Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ALPHA BETA
Capital 150.000 200.000
Nombre d’actions 1.500 2.000
Valeur comptable de capitaux propres 187.500 210.000
Valeur de la société calculée par la 225.000 230.000
méthode DCF
Valeur de la société calculée selon ANC 215.000 240.000
augmenté par le Good will
Juste valeur des éléments identifiables 435.200 367.000
actifs hors fiscalité différée
Juste valeur des éléments identifiables 243.400 135.000
passifs hors fiscalité différée
ALPHA BETA
Plus value sur constructions 45.000 20.000
Plus value sur stocks 5.000 2.000
1
Précisez les conséquences :
2
Corrigé Cas pratique I
Avec:
- FcFt : Free Cash Flow ou cash Flow disponible en “t”
- FcF: Résultat d’exploitation net d’impôt + Dotations aux
amortissements et aux provisions - ∆ BFRE –
investissements.
- wacc : weighted Average of capital, ou CMPC : coût moyen
pondéré du capital utilisé en tant que taux d’actualisation;
- n+1 : horizon du bisness plan plus une année. La durée
dépend de la visibilité des projections d’exploitation ;
- VT : valeur terminale tel que VT n+1 = (FCF n+1 ) / wacc =
capitalisation du Free Cash-Flow de la période suivant
l’horizon du projet d’investissement à un taux égal à celui du
coût du capital
VE= ANC + GW
3
GW : le GoodWill correspond à la différence entre la valeur de
l’entreprise et la valeur de son patrimoine, il correspond à la valeur
d’investissements immatériels (dépenses de recherche et
développement, formation professionnelle, Marketing, etc….) de
l’organisation et de la synergie qui résultent de l’agencement de
différents facteurs économiques productifs (clients, marchés,
expériences, etc…) dont l’appréciation ne peut être faite qu’à travers une
évaluation globale de l’entreprise, qui repose entre autres éléments, sur
sa rentabilité future.
Avec :
i : le taux de placement sans risque ou taux normal de rémunération
d’un placement financier.
t : le taux d’actualisation (avec risque entreprise)
n :la période d’actualisation de la rente. Cette période varie
généralement entre trois et huit ans en fonction de la situation
concurrentielle ou quasi – monopolistique de l’entreprise à évaluer (des
périodes plus longues pourraient être justifiées)
4
a- nombre d’actions à émettre et parité d’échange :
ALPHA BETA
Capital 150.000 200.000
Nombre d’actions 1.500 2.000
Valeur comptable de capitaux propres 187.500 210.000
Valeur de la société calculée par 225.000 230.000
méthode DCF
Valeur de la société calculée selon 215.000 240.000
ANC augmenté par le Good will
Juste valeur des éléments 435.200 367.000
identifiables actifs hors fiscalité
différée
Juste valeur des éléments 243.400 135.000
identifiables passifs hors fiscalité
différée
(225.000/1.500) (240.000/2.000)
Parité d’échange :
Les 2.000 actions Beta seront donc échangées contre 1.600 actions
Alpha.
5
- JV des actions Alpha remises en échange des apports 240.000
(1.600x150)
256.800
VC
JV actifs identifiables apportés par la société Beta 367.000
(+) Value sur constructions 20.000
(+) Value sur stocks et encours 2.000
Moins JV des passifs pris en charge par la société 135.000
Alpha
Passif d’impôt exigible 700
Passif d’impôt différé 3.500
Evaluation à la JV selon NCT 38 227.800
Good Will 29.000
6
Cas pratique II : fusion absorption
Actifs DT Passifs DT
Actif fictif 125.000 Capitaux propres 3750.000
1
Corrigé Cas II : fusion absorption
1) Pour accomplir une telle opération, la désignation d’un expert
judiciaire sur une liste des experts inscrits auprès des Cours et tribunaux
est une obligation de part la loi à accomplir par le président du tribunal
de commerce du lieu du siège social de la société.
Le dit expert est chargé d’une mission de contrôle à la lumière
de laquelle, il est tenu de remettre un rapport écrit indiquant :
Remarque :
Les valeurs retenues ont permis, dans cet exemple, un échange
sur la base d’un rapport simple, sans qu’un complément en espèce
(soulte) ne soit nécessaire.
3) Cette détermination est la conséquence de la parité obtenue :
Pour 5 actions : BAUCIS il faut deux actions d’Actéon, donc pour
12.500 actions BAUCIS il faut 12.500 × 2/5 = 5000 actions d’Actéon.
4) l’évaluation doit figurer dans le contrat de fusion (projet de fusion)
elle détermine :
• La valeur d’entrée des biens et des dettes au bilan de la société
absorbante.
• La valeur d’émission des actions de la société absorbante.
2
5) L’émission par la société absorbante de 5000 actions dont la valeur
nominale est de 250 DT entraîne une augmentation du capital
de 5000 × 250 = 1250.000 DT.
La différence entre la valeur des apports (4.500000) et l’augmentation
du capital représente une prime de fusion prenant place
dans les réserves de la société absorbante ; cette prime est égale à :
Remarque :
Supposant que la société absorbante adopte pour valeur d’entrée,
les valeurs réelles suivantes :
3
L’équité implique aussi, le fait de procéder à une évaluation non
influencée par la position des sociétés dans le schéma de la fusion
(absorbée on absorbante).
Pour notre cas d’espèce, l’équité ne semble être entachée que par
le fait qu’on n’ait pas utilisé la même méthode d’évaluation pour
les 2 sociétés.
4
CAS 3
La SARL « Y », dont le capital de 200 millions de dinars détenu par le gérant et son frère, est
propriétaire d’une importante usine de fabrication sise à Tunis. La SARL, dont Monsieur A est
commissaire aux comptes depuis l’exercice 2009, vient de racheter en octobre 2011 les 99,99%
du capital de la société anonyme « Z » opérant dans le même secteur d’activité. Pour ce rachat
la société a du contracter un crédit bancaire sur cinq ans pour un montant de 50 millions de
dinars. Le total bilan inscrit à la situation comptable intermédiaire établi par la société anonyme
au 30/9/2011 est de 250 millions de dinars. Le PDG de la société anonyme « Z » est également le
gérant de la SARL « Y » depuis deux ans.
1/ Le lendemain de cette opération de rachat, le Gérant de la SARL vous consulte pour lui
préciser toutes les opérations et les étapes juridiques nécessaires pour que la SARL soit en
conformité aux dispositions du code des sociétés commerciales en vigueur d’une part, et d’autre
part, pour qu’elle réunisse d’une manière régulière son AGO appelée à statuer sur l’exercice
2011 (les réponses sont à fournir d’une manière succincte avec indication des conditions de
convocation et de réunion de tout organe habilité nécessaire à réunir pour cette opération).
2/ Il vous est également demandé d’indiquer d’une manière succincte, les principales diligences
à accomplir en matière de présentation des rapports de commissariat aux comptes au titre de
l’exercice 2011.
Corrigé
La SARL doit se transformer en une SA en vertu de l’article 462 du CSC qui prévoit cette forme
obligatoire pour toute société mère.
- Nomination, conformément aux dispositions des articles 173 et 174 du CSC d’un
commissaire aux apports par le Président du tribunal de 1ere instance pour la
présentation à l’AGE d’un rapport sur les actifs non liquides (usines et portefeuilles).
- Obtention du CAC de la société d’un rapport spécial sur la transformation (art 435 du
CSC)
- Etablissement par le gérant d’un rapport à l’AGE pour la transformation (art 435 du
csc)
1
- Régularisation du nombre des associés pour qu’il soit au minimum de sept (par des
opérations de cession par les deux associés par exemple ou par augmentation du
capital …) .
- Convocation d’une AGE des associés. La convocation est faite selon les dispositions de
l’article 126 du CSC, soit par l’envoi des lettres recommandées avec accusé de
réception 20 j au moins avant la date de l’AGE.
- Réunion des nouveaux administrateurs ou, selon le cas, des membres du Conseil de
surveillance en conseil pour nommer soit le PDG ou le président du CA et le directeur
général (selon les nouveaux statuts), soit les membres du directoire et le président du
directoire.
Pour le CA, le quorum est la présence effective de la moitié des membres et les
décisions sont prises à la majorité des membres présents et représentés.
2
- Présentation par le conseil d’administration ou le directoire du rapport de gestion de
la société et des sociétés du groupe. Le cas échéant, le conseil de surveillance remet
un rapport de contrôle à l’AGO.
- Présentation par les commissaires aux comptes du rapport général sur les états
financiers de la mère, le rapport spécial de la mère, et du rapport sur les états
financiers consolidés.
2/ S’agissant d’un co- commissariat aux comptes, les principales diligences sont les
suivantes :
3
CAS 4
En votre qualité du commissaire aux comptes de la société, vous avez relevé les
opérations suivantes :
1/ cession par la société à son PDG d’un lot de terrain extrait d’un lotissement que la
société vient de mettre en vente.
2/ location par la société auprès de son PDG, d’une villa destinée à abriter le nouveau
siège de la société.
3/ l’encaissement par la société, qui connait des difficultés financières, d’une avance de
son PDG de 1 000 MD inscrite à son compte courant. La société a payé des intérêts
calculés au taux de TMM + 1%
4/ la société immobilière, a participé à une augmentation du capital d’une SARL « Y »
dont l’associé principal est le fils du PDG. Cette participation réalisée en décembre 2011 a
pour objectif d’exonérer partiellement les bénéfices de ce même exercice.
Il vous est demandé d’analyser ces opérations à l’égard des dispositions de l’article 200
du code des sociétés commerciales et d’indiquer les principales diligences à accomplir en
matière des travaux de vérification et de présentation des rapports de commissariat aux
comptes.
Par ailleurs, le PDG demande votre avis sur l’opération qu’il entend réaliser et qui
consiste à accorder une caution solidaire par la société C à un établissement financier
pour un crédit personnel qu’il entend contracter pour pouvoir construire une villa.
1
Corrigé
1/ L’opération de cession porte sur un objet courant. Cependant, il y a lieu de vérifier si la
vente est faite aux conditions normales pratiquées par la société avec les autres clients.
Si c’est le cas, l’opération sera libre et la société est tenue de la porter à la connaissance
du Conseil d’administration. Si les conditions de vente sont différentes l’opération sera
considérée comme réglementée et la procédure de l’article 200 doit être vérifiée
(autorisation préalable du conseil d’administration). Le CAC doit indiquer cette opération
à son rapport spécial. Si le CA n’a pas autorisé cette opération, le CAC indiquera cette
irrégularité dans son rapport général ou sa lettre au CA.
2/ La location de la villa auprès d’un actionnaire personne physique détenant plus que
10%, est une opération à considérer comme réglementée car il est difficile de vérifier si
les conditions de sa conclusion sont normales ou non.
Vérification de l’autorisation spéciale du CA et son indication au rapport spécial du CAC.
Si le CA n’a pas autorisé cette opération, le CAC indiquera cette irrégularité dans son
rapport général ou sa lettre au CA.
3/L’avance au compte courant est une convention réglementée (opération non courante)
et le CAC doit vérifier son autorisation préalable par le CA et son indication au rapport
spécial du CAC.
Si le CA n’a pas autorisé cette opération, le CAC indiquera cette irrégularité dans son
rapport général ou sa lettre au CA.
Le CAC doit vérifier son autorisation préalable par le CA et son indication au rapport
spécial du CAC.
Si le CA n’a pas autorisé cette opération, le CAC indiquera cette irrégularité dans son
rapport général ou sa lettre au CA.
5/ L’opération qu’il entend réaliser et qui consiste à accorder une caution solidaire par la
société C à un établissement financier pour un crédit personnel qu’il entend contracter
pour pouvoir construire une villa, est une opération interdite au sens de l’article 200 du
CSC. Le CAC doit déconseiller cette opération, sinon il y a risque qu’elle constitue un fait
délictueux en cas de réalisation.
2
CAS 5
La société « x » est une société anonyme ne faisant pas appel public à l’épargne opérant
dans le secteur hôtelier. Son capital social est de 25 Millions de dinars.
Son commissaire aux comptes, Monsieur « B » expert-comptable, membre de l’ordre des
Experts Comptables de Tunisie » a été nommé au titre des exercices 2006, 2007 et 2008.
1
CAS 6
Première partie : (14 points)
M. Ali PDG de la Société Anonyme faisant appel public à l’Epargne « XYZ » vous remet en tant que
stagiaire accomplissant avec lui votre stage de trois ans pour la préparation du diplôme d’expert
comptable, les dossiers suivants, de ladite société :
Dossier A
1- Le capital de la S.A « XYZ » est de 5 000.000 DT, il est constitué ainsi :
- 60.000 Actions Ordinaires (VN 50 DT), totalement libérées ;
- 20.000 Actions Ordinaires (VN 50 DT), libérées de moitié ;
- 10.000 Actions à Dividendes Prioritaires Sans Droit de Vote (VN 50 DT), émises le 1 er
janvier 2010 ;
- 10.000 Certificats d’Investissement (VN 50 DT), auxquels correspondent 10.000
Certificats de Droit de Vote.
(1)Les petits porteurs sont des actionnaires dont le nombre d’actions détenues varie entre 1 et 100
actions de la S.A « XYZ ».
2- Les états financiers de l’exercice 2011, arrêtés par le conseil d’administration dans sa réunion du 20
mars 2012, font apparaître que les capitaux propres se présentent comme suit :
2011 2010
Capital 5 000.000 5 000.000
Réserves statutaires 292.000 292.000
Réserves légales 165.000 165.000
Résultats reportés - 235.000 250.500
Total capitaux propres av Rs exercice 5 222.000 5 707.500
Résultat de l’exercice 568.900 - 485.500
Capitaux propres avant affectation 5 698.900 5 222.000
1
3- Les statuts de la société font apparaître les éléments suivants :
1- L’obligation de prélever 20 % des bénéfices pour la constitution d’un fonds de réserve statutaire
de 350.000 DT.
2- L’obligation de payer aux actionnaires un dividende statutaire de 5% par action
3- le paiement d’un dividende prioritaire de 7 % pour les Actions à Dividende Prioritaire Sans Droits
de Vote (ADP).
TAF : Souhaitant distribuer aux actionnaires un super dividende de 1 dinar par action M. Ali vous
demande de vérifier si le bénéfice de l’exercice 2011 permet la distribution de ce super dividende, en
indiquant l’ordre de prélèvement obligatoire sur le bénéfice 2011.
Dossier B
Le poste « Titre de Participation » des états financiers de la société « XYZ » fait apparaître un montant
au 31-12-2011 de 474.000 dt qui se détaille ainsi :
Monsieur Ahmed entend constituer une société anonyme faisant appel public à l’épargne et être son
futur Président du Directoire. Il vous consulte pour vous demander de lui présenter, d’une manière
succincte, la chronologie des différentes étapes nécessaires (avec notamment l’indication du mode de
convocation et des conditions de régularité des réunions nécessaires) pour la constitution régulière de la
2
société. Le capital de la future société sera de 10 Millions de dinars dont la moitié sous forme d’un
apport d’un terrain par M AHMED et la seconde moitié sous forme d’apports en numéraire à libérer
totalement à la souscription.
Première Partie
On remarque ici que la société ne peut pas distribuer un super dividende de 1 dt par action du fait que
le reliquat (189.205 dt) ne peut même pas payer le 1er dividende (200.000dt).
Dossier B : (9 pts)
3.1 La SA «XYZ » et la SA « AB ». Il s’agit d’une participation réciproque entre deux Stés par
actions. L’art 466 du CSC dispose : « Une société par actions ne peut posséder d’actions d’une
autre société par actions, si celle-ci détient une fraction de son capital supérieur à dix pour
cent ».
3
En cas d’inobservation de cette règle, la société acquéreuse doit en aviser l’autre dans le délai ne
dépassant pas 15 jours à compter de la date d’acquisition. A défaut d’accord entre les sociétés
intéressées pour régulariser la situation, celle (AB) qui détient la fraction la plus faible du capital
de l’autre doit aliéner l’investissement qu’elle vient d’acquérir dans un délai ne dépassant pas
un an à compter de l’acquisition.
La société tenue d’aliéner sa participation (la SA « AB » est privée des droits de vote rattachés à
sa participation dans l’autre société jusqu’à régularisation de la situation.
3.2 La SA « XYZ » et la SARL « MN ». Il s’agit ici d’une participation réciproque entre une société
par action (XYZ) et une société autre que par action (MN). L’art 476 du CSC dispose : « une
société, autre qu’une société par actions, ne peut posséder d’actions d’une société par
actions, si celle-ci détient une fraction de son capital supérieur à dix pour cent ». Or la société
« XYZ » détient déjà 39,66 % soit plus de 10 %. De ce fait la détention par la SARL « MN »
d’une participation dans le capital de la S.A « XYZ » est proscrite par le CSC.
D’autre part les droits de vote rattachés à cette acquisition sont suspendus pour la société autre que
par actions (art 467).
4- Pour l’AGO du 30 juin 2012, pour connaître le quorum exigé pour cette assemblée, il y a lieu de
déterminer les actions ayant droit de vote :
Le quorum exigé pour cette AGO est du tiers soit 58.300 : 3 = 19.434 actions
Si l’AGO du 30 juin 2012 ne réunit pas ce quorum, une deuxième AGO peut être convoquée dans les 15
jours qui suivent et qui peut valablement délibérer quel que soit le nombre de présents.
4
Deuxième Partie (6 pts)
Cependant, pour la résolution relative à l’approbation de l’apport en nature fait par le fondateur
actionnaire, la participation de ce dernier est à exclure du quorum et du vote.
5
7EME CAS
La société « M » est une société anonyme exerçant une activité industrielle et ne faisant
pas appel public à l’épargne.
Monsieur Zouheir, Président Directeur Général de la société « M », perçoit un salaire
mensuel brut de 4.000 DT, il bénéficie en outre d’une prime annuelle de bilan calculée
sur les performances de chaque année et servie au cours de l’année suivante, dont la
valeur brute s’élève pour le dernier exercice à 36.000 DT.
En vue d’approvisionner le marché local, la société « M » a créé, depuis quelques années,
une société anonyme « F » qu’elle contrôle à hauteur de 80% et ayant pour objet la
commercialisation de ses produits finis.
La société « M » est membre du conseil d’administration de la société « F » depuis sa
constitution. Son PDG, monsieur Zouheir, occupe le poste de président du conseil
d’administration de la société « F » et perçoit, à ce titre, de cette dernière, une indemnité
de représentation mensuelle brute de 150 DT.
Monsieur Kamel, expert comptable membre de l’OECT, est le commissaire aux comptes
de la société « M », alors que monsieur Youssef, qui est également expert comptable
membre de l’OECT, est le commissaire aux comptes de la société « F ».
Au cours de ses investigations, monsieur Kamel s’est rendu compte que la société « M » a
continué, en 2010, à l’instar de l’exercice 2009, à facturer à la société « F » :
- Des produits finis dans les mêmes conditions que les autres clients pour la somme
totale de 8.600.000 DT HTVA de 18%,
- Des frais communs du groupe pour prise en charge, par la société « M », de
certaines tâches des fonctions Comptabilité et Informatique de la société « F », et
ce, pour la somme totale de 12.000 DT HTVA de 18%,
1
- Des frais relatifs au personnel détaché de la société « M » auprès de la société « F »
à hauteur de 3.600 DT par trimestre.
Travail à faire :
1) L’établissement des états financiers consolidés par la société « M » :
- est-il obligatoire ? Si oui d’après quel référentiel ?
- génère un ensemble d’obligations à la charge de la société « M », lesquelles?
- a été réalisé dans le cadre d’une mission confiée à Monsieur Youssef. Qu’en jugez-
vous ?
(1,5 points)
2) La société « M » est elle tenue de désigner un co-commissaire aux comptes et pourquoi
? Si oui, que risque t-elle si elle ne procède pas à une telle désignation? (0,75 point)
3) Commenter la position de Monsieur Kamel quant aux modalités de réalisation de la
mission d’audit des états financiers consolidés. Quelles sont les diligences qui doivent
être accomplies dans le cadre de cette mission et les éventuelles conséquences sur sa
responsabilité ? (1,75 points)
4) Présenter le rapport spécial qui doit être présenté par Monsieur Kamel en application
des dispositions des articles 200 et 475 du code des sociétés commerciales ? (1 point)
2
L’acceptation de la mission d’élaboration des états financiers consolidés par monsieur Youssef
moyennant une rémunération fixée à 10.000 DT HTVA tout en conservant sa fonction de commissaire
aux comptes de la société « F » est contraire aux dispositions de l’article 262 du CSC qui stipule que « ne
peuvent être nommés comme commissaires aux comptes …. les personnes recevant sous une forme
quelconque à raison de fonctions autres que celles des commissaires un salaire ou une rémunération
des administrateurs ou des membres du directoire ou de la société … ». Monsieur Youssef aurait dû, soit
refuser la mission d’élaboration des états financiers consolidés de la société « M », soit démissionner de
sa fonction de commissaire aux comptes de la société « F ».
3
C / Gratuité de l’audit des états financiers consolidés et responsabilité éventuelle du
CAC de la société « M » (0,75 point)
A- Gratuité de l’audit : (0,25 point)
L’audit des états financiers consolidés constitue une mission spécifique nécessitant la mise en œuvre,
d'une manière continue, de diligences supplémentaires par rapport aux diligences normales d'audit et
entrant dans le cadre des missions législativement et réglementairement dévolues aux CAC.
Cette mission est visée par les Art 2 et 3 de l'arrêté du 28 février 2003 et nécessite une augmentation
des honoraires établie d'un commun accord avec la société M
Le défaut de facturation d'honoraires supplémentaires constitue une entrave à l'indépendance du CAC
de la société « M ».
B- Responsabilité éventuelle du CAC monsieur Kamel : (0,5 point)
Responsabilité pénale: Non en raison de l’absence de l’élément légal (0 point)
Responsabilité civile : Possible étant donné qu’elle suppose la réunion d’une faute (qui peut être
facilement retenue car l’audit des états financiers a été mené gratuitement alors que cet audit aurait dû
être rémunéré conformément aux dispositions des Art 2 et 3 de l'arrêté du 28 février 2003 sus visé),
d’un préjudice (qui peut être retenu non pas pour la société « M » qui a bénéficié de la gratuité mais
éventuellement pour les confrères de monsieur Youssef qui peuvent être privés de certaines missions
parce qu’ils exigent la facturation d’honoraires supplémentaires pour l’audit des états financiers
consolidés) et le lien de causalité entre la faute et le préjudice subi. (0,25 point)
Responsabilité disciplinaire : Oui et ce parce que la faute commise par le CAC, Monsieur Kamel, peut
entraver son indépendance et porter, par conséquent, atteinte à l’honneur et à la probité de la
profession. (0,25 point)
4
- La rémunération du PDG, monsieur Zouheir, prise en charge par la société « M » elle-même ainsi
que sa rémunération prise en charge par la société filiale « F » en tant que président de son
conseil d’administration constituent des conventions réglementées visées par les dispositions de
l’article 200 nouveau II § 5 du CSC.
Il y a lieu de souligner que, d’après l’énoncé, les conventions réglementées relevées sont anciennes
(donc autorisées au cours des exercices antérieurs) mais qui continuent à produire leurs effets au cours
de l’exercice 2010.
B/ Contenu du rapport spécial du CAC au titre de l’exercice 2010 (1 point)
Le rôle du CAC ne consiste pas à se prononcer sur le bien fondé des conventions réglementées réalisées
ou à apprécier l’intérêt qui s’y attache. En revanche, il doit relater les faits découlant de ses contrôles et
les éléments permettant, in fine, à l’assemblée générale d’apprécier l’intérêt qui s’attache à ces
conventions en vue de leur approbation conformément aux dispositions de l’article 200 du CSC.
Le rapport spécial du CAC comporte les conventions réglementées (à l’exclusion des conventions libres)
dont il a été avisé ou qu'il a découvertes à l'occasion de ses travaux et ce qu’elles soient nouvellement
autorisées ou autorisées au cours des exercices antérieurs mais qui continuent à produire leurs effets au
cours de l’exercice.
Concernant les obligations et engagements pris envers les dirigeants, le rapport spécial du CAC doit, conformément aux
dispositions de la note d’orientation, établie par l’OECT en mars 2010, sur les diligences du commissaire aux comptes en
matière de rémunération des dirigeants, fournir des informations chiffrées sur les rémunérations des dirigeants qui seront
structurées, par dirigeant, conformément au référentiel de bonne pratique indiqué dans la note d’orientation. Ces
informations chiffrées doivent porter sur les charges de l’exercice constatées au titre desdites rémunérations ainsi que sur les
passifs s’y rapportant.
B/ Conventions autorisées antérieurement à l’exercice 2010 et qui continuent à produire leurs effets en
2010 (autres que les rémunérations des dirigeants): (0,5 point)
L’exécution des conventions suivantes, conclues au cours des exercices antérieurs, s’est poursuivie au
cours de l’exercice clos le 31 décembre 2010 :
5
C.1- Les obligations et engagements envers les dirigeants tels que visés à l’article 200 nouveau II § 5 du
CSC concernent exclusivement la rémunération du Président Directeur Général qui se compose comme
suit : (Noté avec le C2)
C.2- Les obligations et engagements pris par la société « M » elle-même envers ses dirigeants, tels qu’ils
ressortent de ses états financiers pour l’exercice clos le 31 décembre 2010, se présentent comme suit
(en DT) : (0,25 point)
PDG
Charges de Passif au
l’exercice 31/12/2010
Avantages à court terme 84.000 36.000
TOTAL 84.000 36.000
Les obligations et engagements pris par la société « F » au profit des dirigeants de la société « M », tels
qu’ils ressortent des états financiers de cette filiale pour l’exercice clos le 31 décembre 2010, se
présentent comme suit (en DT) : (0,25 point)
PDG
Charges de Passif au
l’exercice 31/12/2010
Avantages à court terme 1.800 0
TOTAL 1.800 0
6
8EME CAS
II –
Première question
1/ Etapes et opérations juridiques à accomplir par la société « CM » (1 point)
Les étapes et opérations juridiques à accomplir par la société absorbante « CM » sont les
suivantes :
- Demander, au Président du tribunal du siège, la désignation d’un expert judiciaire appelé à
évaluer l’apport de la société absorbée EM et à examiner les modalités de la fusion (article
417 du CSC).
- Etablissement d’un projet de fusion qui doit comprendre certaines informations prévues
par l’article 413 du CSC, dont notamment :
Les motifs, buts et conditions de la fusion envisagée,
La dénomination, la forme, la nationalité, l’activité et le siège social de chaque
société concernée par la fusion,
L’état de l’actif et du passif dont la transmission universelle est prévue,
L’évaluation financière de l’actif et du passif selon les états financiers et une
évaluation économique de l’entreprise faite par un expert comptable ou un expert
spécialisé.
L’évaluation financière et économique à la même date de la société absorbante,
La date d’effet de la fusion,
La détermination de la parité d’échange des droits sociaux, le montant de la soulte,
la prime de fusion…,
la détermination des droits des associés, des salariés et des dirigeants
La détermination de la méthode retenue pour l’évaluation et les motifs du choix
effectué.
1
- Dépôt au greffe du tribunal du PV de l’AGE et de l’assemblée spéciale.
- Publicité au JORT et aux deux quotidiens.
Deuxième question
L’apport net de « EM » est évalué à 1.105 MD [1.300 x 85%] donnant lieu à l’émission de 2.720
titres, répartis comme il est indiqué dans les tableaux suivants :
Action- Nombre Nombre Nombre Valeur Nouvelles Nouveau Nouveau
Naires d’actions CI CDV Participat. Actions CI CDV
CM 1.440 144.000
A 3.300 3.000 330.000 1.100 1.000
B 3.000 300.000 0 1.000
Aut. Act 1.860 186.000 620
2
Total 6.600 3.000 3.000 960.000 1.720 1.000 1.000
3
CAS N 9
La société de transport A, filiale d’une collectivité locale, est une société anonyme ne faisant
pas appel public à l’épargne. Son capital de 10 000 000 Dinars, composé des actions de 100
dinars de nominal, est totalement appelé et libéré à l’exception d’un actionnaire minoritaire
privé qui n’a pas donné suite à l’appel du dernier quart de sa participation de 5% souscrite
depuis la création.
1/ Après réception par fax d’une offre commerciale, la société « A » a conclu un contrat
annuel pour l’approvisionnement en pièces de rechange avec la société anonyme « B »,
actionnaire à 5% de son capital et membre de son Conseil de surveillance. Le contrat porte
sur la somme de un million de dinars.
Travail demandé:
De même, les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum
et du vote de l’assemblée.
- Le contrôleur d’Etat doit être convoqué à toutes les assemblées.
- Les éléments des rapports :
- Si la convention conclue avec la société B est considérée comme réglementée et en
cas de non autorisation préalable, indication de cette irrégularité au niveau du
rapport général du commissaire aux comptes et au niveau du rapport au conseil de
surveillance que le commissaire aux comptes est tenu de remettre annuellement en
vertu des dispositions du décret 87-529 régissant l’audit légal des entreprises
publiques.
- Le rapport à remettre au Directoire doit concerner le système de contrôle interne
ainsi qu’une évaluation des procédures de passation des marchés et d’élaboration
des budgets.
- La société A doit établir un contrat quinquennal à examiner par son directoire puis à
présenter à la tutelle pour approbation. Le contrôleur d’Etat doit être convoqué à
cette réunion.
- La société A doit établir un budget d’investissement et un budget d’exploitation à
examiner par son directoire puis à présenter à la tutelle pour approbation. Le
contrôleur d’Etat doit être convoqué à cette réunion.
Situation 2:
Situation 3
- la mise à la disposition des actionnaires d’un rapport établi par un expert spécialisé
déterminant notamment le taux de conversion en action des parts de fondateur.
- La mise à la disposition des actionnaires du rapport spécial du commissaire aux
comptes attestant la régularité et la sincérité de cette opération de conversion,
- L’affectation d’une partie des réserves légales ou statutaires équivalent à
l’augmentation du capital.
- Le dépôt au registre de commerce du PV de l’AGE dans le mois qui suit la réunion
Les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum et du vote de
l’assemblée.
Situation 4
Lors d’une assemblée générale extraordinaire du 30 août 2007, les actionnaires de la société
A, ont décidé dans une première résolution, la scission de 20% des actions ordinaires
composant le capital actuel en certificats d’investissement et certificats de droits de vote.
La décision de scission pour qu’elle soit régulière doit être prise par l’AGE au vu du rapport
du directoire et du rapport spécial du commissaire aux comptes.
La scission porte sur 20% du capital soit 20% de 120% soit sur 24% du capital. Cette
proportion reste inférieure au maximum du tiers prévu par l’article 376 du CSC.
Dans une deuxième résolution, les actionnaires ont décidé d’augmenter le capital social de
20% par émission au nominal de nouveaux certificats d’investissement et autant de
certificats de droit de vote en rémunération de l’apport d’un terrain par la société B.
L’augmentation porte sur l’émission au nominal de 100 000 X 1,2 X 20% SOIT 24000
nouveaux certificats d’investissement et autant de certificat de droit de vote.
S’agissant d’une augmentation du capital par apport en nature, elle nécessite pour sa
régularité la nomination à la demande du directoire et par le juge, d’un commissaire aux
apports. Ce dernier doit mettre à la disposition de l’AGE son rapport quinze jours au moins
avant la réunion. L’apport sera fait par la société B déjà actionnaire. Par conséquent le
quorum et la majorité doivent être déterminés après exclusion de l’actionnaire B des actions
qu’il détient et de celles qu’il représente.
De même, les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum et du
vote de l’assemblée.
Le quorum pour une AGE, à la première réunion est d’au moins 50% des actions présentes
ou représentées ayant droit aux votes. La majorité est d’au moins de 2/3 des actionnaires
présents ou représentés ayant droit aux votes.
Situation 5
De même, l’aval donné par la société B à un membre de son conseil de surveillance personne
morale ne constitue pas une opération interdite mais plutôt une convention réglementée.
Cette opération est à soumettre également à la procédure de l’article 200 du code des
sociétés commerciales, avec exclusion de B du quorum et du vote. De même, les actions
détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum et du vote de l’assemblée.
Par ailleurs, après cette participation, la société A détient 30% du capital de la société B et la
société B détient 5%+20% soit 25%. Cette participation réciproque est irrégulière et selon
l’article 466 du CSC, et à défaut d’un accord entre les deux sociétés, celle qui détient la
participation la plus faible doit aliéner sa participation. Selon ce même article, la société B
est privée de son droit de vote jusqu’à régularisation de la situation.
Situation 6
Le capital actuel est composé de 100000+20000+24000= 144000 titres dont 48000 CI soit
pour le 1/3 du capital.
La société va émettre 72000 titres nouveaux. A la décision de l’AGE, les actions détenues par
la société B sont à exclure du quorum et du vote en raison de la participation réciproque
existante entre A et B. De même, les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à
exclure du quorum et du vote de l’assemblée.
La société doit émettre 72000/144000* 48000 CI soit 24000 CI et 48000 actions ordinaires
nouvelles.
Les actions détenues par l’actionnaire défaillant perdent le droit d’exercice du DPS et par
conséquent la souscription faite par ce dernier est irrégulière.
Le Président du directoire a permis à une nouvelle société de souscrire les titres rendus
disponibles après exercice du DPS par les anciens actionnaires. Cette situation, pour qu’elle
soit réglementaire, doit être prévue et explicitement indiquée par l’AGE ayant décidé
l’augmentation du capital. La souscription par la société C de 22% de l’augmentation du
capital rend la société C détentrice de 11% du capital total. Le commissaire aux comptes de
la société A est également le conseiller de la société C et par conséquent, et compte tenu de
la participation de cette dernière au capital de A, supérieure à 10%, le commissaire aux
comptes est dans une situation d’incompatibilité à l’égard de l’article 262 du CSC. Il doit par
conséquent, soit démissionner auprès de la société C soit auprès de la société A.
La société « XYZ » est une S.A au capital de 2 000.000 dt composé de 20.000 actions d’une
valeur nominale de 100 dt chacune, elle est cotée à la BVM de Tunis et le cours de son action
au 31-12-2010 est de 125 dt. M. Ali, PDG de la société, vous informe du projet de fusion par
absorption de la SA « ABC » par la S.A « XYZ ». A cet effet il vous remet une situation
comptable de l’actif net de la société « ABC » (voir Annexe 1).
TAF : M. Ali vous demande :
1. de lui indiquer les solutions possibles pour résoudre le problème de la présence des
titres de la société « XYZ » dans le patrimoine de la S.A « ABC ».
2. en retenant la solution de l’apport des titres « XYZ » dans le cadre de l’opération de
fusion, calculer la valeur de l’actif net corrigé de la S.A « ABC » sur la base des
informations complémentaires communiquées dans l’annexe 1 ci-joint.
3. de calculer la parité déchange à retenir dans le cadre de l’opération de fusion proposée,
le nombre de titres à créer par la S.A « XYZ », ainsi que le montant de l’augmentation
du capital et celui de la prime de fusion.
4. d’indiquer les différentes étapes à réaliser pour la finalisation de cette opération de
fusion.
5. de lui indiquer les possibilités d’opposition sur le plan légal à ce projet de fusion.
Annexe 1
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
S.A « ABC»
Au capital de 800.000 dt (1)
Situation actif net au 31-12-2010
1
Informations complémentaires :
(1)
le capital est constitué de :
- 10.000 actions ordinaires (VN 50 dt)
- 3.000 CI (VN 50 dt) auxquels sont rattachés 3.000 CDV
- 3.000 ADPSDV (VN 50 dt)
(2)
Les terrains comprennent :
- Un terrain de 3.000 m2 sur lequel est bâti l’usine, acquis pour 70.000 dt
- Un terrain nu de 5.000 m2 situé à la Z.I Borj Cédria acquis pour 35.000 dt
Monsieur Ali pense le vendre après la réalisation de la fusion pour 50 dt le m2.
(3)
Le fonds de commerce a été acquis en 1990 pour 50.000 dt, il a une valeur actuelle sur le
marché de 250.000 dt.
(4)
Le matériel de transport comprend une voiture dont la VCN au 31-12-10 est de 25.000 dt.
Cette voiture qui a été considéré par l’expert de la compagnie d’assurance comme destinée à
la ferraille sera indemnisée par la compagnie d’assurance pour un montant de 15.000 dt.
(5)
Le poste immobilisations financières se détaille comme suit :
- 1.000 actions de la S.A « MMM » acquises le 25-12-2010 pour 250.000 dt à
l’occasion de la constitution de cette société.
- 2.000 actions de la S.A « XYZ » acquises pour 270.000 dt.
(6)
Parmi les stocks figure un lot de PF pour une valeur de 65.000 dt. Le prix de vente actuel
de ce lot est estimé à 37.500 dt nécessitant des frais de distribution de 2.500 dt.
(7)
Parmi les « Clients & comptes rattachés » figure une créance d’un montant de 40.000 dt,
échue au 30-09-2010. Ce client a été déclaré en faillite le 15-01-2011. L’actif net de ce client
ne permet que le paiement de 50 % de ses dettes.
(8)
Le poste « Provisions » comprend une estimation de dédommagement pour 25.000 dt au
titre d’un procès engagé contre la société par 5 ouvriers pour licenciement abusif. Le
jugement en appel est intervenu le 15-03-2010 mettant à la charge de la société « XYZ » des
dommages et intérêts pour un montant 10.000 dt par ouvrier.
2
Corrigé
1. Solutions possibles pour éliminer les titres « XYZ » :
la vente préalable de ces titres ;
la distribution par la société absorbée entre ses propres associés des actions de la S.A
« XYZ » et n’apporter à celle-ci que le reste de son actif ;
Transmission par l’Absorbée de tous les éléments actifs et passifs de son patrimoine, y
compris les actions « XYZ » qu’elle détient dans la société absorbante et qui doivent
être évaluées à leur valeur réelle pour ne pas fausser la parité d’échange. En
représentation de ce transfert la société absorbante augmente son capital dans les
conditions habituelles, puis le réduit d’un montant égal à la valeur nominale de ses
propres actions ou parts qui lui ont été transférées et qui se trouvent, de ce fait,
annulées. La différence entre la valeur nominale des titres ainsi annulés et leur valeur
d’apport est imputée sur la prime de fusion.
Annexe 1
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
S.A « Le Béton Coulé»
Au capital de 1 000.000 dt (1)
Situation au 31-12-2010
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Actif net corrigé 2 000.000 dt
3
3. Parité déchange à retenir dans le cadre de l’opération de fusion proposée, ainsi que le
nombre de titres à créer par la S.A « XYZ », le montant de l’augmentation du capital
et celui de la prime de fusion.
Valeur action « XYZ » = 125
Valeur action « ABC » = 2 000.000 = 125
16.000
3.1 Parité d’échange = 125 = soit 1 actions « ABC » pour 1 actions « XYZ »
125
3.2 Nombre de titre à créer :
- 12.000 Actions ordinaires
- 3.000 CI et 3.000 CDV
- 3.000 ADPSDV
3.3 Augmentation de capital : 20.000 x 100 = 2 000.000 dt
3.4 Prime de fusion : Valeur de fusion 125 – Valeur nominale 100 = 25 dt
4
UNIVERSITE DE LA MANNOUBA
INSTITUT SUPERIEUR DE COMPTABILITE & D’ADMINISTRATION DES ENTREPRISES
SESSION PRINCIPALE JANVIER 2016
Niveau : 1ere année
Filière : Formation Préparatoire en Révision Comptable
Matière : Droit des sociétés commerciales
Enseignant : Hichem BESBES
Durée : 2 Heures
Le sujet comporte 6 pages
La société « ALFA » est une S.A.R.L au capital de 500.000 dt composé de 5.000 parts d’une
valeur nominale de 100 dt chacune. M. Mohamed, gérant de la société depuis la création en
2013, vous soumet les états financiers intermédiaires de la société, arrêtés au 30 novembre
2015 et certifiés réguliers et sincères par M Ali membre de la Compagnie des Comptables de
Tunisie et commissaire aux comptes de la société depuis la création (voir Annexe 1).
M Mohamed vous informe du projet de fusion absorption négocié avec la société BETA, et
vous soumet ses états financiers intermédiaires au 30 novembre 2015, date d’effet de la fusion
(voir annexe 2).
Par hypothèse, les différentes estimations des titres des deux sociétés ALFA et BETA ont été
arrêtées à:
Valeur de la part de la société ALFA, sans l’évaluation des titres de la société BETA : 770 dt
Valeur de l’action de la société BETA : 160 dt
1
Deuxième partie (6 pts) :
Le PDG de la société anonyme ABC vous consulte pour lui préciser les étapes
nécessaires à accomplir pour augmenter le capital de la société par apport d’un terrain dont il
est actuellement propriétaire, avec indication des conditions de forme et de fond pour la
régularité des différentes réunions prévues en la matière.
2
ANNEXE 1:
BILAN
(Exprimé en dinars tunisiens)
au 30 novembre au 31 décembre
ACTIFS 2 015 2 014
Actifs immobilisés
ACTIFS COURANTS
3
au 30 novembre au 31 décembre
2 015 2 014
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
CAPITAUX PROPRES
Total capitaux propres avant résultat de l'exercice 1 400 000,000 810 000,000
Total des capitaux propres avant affectation 2 600 000,000 1 400 000,000
PASSIFS
PASSIFS COURANTS
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS 3 610 000,000 1 438 000,000
4
ANNEXE 2
SOCIETE BETA SA
BILAN
(Exprimé en dinars tunisiens)
au 30 novembre au 31 décembre
ACTIFS 2 015 2 014
Actifs immobilisés
ACTIFS COURANTS
5
au 30 novembre au 31 décembre
2 015 2 014
CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS
CAPITAUX PROPRES
Total capitaux propres avant résultat de l'exercice 1 400 000,000 1 300 000,000
Total des capitaux propres avant affectation 1 100 000,000 1 400 000,000
PASSIFS
PASSIFS COURANTS
6
Corrigé
1. Parité déchange à retenir dans le cadre de l’opération de fusion proposée, ainsi que le
nombre de titres à créer par la SARL « ALFA », le montant de l’augmentation du
capital et celui de la prime de fusion.
Valeur de la part « ALFA » = (770*5000)+(3000*160-330000)=3850000+150000=4000000
soit 800dt
Valeur action « BETA » = 160
5. Prime de fusion : Valeur de fusion 800 – Valeur nominale 100 = 700 dt X 1400 soit
980 000 dinars.
7
3. ALFA
BETA PDG convoque un CA qui convoque une AGE selon les conditions statutaires
avec un quorum de présence effective d’au moins la moitié des membres et une
décision à la majorité des membres présents et représentés. L’AGE qui va approuver
la fusion et le traité de fusion au vu du rapport du CAC doit statuer selon le Q d’au
moins 50% à la 1 convocation et avec une majorité des 2/3 au moins des présents et
représentés.
Le gérant doit convoquer une AGE pour décider la transformation, avec un rapport
d’un expert sur la situation financière de la société, un rapport d’un commissaire aux
apports nommés à l’unanimité ou à défaut par le tribunal, un rapport spécial du CAC