6  0,04) = 13, 60 %

ii) P = xM M + (1 − xM )F = (1,6 1) − (0,6  0) = 1,6

b) S’il vise un rendement de 14,5 %, il peut soit acheter le titre SPVO, soit investir dans une

combinaison du portefeuille de marché et du titre sans risque pour obtenir le même rendement.

Voyons ce qui est optimal.

Combinaison du portefeuille de marché et du titre sans risque :

E ( RP ) = RF +  E ( RM ) − RF  P

14,5 % = 4 % + (10 % − 4 %)  P = 4 % + (6 %  P )

14,5 % − 4 %
P = = 1, 75
6%

Pour avoir un rendement de 14,5 %, il devra accepter un bêta de 1,75 en combinant le portefeuille

de marché et le titre sans risque. L’entreprise SPVO lui offre le même rendement pour un risque

(bêta) moindre, soit un bêta de 1,4. On conseillerait donc à notre client de choisir le titre SPVO.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 154


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P7.3

a) Calcul du bêta de chacun de ces titres :

i , M i i , M i M cov(Ri , RM )
i = = =
M  M2  M2

X, M X 0, 75  6 %
X = = = 0,5625
M 8%

Y, M Y 0,90  5 %
Y = = = 0,5625
M 8%

 Z, M Z 0,80 12 %
Z = = = 1, 2
M 8%

Calcul du rendement selon le MEDAF pour chacun des titres :

On sait que : E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i

E( RX ) = RF +  E ( RM ) − RF  X = 4 % + (10 % − 4 %)  0,5625 = 7,375 %

E( RY ) = RF +  E ( RM ) − RF  Y = 4 % + (10 % − 4 %)  0,5625 = 7,375 %

E ( RZ ) = RF +  E ( RM ) − RF   Z = 4 % + (10 % − 4 %) 1, 2 = 11, 20 %

b) À partir du rendement requis selon le MEDAF et du prix estimé de l’analyste, calcul du prix

actuel requis selon le MEDAF :

P1 + D1 P + Dt +1
P0e = ou encore Pt e = t +1
1 + E ( Ri ) 1 + E ( Ri )

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 155


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P1 = Prix au temps 1;

P0e = Prix d’équilibre au temps 0;

Pt +1 = Prix au temps t + 1;

Pt e = Prix au temps t et E ( Ri ) = Rendement espéré obtenu avec le MEDAF.

P1, X + + D1, X 18
P0,e X = = = 16, 764 $
1 + E ( RX ) 1, 073 75

P1, Y + D1, Y 10,50


P0,e Y = = = 9, 779 $
1 + E ( RY ) 1,073 75

P1, Z + D1, Z 58 + 2
P0,e Z = = = 53,957 $
1 + E ( RZ ) 1,112

P1 − P0 + D1
c) Re, 1 =
P0

Re, 1 = Rendement futur estimé (au temps 1) selon les prévisions;

P1 = Prix estimé au temps 1;

P0 = Prix actuel au temps 0;

D1 = Dividende au temps 1.

Dans ce cas, nous n’avons aucune information sur les dividendes. On suppose donc qu’ils sont

nuls.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 156


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P1 − P0 + D1 18 − 17
Re,1, X = = = 5,88 %
P0 17

P1 − P0 + D1 10,5 − 9, 78
Re,1, Y = = = 7,36 %
P0 9, 78

P1 − P0 + D1 58 + 2 − 50
Re,1, Z = = = 20, 00 %
P0 50

d) Le tableau ci-dessous récapitule les informations.

Prix E(R) Prix


Rendement Différence de prix
Titre actuel selon le d’équilibre Évaluation
estimé ou de rendement
(P0) MEDAF (P0, e)
Prix Rendement
Col. 1 Col. 2 Col. 3 Col. 4 Col. 5 Col. 5 − Col. 3 −
Col. 2 Col. 4
X 17 $ 5,88 % 7,375 % 16,764 $ −0,236 $ −1,50 % Surévalué
Correctement
Y 9,78 $ 7,36 % 7,375 % 9,779 $ −0,001 $ −0,01 %
évalué
Z 50 $ 20 % 11,20 % 53,957 $ 3,957 $ 8,80 % Sous-évalué

• On peut conclure que le titre X est surévalué, puisque son rendement estimé par l’analyste

(5,88 %) est inférieur au rendement requis selon le MEDAF (7,375 %), eu égard à son risque

systématique (bêta). De ce fait, le prix d’équilibre (16,764 $) est inférieur au prix actuel.

Suivant le raisonnement d’équilibre du MEDAF, les investisseurs auront tendance à vendre le

titre X, ce qui va pousser son prix actuel à la baisse et accroître son rendement vers le point

d’équilibre.

• Le titre Y semble correctement évalué, puisque la différence entre le rendement estimé et le

rendement requis (±0,010 %), soit une différence de prix de 0,001 $, est négligeable.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 157


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• Le titre Z est sous-évalué. Son rendement estimé par l’analyste (20 %) est de loin supérieur au

rendement requis selon le MEDAF (11,20 %), eu égard à son risque systématique (bêta). De ce

fait, le prix d’équilibre (53,957 $) est largement supérieur au prix actuel (50 $).

Suivant le raisonnement d’équilibre du MEDAF, les investisseurs auront tendance à acheter le

titre Z. La demande étant supérieure à l’offre, le prix actuel du titre Z va augmenter. Le

rendement du titre va descendre vers le point d’équilibre sur la droite d’équilibre des titres.

e) On conseillerait à l’investisseur d’acheter le titre Z, qui est sous-évalué. Ce titre offre un

rendement supérieur (20 %) au rendement de 11,20 % qui correspond à son risque systématique.

P7.4

a) Le bêta du portefeuille de marché est égal à 1.

b) Le bêta mesure le risque. Le bêta du portefeuille sans risque est donc de zéro.

c) Proportion investie dans le portefeuille de marché :

xM = 10 000 50 000 = 20 %

Proportion investie dans le titre sans risque :

(1 − xM ) = 1 − 0, 20 = 40 000 50 000 = 80 %

Calcul du rendement du portefeuille :

E ( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = ( 0, 2 10 %) + ( 0,8  4 %) = 5, 2 %

Calcul du bêta du portefeuille :

n
 P =  xi i = xM  M + (1 − xM ) R = ( 0, 2  1) + ( 0, 8  0 ) = 0, 2
F
i =1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 158


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d) E ( RP ) = RF +  E ( RM ) − RF  P

8 % = 4 % + 10 % − 4 % P

8 % − 4 % = 10 % − 4 % i

4%
P = = 0, 667
6%

Il faudrait lui conseiller d’avoir un portefeuille ayant un bêta de 0,667, c’est-à-dire :

n
 P =  xi i = xM  M + (1 − xM )  R F
i =1

0,667 = ( xM 1) + (1 − xM )  0

xM = 0, 667
(1 − xM ) = 0,333

On va lui conseiller d’investir 0,667 (⅔) dans le portefeuille de marché et 0,333 (⅓) dans le titre

sans risque.

Le bêta de son portefeuille sera de :

n
 P =  xi i = xM  M + (1 − xM )  R = (0,667 1) + (0,333 0) = 0, 667
F
i =1

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 159


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P7.5

a) Calcul du rendement du portefeuille :

E( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = ( 0,75 12 %) + ( 0, 25  5 %) = 10, 25 %

Calcul du bêta du portefeuille :

n
 P =  xi i = xM M + (1 − xM )  R = ( 0, 75 1) + ( 0, 25  0 ) = 0,75
F
i =1

b) Portefeuille ayant un bêta de 0,8 :

n
 P =  xi i = xM  M + (1 − xM )  RF
i =1

0,8 = ( xM 1) + (1 − xM )  0

xM = 0,8
(1 − xM ) = 0, 2

On va lui conseiller d’investir 80 % dans le portefeuille de marché et 20 % dans le titre sans

risque. Le rendement de son portefeuille sera de :

E( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = ( 0,8 12 %) + ( 20 %  5 % ) = 10,60 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 160


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 ( Ri RM ) ( Ri )
P7.6 i = = 0, 75
 ( RM )

( 0, 4)( 0, 75) = 0, 75
a)  X =
0, 4

b)  Y =
( 0,8)( 0, 45) = 0,9
0, 4

c) P = 40 %X + 50 %Y + 10 %Bons du Trésor = 40 %  0,75 + 50 %  0,9 + 10 %  0 = 0,75

Taux de rendement requis = E ( Ri ) = r + [ E ( RM ) − r ]i

d) E(RX) = 0,08 + (0,16 − 0,08)0,75 = 14 %

e) E(RY) = 0,08 + (0,16 − 0,08)0,9 = 15,2 %

f) E(RP) = 0,08 + (0,16 − 0,08)0,75 = 14 %

g) Le titre X est sous-évalué, car E(RX) = 14 % < 15 %.

h) Le titre Y est surévalué, car E(RY) = 15,2 % > 12 %.

Problèmes préparatoires aux examens

7.1

a) Proportion investie dans le portefeuille de marché :

xM = 30 000 20 000 = 150 %

(1 − xM ) = 1 –1,5 = −10 000 20 000 = −50 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 161


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Calcul du rendement du portefeuille :

E ( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = (1,50 12 % ) + ( −0,5  5 % ) = 15,5 %

Calcul du bêta du portefeuille :

n
 P =  xi i = xM  M + (1 − xM ) R = (1, 5 1) + ( −0,5  0) = 1,5
F
i =1

b) E ( RP ) = RF +  E ( RM ) − RF  P

15 % = 5 % + 12 % − 5 % P

15 % − 5 % = 12 % − 5 % P

10 %
P = = 1, 429
7%

Il faudrait lui conseiller d’avoir un portefeuille avec un bêta de 1,429, l’argent étant placé dans le

portefeuille de marché et le titre sans risque dans les proportions suivantes :

n
 P =  xi i = xM  M + (1 − xM )  R F
i =1

1, 429 = ( xM 1) + (1 − xM )  0

xM = 1, 429
(1 − xM ) = −0, 429

Il va falloir qu’il emprunte 42,9 % de son portefeuille au taux sans risque afin d’investir 142,9 %

dans le portefeuille de marché.

Le bêta de 1,429 est inférieur à celui du titre XYZ, qui est de 1,8 pour un rendement identique de

15 %. La stratégie proposée est donc meilleure qu’un investissement dans le titre XYZ.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 162


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n
c)  P =  xi i = xM  M + (1 − xM )  RF
i =1

2 = ( xM 1) + (1 − xM )  0

xM = 2
(1 − xM ) = −1

On va lui conseiller d’investir 200 %, soit 40 000 $ dans le portefeuille de marché. Tom va donc

devoir emprunter 100 % (20 000 $) de son portefeuille au taux sans risque.

Le rendement de son portefeuille sera de :

E ( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = ( 2 12 %) − (1 %  5 %) = 19 %

Ce rendement est supérieur à celui du titre ABC (19 % > 17 %), mais avec un risque identique.

La stratégie proposée est donc meilleure qu’un investissement dans le titre ABC.

7.2

P
a) E ( RP ) = RF +  E ( RM ) − RF 
M

0,14  0, 08
E ( RP ) = 0, 08 +  P = 0, 08 + 0, 75 P
0, 08

i , M i 0, 70  0,10
b) i = = = 0,875
M 0, 08

c) On utilise le MEDAF pour calculer le taux de rendement requis :

E ( Ri ) = RF +  E ( RM ) − RF  i = 8 % + (14 % − 8 %)  0,875 = 13, 25 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 163


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d) Il faut calculer le prix d’équilibre ( P0e ) , c’est-à-dire le prix auquel l’action devrait se négocier

actuellement selon le rendement requis :

P1 + D1 70
P0e = = = 61,81$
1 + E ( Ri ) (1 + 0,1325)

Puisque l’action de la société BBB plus se négocie actuellement à 62,50 $, on peut conclure

qu’elle est surévaluée.

e) Après l’emprunt de 3 000 $, on dispose d’un montant total de 8 000 $, ce qui veut dire qu’au

départ, on avait 5 000 $ (= 8000 $ − 3000 $).

Proportion investie dans le portefeuille de marché :

xM = 8 000 5 000 = 160 %

(1 − xM ) = 1 −1,6 = −3 000 5 000 = −60 %

i) E( RP ) = xM  E ( RM ) + (1 − xM )  RF = (1,60 14 % ) + ( −0,6  8 % ) = 17,60 %

n
ii)  P =  xi i = xM  M + (1 − xM )  RF = (1, 6 1) + (−0, 6  0) = 1, 6
i =1

iii) Dans le cas d’une combinaison avec le taux sans risque :

 P = xM M = 1,6  8 % = 12,80 %

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 164


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7.3

a) E ( RZ ) = RF +  E ( RM ) − RF   Z

0,14 = 0,05 + 0,12 − 0,05  Z

0,14 − 0,05 = 0,07   Z

0,14 − 0, 05
Z = = 1, 29
0, 07

n
b)  P =  xi i = 1, 29 = ( xX   X ) +  (1 − xX )   Y 
i =1

xX = Proportion investie dans le titre X

1 − xX = xY = Proportion investie dans le titre Y

1, 29 = ( xX  0,8) +  (1 − xX ) 1, 2

1, 29 = ( xX  0,8) + 1, 2 − (1, 2  xX )

1, 29 − 1, 2 = 0,8xX − 1, 2xX = −0, 4xX

0, 09
xX = = −0, 225
−0, 4

xY = Proportion investie dans le titre Y = 1 − (−0,225) = 1,225

Cela veut dire qu’il faut investir 122,5 % dans le titre Y et −22,5 % dans le titre X. En d’autres

termes, il faut emprunter 22,5 % du titre X et le vendre sur le marché. Cela s’appelle une vente à

découvert. Les fonds ainsi recueillis serviraient à investir 122,5 % de notre richesse initiale dans

le titre Y. Attention, toutefois, car certaines contraintes réglementaires pourraient rendre

impossible la mise en place d’une telle stratégie.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 165


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CHAPITRE 8

L’analyse financière avec les ratios

Questions

Q8.1 Les analystes financiers examinent la solidité financière de l’entreprise et son positionnement

concurrentiel à l’aide des ratios financiers, qui sont calculés à partir des états financiers présentés

par l’entreprise (voir la section 8.1, p. 285 du manuel).

Q8.2 L’utilisation excessive de la dette donne un effet de levier substantiel, et donc augmente le

rendement des capitaux propres (voir la section 8.6, p. 298 du manuel).

Q8.3 Nous pouvons calculer et analyser le ratio d’endettement et le ratio de couverture des intérêts

afin d’étudier la solvabilité d’une entreprise (voir la section 8.2, p. 289 du manuel).

Q8.4 Le ratio de liquidité immédiate exclut les stocks des actifs à court terme. Dans le secteur de

l’aéronautique, l’écoulement des stocks relève parfois du parcours du combattant, et donc la valeur

des stocks peut être élevée sans pour autant représenter un actif très liquide. C’est pour cette raison

que nous recourons au ratio de liquidité immédiate par opposition au ratio de liquidité générale

(voir la section 8.3, p. 291 du manuel).

Q8.5 Les trois ratios sont la marge bénéficiaire nette, la rotation des actifs et l’effet de levier (voir

la sous-section 8.6.1, p. 298 du manuel).

Q8.6 Le délai de recouvrement des comptes clients est égal à l’inverse du ratio de rotation des

comptes clients multiplié par 365 (voir la sous-section 8.4.2, p. 293 du manuel).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 166


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Q8.7 Le ratio de rotation des actifs est égal aux ventes divisées par le total des actifs. Quand il est

égal à 1,5, cela signifie que l’entreprise génère un chiffre d’affaires qui s’élève à 150 % des actifs

en place (voir la sous-section 8.5.3, p. 296 du manuel).

Q8.8 Un ratio de marge bénéficiaire brute inférieur à la moyenne sectorielle peut s’expliquer par

les deux situations suivantes : 1) l’entreprise n’arrive pas à contrôler la structure de ses coûts

opérationnels comparativement à la concurrence; 2) l’entreprise poursuit une stratégie

commerciale audacieuse où elle casse les prix afin de gagner des parts de marché additionnelles

(voir la sous-section 8.5.2, p. 295 du manuel).

Q8.9 Le rendement des capitaux propres (ROE) est important dans l’analyse de la situation

financière d’une entreprise car, grâce à la méthode DuPont, il reflète son positionnement

concurrentiel (marge bénéficiaire nette), l’efficacité de l’utilisation des actifs en place (rotation des

actifs) et le degré d’utilisation de la dette dans le capital (effet de levier) (voir la section 8.6, p. 298

du manuel).

Q8.10 Le ratio de rotation des stocks est égal au coût des marchandises vendues divisé par les

stocks. Cependant, lorsque le coût des marchandises vendues n’est pas disponible, nous utilisons

les ventes (le chiffre d’affaires) en guise de substitut (voir la sous-section 8.4.1, p. 292 du manuel).

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 167


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Exercices

E8.1

Dette + Capitaux propres 100 %


Effet de levier = = = 1, 67
Capitaux propres 100 % − 40 %

E8.2 L’entreprise arrive à écouler sa marchandise 4 fois par année, soit selon une cadence

trimestrielle.

E8.3 Le ratio de marge bénéficiaire nette de l’entreprise est supérieur à celui de la référence

sectorielle. Par conséquent, nous pouvons conclure que l’entreprise ABC est bien positionnée par

rapport à la concurrence en matière de rentabilité.

E8.4

ROE = Marge de profit nette  Rotation des actifs  Effet de levier


= 7 %  0,80  2
= 11, 2 %

E8.5

Actif de court terme − Stocks


Ratio de liquidité immédiate =
Passif à court terme
Stocks
= Ratio de liquidité générale −
Passif de court terme
= 0,90 − 0,17
= 0, 73

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 168


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Problèmes

P8.1

• Effet de levier : L’effet de levier a baissé de 2016 à 2017, ce qui implique une utilisation plus

faible de la dette dans le capital (1 − 1/1,8 = 44 % en 2017 comparativement à 1 − 1/2 = 50 % en

2016). Malgré cette variation annuelle, l’entreprise SGM reste plus endettée que le benchmark en

2017 : 44 % comparativement à 1 − 1/1,2 = 17 %. On pourrait croire qu’elle a une cote de crédit

qui lui permet de faire usage de la dette sans accuser des coûts d’opportunité, si cette stratégie

permet à l’entreprise de dégager une rentabilité nette similaire à celle de la concurrence (ses coûts

financiers n’affectent pas négativement son bénéfice net).

• Rotation des stocks : Ce ratio passe de 6 à 6,5, ce qui peut être considéré comme positif, mais

demeure non significatif. L’entreprise écoulait 6 fois par année ses stocks en 2016, et elle a

légèrement accéléré la cadence en 2017 avec un ratio de 6,5 (le délai d’écoulement est passé de

61 jours à 56 jours). Cependant, le benchmark présente un ratio de rotation des stocks de 8, ce qui

est nettement supérieur à la performance de l’entreprise SGM et signifierait que sa stratégie

commerciale n’est pas aussi efficace que celle de ses concurrents.

• Rotation des comptes clients : Ce ratio est inchangé d’une année à l’autre. Il montre que les

comptes clients sont recouvrés deux fois par année. Comparativement au benchmark, pour lequel

le recouvrement se fait trimestriellement, l’entreprise SGM semble offrir plus de flexibilité à ses

clients quant au remboursement de leurs créances. Cela pourrait nuire aux liquidités requises

servant à honorer les engagements de l’entreprise à court terme.

• Marge bénéficiaire nette : Ce ratio a enregistré une amélioration (de 5 % en 2016 à 6 % en 2017)

et montre un alignement avec le benchmark en 2017. Donc, même si l’endettement de l’entreprise

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 169


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est plus substantiel que celui du benchmark et même si la gestion des opérations financières à court

terme ne semble pas lui permettre de se doter du niveau de liquidité dont ce benchmark dispose,

l’entreprise SGM arrive à demeurer compétitive relativement à cette capacité à dégager une

profitabilité nette égale à celle de la concurrence.

P8.2

a)

Ventes 12 000 000


Ratio de rotation des stocks = = =3
Stocks 4 000 000

Note : Si le coût des marchandises vendues n’est pas disponible, nous utilisons les ventes en

guise de substitut.

b)

Ventes 12 000 000


Ratio de rotation des comptes clients = = = 1, 6
Comptes clients 7 500 000

c)

Comptes clients  365


Délai de recouvrement des comptes clients =
Ventes
7 500 000  365
= = 228,125 jours
12 000 000

d) Non. Nous n’avons pas la tendance des ratios, calculés ci-dessus, dans le temps. De plus, nous

ne disposons pas des informations concernant la référence sectorielle.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 170


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P8.3

a)

Bénéfice net Ventes Actifs


ROE =   = 10 %  0, 75 1, 25 = 9,375 %
Ventes Actifs Capitaux propres

b)

1 500 000
Ventes 10 %
Ratio de rotation des stocks = = = 0, 65
Stocks 23 000 000

Note : Si le coût des marchandises vendues n’est pas disponible, nous utilisons les ventes en

guise de substitut.

c)

Ventes 15 000 000


Ratio de rotation des comptes clients = = =1
Comptes clients 15 000 000

Problèmes préparatoires aux examens

8.1

a)

10 700 000
Ratio de fonds du roulement 2016 = = 1, 64
6 530 000

11 688 000
Ratio de fonds du roulement 2017 = = 2, 22
5 270 000

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 171


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7 700 000
Ratio de liquidité immédiate2016 = = 1,18
6 530 000

9188 000
Ratio de liquidité immédiate2017 = = 1, 74
5 270 000

Les ratios de liquidité se sont nettement améliorés.

b)

17 030 000
Ratio d’endettement 2016 = = 0,52
33 030 000

14 864 000
Ratio d’endettement 2017 = = 0, 48
30 712 000

L’utilisation de la dette est d’environ 50 % du capital total.

200 000
Ratio de couverture des intérêts2016 = =1,54
130 000

300 000
Ratio de couverture des intérêts2017 = = 2, 75
109 000

Le ratio de couverture des intérêts s’est significativement amélioré.

c)

8 000 000
Rotation des stocks2016 = = 2, 67
3 000 000

7 200 000
Rotation des stocks2017 = = 2,88
2 500 000

De l’année 2016 à 2017, il y a eu une amélioration de la rotation des stocks, mais elle reste

marginale.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 172


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6 000 000  365 jours
Délai de recouvrement 2016 = = 219 jours
10 000 000

5 000 000  365 jours


Délai de recouvrement 2017 = = 203 jours
9 000 000

Le délai de recouvrement des comptes clients s’est écourté en 2017 par rapport à 2016. Cela va de

pair avec l’amélioration du niveau de liquidité dont dispose l’entreprise GF en 2017

comparativement à 2016.

d)

47 000
Rendement des actifs 2016 = = 0,14 %
33 030 000

131 000
Rendement des actifs 2017 = = 0, 43 %
30 712 000

Le rendement des actifs, bien qu’il se soit amélioré, passant de 0,14 % à 0,43 %, demeure très

faible. Pour chaque dollar investi dans les actifs en place, l’investisseur réalise un bénéfice de

0,14 ¢ en 2016 et de 0,43 ¢ en 2017.

8.2

a)

553 261 000 5 000 000 000 2 914136 000


ROE2016 =   = 11, 07 %  1, 72  1, 74 = 33,13 %
5 000 000 000 2 914136 000 1 674 836 000

495 615 000 5 050 000 000 3 074 079 000


ROE2017 =   = 9,81 %  1, 64  1, 76 = 28,32 %
5 050 000 000 3 074 079 000 1 746 639 000

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 173


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b) La marge bénéficiaire nette devrait augmenter également, ce qui aurait un effet positif sur le

ROE.

c)

553 261 000


ROA2016 = = 18,99 %
2 914136 000

495 615 000


ROA2017 = = 16,12 %
3 074 079 000

d) En guise de rappel, ROA = Marge bénéficiaire nette × Rotation des actifs. Nous supposons ici

que l’entreprise ne peut augmenter son chiffre d’affaires et ne peut améliorer sa marge bénéficiaire.

Ainsi, afin d’améliorer le ROA, il faut travailler sur le taux de rotation des actifs en se délestant de

certaines unités ou de certaines immobilisations sans affecter le moteur générateur des ventes.

8.3

a)

16 580 000
Ratio de liquidité immédiate2016 = = 0, 29
58 000 000

33 721 000
Ratio de liquidité immédiate2017 = = 0, 60
56 000 000

b)

137 500 000


Ratio d’endettement 2016 = = 0,59
232112 000

143 900 000


Ratio d’endettement 2017 = = 0, 60
239189 000

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 174


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c)

10 000 000  365 jours


Délai de recouvrement 2016 = = 41 jours
90 000 000

11500 000  365 jours


Délai de recouvrement 2017 = = 44 jours
95 000 000

d)

6 749 000
Ratio de marge de profit nette2016 = = 7,50 %
90 000 000

6 292 000
Ratio de marge de profit nette2017 = = 6, 62 %
95 000 000

e)

6 749 000
ROE2016 = = 7,13 %
94 612 000

6 292 000
ROE2017 = = 6, 60 %
95 289 000

f)

Liquidité : On constate une amélioration substantielle.

Solvabilité : Il n’y a pas de changement notoire.

Gestion : Il n’y a pas de changement notoire.

Rentabilité : On constate une détérioration.

En conclusion, on peut noter un manque de contrôle des coûts (opérationnels et financiers) malgré

une meilleure capacité à honorer les engagements à court terme.

Fondements de la gestion financière – Recueil de solutions 175


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