Bouhlel H, Brahim T, Guedria A, Gaddour N Poster N°: 23
Consultations de pédopsychiatrie, CHU Fattouma Bourguiba Monastir
Introduction Conduites suicidaires
projets suicidaires La pandémie COVID -19 a été à l’origine d’une Idées suicidaires 1% 11% éclosion des troubles mentaux dans la population générale et particulièrement la population pédiatrique. En effet nous assistons pas de à une augmentation des nombres de conduites consultation. Les troubles émotionnelles se 88% trouvent au-devant de la liste. Objectif : étudier la fréquence de la Discussion dépression dans un échantillon d’élèves de Selon les données mondiales 1 enfant sur 5 5ème année de base dans la ville de aurait traversé une période de dépression avant l’âge de 18 ans. Actuellement la Monastir durant la pandémie du COVID-19. situation sanitaire suite au Covid-19 a généré un sentiment de peur et de stress [1]. Notre Matériel et méthode étude a trouvé une fréquence de 7% de ❖ Type de l’étude : transversale descriptive. dépression chez les enfants. Selon la revue ❖ Période : 9 novembre 2020 au 30 Juin de littérature de Tsitsika et al., l’infection par le 2021. COVID-19 chez les enfants est associée à ❖ Population : un échantillon de 400 élèves des taux élevé de dépression et d’anxiété scolarisés dans 7 écoles de la ville de [2].Debnath et al., ont trouvé dans une Monastir choisis au hasard. population de plus de 40 000 patients ❖ Outils : Child Depression Inventory (CDI) (adolescents et adultes), 3,2% de dépression, dans sa version Tunisienne. 3.8% de troubles de sommeil et 0,2% d’idéation suicidaire [3]. L’enquête menée aux Résultats États-Unis (n = 137) a révélé que 40,1 % des ✓ La moyenne d’âge : 10,16 ± 0,61 ans parents ont déclaré avoir observé des signes [9 -14 ans] de détresse chez leurs enfants [4]. Pour ✓ Sexe ratio (M/F) : 0,96 autant, certains chercheurs rappellent que le confinement a pu apporter des bienfaits aux Fréquence de la dépression selon le score enfants et aux familles :une diminution des CDI (Cut off = 19)= 7% pressions scolaires et sociales ou encore une réduction des conflits entre pairs [5] . Le lien entre COVID-19 et dépression peut être d’ordre neurobiologique, vu l’action directe du virus au niveau cérébrale, ou 4% environnementale (confinement, stress, incertitude, etc.) [6]. 3% 48% 45% Conclusion Nous avons trouvé une fréquence inquiétante Filles Garçons de dépression chez notre population. S’agit-il de l’effet de la pandémie ? ou s’agit-il d’un CDI- CDI+ problème plus chronique de notre société ? [1] T. Franic, K. Dodig-Curkovic Covid-19, Child and Adolescent Mental Health-Croatian (in) experience Ir J Psychol Med (2020). [2]Psychosocial consequences of COVID -19 in children, adolescents and young adults: a systematic review. [3]https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666354620300612?via%3Dihub [4] Z. Rosen, S. Weinberger-Litman, C. Rosenzweig, D. Rosmarin, P. Muennig, E. Carmody, et al. Anxiety and distress among the first community quarantined in the US due to COVID-Psychological implications for the unfolding crisis PsyArXiv (2020) [5] H. Bruining, M. Bartels, T. Polderman, A. Popma COVID-19 and child and adolescent psychiatry: an unexpected blessing for part of our population? Eur Child Adolesc Psychiatry [6] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7111850