Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
pays d'Afrique
Le Gabon, en forme longue la République gabonaise, est un pays situé en Afrique centrale, traversé par l'équateur, frontalier à l'est, au
sud-est et au sud de la république du Congo, au nord-nord-ouest de la Guinée équatoriale et au nord du Cameroun. Ancienne colonie
française, le Gabon est indépendant depuis le 17 août 1960.
République gabonaise
0:00 / 0:00
Géographie
(classé 76e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC + 1
Histoire
Indépendance De la France
Date 17 août 1960[1]
Démographie
Gentilé Gabonais
Groupes ethniques Fang, Myènè, Teke-Mbete,
Punu-Échira, Nzebi-Adouma,
Mèmbè, Kota, Akélé, Baka
Population totale 2 230 908 hab.
Une faible population, d'importantes ressources forestières et un pétrole abondant ont permis au Gabon d'être l'un des pays les plus
prospères d'Afrique. Le pays affiche l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne selon l'Organisation des
Nations unies, disposant du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le Botswana. Le PIB a augmenté de
plus de 6 % par an pour la période 2010-2012. Cependant, du fait de grandes inégalités dans la répartition des revenus, une proportion
importante de la population reste pauvre.
Histoire
Le Gabon recèle les traces de vie pluricellulaire les plus anciennes connues à ce jour. Elles remontent à 2,1 milliards d'années et ont été
découvertes dans le Francevillien de la région de Franceville en 2008[7],[8],[9]. En juin 2014, le CNRS annonce la découverte de nouveaux
fossiles macroscopiques d'une taille allant jusqu'à 17 cm et confirme l'âge du gisement fossile à 2,1 milliards d'années[10].
Préhistoire et protohistoire
Concernant l'aspect humain, il existe des traces d'un peuplement préhistorique du Gabon remontant à 400 000 ans et se poursuivant
jusqu'à l'âge du fer. Les Pygmées actuels, qui seraient issus de ce peuplement, sont les premiers habitants connus de ce qui est
actuellement le Gabon. Chasseurs cueilleurs, ils s'installent environ 5 000 ans avant notre ère. Une vague de peuplement bantoue leur
succède. Les Bantous étant eux-mêmes partis il y a 5 000 ans de la zone sahélienne en voie d'assèchement, leur expansion vers le sud
et l'est date d'environ 1 000 ou 2 000 ans avant notre ère[11],[12]. À la différence des Pygmées, les peuples bantous sont semi-sédentaires
et pratiquent l'élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie dès le Ier millénaire av. J.-C. Arrivés au Gabon, ils trouvent donc un peuplement
pygmée sur place[13].
Peuplement du Gabon
Plus tard, les Mpongwes (des Bantous), s'installent entre le xie siècle et le xviiie siècle dans la zone de l'actuelle province de
l'Estuaire[13],[14]. Le peuplement du Gabon se poursuit jusqu'au xvie siècle tant par le nord via la vallée de l'Ivindo (Mitsogos, Okandés,
Bakotas…) que par le sud (Échiras, Punus, Balumbus, Nzebi, Adoumas…) Les Fangs, eux aussi bantous[15], s'installent progressivement
jusque dans le courant du xixe siècle[16].
Le peuplement du Gabon se constitue donc par vagues successives d'immigration, jusqu'au xixe siècle, de Pygmées puis plus
massivement de Bantous, de nos jours majoritaires. C'est lors de ce processus qu'accostent, au xve siècle, les premiers Européens, des
Portugais. Le nom du Gabon lui vient de ces premiers colons ; Gabão en portugais signifie « caban », en rapport avec la forme de
l'Estuaire qui borde les côtes de Libreville. D'après le Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains d'Arol
Ketchiemen[17], il est cependant fort probable que le nom « Gabon » ait été emprunté aux populations africaines locales.
Les Portugais, suivis des Hollandais, se livrent à la traite négrière, commerçant avec les chefs côtiers et notamment les Mpongwes,
établis dans l'estuaire du Komos et les Orungus, implantés dans le delta de l'Ogooué. Les esclaves sont d'abord destinés aux plantations
de Sao Tomé avant que ne se développe le commerce avec l'Amérique. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l'ivoire…
Durant cette période, qui s'étend jusqu'au xixe siècle, les Européens ne cherchent pas à pénétrer le pays ; ils établissent des
implantations et des fortins dans la zone littorale et les relations avec l'intérieur du pays passent par les peuples côtiers[18],[19].
Colonisation française
La France occupe le Gabon progressivement à partir du milieu du xixe siècle, après un traité signé avec le « roi Denis », en 1839. Les
explorateurs commencent à pénétrer l'hinterland (tels le Franco-Américain Paul Belloni Du Chaillu, qui donnera son nom au massif du
Chaillu, ou Pierre Savorgnan de Brazza qui remonte le cours de l'Ogooué en 1874, puis 1876-1878 et 1879-1882).
En 1886, le Gabon devient une colonie qui, dès 1888, est fusionnée avec celle du Congo sous le nom de Gabon-Congo puis, en 1898, de
Congo français[20]. En 1904, à la suite d'un décret du 29 décembre 1903[21], le Gabon redevient une colonie distincte, le reste du Congo
français formant les deux colonies du Moyen-Congo et d'Oubangui-Chari et le territoire militaire du Tchad[20]. En 1910, les colonies du
Gabon et du Congo sont intégrées dans l'Afrique-Équatoriale française[20].
En 1940, le Gabon est d'abord tenu par des forces vichystes, mais après la brève campagne du Gabon, il passe, avec l'AEF, dans le camp
de la France libre. Ses dirigeants coloniaux sont alors internés[22].
En octobre 1958, la Communauté française étant nouvellement créée, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76
de la nouvelle Constitution de la Ve République (version de 1958), demande la transformation du Gabon en département français. Léon
Mba, président de ce Conseil, charge Louis Sanmarco, administrateur colonial, de présenter la demande auprès du gouvernement
métropolitain. Sanmarco reçoit une fin de non recevoir, le général de Gaulle n'y étant pas favorable, au grand dam de Léon Mba[23],[24].
Indépendance
Le 17 août 1960, comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède à l'indépendance.
Indépendance contraire au souhait de son Premier ministre Léon Mba, qui avait demandé à ce qu'il devienne un département français
d'outremer[25] ; ce dernier en devient le premier président[1]. Il sera soutenu par la France qui assurera même militairement son maintien
au pouvoir (intervention de l'armée française en 1964 à son profit)[26], cela jusqu'à son décès en 1967 où il est remplacé par son
directeur de cabinet, Albert-Bernard Bongo, appelé par la suite « Omar Bongo Ondimba ».
Le président Bongo instaure le monopartisme avec la création du Parti démocratique gabonais. L'exploitation des richesses naturelles
du pays (bois, minerais et surtout pétrole) assure une relative prospérité au Gabon ; le président Bongo devient un chef d'État très
courtisé, notamment par la France qui en fait un de ses alliés africains les plus sûrs. En échange du soutien de l’Élysée, qui peut
intervenir pour le destituer, Bongo consent à mettre à disposition de la France une partie des richesses du Gabon et en particulier son
pétrole et son uranium, ressources stratégiques. Sur les questions de politique internationale, le Gabon s'aligne sur Paris[27].
Le président Ali Bongo Ondimba en 2010.
En 1968, Omar Bongo, toujours sous l'influence de Jacques Foccart, est contraint par la France de reconnaître la pseudo-indépendance
du Biafra (sud-est du Nigeria). Il doit même accepter que l'aéroport de Libreville serve de plaque tournante aux livraisons d'armes
opérées en faveur du colonel Ojukwu (le dirigeant sécessionniste du Biafra). Ce sera aussi depuis le Gabon que les mercenaires de Bob
Denard tenteront de déstabiliser le régime marxiste-léniniste du Bénin[28].
À la fin des années 1980, la chute du cours du pétrole plonge le Gabon dans une grave crise économique, incitant la population à
multiplier les revendications sociales et politiques[29].
Une conférence nationale se tient en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, et de manifestations, d'importantes réformes politiques sont
adoptées, dont la création d'un sénat national, la décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du
visa de sortie obligatoire et le multipartisme. Les premières élections législatives multipartites en presque trente ans ont lieu en
septembre-octobre 1990[30],[31].
Après cette conférence nationale, dans le cadre d'élections où il n'est plus seul candidat, Omar Bongo est de nouveau élu en 1993, 1998
et 2005, quoique dans des conditions souvent contestées. Le 3 septembre 2009, Ali Bongo, ministre de la Défense et fils d'Omar Bongo,
devient le troisième président du Gabon, élu à l'occasion d'un scrutin majoritaire à un tour[32], avec 41,79 % des suffrages exprimés, soit
environ 141 000 voix sur un total de 800 000 électeurs inscrits. Il devance Pierre Mamboundou, crédité de 25,64 % des voix, et André
Mba Obame, le nouveau chef de l'opposition gabonaise et ancien ministre de l'Intérieur[33]. Les résultats sont fortement contestés et à la
suite des forts soupçons de fraude, des émeutes éclatent et sont violemment réprimées par les forces de l'ordre, fidèles au pouvoir[34].
Par la suite, plusieurs enquêtes attestent que les scores ont été truqués. Dans un documentaire diffusé sur France 2 en décembre 2010,
le diplomate Michel de Bonnecorse, ex-conseiller Afrique du président Jacques Chirac, confirme cette version des faits. L’ambassadeur
américain Charles Rivkin, dans un télégramme transmis en novembre 2009 à la secrétaire d’État, le confirme également : « octobre 2009,
Ali Bongo inverse le décompte des voix et se déclare président »[35].
Le 31 août 2016, à la suite de nouvelles élections présidentielles, la commission électorale annonce qu'Ali Bongo remporte le scrutin à
cinq mille voix près. L'opposition dénonce immédiatement ces résultats. Des émeutes encore plus violemment réprimées que celles de
2009 éclatent, avec comme point d'orgue l'attaque du quartier général de l'opposition par la garde présidentielle qui fait de nombreux
morts. Le 24 septembre 2016, Ali Bongo est proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle avec 50,66 % des voix, suivi de Jean Ping
avec 47,24 % des suffrages.
Le 2 février 2017, le Parlement européen adopte une résolution déclarant que les résultats de la présidentielle « manquent de
transparence » et sont « extrêmement douteux »[36].
Le 7 janvier 2019, une unité de soldats mutinés, prétextant l'état de santé d'Ali Bongo, en convalescence après un accident vasculaire
cérébral, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon et transmet un appel au soulèvement, dans une apparente tentative de coup
d'État. Cette insurrection échoue le même jour ; sur cinq mutins, deux sont tués et les autres arrêtés[37],[38]. Le 12 janvier, un nouveau
Premier ministre est nommé, Julien Nkoghe Bekalé[39]. Le pouvoir gabonais connaît une guerre des clans au sommet. Les remaniements
ministériels se succèdent entre janvier et décembre 2019, alors que l'incertitude demeure sur l'état de santé d'Ali Bongo[40],[41]. Rose
Christiane Ossouka Raponda est nommée première ministre en juillet 2020.
Politique
Le Gabon a un régime hybride. Il comporte à la fois les caractéristiques du régime présidentiel et de celui dit parlementaire. Le premier
président de la République gabonaise est Léon Mba en 1960. Omar Bongo devient le deuxième président de la République gabonaise en
1967, à la mort de Léon Mba. Il est alors, à 32 ans, le plus jeune chef d'état au monde[42]. Il reste au pouvoir de 1967 jusqu'à son décès
en 2009.
Entre 1968 et 1990, le pays est sous le régime du parti unique, le Parti démocratique gabonais (PDG). Une conférence nationale se tient
en mars-avril 1990. À l'issue de celle-ci, d'importantes réformes politiques sont adoptées, dont la création d'un sénat national, la
décentralisation des finances, la liberté de rassemblement et de la presse, l'abolition du visa de sortie obligatoire et le multipartisme,
avec les premières élections législatives multipartites en presque trente ans en septembre-octobre 1990[30],[43].
Malgré cette certaine démocratisation, la situation économique du pays n'évolue guère tandis qu'Omar Bongo et son parti présidentiel se
maintiennent au pouvoir. Il meurt le 8 juin 2009, à l'âge de 73 ans[44]. L'intérim est assuré par la présidente du Sénat, Rose Rogombé,
jusqu'à l'élection anticipée de 2009[45]. Ali Bongo succède alors à son père[33].
Françafrique
Article détaillé : Françafrique.
L'expression « Françafrique » désigne le système de relations (économiques, politiques, militaires…) et les réseaux d'influence utilisés par
la France pour son action en Afrique, essentiellement auprès de ses ex-colonies. Le Gabon est considéré comme un des symboles de la
Françafrique[46],[47],[48], les deux pays entretenant des liens très étroits ; ils sont liés par de nombreux accords[49] et, particulièrement, un
accord de défense[50]. Le Gabon, à Libreville et Port-Gentil, abrite une des dernières bases permanentes françaises en Afrique, celle du
6e bataillon d'infanterie de marine, forte de 1 000 soldats[51],[52]. Économiquement, l'entreprise Total est le principal producteur de pétrole
du pays[53] ; la France, réciproquement, reste le principal fournisseur du Gabon[54].
L'affaire Elf, datant de 1994, qui éclate en France et ne tarde pas à éclabousser Omar Bongo et son entourage[55], ou « l'affaire des biens
mal acquis » de 2007[56],[57] sont considérées comme représentatives de la face sombre du système « Françafrique »[58],[59],[60].
Du fait du poids économique de son pays et de la longévité du président Omar Bongo à son poste, qui lui a permis d'entretenir des
relations suivies avec les dirigeants internationaux, le Gabon occupe une place non négligeable dans la diplomatie africaine, voire au-
delà[61],[62]. Le pays s'est investi dans les conflits entre le Tchad et la Libye, en Angola, Namibie… et, plus récemment, dans le conflit
syrien ou en Centrafrique, y compris militairement[63].
Le Gabon est membre de plusieurs organisations internationales dont les Nations unies, l'Union africaine, la CEMAC, la CEEAC[64], la
Francophonie[65] et l'OCI[66].
Géographie
Géographie physique
Climat
Le Gabon est situé en Afrique centrale[67], à hauteur de l'équateur. Son climat est de type équatorial, chaud et humide, avec une
alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l'année. On distingue deux saisons humides (février-mai, grande
saison des pluies et septembre-décembre, petite saison des pluies) et deux saisons sèches (mai-septembre, grande saison sèche et
décembre-janvier, petite saison sèche).
Les températures moyennes sont comprises entre 21 °C au sud-ouest du pays (Port-Gentil, Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Mayumba) et
27 °C sur la côte et à l'intérieur du pays[68]. Les extrêmes vont de 18 °C à 36 °C[69]. Les précipitations varient de 1 500 mm au nord-est et
dans les régions de savane à 3 300 mm au nord-ouest et au sud-ouest[70]. Le taux d'humidité atmosphérique est en moyenne de 85 %, il
peut atteindre 100 % en saison des pluies[71].
Topographie
Topographie du Gabon.
les plaines côtières (larges de 20 à 300 km) à l'ouest du pays ; les plaines et dépressions (plaines karstiques de la Nyanga et de la
Ngounié, plaine de la Lopé, plaines de la région des Lacs, aux alentours de Lambaréné) ; les deltas maritime et intérieur de l'Ogooué.
les massifs montagneux qui comprennent les monts de Cristal au nord-est de Libreville, le massif du Chaillu au centre (culminant à
1 020 mètres au mont Milondo) et le massif du Mayombe qui s'étend sur 800 km parallèlement à la côte de l'Atlantique[72] ;
les plateaux et collines. Le plus grand ensemble de plateaux est localisé au nord-est (Woleu-Ntem et Ogooué-Ivindo) ; les plateaux
Batéké, à l'est de la province du Haut-Ogooué, présentent un paysage de savane au milieu de la forêt[73].
Selon les estimations, 77 à 85 %[74] du territoire est recouvert par la forêt. Le Gabon possède ainsi le plus fort taux de superficie
forestière par habitant en Afrique[75],[76].
Le point culminant du Gabon est le mont Bengoué, 1 070 mètres, 0° 57′ 38″ N, 13° 40′ 54″ E, dans le nord-est du pays dans la province
[77]
de l'Ogooué-Ivindo .
Hydrographie du Gabon.
Nom Type Longueur Bassin ou sous-bassin
Le bassin hydrographique de l'Ogooué couvre l'essentiel du territoire gabonais. C'est la raison pour laquelle cinq des neuf provinces
administratives portent son nom. L'Ivindo, qui draine le quart nord-est du pays, et la Ngounié en sont les principaux affluents.
Le second bassin versant est celui de la Nyanga, le fleuve le plus méridional du pays. Le troisième est celui du Komo, qui prend source
en Guinée équatoriale. C'est son estuaire, où est installée Libreville, qui a d'abord attiré les Européens au Gabon, plutôt que le delta
marécageux de l'Ogooué.
Faune et flore
Le Gabon avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 9.07, le classant neuvième sur 172 pays[80].
La faune et la flore du Gabon sont remarquables car la forêt équatoriale y est encore relativement bien préservée. Un grand nombre
d'espèces animales et végétales sont protégées[81]. La biodiversité gabonaise est sans doute l'une des plus élevées de la planète[82]
avec « 700 espèces d’oiseaux, 98 espèces d’amphibiens, entre 95 et 160 espèces de reptiles, près de 10 000 espèces de plantes, plus de
400 essences forestières et 198 espèces différentes de mammifères[83]. » On y trouve de nombreuses espèces animales rares (le
pangolin du Gabon, le picatharte…) ou endémiques (cercopithèque à queue de soleil…).
Le pays est une des réserves de faune les plus variées et les plus importantes d’Afrique[84] : c'est un important refuge pour les
chimpanzés (dont le nombre est estimé, en 2003, entre 27 000 et 64 000[85]) et les Gorilles (35 000 recensés en 1983[86]). La « Station
d'études des gorilles et chimpanzés » à l'intérieur du parc national de la Lopé[87],[88] se consacre à leur étude.
Il abrite aussi plus de la moitié de la population des éléphants de forêt d'Afrique[89] avec 22 000 individus (2005) dans le parc national de
Minkébé[90].
Faune du Gabon
Boa
Bongo
Buffle
Calao
Caméléon
Caracal
Chimpanzé
Crabe bleu
Crocodile nain
Écureuil volant
Éléphant de forêt
Faux-gavial d'Afrique
Gorille
Guib harnaché
Hippopotame
Hylochère
Ibis
Lamantin
Léopard
Mamba vert
Mamba noir
Mandrill
Mangouste
Pangolin
Picatharte
Potamochère
Perroquet gris
Porc-épic
Silure
Tortue luth
Vipère du Gabon
Mouila 2006.
Moanda 2010.
La poste gabonaise a longtemps eu un pélican comme emblème animal ; depuis 2007 et son changement de statut, elle a adopté le
perroquet gris du Gabon.
Flore du Gabon
Atangatier
Badamier
Bananier
Cacaoyer
Cocotier
Ébène
Iboga
Manguier
Palétuvier
Palmier
Tulipier du Gabon
Parcs nationaux
À l'occasion du sommet de la Terre, à Johannesbourg, en 2002, le Gabon a annoncé la création d'un réseau de 13 parcs nationaux,
couvrant au total plus de 10 % du territoire du pays[75],[93]. Le parc national de la Lopé est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de
l'UNESCO[94].
d'Akanda
Ivindo Ogooué-Ivindo 3 000 km2 Forêt équatoriale
Parc national
Ogooué- de Mwagna
Loango 1 550 km2 Côte sableuse Parc national
Parc nationalParc national
Maritime
Estuaire
de Pongara de la Lopé
Moyen-Ogooué d'Ivindo
Lopé Ogooué-Ivindo 4 970 km2 Forêt et savane Réserve de
de Loango
Parc national
des plateaux
Batéké
Monts de
Estuaire 1 200 km2 Montagne de Birougou
Cristal
Parc national de
Moukalaba- Moukalaba-Doudou
Nyanga 4 500 km2 Forêt équatoriale
Doudou Nyanga
Parc national
Géographie administrative
Pays frontaliers
Les frontières terrestres du Gabon sont de 2 551 km et se décomposent comme suit : 1 903 km de frontière commune avec la
république du Congo, 350 km avec la Guinée équatoriale et 298 km avec le Cameroun[2].
Subdivisions
Le Gabon est divisé en 9 provinces, dirigées chacune par un gouverneur, elles-mêmes subdivisées en départements dépendant d'un
préfet et, parfois, en districts, dépendant d'un sous-préfet[96].
Cameroun
Guinée équatoriale
Oyem
Woleu-Ntem
mont Bengoué
Makokou
Libreville Ogooué-Ivindo
É
q Estuaire
Moyen-Ogooué
u
a Port-Gentil Lambaréné
t Ogooué-Lolo Koulamoutou
e
u Ogooué-Maritime Haut-Ogooué Numérotation des provinces du Gabon
r Franceville
Ngounié mont Iboundji
mont Milondo
Mouila
Provinces (chef-lieu entre parenthèses)
1. Estuaire (Libreville)
4. Ngounié (Mouila)
5. Nyanga (Tchibanga)
6. Ogooué-Ivindo (Makokou)
7. Ogooué-Lolo (Koulamoutou)
8. Ogooué-Maritime (Port-Gentil)
9. Woleu-Ntem (Oyem)
Économie
Généralités
Le Gabon est un pays au sous-sol très riche. Il exporte du manganèse, du pétrole (il adhère à l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (OPEP) en 1975 et s'en retire en 1995[42] puis réintègre l'organisation en 2016[97]), du gaz, du fer, du bois et bien d'autres produits
de son sol et de son sous-sol depuis longtemps. L'exploitation des mines d'uranium de Mounana, situées à 90 km de Franceville, a été
interrompue en 2001 du fait de l'arrivée sur le marché mondial de nouveaux concurrents[98],[99]. La relance de l'exploitation de ses
importants gisements d'uranium est aujourd'hui d'actualité. Le train de Franceville à Libreville (le Transgabonais) exporte, depuis les
années 1980, les ressources des mines de manganèse, d'uranium et de fer situées à Moanda. Les gisements ferreux de Bélinga au nord-
est de Makokou, dont les réserves sont estimées à un milliard de tonnes[100], ne sont pas encore exploités[101],[102],[103]. Cependant,
globalement, la « manne pétrolière » n'a que très partiellement servi à moderniser le pays et à diversifier l'économie.
Le pays possède l'indice de développement humain le plus élevé d'Afrique subsaharienne, Maurice et les Seychelles exclues[104]. Il
dispose, pour ce qui concerne l'Afrique continentale, du deuxième revenu par habitant derrière la Guinée équatoriale et devant le
Botswana[105]. Le PIB par habitant est relativement élevé, évalué entre 15 et 16 000 $ US[106] avec le 73e rang mondial. Et, quoique
touché par la crise économique mondiale de 2008, le PIB gabonais a, depuis, augmenté de plus de 6 % par an pour la période 2010-
2012[2].
Cependant, du fait de l'inégalité dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre. Le PIB en parité
de pouvoir d'achat place le pays à la 113e place[2] et la Banque mondiale estime qu'en 2005 un tiers de la population est touché par la
pauvreté[107]. Du point de vue social, « Le Gabon est confronté au paradoxe socio-économique d’appartenir de par son PIB par tête au
groupe des Pays à Revenus Intermédiaires (PRI) tout en s’apparentant de par ses indicateurs sociaux au groupe des Pays les moins
avancés (PMA) »[108] sachant que le pays connaît en outre un taux de chômage élevé, à 27 % de la population active en 2012[106]. Les
Gabonais doivent également faire face à la dégradation [Quand ?] de l’accès aux soins, à la déficience des services publics, ou encore à
des coupures récurrentes d’électricité[35]. À partir de 2014, la baisse des cours du pétrole entraîne une baisse des recettes de l'État et
une augmentation de l'endettement public. Le Gabon se rapproche alors du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale, de la
Banque africaine de développement et de l'État français pour obtenir des aides à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros sur
trois ans[109].
Secteurs économiques
Les hydrocarbures représentent près de 50 % du PIB, 60 % des recettes fiscales et 80 % des exportations[110]. Shell Gabon et Total
Gabon assurent 60 % de la production[111]. La ville de Port-Gentil et ses environs (cap Lopez) concentrent la majeure partie des activités
pétrolières (raffinage, oléoduc, terminal pétrolier)[112].
Le deuxième secteur économique, en poids dans le PIB, est celui du bois[113], qui représente 13 % des exportations et 60 % des recettes
d'exportation hors pétrole. C'est, après l'État, le premier employeur du pays, avec 28 % de la population active[114]. Il y a une soixantaine
d'essences de bois exploitées, l'okoumé et l'ozigo étant les deux principales. Le Gabon est le second producteur mondial d'okoumé
(après le Cameroun) et le premier exportateur mondial[115]. Depuis le 1er janvier 2010[116], le Gabon interdit l’exportation des grumes pour
favoriser la transformation locale du bois[117],[118].
Le troisième secteur économique est celui des minerais, notamment le manganèse, qui représente 4 % du PIB et 6 % des exportations
du pays[119]. Le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse, après la Chine[103].
L'agriculture gabonaise est peu développée, l'essentiel de la production agricole est vivrière. Le secteur agricole représente, en 2007,
3,5 % du PIB[120]. Il existe une filière cacao-café héritée de la période coloniale ; elle est en déclin constant depuis les années 1970[121].
La production de caoutchouc s'est stabilisée depuis le milieu des années 1990 mais le niveau de production est très faible (l'ordre de
grandeur est de 1 à 20) par rapport aux principaux producteurs[122]. L'élevage est, quant à lui, essentiellement « villageois »,
commercialisé sur place[123]. Enfin le potentiel halieutique du Gabon est élevé, mais sous-exploité ; les Gabonais sont les plus gros
consommateurs de poisson par habitant de la sous-région et la pêche ne couvre qu'un tiers des besoins[124],[125].
Transports
La prédominance des forêts au Gabon est telle que la problématique du transport, tant pour les personnes que pour les marchandises,
est un sujet crucial pour le pays et son économie. Les cours d'eau ont toujours été le principal moyen de communication dans
l'inextricable végétation car la navigation aérienne est très coûteuse, le réseau routier est limité et le chemin de fer (le Transgabonais) se
résume à une seule ligne.
Cela fait que l'Ogooué reste une importante voie d'évacuation pour l'okoumé[126] et que les deux principales villes du pays, Libreville et
Port-Gentil, ne sont pas reliées par route, sa construction devant s'achever en 2017[127],[128].
Transport routier
La densité et la qualité du réseau routier gabonais sont très faibles. L'Afrique a la densité la plus faible du monde[129] et la densité du
réseau gabonais est inférieure de plus de la moitié à celle du continent dans son ensemble (Afrique 81,5 km pour 1 000 km2, Gabon
34,26[130]). Le réseau routier est estimé à 9 170 km dont environ 10 % est bitumé (1 055 km) ; parmi ces routes bitumées, moins de 20 %
sont considérées comme en bon état[131].
Transport ferroviaire
Le Transgabonais, long de 669 km, construit entre 1978 et 1986, est essentiellement dédié aux matières premières extraites dans l'Est
du pays, dans la région de Franceville. Il permet d'acheminer le minerai jusqu'au port d'Owendo. Sa construction a aussi bénéficié aux
exploitants de bois, le train « lourd » comportant jusqu'à 270 wagons, étant bien adapté au transport pondéreux[132]. La mise en
exploitation du gisement de fer de Bélinga devrait s'accompagner de la création d'un nouvel axe ferroviaire reliant Bélinga à Booué, gare
du Transgabonais et, par ailleurs, porte d'entrée du parc national de la Lopé[133],[134],[135].
Transport fluvial
Le transport fluvial est opéré essentiellement à partir des ports d'Owendo, près de Libreville et de Port-Gentil car c'est là que convergent
les marchandises de ce pays tourné vers la mer pour son commerce extérieur.
Le transport fluvial et maritime de passagers se concentre essentiellement sur les liaisons Libreville - Port-Gentil (via l'océan, du fait de
l'absence de route) et sur la desserte régionale de la zone des lacs (département d'Ogooué et des Lacs) aux alentours de
Lambaréné[136],[132]. La longueur des voies navigables est estimée à 1 600 km en 2010[2].
Transport aérien
Le Gabon dispose de trois aéroports internationaux : l'aéroport de Libreville, celui de Port-Gentil, celui de Franceville ainsi que de
soixante aérodromes locaux dont trente à vocation commerciale[137],[138].
Démographie
Le Gabon fait partie de la « zone de sous-peuplement » de l'espace Gabon-Congo avec une densité de population très faible
(7,4 hab./km2[139] contre 37 hab./km2 pour l'ensemble du continent africain) et une fécondité sensiblement inférieure à la moyenne : en
2016 l'indice synthétique de fécondité était de 3.79[140] et le taux de croissance annuelle de 2 %, contre 5,8 et 2,8 % pour l'Afrique
subsaharienne[141],[142].
Cette faible fécondité, notamment dans l'est du pays, a été une des raisons de la création du « Centre international de recherches
médicales de Franceville » en 1979[141],[142],[143].
Le paradoxe de ce pays peu peuplé est que la moitié de sa population vit dans les deux grandes villes (Libreville et Port-Gentil) ce qui
donne au Gabon l'un des plus forts taux d'urbanisation de l'Afrique avec une concentration de peuplement élevée. En comparaison, à
l'intérieur du pays, la densité hors agglomération est similaire à celle des pays désertiques sahariens, inférieure à 2 hab./km²[144].
Langues et ethnies
Article détaillé : Langues au Gabon.
La langue officielle du Gabon est le français qui, selon les estimations, est parlé par 80 % de la population[146],[147]. Il s'agit de la plus
forte proportion de tous les pays du continent africain. Le Gabon est membre de plein droit de l'Organisation internationale de la
francophonie[65] de même que de l'Assemblée parlementaire de la francophonie[148].
Avant la Seconde Guerre mondiale, très peu de Gabonais avaient appris le français et presque tous ceux qui connaissaient le français
travaillaient alors dans l'administration coloniale. Après la guerre, la France introduit l'éducation primaire pour tous dans toutes ses
colonies africaines et le recensement de 1960 montre que 47 % des Gabonais de plus de quatorze ans parlent le français, même si
seulement 13 % savent lire et écrire dans cette langue. Dans les années 1990, le taux d'alphabétisation atteint environ 60 %. Le français
est la langue maternelle d'un tiers des Gabonais.
Plus de 10 000 Français vivent au Gabon[149] et l'influence de la France reste prédominante économiquement et culturellement.
Le Gabon abrite la première station de radio internationale du continent africain, Africa no 1, qui diffuse ses émissions en français. Les
émetteurs sont installés à Moyabi, à 600 km au sud de Libreville[150].
Une cinquantaine de langues bantoues[151] ainsi que le baka, langue pygmée, sont pratiquées au Gabon[152].
Le Gabon compte près d'une cinquantaine d'ethnies. Aucune des ethnies gabonaises n'est majoritaire, mais les plus importantes au
point de vue numérique sont :
les Fangs (ou Ekangs) (32 %), présents dans cinq des neuf régions, mais surtout dans le Woleu-Ntem (nord) et dans l’Estuaire (région
de Libreville)[153].
Viennent ensuite les Guisirs (ou Échiras), les Vilis, les Nzebis (ou Banzebis ou Ndzebis), les Bakotas (ou Kotas, Ikotas ou Ba-Kotas), les
Vungus, les Massangos (ou Massangus), les Tékés, les Myènès, etc. D'autres ethnies comptent seulement quelques centaines
d'individus[154]. Culturellement, certaines sont amenées à se fondre progressivement dans la masse et à perdre leur langue et leurs
particularités.
Il est difficile de donner une liste exhaustive d'ethnies car certaines ne sont que des sous-ensembles d'autres groupes et tout dépend du
niveau de détail utilisé.
Les noms ou orthographes peuvent varier pour désigner la même ethnie. En effet, le préfixe Ba est souvent la marque du pluriel dans les
langues bantoues si bien que « Bapunu » et « Punu » désignent la même ethnie, envisagée au pluriel ou au singulier. On peut aussi
trouver une forme plus ou moins francisée du même nom ; « Punu » et « Pounou » sont un seul et même mot différemment
orthographié[155].
Peuples du Gabon
1. Adoumas, Adumas ou Badumas 3. Akélés, Bakélés ou Nkélés (dont Bungomes, Nkomons,
2. Adyumbas ou Adjumbas Mbahoins, Métombolos)
4. Apindjis
5. Assimbikas 28. Mindumus
Données sanitaires
L'indicateur sanitaire le plus préoccupant est le taux de mortalité infantile qui s'établit à 51 décès/1 000 naissances normales en
2010[145]. Le programme des Nations unies pour le développement constate que, parmi les huit objectifs du millénaire, c'est celui qui a le
moins progressé[157].
La prévalence du SIDA est, à l’instar de l’ensemble de l'Afrique, élevée, avec, en 2012, un taux de 4,1 % de personnes infectées dans la
tranche d'âge 15−49 ans[158],[159]. Ce taux est cependant en baisse constante depuis le maximum historique constaté en 2008[160],[161].
L'état sanitaire global du Gabon s’améliore, l'OMS constatant qu'« on assiste vraisemblablement à une transition du profil national vers
un poids des maladies non transmissibles surpassant celui des maladies transmissibles[162] ».
Éducation
Article principal : Éducation au Gabon.
Parmi les objectifs du millénaire, ceux concernant l'éducation (« Assurer l'éducation primaire pour tous ; promouvoir l'égalité des sexes
et l'autonomisation des femmes ») sont en passe d'être atteints. En 2010, le « taux net de scolarisation dans le primaire » atteint 94,7 %
en 2010 et « l'indice de parité entre sexes (IPS) dans l’enseignement primaire » s'établit à 96,7 % (2005)[166]. Le taux global
d'alphabétisation de la population est un des plus élevés de la région à 85,4% (en 2005)[167],[168]. En revanche, au niveau secondaire,
l'efficacité du système d'enseignement est faible « marqué par des taux de redoublement (31 %) et d’abandons et d’exclusions élevés
(20,1 % de taux d’exclusion), tout comme les résultats aux
examens nationaux (23 % de réussite au BEPC et 30 % au baccalauréat en
2007)[169] ».
Culture
du peuple Punu.
Les masques traditionnels ont une part importante dans la culture gabonaise. Chaque ethnie a ses propres masques aux significations
et utilisations variées[170],[171]. Ils sont fréquemment utilisés dans les cérémonies traditionnelles[172] (mariage, naissance, deuil, etc.).
Les plus connus et les plus recherchés sur les grands marchés de l'art sont les masques téké, obamba, kota, punu et fang que l'on
retrouve dans de grands musées européens, nord-américains et asiatiques[173],[174].
Religions
Généralités
Avant la colonisation, les peuples du Gabon partageaient des croyances animistes caractérisées par des mythes et des rites variés mais
ayant comme points communs le culte des ancêtres, dont l'esprit pouvait toujours influer sur l'existence des vivants, et le recours aux
fétiches[175],[176]. Il y eut, à partir du xixe siècle, une véritable compétition entre missionnaires catholiques et protestants pour évangéliser
les Gabonais[177],[178]. En pratique, beaucoup de personnes associent aujourd'hui une foi chrétienne et d'anciennes croyances
autochtones. Il faut noter le succès au Gabon de toutes sortes d'Églises, notamment évangéliques, inspirées de modèles américains ou
africains[179].
Christianisme
L'Église catholique au Gabon forme une province ecclésiastique composée de l'archidiocèse métropolitain de Libreville (depuis avril
1998)[181] et de quatre diocèses: Franceville, Mouila, Oyem et Port-Gentil.
Concernant la frange traditionaliste, la mission de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X a été créée en 1986[182],[183].
Islam
Il existe dans le pays une minorité musulmane. Le World Factbook de la CIA l'estime à 9 %[2], le département d'État américain à 12 %[184]
composée essentiellement d'immigrés d'Afrique de l'Ouest[185]. Le président gabonais, Ali Bongo est devenu musulman, comme son
père, Omar Bongo[186], converti en 1973[187].
Mouvements ésotérico-religieux
Articles connexes : Liste d'obédiences maçonniques, École de la Rose-Croix d'Or et Antiquus Mysticusque Ordo Rosae Crucis.
En marge des pratiques religieuses, à mi-chemin entre ésotérisme et réseau d'influence, on peut mentionner l'existence de la franc-
maçonnerie au Gabon qui compte un nombre notable d'adeptes dans les milieux dirigeants. Il existe une « Grande Loge du Gabon »,
appartenant à la même obédience que la GNLF (Grande Loge nationale française) et un « Grand rite équatorial gabonais »[188].
Les rites et traditions mystiques ethniques, en lien avec la symbolique des masques, de la musique et des danses sont encore très
présents au Gabon, particulièrement le Bwiti qui s'est largement diffusé[191].
Bwiti[192],[193]
Ndjembé[194]
Ndjobi[195],[196]
Mouiri ou mwiri[197],[198]
Mvett[199],[200]
Byeri[201],[202]
Ikokhou[203]
Source : André Raponda-Walker et Roger Sillans (préf. Théodore Monod et Hubert Deschamps), Rites et croyances des peuples du
Gabon : essai sur les pratiques religieuses d'autrefois et d'aujourd'hui, Paris, Présence africaine, coll. « Enquêtes et études », 1962.
Musique et danses
Voir l'article détaillé Musique gabonaise.
La musique gabonaise plonge ses racines dans la musique traditionnelle. La musique d'aujourd'hui est un mélange de sonorités
traditionnelles et modernes[204]. Les danses typiques gabonaises sont l'ingwala de l'ethnie Nzebi, l'eko de l'ethnie Fang, l'ikokou[203] et le
mbouanda des Punus ainsi que les danses mpongwè et téké[191]. En 2016, afin de valoriser ce patrimoine, une association
socioculturelle décide d'organiser le tournoi des 9 provinces, le premier concours de danses traditionnelles africaines au Gabon, dans les
vestiges du CICIBA[205].
Chanteurs gabonais
Pierre Akendengué Oliver N'Goma
Hilarion Nguema Angele Assélé
Espérance Ngaba Nicole Amogho
[206]
Littérature
Comme de nombreux pays africains jusqu'au xxe siècle, la littérature du Gabon reposait essentiellement sur une riche tradition orale qui
comprend un corpus de fables, de légendes, de contes et d'épopées tels le chant épique Mvett chez les Fang[207],[208] ou l'Ingwala chez
les Nzebi que certains conteurs anciens et modernes s'efforcent de maintenir vivants. Les épopées fang, par exemple, ont fait l’objet de
transcription et traduction par Philippe Tsira Ndong Ndoutoume[209], Daniel Assoumou Ndoutoume[210] et Herbert Pepper[211], dont les
ouvrages sont devenus incontournables dans la connaissance et l'étude du Mvett. Vincent de Paul Nyonda, davantage connu comme
dramaturge, est l'auteur d'un récit mythique et populaire de l'ethnie gisir intitulé Epopée Mulombi (1987). Le poète et romancier Maurice
Okoumba-Nkoghe a transmis à la postérité le récit Olende : une épopée du Gabon (1989), tiré d'une des douze branches de l'olende, celle
des "fantômes". Il s'agit d'une quête initiatique d'amour et de vérité dans les mondes visibles et invisibles pour découvrir les lois
fondamentales de la vie. Okoumba-Nkoghe est également l'auteur de l'épopée Nzébi (2001), qui retrace la genèse de ce peuple d’Afrique
centrale.
Dans le registre des contes et des légendes, le révérend père Henri Trilles[212], de même qu'André Raponda-Walker (1871-1968) ont
publié, chacun, une anthologie de Contes gabonais, rassemblés au cours de leur longue existence auprès des populations
gabonaises[213]. D'innombrables autres auteurs ont poursuivi le travail de collecte de la littérature orale gabonaise : Jean-Martin Nzamba,
Contes et débats traditionnels chez les punu, présente l'usage des contes dans le contexte du deuil et du mariage traditionnel ; Nza
Mateki, Contes autour du feu (2004) ; Estelle Florence Ondo, Les Contes du soir (2012). Ce récit invite à être attentif aux sonorités de la
nuit et de la forêt tant elles sont chargées de significations. Sur l'île et dans la savane se côtoient les hommes et les animaux avec les
divers caractères : cruauté, tendresse, ruse... Dans ces contes imaginés ou inspirés des traditions orales fang, le fantastique se mêle à
l'humour pour le bonheur de la communauté. Mythes et légendes fang (2009) de Paulin Nguema-Obam propose une herméneutique du
mythe fondateur du peuple fang à partir de "Eyo", dont le souffle engendra "Aki Ngos", l'œuf de cuivre qui, en éclatant, donna naissance à
la vie. Ce texte propose aussi une analyse des légendes de Ngourangourane et de Ozamboga qui sont une remémoration symbolique de
la migration des Fang. La culture fang naît à Ozamboga par la création du conseil des sages et la célébration du culte des ancêtres. La
condition humaine fournit le mythe de l'Evu qui régit toutes les croyances fang. Les dieux, les esprits célestes sont absents des mythes
et des légendes fang. Le devant et l'arrière de la scène sont occupés par l'Homme. Car, pour les Fang, les mythes, les légendes ne
racontent pas l'histoire des dieux, mais celle de l'Homme et des Ancêtres.
Chez les Punus, l’artiste conteur Mabik-ma-Kombil a réalisé un travail sur l’origine d’une importante tradition orale africaine : Ngongo des
initiés en hommage aux pleureuses du Gabon[214],[215]. La tradition de « l’oralitude » est très présente dans la musique gabonaise à travers
les conteurs et les bardes anciens ; elle est surtout prégnante chez des artistes tels que Pierre-Claver Akendengue[216], Pierre-Claver
Zeng[217],[218],[219], Hilarion Nguema, Jean-Christian Mackaya, alias Mackjoss, Annie-Flore Batchiellilys, François Ngwa, Alexis Abessole,
Prospère Nzé, Tita Nzébi, qui font de la musique un lieu de transmission de la culture ancienne, des idéaux politiques et philosophiques.
Se situant dans la continuité de l'oralité, la littérature gabonaise émerge par la poésie (Ndouna Dépénaud, Wisi Magangue-Ma-Mbuju,
Georges Rawiri, Moïse Nkoghe Mvé). Les écrivains vont aborder le genre romanesque à partir des années 1970 et surtout 1980, genre
qui culminera en 1985 avec la parution de l'ouvrage de Laurent Owondo, Au bout du silence. De loin, le meilleur écrivain gabonais de par
la pureté de son écriture et la profondeur philosophique des questions abordées dans son œuvre, Laurent Owondo est aussi un
dramaturge talentueux. En 1990, parut sa pièce La folle du gouverneur[220] conçue à l'occasion d'une résidence d'écriture à Limoges, en
France. D'autres auteurs vont apparaître avec des récits qui abordent des thèmes socio-politiques et féministes examinant la place de la
femme dans la société africaine. C'est le cas Robert Zotoumbat, Histoire d'un enfant trouvé, d'Angèle Rawiri avec Fureurs et cris de
femmes (1989), Auguste Moussirou-Mouyama, Parole de vivant (1992), Ludovic Obiang, L'enfant des masques (1999). Jean Divassa
Nyama se révèle un des auteurs les plus prolifiques de la nouvelle génération dont les romans connaîtront un certain succès national et
international. En 1997, il publie La vocation dignité, suivi de Oncle Mâ et Le bruit de l'héritage (2001). Freddy-Hubert Ndong Mbeng publie
Les matitis, qui cherche à dépeindre la dure réalité de la vie des jeunes à Libreville au début des années 1990. Dans La mouche et la
glu[221], Maurice Okoumba-Nkoghé présente un amour impossible entre deux jeunes gens[222]. Au tournant des années 2000, apparut
une autre vague d'écrivains composée essentiellement de femmes [223],[224]: Chantal-Magalie Mbazoo-Kassa, Sidonie (2001), Justine
Mintsa, histoire d'Awu (2000), Honorine Ngou, universitaire et essayiste, Sylvie Ntsame, en même temps propriétaire d'une maison
d'éditions éponyme. Quant à Bessora, elle est davantage une écrivaine francophone, de racines partiellement gabonaises, qui
commence à publier à la fin des années 1990 et reçoit des prix littéraires pour Les taches d'encre (2001) et Cueillez-moi jolis messieurs…
(2007)[225]. La littérature gabonaise n'a cessé de s'enrichir avec des auteurs qui ont la double casquette de romancier et essayiste. Dans
cette catégorie, on retrouve le diplomate Joel-Eric Bekale, écrivain prolifique, lauréat du Prix Ousman Sembène en 2018 pour l'ensemble
de son œuvre ; Grégoire Biyogo, auteur d'ouvrages académiques, d'une trilogie romanesque (Orphée Négro, Homo Viator, La terre
promise) et d'un recueil de poèmes, Au bout de l'enfer : running away (2011) ; Marc Mvé Bekale, Les limbes de l'enfer (2001)[226]. À propos
de ces trois écrivains, le critique français Daniel S. Lagrange remarque : "Des poètes comme Grégoire Biyogo et des romanciers, tels
Éric-Joël Bekale et Marc Mve Bekale élaborent des procédures narratives inspirées du Mvett, particulièrement à partir du maître Tsira
Ndong Ndoutoume."[227] Daniel Mengara, enseignant installé aux États-Unis publie Mema en anglais (2003), Jean-René Ovono Mendame,
Le savant inutile (2007), Bellarmin Moutsinga, La malédiction de la côte (2009), Rodolphe Ndong Ngoua, Les âmes se consument en
silence (2020).
Dans cette nouvelle génération d'écrivains, Janis Otsiemi semble occuper une place à part. Non seulement il s’est spécialisé dans le
roman policier à succès, mais il est aussi un essayiste talentueux qui commence à publier dès l’âge de 24 ans. On note également,
depuis une dizaine d'années, l'apparition des auteurs de bandes dessinées, parmi lesquels Pahé, de son vrai nom Patrick Essono
Nkouna, Jean Juste Ngomo et Privat Ngomo, Alum Ndong Minko, acte I, l’affront (2012). Ngomo est aussi auteur d'œuvres littéraires
(Nouvelles d'Ivoire et d'outre-tombe, Nouvelles du Como et de nulle part[228]) qui puisent leur inspiration dans le mysticisme, l'épouvante et
le fétichisme gabonais[229],[230].
L’essai est un genre littéraire consacré à la réflexion sur un thème spécifique. Il porte sur des questions philosophiques, éthiques,
politiques, culturelles, esthétiques, etc. Initialement, ce genre littéraire est né au Gabon à partir d’un effort d’exploration des valeurs
culturelles du pays avant de prendre une orientation académique avec de nombreuses publications issues de recherches universitaires
approfondies. L’essai politique connaît particulièrement un essor avec l’avènement des Conférences nationales de 1990, lorsque la
parole, partout en Afrique francophone, se libéra, donnant lieu à des écrits assez critiques contre les régimes politiques en place. Dans
ce genre, on peut classer les textes de Martin Edzodzome-Ella, parmi lesquels De la démocratie au Gabon (1993). Cet ouvrage, qui fait
écho à Tocqueville, De la démocratie en Amérique, entreprend une déconstruction des institutions politiques du Gabon dans un effort de
« renouveau national ». De même, Guy Rossatanga-Rignault, universitaire à la production prolifique et au champ de réflexion relativement
vaste, produit des essais qui cherchent à renouveler le questionnement sur l’ethnicité, la sociologie politique au Gabon, les sources
anthropologiques du droit africain, le relativisme démocratique, ainsi que l’État africain moderne. Dans Qui t’a fait roi ? Légitimité,
élections, et démocratie en Afrique (2011)[231], il examine les procédures électorales en Afrique pour souligner leurs faiblesses et montrer
que la démocratie, loin d’être un produit fini, reste un édifice imparfait , dont on doit chaque fois adapter l’architecture et la structure.
Cette approche relativiste de la démocratie est battue en brèche par Marc Mvé Bekale dans Gabon, la postcolonie en débat (2003)[232] et
démocratie et mutations culturelles en Afrique noire (2005). À l’instar de Martin Edzodzome-Ella, Marc Mvé Bekale mène une lecture
critique du modèle institutionnel inspiré de la Ve République française pour montrer que son instauration en Afrique a donné lieu à un
régime « hyperprésidentiel », source de dérives dictatoriales, assimilées au « nihilisme d’État » (Gabon : éthique de la résistance face au
nihilisme d’État, 2020), du fait qu’un tel régime neutralise l’État de droit et les fondements de la démocratie libérale. Dans le courant
analytique du modèle politique gabonais, l’on trouve Janis Otsiemi, Guerre de succession au Gabon : les prétendants (2007), Les Hommes
et les femmes d'Ali Bongo Ondimba (2011) ; Wilson-André Ndombet, Renouveau démocratique et pouvoir au Gabon (1990-1993) (2009) ;
Emmanuelle Nguema Minko, Gabon : l’unité nationale ou la rancune comme mode de gouvernance (2009) ; Grégoire Biyogo, Omar Bongo
l’insoumis (2008) ; Télesphore Ondo, Plaidoyer pour un nouveau régime politique au Gabon (2012). L’autopsie de l'État postcolonial
gabonais atteint sa phase radicale avec Daniel M. Mengara, Le Gabon en danger. Du devoir de réforme au devoir de violence (2020), une
somme qui fait le tour d'horizon de la vie politique gabonaise depuis la Conférence nationale de 1990 et propose des pistes de
transformation de la société gabonaise.
Cinéma
Comme celui d'autres pays africains, le cinéma gabonais souffre d'un manque de moyens financiers[233], du petit nombre de salles de
projection disponibles dans le pays (qui préfèrent, d'ailleurs, diffuser de grandes productions commerciales) et d'un manque de
public[234],[235]. C'est encore à l’Institut français du Gabon (ex « centre culturel français de Libreville »[236]), qui possède une salle de
projection, qu'on a le plus de chances de voir un film gabonais[237].
Néanmoins, un certain nombre de films, principalement des courts-métrages, ont été produits depuis les années 1970. Plusieurs
cinéastes gabonais ont d'ailleurs été primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il s'agit
de Philippe Mory qui tourne en tant que réalisateur en 1971 le premier long-métrage gabonais, Les tam-tams se sont tus. Considéré
comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son premier grand rôle dans le film français On n'enterre pas le
dimanche (prix Louis-Delluc 1959) de Michel Drach, qui fait de lui une vedette internationale. Il est ainsi le premier comédien d'Afrique
noire à tenir un rôle principal dans un film français[238],[239].
Le FESPACO reconnaîtra aussi Pierre-Marie Dong en 1972 et 1973 pour des courts-métrages, Imunga Ivanga pour son film Dolè et Henri
Joseph Koumba Bibidi pour Les couilles de l'éléphant (meilleure musique) en 2001 ; ce dernier film sera un grand succès africain, diffusé
dans au moins huit autres pays[240]. Imunga Ivanga reçoit le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour
Dolè[241]. En 2013, le FESPACO consacre une journée à une rétrospective du cinéma gabonais[242].
Un feuilleton produit en 1994 pour la télévision gabonaise, l'Auberge du Salut, a connu un réel succès dans le pays et a été diffusé dans
d'autres pays d'Afrique (Côte d'Ivoire et Burkina Faso).
Le CENACI (Centre national du Cinéma gabonais), devenu en 2010 l'IGIS (Institut gabonais de l'image et du son), dirigé jusqu'en 2009 par
Charles Mensah puis par Imunga Ivanga[243], s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais[244].
En 2018, le documentaire Boxing Libreville d'Amédée Pacôme Nkoulou, qui met en parallèle la vie de Christ, jeune boxeur de Libreville et
l'élection présidentielle gabonaise de 2016, a été sélectionné dans de nombreux festivals en Afrique et en Europe et a reçu le prix du
meilleur documentaire au Festival de cine africano de Tarif (Espagne)[245] et le Prix spécial du jury du Festival international du film
documentaire d'Agadir (Maroc)[246].
Sport
Le football est le premier sport au Gabon. Le pays dispose d'un championnat professionnel de football à 14 clubs, la LINAF[247]. En 2011,
le Gabon est champion d'Afrique de football des moins de 23 ans[248]. En 2012, il co-organise la coupe d'Afrique des nations de football
avec la Guinée équatoriale ; il atteint le stade des quarts de finale[249]. Le Gabon accueille la Coupe d'Afrique des nations de football
2017[250].
Une palette d'autres sports existe dans le pays, tels l'athlétisme, le basket-ball, la boxe et les sports de combat[251], le cyclisme, avec la
Tropicale Amissa Bongo, compétition internationale équivalent à un « Tour du Gabon cycliste »[252] ainsi que le marathon du Gabon qui
se déroule tous les ans, en novembre, dans les rues de Libreville.
Le Gabon est aussi une destination touristique pour la pêche sportive (au tarpon notamment) avec les sites de Setté Cama et la lagune
Fernan Vaz[251].
Le Gabon a participé à dix éditions des Jeux olympiques d'été (jamais aux Jeux olympiques d'hiver). Aux Jeux olympiques de Londres,
en août 2012, le Gabon obtient la première (et pour l'instant la seule) médaille olympique de son histoire grâce à Anthony Obame qui
remporte la médaille d'argent en taekwondo dans la catégorie des plus de 80 kg[253],[254]. Le même devient champion du monde de
taekwondo en plus de 87 kg, le 20 juillet 2013[255],[254].
Ordres et décorations
Ordre de l’Étoile équatoriale ;
Personnalités gabonaises
Politique
Léon Mba, homme politique, premier président du Gabon.
Omar Bongo, homme politique, deuxième président du Gabon, au pouvoir pendant près de 42 ans.
Paul Mba Abessole, homme politique, opposant à Omar Bongo au sortir de la conférence nationale de 1990, chef de l'opposition
jusqu'en 2002, dirigeant du Rassemblement national des bûcherons, cofondateur du MORENA (Mouvement de redressement national,
parti politique).
André Mba Obame, homme politique, plusieurs fois ministre sous Omar Bongo, et qui devient opposant à la mort de ce dernier.
Ali Bongo, fils d'Omar Bongo, ancien ministre de la Défense, président du Gabon depuis 2009.
Pascaline Bongo, fille d'Omar Bongo, très influente dans la politique gabonaise.
Jean Ping, homme politique, longtemps ministre des Affaires étrangères et ancien président de la commission de l'Union africaine.
Georges Rawiri, homme politique, plusieurs fois ministre et président du Sénat décédé en 2005.
Rose Francine Rogombe, présidente par intérim en 2009 lors du décès d'Omar Bongo et présidente du Sénat jusqu’à sa mort en 2015.
Bruno Ben Moubamba, homme politique, opposant, président de l'Union du peuple gabonais depuis 2015.
Militaire
Charles N'Tchoréré, militaire ayant servi en tant que capitaine pour la France lors des deux guerres mondiales.
Sport
Pierre-Emerick Aubameyang, footballeur international gabonais.
Daniel Cousin, footballeur gabonais qui a longtemps évolué en France (RC Lens).
Stéphane Lasme, joueur de basket-ball ayant évolué chez les Warriors de Golden State et au Heat de Miami en NBA.
Théodore Zué Nguéma, footballeur international, attaquant, il est le meilleur buteur de la sélection nationale avec 31 buts.
Anthony Obame, taekwondoka, premier médaillé de l'histoire du Gabon aux Jeux olympiques lors de l'édition 2012 à Londres dans la
catégorie des plus de 80 kg (médaille d'argent).
Jérôme Efong Nzolo, premier arbitre noir du championnat de Belgique de football, il a remporté 4 fois le titre de meilleur arbitre de ce
championnat (2007, 2008, 2009 et 2013[256]).
Musique
Patience Dabany, chanteuse.
Militants
Grégory Ngbwa Mintsa (mort à 57 ans le 10 avril 2014[257],[258]), lauréat du prix de l’intégrité de Transparency International 2010[259].
Marc Ona Essangui, dirigeant de la société civile gabonaise, prix Goldman 2009[260],[261].
Télécommunications
Notes et références
1. « 17 août 1960, Proclamation de l'indépendance du Gabon » 8. AFP, « Et si la vie multicellulaire avait 1,5 milliard d'années de
(http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeE plus ? », L'Express,1er juillet 2010 (lire en ligne (http://www.lexpr
ve=303) , sur Perspective monde, Université de Sherbrooke. ess.fr/actualite/sciences/decouverte/et-si-la-vie-multicellulaire-
avait-1-5-milliard-d-annees-de-plus_903256.html) ).
2. (en) « Africa : Gabon » (https://www.cia.gov/library/publication
s/the-world-factbook/geos/gb.html) , sur cia.gov (consulté le 9. Grégory Raymond, « L’histoire de la vie bouleversée », lejdd.fr,
28 avril 2020). 1er juillet 2010 (lire en ligne (http://www.lejdd.fr/Societe/Scienc
es/Actualite/L-histoire-de-la-vie-bouleversee-204267) ).
3. (en) « Gabon - PIB ($ US courant) » (https://perspective.usherb
rooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=2&c 10. « Une vie complexe il y a 2 milliards d’années : l’hypothèse se
odeStat=NY.GDP.MKTP.CD&codePays=GAB&optionsPeriodes=A confirme ! » (http://www.futura-sciences.com/magazines/terr
ucune&codeTheme2=1&codeStat2=x&codePays2=GAB&option e/infos/actu/d/paleontologie-vie-complexe-il-y-2-milliards-anne
sDetPeriodes=avecNomP&langue=fr) , sur es-hypothese-confirme-54231/) , sur futura-sciences.com,
perspective.usherbrooke.ca (consulté le 22 août 2020) 26 juin 2014.
7. Cyril Langlois (EPOC, Université Bordeaux 1), « De Burgess au regarding Gabon » (https://web.archive.org/web/20121023054
68. Ministère de l'Agriculture, Gabon : rapport de pays pour la 79. Jacques Lerique, « Hydrographie hydrodrologie », dans
conférence technique internatinale de la FAO sur les ressources Géographie et cartographie du Gabon, atlas illustré, Ministère
phytogénétiques, FAO, 1995, pdf (lire en ligne (http://www.fao.or de l'Éducation de la République gabonaise (lire en ligne (http://h
g/fileadmin/templates/agphome/documents/PGR/SoW1/afric orizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes
a/GABON.PDF) ). _5/b_fdi_16-17/21240.pdf) [PDF]).
69. « Cadre physique » (http://www.stat-gabon.org/index.php?optio 80. (en) H. S. Grantham, A. Duncan, T. D. Evans, K. R. Jones, H. L.
n=com_content&view=article&id=46&Itemid=53) , sur stat- Beyer, R. Schuster, J. Walston, J. C. Ray, J. G. Robinson, M.
gabon.org. Callow, T. Clements, H. M. Costa, A. DeGemmis, P. R. Elsen, J.
Ervin, P. Franco, E. Goldman, S. Goetz, A. Hansen, E. Hofsvang,
70. Michel Mbadinga, État, entreprises et développement au
P. Jantz, S. Jupiter, A. Kang, P. Langhammer, W. F. Laurance, S.
Gabon : contribution à une étude géographique, Maison de la
Lieberman, M. Linkie, Y. Malhi, S. Maxwell, M. Mendez, R.
géographie de Montpellier - Université Montpellier III, Paul
Mittermeier, N. J. Murray, H. Possingham, J. Radachowsky, S.
Valéry, 2006 (lire en ligne (http://www.mgm.fr/UMR/Mbadinga/
Saatchi, C. Samper, J. Silverman, A. Shapiro, B. Strassburg, T.
These1-2.pdf) ). — Thèse de doctorat en géographie..
Stevens, E. Stokes, R. Taylor, T. Tear, R. Tizard, O. Venter, P.
71. « Conseil aux voyageurs, Gabon » (http://diplomatie.belgium.b Visconti, S. Wang et J. E. M. Watson, « Anthropogenic
e/fr/Services/voyager_a_letranger/conseils_par_destination/afr modification of forests means only 40% of remaining forests
ique/gabon/ra_gabon.jsp) , sur diplomatie.belgium.be, have high ecosystem integrity - Supplementary material »,
Royaume de Belgique, Affaires étrangères, Commerce extérieur Nature Communications, vol. 11, no 1,2020 (ISSN 2041-1723 (h
et Coopération au développement. ttps://www.worldcat.org/issn/2041-1723&lang=fr) ,
72. (en) « Chaillu Massif » (http://www.britannica.com/EBchecked/ DOI 10.1038/s41467-020-19493-3 (https://dx.doi.org/10.1038/s41467-02
topic/104382/Chaillu-Massif?anchor=ref215424) , )
Encyclopædia Britannica. 81. Guide d'identification des espèces de faune gabonaise inscrites
73. « Le parc national des plateaux Batéké » (http://www.gabon-se à la convention CITES, année 2012, Ministère des eaux et
rvices.com/les-parcs-nationaux/les-13-parcs-nationaux/le-parc- forêts, pdf (lire en ligne (http://www.ssn.org/Documents/Gabon
national-des-plateaux-bateke) , sur gabon-services.com. _species.pdf) ).
82. Chris Wilks, La conservation des ecosystèmes forestiers du 98. « COMUF, premier site uranifère réaménagé d'Afrique
Gabon, IUCN, 1990, 215 p. (présentation en ligne (https://books. centrale » (http://www.areva.com/FR/activites-604/comuf-pre
google.fr/books?id=OH1-F-ebDioC&pg=PA16) ), p. 16. mier-site-uranifere-reamenage-d-afrique-centrale.html) , sur
areva.com.
83. « Le Gabon, berceau de la biodiversité » (http://www.gabon-int
ernational.com/decouvrir-le-gabon/connaitre/le-gabon-berceau- 99. « Reportage au Gabon : Mounana, 40 ans d’extraction de
de-la-biodiversite) , sur gabon-international.com, Présidence l’uranium… et après ? » (http://www.rfi.fr/emission/20110528-2
du Gabon. -reportage-gabon-mounana-40-ans-extraction-uranium-apres) ,
Radio France internationale.
84. La protection de la faune sauvage : mémento juridique,
Ministère des eaux et de forêts, 2011, pdf (lire en ligne (http://w 100. « Les enjeux par secteur, le fer » (http://www.gabon-services.c
cs-gabon.org/index.php?option=com_remository&Itemid=27&fu om/le-pilier-gabon-industriel/les-enjeux-par-secteur/le-fer) ,
nc=startdown&id=89&lang=en) ). sur gabon-services.com.
85. Rebecca Kormos, Chimpanzés d'Afrique de l'Ouest : état de 101. « Le Gabon engage la renégociation du contrat d’exploitation
conservation de l'espèce et plan d'action, IUCN/SSC de Bélinga avec la partie chinoise » (http://www.gabon-service
(présentation en ligne (https://books.google.fr/books?id=CPCv s.com/l-actualite/l-actualite/958/le-gabon-engage-la-renegociat
udN1OoEC&pg=PA18) ), p. 18. ion-du-contrat-d-exploitation-de-belinga) , sur gabon-
services.com.
86. Chris Wilks, La conservation des ecosystèmes forestiers du
Gabon, IUCN, 1990, 215 p. (présentation en ligne (https://books. 102. « Le Gabon choisira le partenaire stratégique de la mine de
google.fr/books?id=OH1-F-ebDioC&pg=PA17) ), p. 17. Belinga dans 18 mois » (http://www.agenceecofin.com/investi
ssement/3108-6466-le-gabon-choisira-le-partenaire-strategique
87. (en) « Station d'études des gorilles et chimpanzés » (http://pi
-de-la-mine-de-belinga-dans-18-mois) , sur agenceecofin.com,
n.primate.wisc.edu/idp/idp/entry/214) , National Primate
31 août 2012.
Research Center, University of Wisconsin, Madison.
103. Christophe Le Bec, « Gabon : fin de monopole pour la
88. « Une station dédiée à la Recherche » (http://www.ecotrop.co
Comilog », Jeune Afrique,8 février 2012 (lire en ligne (http://ww
m/ECOTROP/SEGC.html) , sur ecotrop.com (consulté le
w.jeuneafrique.com/Articles/Dossier/JA2664p084-085.xml0/pe
13 février 2014).
trole-gabon-mines-comiloggabon-fin-de-monopole-pour-la-comil
89. AFP, « Gabon : 11 000 éléphants tués depuis 2004 », Sciences og.html) ).
et Avenir,7 février 2013 (lire en ligne (https://www.sciencesetav
104. « Indice de développement humain en Afrique » (http://www.st
enir.fr/nature-environnement/20130206.AFP2923/gabon-11-00
atistiques-mondiales.com/idh_afrique.htm) .
0-elephants-tues-depuis-2004.html) ).
105. « RNB par habitant, méthode Atlas ($ US courants) » (http://do
90. « Les jardiniers de la forêt équatoriale », Gabon Magazine,
nnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GNP.PCAP.CD?order=
hiver 2007 (lire en ligne (http://www.gabonmagazine.com/imag
wbapi_data_value_2012+wbapi_data_value+wbapi_data_value-l
es/G10-FRENCH/G10.FRNCH.elephants28-33.pdf) ).
ast&sort=desc) , Banque mondiale.
91. Jean-Paul Labourdette, Gabon, São Tomé et Principe 2008-
106. « Gabon » (http://www.africaneconomicoutlook.org/fr/pays/afri
2009, Petit Futé, 2008, 370 p., p. 110.
que-centrale/gabon/) , sur Africaneconomicoutlook.org,
92. Claude Bouet, « La saga de l'okoumé au Gabon », Sciences Perspectives économiques en Afrique.
humaines, ORSTOM, vol. XVII, nos 3-4,1980, p. 269-272.
107. « Gabon » (http://donnees.banquemondiale.org/pays/gabon) ,
93. Atlas interactif, p. ix. Banque mondiale (consulté le 13 février 2014). — Ratio de la
94. « Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda » (h population pauvre en fonction du seuil de pauvreté national (%
ttp://whc.unesco.org/fr/list/1147/) , sur whc.unesco.org, de la population) = 32,7 %.,« Situation économique et
Unesco. financière du Gabon en 2014 » (http://www.tresor.economie.go
uv.fr/10207_situation-economique-et-financiere-du-gabon-en-
95. « Agence nationale des parcs nationaux » (http://www.parcsga
2014) , sur tresor.economie.gouv.fr (consulté le
bon.org/) , sur parcsgabon.org.
13 mars 2015).
96. « Découpage administratif » (http://www.stat-gabon.org/index.
108. « Plan stratégique Gabon émergent : vision 2025 et orientations
php?option=com_content&view=article&id=49&Itemid=55) ,
stratégiques 2011 2016 », p. 9.
sur stat-gabon.org.
109. « La situation économique du Gabon » (https://www.tresor.eco
97. « Hydrocarbures : le Gabon réintègre l’Opep », Jeune Afrique,
nomie.gouv.fr/Pays/GA/la-situation-economique-du-gabon) ,
1er juillet 2016 (lire en ligne (http://www.jeuneafrique.com/3383
ministère de l'Économie et des Finances français,
39/economie/gabon-reintegre-officiellement-lopep/) ).
29 janvier 2019
110. République gabonaise, Document de stratégie pays 2011-2015, 128. Loic Ntoutoume, « Un prêt chinois de 64,8 milliards CFA pour
Banque africaine de développement, pdf (lire en ligne (http://w la route vers Port-Gentil » (http://gabonreview.com/blog/un-pre
ww.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Project-and-O t-chinois-de-648-milliards-cfa-pour-la-route-vers-port-gentil/) ,
perations/Gabon%20-%20Document%20de%20strat%C3%A9gi sur gabonreview.com, 1er octobre 2013 (consulté le
e%20pays%202011-2015%20%28Final%29.pdf) ). 24 janvier 2014).
111. « Les enjeux par secteur, le pétrole » (http://www.gabon-servic 129. « Afrique : la plus faible densité du réseau routier au monde »
es.com/le-pilier-gabon-industriel/les-enjeux-par-secteur/le-pet (http://www.lesafriques.com/afrique/afrique-la-plus-faible-dens
role) , sur gabon-services.com. ite-du-reseau-routier-au-monde.html?Itemid=64?articleid=384
04) , sur lesafriques.com, 6 mai 2013.
112. « Commercialisation » (http://www.total-gabon.com/index.ph
p/activites/commercialisation) , sur total-gabon.com. 130. « Carte d'Afrique par densité du réseau routier » (http://fr.world
stat.info/Africa/List_of_countries_by_Density_of_road_networ
113. « Gabon, l'émergence par les matières premières » (http://ww
k) (consulté le 24 janvier 2014).
w.africadiligence.com/gabon-lemergence-par-les-matieres-pre
mieres/) , sur africadiligence.com, 21 mai 2014. 131. « Infrastructures : routes et transports », Les cahiers de
l'émergence, legabon.org, portail officiel de la République
114. Atlas interactif, p. 5.
gabonaise,juin 2013, p. 2 (lire en ligne (http://medias.legabon.n
115. (en) « Country profile, Gabon » (http://www.forestsmonitor.org/ et/PROD/0000005475.pdf) ).
fr/reports/540539/549944) , Forests monitor, 2006.
132. Les réseaux de transport terrestres au Gabon, p. 220.
116. En pratique l'interdiction est entrée en vigueur le 15 mai 2010.
133. Les réseaux de transport terrestres au Gabon, p. 226.
117. « Indicateurs clés » (http://www.gabon-services.com/investir-a
134. « Les enjeux du gisement de Bélinga au Gabon » (http://www.c
u-gabon/indicateurs-cles-1) , sur gabon-services.com.
oopgabon.net/yeng/les-enjeux-du-gisement-de-belinga-au-ga
118. « Le Gabon interdit l’exportation de grumes » (http://www.rfi.f bon) , sur coopgabon.net.
r/contenu/20100518-le-gabon-interdit-exportation-grumes) ,
135. (en) The report : Gabon 2012, Oxford Business Group (lire en
Radio France International, 18 mai 2010.
ligne (http://www.oxfordbusinessgroup.com/news/getting-movi
119. « Présentation du Gabon » (http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/d ng-investment-infrastructure-will-support-economic-diversific
ossiers-pays/gabon/presentation-du-gabon/) , Ministère des ation) ).
Affaires étrangères.
136. Annuaire statistique 2009, p. 197.
120. Gabon, Banque africaine de développement, OCDE,
137. « Transport aérien au Gabon » (http://www.adlgabon.com/fr/tr
coll. « Perspectives économiques en Afrique », 2008 (lire en
ansport-aerien.php) , Aéroport de Libreville.
ligne (http://www.oecd.org/fr/dev/emoa/40570404.pdf) ).
138. Annuaire statistique 2009, p. 206.
121. Annuaire statistique 2009, p. 149.
139. « Data Pays Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le
122. « Gabon, production de caoutchouc en milliers de tonnes » (ht
18 juillet 2021 » (http://hhttps://www.universalis.fr/datapays/d
tp://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStat
97fc46375b4e2b0590883aca8557b4e/) , sur universalis.fr.
Pays?codeTheme=5&codeStat=RS.RUB.PROD.PP.MT&codePay
s=GAB&codeTheme2=5&codeStat2=x&codePays2=CHN) , 140. Il est estimé à 4.1 enfants/femme en 2012 selon « Data Pays »
Perspective monde, Université de Sherbrooke. (https://www.universalis.fr/datapays/d97fc46375b4e2b059088
3aca8557b4e/) , Direction générale des statistiques, Banque
123. Annuaire statistique 2009, p. 151.
mondiale
124. « Gabon » (http://acpfish2-eu.org/index.php?page=gabon-fr) ,
141. « Gabon, géographie » (http://www.universalis.fr/encyclopedie/
sur acpfhish2-eu.org.
gabon/1-geographie/) , sur universalis.fr.
125. « La pêche industrielle ne constitue pas une priorité au
142. Charles Mboutsou, « Hypofécondité gabonaise en question :
Gabon » (http://www.panapress.com/La-peche-industrielle-ne-c
problème résolu ou mise en jachère d’une préoccupation
onstitue-pas-une-priorite-au-Gabon--13-701859-18-lang4-inde
majeure pour le développement du Gabon », Gabonica,
x.html) , sur panapress.com.
Université Omar Bongo, CERGEP, no 5,novembre 2011 (lire en
126. Les réseaux de transport terrestres au Gabon, p. 210. ligne (http://cergep.org/bibliotheque/gabonica5/Mboutsou.p
127. « Le premier tronçon de la route Libreville-Port-Gentil sera df) ).
livré dans quatre ans (officiel) » (http://fr.starafrica.com/actual 143. Jean-Paul Gonzales, « Centre international de recherches
ites/le-premier-troncon-de-la-route-libreville-port-gentil-sera-livre médicales de Franceville » (http://blogs.senat.fr/maladies-eme
-dans-quatre-ans-officiel.html) , sur fr.starafrica.com, rgentes/files/CIRMF-JP-Gonzalez.pdf) [PDF], sur
20 août 2013 (consulté le 24 janvier 2014). blogs.senat.fr, 13 octobre 2011.
144. « Fiche pays : Gabon » (http://www.e-geopolis.eu/africapolis/R 160. Prévalence : 5,0 (2009), 4,6 (2010), 4,3 (2011), 4,0 (2012) selon
ubrique70_Metadata/FICHE_PAYS_GABON.pdf) [PDF], sur e- « Prévalence du VIH, total (% de la population âgée de 15 à 49
geopolis.eu. ans) » (http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SH.DY
N.AIDS.ZS) , Banque mondiale.
145. « U.N. World Population Prospects, révision 2012 » (http://esa.
un.org/wpp/unpp/panel_population.htm) (consulté le 161. « OMD But 6 : Combattre le VIH/SIDA, Tuberculose, Paludisme
7 février 2014). et autres maladies - CIBLE 7 : Stopper d’ici 2015, la
propagation du VIH et commencer à inverser la tendance -
146. « Rapport d'information Assemblée nationale » (http://www.as
graphique 13 » (http://www.aho.afro.who.int/profiles_informati
semblee-nationale.fr/12/rap-info/i3693.asp) , sur
on/index.php/Gabon:MDG_Goal_6:_Combat_HIV/AIDS,_TB,_mal
www.assemblee-nationale.fr (consulté le 2 juillet 2010).
aria_and_other_diseases/fr#cite_note-0) , OMS.
147. « Rapport 2006-2008 » (http://www.francophonie.org/Rapport-
162. « Résumé analytique » (http://www.aho.afro.who.int/profiles_in
2006-2008.html) , sur www.francophonie.org (consulté le
formation/index.php/Gabon:Analytical_summary_-_Health_Stat
22 janvier 2014).
us_and_Trends/fr) , OMS.
148. « Les membres » (http://apf.francophonie.org/spip.php?rubri
163. « Indicateurs » (https://donnees.banquemondiale.org/indicato
que2) , Assemblée parlementaire de la francophonie.
r/SP.DYN.LE00.MA.IN?locations=GA) , Banque mondiale.
149. « Gabon » (http://www.mfe.org/index.php/Portails-Pays/Gabo
164. « Statistiques des Nations unies » (http://esa.un.org/wpp/Sorti
n) , sur mfe.org, Ministère des Affaires étrangères - Maison
ng-Tables/tab-sorting_population.htm) .
des Français de l'étranger.
165. « Data Pays, Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le
150. « Qui sommes-nous ? » (http://www.africa1.com/spip.php?rubr
18 juillet 2021 » (https://www.universalis.fr/datapays/d97fc463
ique26) , sur africa1.com.
75b4e2b0590883aca8557b4e) .
151. « Gabon » (http://www.axl.cefan.ulaval.ca/afrique/gabon.ht
166. « Les OMD au Gabon » (http://www.ga.undp.org/index.php/om
m) , Université Laval.
d/les-omd-au-gabon) , sur ga.undp.org, Programme des
152. (en) Fiche langue (http://www.ethnologue.com/language/bk Nations unies pour le Développement.
c) [bkc] dans la base de données
167. « Profil pays, Gabon » (http://www.ga.undp.org/publications/Pr
linguistique Ethnologue..
ofil_Pays_du_Gabon_Jan_2006.pdf) [PDF], sur ga.undp.org,
153. Mathilde Debain, « Chronique d'une victoire assurée. Retour Programme des Nations unies pour le Développement, 2006.
sur la campagne présidentielle de 2009 au Gabon », Politique
168. « Vers la scolarisation universelle de qualité pour 2015,
africaine, vol. 3, no 115,2009, p. 27-46 (lire en ligne (https://ww
évaluation diagnostique Gabon » (http://www.confemen.org/w
w.cairn.info/revue-politique-africaine-2009-3.htm-page-27.ht
p-content/uploads/2012/06/Rapport_Final_Gabon.pdf) [PDF],
m) , consulté le 29 novembre 2018).
Organisation internationale de la francophonie, République
154. « Les principales ethnies du Gabon et leur localisation » (htt gabonaise, Ministère de l'Éducation nationale et de l'Instruction
p://www.cesbc.org/gabon/fichiers_pdf/gab_ethnies.pdf) , civique, conférence des ministres de l'Éducation des pays ayant
Centre d'études stratégiques du bassin du Congo. le français en partage, 2008.
155. Mabik-ma-Kombil, Parlons yipunu : langue et culture des Punu 169. Données mondiales de l’éducation, Gabon, UNESCO, 2010,
du Gabon-Congo, L'Harmattan, 2001, 210 p. (présentation en 7e éd., pdf (lire en ligne (http://www.ibe.unesco.org/fileadmin/u
ligne (https://books.google.fr/books?id=J-EYLAQ2SGMC&pg= ser_upload/Publications/WDE/2010/pdf-
PA9) ), p. 9. versions/Gabon.pdf) ), p. 14.
156. Notice RAMEAU, « Teke (peuple d'Afrique) » (http://data.bnf.fr/ 170. Vincent Bobanga (Musée national des arts et traditions du
12038285/teke__peuple_d_afrique_/) , BnF. Gabon), « Le Masque, une source documentaire pour l’histoire
157. Objectifs du millénaire pour le développement, troisième du Gabon », ScienceSud, vol. 2, no 1,janvier-juin 2009 (lire en
rapport national, Gabon, PNUD, septembre 2010, pdf (lire en ligne (http://editions.cenarestgabon.com/sciencesud/Bobang
ligne (http://www.undp.org/content/dam/undp/library/MDG/en o%20Final.pdf) [PDF]).
178. Emmanuelle Nguema Minko, Gabon : l'unité nationale ou la 189. « École gnostique la rose-croix d'or, accueil Gabon » (http://ga
rancune comme mode de gouvernance, L'Harmattan, 2010, bon.rose-croix-d-or.org/) .
289 p. (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=kbEn2Cc
190. Achille Moutsinga, « Gabon, la Rose-Croix se dévoile » (http://a
x4IIC&pg=PA89) ), p. 89.
frica-info.org/societe/1492-gabon-la-rose-croix-se-devoile.ht
179. André Mary et Maixant Mebiame Zomo, « Gabon » (http://www.i ml) , sur africa-info.org.
rd.fr/relitrans/?Gabon,360) , IRD, Relitrans.
191. « Les rites et les danses » (http://www.gabonart.com/la-culture
180. Le gouvernement gabonais donne le chiffre de 20 % -gabonaise/culture-et-traditions/les-rites-et-les-danses) , sur
(« Démographie » (http://www.presidentalibongo.com/histoire- gabonart.com, Présidence du Gabon.
chiffres-cles/les-chiffres-cles/les-chiffres-cles-demographie) ,
192. Luc Heusch, « Considérations sur le symbolisme des religions
Présidence de la République gabonaise), tandis que l'Université
bantoues », L'Homme, vol. 4, no 184,2007, p. 167-189 (lire en
de Sherbrooke l'estime à 33,5 % en 2005 (« Protestants » (htt
ligne (http://www.cairn.info/revue-l-homme-2007-4-page-167.
p://perspective.usherbrooke.ca/bilan/stats/0/2005/fr/14/cart
htm) ).
e/WR.RELG.PRA.PROT.ZS/x.html) , Université de Sherbrooke,
Perspective Monde) sur la base de la « World christian 193. Stanislaw Swiderski, « Le Bwiti, société d'initiation chez les
database ». Apindji au Gabon », Anthropos, vol. 60,1965 (lire en ligne (http
s://www.jstor.org/stable/40457908) ).
181. (en) « Living Bishops of Gabon » (http://www.catholic-hierarch
y.org/country/bga2.html) , sur catholic-hierarchy.org (consulté 194. Gérard Collomb, « Fragments d'une cosmologie Banzèbi »,
204. « Tableau synoptique de la chanson gabonaise du xxe siècle » 217. Marc Mvé Bekale, Pierre-Claver Zeng et l'art poétique fang :
(http://gabonreview.com/blog/tableau-synoptique-de-la-chanso esquisse d'une herméneutique, Paris, L'Harmattan, 2001, 191 p.
n-gabonaise-du-xxe-siecle/) , sur gabonreview.com. (ISBN 9782747507639, lire en ligne (https://books.google.fr/bo
oks/about/Pierre_Claver_Zeng_et_l_art_po%C3%A9tique_fa.htm
205. Espoir Gabon, « Résumé du TOURNOI DES 9 PROVINCES -
l?id=SX1kAAAAMAAJ&redir_esc=y) )
ESPOIR GABON - CULTURE 7 MAG » (https://www.youtube.co
m/watch?v=5R1Hma2Fg5g) , 21 septembre 2016 (consulté le 218. Marc Mvé Bekale, « "Pierre-Claver Zeng (Gabon) : le Verbe et
8 septembre 2017). les Ancêtres comme Chemin vers l'Être" », Médiapart,2020
(lire en ligne (https://blogs.mediapart.fr/marc-mve-bekale/blog/
206. Joseph D. Gauthier et Tsira Ndong Ndoutoume, « Le mvett »,
300520/pierre-claver-zeng-gabon-le-verbe-et-les-ancetres-com
Books Abroad, vol. 45, no 3,1971, p. 560 (ISSN 0006-7431 (http
me-chemin-vers-letre) )
s://www.worldcat.org/issn/0006-7431&lang=fr) ,
DOI 10.2307/40125666 (https://dx.doi.org/10.2307/40125666) 219. Jean-rene Ovono Mendame, Le disque dur de Pierre-Claver
, lire en ligne (https://dx.doi.org/10.2307/40125666) , consulté Zeng, 2015, Gunten, 252 p. (ISBN 2366820534, lire en ligne (htt
le 15 décembre 2020) ps://books.google.fr/books/about/Le_disque_dur_de_Pierre_Cl
aver_ZENG.html?id=b5IQCwAAQBAJ&source=kp_book_descript
207. Seydou Christian, « Épopée et identité : exemples africains »,
ion&redir_esc=y) )
Journal des africanistes, vol. 58 (fascicule 1),1988, p. 7-22 (lire
en ligne (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/arti 220. Laurent Owondo, La folle du gouverneur (lire en ligne (https://bo
cle/jafr_0399-0346_1988_num_58_1_2246) ). oks.google.fr/books?id=w0AXuwz7LdgC&pg=PA7&source=kp_r
ead_button&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false) )
208. Pierre Smith, « Comptes rendus : Tsira Ndong Ndoutoume, Le
Mvett », L'Homme, vol. 17, no 1,1977, p. 136-137 (lire en ligne (h 221. Nkoghe Okoumba, La mouche et la glu, Présence africaine,
ttp://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hom_0 1984 (ISBN 978-2-7087-0430-5).
439-4216_1977_num_17_1_367731) ).
222. « Résumé de La mouche et la glu » (http://azokhwaunblogfr.un 228. « La page de l’auteur, sur le site des éditions l'Harmattan » (htt
blog.fr/2011/10/31/la-moouche-et-la-glu-de-maurice-okoumba- p://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=ar
nkoghe-publie-en-1984-paris-presence-africaine/) , sur tiste&no=8694) .
azokhwaunblogfr.unblog.fr, 31 octobre 2011.
229. « Promouvoir l'art et la culture, numéro spécial », En seulement
223. Marina Ondo, Les écrivaines gabonaises, Paris, Complicités quelques mots,décembre 2012 (lire en ligne (http://www.enseu
Eds, 1999 (ISBN 978-2351202135), p. Les femmes gabonaises lementquelquesmots.org/upload/pdf/2012-decembre.pdf)
écrivent que ce soit sur le territoire national ou hors des [PDF]).
225. Grégoire Biyogo, Corpus des corpus : répertoire des auteurs et 239. « Philippe Mory » (http://www2.africultures.com/php/index.ph
des livres du Gabon, vol. 1, L'Harmattan (lire en ligne (https://bo p?nav=personne&no=4001) , sur africultures.com.
oks.google.fr/books?id=ZaLQoLiOBw8C&pg=PA98) ), p. 98.
240. Kanel Engandja-Ngoulou, Le développement des industries
226. ce roman a reçu un bon accueil de la critique universitaire. voir culturelles au Gabon, Paris, L'Harmattan, 2012, 326 p.
Jean Paul ABENA, « Jean Paul ABENAAkofena (ISBN 978-2-296-96045-9, lire en ligne (https://books.google.fr/
n°002Vol.2239L’HYBRIDITÉ:UNE ODYSSÉE POÉTIQUE DANS books?id=hKlVwsRIprwC&pg=PA218) ), p. 218.
LES LIMBES DEL’ENFERde Marc MVÉ BEKALE », Akofena,
241. « Afrique : le film gabonais Dolè Tanit d'or des JCC » (http://fr.
2020 (lire en ligne (http://revue-akofena.org/wp-content/upload
allafrica.com/stories/200010300456.html) , sur
s/2020/08/19-T02-19-pp.-239-250.pdf) )
fr.allafrica.com.
227. Daniel S. Lagrange, « "L'écriture jazzy chez les écrivains
afropéens" » (https://savoirsenprisme.com/numeros/04-2015-l
angue-et-musique/lecriture-jazzy-des-ecrivains-afropeens-rhaps
odies-chez-koffi-kwahule-leonora-miano-et-georges-yemy/) ,
sur Savoirs et Prismes, 2015
242. Les films retenus sont : « La Cage » (1962) de Robert Darene 254. « Gabon : Ali Bongo glorifie Anthony Obame » (https://www.afr
avec Philippe Mory, « Les tam-tams se sont tus » (1971) de ik.com/gabon-ali-bongo-glorifie-anthony-obame) , sur
Philippe Mory, « Obali » (1976) et « Ayouma » (1977) de Pierre afrik.com, 23 juillet 2013.
Marie Dong et Charles Mensah, « Ilombè » (1978) de Charles
255. « Anthony Obame : « J’étais une autre personne aux
Mensah, « Demain, un Jour nouveau » (1978) de Pierre Marie
Mondiaux » » (http://www.rfi.fr/sports/20130729-anthony-oba
Dong, « Dôlè » (1999) d’Imunga Ivanga et « Les Couilles de
me-etais-autre-personne-mondiaux-taekwondo-gabon-
l’éléphant » (2000) d’Henri Joseph Koumba Bididi. (« FESPACO
jo2012) , Radio France internationale, 29 juillet 2013 (consulté
2013 : le Gabon, pays d'invité d'honneur » (http://www.fespaco
le 17 janvier 2014).
-bf.net/index.php?option=com_content&view=article&id=147%3
Afespaco-2013-le-gabon-pays-dinvite-dhonneur&catid=46%3Aa 256. « Gabon Football : le Gabonais Efong Nzolo, « arbitre de
ctualites&Itemid=68&lang=fr) , sur fespaco-bf.net (consulté le l'année » en Belgique pour la quatrième fois » (http://www.jeun
252. Sébastien Barbey, « Tropicale Amissa Bongo - La 264. « Gabon : nombre d'internautes » (http://www.journaldunet.co
présentation » (http://www.cyclismactu.net/news-la_presentati m/web-tech/chiffres-internet/gabon/pays-gab) , Journal du
on-4446.html) , sur cyclismactu.net, 18 janvier 2010 (consulté Net.
le 3 février 2014).
265. « Marché de l'Internet au Gabon - 2e trimestre 2014 » (http://w
253. « JO 2012/Taekwondo : le Gabonais Anthony Obame a ww.arcep.ga/documents/internett22014.pdf) [PDF], ARCEP
remporté l'argent chez les +80kg, la première médaille Gabon, p. 3.
olympique de l'histoire de son pays » (http://www.rfi.fr/conten
u/jo-2012taekwondo-le-gabonais-anthony-obame-remporte-arg
ent-80kg-premiere-medaille-olympique-) , Radio France
internationale, 11 août 2012.
Voir aussi
Bibliographie
« Gabon-Congo : histoire administrative » (http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/ark:/61561/wz818xswxwh) , sur
anom.archivesnationales.culture.gouv.fr, Archives nationales d'outre-mer, 17 juin 2016 (consulté le 12 juin 2016)
« Spécial Gabon : portrait géopolitique », Enjeux, Yaoundé, Fondation Paul Ango Ela, no 37,2008
Association Rupture-solidarité, Le Gabon malgré lui, Paris, Karthala, 2005, 224 p. (ISBN 2-84586-695-X)
Xavier Cadet, Histoire des Fang, peuple gabonais, Paris, L'Harmattan, 2009, 459 p. (ISBN 978-2-296-07581-8) — Texte remanié d'une
thèse de doctorat d'histoire, Université Lille 3, 2005
Gilchrist Anicet Nzenguet Iguemba (dir.), Le Gabon : approche pluridisciplinaire, Paris, L'Harmattan, 2006, 253 p.
(ISBN 978-2-296-01529-6)
Marc-Louis Ropivia, L'Afrique et le Gabon au xxie siècle, Paris, Mare & Martin, 2008, 350 p. (ISBN 978-2-84934-047-9 et 2-84934-047-2)
Léandre Edgard Ndjambou, « Les réseaux de transport terrestres au Gabon », Les Cahiers d’Outre-Mer,janvier-juin 2008 (lire en ligne (ht
tp://com.revues.org/4112) )
Annuaire statistique 2009, Direction générale des statistiques du Gabon, pdf (lire en ligne (http://www.stat-gabon.org/documents/PDF/
Donnees%20stat/Compteannuaire/Ann09.pdf) )
Atlas forestier interactif du Gabon, Ministère de l'économie forestière, des eaux, de la pêche et de l'aquaculture - World Resources
Institute, 2009 (lire en ligne (http://www.wri.org/sites/default/files/pdf/interactive_forestry_atlas_gabon_fr.pdf) )
Filmographie
Talents du Gabon, films documentaires gabonais réunis par Roland Duboze et Nathalie Valentin, Play Film, Paris, 2007, 156 min (DVD).
Les sentiers de l'intégration, Gabon, film documentaire de Léonard Odambo, Unesco, Paris, 2006, 49 min (DVD).
Articles connexes
Liste des administrateurs coloniaux au Gabon
Liens externes
Portail officiel du gouvernement gabonais (https://gouvernement.ga)
Dernière modification il y a 1 jour par (:Julien:)
Wikipédia