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Module 3 Professeur de Yoga v2
Module 3 Professeur de Yoga v2
LES EFFETS à accepter qui nous avons été, Ce type de bénéfices aide à
BÉNÉFIQUES DE LA qui nous sommes, et qui nous expliquer la popularité
MÉDITATION sommes en train de devenir. croissante de la méditation
Elle permet également de aujourd’hui, non seulement
Il existe aujourd’hui de réduire la déprime et l’anxiété, dans les studios de yoga, mais
nombreuses recherches sur tout en renforçant la sagesse. aussi dans les entreprises et
les liens entre la méditation et même dans les écoles.
ses effets positifs sur la santé Physiquement, de nombreux
et le bien-être. médecins suggèrent que la
méditation peut ralentir les
En effet, la pratique de la signes de vieillissement. Elle
méditation peut avoir un effet permet de baisser la tension
relaxant et calmant, elle peut artérielle et les inflammations
augmenter la concentration et musculaires. Elle aide à
la mémoire, et approfondir la réduire le stress et renforce le
connaissance de soi. La système immunitaire.
méditation peut nous aider
Comment méditer ?
Il n’existe pas de façon « correcte » de méditer. Il n’y a pas de temps réglementaire, ni de position
physique définie, ni d’endroit qui convienne parfaitement à tous. Cependant, il est utile, particulièrement au
départ, de prendre en compte le confort et l’aisance.
La plupart des pratiquants préfèrent méditer assis, soit par terre (ou sur un coussin) avec les jambes
croisées, ou alors assis sur une chaise, les mains reposant paisiblement sur les genoux. Une posture
droite, avec la colonne vertébrale dressée, aide à connecter le physique et le mental. Le corps doit être
détendu, mais éveillé. Les yeux peuvent être fermés, ou entrouverts si le pratiquant décide de contempler
un objet physique pendant la méditation. Certains aiment avoir de la musique de fond, d’autres préfèrent le
silence.
Il est important de choisir un moment où l’on peut prendre quelques moments paisibles pour soi et
pratiquer une méditation tranquillement, à l’abri des distractions professionnelles ou personnelles.
Au départ, encourageons chaque participant intéressé par la méditation à trouver son propre chemin.
Répétons qu’il n’y a pas de moyen « correct » de méditer, et que le nombre de fois où l’esprit se
déconcentre importe peu au final. Les distractions sont tout à fait normales. À travers une expérience
continue, chaque pratiquant trouvera sa voie vers une méditation appropriée et personnalisée. Le
professeur de yoga peut encourager et assister sur cette voie, sans jamais la dicter.
Pendant une journée, efforcez-vous à chaque fois que vous avez une angoisse ou un souci qui remonte,
de répéter doucement et avec compassion à l’intérieur de vous : « Ici et maintenant, je vais bien. »
À rappeler que le pranayama, l’un des huit membres du yoga Ashtanga, représente le contrôle du
souffle, et peut être considéré comme le fil qui relie le corps et le mental. « Pranayama » veut dire «
prolongation de l’énergie vitale », c’est-à-dire qu’en contrôlant et en prolongeant notre souffle, nous
contrôlons également notre énergie de vie.
On peut dire en réalité que le prana est non seulement une énergie, mais aussi une force qui habite
l’univers entier. Dans un cours de yoga, nous utilisons la respiration afin de faire circuler le prana à
travers le corps.
Cet exercice peut renouveler rapidement l’énergie et réveiller un esprit fatigué. Commencez par vous
asseoir, détendez votre corps, fermez les yeux, et faites quelques respirations profondes en gonflant
votre abdomen. Gardez les lèvres légèrement fermées, sans serrer la mâchoire, puis commencez à
forcer des expirations courtes à travers le nez, suivies d’inspirations en comptant à peu près une
seconde à chaque fois.
Faites quinze cycles de respiration kapalbhati (ce qui équivaut à trente secondes), puis reprenez une
respiration normale. Sentez-vous quelque chose de différent dans votre corps ou dans votre énergie
? Attendez une trentaine de secondes, puis reprenez la respiration énergétique pendant un autre
cycle de trente secondes. Répétez plusieurs cycles pour continuer à réveiller cette énergie, cette
respiration vous permettra également d’éliminer le mucus des poumons. Pour un débutant, il vaut
mieux ne commencer que par un ou deux cycles à la fois. Cette respiration est à éviter pour les
femmes enceintes, ou pour ceux et celles qui souffrent de problèmes d’estomac. Finalement,
souvenez-vous d’être toujours à l’écoute de votre corps et de ne rien forcer si vous ne vous sentez
pas bien.
Simha
Cet exercice étire les muscles du visage, du cou et de la gorge, tout en stimulant une meilleure
circulation sanguine. La respiration du lion nécessite également, surtout au départ, un certain sens de
l’humour ! Pour commencer, asseyez-vous dans une position confortable : soit ayez les jambes
croisées, soit à genoux assis sur vos talons, les mains posées sur les cuisses. Étirez votre colonne
vertébrale pour vous asseoir bien droit. Commencez à rallonger votre respiration, et tout en gardant
les yeux ouverts, fixez votre regard sur votre troisième œil. Inspirez profondément, et ouvrez bien
grand la bouche lorsque vous expirez. Sortez la langue le plus loin possible, et faites un grand son
Haaaaahhhhhh. Vous pouvez vous inspirer du rugissement d’un lion ! Répétez le souffle du lion trois
ou quatre fois, avant de rentrer la langue et de respirer normalement. Vous pouvez aussi choisir
d’adopter une posture plus « lionne » en pratiquant cet exercice, par exemple en posant les paumes
par terre et en avançant la poitrine pour mieux « rugir ». Certains prétendent que cet exercice peut
aider une mauvaise haleine chronique, ou même un bégayement.
Cet exercice de pranayama tire son nom d’une espèce d’abeille indienne appelée Bhramari, car cet
exercice provoque un bourdonnement similaire à celui d’une abeille. Cette respiration aide à renforcer
les cordes vocales et les muscles de la gorge. Pour la pratiquer, inspirez lentement à travers le nez
avec les lèvres légèrement fermées. Puis expirez doucement, en « bourdonnant » comme une
abeille, aussi longtemps que possible, jusqu’à ne plus avoir de souffle. Inspirez à nouveau et
recommencez. Répétez au moins cinq fois pour réveiller votre voix et détendre le haut de votre corps.