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ECONOMIQUE
Préambule.
ARTICLE 1 - Présidence
Le Comité Social et Économique (CSE) est présidé par l’employeur ou son représentant
muni d’une délégation de pouvoirs (à définir).
Le président du CSE se charge de :
- L’élaboration de l’ordre du jour de la première réunion du CSE qui suit l’élection
- L’élaboration avec le secrétaire du CSE, de l’ordre du jour de chaque réunion, tant
ordinaire qu’extraordinaire du CSE
- La convocation de tous les membres du CSE aux réunions (ordinaires comme
extraordinaires) en joignant et en communiquant l’ordre du jour ainsi que les
documents annexes
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- La présidence des réunions du CE (dont notamment : organisation et direction des
débats, déroulement des réunions, régularité des scrutins et votes, etc.)
- ARTICLE 2 – Bureau et attributions des membres du bureau
BUREAU DU CSE
Constitution
Au cours de la première réunion suivant son élection, le CSE procède à la désignation du
bureau qui est composé du secrétaire et du trésorier. Par ailleurs, si le CSE le souhaite, il est
possible d’augmenter la composition du bureau en désignant un secrétaire adjoint et un
trésorier adjoint.
Le 16 MAI 2023, le CSE a désigné par un vote à la majorité les titulaires suivants :
- Un secrétaire
- Un secrétaire adjoint
- Un trésorier
- Un trésorier adjoint
Rôle du secrétaire
Le secrétaire établit l’ordre du jour avec l’employeur. Il établit seul les comptes-rendus des
délibérations du CSE (c. trav. Art. L2315-34 et R. 2315-25). Il procède (ou fait procéder)
également à l’affichage ou à la diffusion dans l’entreprise du procès-verbal, une fois que ce
dernier a été adopté, selon les modalités du règlement intérieur (voir ci-après). A ce titre, il
doit notamment effectuer, en dehors des réunions, le suivi des délibérations prises par le
CSE et conserver les archives. Il doit d’ailleurs rendre compte périodiquement de son activité
au comité. Il s’occupe de la correspondance reçue non ouverte du comité, pour laquelle il
est protégé par le secret de la correspondance (c. pen. Art. 226-15).
Rôle du trésorier
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Le trésorier est chargé d’ouvrir, au nom du CSE, un compte bancaire ou postal. Il est
également habilité à régler les factures du comité. A ce titre, il bénéficie comme le secrétaire
du pouvoir de signature. Le trésorier est responsable de la tenue des comptes et de la
comptabilité en respectant les règles légales. A ce titre, il s’engage à tenir un livre des
comptes. Il a compétence notamment, pour recevoir les subventions versées par
l’employeur, gérer le patrimoine du comité et établir les projets de fonctionnement et des
activités sociales et culturelles. Le trésorier conserve l’ensemble des documents comptables.
Le trésorier doit, au nom du comité, communiquer à tout membre qui en fait la demande les
archives, les documents comptables et le livre des comptes.
Compte tenu des prérogatives précitées, le trésorier du CSE :
- Détient l’autorisation :
- En cas de désignation d’un trésorier adjoint, il aura pour mission d’épauler le trésorier
du CSE dans la réalisation de ses missions. Il pourra aussi remplacer le trésorier en
cas d’absence.
Modalités de désignation
Les désignations et élections sont opérées par un vote à main levée, sauf demande
expresse d’un membre titulaire de procéder à un vote à bulletin secret. Le ou les candidats
ayant obtenu le plus de voix est ou sont élus.
En cas de partage des voix, il est procédé à un deuxième tour de scrutin. Si aucune majorité
ne se dégage, le candidat le plus âgé est élu.
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Remplacement aux autres postes
Au cas où le secrétaire, le trésorier ou leurs adjoints cessent de faire partie du comité au
cours de leur mandat ou souhaitent être déchargés de cette fonction ou sont révoqués, il est
procédé à leur remplacement suite à un vote lors d’une réunion plénière.
En outre, en application du code du travail, le CSE est réuni à la suite de tout accident grave
ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves.
La convocation adressée par le président du CSE est impérativement écrite, courrier papier
ou mail.
Cette convocation :
- Comporte au minimum les indications suivantes relatives à la réunion : objet, date
lieu, heure de début.
Et est accompagnée :
- De l’ordre du jour de la réunion ;
- Et des informations et /ou documents nécessaires au bon déroulement de la réunion
et à la bonne réalisation de la consultation le cas échéant, en complément des
données mises à jour au sein de la BDES (Base des données économiques et
sociales)
Sauf exception, l’ordre du jour est arrêté conjointement par le secrétaire et l’employeur. Les
membres du CSE qui souhaitent demander l’inscription d’une question à l’ordre du jour sont
tenus d’en informer le secrétaire 10 jours avant la réunion.
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L’ordre du jour est annexé à la convocation à la réunion, l’ensemble étant envoyé par
l’employeur au minimum 3 jours calendaires avant la réunion à :
- Chacun des membres titulaires
- Aux membres suppléants
- A l’inspecteur du travail
- A la médecine du travail.
Lorsque la réunion porte sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et
conditions de travail ainsi qu’aux réunions exceptionnelles liées à un accident du travail ou
une maladie professionnelle, l’ensemble est également envoyé :
- Au médecin du travail
- A l’agent de l’organisme de prévention de la sécurité sociale.
Cette convocation peut être adressée par email, remise en mains propres ou envoyée par
courrier RAR.
Le rythme des réunions est fixé à une fois tous les 2 mois selon le code du travail (art. L
2315-28)
Certaines d’entre elles devront inclure les sujets relevant de la santé, de la sécurité ou
des conditions de travail. Ces réunions seront alors séquencées avec une première
partie sur les sujets de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, puis la
seconde relevant des autres attributions du CSE.
Un calendrier prévisionnel des réunions du CSE est mis en place en début de chaque
année civile et indique les réunions consacrées aux sujets relevant de la santé de la
sécurité ou des conditions de travail. Il sera communiqué à l’inspecteur du travail, au
médecin du travail et à l’agent de l’organisme de prévention de la sécurité sociale. Les
dates des réunions leur seront confirmées par écrit au moins 3 semaines avant la date
prévue.
Le président du CSE déclare les séances ouvertes et closes. Immédiatement après avoir
ouvert la séance, le Président du CSE s’assure de la présence du secrétaire. En l’absence
du secrétaire (et du secrétaire adjoint), le CSE désigne un secrétaire de séance parmi les
élus titulaires.
Après avoir ouvert la séance, le président donne lecture des points à l’ordre du jour. Les
débats ne portent sur et ne comportent l’examen que des seuls points, thèmes et questions
inscrits à l’ordre du jour, étant entendu que ces derniers sont examinés et débattus suivant
l’ordre fixé. En cas de situation exceptionnelle liée notamment à l’indisponibilité d’un
participant à la réunion, l’ordre d’examen peut être modifié en début de séance après accord
de la majorité des participants.
La réunion du CSE permet à la fois de traiter l’intégralité de l’ordre du jour et la totalité des
réclamations jointes à l’ordre du jour. Sauf accord de la majorité des élus, la séance ne peut
être levée avant épuisement de l’ordre du jour.
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- L’accès de toutes et tous aux discussions en séance
- La liberté comme la possibilité de présentation des opinions et points de vue de
toutes et tous
- La sérénité des échanges et des paroles
Il fait procéder aux votes et annonce les décomptes des voix pour les délibérations.
Si l’ordre du jour ne peut être traité intégralement, il peut être convenu de suspendre la
séance et d’en fixer les éléments de sa poursuite (date, heure, lieu)
Le recours à la visioconférence ne peut être autorisé que par accord entre employeur et la
majorité des élus titulaires.
Lorsque le CSE est réuni en visioconférence, le dispositif technique mis en œuvre doit
garantir l’indentification des membres de l’instance et leur participation effective, en assurant
la retransmission continue et simultanée du son et de l’image des délibérations.
A la demande de tout membre, le CSE peut décider d’une suspension de séance par un vote
à la majorité des voix. Avant de suspendre la séance, les représentants du personnel et le
président se mettent d’accord sur la question de savoir qui quitte temporairement la salle de
réunion. Le président du CSE peut lui aussi décider d’une suspension de séance.
Toute personne siégeant ou pouvant siéger au CSE et dont la participation à une réunion
plénière ordinaire ou extraordinaire lui permet, en cours de séance plénière ou avant,
d’obtenir et/ ou de prendre connaissance de certaines informations et ou des données
confidentielles et /ou sensibles pour l’entreprise est tenue, dans les conditions prévues par le
code du travail, d’une obligation de discrétion.
Figurent dans chaque procès-verbal de réunion plénière de CSEE les mentions, indications
et détails suivants :
o date de la réunion ;
o objet de la réunion et récapitulatif de son ordre du jour;
o date de la convocation à la réunion ;
o liste des personnes :
▪ convoquées à la réunion ;
▪ Présentes lors de la réunion ;
▪ Absentes lors de la réunion ;
o liste des documents joints à la convocation à la réunion (ou mis à disposition
dans la BDES) et destinés à être examinés dans le cadre de la réunion;
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o heures d'ouverture et de clôture de la séance;
o relation des débats et échanges et positions des participants à la réunion sous
forme de synthèse ;
o retranscription des : vœux, décisions, propositions, désignations, élections,
avis, motions, résolutions, etc. adoptés par le CSEE en séance avec, à
chaque fois, le détail du vote et des résultats.
Il revient au secrétaire du CSEE d'établir le procès-verbal des réunions plénières sous forme
de projet en vue de son adoption ultérieure.
Dans le cadre de ses travaux d'établissement du procès-verbal, le secrétaire du CSE peut
faire appel à l'enregistrement éventuellement réalisé pendant la plénière en informant tous
les membres présents en début de séance. L'enregistrement devra être supprimé à l’issue
de l'approbation du procès-verbal.
Le projet de procès-verbal est rédigé par le secrétaire dans les 15 jours suivant la réunion
plénière du CSE. Si une réunion est prévue dans ce délai de 15 jours, le projet de PV est
établi et transmis avant cette réunion et est approuvé lors de la réunion.
- Le secrétaire transmet le projet de PV sans délai pour relecture à tous les membres
du CSE y compris au président.
- Les éventuelles remarques et demandes de rectification, de suppression ou d'ajout
doivent lui parvenir le plus rapidement possible, et au plus tard dans les 5 jours qui
suivent.
- Il incombe ensuite au secrétaire d'établir un projet de PV et de le transmettre au
président du CSEE au plus tard dans les 15 jours qui suivent la réunion à laquelle il
se rapporte.
Le procès-verbal est soumis pour approbation définitive au CSE. Il fait l'objet d'une adoption
par la majorité des membres ayant voix délibérative, présents au début de la réunion qui suit
celle pour laquelle il a été établi.
L'adoption du procès-verbal en réunion plénière doit donner lieu à inscription à l'ordre du jour
et le projet de procès-verbal doit figurer parmi les informations et/ou documents joints à la
convocation.
Dès son approbation, le P.V des réunions est signé par le secrétaire (ou secrétaire adjoint) et
le Président (ou son représentant). Son affichage et sa diffusion seront assurés par la
direction dans les 3 jours suivant la réception du Procès-Verbal signé , et au plus tard &
semaine après la réunion.
MOYENS DU CSE
Subvention de fonctionnement
Son montant est de 0.20 % de la masse salariale brute.
Conformément au code du travail, les élus du CSE sont tenus d'utiliser les ressources de
chaque budget conformément à leur destination (fonctionnement ou œuvres sociales)
l'année de leur versement. Le CSE peut décider, par délibération, de transférer, à la fin de
l'exercice comptable, une partie de l'excédent annuel du budget de fonctionnement au
budget des activités sociales et culturelles dans les conditions légales et règlementaires.
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Le transfert du reliquat de fonctionnement au profit des ASC doit être intégré
comptablement aux ressources du CSE en matière d'ASC.
Les versements et utilisation de la subvention de fonctionnement donnent lieu à
établissement d'un suivi et d'un budget qui leur est propre, mission relevant de la
compétence du trésorier/trésorier adjoint du CSEE.
Chaque année, le trésorier/trésorier adjoint du CSEE rend compte à l'instance, et en réunion
plénière, des modalités d'utilisation de la subvention de fonctionnement.
(…..)
Selon l'accord préélectoral, le nombre de titulaires est de 4 titulaires. Ainsi chaque élu
titulaire bénéficie de 18 heures de délégation au titre de son mandat CSE.
Il est ici rappelé qu'en application du code du travail, ces heures de délégation :
- Sont prises sur le temps de travail ;
- Entrainent la cessation de la prestation de travail ;
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- Donnent lieu à paiement sans perte de salaire pour l'élu. Le temps passé en heures
de délégation par chaque élu titulaire est décompté et assimilé à du temps de travail
effectif et payé automatiquement comme tel aux échéances normales de la paie
Les heures de délégation peuvent être reportées et utilisées sur une durée supérieure au
mois. Elles peuvent être utilisées cumulativement dans la limite de 12 mois sans toutefois
pouvoir conduire un élu à disposer, au cours d'un mois, de plus d'une fois et demi le crédit
mensuel dont il bénéficie (c. trav. Art. R 2315-5).
L'information préalable à l'utilisation des heures de délégation doit se faire par une saisie
papier en amont de l'absence ou du départ au poste de travail. Cette information doit
préciser l'heure de départ et l'heure de retour envisagée. Elle doit être réalisée avec un délai
de prévenance de 3 jours ouvrés, excepté en cas de situation d'urgence et de gravité.
En cas de mutualisation, le titulaire doit informer par écrit l'employeur au plus tard 8 jours
avant la date prévue pour l'utilisation des heures. L’information se fait par un document écrit
précisant l'identité des élus concernés ainsi que le nombre d'heures cumulées pour chaque
élu.
Le suppléant remplaçant un titulaire bénéficie des crédits d'heures non encore utilisés par le
titulaire en cours de mois.
Les élus peuvent utiliser leurs heures de délégation pendant leurs heures de travail mais
aussi en dehors de leur horaire de travail.
Par ailleurs, il est rappelé que les contacts pris avec les salariés - lors des déplacements au
sein des locaux de l'entreprise - ne peuvent entraîner ni gêne ni perturbation dans l'exercice
des fonctions et/ou du travail des salariés.
Conformément aux dispositions du code du travail, l'entreprise a mis en place et met à jour
une Base de données économiques et sociales (BOES).
Cette base regroupe toutes les informations récurrentes dont le CSE est destinataire au titre
de ses prérogatives économiques, financières et sociales.
La base de données se présente sous un format informatique.
La base de données contient les informations prévues par les dispositions légales et
réglementaires.
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Les données sont mises à jour régulièrement par l'Association et selon les périodicités
prévues par le code du travail pour, d'une part, garantir le caractère récurrent et pertinent
des informations dont le CSE est destinataire au titre de ses prérogatives économiques,
financières et sociales, d'autre part, assurer et permettre la bonne fin de ses consultations et
l'émission de ses avis à ce titre.
Le CSE est doté de la personnalité civile. Il est représenté en justice par son secrétaire Mme
LE DÛ Flora
Le présent règlement est conclu pour la durée du mandat du CSE élu. Lors de chaque
réélection, le CSE pourra décider du maintien ou du changement du présent règlement.
Le règlement peut être modifié. La modification prévue à l'ordre du jour d'une réunion CSE
doit être approuvée comme une résolution.
Le présent règlement intérieur ne saurait imposer à l'entreprise, sauf à obtenir son accord,
des charges nouvelles, au-delà de ses obligations légales et conventionnelles en la matière.
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Fait à Thann , le XX …….. XXXX
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