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Dans l'article 38 de la constitution 

tunisienne, est mentionné que « Tout être


humain a droit à la santé. L'État garantit la prévention et les soins de santé à
tout citoyen et assure les moyens nécessaires à la sécurité et à la qualité des
services de santé ».
C’est ainsi que la mission fondamentale du Ministère de la santé consiste à
veiller sur la Santé de la population dans le but de permettre le développement
harmonieux de ses facultés physiques et mentales et de son adaptation au milieu
naturel et à l'environnement social du pays par la lutte contre les causes de
détérioration du bien-être physique ou mental qui peut l'affecter
individuellement ou collectivement.
A ce titre, il élabore pour le gouvernement, la politique de santé publique, la
planifie, veille à sa mise en œuvre et en contrôle l'exécution dans les domaines
de la prévention, des soins, du médicament, des stupéfiants et des laboratoires et
de la réadaptation.

Le développement de l’hôpital public (centres hospitalo-universitaires, hôpitaux


régionaux, hôpitaux de circonscriptions) et la promotion des soins primaires
(centres de santé de base) ont marqué la politique de santé durant les premières
décennies qui ont suivi l’indépendance.

Le centre hospitalo-universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir est l’un des


plus anciens hôpitaux publics de santé de la Tunisie construit en 1910 et
qualifié de dispensaire à l’époque. Il rayonne sur la région du Sahel ainsi que sur
d’autres régions.

Le secteur de la santé a connu donc un essor formidable et a atteint un degré de


technicité respectable grâce à la création des facultés de médecine, de médecine
dentaire, de pharmacie et de plusieurs écoles de formation de techniciens
supérieurs de la santé.
 Le technicien supérieur du laboratoire d’analyses médicales est impliqué dans
toutes les étapes de la chaine de soins. En effet, le laboratoire est une référence
indispensable à tout acte de la santé puisque les analyses sont présentes à toutes
les étapes : au diagnostic, à la prescription, à la surveillance des patients, au
suivi des pathologies et des traitements… Le rôle du technicien est donc
primordial dans l’évolution de l’état de santé du patient et permet d’orienter le
clinicien dans sa pratique quotidienne.
Faiblesses 

- Statut absent du technicien de laboratoire


- Fuite des compétences vers le secteur privé après plusieurs années
d’exercice dans le secteur public. 
- Conditions de travail à améliorer
- Ressources humaines insuffisantes
- Moyens de protection parfois absents
- Absence de dossier médical informatisé
- Formation continue insuffisante
- Absence de système documentaire

Recommandations

- Promouvoir la formation continue


- Réviser le statut du technicien (établir un plan de carrière)
- Appliquer la culture de management de la qualité
- Impliquer les techniciens dans l’élaboration des cahiers de charge
- Revaloriser le travail par l’attribution d’une prime de rendement
proportionnelle à la charge du travail
- Rationaliser la prescription médicale en matière d’examens biologiques
complémentaires

- Faire des audits internes et externes

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