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Introduction 

« Se libérer de la prison », c’est ainsi que Calvin défini son glissement vers la Réforme.

Jean Calvin né le juillet 1509 à Noyon en Picardie, il est issu d’une famille notable. En effet
son père, Girard Cauvin, occupe plusieurs fonctions au cours de sa carrière. Il est notamment
notaire de la cathédrale mais aussi chargé du tribunal ecclésiastique de Noyon. Quant à sa
mère Jeanne le Franc originaire de Cambrai s’occupe de lui jusqu’à ses 12 ans pour en faire
de lui un « bon catholique ». Le document ci-dessous est un document autobiographique se
trouvant dans la préface d’un ouvrage intitulé « Commentaires de Jehan Calvin sur le livre
des Psaumes » qui dresse le parcours de Jean Calvin. Le document s’agit par ailleurs l’un des
rares où il parle sur lui. Il est rédigé en latin à partir de 1557 à Genève chez Oliva Roberti
Stephani un éditeur génois. Jean Calvin aura une enfance et jeunesse mouvementé par ses
études et dominé par le catholicisme avant sa conversion. En effet, c’est à l’âge de 12 qu’il
reçoit la tonsure et la fonction de greffier par l’évêque Charles Hangest. Il commence ses
études par la philosophie et la théologie entre 1521 et 1524. Cependant son père Girard
Cauvin lui retire de ses études afin de l’envoyer de se lancer à étudier les Lois (droit) à
l’université d’Orléans suivi de l’université de Bourges entre 1525-1528. Durant ces années
d’études il embrasse l’humanisme par le biais de ses enseignants tels que André Alciat et
commence à mettre en cause l’Eglise romaine ce qui le pousse à mettre fin avec ses liens
avec l’Eglise. La date de la rupture n’est pas précise, Calvin reste imprécise sur sa
conversation, on situe néanmoins sa rupture Soit à la suite de l’abondant de ses études de
théologies entre 1526-1528 soit entre 1532 et 1535, en France ou à Bâle. A la suite de ses
actions favorable à la réforme il est contraint de quitter la France en 1534, pour Bâle, où il
rejoint ses compagnons comme Nicolas Cop et commence sa série d’ouvrage par la
publication de son ouvrage principale et iconique intitulé « Institution de la religion
chrétienne » entre 1534-1535. Son ouvrage a une double portée, l’une qui est politique en
réaction des buchés qui se déroule en France sous le règne de François Ier qui bouleverse
l’Europe et en particulier l’Allemagne et d’un autre côté c’est un ouvrage qui pose les bases
de ses idées réformatrices à travers une confession de foi. Calvin poursuit ses voyages en
allant à Genève puis Strasbourg après avoir été expulsé de Genève pour revenir et décéder
dans cette qu’il transformera et y mourir en 1564. Calvin dans ce document explique par
ailleurs qu’il a eu des fervents opposant mais aussi des soutiens indestructibles. On peut
noter la nomination de Guillaume Farel, Pierre Rivet etc. On constate par ailleurs que Calvin
malgré son caractère timide, réservé et méfiant est contraint d’accepter des fonctions
proposées par ses amis et qu’il se doit d’accepter car c’est un message, objectif venant de
Dieu. Enfin la notoriété de Calvin est très importante dans l’Empire de sorte qu’il est invité à
rejoindre des colloques ou encore écrit des traités en réponse aux décisions prise par Charles
le Quint afin de résoudre les affrontements et conflits religieux dans l’Empire.

Dans un premier temps nous verrons le parcours de Calvin en France partant de sa jeunesse
et jusqu’à sa rupture avec l’Eglise Romaine. Dans un second temps nous nous pencherons ce
qu’il entame dans les villes de l’Empire. Enfin, dans une troisième partie la position
théologique de Calvin.

I. Jean Calvin : Jeunesse

Jean Calvin, aura une rupture avec l’Eglise très tardivement et sa rupture est une
question de débat pour la communauté scientifique qui a du mal pour le déterminer. Il
commence ses études en théologie puis l’abandonne au profit du droit qui ne le détache pas
de l’Eglise Romaine mais prépare les bases de la rupture.

Jean Calvin durant aura une enfance catholique propulse par la tradition qui vise à
former et destiner les enfants des notables à la vie religieuse.

Jean Cauvin (Calvin) né en juillet 1509 à Noyon en Picardie, se place dans la lignée
traditionnelle des intellectuels de l’époque moderne. Il est issu d’une famille notable et
assez aisée. En effet son père, Girard Cauvin, occupe plusieurs fonctions au cours de sa
carrière. Il est notamment notaire de la cathédrale mais aussi chargé du tribunal
ecclésiastique de Noyon. Quant à sa mère Jeanne le Franc originaire de Cambrai s’occupe de
lui durant son enfance pour en faire de lui un « bon catholique ». En effet, son père tous
comme sa mère lui avait « destiné à la Théologie ». En effet, Jean Calvin dès l’âge de 12 ans
qu’il reçoit la tonsure et devient ainsi en mai 1521 chapelain à la cathédrale de Noyon.
Calvin, poursuit ses études au collège de la Marche à Paris où il suit les cours de latin par
Mathurin Cordier puis entre en 1524 et 1528, il rejoint le collège de Montaigu qui forme les
étudiants à la prêtrise. Il étudie dans ce collège, la philosophie scolastique. Il s’agit d’un
courant de pensée de la philosophie médiéval qui pointe l’apport de la philosophie grecque
et spécialement celui d’Aristote (384-322 av. J. -C.) sur la théologie chrétienne. Durant ces
cinq années d’études au collège de Montaigu à Paris, il maitrise la logique, la morale mais
aussi la rhétorique. Il prend par ailleurs connaissance des Pères de l’Église tels que Augustin
d’Hippone ou encore Jean Chrysostome qui est l’archevêque de Constantinople en 397 et
connu par son combat contre l’hérésie.

Cependant en 1528, Jean Calvin va s’éloigner de la théologie et la philosophie sous


l’impulsion de son père pour se pencher vers les Lois.

En effet, en 1527 ou 1528 Girard Cauvin son père se voit excommunié par l’Eglise.
Son excommunication est provoquée non pas à cause des sentiments religieuses ou ses
convictions religieuse mais pour des irrégularités comptables. Cependant, selon Bernard
Cottret dans « Histoire de la Réforme protestante » affirme que Girard Cauvin « s’est lassé du
clergé » qui aurait entrainer un dédain pour l’Eglise. Néanmoins, Calvin n’est pas en rupture
avec l’Eglise Romaine. Il entreprend en réalité seulement entre 1528 à 1531 des études en
jurisprudence et ce sous l’impulsion de son père « je me suis mis à apprendre les Lois […]
pour obéir à mon père » (l.5) à Orléans qui est la troisième grande ville du bassin parisien
après Rouen. En 1529, il se dirige vers Bourges toujours sur le bassin de la Loire. En effet,
Calvin durant ces années se mélange avec davantage avec un réseau humaniste et favorable
à la Réforme. Il étudie et approfondie également durant cette courte période l'analyse
critique des textes, acquiert des connaissances sur la période de l’Antiquité. Le droit qu’il
étudie est spécialisé sur le droit canonique c’est-à-dire les lois qui encadre la « vie
institutionnelle » de l'Église catholique qui ont force de loi sur tous les catholiques. Toutefois
il étudie également le droit civil. Il aura comme enseignant deux personnages clés.
Premièrement on peut citer le milanais André Alciat (1492 - 1550) , un fervent humaniste qui
appartient l’ école juridique humaniste dans un second on peut citer l’humaniste Melchior
Wolmar né à Rottweil en 1496 qui enseigne à Calvin le grec et le Nouveau testament.

C. Conversion ou la théologie de l’élection ?


Un évènement tournant dans la vie de Calvin fut le décès de son père en 1531. Il meurt
excommunié sans le droit d’être enterrer sur une terre chrétienne.
Calvin, licencié de droit en 1532 se trouve en 1532 à Paris. Il nous transmet dans le texte sur
un ton assez obsessionnel sa conversion favorable à la Réforme. En effet, dans ce document
Calvin décrit sa conversion comme étant un passage instantané qui serait provoqué par
Dieu. Selon lui, c’est « par une conversion subite il dompta et rangea à docilité mon cœur ».
Le pronom personnel « il » est directement attacher à Dieu se proclame élu.
L’historiographie évoque une éventuelle rupture avec l’Eglise romaine à partir de cette
période qui pousse Calvin à se convertir mais elle reste toute même floue. En effet, Calvin
renvoie dans cette citation à la théologie de l'élection c’est-à-dire qu’il était prédestiné par
Dieu afin qu’il soit sauvé. Ce document selon Yves Krumenacker surtout ce passage
développe avant tout « une théologie de l’élection et l’enchâsse dans le modèle littéraire de
la conversion ». En réalité sa conversion est située de façon imprécise dans la chronologie
qui daté soit à la suite de l’abondant de ses études en théologie entre 1526-1538, soit en
1535 à Bale. Il admet par ailleurs qu’il enseignait la « pure doctrine » après sa conversion.
Cependant encore selon Yves Krumenacker aucun témoignage ne permet de prouver qu’il
édifier ou prêcher l’évangile ou la confession luthérienne. Cependant certains éléments nous
donnent une idée sur son approchement à la Réforme, il est notamment proche de Nicolas
Cop, recteur de l'université en 1533. Il prononce un discours qui pointe la nécessité d'une
réforme religieuse. Il affirme que le salut est gratuit et ne dépend pas des œuvres. Il aborde
la question de ramener la paix et la concorde dans l’Eglise. Ce discours aurait en partie été
développé sous l’influence amical de Calvin mais il ne nous dit en rien sur la rupture avec sa
« conversion subite » et son détachement des « superstitions de la Papauté ». Il est
cependant soupçonné d’être un hérétique à cause de son réseaux réformiste.

II. Calvin propagateur de la réforme : de Bâle à Genève (1534-1557)

A. La fuite à Bale et la première réaction directe


Jean Calvin, quitte la France en 1534 « laissant le pays de France » par crainte de représailles
à l’issue des évènements qui bouleverse la vie politique et religieuse du Royaume de France.
Il s’agit L'Affaire des placards, les protestants français autrement appelé « les bibliens » qui
suivent les idées luthériennes en France placardent des affiches dans les grandes villes du
royaume comme Blois et Orléans. Les textes critiquent la messe de la théologie catholique
c’est-à-dire la « transsubstantiation ». La répression est forte qui entraine la fuite de Jean
Calvin à Bâle. Il est nécessaire de rester sur cette ville qu’il choisit d’y aller. La ville se situe
dans le Saint Empire Romain Germanique mais elle est rattachée à la Confédération
helvétique depuis 1501. C’est une ville d’imprimerie et publie des centaines d’ouvrages par
an notamment 120 textes de Luther sont imprimés dans cette ville. C’est une ville réformée
vers 1525 que trouve Jean Calvin par Jean Œcolampade (1482 – 1531). C’est dans cette ville
qu’il s’exprime librement sur sa position théologique. Dès le départ la répression est forte et
violente en France, Jean Calvin se voit dans l’obligation d’écrire un ouvrage tournant de sa
carrière, qui sera considérer comme son œuvre principale. En effet, il publie entre 1535-
1536 son « Institution de la religion chrétienne » en latin composé de huit chapitres puis en
1541 en français. L’œuvre prend la défense de la foi et met à l’encre la position doctrinale
des protestants. Par ailleurs l’ouvrage offre aussi des textes traitant la religion chrétienne, on
y aperçoit une forme de catéchisme. Dans ce document il explique l’un des objectifs de son
ouvrage, il fait l’apologie du protestantisme et dans la préface une épître au roi François Ier
est rédigé afin de soutenir les vrais chrétiens et de rayer les mensonges et les
désinformations que sont collés sur eux. En effet, il écrit « on brûla en France (1535)
plusieurs fidèles et saints personnages, et que le bruit en étant venu aux nations étrangères
[…] on fit courir certains petits livres malheureux et pleins de mensonges […] traité
d’anabaptistes […] renversaient non seulement la religion, mais aussi tout ordre politique.
Calvin pointe du doigt la propagande royale et vise à « répondre à ces méchants blâmes […]
afin de […] purger » ses frères. En effet, Calvin tente d’éveiller dans ces extraits du pathos,
de la pitié et d’avoir une position de porte-parole des protestants en France. Il existe dans
cependant une part de réalité indéniable dans ce qu’il raconte. A l’issue de l’Affaire des
placards François Ier Le roi déclare qu’il s’agit d’un crime de lèse-majesté. Une série de
condamnation au bucher et à la pendaison se lance on y trouve notamment Étienne de La
Forge un marchand proche de Jean Calvin, on peut par ailleurs citer Antoine Augereau est un
libraire et imprimeur parisien il est accusé d’avoir imprimer les textes il finit par être pendu
et brûlé. Ces condamnations, s’entend jusqu’à Saint Empire Romain Germanique et en
particulier aux principautés favorables à la Réforme. L'ambassadeur Guillaume du Bellay
(1491 – 1543) de François Ier déclare que les « condamnés n'étaient que des
révolutionnaires, des anabaptistes c’est-à-dire pour qui le baptême doit être effectuer
seulement après avoir atteint l’âge de la raison. Il fallait selon Bellay « réprimer les excès ».
Calvin dans ces extraits prend leur défense et expose leur foi et en particulier par le biais de
la préface du livre qu’il a cité où l’on trouve une épitre au roi adressé directement à François
Ier pour lui convaincre que les protestants sont des fidèles sujets du Royaume de France et
les décisions sont déplacées.
B. Calvin à Strasbourg (1538-1541)
étant en liberté et quitte de ma vocation, j’avais délibéré de vivre en repos, sans prendre
aucune charge publique, jusques à ce que l’excellente serviteur du Christ Martin Bucer (à
Strasbourg) usant d’une semblable remontrance et protestation qu’avait fait Farel
auparavant, me rappela à une autre place. Et même combien que toujours je continuasse à
être semblable à moi-même

Pasteur à Strasbourg (1538-1541)

L'église Saint-Nicolas de Strasbourg où Calvin prêcha en 1538. L'architecture du bâtiment fut


modifiée au xixe siècle.

Martin Bucer. Il invita Calvin à Strasbourg après son expulsion de Genève. Illustration de
Jean-Jacques Boissard.
Durant son séjour à Strasbourg, Calvin ne reste pas attaché à une église particulière mais
dirige successivement l'église Saint-Nicolas, l'église Sainte-Madeleine et l'ancienne église
dominicaine renommée Temple Neuf26 (ces églises existent toujours, mais toutes ont été
transformées). Calvin accueille généralement entre 400 et 500 personnes au culte. Il
enseigne chaque jour, et prêche deux sermons le dimanche. La communion est célébrée
chaque mois et le chant des psaumes est encouragé27. Il travaille également à la seconde
édition de ses Institutions, étant notamment mécontent de la structure en forme de
catéchisme de la première version.

Pour la seconde édition, publiée en 1539, Calvin abandonne cette forme en faveur d'une
présentation systématique des principales doctrines bibliques. Le livre passe ainsi de six à
dix-sept chapitres28. Il rédige parallèlement un autre livre, les Commentaires de l'épître aux
Romains, qui est publié en mars 1540. L'ouvrage sert de modèle pour ses futurs
commentaires : il y inclut sa propre traduction latine du grec, plutôt que de reprendre la
Vulgate, une exégèse et une prédication expositoire (en)29. Dans son introduction, Calvin
loue le travail de ses prédécesseurs Philippe Mélanchthon, Heinrich Bullinger et Martin
Bucer mais s'en démarque et critique certaines de leurs positions30.
Durant son séjour à Strasbourg, Calvin souscrit également à la Concorde de Wittemberg31,
en vigueur à Strasbourg depuis 1536, et est chargé de défendre la Confession d'Augsbourg
lors du colloque de Ratisbonne en 1540.

Les amis de Calvin le pressant de se marier, ce dernier écrit à l'un de ses correspondants :

« Moi, qui ai l'air si hostile au célibat, je ne suis pas encore marié et j'ignore si jamais je le
serai. Si je prends femme, ce sera pour que, mieux affranchi de nombreuses tracasseries, je
puisse me consacrer au Seigneur32. »

Plusieurs jeunes femmes lui sont cependant présentées, dont l'une issue d'une famille noble.
Calvin accepterait à contre-cœur ce mariage, à condition que la fiancée apprenne le français.
Toutefois, la cérémonie, prévue pour mars 1540, n'a jamais eu lieu. Il écrit plus tard qu'il n'a
d'ailleurs jamais pensé à épouser cette jeune fille, « à moins que le Seigneur ne m'ait privé
de ma présence d'esprit »33. Finalement, il épouse en août 1540 Idelette de Bure, veuve
d'un anabaptiste converti par lui, ayant deux enfants de son premier mariage. Le couple a un
fils, Jacques, mort jeune34.

Genève, à la longue, regrette l'expulsion de Calvin, car le climat politique a changé et l'on
constate que la fréquentation des cultes diminue. L'alliance entre Berne et Genève vacille en
raison de querelles territoriales. Lorsque le cardinal Jacopo Sadoleto écrit au Conseil
municipal, invitant Genève à rentrer dans le giron catholique, le Conseil cherche une autorité
ecclésiastique pour lui répondre. Pierre Viret est consulté, mais refuse ; le Conseil s'adresse
alors à Calvin. Sa Responsio ad Sadoletum (Réponse à Sadoleto) défend fermement la
réforme protestante à Genève35. Le 21 septembre, le Conseil charge l'un de ses membres,
Ami Perrin, de solliciter le retour de Calvin. Un émissaire rencontre le réformateur à Worms,
lors d'une conférence destinée à résoudre des disputes religieuses. Sa première réaction est
négative, puisqu'il écrit « je préférerais mourir cent fois que de retourner à cette croix sur
laquelle je périssais mille fois chaque jour »36.

Après réflexion, cependant, Calvin se déclare néanmoins prêt à suivre l'appel du Seigneur. Il
est prévu que Viret prendra temporairement en charge Genève, tandis que Bucer et Calvin
visiteront la ville pour organiser les étapes suivantes. Le Conseil municipal insiste toutefois
sur la nomination immédiate de Calvin. À l'été 1541, Strasbourg délègue donc Calvin pour six
mois à la ville de Genève ; ce dernier et sa famille prennent la route le 13 septembre en
direction du Léman, accompagnés d'une escorte officielle37.
illumination subite ou longue acheminement
- Se convertir : moyen age et moderne, transformer une chose en une autre latin
convertere (tourner, changer) en latin chrétien « ramener a de meilleurs sentiement ,

https://books.google.fr/books?
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%27un+merveilleux+z%C3%A8le+d%27avancer+l
%27Evangile)&source=bl&ots=I8i6JzRHBK&sig=ACfU3U3ANfqwz34vcHyERvVq32PHc
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https://books.google.fr/books?id=EPefAAAAMAAJ&pg=RA1-PA42&lpg=RA1-
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https://www.jstor.org/stable/24297220?seq=6#metadata_info_tab_contents
Conversion 
- comme ainsi soit que je fusse si obstinément adonné aux superstitions de la Papauté
qu’il était bien malaisé qu’on me pût tirer de ce bourbier si profond
- Ayant donc reçu quelque goût et connaissance de la vraie piété
- Or, je fus tout ébahi que, devant que l’an passât, tous ceux qui avaient quelque désir de
la pure doctrine se rangeaient à moi pour apprendre
Personnalité
- De mon côté, d’autant qu’étant d’un naturel un peu sauvage et honteux, j’ai toujours
aimé repos et tranquillité, je commençai à chercher quelque cachette et moyen de me
retirer des gens.
Action :
- Et de fait, laissant le pays de France (en 1534)
Incognito :
- je m’en vins en Allemagne de propos délibéré, afin que là je puisse en repos en
quelque coin inconnu, comme j’avais toujours désiré.
Bale 1535 :
- Bale : Réaction au buché en France 1535. Réaction de l’Allemagne. Mensonge.
Anabaptisme
Livre 
- Institution de la religion chrétienne (1535-1536),
- répondre à ces méchants blâmes que les autres semaient, et en purger mes frères,
desquels la mort était précieuse en la présence du Seigneur
- les nations étrangères fussent pour le moins touchées de quelque compassion et
sollicitude pour iceux
- mais c’était seulement un petit livret contenant sommairement les principales matières
- joint mêmement que personne ne sût là que j’en fusse l’auteur
Entourage
- maître Guillaume Farel me retint à Genève
- Sur cela Farel (comme il brûloit d'un merveilleux zèle d'avancer l'Evangile) fit
incontinent tous ses efforts pour me retenir.

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