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d’acquisition, conclut les marchés de travaux, de fournitures et de prestations

de services ; il exécute le budget et établit le compte administratif et, il prend


des arrêtés à l’effet d’établir les taxes, redevances et droits divers. Il accomplit
ces actes conformément aux délibérations du conseil régional. C’est lui qui
représente aussi la région en justice et en constitue l’ordonnateur.
Il peut déléguer certaines de ses compétences aux vice-présidents et
donner aussi, sous son contrôle et sa responsabilité, par arrêté, délégation de
signature au directeur général des services en matière de gestion
administrative.

3-3-2- Le contrôle de l’Etat sur la région


Le contrôle de l’Etat sur la région ne diffère pas de celui exercé sur la
commune et la préfecture ou la province. De la même manière qu’à l’égard des
collectivités infra-régionales, le contrôle s’exerce sur les personnes et sur les
actes.
3-3-2-1- Le contrôle sur les personnes
Il s’exerce tout d’abord sur les conseillers régionaux pris
individuellement, ensuite sur le président du conseil régional, et, enfin sur le
conseil régional dans son ensemble.
Le contrôle sur les conseillers régionaux se fait au moyen de la démission
d’office. Celle-ci frappe le conseiller régional qui n’a pas répondu, sans motif
légitime, à trois convocations successives ou à cinq convocations non
successives, sans excuse valable.

Quant à la révocation, elle est prononcée par le tribunal administratif à


la demande du ministre de l’intérieur ou du wali de la région, à l’encontre du
président, vice-président ou membres du conseil régional, toutes les fois qu’un
motif grave le justifie : entretenir des intérêts privés avec la région dont il est
membre, refus ou abstention d’exercer les attributions dévolues par la loi, etc.

Le contrôle sur le conseil régional pris dans son ensemble peut aboutir à
la dissolution. Lorsque des menaces pèsent sur le bon fonctionnement du
conseil régional ou sur les intérêts de la région ou lorsque le conseil régional
s’abstient ou refuse d’exercer les attributions qui lui sont imparties, il peut être
dissous par décision du tribunal administratif en vertu du déféré du ministre de
l’intérieur.

La conséquence de la dissolution du conseil régional, ou lorsqu’il ne peut


être constitué, est la désignation par le ministre de l'intérieur d’une délégation
spéciale présidée par le wali de région, chargée d’effectuer les actes de pure

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